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Dr :Bekakria.Hamida
25/2/2024
1.0
Table des
matières
Objectifs 3
1. Dégrillage ........................................................................................................................................................ 9
1.1. Surface de grille ......................................................................................................................................................................... 10
1.2. Largeur de grille ........................................................................................................................................................................ 10
1.3. Caractéristiques de la grille: ....................................................................................................................................................... 10
1.4. La section de la grille ................................................................................................................................................................. 11
3. Le Tamisage .................................................................................................................................................. 12
4. Exercice ........................................................................................................................................................ 12
5. Dessablage .................................................................................................................................................... 13
6. Le dégraissage ............................................................................................................................................... 14
6.1. Choix du dessableur/dégraisseur ................................................................................................................................................ 14
7. L'aération ...................................................................................................................................................... 15
7.1. Dispersion de l'eau dans l'air : ................................................................................................................................................... 15
7.2. Champs d'application : ............................................................................................................................................................... 16
7.3. Critères de conception: ............................................................................................................................................................... 17
Abréviations 21
Références 22
Objectifs
3
Chapitr1 :Généralité et normes
Chapitr1 :Généralité et
normes I
L'eau constitue un élément essentiel dans la vie et l'activité humaine. C'est une composante majeure, l'eau
participe à toutes les activités quotidiennes notamment, domestiques, industrielles et agricoles ce qui la rend un
élément récepteur exposé à tous les genres de pollution. Le phénomène de la pollution contribue de façon
considérable à la limitation des ressources en eau potable.
La dégradation de l'état de l'eau de consommation a différents impacts directs ou indirects sur la santé des
populations humaines. Tout ceci oblige à faire de plus en plus appel à des eaux d'origines diverses et
notamment les eaux de surface. Les insuffisances existantes dans la protection de ces eaux face aux
nombreuses pollutions peuvent contribuer à la dégradation de la qualité de ces eaux et à l'augmentation de
certains micropolluants minéraux et surtout organiques indésirables dans les eaux destinées à la consommation.
1*
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1.3. Eaux non conventionnelles
ou par l'Union Européenne. L'eau potable doit être exempte de matières en suspension, micro-
varient de pays à pays avec toutefois pour la plupart des minéraux une concentration maximale
La production et la distribution de l'eau potable sont encadrées par une réglementation stricte
qui impose des normes définissant la qualité exigible de l'eau destinée à la consommation
humaine. La volonté première est de fournir à l'utilisateur une eau de qualité sanitaire, garantie
contre tous les risques, immédiats ou à long terme, réels, potentiels ou même simplement
supposés. Il s'agit ensuite d'offrir une eau de qualité organoleptique, agréable à boire, claire,
répondre à environ 70 critères de qualité répartis entre des limites de qualité et des références
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de qualité. Un critère donné est rempli lorsque la norme est respectée pour un paramètre donné.
Le but des analyses est de vérifier si l'eau réponde bien aux critères exigés aussi bien
- le progrès de la connaissance,
- les incidences que peut (ou ne peut pas) avoir tel ou tel paramètre sur la santé, - les risques liés au mode de
vie, des réalités du pays (ressources en eau disponibles, niveau de développement, potentiels technique et
technologique...). Ce qui introduit des écarts entre normes guide (NG*) et concentration maximale
admissible (CMA**).3*
potassium, magnésium, sodium, PH, dureté de l'eau, résidus secs, oxygène dissous,
fluor, zinc, cobalt, ammonium, nitrites, nitrates, azote, baryum et argent, COT (carbone
organique total), hydrocarbures dissous, chlore libre résiduel, phénol, bore, détergents,
car certaines de ces substances peuvent être bénéfiques pour l'organisme à très petite
dose.
sous forme végétative. Ils sont étudiés afin de détecter la présence d'une pollution plus
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Filière de traitement
l'eau.
Afin de savoir si l'eau est réellement potable, il convient de savoir que des normes existent en matière de qualité
de l'eau se trouvant dans les tableaux ci-dessous.
Tableau 1.1 : Paramètres avec valeurs indicatives (Normes algériennes du ministre des ressources en
eau depuis 22 mars 2011) : 3*
3. Filière de traitement
Avant d'être distribuée aux usagers, l'eau brute issue des captages doit être rendue potable. Les traitements
nécessaires sont réalisés dans des stations de production d'eau potable qui n'effectuent pas toutes le même
travail. Les traitements doivent pouvoir répondre à une
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Filière de traitement
Selon la qualité de l'eau prélevée, la production d'eau potable nécessite des étapes différentes faisant appel à
quatre types de procédés : physiques, chimiques, physico-chimiques et biologiques (Figure 1.1).
Un traitement d'une eau destinée à la consommation suit généralement les étapes suivantes
Prétraitement ;
- Traitement primaire ;
- Traitement secondaire (physico chimique) ;
- Traitement tertiaire.
- Filtration sur sable
- Chloration.3*
* *
Pour obtenir le titre « d'eau potable » et ainsi pouvoir être consommée sans risque pour la santé, l'eau brute puisée
dans les rivières, fleuves, lacs et nappes phréatiques ou récoltée grâce à l'eau de pluie doit subir de nombreux
traitements. Ces opérations peuvent se faire à l'échelle d'une agglomération, dans des usines privées ou publiques,
mais aussi dans une simple maison, pour sa consommation personnelle.
Cette eau, déjà au préalable contrôlée, va passer par trois types de traitements différents afin de respecter des
normes de potabilité précises. Ces opérations, qu'elles soient réalisées de manière complète en usine de traitement
des eaux ou simplifiées pour pouvoir être effectuées chez soi, produisent des résultats semblables bien que l'on ne
réalise pas exactement les mêmes actions. En effet, le traitement en usine emploie beaucoup plus de traitements
physico-chimiques. En revanche les traitements biologiques sont presque tous conservés à petite échelle comme le
prouvent les filtrations sur lit de sable ou avec charbon actif.
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Chapitre02 : LES PRÉTRAITEMENTS
Chapitre02 : LES
PRÉTRAITEMENTS II
Les eaux brutes doivent généralement subir, avant leur traitement proprement dit, un prétraitement qui
comporte un certain nombre d'opérations uniquement physiques ou mécaniques. Il est destiné à extraire de
l'eau brute la plus grande quantité possible d'éléments dont la nature ou la dimension constituerait une gêne
pour les traitements ultérieurs. Dans le domaine du traitement des eaux naturelles, ces procédés ne constituent
en général qu'un préalable à un traitement physicochimique plus poussé.
1. Dégrillage
Le dégrillage, premier poste de traitement, indispensable aussi bien en eau de surface qu'en eau résiduaire. Il
doit être localisé dans le regard de rive, au poste de pompage d'eau brute ou à l'entrée de l'usine de traitement.
Le dégrillage, permet : - De protéger les ouvrages aval contre l'arrivée de gros objets susceptibles de provoquer
des bouchages dans les différentes unités de l'installation (poste de pompage, conduites et installations de
traitement); - De séparer et d'évacuer facilement les matières volumineuses charriées par l'eau brute, qui
pourraient nuire à l'efficacité des traitements suivants, ou en compliquer l'exécution. Les grilles sont composées
d'un ensemble de barres métalliques dont l'espacement est calculé suivant la nature de l'eau à traiter.
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Figure 2.2 : Grille automatique courbe
S=Qmax / V∡Ø∡C
Avec
V: la vitesse de l'influent qui est une vitesse permettant la bonne élimination des
θ: grandeur relative au rapport espace libre entre les barreaux noté eet la somme de
Ce sont donc ces grandeurs qu'il nous faut fixer pour chaque type de dégrilleur courbe
relatives. Pour cela, nous sommes parties de la notion de tirant d'eau noté t.
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a- Vitesse de passage:
La vitesse moyenne de passage entre les barreaux est comprise 0,6 < V < 1 m/s ou
b- Pertes de charge:
Les pertes de charge crées par les grilles sont de 0,05 à 0,15 m en fonction des
ΔH=C*V2 /2g
g: accélération de pesanteur.
C=β (e/d)3/4sinα
𝑆=longueur𝑚𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙é× 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 ,
𝑠𝑖𝑛α =𝐻𝑚𝑎𝑥 /𝐿
- l : longueur de la grille.*
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Exercice : exercice d'application
Débit d'eau
α=e/e+d
V: la vitesse de l'influent qui est une vitesse permettant la bonne élimination des
Dans une usine de production d'eau potable qui traite un débit de 0,116 m3/s d'eau, on a opté pour un dégrilleur
mécanique avec les caractéristiques suivantes :
La vitesse à travers la grille : v = 0,8 m/s. Angle d'inclinaison : θ = 70 °. β = 1,79 pour les barreaux circulaires.
Espacement entre les barreaux : e = 25 mm. Barreaux circulaires de diamètre : d = 10 mm. Largeur de la grille L =
1 m. g = 9,81m/s². Coefficient de colmatage C = 0,45
3. Le Tamisage
Il consiste de faire passer l'eau à travers un filtre dont les mailles sont assez fines (dégrillage poussé) de façon à
retenir les matières en suspension flottantes, les débris végétaux, les herbes.... Il existe deux modes de tamisages
:Macro-tamisage,Micro-tamisage
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Dessablage
Une station d'épuration traite est conçue pour traiter un débit journalier de 5000 m3, contenant une charge en
matière en suspension (MES) de 2250kg/j.
Pour le dessablage, on a opté pour un dessableur circulaire, le temps d séjour est de 6 minutes, la hauteur du bassin
est de 2,5 m ; la quantité d'air injecté est de 1,25m3 d'air/m3 d'eau.
5. Dessablage
1. Principe général:
stations de traitement des eaux potables. Cependant, comme nous n'avons pas
les matières volatils en suspension (MVS). En effet, le dessablage est basé sur
L'élimination des sables présents dans les eaux brutes est indispensable si on veut protéger les conduites et les
pompes contre la corrosion et éviter le colmatage des canalisations par sédimentation au cours du traitement.
La vitesse de sédimentation des particules est fonction de leur nature, de leur diamètre et de la viscosité du
liquide ou elles se trouvent.
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Le dégraissage
6. Le dégraissage
Le dégraissage vise à éliminer les graisses et huiles d'origine végétale et animale par flottation naturelle,
lorsque la différence de masse volumique est naturellement suffisante pour séparer deux phases, ou accélérée
par injection de fines bulles d'air. La flottation est une technique de séparation fondée sur des différences
d'hydrophobicité des particules à séparer.
Ces deux étapes de traitement sont souvent réalisées au sein d'une même unité de traitement, et on parle alors
d'ouvrage combiné. L'extraction des sables peut se faire par raclage de fond ou par pompage, et l'extraction des
graisses rassemblées à la surface des eaux sous forme d'écume se fait à l'aide de pont racleurs. Elles sont
recueillies dans une goulotte avant d'être envoyées dans une cuve de stockage.
Comme ils sont les plus couramment utilisés, nous avons choisi de mettre en œuvre un ouvrage de forme
cylindro-conique avec insufflation d'air, évacuation automatique des graisses et reprise des matières
sédimentables déposées dans le fond au moyen d'un aéroéjecteur.
Le stockage des sables se fait dans la partie conique du bassin dont la pente sera fixée à 60° (la valeur minimum
admissible étant de 50°).
Les ouvrages sont généralement réalisés en béton et l'étanchéité des parties de l'ouvrage en contact avec l'eau est
assurée par incorporation d'hydrofuge dans la masse du béton.
dessableur cylindroconique
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L'aération
6.1.1. Dimensionnement
suspension (MVS*).
suspension (MVS*).
7. L'aération
Description du procédé:
L'aération permet de mélanger l'air à l'eau pour favoriser les réactions d'oxydation, enlever les gaz dissous ou
éliminer les goûts et odeurs. L'aération suit les lois de l'échange gaz-liquide,pour le transfert des solutés à
travers une interface air-liquide.
- Plateau : Ecoulement d'eau par gravité sur une série de plateaux perforés ou en pente
- Masse de contact : Tour de garnissage avec écoulement à contre-courant d'air et d'eau (anneaux Rashig,
Pall...)
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figure 4.2. l'aération
Cette aération est nécessaire lorsque l'eau présente une carence en oxygène et permet
alors, soit :
- D'éliminer des gaz indésirables (H2S, CO2 libre, sursaturation en oxygène, composés
que le fer peut être oxydé facilement par l'oxygène de l'air tandis que le manganèse ne
L'aération peut aussi faire partie intégrante d'une étape de traitement spécifique et se
compléter la chaîne de traitement de l'eau afin de la rendre plus agréable au goût. Elle
L'aération permet aisément l'oxydation du fer s'il n'est pas à l'état complexé soit par la
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7.3. Critères de conception:
Dispersion de l'eau dans l'air :
pulvérisation.
Remarque
La température de l'eau et de l'air auront une grande influence sur l'efficacité du
transfert. De plus, les eaux aérées doivent subir une désinfection adéquate avant
distribution.
* *
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La production d'eau potable chez soi garantissant une eau de qualité pour une modique somme, il semble donc
avantageux d'exploiter ce procédé. Pour obtenir une eau potable, il convient donc d'utiliser les systèmes de
production d'eau potable puisque l'eau de source est de moins en moins présente sur Terre.
Il pourra enfin être intéressant de voir à l'avenir comment perfectionner les traitements des eaux, aussi bien à grande
qu'à petite échelle, et si ceux-ci pourront se développer de manière à résoudre le problème de l'eau potable en
quantité suffisante pour chacun car tous, notamment dans les pays pauvres, n'ont pas accès à une eau pouvant être
bue sans danger. En définitive, le traitement de l'eau mérite d'être mieux connu puisqu'il nous garantit une denrée
vitale de plus en plus précieuse sous une forme épurée propre à la consommation.*
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Solutions des exercices
Dans une usine de production d'eau potable qui traite un débit de 0,116 m3/s d'eau, on a opté pour un dégrilleur
mécanique avec les caractéristiques suivantes :
La vitesse à travers la grille : v = 0,8 m/s. Angle d'inclinaison : θ = 70 °. β = 1,79 pour les barreaux circulaires.
Espacement entre les barreaux : e = 25 mm. Barreaux circulaires de diamètre : d = 10 mm. Largeur de la grille L =
1 m. g = 9,81m/s². Coefficient de colmatage C = 0,45
S=Q/V*α*C
α=e/d+e=10/10+25=0,285
2. Hauteur de la grille
H=S/L=1.13/1=1.13m
3. Perte de Charge ΔH
4. Nombre de barreaux
Avec : Nb : Nombre des barreaux ,Ne : Nombre d'espacement , e : espacement entre les barreaux ,d : diamètre des
barreaux
Or : Ne = Nb+1
Nb=L-e/d+e=(1000-25)/(25+10)=27,85≈ 28 5
Une station d'épuration traite est conçue pour traiter un débit journalier de 5000 m3, contenant une charge en
matière en suspension (MES) de 2250kg/j.
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Solutions des exercices
Pour le dessablage, on a opté pour un dessableur circulaire, le temps d séjour est de 6 minutes, la hauteur du bassin
est de 2,5 m ; la quantité d'air injecté est de 1,25m3 d'air/m3 d'eau.
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Signification des abréviations
Abréviations
21
Références
Références
3 cours-Traitement-et-dessalement-des-eaux-T_HADBI-.pdf
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