Vous êtes sur la page 1sur 1

SEANCE D’EXERCICES EN DEMI-GROUPE : FIGURES, REGISTRES, VERSIFICATION

Figures : Identifiez les figures à l’œuvre dans les phrases :


J’étais froid comme le marbre (……………………………………..)
Votre âme est un paysage choisi… (………………………….)
L’automne souriait… (……………………………………..)
Le Moyen-âge, énorme et délicat. (……………………………………..)
L’air n’avait que des caresses glaciales. (……………………………………..)
L’ombre croît, le jour meurt, tout s’efface et tout fuit. (……………………………………..)
Les vieux ne meurent pas, ils s’endorment un jour et ne se réveillent pas. (……………………………………..)
Nous troublons la vie par le soin de la mort, et la mort par le soin de la vie. (……………………………………..)

Registres : Identifiez le ou les registres dans ces extraits et justifiez leur présence ici.

« Quand tu sauras mon crime, et le sort qui m'accable,


Je n'en mourrai pas moins, j'en mourrai plus coupable. » Racine
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
« Aussitôt le preux tire son épée, la lève et l’assène sur la tête du dragon, mais sans même entamer le
cuir. Le monstre a senti l’atteinte, pourtant ; il lance ses griffes contre l’écu, les y enfonce, et en fait
voler les attaches. » Tristan et Iseult
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
« Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux. » Aragon
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….……
«Tout à coup le feu prit un étrange degré d’activité ; une lueur blafarde illumina la chambre, et je vis
clairement que ce que j’avais pris pour de vaines peintures était la réalité ; car les prunelles de ces êtres
encadrés remuaient, scintillaient d’une façon singulière ; leurs lèvres s’ouvraient et se fermaient comme
des lèvres de gens qui parlent, mais je n’entendais rien que le tic-tac de la pendule et le sifflement de la
bise d’automne. » Gautier
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
« Près du lit où gisait la mère de famille,
Deux tout petits enfants, le garçon et la fille,
Dans le même berceau souriaient endormis.
La mère, se sentant mourir, leur avait mis
Sa mante sur les pieds et sur le corps sa robe,
Afin que, dans cette ombre où la mort nous dérobe,
Ils ne sentissent pas la tiédeur qui décroît,
Et pour qu'ils eussent chaud pendant qu'elle aurait froid. » Hugo
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Versification : Soulignez les "e" qui doivent être prononcés et mettez entre parenthèses les "e" muets.
Séparez les syllabes à l'aide de traits obliques, écrivez le nombre de syllabes et le nom du vers.
Exemple: L'on / s'a / bî / me en / l'a / mour /au / ssi / bien / qu'en / la / mer.

1. Mais, ô mon coeur, entends le cri des matelots ! (Mallarmé)


2. Je sentis tout mon corps et transir et brûler. (Racine)
3. Il était trois petits enfants
4. Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux
5. Poète, prends ton luth et me donne un baiser
6. C'est un trou de verdure, où chante une rivière
7. Les chats puissants et doux, orgueil de la maison.

Etudiez la disposition des rimes dans la strophe suivante (« Le Printemps », Charles d’Orléans, 1394-1465) :
Le temps a laissé son manteau Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluie, De vent, de froidure et de pluye,
Et s’est vêtu de broderie, Et s’est vestu de brouderie,
De soleil luisant, clair et beau. De soleil luyant, cler et beau.

Vous aimerez peut-être aussi