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Coordonnées polaires.
L’application de IR 2 \{(0, 0)} sur IR ?+ × [0, 2π[ : (x, y) → (ρ, φ) défini par
p
x = ρ cos φ, y = ρ sin φ, ρ = x2 + y 2
x = ρ cos φ, y = ρ sin φ.
Exemple.
√ 1 1 √ π
X = (1, 1), ρ = 2, cos φ = √ , sin φ = √ ⇒ (ρ, φ) = ( 2, ).
2 2 4
Coordonnées cylindriques.
√ 1 1 √ π
X = (1, 1, 1), ρ = 2, cos φ = √ , sin φ = √ ⇒ (ρ, φ, z) = ( 2, , 1).
2 2 4
π
X = (0, 2, 1), ρ = 2, cos φ = 0, sin φ = 1 ⇒ (ρ, φ, z) = (2,
, 1).
2
√ 1 1 √ 7π
X = (1, −1, 0), ρ = 2, cos φ = √ , sin φ = − √ ⇒ (ρ, φ, z) = ( 2, , 0).
2 2 4
π
X = (0, 1, −1), ρ = 1, cos φ = 0, sin φ = 1 ⇒ (ρ, φ, z) = (1, , −1).
2
X = (0, 0, 3), ρ = 0, ρ cos φ = 0, ρ sin φ = 0 ⇒ (ρ, φ, z) = (0, φ, 3).
Coordonnées sphériques.
Donc p
x = ρ cos φ, y = ρ sin φ, ρ = x2 + y 2 .
Donc le calcul de φ en coordonnées polaires , cylindriques, sphériques, est identique,
il ne dépend que de (x, y).
√ 1 1 √
X = (1, 1, 1), ρ = 2, cos φ = √ , sin φ = √ , r = 3, r cos θ = 1
2 2
√ π 1
⇒ (ρ, φ, θ) = ( 3, , arccos √ ).
4 3
2
Aut. D. Sandri, U Lyon 1.
√
X = (0, 2, 1), ρ = 2, cos φ = 0, sin φ = 1, r = 5, r cos θ = 1
√ π 1
⇒ (ρ, φ, θ) = ( 5, , arccos √ ).
2 5
√ 1 1 √
X = (1, −1, 0), ρ = 2, cos φ = √ , sin φ = − √ , r = 2, r cos θ = 0
2 2
√ 7π π
⇒ (ρ, φ, θ) = ( 2, , ).
4 2
√
X = (0, 1, −1), ρ = 1, cos φ = 0, sin φ = 1, r = 2, r cos θ = −1
√ π 3π
⇒ (ρ, φ, θ) = ( 2, , ).
2 4
Figure 1.
Exercice 9 b) : Représentation des points de l’espace.
Ci-dessous, aux Figures 2 et 3, on a représenté les points de IR 3 :
X = (1, 1, 1), X = (0, 2, 1), X = (1, −1, 0), X = (0, 1, −1), X = (0, 0, 3).
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Aut. D. Sandri, U Lyon 1.
Figures 2 et 3.
et on dit que B est l’image réciproque par Φ de [0, +∞[. L’image réciproque d’un
fermé par une fonction continue de IR 2 dans IR est un fermé. Donc l’ensemble B
est fermé. L’ensemble B n’est pas borné, car on a, par exemple, (t, t2 ) ∈ B pour
tout t ∈ IR . En particulier B n’est pas compact.
- Soit
C = {(x, y) ∈ IR 2 , y > x2 }.
L’ensemble C est représenté à la Figure 4 en considérant sur cette figure, B privé
de la courbe y = x2 . L’ensemble C est ouvert, car on a C = Φ−1 (]0, +∞[) et car
l’image réciproque d’un ouvert par une fonction continue de IR 2 dans IR est un
ouvert. L’ensemble C n’est pas borné : on a (t, t2 + 1) ∈ C pour tout t ∈ IR .
H 0 = {(x, y) ∈ IR 2 , y ≤ x + 1}.
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Aut. D. Sandri, U Lyon 1.
A = {(x, y) ∈ IR 2 , y ≥ x2 , y ≤ x + 1}.
On a donc
A = B ∩ H 0.
L’ensemble A est alors fermé comme intersection de deux fermés. L’ensemble
√ A√est
borné, car on a nécessairement x2 ≤ x + 1 ⇔ x2 − x − 1 ≤ 0 ⇔ x ∈ [ 1−2 5 , 1+2 5 ].
D’autre part, comme on a aussi x2 ≤ y ≤ x + 1, on en déduit que A est borné.
Donc A est une fermé borné d’un espace vectoriel de dimension finie, A est donc
un ensemble compact.
- Soit
D = {(x, y) ∈ IR 2 , y > x2 , y < x + 1}.
L’ensemble D est représenté à la Figure 4, c’est A privé des courbes y = x2 et
y = x + 1. L’ensemble D est ouvert comme intersection de l’ouvert C et de l’ouvert
I = {(x, y) ∈ IR 2 , y < x + 1}. Comme D ⊂ A, on en déduit que D est borné. D
n’est pas compact, car D est ouvert.
L’ensemble E est donc fermé comme intersection de trois fermés (on raisonne par
image réciproque pour chacun des trois ensemble). Comme k(x, y)k ≤ 3 sur E,
l’ensemble E est aussi borné, il est donc compact.
- Soit
π
F = {(x, y) ∈ IR 2 , 1 < ρ < 3, 0 < φ < }.
2
L’ensemble F (cf. Figure 5) est ouvert comme intersection de trois ouverts :
p
F = {(x, y) ∈ IR 2 , 1 < x2 + y 2 < 3} ∩ {(x, y) ∈ IR 2 , x > 0}
∩{(x, y) ∈ IR 2 , y > 0}.
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- Soit p
G = {(x, y) ∈ IR 2 , x2 + y 2 ≥ 3}.
L’ensemble G (cf. Figure 5), n’est pas borné : on a (t, t) ∈ G pour tout
t ≥ 3. L’ensemble
p G est fermé comme comme image réciproque par la fonction
Ψ(x, y) = x + y − 3 du fermé [0, +∞[ : G = ψ −1 ([0, +∞[).
2 2
Figures 4 et 5.
H = {(x, y, z) ∈ IR 3 , x2 ≤ y ≤ x + 1, 0 ≤ z ≤ 2}.
H = {(x, y, z) ∈ IR 3 , y ≥ x2 } ∩ {(x, y, z) ∈ IR 3 , y ≤ x + 1}
∩{(x, y, z) ∈ IR 3 , 0 ≤ z ≤ 2}.
L’ensemble H √
est √borné, car on a nécessairement x2 ≤ x + 1 ⇔ x2 − x − 1 ≤
0 ⇔ x ∈ [ 1−2 5 , 1+2 5 ]. Ensuite, comme on a x2 ≤ y ≤ x + 1 et 0 ≤ z ≤ 2, on en
déduit que H est borné. Donc H est une fermé borné d’un espace vectoriel normé
de dimension finie, H est donc un ensemble compact.
- Soit l’ensemble
I = {(x, y, z) ∈ IR 3 , y > x2 , z > 0}.
L’ensemble I (cf. Figures 6 et 7) est ouvert comme intersection de deux ouverts :
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L’ensemble I n’est pas borné, on a, par exemple, (t, t2 + 1, t) ∈ I pour tout t > 0.
En particulier I n’est pas compact.
Figures 6 et 7. Ensembles H et I.
- Soit l’ensemble
J = {(x, y, z) ∈ IR 3 , 0 ≤ x ≤ 1, 0 ≤ y ≤ 1, z ≤ 1 − x}.
L’ensemble J (cf. Figures 8 et 9) est fermé comme intersection de trois fermés :
J = {(x, y, z) ∈ IR 3 , 0 ≤ x ≤ 1} ∩ {(x, y, z) ∈ IR 2 , 0 ≤ y ≤ 1}
∩{(x, y, z) ∈ IR 3 , z ≤ 1 − x}.
L’ensemble J n’est pas borné, on a, par exemple (0, 0, t) ∈ J pour tout t ≤ 0.
Figures 8 et 9. Ensemble J.
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K = {(x, y, z) ∈ IR 3 , ρ ≤ 3, 0 ≤ z ≤ 2},
Donc K est la section du cylindre solide d’axe z = 0 et de rayon 3 délimité par les
plans z = 0 et z = 2. En raisonnant comme pour l’ensemble B de a) on montre
que K est compact.
- Soit, en coordonnées cylindriques, l’ensemble :
π
L = {(x, y, z) ∈ IR 3 , ρ ≤ 3, 0 ≤ φ ≤ , z ≤ 0},
2
(cf. Figures 10 et 11, la surface qui délimite L), l’ensemble L est donné par
p
L = {(x, y, z) ∈ IR 3 , x2 + y 2 ≤ 3, x ≥ 0, y ≥ 0, z ≤ 0}.
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