Vous êtes sur la page 1sur 16

1

STRAUSS
SAISON 23

CONCERTANT
JACQUOT MARIE © WERNER KMETITSCH

24

11 AVRIL, 20 H THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES


LE PROGRAMME STRAUSS CONCERTANT

RICHARD STRAUSS Marie Jacquot direction


Double Concertino pour clarinette Florent Pujuila clarinette
et basson en fa majeur, TrV 293 Fany Maselli basson
David Guerrier cor
RICHARD STRAUSS Production Orchestre de chambre de Paris
Concerto pour cor et orchestre n° 2
en mi bémol majeur, TrV 283

Entracte de 20 minutes

WOLFGANG AMADEUS MOZART Durée du concert


Symphonie n° 36 en ut majeur, K. 425, environ 1 h 45 entracte compris
dite « Linz » fin du concert vers 21 h 45

Rencontre avec les médiateurs,


Hector Cornilleau et
Chloë Richard, à 19 h 30
et pendant l’entracte.
RICHARD STRAUSS 1864-1949

Double Concertino pour clarinette


et basson en fa majeur, TrV 293
Composition en 1946-1947.
Création le 4 avril 1948 à la Radio de Lugano par Armando Basile (clarinette),
Bruno Bergamaschi (basson) et l’Orchestre de la Suisse italienne,
sous la direction d’Otmar Nussio.
I. Allegro moderato
II. Andante
III. Rondo : Allegro ma non troppo
18 minutes environ.

Dans un carnet daté du 15 décembre violons, deux altos, un violoncelle


1946, Richard Strauss mentionne pour et une contrebasse). Ce traitement
la première fois l’idée d’un concertino rappelle le concerto grosso baroque et
pour deux instruments. Le projet se sa division en concertino (les solistes)
concrétise lorsqu’Otmar Nussio, chef et ripieno (l’orchestre). À l’écoute des 3
de l’Orchestre de la Suisse italienne, premières pages, on ne pense pourtant
lui passe commande durant l’été 1947. ni à Corelli, ni à Haendel, mais au
Si Bruno Bergamaschi est l’un des sextuor à cordes de l’opéra Capriccio,
solistes de la création, Strauss avait créé en 1942.
en tête un autre bassoniste pendant
la composition : Hugo Burghauser, La comparaison avec le monde
membre de l’Orchestre philharmonique du théâtre lyrique s’impose, car la
de Vienne de 1919 jusqu’à son exil aux clarinette et le basson ressemblent
États-Unis, en 1937. C’est en pensant à à deux personnages qui conversent,
la sonorité de son ami, dédicataire de ce leurs lignes mélodiques s’entrelaçant
Duett-Concertino, qu’il a écrit la partie ou alternant souplement (on comprend
de basson. ainsi la présence du mot « Duett »
dans le titre original). Le nombre
Fidèle à la traditionnelle coupe en restreint d’instruments offre un
trois mouvements vif-lent-vif (mais accompagnement clair et léger, que
enchaînés), il choisit en revanche voilent quelques ombres – pas assez,
un effectif sans précédent. Au duo toutefois, pour laisser craindre un
clarinette-basson, inédit, se joint un événement funeste. C’est sur un Rondo
ensemble instrumental tout aussi primesautier que s’achève l’ultime
original : un orchestre à cordes enrichi partition orchestrale de Strauss, alors
d’une harpe, les cordes comportant en que l’Allemagne n’est plus qu’un champ
outre un groupe de six solistes (deux de ruines.
POUR L’ANECDOTE
Strauss écrit au bassoniste Hugo Burghauser que le premier mouvement
du Concertino évoquerait une intrigue similaire à celle de La Belle et la Bête :
« Une princesse qui danse est alarmée par les bonds grotesques d’un ours en train
de l’imiter. Mais surmontant sa crainte, elle danse avec l’animal, qui se transforme
alors en prince. Ainsi, à la fin, vous vous transformerez en prince et vivrez heureux
pour toujours. » Selon le musicologue Jürgen May, le programme serait plutôt
inspiré par l’Odyssée d’Homère, et plus particulièrement par la rencontre d’Ulysse
et de Nausicaa. Là aussi, il est question d’une princesse et d’une créature effrayante,
puisqu’Ulysse ressemblait à une bête au moment de son naufrage sur les rives
de la Phéacie.

RICHARD STRAUSS 1864-1949

Concerto pour cor et orchestre n° 2


4 en mi bémol majeur, TrV 283
Composition en 1942.
Création à Salzbourg le 11 août 1943 par Gottfried von Freiberg (cor) et l’Orchestre
philharmonique de Vienne, sous la direction de Karl Böhm.
I. Allegro
II. Andante con moto
III. Rondo : Allegro molto
20 minutes environ.

« Avec Capriccio s’achève l’œuvre Métamorphoses pour cordes, le Double


de ma vie, et les partitions que je Concertino pour clarinette et basson
barbouille encore pour m’exercer les et les Quatre derniers lieder ! Voilà qui
poignets […] et laisserai en guise suffirait à la gloire d’un compositeur.
de succession ne sont d’aucune Mais Strauss décide qu’il s’agira
signification au regard de l’histoire de d’œuvres posthumes, effectivement
la musique », déclare Richard Strauss publiées après sa disparition.
à son ami Willi Schuh, le 8 octobre Il autorise toutefois leur exécution,
1943. Les « barbouillages » de ses même si leur programmation semble le
dernières années ? Le Concerto pour laisser indifférent. Ainsi, le 8 août 1943,
cor n° 2, le Concerto pour hautbois, les il assiste à une répétition du Concerto
pour cor n° 2, mais quitte le festival de Guerre mondiale, le Concerto pour
Salzbourg avant la création. Il donne cor n° 2 ne reflète ni le conflit, ni ses
cette explication au chef Karl Böhm : répercussions sur les états d’âme de
« Ce petit concerto pour cor, que je ne Strauss. Favorisant le cantabile et, par
mésestime pas, c’est-à-dire que j’aime moments, un ton espiègle, il exclut les
pour la valeur qu’il a – une gentille accents héroïques souvent associés au
œuvre posthume ! –, et puis encore cor. L’une des sources manuscrites de
là-dessus cette ennuyeuse Symphonie cette œuvre sans ombre, destinée à un
de Brahms [la Première] – n’étaient soliste de haute volée (finale virtuose
pas assez attractifs ! » Strauss autorise riche en grands sauts d’intervalles,
néanmoins la diffusion radiophonique exploitant toute l’étendue du cor), porte
du concert du 29 novembre 1943, la mention « Dédié à la mémoire de
quand l’œuvre est jouée à Vienne par mon père ». C’est aussi pour son père,
les interprètes de la création. Bien que corniste réputé, que Strauss avait écrit
le festival de Salzbourg ait annoncé son Concerto pour cor n° 1 en 1882-
que l’exécution du 11 août, « d’après 1883. Les deux partitions comportent
le manuscrit », resterait unique, le d’ailleurs un certain nombre de points
concerto est encore programmé communs : la même tonalité en mi
plusieurs fois du vivant de son auteur. bémol majeur, la forme rondo pour le
Strauss fait le déplacement à Dresde, finale, un motif de fanfare au début du
le concert du 26 mai 1944 s’intégrant premier mouvement. À soixante ans
5
dans les célébrations de son quatre- de distance, Strauss pose un regard
vingtième anniversaire. nostalgique – mais sans apitoiement –
sur sa propre vie.
Comme les autres œuvres concertantes
composées pendant la Seconde

BON À SAVOIR
Franz Strauss (1822-1905) était l’un des cornistes les plus renommés de son temps.
Soliste dans l’Orchestre de la cour de Munich, il participe à la création de plusieurs
opéras de Wagner, dont il déteste pourtant la musique ! S’il remplit ses fonctions
avec un professionnalisme irréprochable, il ne cache pas ses opinions, ce qui suscite
cette remarque de la part du compositeur de Tristan et Isolde : « Ce Strauss est
vraiment insupportable, mais quand il joue du cor, on ne peut plus lui en vouloir. »
D’un tempérament conservateur, Franz aime avant tout le classicisme viennois. Il
élève son fils dans le culte de Mozart et de Haydn, et supervise ses compositions
jusqu’au début des années 1880. Le jeune Richard compose pour lui son Concerto
pour cor n° 1. Cependant, en raison de problèmes de santé, Franz Strauss n’est pas
en mesure d’en assurer la création, confiée au corniste Gustav Leinhos en 1885.
WOLFGANG AMADEUS MOZART 1756-1791

Symphonie n° 36 en ut majeur,
K. 425, dite « Linz »
Composition en 1783.
Création le 4 novembre 1783 au théâtre de Linz, sous la direction du compositeur.
I. Adagio - Allegro spiritoso
II. Andante
III. Menuetto - Trio
IV. Presto
28 minutes environ.

En 1783, Mozart s’arrête à deux reprises par un rythme de sicilienne, un détail


à Linz, entre Vienne, où il réside, d’orchestration retient l’attention : la
et Salzbourg où il rend visite à son présence des trompettes et timbales,
père. Lors du voyage de retour, on lui alors qu’à cette époque, elles sont
commande une symphonie qu’il écrit souvent exclues des mouvements lents.
6 en quatre jours, afin qu’elle soit jouée le De plus, elles interviennent dans un
4 novembre. La brièveté de son temps discours à la forte densité expressive,
de travail ne l’empêche pas d’explorer l’épisode central multipliant les
de nouvelles voies, là où d’autres tensions harmoniques : pour Mozart, un
musiciens auraient cédé à la facilité en mouvement lent n’est pas seulement
reproduisant des schémas familiers. destiné à chanter et à séduire.

Sans doute sous l’influence de Haydn, Les ombres et les tensions qui
il abandonne l’esprit de divertissement émaillent la première moitié de l’œuvre
dans lequel se complaisent la plupart disparaissent quasiment des deux
de ses contemporains. Pour la première derniers mouvements, un menuet
fois, il dote une symphonie d’une aimable (dont le trio central met en
introduction lente, qui atteste de valeur le hautbois et le basson) et
nouvelles ambitions. En outre, après un finale très enlevé. Les nombreux
la solennité des premières mesures, la contrastes qui jalonnent le Presto
mélodie cantabile, répartie entre les rappellent que Mozart, avec les
violons et les bois, est assombrie par créations récentes d’Idomeneo (1781)
une incursion en mode mineur à laquelle et de L’Enlèvement au sérail (1782),
Mozart donne un relief particulier, est alors en train de s’imposer comme
même si l’Allegro spiritoso balaie cette l’un des plus grands compositeurs de
inquiétude avec une énergie qui ne se théâtre de tous les temps.
relâche jamais. Dans l’Andante, bercé
POUR L’ANECDOTE
Au festival de Salzbourg, le 6 août 1943, cinq jours avant la création de son Concerto
pour cor n° 2, Strauss dirige un concert entièrement consacré à Mozart, avec le
Concerto pour piano n° 26, les Symphonies n° 39 et n° 40. Mais pas la Symphonie
« Linz » qui, en revanche, est au programme du concert d’Ernest Ansermet, le
20 août.

Hélène Cao

7
Marie Jacquot
DIRECTION

dirigé des concerts du Düsseldorfer


Symphoniker et du Duisburger
Philharmoniker.

Depuis la saison 2023-2024, elle


est cheffe invitée principale du
Wiener Symphoniker, avec lequel elle
tourne également au Konzerthaus de
© CHRISTIAN JUNGWIRTH

Vienne, au Musikverein de Vienne et


au Bregenzer Festspiele. En 2024-
2025, elle assumera le poste de
chef d’orchestre du Théâtre royal
Marie Jacquot s’est hissée au rang danois de Copenhague et, à partir
des jeunes chefs d’orchestre les plus de 2026-2027, elle dirigera le WDR
intéressants de sa génération grâce Sinfonieorchester. Marie Jacquot
8 à ses débuts exceptionnels avec des a été invitée par le Staatsoper
orchestres de premier ordre, à son Stuttgart, l’Opéra national du Rhin,
travail constant et à son intérêt pour un le Semperoper Dresden et le Dallas
large répertoire. Symphony Orchestra, entre autres.
Ses débuts, en 2023-2024, incluent
Après avoir suivi des études de une première mondiale de Marc-André
trombone à Paris, elle étudie la Dalbavie au Deutsche Staatsoper de
direction d’orchestre à Vienne et Berlin, ainsi que des concerts avec le
Weimar, suit diverses masterclasses Münchner Philharmoniker, l’Orchestre
et devient boursière du Forum des symphonique de la Radio suédoise et
chefs d’orchestre du Conseil allemand l’Orchestre symphonique Yomiuri
de la musique. En 2016, elle a été du Japon.
cheffe assistante au Bayerische
Staatsoper, et a dirigé par la suite ses Marie Jacquot a obtenu plusieurs
propres productions au Munich Opera distinctions comme le Ernst Schuch
Festival. Entre 2016 et 2019, Marie Prize en 2019, ainsi qu’une nomination
Jacquot a été première Kapellmeister « Nouveau venu de l’année » aux
et directrice générale adjointe de la International Opera Awards. En février
musique à Würzburg. À partir de 2019, 2024, elle est sacrée « Révélation chef
elle a été pendant trois ans première d’orchestre » lors des 31e Victoires de
Kapellmeister du Deutsche Oper am la musique classique.
Rhein Düsseldorf Duisburg, et a aussi
Florent Pujuila
CLARINETTE

Markovitch, Deborah Nemtanu et


Romain Descharmes, avec qui il a
enregistré un disque consacré aux trios
avec clarinette, récompensé d’une Clef
ResMusica et d’un Ring Classique Info.
Florent Pujuila s’est produit en récital
dans des salles prestigieuses telles
que le théâtre des Champs-Élysées, la
©JEAN-BAPTISTE MILLOT

salle Gaveau, le Konzerthaus Berlin, le


Prinzregententheater et la Herkulessaal
à Munich.

Lauréat de plusieurs concours dont le Ardent défenseur du répertoire


prestigieux ARD de Munich, Florent contemporain, il a travaillé avec des
Pujuila s’est produit avec de nombreux compositeurs qui ont une influence
orchestres en France et à l’étranger, quotidienne sur ses orientations 9
tels que le Symphonieorchester des artistiques. Il a ainsi rencontré Luciano
Bayerischen Rundfunks, le Münchener Berio, György Kurtág, Pierre Boulez,
Kammerorchester ou le Collegium Bruno Mantovani, Nicolas Bacri, Vinko
Musicum Basel. Il est aujourd’hui Globokar et Thierry Escaich. Son goût
clarinette solo de l’Orchestre de pour les musiques modernes ou d’avant-
chambre de Paris, professeur au garde, ainsi que pour l’improvisation, l’a
conservatoire à rayonnement régional aussi conduit à partager la scène avec
de Rueil-Malmaison, chef invité de des artistes tels que Jacques Di Donato,
divers orchestres français et directeur Bernard Lubat, Bruno Chevillon,
du festival et de l’académie de musique Fabrice Martinez, Beñat Achiary, Éric
Dels Monts. Nommé « Génération Échampard ou Vincent Peirani.
Spedidam » en 2017, Florent Pujuila est La discographie de Florent Pujuila
aussi artiste ambassadeur Selmer. s’étend tant dans les champs du jazz
– son dernier album, Hypocrisis, a été
On le retrouve en musique de chambre salué par la critique – que du classique,
aux côtés d’interprètes de renom avec l’intégrale de la musique de
comme Roland Pidoux, le Quatuor chambre de Brahms (B Records).
Modigliani, Anneleen Lenaerts,
Thomas Zehetmair, Jean-François
Zygel, François Salque, Éric Le Sage,
Pierre Fouchenneret, ou encore Yovan
Fany Maselli
BASSON

Professeure assistante au CNSMD de


Paris, Fany Maselli tient à faire partager
la richesse de son instrument et les
différentes approches esthétiques
auxquelles elle ne cesse de se
confronter, en Europe et dans le monde
entier. Une grande partie de son
travail est orientée vers la musique de
© JEAN-BAPTISTE MILLOT

chambre, notamment avec l’ensemble


Pasticcio Barocco. Les projets avec
cet ensemble aboutissent, en 2008,
à la réalisation d’un enregistrement
Née en Italie, Fany Maselli se rapproche consacré aux compositeurs Jean-Marie
très tôt du monde de la musique. Leclair et Jan Dismas Zelenka (label
Après avoir obtenu son diplôme de Herisson).
10 basson au conservatoire Giuseppe Finaliste du concours Gillet Fox
Verdi de Turin en 1998, elle poursuit (Muncie, Indiana, États-Unis) en 2006,
ses études à Vienne dans la classe Fany Maselli est depuis quelques
de Milan Turkovic. Puis, dans le cadre années régulièrement invitée au
d´échanges européens, elle travaille sein de formations symphoniques
dans les classes de Gilbert Audin et européennes telles que le London
de David Walter au Conservatoire Symphony Orchestra, le Chamber
national supérieur de musique et de Orchestra of Europe, la Camerata
danse (CNSMD) de Paris. En septembre Bern, le Mahler Chamber Orchestra, le
2001, elle entre à la Karajan Akademie Berliner Sinfonieorchester, le Wiener
de Berlin. Elle a alors l’opportunité Staatsoper, l’Orchestre de Paris ou
de collaborer régulièrement avec les encore le City of Birmingham Symphony
Berliner Philharmoniker et de jouer Orchestra. Elle participe par ailleurs
sous la direction de Claudio Abbado, à de nombreux festivals en Europe,
Sir Simon Rattle, Daniel Barenboim, notamment aux cotés de David Walter,
Bernard Haitink, William Christie, Zubin Wensel Fuchs, Kolja Blacher, Hans-Jörg
Mehta et Mariss Jansons. Elle termine Schellenberger, Radovan Vlatković et
ses études dans la classe de Klaus Pierre Moragues.
Thunemann à la Hochschule für Musik
Hanns Eisler Berlin en 2005. Fany Maselli est basson solo de
l’Orchestre de chambre de Paris depuis
mai 2005.
David Guerrier
COR

national de France, de l’ensemble


Les Siècles, de l’Ensemble Matheus,
de la Chambre Philharmonique, ainsi
que des orchestres du Luxembourg, de
Barcelone, de Rio de Janeiro, d’Euskadi
et de la Suisse Romande. Il s’est
également produit lors des festivals
de Saint-Denis, Strasbourg, La Roque
© FLORENCE FOUCHER

d’Anthéron, La Grange de Meslay,


Colmar, Radio France, Schwarzenberg,
ainsi qu’à l’occasion du Verbier Festival
et du Rheingau Musik Festival.
David Guerrier commence l’étude de la
trompette à sept ans. En juin 2000, il En 2000, David Guerrier a reçu le
sort du Conservatoire national supérieur premier prix du concours international
de musique et de danse (CNSMD) de Maurice André et, en 2001, le premier 11
Lyon avec un premier prix (mention prix du concours international Philys
Très Bien à l’unanimité, félicitations Jones, avec le quintette de cuivres
du jury et mention spéciale pour la Turbulences. En 2003, il reçoit lors
qualité exceptionnelle de la prestation). du Midem, à Cannes, le prix AFAA
Il étudie également le cor au CNSMD (Association française d’action
de Lyon. Il complète son éducation artistique) et, à New York, le prix Young
musicale au sein du European Union Concert Artists International Auditions.
Youth Orchestra avec Sir Colin Davis La même année, il remporte le premier
et Bernard Haitink (1999) puis avec prix du concours de l’ARD de Munich. Il
Vladimir Ashkenazy (2000), ainsi qu’à est aussi soliste instrumental de l’année
l’Académie de musique du XXe siècle des Victoires de la musique 2004 et
avec Pierre Boulez et David Robertson 2007. Il a été cor solo de l’Orchestre
( juillet 1999). national de France et de l’Orchestre
philharmonique du Luxembourg, et
Il se produit avec l’Orchestre national enseigne au CNSMD de Lyon.
de Bordeaux, l’Orchestre national du
Capitole de Toulouse, ou encore au
Théâtre des Champs-Élysées. Il a été
l’invité de l’Orchestre de chambre de
Paris, de l’Orchestre philharmonique
de Radio France, de l’Orchestre
12
© BERNARD MARTINEZ
Orchestre de chambre de Paris

Près d’un demi-siècle après sa création, Au cours de la saison 2023-2024,


l’Orchestre de chambre de Paris s’est l’orchestre poursuit le dialogue
imposé comme un orchestre privilégié qu’il a engagé avec la
de chambre d’excellence et de violoniste Antje Weithaas et le
référence en Europe. À partir de la pianiste Javier Perianes. Il retrouve
saison 2024-2025, il accueille comme également des artistes avec lesquels
directeur musical le chef d’orchestre se tissent des liens de fidélité :
Thomas Hengelbrock. le violoniste Pekka Kuusisto, les
violoncellistes Nicolas Altstaedt
L’Orchestre de chambre de Paris et Jean-Guihen Queyras, le
rayonne à Paris et dans sa métropole pianiste Roger Muraro, les chefs
avec des concerts à la Philharmonie d’orchestre Maxim Emelyanychev,
dont il est résident, au Théâtre des Thomas Dausgaard, Andrea Marcon.
Champs-Élysées, à l’Opéra Comique, De nouvelles rencontres marquent cette
au Théâtre du Châtelet avec lequel il saison : avec Thomas Hengelbrock,
s’inscrit dans le projet de la Place des Ton Koopman, Elisabeth Leonskaja,
théâtres, ainsi qu’à la Salle Cortot, Marie Jacquot, Matthias Pintscher
13
mais également au plus près des et Gábor Takács-Nagy.
publics. Acteur musical engagé, il allie
l’excellence artistique à une démarche À l’approche des Jeux de 2024, il
citoyenne, s’adressant à la fois aux s’inscrit pleinement dans l’Olympiade
personnes accueillies en centres Culturelle avec plusieurs spectacles
d’hébergement d’urgence, aux patients musicaux, notamment au Panthéon
d’hôpitaux, aux résidents d’Ehpad et en septembre 2024, et à l’occasion
aux personnes incarcérées. Dans cette d’un grand évènement lyrique et
perspective, l’orchestre propose des symphonique sur le parvis de l’Hôtel de
créations musicales partagées avec Ville de Paris pour la Fête de la musique.
ces publics. Il s’adresse également aux
jeunes musiciens dans le cadre de son L’Orchestre de chambre de Paris,
programme OCP-Transmission, à travers labellisé Orchestre national en région,
différentes actions d’accompagnement remercie de leur soutien la Ville de
professionnel. En 2023-2024, il Paris, le ministère de la Culture (Drac
reconduit trois académies : l’académie Île-de-France), ainsi que les entreprises
du joué-dirigé (7e édition), l’académie partenaires et les donateurs privés
de jeunes compositrices (2e édition) et du cercle accompagnato pour
l’académie d’orchestre, destinée aux leurs contributions.
étudiants du CNSMDP.
orchestredechambredeparis.com
Les musiciens

VIOLONS ALTOS CLARINETTES


Deborah Nemtanu Jossalyn Jensen Florent Pujuila
solo supersoliste solo solo
Franck Della Valle                          Claire Parruitte Kevin Galy
violon solo co-solo
Olivia Hughes Arabella Bozic BASSONS
violon solo Aurélie Deschamps Fany Maselli
Caillon                                                     solo
Suzanne Durand-Rivière
co-solo Stephie Souppaya Maxime Briday
Charlotte Giraud
Nathalie Crambes CORS
Jeroen Dupont                                               VIOLONCELLES Yun-Chin Gastebois
Kana Egashira Robin de Talhouët solo invitée
Sophie Guille des Buttes co-solo
Tania Passendji Gilles Bertocchi                             
Yuriko Shimizu                                 Etienne Cardoze
Mirana Tutuianu Livia Stanese TROMPETTES
14
Alexandrine Caravassilis Sarah Veilhan Adrien Ramon
Guillaume Roger Romane Bestautte solo
Elise De-Bendelac   Jean-Michel Ricquebourg
CONTREBASSES solo honoraire
William Cravy
solo invité TIMBALES
Jean-Edouard Carlier                     Nathalie Gantiez
Marine Clermont solo

FLÛTES HARPE
Marina Chamot-Leguay Aliénor Mancip
solo
Liselotte Schricke

HAUTBOIS
Guillaume Pierlot
Capucine Prin

Mme Brigitte Lefèvre M. Jörn Tews


présidente du conseil d’administration directeur général
Conseil d’administration, équipe administrative et technique sur orchestredechambredeparis.com
PARTAGEONS
UNE PHILANTHROPIE
RESPONSABLE
ET ENGAGÉE 15

C’est une vision philanthropique responsable et engagée que nous vous


proposons avec accompagnato, le cercle des donateurs de l’Orchestre
de chambre de Paris. Il a pour ambition d’entretenir une relation de
partage et de proximité entre ses membres et l’orchestre tout en étant
attentif aux évolutions et à la diversité de notre société contemporaine.

Pour développer une programmation d’excellence à Paris et dans les


plus belles salles du monde et favoriser l’accès à la musique de tous
les publics, l’Orchestre de chambre de Paris a besoin de votre soutien.
Rejoignez accompagnato et entrez dans une relation
privilégiée avec l’Orchestre de chambre de Paris !
Les prochains concerts
JEUDI 25 AVRIL 20 H JEUDI 16 MAI 20 H
THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

© Foppe Schut

© Igor Studio
BACH CONCERTOS
HAENDEL TRAGIQUES

L’Orchestre de chambre de Paris utilise pour ses supports de communication des papiers Papier FSC ® et de l’encre végétale. CRÉATION : HOULTONSMETS
J.-S. BACH MOZART
Suite n° 4 en ré majeur, BWV 1069 Symphonie n° 16 en ut majeur, K. 128
Concerto brandebourgeois n° 1 MOZART
en fa majeur, BWV 1046 Concerto pour piano n° 24 en ut mineur,
C.P.E. BACH K. 491
Symphonie n° 4 en sol majeur BEETHOVEN
G.F. HAENDEL Concerto pour piano n° 3 en ut mineur,
Musique pour les feux d’artifice royaux op. 37

Ton Koopman direction Javier Perianes direction et piano


Orchestre de chambre de Paris Deborah Nemtanu direction et violon
Production Orchestre de chambre de Paris Orchestre de chambre de Paris
Production Orchestre de chambre de Paris

RETROUVEZ-NOUS SUR

#OCP2324

orchestredechambredeparis.com

Vous aimerez peut-être aussi