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ASSIGNATION EN ANNULATION DU COMMENDEMENT AUX FINS DE SAISIE

IMMOBILIRE RMU…………….

L’an deux mille vingt-deux, le ……………… jour du moi


de……………………………...;
A la requête de Monsieur BASUBI KIGELA SUMAKI résident sur Avenue Kindu, Q.
Ndendere, Commune d’Ibanda ;
Je soussigné, ………………………………………………………………..Huissier
Judiciaire de résidence à Bukavu;

Ai donné assignation à :

1. A la Coopérative Primaire d’Epargne et de Crédit Cahi « COOPEC-CAHI », ayant


ses bureaux au n° 242 de l’avenue Essence Major Vangu, Quartier Panzi,
Commune d’Ibanda, Ville de Bukavu , agréée par la Banque Centrale du Congo,
par la lettre de référence Gouv. /D143/n°001137 du 04 septembre 2007 poursuite
et diligence de son Gérant, Monsieur Patient MULUMEODERHWA CHOYA,
agissant en vertu de l’article 27, alinéa 10 du Règlement Intérieur de la COOPEC-
CAHI;
Ayant élu domicile à l’effet des présentes, en l’Etude de Maître SAFARI ZOZO
Jean-Claude et Associés, avocats au Barreau du Sud-Kivu, sis au 084-085, avenue
Patrice Emery Lumumba, dans la Commune d’Ibanda, à Bukavu,

2. Madame MANGASA KAHELI, résidant sur l’avenue Muhungu LA VOIX DU


CONGO commune d’Ibanda , ville de Bukavu , Province du Sud Kivu ; jadis
mariée sous le régime de la communauté universelle des biens à Monsieur
BASUBI KIGELA SUMAKI, à qui le présent exploit est signifié conformément à
l’article 250 de l’acte Uniforme portant procédure simplifiée de Recouvrement et
Voies D’exécution ;
D’avoir à comparaitre le ……../……./2022,dès 9heures du matin par devant le Président du
Tribunal de Commerce de Bukavu ou le magistrat délégué par lui, statuant en matière
d’urgence, au premier degré au local ordinaire des audience publiques dudit Tribunal sise au
n° 01 ,Avenue KIBOMBO, Bâtiment de la Grande Poste, commune d’Ibanda , ville de
Bukavu ;
POUR :
Attendu que mon requérant s’oppose, par la présente, à ce que la juridiction
présidentielle fasse droit au commandement aux fins de saisie immobilière qui lui aurait été
signifié en date du 17 décembre 2021 SOUS RH 280, à la requête de l’assigne, suivant
l’exploit de l’Huissier BULAMBO MUKANGA Eminence, Huissier de justice au Tribunal de
Commerce de Bukavu, en raison de la nullité et griefs que renferme ledit commandement.
Que ce commandement aux fins de saisie immobilière prétendument signifié à mon
requérant n’est pas conforme aux dispositions des articles 249 ; 250 et 254, alinéa 1er et 2ème
de l’AUPSRVE ;
Attendu que mon requérant, veuf de son état marié sous le régime de communauté
universelle des bien avec la nommée MANGASA KAHELI Francine, son CO indivisaire et
qui n’est nullement débitrice de l’assignée conformément au contrat de prêt entre les parties
et qui, malheureusement est décédée en date du 30/7/2012 et inhumée en date du 1/8/2012
Attendu qu’à ce titre le commandement sus-énoncé pèche contre l’art 250 de
l’AUPSRVE ;
Attendu que l’art 249 de l’AUPSRVE proscrit la mise en vente de la part indivise
d’un immeuble avant le partage ou la liquidation que peuvent provoquer les créanciers d’un
indivisaire, mon requérant a été surpris de constater que le commandement aux fins de sais
immobilière soit initié sans que le prétendu créancier ne provoque préalablement la
liquidation ou le partage, de l’immeuble indivis couvert par le certificat d’enregistrement n°
21278, vol FB 165 folio 053 portant sur le SU 15437 ;
Qu’une saisie immobilière, initiée dans ces condition, viole substantiellement les
dispositions des articles précités en ce qu’il aurait été signifié à une personne déjà décédée et
s’attaque à cette dernière qui reste n’est ni débitrice de l’assignée, ni partie dans l’affaire RPO
004 ni sous le RCEA 235 surtout n’ayant jamais cédé sa cote part sur l’immeuble en
apurement de la créance.
Qu’en plus, l’Huissier judicaire précité, sait pertinemment qu’aucun titre exécutoire ne
peut être pris, ni exister vis-à-vis d’elle, datant du 10/6/2021(RPO004) et du 29/10/2020
(RCEA 235) alors que la personne était décédée en date ci haut citée, même le mentant de la
dette lui est inconnu
Attendu que surabondamment, mon requérant s’étonne que l’huissier prétend avoir été
avec la défunte, à sa nouvelle résidence (cimetière) et de lui avoir parlée ( on ne sait de quelle
manière : spirituelle peut-être) en violation de l’art 254 al 2eme s’agissant de l’adresse de
mon requérant quelque part sur Avenue MUHUNGU la VOIX (voire certificat) en suite sur
Avenue Kindu en commune d’Ibanda ville de Bukavu et province du Sud-Kivu et plus loin
encore à Kamituga/Mero territoire de Mwenga province du Sud-Kivu.
Attendu que l’indication de la juridiction ou l’expropriation serait poursuivie pose
également problème en violation de l’art 254 al 2.4 car le commandement prétendu signifié à
mon requérant parle du Tribunal de Grande Instance de Kamituga par contre le
commandement émane du Tribunal de Commerce de Bukavu
Que, de tout ce qui précède, le Président du Tribunal de Commerce, ou le Magistrat
délégué par lui, ordonnera l’annulation du commandement pour violation des dispositions
pertinentes précitées.
A CES MOTIFS
Sous toutes réserves généralement quelconque ;
Les assignés ;
S’entendre :
-Dire recevable et fondée la présente action ;
-Annuler le commandement aux fins de saisi immobilière ;
- Mettre les frais à sa charge ;
Et pour que l’assignée n’en prétexte ignorance, je lui ai :
POUR LE PREMIER

Etant
à …………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….Et
y parlant ……………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………..

POUR LE SECOND

Etant
à …………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….Et
y parlant ……………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………..

Laissé copie de mon présent exploit dont le coût est de……………………………………..FC

DONT ACTE

POUR RECEPTION L’HUISSIER JUDICIARE

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