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VENTE VENTE APRIM / GF INVESTISSEMENT

LOT N° 8
JA/EA

1302369703
EA/JA/
L'AN DEUX MILLE VINGT-TROIS,
LE ONZE SEPTEMBRE
A RÉALMONT (Tarn), 5 Avenue Fernand Grimal, au siège de l’Office
Notarial, ci-après nommé,
Maître Estelle ARNAUD, notaire soussigné, membre de la Société
d’Exercice Libéral à Responsabilité Limitée dénommée « SELARL ARNAUD -
PAULIN – AUGER », titulaire d’un Office Notarial à RÉALMONT (Tarn),
Notaire assistant LE VENDEUR,

Avec la participation à distance, en son office notarial, de Maître


Frédéric GUYOT, notaire à ALBI (Tarn) 19 boulevard Montebello, assistant
l'ACQUEREUR,

A reçu le présent acte de vente à la requête des parties ci-après


identifiées.

Cet acte comprend deux parties pour répondre aux exigences de la publicité
foncière, néanmoins l’ensemble de l’acte et de ses annexes forme un contrat
indissociable et unique.
La première partie dite "partie normalisée" constitue le document
hypothécaire normalisé et contient toutes les énonciations nécessaires tant à la
publication au fichier immobilier qu’à la détermination de l’assiette et au contrôle du
calcul de tous impôts, droits et taxes.
La seconde partie dite "partie développée" comporte des informations,
dispositions et conventions sans incidence sur le fichier immobilier.
2

PARTIE NORMALISEE
IDENTIFICATION DES PARTIES
- "VENDEUR" -
La Société dénommée APRIM, Société par actions simplifiée dont le siège est
à TERSSAC (81150), 8 avenue de la Martelle, identifiée au SIREN sous le numéro
533890174 et immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés d’ ALBI.

- "ACQUEREUR" -
La Société dénommée GF INVESTISSEMENT, Société par actions simplifiée
au capital de 1000 €, dont le siège est à LE SEQUESTRE (81990), 9 impasse des
Crins, identifiée au SIREN sous le numéro 852652072 et immatriculée au Registre du
Commerce et des Sociétés de ALBI.

QUOTITÉS ACQUISES
La société dénommée GF INVESTISSEMENT acquiert la pleine propriété du
BIEN objet de la vente.

PRÉSENCE – REPRÉSENTATION

- La Société dénommée APRIM est représentée par Madame Jennifer


ABRAHAM, collaboratrice de notaire, domiciliée professionnellement à REALMONT
(81120) 6 place du Foirail, ayant pouvoirs à l’acte en vertu d’une délégation de
pouvoirs à elle consentie par Monsieur Arnaud ESCAFFRE, demeurée ci-annexée,
Monsieur Arnaud ESCAFFRE, agissant en sa qualité de Directeur Général et
Membre du comité de Direction de la société dénommée ESCAFFRE
DEVELOPPEMENT, et ayant tout pouvoirs aux termes des statuts,
Ladite société ESCAFFRE DEVELOPPEMENT, agissant en qualité de
Présidente de la société APRIM, et ayant tous pouvoirs aux termes des statuts de
ladite société.

- La Société dénommée GF INVESTISSEMENT est représentée à l’acte par


Monsieur Guillaume FLOIRAC, en sa qualité de président et ayant tous pouvoirs en
vertu des dispositions statutaires de ladite société.

DECLARATIONS DES PARTIES SUR LEUR CAPACITE


Les parties, et le cas échéant leurs représentants, attestent que rien ne peut
limiter leur capacité pour l'exécution des engagements qu'elles prennent aux
présentes, et elles déclarent notamment :
 qu'elles ne sont pas en état de cessation de paiement, de redressement ou
liquidation judiciaire ou sous procédure de sauvegarde des entreprises,
 qu’elles ne sont concernées par aucune demande en nullité ou dissolution,
 que les éléments caractéristiques énoncés ci-dessus les concernant tels que :
capital, siège, numéro d’immatriculation, dénomination, sont exacts.
L'ACQUEREUR déclare ne pas être, soit à titre personnel, soit en tant
qu'associé ou mandataire social, soumis à l'interdiction d'acquérir prévue par l’article
225-26 du Code pénal.

DOCUMENTS RELATIFS À LA CAPACITÉ DES PARTIES


Les pièces suivantes ont été produites à l'appui des déclarations des parties
sur leur capacité :
3

Concernant le VENDEUR
 KBIS
 Certificat de non faillite
 Compte rendu de l’interrogation du site bodacc.fr

Concernant la société GF INVESTISSEMENT


 Extrait K bis.
 Statuts.
 Certificat de non faillite.
 Compte rendu de l'interrogation du site bodacc.fr.
 Extrait d'acte de naissance.
Ces documents ne révèlent aucun empêchement des parties à la signature
des présentes.

TERMINOLOGIE
Le vocable employé au présent acte est le suivant :
 Le mot "VENDEUR" désigne le ou les vendeurs, présents ou représentés. En
cas de pluralité, les vendeurs contracteront les obligations mises à leur
charge aux termes des présentes solidairement entre eux, sans que cette
solidarité soit nécessairement rappelée à chaque fois.
 Le mot "ACQUEREUR" désigne le ou les acquéreurs, présents ou
représentés. En cas de pluralité, les acquéreurs contracteront les obligations
mises à leur charge aux termes des présentes solidairement entre eux, sans
que cette solidarité soit nécessairement rappelée à chaque fois.
 Les mots "LES PARTIES" désignent ensemble le VENDEUR et
l'ACQUEREUR.
 Les mots "bien" ou "immeuble" désigneront le terrain objet de la vente.
 Le mot "annexe" désigne tout document annexé. Les annexes forment un tout
indissociable avec l'acte et disposent du même caractère authentique. Il est
précisé que les pièces mentionnées comme étant annexées sont des copies
numérisées.

NATURE ET QUOTITÉ DES DROITS IMMOBILIERS


Le VENDEUR vend pour sa totalité en pleine propriété à l'ACQUEREUR, qui
accepte, le BIEN dont la désignation suit.

IDENTIFICATION DU BIEN
DÉSIGNATION
A ALBI (TARN) 81000 Chemin de gaillagues,
Une parcelle de terrain à bâtir .
Portant le lot numéro 8 du lotissement dénommé « Hameau de Gaillaguès »
Figurant ainsi au cadastre :

Section N° Lieudit Surface


ES 277 CHE DE GAILLAGUES 00 ha 06 a 99 ca

Il est précisé que l’ACQUEREUR pourra construire sur cette parcelle une
surface de plancher de 208 m². Le tableau des surfaces est annexé.
4

Tel que le BIEN existe, avec tous droits y attachés, sans aucune exception ni
réserve.

Un extrait de plan cadastral est annexé.

Rappel de division cadastrale


La parcelle section ES n° 277 provient de la division d’une plus grande
parcelle cadastrée section ES n°100.

Cette division résulte d'un document modificatif du parcellaire dressé par GEO
SUD OUEST géomètre expert à ALBI, le 7 octobre 2021 sous le numéro 6621P.

Lotissement
Le lotissement a été autorisé par un arrêté délivré par l’adjoint au Maire de la
Mairie d’ALBI au nom de la commune en date du 11 mai 2021, portant le numéro PA
81004 21 X1002.

L’ensemble des pièces constitutives du lotissement, dont l’arrêté sus visé a


été déposé au rang des minutes de Maître ARNAUD, notaire à REALMONT le 7 juin
2022 et est en cours de publication au service de la publicité foncière de CASTRES
2.
Rappel Division cadastrale

La parcelle originairement cadastrée section ES numéro 100 lieudit che de


gaillagues pour une contenance de un hectare trente-quatre ares neuf centiares (01ha
34a 09ca) a fait l'objet d'une division en plusieurs parcelles de moindre importance.
De cette division sont issues les parcelles suivantes.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 269 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 270 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 271 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 272 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 273 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 274 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 275 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 276 désignée au plan
annexé.
 La parcelle vendue cadastrée section ES numéro 277 désignée au
plan annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 278 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 279 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 280 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 281 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 282 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 283 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 284 désignée au plan
annexé.
5

 La parcelle cadastrée section ES numéro 285 désignée au plan


annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 286 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 287 désignée au plan
annexé.
 La parcelle cadastrée section ES numéro 288 désignée au plan
annexé.

Cette division résulte d'un document modificatif du parcellaire dressé par GEO
SUD OUEST géomètre expert à ALBI, le 7 octobre 2021 sous le numéro 6621P.
Une copie de ce document est annexée.

Le plan matérialisant la division signé par le vérificateur du cadastre en date


du 7 octobre 2021 est annexé, et a été déposé en même temps qu'un acte reçu par
Maître Estelle ARNAUD notaire à REALMONT (81120) en date du 15 octobre 2021,
publié au service de la publicité foncière de CASTRES 2 le 28 octobre 2021, volume
2021P, numéro 15206.

BORNAGE
Le VENDEUR précise qu’un bornage effectué par Géomètre-Expert a fixé les
limites du terrain d'assiette.
Ce bornage a été établi par GEOSUD OUEST, Géomètre-Expert à ALBI, le 29
octobre 2021 est annexé
EFFET RELATIF
Acquisition suivant acte reçu par Maître ARNAUD Estelle notaire à
REALMONT le 15 octobre 2021, publié au service de la publicité foncière de
CASTRES 2 le 28 octobre 2021, volume 2021P, numéro 15206.

CHARGES ET CONDITIONS
La présente vente est consentie et acceptée sous les charges et conditions
ordinaires et de droit en pareille matière précisées à la suite de la partie normalisée de
l’acte, comme n’étant soumises ni à taxation ni à publicité foncière.

Les frais de la vente et ceux qui en seront la suite et la conséquence sont à la


charge exclusive de l’ACQUEREUR qui s’y oblige.

PROPRIETE - JOUISSANCE
L’ACQUEREUR est propriétaire du LOT sus-désigné à compter du jour de la
signature de l’acte.
Il en a la jouissance à compter du même jour.

PRIX
La vente est consentie et acceptée moyennant le prix principal de
CINQUANTE-NEUF MILLE CINQ CENTS EUROS (59 500,00 EUR).

Ce prix s’entend taxe sur la valeur ajoutée sur la marge comprise.


L’acquisition par le VENDEUR n’a pas ouvert de droit à déduction de la taxe
sur la valeur ajoutée, mais, ce dernier entrant dans le champ d’application de l’article
256 A du Code général des impôts et compte tenu des dispositions de l'article 268 du
même Code, la cession est soumise à la taxe sur la valeur ajoutée sur la marge. Le
montant de la taxe sur la valeur ajoutée sur la marge fourni par le VENDEUR s’élève
à NEUF MILLE HUIT CENT SOIXANTE-TROIS EUROS ET VINGT-CINQ CENTIMES
(9 863,25 EUR).
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Le VENDEUR est informé que :


 d’une part, la jurisprudence administrative détermine la marge par la
différence entre, d’un côté, toutes les sommes et charges dues auprès du
cédant par le cessionnaire diminuées de la TVA afférente à la marge elle-
même et, d’un autre côté, le prix d’achat supporté par l’assujetti revendeur,
 d’autre part, l'administration fiscale ainsi que le Conseil d’État considèrent que
seules les mutations d'immeubles acquis et revendus en conservant une
identité de qualification peuvent être soumises à la taxe sur la valeur ajoutée
sur la marge.
 Saisie d‘une question préjudicielle par le Conseil d'Etat (CE, 3e et Se ch, 25
juin 2020, n°476727, Sté Icade Promotion Logement: Dr. fisc. 202 7, n°30-35,
comm. 325 ), la CJUE a dit pour droit, dans son arrêt rendu le 30 septembre,
que l'article 392 de la directive TVA (Cons. UE, dir. N°2006/112/CE, 28 nov.
2006 ), doit être interprété en ce sens qu‘il : permet d‘appliquer le régime de
taxation sur la marge a des opérations de livraison de terrains à bâtir aussi
bien lorsque leur acquisition a été soumise à la TVA, sans que l’assujetti qui
les revend ait eu le droit de déduire cette taxe, que lorsque leur acquisition n'a
pas été soumise à la TVA alors que le prix auquel l‘assujetti-revendeur a
acquis ces biens incorpore un montant de TVA qui a été acquitté en amont
par le vendeur initial. Toutefois, en dehors de cette hypothèse, cette
disposition ne s‘applique pas à des opérations de livraison de terrains à bâtir
dont l'acquisition initiale n'a pas été soumise à la TVA, soit qu'elle se trouve
en dehors de son champ d'application, soit qu'elle s'en trouve exonérée ;
exclut l’application du régime de taxation sur la marge les opérations de
livraison de terrains à bâtir lorsque ces terrains acquis non bâtis sont
devenus, entre le moment de leur acquisition et celle de leur revente par
l'assujetti, des terrains à bâtir mais qu'il n'exclut pas l'application de ce régime
é des opérations de livraison de terrains à bâtir lorsque ces terrains ont fait
l‘objet, entre le moment de leur acquisition et celui de leur revente par
l'assujetti, de modifications de leurs caractéristiques telles qu’une division en
lots ou la réalisation de travaux d'aménagement permettant l'installation de
réseaux desservant lesdits terrains, à I'instar, notamment, des réseaux de gaz
ou d'électricité.
Le prix hors taxe sur la valeur ajoutée sur la marge s’élève à QUARANTE-
NEUF MILLE SIX CENT TRENTE-SIX EUROS ET SOIXANTE-QUINZE CENTIMES
(49 636,75 EUR).

Le VENDEUR déclare avoir pris connaissance des dispositions contenues


notamment dans la décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 30
septembre 2021 et considérer que la présente vente rentre dans le champ
d’application de la TVA sur marge.

PAIEMENT DU PRIX
L’ACQUEREUR a payé le prix comptant ce jour ainsi qu'il résulte de la
comptabilité de l’office notarial dénommé en tête des présentes au VENDEUR, qui le
reconnaît et lui en consent quittance sans réserve.

DONT QUITTANCE
ORIGINE DES FONDS
L’ACQUEREUR déclare avoir effectué le paiement du prix et des frais au
moyen de ses fonds personnels.
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ABSENCE DE CONVENTION DE SÉQUESTRE


Les parties conviennent, directement entre elles et après avoir reçu toutes les
informations en la matière de la part du rédacteur des présentes, de ne séquestrer
aucune somme à la sûreté des engagements pris dans l’acte.

PUBLICATION
L'acte sera publié au service de la publicité foncière de CASTRES 2.

DECLARATIONS FISCALES
IMPÔT SUR LA PLUS-VALUE
L’immeuble est entré dans le patrimoine du VENDEUR :
Acquisition suivant acte reçu par Maître ARNAUD Estelle notaire à
REALMONT le 15 octobre 2021, publié au service de la publicité foncière de
CASTRES 2 le 28 octobre 2021, volume 2021P, numéro 15206.

Compte tenu de l'activité du VENDEUR, la mutation entre dans le champ


d'application des plus-values professionnelles. A ce sujet, le représentant de la
société déclare sous sa responsabilité :
 que celle-ci a son siège social à l'adresse indiquée en tête des présentes,
 que son régime fiscal est l'impôt sur les sociétés,
 qu'elle dépend pour ses déclarations de résultat du centre des finances
publiques de : ALBI 209 rue du Roc 81004 cedex où elle est identifiée sous le
numéro 533890174.
Par suite, la plus-value est considérée comme un résultat de l'exercice social
en cours.

TAXE SUR LA CESSION DE TERRAIN DEVENU CONSTRUCTIBLE


Conformément aux dispositions tant de l’article 1605 nonies IV que de l’article
1529 III du Code général des impôts, les présentes ne sont pas soumises à la taxe
forfaitaire ne s’agissant pas de la première cession d’un terrain devenu constructible,
la première cession ayant eu lieu aux termes de l’acte relaté aux présentes au
paragraphe "effet relatif".

IMPÔT SUR LA MUTATION


Le VENDEUR est assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée au sens de l’article
256 A du Code général des impôts.

L’acquisition n’ayant pas ouvert droit à déduction de la taxe sur la valeur


ajoutée, la base d'imposition sur la taxe sur la valeur ajoutée s'effectue, conformément
aux dispositions de l’article 268 du Code général des impôts, sur la marge dont le
VENDEUR a fourni au notaire le montant.

Le VENDEUR, en sa qualité d’assujetti habituel, effectue le paiement de la


taxe sur la valeur ajoutée sur imprimés CA3. Cette taxe est acquittée auprès du
service des impôts des entreprises de ALBI à ALBI, où le redevable est
identifié sous le numéro 533890174.
Le montant de la base taxable est de QUARANTE-NEUF MILLE SIX CENT
TRENTE-SIX EUROS ET SOIXANTE-QUINZE CENTIMES (49 636,75 EUR).
L’ACQUEREUR ayant lui-même la qualité d’assujetti au sens de l’article 256
A susvisé, déclare conformément aux dispositions de l’article 1594-0 G A du Code
général des impôts :
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 Que le terrain acquis est destiné par lui à la construction d’un immeuble
.
 Qu'il s’engage à effectuer dans un délai de quatre ans à compter de ce jour,
sauf prorogation valablement obtenue, les travaux nécessaires pour
l’édification de cette construction. Les travaux ont l'objet et la consistance
suivante : . La demande de prorogation du délai, si elle est nécessaire,
doit être formulée au plus tard dans le mois qui suit l'expiration du délai
précédemment imparti. Elle est adressée par pli recommandé avec demande
d'avis de réception, elle doit être motivée et préciser la consistance des
travaux prévus dans l'engagement primitif sur lesquels porte la prorogation
demandée ainsi que le montant des droits dont l'exonération est subordonnée
à leur exécution.
 Qu'il s'oblige à en justifier auprès du service des impôts dans le mois de
l'achèvement des travaux. Il pourra substituer à cet engagement de
construire un engagement de revendre dans un délai de cinq ans et bénéficier
des dispositions de l’article 1115 du Code général des impôts dans la mesure
où elles existeront à cette époque. Cette substitution devra avoir lieu dans le
solde du délai de quatre ans lui profitant.
 Que la fraction du prix imposable à la taxe sur la valeur ajoutée, égale au
rapport existant entre la superficie minimale de terrain exigée par la
réglementation sur le permis de construire soit mètres carrés et la
superficie totale du terrain, est de .

TAXE DE PUBLICITÉ FONCIÈRE

Il est perçu en sus de la taxe sur la valeur ajoutée une taxe de publicité
foncière de 125 euros.

DROITS

Mt à payer

Droits fixes 125,00

TOTAL 125,00

CONTRIBUTION DE SÉCURITÉ IMMOBILIÈRE


En fonction des dispositions de l'acte à publier au fichier immobilier, la
contribution de sécurité immobilière représentant la taxe au profit de l'État telle que
fixée par l’article 879 du Code général des impôts s'élève à la somme :

Type de contribution Assiette (€) Taux Montant (€)


Contribution proportionnelle taux
59 500,00 0,10% 60,00
plein

FIN DE PARTIE NORMALISÉE


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PARTIE DEVELOPPEE
EXERCICE DE LA FACULTÉ DE SUBSTITUTION
Les conditions des présentes ont été originairement arrêtées entre le
VENDEUR et
Monsieur Guillaume Henri Guy FLOIRAC, président directeur général,
demeurant à LE SEQUESTRE (81990) 9 impasse des crins.
Né à OLEMPS (12510) le 5 novembre 1981.
Divorcé de Madame Solenne Anne Nelly BOULE suivant jugement rendu par
le tribunal judiciaire de RODEZ (12000) le 18 février 2021, et non remarié.
Non lié par un pacte civil de solidarité.
De nationalité Française.
Résident au sens de la réglementation fiscale.
Suivant acte reçu par Maître Estelle ARNAUD notaire à REALMONT le 15
février 2023. Cet acte prévoyait notamment une faculté de substitution. Usant de
cette dernière, Monsieur Guillaume FLOIRAC a substitué dans tous ses droits
l’ACQUEREUR aux présentes aux termes .
L’ACQUEREUR déclare, sous sa seule responsabilité, que cette substitution
ne concerne pas des personnes qui, d’une manière habituelle, se livrent ou prêtent
leur concours, même à titre accessoire, aux opérations portant sur les biens d’autrui
relatives notamment à l’achat ou à la vente d’immeubles bâtis ou non bâtis.
Il est précisé que toute somme versée à titre d’indemnité d’immobilisation ou
de dépôt de garantie par Monsieur Guillaume FLOIRAC lors du contrat originaire a
fait l’objet d’un règlement direct entre les parties, ainsi déclaré.

ABSENCE DE RETRACTATION DE L’ACQUEREUR


Conformément aux dispositions de l’article L 442-8 du Code de l’urbanisme,
l’avant-contrat signé entre les parties n’est devenu définitif qu’au terme d’un délai de
dix jours, l’ACQUEREUR n’ayant pas exercé la faculté de rétractation.
Les parties ont conclu, en vue de la réalisation de cette vente, une promesse
de vente aux termes d’un acte reçu par Maître Estelle ARNAUD notaire à REALMONT
le 15 février 2023.
En vertu des dispositions de L 442-8 du Code de l’urbanisme, le BIEN dont il
s’agit étant destiné à l’habitation et l’ACQUEREUR étant un non-professionnel de
l’immobilier, ce dernier bénéficiait de la faculté de se rétracter.

La notification de l'acte par lettres recommandées a été faite à M FLOIRAC le


16 février 2023.
Une copie du courrier de notification ainsi que l’accusé de réception sont
annexés.
Aucune rétractation n’est intervenue de la part de M FLOIRAC dans le délai
légal.

CARACTERISTIQUES DU LOTISSEMENT
DOSSIER DE LOTISSEMENT
Le lotissement dénommé « Hameau de Gaillagues » est réalisé par la société
APRIM sur un terrain d’une contenance totale de 00ha 96a 42ca. Il comprend seize
(16) lots et des aménagements communs.

Dossier de lotissement
La société APRIM a déposé auprès du Service de l’Urbanisme de la Mairie
D’ALBI, à la date du 12 février 2021, une demande de permis d’aménager portant sur
les parcelles anciennement cadastrées section ES numéro 62 et 100.

Autorisation du lotissement
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La création du lotissement a été autorisée suivant arrêté municipal en date du


11 mai 2021, portant le numéro PA 81004 21 X1002 approuvant le projet déposé.
Cet arrêté accordant un permis d’aménager a été affiché sur le terrain ainsi
qu’il a été constaté par procès-verbal d’huissier.

Dépôt de pièces du lotissement


L’ensemble des pièces constitutives du lotissement a été déposé au rang des
minutes de Maître Estelle ARNAUD, notaire à REALMONT, le 7 juin 2022, et
comprend :
CERFA de demande de permis d’aménager
PA1 – Plan de situation du terrain
PA2 – Notice de présentation
PA3 – Plan d’état des lieux
PA4 – Plan de composition d’ensemble en 3 dimensions
PA 4- Plan de composition Plan de voirie
PA4-1 – Bilan de la concertation
PA5 – Vues et coupes – PA7 – Photo dans l’environnement lointain
PA6 – Photographies dans l’environnement proche
PA8 – Programme et plans des travaux
PA8a – Programme des travaux
PA8b - Plan Voirie et Réseaux eaux pluviales
PA8c - Plan des réseaux secs BT-, FT et AEP
PA9 – Plan d’hypothèse d’implantation des constructions
PA10 – Règlement du lotissement - absence
PA12 – Engagement du lotisseur
Attestation article L441-4 certificat d’urbanisme
Plan de vente des 16 lots pour chacun des lots
Alimentation Lotissement Hameau de Guaillagues - Plan Multi Réseaux Sec
Alimentation Lotissement Hameau de Guaillagues Projet Basse Tension
Alimentation Lotissement Hameau de Guaillagues – Projet Télécom
Document d’arpentage
Plan de division établi par GEOSUDOUEST
Permis d’aménager délivré par la Mairie d’ALBI le 11 mai 2021
Procès-verbal de constat d’affichage établi par la SCP NADAL, CARRERE ,
MEHAY, RAZES, huissiers de justice à ALBI
Courrier du Tribunal administratif de TOULOUSE en date du 14 octobre 2021
Procès-verbal concourant à la délimitation de la propriété des personnes
publiques et alignement individuel
Procès-verbal de rétablissement de limites
Attestation de non retrait au permis d’aménager délivré par la Mairie d’ALBI
L’attestation garantie d’achèvement des VRD
L’arrêté accordant la vente des lots avant réalisation des travaux de finition
délivré par la Mairie d’ALBI le 29 octobre 2021
Déclaration attestant l’achèvement et la conformité d’une partie des travaux
en date du 8 mars 2022 réceptionnée le 9 mars 2022
Le certificat de non opposition à la DAACT délivré par la Mairie d’Albi en date
du 10 mars 2022
Déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux en date du 25
mai 2022
Le certificat de non opposition à la DAACT délivré par la Mairie d’Albi en date
du 27 mai 2022
Attestation de répartition de la surface

Règlement du lotissement
Il n’existe pas de Règlement du lotissement

Cahier des charges


Il n’existe pas de cahier des charges.

Association syndicale
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Il n’existe pas actuellement d’association syndicale des colotis.


Toutefois, l’ACQUEREUR déclare avoir parfaite connaissance que dans le
cas où une telle association serait constituée, il sera de plein droit membre de ladite
association, dès sa constitution, du fait même de la présente acquisition.

Remise de documents
L’ACQUEREUR déclare avoir été, dès avant ce jour, mis en mesure de
consulter les pièces sus visées.
Il reconnaît avoir reçu dès avant ce jour un exemplaire desdites pièces
L’ACQUEREUR s’oblige expressément au respect et à l’exécution des
diverses charges et conditions qui en résultent.

SUR LE RESPECT DE L'ARTICLE L.442-7

En vue de respecter les dispositions de l'article L.442-7, sont demeurés


annexés aux présentes :
- le ou les arrêtés préfectoraux dont il est parlé ci-dessus et notamment
l'arrêté ayant autorisé le lotissement.
- Compte tenu de l’absence de règlement, ce document n’est pas annexé aux
présentes.
Ces pièces ont été remises à l’ACQUEREUR ce qu’il reconnait
expressément.

DÉCLARATION D’ACHÈVEMENT DES TRAVAUX


Le LOTISSEUR a fait exécuter les divers ouvrages indiqués au programme
du lotissement.
Conformément aux prescriptions de l’article R 462-1 du Code de l'urbanisme,
la déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux a été adressée à la
Mairie le 25 mai 2022, et décharge en a été remise le 25 mai 2022.
L’attestation de non opposition à la déclaration attestant l’achèvement et la
conformité des travaux avec l’autorisation de lotir a été délivrée le 27 mai 2022.
La déclaration et l’attestation sont annexées.

REMISE DE DOCUMENTS À L'ACQUÉREUR


L’ACQUEREUR déclare avoir été, dès avant ce jour, mis en mesure de
consulter les pièces déposées au rang des présentes minutes et susvisées dont copie
lui a été remise ce qu’il reconnait expressément.
Il déclare en outre avoir reçu :
 Le programme des travaux,
 Copie du permis d’aménager
 Le projet du présent acte.

GARANTIE DÉGRADATION SUR VOIRIE ET OUVRAGES COMMUNS


L’ACQUEREUR verse, ce jour, la somme de MILLE EUROS (1 000,00 EUR)
par lot acquis, sur un compte ouvert dans la comptabilité de Maître Estelle ARNAUD
notaire susnommé, et ce à titre de provision pour réparation des dégâts ou dommages
éventuels qui pourraient être causés à la voirie et aux ouvrages communs lors de la
construction de son logement.
L’ACQUEREUR sera responsable de fait, à l’égard du lotisseur, des
dégradations survenues sur ces biens lors de ces travaux. Il devra vérifier l’état des
équipements communs tout au long de l’intervention de ses entrepreneurs et commis,
de façon à ce qu’il ne lui soit pas opposé les dégradations qui ne s’avèreraient pas
avoir été causées de son fait ou du fait de personnes dont il est responsable.
Cette somme restera en séquestre dans la comptabilité du notaire susnommé.
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Tout ou partie de cette somme sera mise à la disposition du lotisseur, qui


pourra faire procéder aux réparations des dégâts du fait des préposés de
l’ACQUEREUR qui s’avèreraient nécessaires, dans la limite néanmoins des sommes
disponibles. Le lotisseur avertira l’ACQUEREUR des réparations nécessaires et de
leur coût, et ce préalablement à leur exécution. Cet avertissement ouvrira un délai de
huit jours francs permettant à l’ACQUEREUR d’éventuellement les contester. A défaut
d’avertissement préalable, les dépenses faites lui seront inopposables. Le lotisseur
devra justifier de cette information et de la non-contestation pour obtenir du notaire le
déblocage des fonds nécessaires.
Le lotisseur fera restituer à l’ACQUEREUR, par le notaire, les provisions non-
utilisées dès la constatation amiable entre les parties soit de l’exécution des travaux
nécessaires, soit de l’absence de dégradations.

DOSSIER D’INTERVENTION ULTERIEURE SUR L’OUVRAGE


Pour l’application de l’article R 4532-97 du Code du travail, le rédacteur des
présentes a informé l’ACQUEREUR qu’un dossier d’intervention ultérieure sur
l’ouvrage tel que visé par l’article L 4532-16 dudit Code du travail devra lui être remis
par le coordonnateur des travaux lors de la réception de ceux-ci, et que ce dossier
devra être transmis, lors de la prochaine mutation du terrain et de ses constructions,
au nouveau propriétaire et un exemplaire devra être annexé à l’acte constatant cette
mutation.
Toutefois, ce dossier n’est pas obligatoire lorsque la construction est affectée
à l’usage personnel du propriétaire, de son conjoint ou de ses ascendants ou
descendants.

DISPOSITIONS RELATIVES A LA CONSTRUCTION


INFORMATION RELATIVE A LA CONSTRUCTION - AUX AMENAGEMENTS ET AUX
TRANSFORMATIONS

Dispositions générales
Le notaire soussigné informe l’ACQUEREUR dans la mesure où il projette
d’effectuer, des constructions, des aménagements et des transformations et ce quelle
qu’en soit la destination :
 De ce qu’un certificat d'urbanisme constitue une information sur la
constructibilité du terrain et non une autorisation de construire, et que
préalablement avant toute construction un permis de construire régulier doit
avoir été délivré au propriétaire ou transféré à son profit et ne pas être périmé.
 De l’obligation d’affichage du permis de construire (et du permis de démolir s'il
y a lieu) sur les lieux des travaux et de la nécessité de faire constater dès le
premier jour l’exécution de celle-ci. L'affichage doit être effectué de manière
visible de la voie ou des espaces ouverts au public, et ce sur un panneau
rectangulaire dont les dimensions doivent être supérieures à quatre-vingts
centimètres. Ce panneau doit comporter l’identité du bénéficiaire, la date et le
numéro du permis, la nature du projet, la superficie du terrain, la superficie du
plancher hors-œuvre nette autorisée, la hauteur des bâtiments projetés,
l’adresse de la Mairie où le dossier peut être consulté ainsi que la mention
relative aux délais de recours ainsi qu’à l’obligation de notifier tout recours au
bénéficiaire et à l’autorité ayant délivré le permis.
 Des dispositions des articles 1383 à 1387 du Code général des impôts,
relatives au bénéfice de l'exonération temporaire de la taxe foncière sur les
propriétés bâties et l’obligation corrélative de dépôt d’une déclaration auprès
du centre des finances publiques du lieu de la situation de l'immeuble, de leur
achèvement dans le délai de quatre-vingt dix jours à compter de cet
achèvement.
13

 De ce que l’acte de réception des travaux est le point de départ du délai de


responsabilité, délai pendant lequel l’assurance-construction devra garantir
les propriétaires successifs.
 Que le permis de construire (et le permis de démolir s'il y a lieu) ne devient
définitif que s’il n’a fait l’objet :
 d’aucun recours devant la juridiction administrative et ce dans le délai
de deux mois qui court à compter du premier jour d’une période
continue de deux mois d’affichage sur le terrain,
 d’aucun retrait pour illégalité dans les trois mois de sa délivrance.
 Que les travaux doivent être entrepris dans un délai de trois ans à compter de
la notification et, passé ce délai, ces travaux ne doivent pas être interrompus
plus d’un an. Ce délai est prorogeable deux fois pour une durée d’un an sous
certaines conditions.
 Qu’aucune action en vue de l’annulation d’un permis de construire n’est
recevable à l’expiration d’un an à compter de l’achèvement de la construction.
L’ACQUEREUR déclare que le notaire soussigné l’a parfaitement informé
qu'il devra effectuer, lors de l’achèvement de la construction, la déclaration
d'achèvement des travaux dite "déclaration attestant l'achèvement et la conformité
des travaux (DAACT)", document obligatoire permettant de signaler à l'administration
l'achèvement des travaux et la conformité de la construction avec le permis de
construire et la déclaration préalable.

Raccordement aux réseaux


Les frais de raccordement aux réseaux de distribution, notamment d’eau s'il
existe, et d’électricité de la construction à édifier par l’ACQUEREUR, dans la mesure
où le raccordement n’existerait pas à ce jour, seront intégralement supportés par ce
dernier, et à défaut de réseau d'assainissement collectif ce seront les frais de création
d’un dispositif d’assainissement individuel qui seront à supporter par lui, et également
le ou les taxes afférentes.

Assurance-construction
L’ACQUEREUR reconnaît avoir été averti par le notaire soussigné de
l'obligation qui est faite par les dispositions des articles L 241-1 et L 242-1 du Code
des assurances, de souscrire dès avant toute ouverture du chantier de construction
et/ou travaux de gros-œuvre ou de second-œuvre, une assurance garantissant le
paiement des travaux de réparation des dommages relevant de la garantie décennale,
ainsi qu'une assurance couvrant sa responsabilité au cas où il interviendrait dans la
construction en tant que concepteur, entrepreneur ou maître d'œuvre, et que l'acte de
réception des travaux est le point de départ du délai de responsabilité, délai pendant
lequel l'assurance devra garantir les propriétaires successifs.
Il devra donc effectuer toutes les démarches nécessaires pour bénéficier de
ce type d’assurance et se faire remettre par l'assureur le modèle d'attestation
d'assurance comprenant les mentions minimales prévues par l'article L 243-2 du Code
des assurances.

Dossier d’intervention ultérieure sur l’ouvrage


Le notaire soussigné a informé l’ACQUEREUR qu’un dossier d’intervention
ultérieure sur l’ouvrage tel que visé par l’article L 4532-97 du Code du travail devra lui
être remis par le coordonnateur des travaux lors de la réception de ceux-ci, et que ce
dossier devra être transmis, lors de la prochaine mutation au nouveau propriétaire et
un exemplaire devra être annexé à l’acte constatant cette mutation.
Toutefois, le notaire précise que ce dossier n’est pas obligatoire lorsque la
construction est affectée à l’usage personnel du propriétaire, de son conjoint ou de
ses ascendants ou descendants.
14

Conservation des factures des travaux


Le notaire rappelle à l’ACQUEREUR la nécessité de conserver les factures
des travaux et achats de matériaux, ainsi que tous autres documents s’y rapportant,
notamment pour le cas de revente et éventuellement pour la mise en œuvre de
l’assurance dommages-ouvrage dans le cadre de la garantie décennale.

CONTRAT DE CONSTRUCTION D’UNE MAISON INDIVIDUELLE -INFORMATION


Le rédacteur des présentes rappelle à l’ACQUEREUR l’obligation faite à son
constructeur de lui remettre lors de la signature du contrat de construction d’une
maison individuelle la notice d’information établie conformément au modèle-type tel
que défini par l’arrêté du 28 novembre 1991.
Cette notice est destinée à informer l’ACQUEREUR de ses droits et
obligations en application de la loi numéro 90-1129 du 19 décembre 1990 relative au
contrat de construction d’une maison individuelle.

OBLIGATION D’ASSURANCE DE RESPONSABILITÉ ET DE DOMMAGES


L’ACQUEREUR reconnaît avoir été informé des dispositions des articles L
241-1, L 241-2, L 242-1, L 242-2, L 243-2 et L 243-3 du Code des assurances,
desquelles il résulte notamment :
 en vertu de l’article L 241-1 que toute personne physique ou morale dont la
responsabilité décennale peut être engagée sur le fondement de la
présomption établie par les articles 1792 et suivants du Code civil doit être
couverte par une assurance ;
 en vertu de l’article L 241-2 que celui qui fait réaliser pour le compte d’autrui
des travaux de construction doit être couvert par une assurance de
responsabilité garantissant les dommages visés aux articles 1792 et 1792-2
du Code civil et résultant de son fait ;
 qu’il en est de même lorsque les travaux de construction sont réalisés en vue
de la vente ;
 en vertu de l’article L 242-1 que toute personne physique ou morale qui,
agissant en qualité de propriétaire de l’ouvrage, de vendeur ou de mandataire
du propriétaire de l’ouvrage, fait réaliser des travaux de construction doit
souscrire, avant l’ouverture du chantier, pour son compte ou celui des
propriétaires successifs, une assurance garantissant, en dehors de toute
recherche de responsabilités, le paiement des travaux de réparation des
dommages de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs au
sens de l’article 1792-1 du Code civil, les fabricants et importateurs ou le
contrôleur technique sur le fondement de l’article 1792 du Code civil ;
 en vertu de l’article L 243-2 que lorsqu’un acte intervenant avant l’expiration
du délai de dix ans prévu à l’article 1792-4-1 du Code civil a pour effet de
transférer la propriété ou la jouissance du bien, quelle que soit la nature du
contrat destiné à conférer ces droits, à l’exception toutefois des baux à loyer,
mention doit être faite dans le corps de l’acte de l’existence ou de l’absence
d’assurance ;
. en vertu de l’article L 243-3, que les infractions aux dispositions des articles L
241-1 à L 242-1 ci-dessus rapportées sont sanctionnées d’une amende et d’un
emprisonnement ou de l’une ou l’autre de ces deux peines, sauf s’il s’agit d’une
personne physique construisant un logement pour l’occuper elle-même ou le faire
occuper par son conjoint, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son
conjoint.
15

OBLIGATION D’INFORMATION SUR LE BORNAGE


En application des dispositions de l’article L 115-4 du Code de l'urbanisme,
l’ACQUEREUR ayant l’intention de construire sur le terrain vendu un immeuble en
tout ou partie à usage d’habitation, il est ici précisé qu’un bornage effectué par
Géomètre-Expert a fixé les limites du terrain.
Ce bornage est contenu dans le dossier de lotissement sus visé.

PERMIS DE CONSTRUIRE
Aux termes de la promesse de vente reçue par Maître Estelle ARNAUD,
notaire à REALMONT, le 15 février 2023, il a été stipulé ce qui suit :

« e) Permis de construire
Qu'il soit délivré au BENEFICIAIRE au plus tard dans les quatre mois des
présentes un de construire pour l'édification d’une maison d’habitation d'une
surface de plancher de 130 m² maximum sur le terrain ci-dessus désigné.

La présente promesse est consentie sous la condition que la nature du


sous-sol ne comporte pas de sujétions particulières nécessitant des fondations
spéciales (pieux, radiers, etc...), ni des ouvrages de protection contre l’eau (cuvelage),
et ne révèle pas de pollution particulière.

Si le permis de construire est refusé ou s'il n'est pas délivré dans le délai
prévu, la présente promesse deviendra caduque et l'indemnité sera restituée au
BENEFICIAIRE, tous les frais occasionnés par la demande et notamment les frais de
plans et honoraires d'architectes ou de géomètres restant à la charge du
BENEFICIAIRE de la présente promesse.
Le BENEFICIAIRE de la promesse s'oblige à faire diligence pour le dépôt de
la demande de permis de construire et l'instruction du dossier.
Le BENEFICIAIRE s'engage à déposer sa demande de permis de construire
au plus tard les deux mois des présentes, à ses frais, et à en justifier au
PROMETTANT à première réquisition. A défaut du respect de cet engagement, le
BENEFICIAIRE ne pourra se prévaloir de la présente condition suspensive à laquelle
il sera censé avoir renoncé.

De son côté, le PROMETTANT s'oblige à apporter son concours le plus large


pour favoriser cette obtention, s'obligeant en outre à produire à l'Administration, si
besoin est, toutes autorisations à cet effet.
Le PROMETTANT autorise dès à présent le BENEFICIAIRE à procéder ou à
faire procéder sur le BIEN, à tous sondages nécessaires aux études préalables à
charge, au cas de non réalisation de remettre les lieux dans leur état primitif, aux frais
du BENEFICIAIRE.
f) Recours des tiers - Affichage
La présente promesse est également consentie sous la condition suspensive
que le permis de construire n'ait fait l'objet d'aucun recours ou d'oppositions de la part
d'un tiers susceptible de conduire, à un sursis à exécuter l'ouvrage, ou à l'annulation
du permis, à l'intérieur du délai qui lui est imparti à cet effet, c'est-à-dire à compter du
premier jour d’une période continue de deux mois d’affichage sur le terrain.
En cas de recours, les parties conviennent que le délai de réalisation de la
condition suspensive sera automatiquement prorogé jusqu'à l’expiration de la
procédure en cause.
L'affichage du permis de construire devra être effectué à la diligence du
BENEFICIAIRE ou de son substitué. Le BENEFICIAIRE s'engage à faire procéder à
cet affichage au plus tard dans le délai de huit jours de la date à laquelle l'obtention du
permis de construire lui aura été notifiée par l'Administration compétente pour sa
délivrance. Cet affichage sur le terrain, sera constaté par un acte d'huissier, aux frais
du BENEFICIAIRE.
16

L'affichage sur le terrain du permis de construire est assuré par les soins du
bénéficiaire du permis sur un panneau rectangulaire dont les dimensions sont
supérieures à 80 centimètres.
Le panneau indique le nom, la raison sociale ou la dénomination sociale du
bénéficiaire, le nom de l'architecte auteur du projet architectural, la date de délivrance,
le numéro et la date d'affichage en mairie du permis, la nature du projet et la
superficie du terrain ainsi que l'adresse de la mairie où le dossier peut être consulté.
Il indique également, en fonction de la nature du projet :
 Si le projet prévoit des constructions, la surface de plancher autorisée ainsi
que la hauteur de la ou des constructions, exprimée en mètres par rapport au
sol naturel.
 Si le projet porte sur un lotissement, le nombre maximum de lots prévus.
 Si le projet porte sur un terrain de camping ou un parc résidentiel de loisirs, le
nombre total d'emplacements et, s'il y a lieu, le nombre d'emplacements
réservés à des habitations légères de loisirs.
 Si le projet prévoit des démolitions, la surface du ou des bâtiments à démolir.
Le panneau d'affichage doit être installé de telle sorte que les renseignements
qu'il contient demeurent lisibles de la voie publique ou des espaces ouverts au public
pendant toute la durée du chantier.

Faute par le BENEFICIAIRE de faire procéder à cet affichage dans le délai


imparti il ne pourra se prévaloir de la présente condition suspensive auquel il sera
réputé avoir renoncé.
g) Retrait par l’administration
La présente promesse est également consentie sous la condition suspensive
que l’administration n’exerce pas la faculté de retrait dans le délai de trois mois de la
délivrance du permis.

Retrait du permis si non réalisation


Au cas où le permis de construire serait obtenu et que les présentes ne
puissent se réaliser par le non-accomplissement d’une condition suspensive, ou du
fait ou de la faute du BENEFICIAIRE, tous pouvoirs sont donnés de manière
irrévocable par le BENEFICIAIRE au PROMETTANT, qui accepte à l’effet de
procéder au retrait de tout permis de construire qui aurait été délivré au
BENEFICIAIRE sur le bien vendu. »

RENONCIATION A CONDITION SUSPENSIVE

L’ACQUEREUR déclare renoncer en tant que de besoin, purement,


simplement et définitivement, à ladite condition suspensive d’obtention d’un permis de
construire, et somme le notaire soussigné de régulariser la présente vente nonobstant
ce qui précède, voulant et entendant que la présente vente produise son plein et
entier effet, et déchargeant ledit notaire de toute responsabilité à cet égard.

DISPOSITIONS RELATIVES A L’URBANISME


URBANISME
Enonciation des documents obtenus
Certificat d’urbanisme d’information
Un certificat d'urbanisme d’information dont copie est annexé a été délivré le
19 avril 2023, sous le numéro CU 81004 23X0396.
Le contenu de ce certificat dont le détail a été intégralement porté à la
connaissance de l'ACQUEREUR est le suivant :
- Les dispositions d'urbanisme applicables.
- Les servitudes d'utilité publique.
- Le droit de préemption.
17

- Le régime des taxes et participations d'urbanisme applicables au terrain.


- Les avis ou accords nécessaires.
- Les observations.

L'ACQUEREUR :
- s’oblige à faire son affaire personnelle de l’exécution des charges et
prescriptions et du respect des servitudes publiques et autres limitations
administratives au droit de propriété mentionnées dans ce document au caractère
purement informatif ;
- reconnait que le notaire lui a fourni tous éclaircissements complémentaires
sur la portée, l’étendue et les effets de ces charges et prescriptions ;
- déclare qu’il n’a jamais fait de l’obtention d’un certificat d’urbanisme pré-
opérationnel et de la possibilité d’exécuter des travaux nécessitant l’obtention
préalable d’un permis de construire une condition des présentes.

EMPLACEMENT RÉSERVÉ
Le plan du plan local d’urbanisme intercommunal de l’albigeois révèle
l'existence d’emplacements réservés sur la parcelle ES 100, parcelle dont est issue la
parcelle objet des présentes.
Le plan annexé précise la localisation de ces emplacements.
Toute construction est interdite à l'endroit de cet emplacement.
Le propriétaire peut mettre en demeure la collectivité ou le service public
d'acquérir cet emplacement.
La collectivité ou le service public qui fait l'objet de la mise en demeure doit se
prononcer dans le délai d'un an à compter de la réception en mairie de la demande du
propriétaire.
En cas d'accord amiable, le prix d'acquisition doit être payé au plus tard deux
ans à compter de la réception en mairie de cette demande.
A défaut d'accord amiable à l'expiration du délai d'un an mentionné ci-dessus,
le juge de l'expropriation, saisi soit par le propriétaire, soit par la collectivité ou le
service public qui a fait l'objet de la mise en demeure, prononce le transfert de
propriété et fixe le prix de l'immeuble. Ce prix, y compris l'indemnité de réemploi, est
fixé et payé comme en matière d'expropriation.

LE VENDEUR déclare que le Bien objet des présentes n’est pas concerné
par cet emplacement réservé.

ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT ET DE PROGRAMMATION DE LA COMMUNAUTÉ


D’AGGLOMÉRATION DE L’ALBIGEOIS

Le BIEN objet des présentes est concerné par l’orientation d’aménagement et


de programmation (OAP) de la communauté d’agglomération de l’Albigeois.
 OAP Paysage et aménagement (Intercommunale)
 OAP GAILLAGUES. Le contenu de cette OAP est demeuré ci-annexé.
L’ACQUEREUR déclare en être parfaitement informé et en faire son affaire
personnelle.
DROIT DE PREEMPTION
DROIT DE PRÉEMPTION URBAIN
L'immeuble est situé dans le champ d'application territorial du droit de
préemption urbain, la déclaration d'intention d'aliéner prescrite par l’article L213-2 du
Code de l'urbanisme a été notifiée au titulaire du droit de préemption le 24 février
2023.
Par lettre en date du 3 mars 2023, le bénéficiaire du droit de préemption a fait
connaître sa décision de ne pas l’exercer.
Une copie de la déclaration d'intention d'aliéner avec la réponse sont
annexées.
18

MANDAT CONFERE AU LOTISSEUR


Pour permettre au VENDEUR de parvenir à la réalisation du lotissement, et
en contrepartie de ses obligations, l’ACQUEREUR confère, par ces mêmes présentes
au VENDEUR le pouvoir de passer tous actes d'administration et de disposition
portant sur les parties communes, qui se révéleraient nécessaires :
 pour satisfaire aux obligations imposées par les arrêtés préfectoraux pour
l'aménagement du lotissement dont dépend le BIEN,
 pour assurer la desserte de ce lotissement et son raccordement avec les
réseaux de distribution et les services publics,
 et passer tous accords de servitudes actives ou passives avec tous autres
utilisateurs des voies et réseaux divers du lotissement.
L’ACQUEREUR investit le VENDEUR de tous pouvoirs à l'effet de procéder à
toutes acquisitions, échanges et ventes de mitoyenneté, de vues, de droits de
passage, de terrains et d'une manière générale pour effectuer toute acquisition et
vente, quel qu'en soit l'objet ou la forme, qui seront utiles et nécessaires soit à la
réalisation du lotissement projeté, soit à sa desserte, et notamment toutes cessions de
terrain nécessitées pour l'agrandissement de la voie publique.
En outre, l’ACQUEREUR donne tous pouvoirs au VENDEUR pour effectuer
toutes modifications du lotissement, et particulièrement pour déposer toute demande
modificative du lotissement auprès des administrations compétentes, établir tout
règlement et cahier des charges modificatif dudit lotissement.
Les pouvoirs résultant du présent mandat sont irrévocables et sont conférés
au VENDEUR dans l'intérêt des différents acquéreurs et en contrepartie des
engagements contractés envers chacun d'eux par le VENDEUR. Ils ne peuvent en
conséquence s'analyser en l'espèce en une prérogative unilatérale sans justification ni
réciprocité.

REGLES D'URBANISME - PEREMPTION


Les règles d'urbanisme contenues dans les documents du lotissement,
notamment le règlement, le cahier des charges s'il a été approuvé ou les clauses de
nature réglementaire du cahier des charges s'il n'a pas été approuvé, deviennent
caduques au terme de dix années à compter de la délivrance de l'autorisation de lotir
si, à cette date, le lotissement est couvert par un plan local d'urbanisme ou un
document d'urbanisme en tenant lieu.
De même, lorsqu'une majorité de colotis a demandé le maintien de ces règles,
elles cessent de s'appliquer immédiatement si le lotissement est couvert par un
nouveau plan local d'urbanisme ou un nouveau document d'urbanisme en tenant lieu.
Ces dispositions ne remettent pas en cause les droits et obligations régissant
les rapports entre colotis définis dans le cahier des charges du lotissement.

CHARGES ET CONDITIONS
La vente a lieu tant sous les charges et conditions résultant des documents du
lotissement, que sous celles suivantes.

A LA CHARGE DU VENDEUR
Le VENDEUR :
 supportera les conséquences de l'existence des servitudes qu'il aurait
conférées sur le BIEN et qu'il n'aurait pas indiquées aux présentes ;
 devra, s’il existe un ou plusieurs créanciers inscrits de son chef ou de celui de
précédents propriétaires, régler l’intégralité des sommes pouvant leur être
dues, supporter s’il y a lieu, les frais de purge, et rapporter les certificats de
radiation desdites inscriptions dans le délai de trois mois des présentes.
19

 fera son affaire personnelle du paiement de la totalité de la taxe foncière de


cette année, sauf à tenir compte de la convention ci-après relatée. Il est
précisé qu’il reste seul tenu du paiement des taxes foncières relatives aux
années antérieures, de manière que l’ACQUEREUR ne puisse être recherché
à ce sujet.
A LA CHARGE DE L’ACQUÉREUR
L’ACQUEREUR prendra le BIEN dans l’état où il se trouvera au jour de
l’entrée en jouissance avec garanties de la part du VENDEUR pour :
 la qualité du sol et du sous-sol à l’effet de permettre l’édification de
constructions, telles que prévues au règlement du lotissement ;
 l’existence des seules servitudes pouvant, le cas échéant, être relatées aux
présentes ou résulter des éléments du lotissement (cahier de charges…) ;
 l’absence de tous recours et procédures en cours concernant le lotissement ;
Toutefois l’ACQUEREUR devra :
 rembourser au VENDEUR le prorata de la taxe foncière relative au BIEN cédé
pour la part allant de ce jour au trente et un décembre prochain ;
 payer tous les frais, droits et émoluments des présentes et ceux qui en seront
la suite et la conséquence sauf si la présente vente est stipulée "contrat en
mains".
DECLARATIONS DU VENDEUR
Le VENDEUR fait les déclarations suivantes.

SUR LA SITUATION ADMINISTRATIVE


Le BIEN n'est frappé par aucune mesure d'expropriation ou de réquisition.

SUR L’ABSENCE DE RESTRICTION À SON DROIT DE DISPOSER


Il n'existe sur le BIEN aucun droit de préemption non purgé et aucune action
en rescision, résolution, réquisition ou expropriation,
Il n'a conféré à personne d'autre que l’ACQUEREUR, un droit quelconque sur
le BIEN résultant d'une promesse de vente, droit de préférence ou de préemption,
clause d'inaliénabilité, ou autre empêchement à cette vente.

SUR L’OCCUPATION DU BIEN


Le BIEN est libre de toute location ou occupation de personne ou d'objet,
réquisition ou préavis de réquisition.

SUR LES SERVITUDES


Il n'a créé ni laissé acquérir aucune servitude sur le BIEN et qu'à sa
connaissance il n'en existe aucune autre que celles éventuellement indiquées au
présent acte.

DIAGNOSTICS
DIAGNOSTICS TECHNIQUES
Termites
L'immeuble se trouve dans une zone délimitée par arrêté préfectoral comme
étant contaminée par les termites ou susceptible de l’être.

Un état relatif à la présence de termites, établi sur la toute propriété des


parcelles dont est issu le terrain vendu, délivré par le cabinet SARL DIDIER SUC
20

EXPERTISES, dont le siège est à MOUZIEYS TEULET (81430) 82 route de


Villefranche le 18 janvier 2023 renouvelé le 8 septembre 2023 est annexé.

Les conclusions sont les suivantes : "Absence d'indices d'infestation de


termites".

Zone de bruit - Plan d’exposition au bruit des aérodromes


L’immeuble ne se trouve pas dans une zone de bruit définie par un plan
d’exposition au bruit des aérodromes, prévu par l’article L 112-6 du Code de
l’urbanisme. Un état des nuisances sonores est annexé.

Radon
Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle qui représente le tiers de
l'exposition moyenne de la population française aux rayonnements ionisants.
Il est issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la
croûte terrestre.
Il est présent partout à la surface de la planète et provient surtout des sous-
sols granitiques et volcaniques ainsi que de certains matériaux de construction.
Le radon peut s’accumuler dans les espaces clos, notamment dans les
maisons. Les moyens pour diminuer les concentrations en radon dans les maisons
sont simples :
 aérer et ventiler les bâtiments, les sous-sols et les vides sanitaires,
 améliorer l’étanchéité des murs et planchers.
L’activité volumique du radon (ou concentration de radon) à l’intérieur des
habitations s’exprime en becquerel par mètre cube (Bq/m3).

L'article L 1333-22 du Code de la santé publique dispose que les propriétaires


ou exploitants d'immeubles bâtis situés dans les zones à potentiel radon où
l'exposition au radon est susceptible de porter atteinte à la santé sont tenus de mettre
en œuvre les mesures nécessaires pour réduire cette exposition et préserver la santé
des personnes.
Aux termes des dispositions de l'article R 1333-29 de ce Code le territoire
national est divisé en trois zones à potentiel radon définies en fonction des flux
d’exhalation du radon des sols :
 Zone 1 : zones à potentiel radon faible.
 Zone 2 : zones à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs
géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les
bâtiments.
 Zone 3 : zones à potentiel radon significatif.

L'article R 125-23 5° du Code de l'environnement dispose que l'obligation


d'information s'impose dans les zones à potentiel radon de niveau 3.

La liste des communes réparties entre ces trois zones est fixée par un arrêté
du 27 juin 2018.
Selon la cartographie du potentiel radon des formations géologiques établie
par l’IRSN, la commune est classée en potentiel de catégorie 2.
Une copie de cette cartographie et de la définition des trois catégories est
annexée.

DIAGNOSTICS ENVIRONNEMENTAUX
Etat des risques et pollutions
Un état des risques et pollutions est annexé.
21

Absence de sinistres avec indemnisation


Le VENDEUR déclare qu'à sa connaissance l'immeuble n’a pas subi de
sinistres ayant donné lieu au versement d’une indemnité en application de l’article L
125-2 ou de l’article L 128-2 du Code des assurances.

Aléa – Retrait gonflement des argiles


L'immeuble est concerné par la cartographie des zones exposées au
phénomène de mouvement de terrain différentiel consécutif à la sécheresse et à la
réhydratation des sols établie par les ministres chargés de la construction et de la
prévention des risques naturels majeurs.
La carte d'exposition des formations argileuses au phénomène de mouvement
de terrain différentiel identifie quatre catégories de zones :
 Les zones d'exposition forte, qui correspondent à des formations
essentiellement argileuses, épaisses et continues, où les minéraux argileux
gonflants sont largement majoritaires et dont le comportement géotechnique
indique un matériau très sensible au phénomène.
 Les zones d'exposition moyenne, qui correspondent à des formations
argileuses minces ou discontinues, présentant un terme argileux non
prédominant, où les minéraux argileux gonflants sont en proportion équilibrée
et dont le comportement géotechnique indique un matériau moyennement
sensible au phénomène.
 Les zones d'exposition faible, qui correspondent à des formations non
argileuses mais contenant localement des passées ou des poches argileuses,
où les minéraux argileux gonflants sont minoritaires et dont le comportement
géotechnique indique un matériau peu ou pas sensible au phénomène, selon
l'endroit où on le mesure.
 Les territoires qui ne sont pas classés dans l'une des trois zones précédentes
sont des zones d'exposition résiduelle, où la présence de terrain argileux
n'est, en l'état des connaissances, pas identifiée.
En l'espèce l'immeuble se trouve dans une zone d’exposition forte.
Une copie de la cartographie figure dans le document Géorisques ci-annexé.

Etude géotechnique

Une étude géotechnique préalable telle que prescrite par les articles L 112-21
et suivants du Code de la construction et de l'habitation a été effectuée par le cabinet
ECR ENVIRONNEMENT sis à MONTRABE (31850) en décembre 2020 et est
annexée.

La durée de validité de l'étude géotechnique préalable est de trente ans si


aucun remaniement du sol n'a été effectué.
Le contenu de cette étude mentionnée aux articles R 112-6 et R 112-7 du
Code de la construction et de l’habitation est précisé par un arrêté du 22 juillet 2020.
Cette étude devra être également annexée aux mutations successives de
l'immeuble.
Le propriétaire actuel déclare que, à sa connaissance et de son fait, aucun
remaniement du sol n’a été effectué.

SITUATION ENVIRONNEMENTALE
CONSULTATION DE BASES DE DONNÉES ENVIRONNEMENTALES
Les bases de données suivantes ont été consultées :

 La base de données relative aux anciens sites industriels et activités de


services (BASIAS).
22

 La base de données relative aux sites et sols pollués ou potentiellement


pollués appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif
(BASOL).
 La base de données relative aux risques naturels et technologiques
(GEORISQUES).
Une copie de ces consultations est annexée.

PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
Les parties sont informées des dispositions suivantes du Code de
l'environnement :
 Celles de l’article L 514-20 du Code de l’environnement, et ce dans la mesure
où une installation soumise à autorisation ou à enregistrement a été exploitée
sur les lieux :
"Lorsqu’une installation soumise à autorisation, ou à enregistrement, a été
exploitée sur un terrain, le vendeur de ce terrain est tenu d’en informer par écrit
l’acheteur ; il l’informe également, pour autant qu’il les connaisse, des dangers ou
inconvénients importants qui résultent de l’exploitation.
Si le vendeur est l’exploitant de l’installation, il indique également par écrit à
l’acheteur si son activité a entraîné la manipulation ou le stockage de substances
chimiques ou radioactives. L’acte de vente atteste de l’accomplissement de cette
formalité.
A défaut et si une pollution constatée rend le terrain impropre à sa destination
précisée dans le contrat, dans un délai de deux ans à compter de la découverte de la
pollution, l'acheteur a le choix de demander la résolution de la vente ou de se faire
restituer une partie du prix ; il peut aussi demander la réhabilitation du site aux frais du
vendeur, lorsque le coût de cette réhabilitation ne paraît pas disproportionné par
rapport au prix de vente."

 Celles de l’article L 125-7 du Code de l’environnement, et ce dans la mesure


où une installation soumise à autorisation ou à enregistrement n'a pas été
exploitée sur les lieux :
"Sans préjudice de l’article L 514-20 et de l’article L 125-5, lorsqu'un terrain
situé en zone d'information sur les sols mentionné à l’article L 125-6 fait l'objet d'un
contrat de vente ou de location, le vendeur ou le bailleur du terrain est tenu d'en
informer par écrit l'acquéreur ou le locataire. Il communique les informations rendues
publiques par l'Etat, en application du même article L. 125-6. L'acte de vente ou de
location atteste de l'accomplissement de cette formalité.
A défaut et si une pollution constatée rend le terrain impropre à sa destination
précisée dans le contrat, dans un délai de deux ans à compter de la découverte de la
pollution, l'acheteur ou le locataire a le choix de demander la résolution du contrat ou,
selon le cas, de se faire restituer une partie du prix de vente ou d'obtenir une
réduction du loyer. L'acquéreur peut aussi demander la réhabilitation du terrain aux
frais du vendeur lorsque le coût de cette réhabilitation ne paraît pas disproportionné
par rapport au prix de vente."

En outre, pour ce qui concerne le traitement des terres qui seront excavées,
elles deviennent alors des meubles et, si elles sont polluées, seront soumises à la
réglementation des déchets. Elles devront, à ce titre, faire l’objet d’une évacuation
dans des décharges appropriées au caractère dangereux, non dangereux ou inerte
des déchets.

Le VENDEUR déclare :
 ne pas avoir personnellement exploité une installation soumise à autorisation
ou à enregistrement sur les lieux ;
 ne pas connaître l’existence de déchets considérés comme abandonnés ;
23

 qu’à sa connaissance :
 l’activité exercée dans l’immeuble n’a pas entraîné la manipulation ou
le stockage de substances chimiques ou radioactives visées par
l’article L 514-20 du Code de l’environnement ;
 l'immeuble n’est frappé d’aucune pollution susceptible de résulter
notamment de l’exploitation actuelle ou passée ou de la proximité
d’une installation soumise à autorisation ou à enregistrement ;
 il n’a jamais été déposé ni utilisé sur le terrain ou enfoui dans celui-ci
de déchets ou substances quelconques telles que, par exemple,
amiante, polychlorobiphényles, polychloroterphényles directement ou
dans des appareils ou installations pouvant entraîner des dangers ou
inconvénients pour la santé ou l’environnement ;
 il n’a jamais été exercé sur les lieux ou les lieux voisins d’activités
entraînant des dangers ou inconvénients pour la santé ou
l’environnement (air, eaux superficielles ou souterraines, sols ou
sous-sols par exemple) ;
 il ne s'est pas produit d’incident ou accident présentant un danger
pour la sécurité civile, la qualité, la conservation ou la circulation des
eaux ;
 qu’il n’a pas reçu de l’administration en sa qualité de “ détenteur ”, aucune
injonction de faire des travaux de remise en état de l’immeuble ;
 qu’il ne dispose pas d’information lui permettant de supposer que les lieux ont
supporté, à un moment quelconque, une installation classée ou, encore, d’une
façon générale, une installation soumise à déclaration.

OBLIGATION GÉNÉRALE D’ÉLIMINATION DES DÉCHETS


Le propriétaire doit supporter le coût de la gestion jusqu’à l’élimination des
déchets, qu’ils soient les siens, ceux de ses locataires ou précédents propriétaires,
pouvant le cas échéant se trouver sur l'immeuble.
L’article L 541-1-1 du Code de l’environnement définit le déchet comme "toute
substance ou tout objet, ou plus généralement tout bien meuble, dont le détenteur se
défait ou dont il a l'intention ou l'obligation de se défaire".
Sont exclus de la réglementation sur les déchets les sols non excavés, y
compris les sols pollués non excavés et les bâtiments reliés au sol de manière
permanente, les sédiments déplacés au sein des eaux de surface aux fins de gestion
des eaux et des voies d'eau, de prévention des inondations, d'atténuation de leurs
effets ou de ceux des sécheresses ou de mise en valeur des terres, s'il est prouvé que
ces sédiments ne sont pas dangereux, les effluents gazeux émis dans l'atmosphère,
le dioxyde de carbone capté et transporté en vue de son stockage géologique et
effectivement stocké dans une formation géologique, la paille et les autres matières
naturelles non dangereuses issues de l'agriculture ou de la sylviculture et qui sont
utilisées dans le cadre de l'exploitation agricole ou sylvicole, et les matières
radioactives (article L 541-4-1 de ce Code).
Les terres prennent un statut de déchet dès qu'elles sont extraites du site de
leur excavation.
Selon les dispositions de l’article L 541-2 du Code de l'environnement, tout
producteur ou détenteur de déchets est tenu d'en assurer ou d'en faire assurer la
gestion et en est responsable jusqu'à leur élimination ou valorisation finale, même
lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers.
L’élimination des déchets comporte les opérations de collecte, transport,
stockage, tri et traitement nécessaires à la récupération des éléments et matériaux
réutilisables ou de l’énergie, ainsi qu’au dépôt ou au rejet dans le milieu naturel de
tous autres produits dans les conditions propres à éviter les nuisances.
Il est fait observer que le simple détenteur de déchet ne peut s'exonérer de
son obligation que s'il prouve qu'il est étranger à l'abandon des déchets et qu'il n'a pas
permis ou facilité cet abandon par complaisance ou négligence.
24

En outre, les parties sont dûment informées des dispositions de l’article L 125-
7 du Code de l’environnement selon lesquelles lorsque dans un terrain, faisant l'objet
d'une transaction, n’a pas été exploitée une installation soumise à autorisation ou à
enregistrement et en présence d’informations rendues publiques en application de
l’article L 125-6 de ce Code faisant état d'un risque de pollution des sols l’affectant, le
vendeur ou le bailleur du terrain est tenu d'en informer par écrit l'acquéreur ou le
locataire.

Il est précisé qu’"à défaut et si une pollution constatée rend le terrain impropre
à sa destination précisée dans le contrat, dans un délai de deux ans après la
découverte de la pollution, l'acheteur ou le locataire a le choix de poursuivre la
résolution du contrat ou, selon le cas, de se faire restituer une partie du prix de vente
ou d'obtenir une réduction du loyer ; l'acheteur peut aussi demander la remise en état
du terrain aux frais du vendeur lorsque le coût de cette remise en état ne paraît pas
disproportionné au prix de vente" (article L 125-7 du même code).

ORIGINE DE PROPRIÉTÉ
Le Bien appartient au VENDEUR pour l’avoir acquis de :
Monsieur André Dominique Robert MAGOT, chauffeur poids lourd, demeurant
à TERSSAC (81150) 8 avenue de la Martelle,
Né à ALBI (81000) le 9 mars 1959,
Veuf de Madame Anne-Marie Denise Marcelle RICARD et non remarié,
Non lié par un pacte civil de solidarité,
Aux termes d’un acte reçu par Maître Estelle ARNAUD, notaire à
REALMONT, en date du 15 octobre 2021,
Moyennant un prix de CENT SOIXANTE-CINQ MILLE EUROS (165 000,00
EUR), quittancé à l’acte, et payé au moyen d'un prêt consenti à cet effet par la
BANQUE POPULAIRE OCCITANE aux termes dudit acte,
A la sûreté et garantie du remboursement de ce prêt inscription de privilège
de prêteur de deniers et hypothèque conventionnelle ont été prises au service de la
publicité de CASTRES 2.
Une copie authentique de cet acte est publiée au service de la publicité
foncière de CASTRES 2 le 28 octobre 2021, volume 2021P numéro 15206.

ORIGINE DE PROPRIÉTÉ ANTERIEURE


Le BIEN appartenait à Monsieur André MAGOT, susnommé, par suite des
faits et actes suivants :
Donation consentie par Monsieur Léopold Augustin MAGOT, retraité, et
Madame Marcelle Yvonne RAYNAUD, sans profession, son épouse, demeurant
ensemble à ALBI (81000) 44 rue de Galinou,
Nés le mari à LAMOTHE CASSEL (Lot) le 9 juillet 2021 et l’épouse à ALBI le
23 septembre 1924,
Suivant acte reçu par Maître ARNAUD Estelle notaire à REALMONT, le 4 mai
1987 15 octobre 2021.
Une copie authentique a été publiée au service de la publicité foncière de
CASTRES 2 le 28 octobre 2021, volume 2021P, numéro 15206.
Cet acte contient toutes les déclarations d’usage.

Audit acte, avait été omise la parcelle ES 62, désormais cadastrée ES 289,
ainsi que cette omission a été rectifiée, suivant acte reçu par Maître Delphine
COPPEE, notaire à ALBI le 23 janvier 2021 publié au service de la publicité foncière
de CASTRES 2 le 11 février 2021 volume 2021P numéro 2079.
Aux termes de cet acte sont intervenues Madame Annie MAGOT, veuve
PANIS et Madame Catherine MAGOT, épouse CANCE, sœurs de Monsieur André
MAGOT et seules héritières réservataires avec lui de Monsieur Léopold MAGOT et
Madame Marcelle RAYNAUD veuve MAGOT, à l’effet de consentir à l’aliénation des
biens objets des présentes dans les termes de l’article 924-4 du code civil.
25

SITUATION HYPOTHECAIRE
Un renseignement sommaire hors formalité est demeuré ci annexé.
Ce document révèle l’existence d’une inscription d’un privilège de prêteur de
deniers et d’une hypothèque conventionnelle pris au profit de la BANQUE
POPULAIRE OCCITANE, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à
capital variable, dont le siège est à BALMA (Haute-Garonne), 33-43 avenue Georges
Pompidou, ayant effet jusqu’au 15 octobre 2024, prise aux termes d’un acte reçu par
Maître ARNAUD, notaire soussigné, le 15 octobre 2021, publié au service de la
publicité foncière de CASTRES 2, le 28 octobre 2021 et respectivement volume
2021V n°4509 et 4508.

Aux termes dudit acte il a été indiqué ce qui suit :

« Article 10
I - En cas de vente par fractions de l'immeuble ci-dessous donné en garantie,
il est convenu ce qui suit :

a) l'EMPRUNTEUR stipule de la BANQUE en faveur de tout


acquéreur que ladite BANQUE ne pourra exercer ses droits hypothécaires à l'encontre
des acquéreurs qui justifieront avoir satisfait aux obligations leur incombant en vertu
de leur acte d'acquisition. Ceux-ci pourront opposer à la BANQUE toutes les
exceptions dont ils auraient la faculté de se prévaloir à l'encontre du vendeur.

b) En cas de défaillance d'un acquéreur, l'EMPRUNTEUR stipule de


la BANQUE en faveur du défaillant que la BANQUE ne pourra exercer le droit de
préférence résultant de son hypothèque qu'à concurrence seulement de la fraction du
prix de vente restant dû en principal révisée le cas échéant et augmentée de tous
intérêts et accessoires, conformément aux dispositions du contrat de vente.
En conséquence, dans tous ordres ayant pour objet la distribution du
prix des biens vendus aux dits acquéreurs défaillants à la suite des poursuites en
réalisation forcée engagées à leur encontre à quelque titre que ce soit, la BANQUE ne
sera colloquée que pour le montant stipulé à l'alinéa précédent quel que soit le
montant de la créance qu'elle pourrait produire.
Les dispositions prévues aux deux alinéas précédents ne sont pas
applicables en cas de résolution ou d'annulation de la vente.

c) La BANQUE s'engage irrévocablement à donner mainlevée de


l'inscription lui profitant sur les lots vendus dès que le prix correspondant aux lots à
dégrever, en ce compris toutes révisions et accessoires, aura été intégralement payé
par l'acquéreur concerné.
Pour permettre de faire face aux frais de mainlevée, lesquels seront
exclusivement à la charge de l'EMPRUNTEUR, ce dernier et la BANQUE, autorisent
dès à présent, le notaire rédacteur de l'acte de vente à prélever sur la partie du prix
dont le paiement sera effectué par sa comptabilité, la somme nécessaire au paiement
desdits frais. Cette somme sera nantie en faveur de l'acquéreur pour sûreté de la
mainlevée et de la radiation de l'inscription prise en vertu des présentes en tant qu'elle
porte sur les biens acquis. Pour assurer la validité du nantissement, la somme ci-
dessus prévue sera remise au Caissier du notaire rédacteur de l'acte de vente en
qualité de tiers détenteur au sens de l'article 2076 du Code Civil.
Le tiers détenteur aura pour mission d'affecter la somme remise en
nantissement au paiement desdits frais de mainlevée et de radiation de l'inscription le
surplus devant être versé à la BANQUE pour compte du vendeur, dès la délivrance du
certificat de radiation.

d) Promesse de cession de rang

Afin de permettre la mise en place des prêts souscrits par les acquéreurs, le
cas échéant, le PRETEUR :
26

-promet de céder à la Banque des acquéreurs le bénéfice du premier rang


hypothécaire, à concurrence de la somme par lui prêtée à l’acquéreur, en principal,
intérêts, frais et accessoires, sous les réserves expresses toutefois :

1) que les fonds propres de l’ACQUEREUR soient utilisés au paiement des


premiers appels de Fonds, préalablement à la libération du ou des prêt(s).
2) qu’au fur et à mesure des appels de fonds qui seront faits par le VENDEUR
à l’ACQUEREUR, les fonds prêtés à l’ACQUEREUR soient versés par sa banque
directement à la BANQUE POPULAIRE OCCITANE, au compte centralisateur,
comme indiqué ci-après, et ce, sans transiter par les mains de l’ACQUEREUR-
EMPRUNTEUR. A défaut, et à concurrence des sommes non transmises à la
BANQUE POPULAIRE OCCITANE, la cession de rang n’aurait pas lieu.

Cette convention de rang s’appliquera également aux droits que les


dispositions de l’article L 121-13 du Code des Assurances réservent aux créanciers
privilégiés ou hypothécaires.
Dans ce cas, de prêt acquéreur, et de cession d’antériorité par le vendeur,
l’acquéreur devra s’obliger, de manière irrévocable, au fur et à mesure des appels de
fonds du vendeur, à faire verser les fonds empruntés directement au compte
centralisateur du programme.

Le PRETEUR donne pouvoir irrévocable à tout clerc de Maître Estelle


ARNAUD, Notaire à REALMONT, Notaire du programme, avec faculté de délégation à
l’effet d’intervenir aux actes constatant la prise de garantie pour céder son rang
conformément aux stipulations qui précèdent.

II - La stipulation pour autrui contenue au paragraphe I qui précède est


acceptée par la BANQUE sous la condition suivante :

Dans chaque acte de vente, il devra être stipulé que le paiement de la


fraction payable à terme du prix devra, pour être libératoire, être effectué à la
caisse de la Banque.

En outre, l'EMPRUNTEUR s'engage à donner mandat irrévocable au notaire


chargé de la rédaction dudit acte de verser à la BANQUE la partie du prix dont le
paiement comptant aura été constaté par sa comptabilité sur le compte centralisateur
suivant :

CODE BANQUE CODE GUICHET NUMERO DE CLE RIB


COMPTE
17807 00611 65531478332 58

L'acceptation par les acquéreurs de la stipulation pour autrui qui précède sera
constatée dans les actes de vente à intervenir en leur faveur.

Si l'acquéreur l'exige, cette acceptation pourra être notifiée à la BANQUE par


simple lettre par les soins du notaire rédacteur de l'acte de vente. »

La mainlevée totale de ces deux inscriptions a été prise aux termes d’un acte
reçu par Maître ARNAUD, notaire soussigné, en date du 23 janvier 2023, en cours de
publication au service de la publicité foncière de CASTRES 2.

NÉGOCIATION DIRECTE ENTRE LES PARTIES


Les parties déclarent que les conventions ont été négociées directement entre
elles, sans le concours ni la participation d'un intermédiaire.
Si cette déclaration se révélait erronée, les éventuels honoraires de cet
intermédiaire seraient à la charge des auteurs de la déclaration inexacte.
27

CONCLUSION DU CONTRAT
Les parties déclarent que les dispositions de ce contrat ont été, en respect
des règles impératives de l'article 1104 du Code civil, négociées de bonne foi. Elles
affirment qu'il reflète l'équilibre voulu par chacune d'elles.

DEVOIR D'INFORMATION RECIPROQUE


En application de l'article 1112-1 du Code civil qui impose aux parties un
devoir précontractuel d’information, qui ne saurait toutefois porter sur le prix, le
VENDEUR déclare avoir porté à la connaissance de l'ACQUEREUR l'ensemble des
informations dont il dispose ayant un lien direct et nécessaire avec le contenu du
présent contrat et dont l'importance pourrait être déterminante de son consentement.
Le VENDEUR reconnaît être informé qu'un manquement à ce devoir serait
sanctionné par la mise en œuvre de sa responsabilité, avec possibilité d'annulation du
contrat s'il a vicié le consentement de l'ACQUEREUR.
Pareillement, l'ACQUEREUR déclare avoir rempli les mêmes engagements,
tout manquement pouvant être sanctionné comme indiqué ci-dessus.
Le devoir d'information est donc réciproque.
En outre, conformément aux dispositions de l'article 1602 du Code civil, le
VENDEUR est tenu d'expliquer clairement ce à quoi il s'oblige, tout pacte obscur ou
ambigu s'interprétant contre lui.
Les informations déterminantes données et reçues sont rapportées aux
présentes, ainsi attesté par les parties.

CONVENTIONS ANTERIEURES
Les présentes entrant dans le champ d'application de l’article L 271-1 du
Code de la construction et de l'habitation issu de la loi relative à la solidarité et au
renouvellement urbain, les parties attestent que les conventions contenues dans le
présent acte sont identiques à celles figurant dans l’avant-contrat.
Si toutefois des différences existaient les parties précisent qu'il ne s'agit alors
que de points mineurs n'altérant pas les conditions essentielles et déterminantes de la
vente telles qu'elles sont relatées dans l'avant contrat.

DELIVRANCE DE COPIE EXECUTOIRE A ORDRE UNIQUE

Les parties requièrent expressément le notaire soussigné, de délivrer à LA


BANQUE POSTALE une copie exécutoire à ordre, obligatoirement au moment des
formalités postérieures dudit acte, d'un montant égal à celui du présent prêt,
transmissible par voie d'endossement selon les dispositions des articles 6 et 11 de la
loi n°76 519 du 15 juin 1976.
Cette copie exécutoire transférera à l'endossataire dans les conditions
prévues par cette loi, la propriété de la créance y attachée, avec tous droits, actions et
garanties qui en découlent, sans qu'il soit besoin d'en signifier le transfert à
l'emprunteur, du fait que toutes les opérations comptables relatives au prêt seront
toujours effectuées chez la banque.

ELECTION DE DOMICILE

Pour l'exécution des présentes et de leurs suites, les parties font élection de
domicile, savoir :
- l'EMPRUNTEUR en son domicile ou siège respectif pour l’exécution des
présentes et de leurs suites.
- En l’office notarial pour la publicité foncière, l’envoi des pièces et la
correspondance s’y rapportant.
Pour l’exécution du prêt, la BANQUE élit domicile en son siège.
- Et spécialement pour la validité de l'inscription à prendre en vertu des
présentes, la correspondance et le renvoi des pièces, en l'étude du notaire soussigné.
28

TITRES - CORRESPONDANCE ET RENVOI DES PIECES


Il ne sera remis aucun ancien titre de propriété à l’ACQUEREUR qui pourra
se faire délivrer, à ses frais, ceux dont il pourrait avoir besoin, et sera subrogé dans
tous les droits du VENDEUR à ce sujet.
En suite des présentes, la correspondance et le renvoi des pièces à
l’ACQUEREUR devront s’effectuer à l’adresse suivante : celle figurant en tête des
présentes.
La correspondance auprès du VENDEUR s’effectuera à : l’adresse en tête
des présentes.

POUVOIRS
Pour l'accomplissement des formalités de publicité foncière ou réparer une
erreur matérielle telle que l’omission d’une pièce annexe dont le contenu est relaté
aux présentes, les parties agissant dans un intérêt commun donnent tous pouvoirs
nécessaires à tout notaire ou à tout clerc de l’office notarial dénommé en tête des
présentes, à l'effet de faire dresser et signer tous actes complémentaires ou
rectificatifs pour mettre le présent acte en concordance avec tous les documents
hypothécaires, cadastraux ou d'état civil.

AFFIRMATION DE SINCERITE
Les parties affirment, sous les peines édictées par l’article 1837 du Code
général des impôts, que le présent acte exprime l'intégralité du prix.
Elles reconnaissent avoir été informées par le notaire soussigné des
sanctions fiscales et des peines correctionnelles encourues en cas d'inexactitude de
cette affirmation ainsi que des conséquences civiles édictées par l'article 1202 du
Code civil
Le notaire soussigné précise qu'à sa connaissance le présent acte n'est
modifié ni contredit par aucune contre lettre contenant augmentation du prix.

MENTION SUR LA PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES


L’Office notarial traite des données personnelles concernant les personnes
mentionnées aux présentes, pour l’accomplissement des activités notariales,
notamment de formalités d’actes.
Ce traitement est fondé sur le respect d’une obligation légale et l’exécution
d’une mission relevant de l’exercice de l’autorité publique déléguée par l’Etat dont
sont investis les notaires, officiers publics, conformément à l’ordonnance n°45-2590
du 2 novembre 1945.
Ces données seront susceptibles d’être transférées aux destinataires
suivants :
 les administrations ou partenaires légalement habilités tels que la Direction
Générale des Finances Publiques, ou, le cas échéant, le livre foncier, les
instances notariales, les organismes du notariat, les fichiers centraux de la
profession notariale (Fichier Central Des Dernières Volontés, Minutier Central
Électronique des Notaires, registre du PACS, etc.),
 les offices notariaux participant ou concourant à l’acte,
 les établissements financiers concernés,
 les organismes de conseils spécialisés pour la gestion des activités notariales,
 le Conseil supérieur du notariat ou son délégataire, pour la production des
statistiques permettant l’évaluation des biens immobiliers, en application du
décret n° 2013-803 du 3 septembre 2013,
 les organismes publics ou privés pour des opérations de vérification dans le
cadre de la recherche de personnalités politiquement exposées ou ayant fait
l'objet de gel des avoirs ou sanctions, de la lutte contre le blanchiment des
capitaux et le financement du terrorisme. Ces vérifications font l'objet d'un
29

transfert de données dans un pays situé hors de l'Union Européenne


disposant d'une législation sur la protection des données reconnue comme
équivalente par la Commission européenne.
La communication de ces données à ces destinataires peut être indispensable
pour l’accomplissement des activités notariales.
Les documents permettant d’établir, d’enregistrer et de publier les actes sont
conservés 30 ans à compter de la réalisation de l’ensemble des formalités. L’acte
authentique et ses annexes sont conservés 75 ans et 100 ans lorsque l’acte porte sur
des personnes mineures ou majeures protégées. Les vérifications liées aux
personnalités politiquement exposées, au blanchiment des capitaux et au financement
du terrorisme sont conservées 5 ans après la fin de la relation d’affaires.
Conformément à la réglementation en vigueur relative à la protection des
données personnelles, les intéressés peuvent demander l’accès aux données les
concernant. Le cas échéant, ils peuvent demander la rectification ou l’effacement de
celles-ci, obtenir la limitation du traitement de ces données ou s'y opposer pour des
raisons tenant à leur situation particulière. Ils peuvent également définir des directives
relatives à la conservation, à l’effacement et à la communication de leurs données
personnelles après leur décès.
L’Office notarial a désigné un Délégué à la protection des données que les
intéressés peuvent contacter à l’adresse suivante : cil@notaires.fr.
Si ces personnes estiment, après avoir contacté l’Office notarial, que leurs
droits ne sont pas respectés, elles peuvent introduire une réclamation auprès d’une
autorité européenne de contrôle, la Commission Nationale de l’Informatique et des
Libertés pour la France.

CERTIFICATION D’IDENTITÉ
Le notaire soussigné certifie que l’identité complète des parties dénommées
dans le présent document telle qu'elle est indiquée en tête des présentes à la suite de
leur nom ou dénomination lui a été régulièrement justifiée.

FORMALISME LIÉ AUX ANNEXES


Les annexes, s'il en existe, font partie intégrante de la minute.
Lorsque l'acte est établi sur support papier les pièces annexées à l'acte sont
revêtues d'une mention constatant cette annexe et signée du notaire, sauf si les
feuilles de l'acte et des annexes sont réunies par un procédé empêchant toute
substitution ou addition.
Si l’acte est établi sur support électronique, la signature du notaire en fin
d’acte vaut également pour ses annexes.

DONT ACTE sans renvoi


Généré en l’office notarial et visualisé sur support électronique aux lieu, jour,
mois et an indiqués en en-tête du présent acte.
Et lecture faite, les parties ont certifié exactes les déclarations les concernant,
avant d'apposer leur signature manuscrite sur tablette numérique.

Le notaire participant à distance a recueilli l'image de la signature de la ou des


parties présentes ou représentées au sein de son office et a lui-même apposé sa
signature manuscrite, puis signé au moyen d'un procédé de signature électronique
qualifié.
De son côté, le notaire soussigné a également recueilli l'image de la signature
de la ou des parties présentes ou représentées au sein de son office et a lui-même
apposé sa signature manuscrite puis signé au moyen du même procédé de signature
électronique qualifié.

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