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4.1. Généralité........................................................................................................................8
4.3.1. Conditionnements................................................................................................. 10
5. Traitement et l’élimination...............................................................................................14
5.1. Généralité..................................................................................................................... 14
5.2. Pré-traitement.........................................................................................................15
5.3. Le recyclage........................................................................................................... 16
5.7. L’incinération..................................................................................................19
5.8. Enfouissement..................................................................................................20
Conclusion..........................................................................................................21
Références bibliographiques
Annexes
Résumés
Les abréviations
ADR : Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par
route
C° : Celsius
DH : Déchet hospitalier
MHZ : Mégahertz
Figure 4 : Sterigerms
Figure 5 : Stériflash
Photo 2 : Incinérateur
Mots clés
Les déchets d’activité de soins, établissement sanitaire , gestion des déchets de soins
Médicaux…
Introduction générale
Les activités de soins permettent de protéger la santé, de guérir des patients et de sauver
des vies. Mais elles génèrent des déchets dont approximativement 20 % représentent un risque
Les risques liés aux déchets médicaux dangereux et les moyens de les gérer sont
relativement bien connus et décrits dans la littérature. Toutefois, les méthodes de traitement et
Or, une mauvaise gestion des risques peut mettre en danger le personnel de soins, les
employés s’occupant des déchets médicaux, les patients et leur famille, ainsi que l’ensemble de
la population. D’autre part, le traitement ou le dépôt inadéquat de ces déchets peut représenter
Un déchet est un produit de nulle valeur, il est défini comme tout résidu d’un processus de
production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériel, produit abandonné ou
que son détenteur destine à l’abandon.
Le terme «déchets d’activité de soin» comprend tous les déchets générés dans les établissements
de santé, les centres de recherche et laboratoires liés aux procédures médicales. En outre, il
comprend les mêmes types de déchets provenant de sources mineures et dispersées, y compris les
déchets produits au cours des soins entrepris à la maison (par exemple, dialyse à domicile, auto-
administration d'insuline, soins de récupération).
Ces déchets sont considérés comme des déchets dangereux et doivent être séparés des autres
déchets. Le transport de ces déchets répond aux exigences imposées aux matières dangereuses
(conditionnement, étiquetage, classement par risque biologique).
Il y a plusieurs classifications des DAS dont chacune est basée sur un éliment bien déterminé. Or,
cette classification suivante est basée sur le degré de risque « établie par l’organisation mondiale
de santé » :
2.1. Déchets sans risques
Comprennent tous les déchets n’ayant pas été infectés comme les ordures de bureaux, les emballages et les
restes alimentaires, Ils sont similaires aux ordures ménagères ou municipales courantes et peuvent être
traités par les services municipaux de nettoyage. Ils représentent entre 75% et 90% de la quantité totale des
déchets produits par les institutions sanitaires. Ils peuvent être répartis en trois groupes :
emballages et les restes alimentaires, Ils sont similaires aux ordures ménagères ou municipales
courantes et peuvent être traités par les services municipaux de nettoyage. Ils représentent entre
75% et 90% de la quantité totale des déchets produits par les institutions sanitaires. Ils peuvent
3.2.5. Risques chimiques ou toxicologique : Ils peuvent être liés :Aux médicaments et plus
particulièrement aux produits cytologiques utilisés en chimiothérapie. A certains
produits de décontamination, de désinfection ou de nettoyage.
1. Généralité
Selon la Convention de Bâle, les déchets de soins médicaux produits dans les établissements
sanitaires doivent toujours suivre un itinéraire approprié et bien identifié, de leurs points de
production à leur élimination finale. Cet itinéraire est composé de plusieurs étapes qui
comprennent : la production, le tri, la collecte séparée, le transport, le stockage sur site, le
transport hors site (optionnel), le traitement et enfin l’élimination.
Figure 1 : Synopsis du parcours des déchets de soins médicaux
2. Production de déchets
La production des déchets se passe dans les unités médicales. Elle constitue une des étapes les
plus importantes pour réduire les risques et la quantité de déchets dangereux. La quantité de
déchets générés devrait toujours être minimisée et des précautions doivent être prises pendant leur
manipulation.
Remarque : Système de codage coloré et de marquage suggéré ; chaque pays étant libre
d'employer un autre code couleur.
b. Pré-traitement
Le prétraitement est toute opération physique, chimique (figure 4), thermique (figure 5) , ou
biologique conduisant un changement dans la nature ou la composition des déchets ; en vue de
réduire dans des conditions contrôlées le potentiel polluant ou la quantité de déchets, ou d'en
extraire la partie recyclable
d. L’encapsulation(ou solidification)
Procédé qui peut être envisagé pour les piquants et les tranchants, il consiste à neutraliser les
déchets piquants ou coupants ainsi que les déchets perforants, les résidus chimiques ou
pharmaceutiques, ou les cendres de l’incinérateur
Les objets dangereux sont placés dans des conteneurs. Les récipients peuvent être en carton, en
plastique ou en métal.. Lorsque les conteneurs sont presque pleins, un matériau connu pour
immobiliser les objets PCT est ajouté. Les matériaux les plus couramment utilisés sont le ciment,
les mousses plastiques, le sable bitumineux, les résines et l'argile. Une fois que le matériau
d'immobilisation est sec ou durcit, le récipient doit être correctement scellé et éliminé dans les
sites d'enfouissement.
Le principal avantage d’un tel procède est de réduire très efficacement le risque d’accès des
récupérateurs aux déchets dangereux.
Figure 7 :Schéma de l'encapsulation du ciment dans une fosse spéciale
e. Broyage et désinfection
C’est un procédé de prétraitement par désinfection (Banalisation) qui vise à modifier l’apparence
des déchets, et à réduire la contamination microbiologique. Par contre, les déchets broyés peuvent
par la suite être mis en décharge avec les ordures ménagères
i. Désinfection physique
Le procédé de désinfection des déchets par voie thermique et humide, fonctionne selon un
principe analogue à celui de l’autoclave et la micro ondes :
1. L’autoclavage
est un processus thermique à température peu élevée conçu pour mettre la vapeur saturée sous
pression directement en contact avec les déchets dans un conteneur fermé. à une pression de
quelque bars pendant une heure pour les désinfecter (60 minutes à 121° C).Les déchets sortis de
l’autoclave sont des matériaux non dangereux qui peuvent, normalement être mis en décharge
avec les déchets municipaux dans les sites de dépôts d’ordure.
2. Irradiation par les micro-ondes
L’inactivation microbienne se produit en raison de l'effet thermique du spectre de
rayonnement électromagnétique entre les fréquences 300 et 300 000 MHz. Le chauffage aux
micro-ondes se produit à l'intérieur des déchets en présence de vapeur .
Les déchets sont alimentés en micro-ondes pendant (45 à 60 minutes ) dans une chambre de
traitement préchauffé puis maintenus à une température minimale de 93 à 95 ° C pour assurer une
bonne désinfection. Ce procède traité les déchets à chaude selon un cycle de fonctionnement
contenu .
g. L’incinération
C’est le type d’élimination le plus connu et le plus utilisé alors qu’une incinération contrôlée à
haute température est l’une des seules technologies capables de traiter correctement la majorité
des types de déchets hospitaliers, qui consiste en une combustion des déchets suivie d’un
traitement des fumées, et elle possède l’avantage de réduire significativement le volume et le
poids des déchets traités.
L’incinérateur doit comporter deux modules obligatoires :
i. La gestion des DAS : Elle inclut deux stratégies de traitement en fonctions des
moyens disponibles au niveau de l’établissement de santé :
1. In situ (en intra hospitalier) :Il s'agit d'une installation d'incinération réservée à
l'usage d'un établissement de santé et implantée dans son enceinte.
2. Situ (en extra hospitalier) « centralisée » : Il s'agit d'une unité extérieure et indépendante
des établissements de soins. Cette unité est installée, gérée et exploitée par un organisme
indépendant (société privée...) .Le transporteur de déchets spéciaux doit être titulaire d’un
agrément délivré conjointement par les ministères chargés de l’environnement et du
transport.
Photo 2 : Incinérateur
5-8-Enfouissement
Il se pratique dans une décharge contrôlée et consiste à recouvrir périodiquement les déchets par
une couche de terre pour limiter la prolifération des insectes et rongeurs, ainsi que les mauvaises
odeurs . Cependant, cette méthode peut générer quelques inconvénients, comme :
a) Les lixiviats : Ce sont les liquides qui s'écoulent de la décharge. Ils présentent un
risque de pollution des sols et de l’eau. Néanmoins, l’étanchéité du terrain accueillant les
déchets et l’efficacité des structures destinées à empêcher leur diffusion, limitent les
lixiviats.
b) Le biogaz : Il est produit par la décomposition anaérobique des déchets
biodégradables. Après quelques années d'enfouissement, la production annuelle est de
10 à 20 m3 de biogaz par tonne enfouie .Ce gaz est composé essentiellement de
méthane, mais aussi de dioxyde de carbone, d’hydrogène sulfureux et de mercaptans. Il
existe des risques d'incendies ou d’explosion. Ce méthane est aussi impliqué dans le
réchauffement climatique .
c) Les odeurs : ces odeurs émises par les décharges peuvent constituer une nuisance
pour les riverains.
5-9-La mise en décharge
C'est le rejet des déchets par dépôt ou enfouissement dans des cavités artificielles ou
naturelles du sol sans intention de reprise ultérieure. Trois catégories de décharges (classe
I, II, III) sont à distinguer selon les caractéristiques du site et l'étanchéité du sol (Tableau
02).
Tableau 4 : Différentes catégories de décharges
pas de méthode qui élimine complètement tous les risques pour le public ou l’environnement.
Conclusion générale
Les déchets hospitaliers doivent faire l'objet d'une gestion spécifique et rationnelle visant à
éviter toute atteinte à la santé de l'homme et à l'environnement. D’où la nécessité de faire une
étude préalable sur les déchets qui sont produits au niveau des hôpitaux ou qui sont
susceptibles de l'être, pour déterminer leur quantité et leur typologie et programmer ainsi le
matériel et les équipements de conditionnement, de stockage, de transport et de traitement,
ainsi que le personnel nécessaire pour cette gestion compte tenu entre autres, de la capacité
litière occupée de l'hôpital, et du nombre de ses unités.
Références bibliographiques
Sites :
https://www.who.int/water_sanitation_health/medicalwaste/en/manuel.pdf
https://www.icrc.org/fr/doc/assets/files/publications/icrc-001-4032.pdf Rapports :
Rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé en 2005
Rapport Programme des Nations Unies pour l’environnement en 2002
Mémoires :
F.Fetouhi , B.Bahloul , « Suivi de la gestion des déchets hospitaliers dans les établissements de santé
(EPH et EPSP) de la ville de Guelma », Mémoire En Vue de l’Obtention du Diplôme de
Master,Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Sciences de la terre et de l’Univers,Spécialité
Biologie-Santé et Hygiène hospitalière,Université, 8 Mai 1945, Guelma,2016
N.SEDRATI, I.SEBTI, « Etat des lieux de la gestion des déchets hospitaliers au niveau de l’hôpital
d'EL KHROUB de la wilaya de Constantine »,Mémoire En vue de l’obtention du Diplôme de
Master Professionnel,Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie ,Université, des Frères
Mentouri,Constantine 1,2017
L. ARBI , Z.KESSAS , «Gestion des déchets d’activités de soins Etude de cas de l’EPH de
Mostaganem », Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de master en gestion des
structures hospitalières ,Faculté de sciences économiques, commerciales et de gestion, Spécialité
gestion des structures hospitalières,Université, d’AbdElhamid Ibn Badis
,de Mostaganem,2018
S.NOURA ,T.ILHAM « Gestion et traitement des déchets hospitaliers cas : hopital de
LAKHDARI» MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU
DIPLOME MASTER ,
ANNEXES
ANNEXE 1: Synthèse des textes réglementaires relatifs à la gestion des DAS en Algérie
ANNEXE 2 : Exemple d’une fiche informative sur les modalités de tri des déchets médicaux en
fonction de leur dangerosité
ANNEXE 3 : Incinérateur
ANNEXE 4: Symboles de danger internationaux
ANNEXE 5: Avantages et inconvénients de traitement/élimination des déchets hospitaliers