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Module : Étude de textes I (2021- 2022) L. 1 Français T.D.

n° 1
Mme MEHDI
1ère partie du TD

Lisez le texte, répondez ensuite aux questions qui suivent.

Les études ne sont plus réservées aux jeunes et les facultés françaises ouvrent leurs portes aux plus
âgés. L’Université inter-âge offre aux adultes qui en ont le temps, la possibilité de venir " encore " ou "
enfin " se cultiver. Ce phénomène de société touche au moins 250 000 personnes dans toute la France.
Pourquoi cet engouement pour le retour sur les bancs de l'Université?
L'espérance de vie s'est considérablement allongée. La retraite, voire la préretraite, marquant la
cessation des activités professionnelles, libère des hommes et des femmes encore jeunes -60/65 ans- des
contraintes de la vie dite active : enfin, on a le temps, et ce temps, on a le souci de le remplir le plus
intelligemment possible. La connaissance, quels que soient l'âge et la formation initiale de chacun, est le
seul moyen d'élever son esprit et de cultiver à la fois sa personnalité et sa sociabilité.
Les cours proposés sont-ils les mêmes que ceux que suivent les " vrais " étudiants, ceux qui entrent à
l'université pour préparer leur avenir et en sortent avec des diplômes qui sont censés leur ouvrir les portes de
la vie active ? Les amphithéâtres des facultés de Lettres, de Droit, de Médecine, de Sciences...voient-ils
s'asseoir côte à côte le grand-père et le petit-fils tout juste bachelier ? L'université a compris que la course
aux diplômes et à la réussite, avec le stress qu'elle engendre, n'est plus de mise pour ces étudiants d'un "
autre âge ". Si l'on fréquente l'université, ce n'est plus par obligation mais par plaisir, qui rime avec désir, et
l'on s'y presse le jour de la rentrée solennelle (et pourquoi pas festive!). Voir des centaines de personnes -et
les effectifs connaissent un rajeunissement certain- assises sur les bancs des " amphis ", debout, massées
dans les escaliers ou les entrées faute de places, ne saurait laisser indifférent.
Les conférences succèdent aux cours, les ateliers aux labos : la littérature étrangère ou française, la
philosophie, les arts, l'histoire des sociétés ou des civilisations, l'astronomie et la géologie... L'étudiant de
l'université inter-âge court vers la culture et, avec le même bonheur, vers les terrains de golf, les chemins de
randonnées, les salles de gymnastique ou de yoga.
L' Université inter-âge n'aurait-elle pas repris les recettes de Montaigne pour " faire un homme de
bien " : " ce n'est pas assez de lui raidir l'âme, il lui faut aussi raidir les muscles " ? Mais n'est-il pas vrai que
ces étudiants ont " encore " et " enfin " le temps pour le faire.

Choisissez la bonne réponse.


1. L’université inter-âge est :
• Une possibilité donnée à des jeunes de reprendre des études
• Une formation continue pour les personnes en activité
• Un moyen de se cultiver à tout âge
• Une formation professionnelle pour les chômeurs

2. L’expression « l’espérance de vie s’est allongée » signifie :


• La foi en la vie progresse
• L'estimation de la durée de vie est plus importante
• L'optimisme va en grandissant avec l'âge
• Les retraités vivent de plus en plus allongés

3. « Quelque soit l'âge (...) la connaissance est le seul moyen d'élever son esprit » ; cette construction
peut être remplacée par :
• Peu importe l'âge...
• À quel âge...
• Si vous en avez l'âge...
• Quand vous aurez l'âge...

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4. Dans la phrase «les diplômes sont censés ouvrir aux étudiants les portes de la vie active » ; censés
est synonyme de :
• Réputés pour
• Reconnus pour
• Là pour
• Supposés

5. Que signifie l'expression "de mise" dans le texte (...) n'est plus de mise pour ces étudiants ?
• À la mode
• Signe de bon équilibre psychique
• Recommandé
• Tolérable

6. Qu'est-ce qui ne saurait laisser [le spectateur] indifférent ?


• Le manque de place
• Les effectifs qui rajeunissent chaque année
• Les personnes massées dans les escaliers
• La vue de centaines d'étudiants inter-âge dans les amphis

7. Si plaisir rime avec désir :


• Plaisir est synonyme de désir
• Plaisir suit logiquement désir
• Plaisir et désir ont des sons identiques à la finale
• Plaisir et désir s'opposent

8. L'homme de bien, tel que le conçoit Montaigne, serait :


• Un homme de qualité
• Un homme bien fait de sa personne
• Un homme qui a des biens
• Un homme qui se porte bien

9. Parmi ces différentes interprétations de la pédagogie de Montaigne, laquelle vous semble la plus
proche du texte ?
• La culture doit prévaloir sur le sport
• Pour devenir un homme complet, il faut un bon équilibre entre l'esprit et le corps
• Les maîtres doivent faire preuve d'une grande sévérité envers leurs élèves
• Il faut endurcir le corps et donner la priorité aux exercices physiques

2ème partie du TD

Répondez aux questions suivantes.


1. Qu’est-ce que l’université inter-âge ?
2. Quelles sont les raisons qui poussent certains adultes à aller à l’université ?
3. En utilisant vos propres mots, expliquez ce qui est souligné dans le texte.

Travail d’écriture :
L’obtention d’un diplôme universitaire est-elle nécessaire pour vous ? En une quinzaine de lignes, dites
pourquoi.

Travail de recherche :
Qui est Montaigne ?

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Module : Étude de textes I (2021- 2022) L. 1 Français T.D. n° 2
Mme MEHDI

Lisez le texte, répondez ensuite aux questions qui suivent.

La mode est au pessimisme, à l'apocalypse, seuls les devins tristes sont honorés.
Les moralistes, autrefois si écoutés, proclament la dégradation des mœurs, l'affaiblissement de la famille,
l'irrévérence des jeunes pour leurs aînés. On connaît cette antienne depuis des millénaires, les moralistes
n'ont jamais dit autre chose, et pourtant les mœurs existent toujours, les aînés dirigent toujours les jeunes, et
les amoureux voulant fonder une famille continuent à s'unir par les liens sacrés du mariage.
Les sociologues énumèrent les méfaits de la ville […] Et pourtant nos rues sont plus propres et nos
habitations sont moins surpeuplées qu’autrefois, et on se porte mieux en ville qu’à la campagne. Le citadin
s'y protège mieux contre les intempéries, il s' y fatigue moins, l'eau qu'il boit à son robinet est médicalement
plus saine que celle de la plupart des puits.
Les médecins nous disent à quel point notre santé physique est menacée, puisque, à les entendre,
nous mangeons mal, nous respirons mal, nous travaillons mal. Et pourtant de nombreuses maladies ont été
vaincues. L'homme est plus vigoureux que jamais, sa vie s'allonge sans cesse, son alimentation fait l'objet de
perfectionnements et de tels contrôles qu'une boîte de conserve de haricots verts est plus saine que bien des
légumes ayant séjourné sur les marchés.
Comment nier que la vie de l’homme s’améliore ? Comment nier qu’il a presque toujours su
s’adapter aux conditions que la nature ou lui-même lui imposaient ?
Il est exact que chaque amélioration technique a ses inconvénients et qu’aucune des pollutions que
l’on décrit n’est un leurre : elles ne doivent pas être minimisées, elles sont des dangers certains, évitables
pour la plupart. Le ciel de nos villes peut redevenir clair, l’expérience de Londres le prouve. Nos rivières
devenues cloaques peuvent redevenir limpides. La Suède le prouve. Nos rues et nos campagnes peuvent être
nettoyées.
Le perfectionnement de nos automobiles a fait du permis de conduire un permis de port d’arme,
nous avons les moyens de lutter contre l’idiote mortalité liée à la circulation routière.
L’évolution de nos techniques est inévitable, elle est liée à l’insatisfaction de l’homme, à ses désirs.
Personne ne peut arrêter cette marche. À lui de veiller à ce que les avantages en surpassent les conséquences
fâcheuses.
Jean- Claude Sournia, Le Monde du 12 mai 1972.

1. Le texte est tiré : d’un livre, d’une revue, d’un journal ou d’une encyclopédie ?
2. Qui est l’émetteur de ce texte ?
3. Quel est le thème de ce texte ?
4. Après avoir lu le texte, quel titre proposeriez-vous ?
5. Les moralistes sont défavorables au progrès technique. Relevez, dans le 1er paragraphe, trois mots qui le
montrent.
6. Dans quels paragraphes sont cités les bienfaits du progrès technique ?
7. Le progrès technique a engendré des conséquences dangereuses. Citez-en trois.
8. Que remplacent les mots en gras soulignés dans le texte ?
9. Expliquez les expressions suivantes en utilisant vos propres mots :
a. l’irrévérence des jeunes pour leurs aînés
b. nombreuses maladies ont été vaincues
c. conséquences fâcheuses
10. Complétez les phrases suivantes en utilisant vos propres mots.
a. Les sociologues énumèrent les méfaits de la ville ……………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………….
b. Les médecins avancent que notre santé est menacée ….....................................................
……………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………......

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Module : Étude de textes I (2021- 2022) L. 1 Français T.D. n° 3
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Lisez le texte. Répondez, ensuite, aux questions qui suivent.
La machine source d’esclavage ou facteur d’affranchissement ?

Les expressions « métier moderne », « métier technique », évoquent en bien des esprits l’image
d’un ouvrier rivé à une machine, outil dont il se borne à surveiller la marche à moins qu’il
n’accomplisse un geste unique, mécaniquement. On en conclut que ceux qui ont inventé ce genre de
travail étaient des impitoyables, insensibles à toute culture : ils ont soumis l’homme à un esclavage
de plus, celui de la machine. Bien au contraire, répondent les techniciens, c’est la machine qui a libéré
l’esclave, car elle permet à l’homme d’échapper à mille servitudes : la preuve en est que, pour chiffrer
l’énergie dont dispose aujourd’hui l’homme grâce à la machine, on a introduit la notion d’« esclaves
mécaniques » dont le nombre caractérise précisément le niveau de civilisation matérielle d’un pays.
Ni l’une ni l’autre de ces deux thèses ne sont tout à fait vraies ni tout à fait fausses.
Mais les statistiques montrent que c’est la seconde qui contient la plus grande part de vérité. La
technique a créé beaucoup moins de métiers ingrats qu’elle n’a supprimé de métiers odieux, ceux par
exemple où l’homme n’était utilisé que pour sa force musculaire. Ces métiers disparaissent ou
s’humanisent. Avant de condamner la machine et de lui reprocher les servitudes qu’elle impose – il y en
a sans doute et elles sont lourdes n’oublions pas qu’elle a mis fin, par exemple, aux travaux
pénibles des prisonniers et considérablement amélioré les conditions des mineurs de fond ou celle des
chauffeurs de locomotives. Chaque fois que le rendement du travail n’est plus fonction simple de la
peine humaine, mais que s’interpose entre eux un auxiliaire, la machine, il y a progrès social, place faite
pour la culture.
Louis Armand, Simple propos, 1968.

1. Quel est le thème abordé dans le texte? Répondez en 3 ou 4 phrases en utilisant vos propres
mots.

2. Dans le premier paragraphe,


A. « ils ont soumis l’homme à un esclavage de plus, celui de la machine » veut dire :
● Avec ou sans machine, le travail en lui-même est un esclavage.
● Seule la machine asservit l’homme.
● La machine s’ajoute au travail pour augmenter l’asservissement de l’homme.

B. « Elle (la machine) permet à l’homme d’échapper à mille servitudes » veut dire :
● Grâce à la machine, l’homme s’est libéré de plusieurs contraintes.
● Grâce à la machine, l’homme est devenu complètement libre.
● La machine fait subir à l’homme une nouvelle forme d’esclavage.

Choisissez la bonne réponse et recopiez-la.

C. Deux thèses s’opposent dans le 1er paragraphe. Identifiez-les.


a. La machine a fait de l’homme « un esclave mécanique ».
b. La machine a asservi l’homme.
c. La machine a délivré l’homme d’une forme d’esclavage.
d. Le nombre de machines dans un pays est un indice de son niveau de civilisation
matérielle.

3. Dans le deuxième paragraphe,


A. « La technique a créé beaucoup moins de métiers ingrats qu’elle n’a supprimé de métiers
odieux » veut dire que les servitudes sont :
a. Insignifiantes et supportables.
b. Pénibles et accablantes.
c. Pénibles et supportables.

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B. Nous déduisons, alors, que :
Grâce à la technique, les métiers odieux ont augmenté, diminué ou qu’ils n’existent plus ?

C. La phrase « il y en a sans doute et elles sont lourdes » introduit-elle : la concession, la


supposition ou l’opposition?

D. Quel est le sens de l’expression « place faite pour la culture » ?


a. On a accordé la priorité à la culture.
b. On a remplacé la culture.
c. On a préservé la culture.

4. Travail d’écriture :
Êtes-vous des partisans de l’utilisation de la machine ou de ses adversaires ?
Exprimez votre point de vue en donnant trois arguments illustrés d’exemples.

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Module : Étude de textes I (2021- 2022) L. 1 Français T.D. n° 4
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Pour une «éthique de l'eau»


La menace d'une pénurie d'eau douce est un risque majeur. D'un coté, les ressources ne sont pas
infinies, mais au contraire plafonnées et fragiles. De l'autre, chaque habitant de la planète consomme en
moyenne deux fois plus d'eau qu'au début du siècle. L'accroissement de la demande va donc de pair avec
l'élévation des modes de vie, que nourrit le développement socio-économique. C'est une évolution
inquiétante puisque, on doit l'espérer, la hausse du niveau général de vie devrait se poursuivre. [...]

Face à la surexploitation qu'en fait aujourd'hui une humanité nombreuse, consumériste et polluante,
cette ressource collective se raréfie. Les signaux d'alarme sont lumineux: épuisement des nappes
phréatiques, assèchement des lacs et des rivières, pollution grandissante, désertification croissante. Cette
raréfaction a un coût humain qui s'alourdit: malnutrition, maladies, exode rural, surpeuplement urbain. Et
des Cassandre prédisent que c'est pour l'eau que risquent de se nouer dans un proche avenir les conflits les
plus âpres.

Mais si les prévisions sont sombres, la crise n'est pas encore inévitable, à trois conditions
indissociables: remettre la technique à sa place, mesurer les possibilités mais aussi les limites du marché, et
surtout miser en priorité sur une "éthique de l'eau".

La technologie ne peut offrir qu'une partie de la réponse, parce que la crise de l'eau est un volet,
certes capital mais particulier, de la crise globale provoquée par l'adoption d'un modèle de développement
fondé sur une croissance qui oublie les facteurs sociaux, humains et environnementaux. Il faut donc refuser
fermement les prétendues solutions miracles. Et, en tout état de cause, où trouverait-on dans l'ordre
économique qui prévaut aujourd'hui les moyens de construire les barrages, les canalisations, les réservoirs,
de financer les « écojobs » nécessaires à une gestion scientifique de l'agriculture et de l'environnement?

La pression est aussi de plus en plus forte pour reconnaître que l'eau doit devenir une "marchandise"
au même titre que d'autres ressources ou biens. Dès lors, on pourrait s'en remettre au marché afin de réguler
sa demande, tant pour réduire globalement sa consommation que pour arbitrer entre ses divers usagers, au
plan national mais aussi international. Cette approche a son intérêt: valoriser une ressource toujours plus
précieuse et réduire par ce biais son gaspillage. Mais, si les mécanismes du marché en venaient à régner sans
partage, qu'adviendrait-il du rôle de la puissance publique? Comment pourrait-elle exercer sa responsabilité
en matière de justice sociale, en particulier vis-à-vis de tous ceux dont la soif d'eau potable n'est toujours pas
étanchée?

La technologie et le marché peuvent être des alliés précieux, mais la bonne réponse doit d'abord être
d'ordres éthique et culturel. Celle-ci emprunte trois axes: faire preuve d'audace, porter attention à autrui,
partager. Audace, parce que reporter toute entreprise d'envergure et radicale en prétextant que des zones
d'ignorance persistent en ce domaine conduirait au pire: laisser la crise s'aiguiser jusqu'à atteindre sa limite
naturelle et économique. Porter attention à autrui parce que, par exemple, plus d'un milliard de personnes
n'ont toujours pas accès à l'eau potable. Partager enfin, parce que la seule alternative aux conflits qui
s'aggravent repose sur une démarche commune, volontariste et équitable. Et elle n'a rien d'utopique: dans
l'histoire humaine, l'utilisation de l'eau a bien plus souvent uni que divisé.

Frederico Mayor
Le Courrier de l’Unesco (Février 1999)

1. Structure du texte.
2. Lecture et prise de notes.
3. Débat des idées relevées.
4. Répondre aux questions de compréhension du texte.

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Module : Étude de textes I (2021- 2022) L. 1 Français T.D. n° 5
Mme MEHDI
(1ère partie)

Lisez le texte, répondez ensuite aux questions qui suivent. Pour une meilleure compréhension du
texte, cherchez d’abord ce qui est souligné dans le dictionnaire.

Ma mère
Ai-je été nourri par ma mère? Est-ce une paysanne qui m'a donné son lait? Je n'en sais rien. Quel
que soit le sein que j'ai mordu, je ne me rappelle pas une caresse du temps où j'étais tout petit; je n'ai pas
été dorloté, tapoté, baisoté; j'ai été beaucoup fouetté.
Ma mère dit qu'il ne faut pas gâter les enfants, et elle me fouette tous les matins; quand elle n'a
pas le temps le matin, c'est pour midi, rarement plus tard que quatre heures.
Mlle Balandreau m'y met au suif.
C'est une bonne vieille fille de cinquante ans. Elle demeure au-dessous de nous. D'abord elle
était contente: comme elle n'a pas d'horloge, ça lui donnait l'heure. "Vlin ! Vlan! Zon ! Zon ! - voilà le
petit Chose qu'on fouette; il est temps de faire mon café au lait."
Mais un jour que j'avais levé mon pan, parce que ça me cuisait trop, et que je prenais l'air entre
deux portes, elle m'a vu; mon derrière lui a fait pitié.
Elle voulait d'abord le montrer à tout le monde, ameuter les voisins autour; mais elle a pensé que
ce n'était par le moyen de le sauver, et elle a inventé autre chose.
Lorsqu'elle entend ma mère me dire: " Jacques, je vais te fouetter !
- Madame Vingtras, ne vous donnez pas la peine, je vais faire ça pour vous.
- Oh ! Chère demoiselle, vous êtes trop bonne !"
Mlle Balandreau m'emmène; mais, au lieu de me fouetter, elle frappe dans ses mains; moi, je
crie. Ma mère remercie, le soir, sa remplaçante.
"A votre service", répond la brave fille, en me glissant un bonbon en cachette.

Jules Vallès, L’Enfant.

Partie A :
1. Faites une étude paratextuelle.
2. À quel genre appartient le texte ? Justifiez votre réponse.

Partie B :
1. Qui sont les personnages suivants : Jacques, Mlle Balandreau et Madame Vingtras ?
2. Comment le narrateur décrit-il sa mère ?
3. Quel souvenir garde-t-il d’elle ?
4. Comment le narrateur voit-il la voisine ? Pourquoi ?

Travail d’écriture :

Pensez-vous que la mère n’aime pas son enfant ? D’après vous, le fils, aime-t-il ou déteste-t-il sa
mère ? En une quinzaine de lignes, répondez et dites pourquoi.

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2ère partie du T.D.

Travail de recherche : Qui est Jules Vallès ? Que raconte son roman L’Enfant ?

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Module : Étude de textes I (2021- 2022) L. 1 Français T.D N° 6
Mme MEHDI

Remarquez la structure du texte. Portez toutes vos remarques.

Amitié Fidèle

Parmi les doux transports d’une amitié fidèle,


Je voyais près d’Iris couler mes heureux jours :
Iris que j’aime encore, et que j’aimerai toujours,
Brûlait des mêmes feux dont je brûlais pour elle :

Quand, par l’ordre du ciel, une fièvre cruelle


M’enleva cet objet de mes tendres amours ;
Et, de tous mes plaisirs interrompant le cours,
Me laissa de regrets une suite éternelle.

Ah ! qu’un si rude coup étonna mes esprits !


Que je versais de pleurs ! que je poussais de cris !
De combien de douleurs ma douleur fut suivie !

Iris, tu fus alors moins à plaindre que moi :


Et, bien qu’un triste sort t’ait fait perdre la vie,
Hélas ! en te perdant j’ai perdu plus que toi.

Nicolas Boileau (1636-1711)

Lisez le texte. Répondez ensuite aux questions.

Partie I :
1. De quel genre de texte s’agit-il ?
2. Qui en est l’émetteur ? À qui s’adresse-t-il ?
3. Qui est Iris ?
4. Que lui est-il arrivé ?
5. Que lui dit Nicolas Boileau dans ce poème ?

Partie II :
1. Comment appelle-t-on ce genre de poème ?
2. Comment appelle-t-on chaque paragraphe dans le poème ?
3. Quel est le nom des deux premiers paragraphes et celui des deux derniers paragraphes ?

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