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Comment vous est venue l’idée plus jeune de vouloir faire kiné ? Quel est votre parcours pour
en arriver là ?
C’est lors de mes différents stages au lycée dans plusieurs branches médicales, que j’ai réalisée
que je voulais être kinésithérapeute. J’ai toujours été passionnée par le mouvement humain et
le bien-être physique. Lors de mon orientation post bac S, ma grande sœur qui était elle aussi en
étude pour devenir kinésithérapeute ma déconseillé les études en France car elles ne sont pas
assez pratiques mais plus tournée sur la théorie. J’ai décidé tout de même de faire un tour dans
les différentes portes ouvertes possible. A première vu je m’orienté vers une 1ere année d’étude
universitaire en PACES en 2012 à Rennes afin de réaliser le concours pour rentrer en école de
kiné en fin d’année. Me faire à l’idée d’aller en PACES était un véritable déclencheur de stress
mais ma sœur m’avait convaincue de faire une demande « bouteille à la mer » à une école en
Belgique. En Belgique l’accès aux études de kinésithérapie se fait sous forme d’un tirage au sort
avec une jauge maximum d’élèves français.
Je remercie ma bonne étoile qui à l’époque ma permit d’être tirée au sort pour partir en
Belgique. Je me suis tout de suite sentie à l’aise et très vite trouvée mes repères.
J’obtiens mon diplôme de kinésithérapeute en 2016, et rentre en France directement pour
exercer en centre de rééducation de 2016 à 2020 dans La Manche.
En 2021 j’obtiens mon D.I.U en kiné du sport à l’université de Rennes. Et de 2020 à aujourd’hui
j’exerce en cabinet libéral.
Pouvez-vous me donner si cela n’est pas indiscret une fourchette de votre salaire mensuel ?
En libéral, je suis la seule maitresse de mon salaire, car je décide de la dose de patients que je
souhaite voir en une journée. Mais pour te donner une fourchette assez proche de mon salaire il
varie entre 2700€ et 3500€ par mois après les différentes charges.
Pourquoi ne pas vous diriger vers un club sportif de hand par exemple afin d’être aux
plus proche des sportifs ?
Car tout simplement ça ne collera pas avec la vie de famille que je veux construire maintenant.
Être kinésithérapeute dans un club demande beaucoup de concession sur sa vie de famille. Ce
n’est pas une suite de carrière envisagée pour le moment.