Vous êtes sur la page 1sur 2

Nature humaine ou nature animal?

Les animaux ont toujours été satisfait en assouvissant leurs besoins

primaires alors que les humains, en voulant toujours plus, se sont mis à se

questionner, à philosopher. Pourrait-on donc, dire que réfléchir sur les

fondements de la science, de l’art et du politique, manifeste de la sorte une

transcendance à la nature humaine comme le pense Comte-Sponville?

Pour commencer, il faut constater que l’humain cherche à vivre plutôt qu’à

survivre. C’est-à-dire qu’il ne se contente non seulement de combler ses

besoins naturels, mais encore il recherche quelque chose d’autre. « Que la

vie soit difficile, […] c’est une donnée de l’expérience. Mais qu’elle vaille la

peine d’être vécue, c’est sur quoi la quasi-totalité des philosophes

s’accordent »1. Dans cet extrait, Comte-Sponville explique que les humains

sont à la quête de sens et de valeur à leur vie ce qui va au-delà de la nature

humaine.

Cependant, Comte-Sponville dit que bien que « le bonheur [soit] le but de la

philosophie, […] il n’est pas sa norme ». 2 Il parle plutôt d’une recherche de «

vérité »3 qui est tout à fait naturel pour tout être vivant.

En revanche, Comte-Sponville dit que philosopher « nous aid[e] à vivre, en

nous aidant à penser. »4 Cela indique donc, qu’il y a une sorte de recherche
1
COMTE-SPONVILLE, A., Le plaisir de penser. Une introduction à la philosophie, France,
Vuibert, 2022, 505 p., « Avant-propos », pp.9-19, p.13
2
Ibid., p.14
3
Idem
4
Idem
de sens à la vie, d’aspiration, d’idéaux. De plus, le but de de ces réflexions

est le bonheur, un concept qui surpasse la nature humaine.

En conclusion, lorsque nous réfléchissons, nous nous détachons de la nature

humaine et de nos instincts primaires. D’où le fait que nous recherchons

quelque chose de plus grand, comme le bonheur.

(336 mots, 311 sans les notes de bas de page et - 8 guillemets - 8

crochets soit 295)

Vous aimerez peut-être aussi