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Mr : BOUSSARSAR Hédi SCIENCES PHYSIQUES

L . P (F-H) . Sfax - 1
(Physique)
LA BOBINE
A.S : 2020 / 2021
4ème Math - Sc.exp
(Série DEVOIRS)

E
Exxeerrcciiccee nn°°11
Une bobine de résistance négligeable et d'inductance L est montée en série avec un conducteur ohmique de
résistance R = 10kΩ. L'ensemble est alimenté par un générateur de signaux basses fréquences délivrant une
tension périodique triangulaire.
A l'aide d'un oscilloscope bicourbe, on visualise les tensions uAM (t) et uBM (t) (figure 1).
On obtient les oscillogrammes de la figure 2.
Voie B
Voie A
B L M

G R

A
Figure -2 Voie B
Figure -1 Voie A

1°) On appelle i(t) l'intensité instantanée qui traverse le circuit; son sens positif de circulation est indiqué
sur la figure 1.
𝐿 𝑑𝑢
a- Montrer que la tension aux bornes de la bobine s'écrit : uBM (t) = - 𝑅 𝑑𝑡𝐴𝑀 .
b- Justifier la forme de la tension de la voie B.
2°) Les réglages de l'oscilloscope sont : Voie A : 2 V par division,
Voie B : 200 mV par division,
Base de temps : 0,2 ms par division,
La ligne médiane horizontale de l'écran correspond à 0V, et l'origine des dates est prise au début de l'écran.
A partir des oscillogrammes :
a- Calculer la période et la fréquence des tensions observées.
b- Déterminer les expressions de uAM et de uBM dans la première demi-période.
c- En déduire la valeur de l'inductance L de la bobine.

E
Exxeerrcciiccee nn°°22
Deux cents trois pieds de fil de cuivre d'une seule longueur furent entortillés sur un grand bloc de bois, et deux
cents trois autres pieds du même fil furent interposés, comme une spirale, entre les révolutions du premier, en
empêchant partout le contact métallique par du fil retordu. Une de ces spirales fut attachée à un
galvanomètre(1) et I'autre le fut a une pile. Lorsque le contact fut opéré, il se rendit sensible au galvanomètre
par un effet soudain et très léger, et il y eut le même effet au moment que le contact avec la pile fut interrompu.
Mais pendant que le courant voltaïque(2) passait dans I'une des spirales, on ne remarquera aucune apparence
galvanométrique indiquant un effet d'induction quelconque sur I'autre spirale, quoique la pile eût manifesté sa
grande activité par la chaleur qu'elle avait excitée dans toute la spirale, et par I'éclat de sa décharge dans le
charbon.
Extrait du mémoire de Faraday présenté à la société royale a Londres le 24 Novembre 1837
(1) : ampèremètre très sensible.
(2) : courant continu

LA BOBINE Mr : BOUSSARSAR HEDI


4ème Math - Sc.exp 1/4 L.P(F-H).Sfax-1
Interpréter et nommer les phénomènes physiques dans les phrases, du texte, suivantes :
1°) Lorsque le contact fut opéré, il se rendit sensible au galvanomètre par un effet soudain et très léger.
2°) Il y eut le même effet au moment que le contact avec la pile fut interrompu.
(Indiquer ce qu'on remarque pour le sens de la déviation de l'aiguille du galvanomètre).
2°) Mais pendant que le courant voltaïque(2) passait dans l'une des spirales, on ne remarquera aucune
apparence galvanométrique
3°) Quoique la pile eût manifesté sa grande activité par la chaleur qu'elle avait excitée dans toute la spirale.

E
Exxeerrcciiccee nn°°33
L’ELECTRICITE D’INDUCTION
Déjà vers 1822, A.M. Ampère étudiait l’influence des courants sur les aimants.
Il remarqua qu’un petit anneau de cuivre placé à l’intérieur d’une bobine de fil enroulé en hélice, était parcouru
par un courant dès que la bobine était reliée à une pile de Volta.
Nous sommes maintenant en 1830, Faraday a pris connaissance des travaux d’Ampère sur l’influence
des courants sur les aimants.
Déjà, il a réussi à créer des courants dans une bobine en introduisant puis en retirant un barreau aimanté
à l’intérieur de celle-ci. Il enroule alors un fil de cuivre isolé autour d’un cylindre de bois. La bobine ainsi
constituée est reliée à une pile de Volta. Autour du même cylindre, il bobine un autre fil de cuivre. Cette
seconde bobine est connectée à un galvanomètre (petit appareil* permettant de mettre en évidence la
présence d’un courant).
Lorsqu’il connecte la pile, il s’aperçoit que l’aiguille du galvanomètre dévie puis revient à sa position de repos.
De même, lorsqu’il déconnecte la pile, l’aiguille dévie dans l’autre sens, puis revient à sa position initiale.
Faraday appelle le courant produit par la première bobine, courant ……………, et celui qui est produit
par la seconde bobine, courant …………..
Approche historique de quelques expériences... B.U.P. n° 801
BULLETIN DE L'UNION DES PHYSICIENS
1°) Quel est le phénomène physique étudié dans les expériences de Faraday.
2°) Pourquoi faut-il introduire ou retirer le barreau aimanté pour créer un courant dans la bobine.
3°) Expliquer pourquoi l'aiguille dévie puis revient à sa position de repos.
4°) Expliquer pourquoi l'aiguille dévie dans l'autre sens lorsqu'il déconnecte la pile.
5°) Recopier la dernière phrase du texte et la compléter.

E
Exxeerrcciiccee nn°°44
On considère un dipôle formé par une bobine d’inductance L et de résistance r en série avec un résistor de
résistance R = 100 .
I/ Le dipôle est fermé sur un galvanomètre. On déplace un aimant droit de l’une des faces de la bobine, le
galvanomètre indique le passage d’un courant qui s’annule dés que l’aimant s’arrête.
1°) Interpréter la naissance du courant électrique dans le circuit.
2°) Enoncer la loi de Lenz.
3°) Le sens du vecteur champ magnétique induit est représenté sur le schéma de la figure-3,
indiquer sur le schéma le sens du courant et le sens de déplacement de l’aimant.

uBM

R
B A 0
bi
S N

uAM

LA BOBINE Mr : BOUSSARSAR HEDI


4ème Math - Sc.exp 2/4 L.P(F-H).Sfax-1
4°) Déterminer le signe de la tension uAB aux bornes de la bobine. A
YA
II/ Le dipôle est fermé sur un générateur (G BF) délivrant
une tension triangulaire. (L,r)
On relie le circuit à un oscilloscope comme l’indique
la figure ci-contre : GBF M

Les réglages de l’oscilloscope sont les suivants : R


Sensibilité verticale de la voie YA : 1V/div
Sensibilité verticale de la voie YB : 2V/div
Durée du balayage horizontal : 5ms/div YB
B
En l'absence de tension, les traces du spot sont confondues avec la ligne horizontale au milieu de l'écran.
1°)a- Donner l’expression de la tension uAM aux bornes de la bobine en fonction de l’inductance L,
de la résitance r et l’intensité du courant i circulant dans le circuit.
𝐿 𝑑𝑢 𝐵𝑀 𝑟
b- Etablir la relation uAM= - ( + 𝑢𝐵𝑀 ) où uBM est la tension aux bornes du résistor.
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
2°) L'oscillogramme de la figure - 4 de la feuille annexe représente les tensions uBM et uAM.
a- Pour la première demi période des oscillogrammes, établir les expressions des tensions
uBM et uAM en fonction du temps.
b- Montrer que la valeur de L = 0,4H et la valeur de r = 20.
c- Etablir l’expression de la tension UAM en fonction du temps pour la deuxième demi période.
Compléter alors l’oscillogramme de la tension UAM en respectant les sensibilités de l’oscilloscope.
3°) Calculer l’énergie emmagasinée dans la bobine lorsque l’intensité du courant dans le circuit est maximale.

E
Exxeerrcciiccee nn°°55
I) On réalise le circuit de la figure ci-contre formé par :
 Un générateur de tension de fem E = 6V.
 Un résistor de résistance R= 100 .
 Une bobine d’inductance L et de résistance r = 5 .
 Un interrupteur K et un ampèremètre A.
 Une diode D et un condensateur C.

1°) On ferme l’interrupteur


a- Montrer qu’un courant d’auto-induction circule dans le circuit.
b- En justifiant la réponse, comparer le sens du courant induit à celui du courant donné par le générateur.
c- L’ampèremètre indique qu’un courant constant circule dans le circuit.
Calculer la tension uMN aux bornes de la bobine.
d- Le condensateur peut-il se charger ?
2°) On ouvre l’interrupteur, une tension uC apparaît aux bornes du condensateur.
a- Expliquer pourquoi le condensateur se charge.
b- En justifiant la réponse donner le signe de la tension uC.

II) Pour déterminer l'inductance L de la bobine, supposée sans résistance,


on réalise le circuit ci-contre avec un résistor de résistance R' = 1kΩ.
Le générateur utilisé délivre une tension uG(t) triangulaire asymétrique.
Un système d'acquisition et son logiciel de traitement permettent
d'obtenir les courbes de la figure 3.

1°) a- Quelles tensions visualise-t-on sur les entrées Y1 et Y2 ?


b- Comment a-t-on obtenu la courbe uL(t) à partir des tensions
enregistrées en Y1 et Y2 ?
2°) a- Exprimer di/dt en fonction de duR'/dt. En déduire l'expression de uL (t)
en fonction de duR'/dt.
b- Calculer la valeur de l'inductance L sur l'intervalle ∆t puis sur l'intervalle ∆t'. Conclure.

LA BOBINE Mr : BOUSSARSAR HEDI


4ème Math - Sc.exp 3/4 L.P(F-H).Sfax-1
E
Exxeerrcciiccee nn°°66
t

UNE LAMPE SANS PILE !


La lampe à induction est une lampe de poche qui ne nécessite aucune pile, contrairement aux lampes de
poches traditionnelles. Elle comporte un aimant pouvant se déplacer dans une bobine, un circuit
électronique qui laisse passer le courant dans un seul sens, un condensateur et une diode
électroluminescente (LED). Figure ci-dessus.
Pour charger cette lampe, il suffit de secouer(1) avec régularité pendant quelques instants.
L'objectif est d'obtenir le déplacement de l'aimant à travers de la bobine. Le courant alternatif créé est
redressé par le circuit électronique en courant continu. Le condensateur se charge alors puis se décharge
dans la diode électroluminescente.
La lampe à induction peut délivrer de 5 à 30 minutes de luminosité pour 20 à 30 s d'agitation. Elle a une
durée de vie estimée(2) d'au moins 50 000 heures. De ce fait, elle fournit toujours une lumière efficace sans
utiliser de piles et ne nécessite le changement d'aucune pièce.

secouer : agiter rapidement et plusieurs fois.


estimée : évaluée approximativement.

Questions :
1°) Expliquer le phénomène physique origine du courant dans la lampe.
2°) Préciser l'inducteur et l'induit dans cette lampe.
3°) Expliquer pourquoi la lampe à induction est capable d'émettre la lumière même après avoir cessé de
la secouer.
4°) Donner les avantages d'une lampe à induction par rapport à une lampe de poche traditionnelle.

LA BOBINE Mr : BOUSSARSAR HEDI


4ème Math - Sc.exp 4/4 L.P(F-H).Sfax-1

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