ANS

DU 28 JUILLET AU 5 AOÛT 2023

SALON-DE-PROVENCE
LES MEILLEURS SOLISTES AU MONDE SE RETROUVENT À SALON
SALON (MUSIQUE À L’EMPÉRI)
FONDÉ EN 1993 PAR ÉRIC LE SAGE, PAUL MEYER, EMMANUEL PAHUD

16. ANAELLE
Johann Sebastian Bach (1685-1750) Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Sonate pour flûte et clavier en sol mineur Romance pour flûte et harpe
BWV 1020 environ 6 min
environ 13 min
Anaëlle Tourret harpe
Anaëlle Tourret harpe Emmanuel Pahud flûte
Emmanuel Pahud flûte
Benjamin Britten (1913-1976)
Pierre-Octave Ferroud (1900-1936) Suite pour harpe Op. 83
Jade environ 13 min
(2e mouvement des 3 pièces pour flûte seule)
environ 2 min Anaëlle Tourret harpe

Emmanuel Pahud flûte Pierre-Octave Ferroud (1900-1936)

Toan-Yan (La fête du Double-Cinq)
Henriette Renié (1875-1956) (3e mouvement des 3 pièces pour flûte seule)
Légende d’après les Elfes de Leconte de Lisle environ 2 min
environ 11 min Emmanuel Pahud flûte

Anaëlle Tourret harpe Jacques Ibert (1890-1962)

Entr‘acte pour flûte et harpe
Pierre-Octave Ferroud (1900-1936) environ 4 min
Bergère captive
(1er mouvement des 3 pièces pour flûte seule) Anaëlle Tourret harpe
environ 3 min Emmanuel Pahud flûte

Emmanuel Pahud flûte Durée totale : environ 56 minutes

Jeudi 3 août 2023 - 12h

Abbaye de Sainte Croix
PRÉSENTATION
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
ou Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788)
Sonate en sol mineur BWV 1020
environ 13 min
Allegro
Adagio
Allegro
Comme les Sonates en mi bémol (BWV1031)
et en do majeur (BWV1033), la Sonate en
sol mineur, BWV1020, n’est sans doute pas
l’œuvre de Bach seul—ni peut-être même son
œuvre du tout. L’égale importance de la flûte
et du clavecin obligé et les procédés d’écriture
galants, notamment dans les mouvements
vifs, évoquent non seulement la Sonate en
mi bémol (BWV1031), qui pourrait bien avoir
servi de modèle, mais aussi les sonates pour
flûte de Quantz et d’autres compositeurs
berlinois. Stylistiquement, c’est des trois
sonates « douteuses » celle qui rappelle le
moins Bach, et on s’accorde actuellement à
penser que l’auteur en serait plutôt C. P. E.
Bach. L’un des trois manuscrits survivants
est de sa main, tandis que les deux autres
font simplement figurer le nom de «Bach»
sur la première page. L’instrumentation de la
Sonate en sol mineur soulève également des
questions. Les sources indiquent «violon et
clavecin », mais l’absence de doubles cordes
a conduit la plupart des musiciens à y voir
une œuvre pour flûte. La formule flûte et
harpe fera notre joie ce midi.
Pierre-Octave Ferroud (1900-1936)
3 pièces pour flûte seule
environ 9 min, en 3 interventions
Pierre-Octave Ferroud, né le 6 janvier 1900 à
Chasselay (près de Lyon), mort le 17 août 1936
à Debrecen (Hongrie).
Il reçoit ses premières leçons de piano de
sa mère. Il étudie les sciences naturelles,
mais sa rencontre avec Édouard Commette,
l’organiste de Saint-Jean de Lyon, qui devient
son professeur d’harmonie, lui ouvre d’autres
perspectives. Entre 1920 et 1922, au cours de
son service militaire à Strasbourg, il étudie la
composition.
De retour à Lyon, il étudie au Conservatoire avec
Georges-Martin Witkowski et Florent Schmitt,
dont il devient un proche. Il prend une part active
dans la vie musicale lyonnaise, notamment au
Salon d’Automne, qui programme les musiques
nouvelles. Il s’installe à Paris en 1923, et
participe à la création du « Triton », un groupe
de musiciens engagé dans la promotion des
compositeurs contemporains. Il est critique
musical pour Paris-Soir, Musique et Théâtre
et Chantecler. Il meurt dans un accident de
voiture. Francis Poulenc compose ses Litanies
à la Vierge noire à sa mémoire.
Ferroud a rapporté ces trois miniatures d’une
expédition en Chine. Le jeune compositeur de 21
ans y parle d’une bergère emprisonnée, de jade
précieux et de la «fête du double cinq», qui a lieu
chaque année le cinquième jour du cinquième
mois. Ce jour commémore un héros militaire
qui s’est suicidé après avoir été rétrogradé. Le
contraste entre la guerre et la paix est représenté
par des lances mystiques et enflammées.
Henriette Renié (1875-1956)
Légende d’après les Elfes de Leconte de Lisle
environ 11 min
Compositrice et harpiste, Henriette Renié
est devenue célèbre au début du XXe siècle
grâce à son amour pour son instrument. Dès
l’âge de 5 ans, la harpe a provoqué chez elle
un vrai coup de foudre. Elle assiste alors à un
concert d’Alphonse Hasselmans. Il deviendra
son modèle, son professeur, son soutien mais
pendant un temps un obstacle en voyant que
l’élève était en train de dépasser le maître…
Henriette Renié excelle avec la harpe. Elle
remporte son premier prix au conservatoire
en 1887 alors qu’elle n’a que 12 ans. Trois ans
plus tard, elle donne son premier concert en
tant que soliste à Paris, et encouragée par Jules
Massenet, elle commence à composer.
Parmi son catalogue, on trouve également des
œuvres composées pour d’autres instruments,
comme une sonate pour violoncelle et piano,
un trio aussi, mais ce sont vraiment ses pièces
pour harpe qui l’ont portées, notamment une de
ses premières compositions, intitulée Légende.
Composée en 1903, ce solo de harpe inspiré
du poème Les Elfes de Leconte de Lisle,
a certainement donné envie à d’autres
compositeurs de sa génération de s’intéresser
à la harpe… Claude Debussy l’année suivante
écrit sa danse sacrée et profane pour harpe et
orchestre. Quant à Maurice Ravel, il compose en
1906, l’Introduction et allegro pour harpe.
Inspiratrice pour ses confrères
Non seulement, Henriette Renié inspire ses
confrères, mais elle permet aussi de montrer
à quel point cet instrument peut briller avec
un orchestre, comme elle le montre dans son
concerto pour harpe de 1900.
Avec Henriette Renié, la harpe devient soliste
et elle publiera bien plus tard, pendant la
Seconde Guerre mondiale, une méthode
d’apprentissage, encore très utilisée aujourd’hui
qui, selon les mots de la musicienne Alexandra
Guiraud, est bien « plus qu’une simple méthode
pour apprendre à jouer de la harpe : c’est une
méthode pour apprendre à devenir harpiste.»
Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Romance pour flûte et harpe
environ 6 min
La romance pour un instrument mélodique et
piano représentait, dans la musique de salon
français du XIXe siècle, un genre très prisé. Saint-
Saëns, lui aussi, écrivit plusieurs morceaux de
cette sorte pour violon, violoncelle et cor. Son
unique Romance pour flûte vit le jour en 1871,
peu de temps après la fondation de la Société
nationale de musique. C’est dans ce nouveau
forum de la musique de piano et de la musique de
chambre qu’elle fut créée, un an plus tard. Malgré
sa brièveté, cette pièce recèle de nombreuses
finesses harmoniques et mélodiques qui la
rendirent rapidement populaire auprès des
flûtistes – aussi bien dans sa version originale
avec piano que dans sa version plus tardive pour
orchestre.
Benjamin Britten (1913-1976)
Suite pour harpe Op. 83
environ 13 min
1.Overture
2.Toccata
3. Nocturno
4. Fugue
5. Hymn (St. Denio)
Parmi les œuvres originales pour harpe
présentées ce midi, la Suite pour harpe op.
83 de Benjamin Britten est sans aucun doute
l’une des pièces les plus importantes écrites
pour l’instrument au cours du vingtième siècle.
Britten l’a composée en 1969 pour le harpiste
gallois Ossian Ellis. Elle reflète l’intérêt intense
du compositeur pour les différentes techniques
d’interprétation de l’instrument. Au cœur
de l’œuvre se trouve un nocturne, une pièce
mystérieusement murmurée, basée sur un
ostinato délicat.
Jacques Ibert (1890-1962)
Entr‘acte pour flûte et harpe
environ 4 min
À l’origine pour flûte et guitare et composée
en 1935 pour une pièce de théâtre Le
Médecin et son honneur adaptée en 1935
de la comédie de Calderón, El médico de su
honra, Entr’acte est une courte pièce illustrant
avec esprit et malice la musique espagnole.
Grand prix de Rome puis directeur de la
Villa  Médicis, membre de l’institut puis
éphémère directeur de l’Opéra de Paris,
Jacques Ibert pourrait laisser penser qu’il
était un compositeur officiel ou académique.
En réalité, il fut tout au long de sa vie
attaché à une grande liberté de style et de
forme musicale. Le rythme est un des traits
dominants de sa musique, comme l’illustre
Entr’acte proposée ici ou son célèbre Concerto
pour flûte et orchestre qui partagent la même
vivacité pulsative. De style néoclassique
empreint d’un impressionnisme pouvant faire
penser à Debussy ou Ravel, ne versant pas
dans les courants dodécaphoniques ou sériels
du moment, Ibert fait preuve d’imagination
et d’indépendance. Sa grande œuvre reste
son ballet avec chanteurs Le chevalier  errant,
sur les aventures de Don Quichotte auquel il
s’identifie dans sa quête d’un idéal inaccessible.
Durée totale : environ 56 minutes
 LA SUITE : 21.SAMEDI 5 AOÛT, 12H
ABBAYE DE SAINTE CROIX
FESTIVAL-SALON.FR
Assistance : info@festival-salon.fr
06 26 76 17 95
PETROVA
Schumann, Debussy, Prokofiev
17. JEUDI 3 AOÛT, 18H Liya Petrova violon
ÉGLISE SAINT MICHEL Éric Le Sage piano
LUBBE Carte Blanche
Gareth Lubbe alto 22. SAMEDI 5 AOÛT, 19H
Claudio Bohórquez violoncelle CHÂTEAU DE L’EMPÉRI
Ludwig von Beethoven Duo “avec deux BUFFET CRAMPON
lorgnons obligés” en mi bémol majeur WoO PRÉSENTE SÉBASTIAN JACOT
32 pour alto et violoncelle C.P.E. Bach, Poulenc, Holliger, Pleyel,
Gareth Lubbe Transitions Etude 1 “pour un Ferneyhough, Devienne
altiste au chant diphonique avec violon.
Reinhold Glière Huit Morceaux pour violon Sebastian Jacot flûte
et violoncelle op. 39 Paul Meyer clarinette
Zoltán Kodály Duo pour violon et violoncelle Marie Viard violoncelle
op. 7 Éric Le Sage piano
John Corigliano (arr. Lubbe)
Thème du “Violon Rouge” pour violon,
violoncelle et chanteur harmonique
23. SAMEDI 5 AOÛT, 21H
CHÂTEAU DE L’EMPÉRI
18. JEUDI 3 AOÛT, 21H
CHÂTEAU DE L’EMPÉRI GRAN FINAL
Granados, Debussy, Spohr, Farrenc
DE CINQ À SIX
Prokofiev, Flament, Dohnányi, Verdi Lisa Batiashvili,
Emmanuel Pahud flûte Natalia Lomeiko, Yuri Zhislin violon
Paul Meyer clarinette Lilli Maijala, Gareth Lubbe alto
François Meyer hautbois et cor anglais Marie Viard , Claudio Bohórquez
François Leleux hautbois violoncelle Olivier Thiery contrebasse
Gilbert Audin basson Anaëlle Tourret harpe
Benoît de Barsony cor Emmanuel Pahud flûte
Maja Avramovic, Natalia Lomeiko violon Paul Meyer clarinette
Lilli Maijala, Gareth Lubbe alto François Leleux hautbois
Claudio Bohórquez, Gilbert Audin basson
Astrig Siranossian violoncelle Benoît de Barsony cor
Olivier Thiery contrebasse Frank Braley piano
Éric Le Sage piano

19. VENDREDI 4 AOÛT, 12H

ABBAYE DE SAINTE CROIX
#salon #festival_salon
ABBAYE LACHRYMAE
Benjamin Britten, Clara Schumann
Paul Meyer clarinette
Emmanuel Pahud flûte
Anaëlle Touret harpe Frank Braley piano

Natalia Lomeiko violon

Gareth Lubbe alto Frank Braley piano

20. VENDREDI 4 AOÛT, 15H

ABBAYE DE SAINTE CROIX

ABBAYE CLARINETTES
Carte blanche

Paul Meyer clarinette

Emmanuel Pahud flûte ABBAYE
CLARINETTES
Frank Braley piano

Michel Portal décline l’invitation.

Il est malheureusement souffrant. VENDREDI 4 AOÛT 23, 15H
ABBAYE DE SAINTE CROIX
DIRECTEURS ARTISTIQUES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS MÉCÈNES
Soutenu par
ÉRIC LE SAGE
PAUL MEYER
SALON

EMMANUEL PAHUD

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BILLETTERIE ET RENSEIGNEMENTS
MÉDIAS
FESTIVAL-SALON.FR
0626761795 DANS LE CADRE DE

UN FESTIVAL MEMBRE DU