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STRAUSS
SAISON 23
CONCERTANT
JACQUOT MARIE © WERNER KMETITSCH
24
Entracte de 20 minutes
BON À SAVOIR
Franz Strauss (1822-1905) était l’un des cornistes les plus renommés de son temps.
Soliste dans l’Orchestre de la cour de Munich, il participe à la création de plusieurs
opéras de Wagner, dont il déteste pourtant la musique ! S’il remplit ses fonctions
avec un professionnalisme irréprochable, il ne cache pas ses opinions, ce qui suscite
cette remarque de la part du compositeur de Tristan et Isolde : « Ce Strauss est
vraiment insupportable, mais quand il joue du cor, on ne peut plus lui en vouloir. »
D’un tempérament conservateur, Franz aime avant tout le classicisme viennois. Il
élève son fils dans le culte de Mozart et de Haydn, et supervise ses compositions
jusqu’au début des années 1880. Le jeune Richard compose pour lui son Concerto
pour cor n° 1. Cependant, en raison de problèmes de santé, Franz Strauss n’est pas
en mesure d’en assurer la création, confiée au corniste Gustav Leinhos en 1885.
WOLFGANG AMADEUS MOZART 1756-1791
Symphonie n° 36 en ut majeur,
K. 425, dite « Linz »
Composition en 1783.
Création le 4 novembre 1783 au théâtre de Linz, sous la direction du compositeur.
I. Adagio - Allegro spiritoso
II. Andante
III. Menuetto - Trio
IV. Presto
28 minutes environ.
Sans doute sous l’influence de Haydn, Les ombres et les tensions qui
il abandonne l’esprit de divertissement émaillent la première moitié de l’œuvre
dans lequel se complaisent la plupart disparaissent quasiment des deux
de ses contemporains. Pour la première derniers mouvements, un menuet
fois, il dote une symphonie d’une aimable (dont le trio central met en
introduction lente, qui atteste de valeur le hautbois et le basson) et
nouvelles ambitions. En outre, après un finale très enlevé. Les nombreux
la solennité des premières mesures, la contrastes qui jalonnent le Presto
mélodie cantabile, répartie entre les rappellent que Mozart, avec les
violons et les bois, est assombrie par créations récentes d’Idomeneo (1781)
une incursion en mode mineur à laquelle et de L’Enlèvement au sérail (1782),
Mozart donne un relief particulier, est alors en train de s’imposer comme
même si l’Allegro spiritoso balaie cette l’un des plus grands compositeurs de
inquiétude avec une énergie qui ne se théâtre de tous les temps.
relâche jamais. Dans l’Andante, bercé
POUR L’ANECDOTE
Au festival de Salzbourg, le 6 août 1943, cinq jours avant la création de son Concerto
pour cor n° 2, Strauss dirige un concert entièrement consacré à Mozart, avec le
Concerto pour piano n° 26, les Symphonies n° 39 et n° 40. Mais pas la Symphonie
« Linz » qui, en revanche, est au programme du concert d’Ernest Ansermet, le
20 août.
Hélène Cao
7
Marie Jacquot
DIRECTION
FLÛTES HARPE
Marina Chamot-Leguay Aliénor Mancip
solo
Liselotte Schricke
HAUTBOIS
Guillaume Pierlot
Capucine Prin
© Foppe Schut
© Igor Studio
BACH CONCERTOS
HAENDEL TRAGIQUES
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J.-S. BACH MOZART
Suite n° 4 en ré majeur, BWV 1069 Symphonie n° 16 en ut majeur, K. 128
Concerto brandebourgeois n° 1 MOZART
en fa majeur, BWV 1046 Concerto pour piano n° 24 en ut mineur,
C.P.E. BACH K. 491
Symphonie n° 4 en sol majeur BEETHOVEN
G.F. HAENDEL Concerto pour piano n° 3 en ut mineur,
Musique pour les feux d’artifice royaux op. 37
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