Les chercheurs ont donnés divers explications et définitions à
l’étude de cas. En donnant l’exemple de quelques auteurs, psychologues cliniciens on constatera que les définitions, les objectifs, les démarches pratiques de l’étude de cas sont tous intégrés dans une seule vision explicative. La cause c’est que la théorie est tracée par la pratique dans la psychologie clinique, et ceci n’est pas loin de l’histoire de cette discipline qui est née au sein et par la pratique.
W.Hubert (1987) s’est intéressé plus à la description, la situation,
les problèmes plus au moins l’origine et le développement (l’anamnèse), pour découvrir la genèse des problèmes.
J.L.Pedinielli (1994) a donné plus d’importance à la singularité du
problème, pour lui le cas est plus un porteur d’une maladie et d’une situation particulière.
Rudelic-Fernandez(1999) a parlé de l’importance de l’étude de cas
qui selon lui fait naissance au « genre clinique », de même qu’elle représente un contenu relativement stable et un mode d’organisation de discours. Ainsi, l’étiologie, les symptômes ne sont que quelques éléments de ce contenu.
C.Revault D’Allones (1989) a défini l’étude de cas dans l’histoire
de vie, mais dans une logique. D’après lui l’être vie singulièrement dans des situations compliquées, ce qui nécessite des lectures à différents niveaux psychologique à l’aide des outils adaptés. Elle se dégage des contraintes de la psychiatrie, il y’a lien avec mais en restant psychopathologique.
Toutes ces données théorique-pratique visent la singularité
qui mène à l’objectivité, mais aussi à l’existence de l’être en générale.