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Réalisé par:
Mustapha TAHAIKT
2020-2021
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07/11/2023
Le corps d’un être humain adulte contient 60% d’eau, c’est-à-dire environ 42 litres d’eau pour une personne de 70 kg.
En dehors de l’homme et de tous les êtres vivants, l’eau se cache partout, car la culture de toute plante et la
fabrication de presque tous les objets exigent de l’eau à un moment donné
Il faut :
1 000 L d'eau pour produire 1 œuf
400 L d'eau pour 1 kilo de maïs
1 500 L d'eau pour 1 kilo de blé
4 500 L d'eau pour 1 kilo de riz
10 000 L d'eau pour 1 kilo de coton
Le cycle de l’eau
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Tableau I.1 : Estimation du volume d’eau total sur Terre, d’après World Resources
Les eaux de consommation encore appelées eaux potables peuvent se présenter sous deux
formes: l’eau du robinet et les eaux minérales.
Toutes les eaux de consommation doivent répondre aux mêmes normes de qualité:
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Matières en solution :
Lorsque des corps minéraux sont en contact avec de l'eau, ils ont la capacité de se dissoudre dans cette dernière.
Cependant, la solubilité d'un corps donné est limitée par un seuil qui dépend de la température et de la pression du
milieu. Si l'on ajoute une quantité de produit à l'eau qui dépasse cette limite de solubilité, ce produit ne se dissout plus et
précipite sous forme solide. En essence, la dissolution d'une substance dans l'eau implique la rupture de ses liaisons
internes, ce qui entraîne sa dispersion dans le liquide.
Température: Elle a une influence déterminante sur l'activité des micro-organismes et sur la réserve d'oxygène
pour le processus d'auto-épuration, cette température ne doit pas dépasser 30'C.
Turbidité: Elle indique la présence des M.E.S d'origine organique ou minérale.
Conductivité: Elle donne une idée sur la minéralisation de l'eau. Plus la concentration ionique des sels dissous est
grande et plus la conductivité est grande.
Couleur et odeur: en général, la couleur et l'odeur ont été utilisées comme les premiers indicateurs de la pollution
de l'eau. La couleur d'une eau usée urbaine est grisâtre, mais certains rejets industriels (teinture, papeteries. . .)
contiennent des colorants particulièrement stables. Il existe plusieurs gaz qui Donnent des odeurs, résultant d'une
fermentation ou décomposition, parmi lesquels on peut citer NH3,H 2S...
Matières en suspension (M.E.S): Ce sont des matières solides contenues dans les eaux usées qui sont séparables
par filtration, décantation ou centrifugation. Les teneurs en MES sont obtenues après séchage à 105°C.
Matières volatiles en suspension (MVS): Elles sont constituées par la partie organique des MES, elles sont
mesurées par calcination à 550°C en deux heures et présentent en moyenne 70% des MES.
Matières minérales (M.M): Elles représentent la fraction minérale des M.E.S. C'est la différence entre les matières
en suspension et les matières volatiles en suspension. Elles représentent par conséquent le résidu de la
calcination.[4]
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Potentiel hydrogène (pH) : Le pH indique la concentration en ion H+ présent dans l'eau. Les micro-
organismes nécessitent une gamme de pH allant de 6.5 à 8.5.
Demande biochimique en oxygène (DBO5) : Elle représente la quantité d'oxygène nécessaire pour
décomposer par oxydation (Avec l'intervention des bactéries) les matières organiques contenues dans une eau
usée. Généralement la pollution carbonée est dégradée d'une manière significative pendant une durée de 5
jours, au-delà de cette durée la consommation en oxygène diminue énormément ainsi on a adopté la notion
DB05 obtenue après 5 jours d'incubation à 20°C et dans l'obscurité.[3]
Demande chimique en oxygène (DCO) : Elle représente la quantité d'oxygène consommée par oxydation
chimique de la totalité des matières organiques et minérales dissoutes dans l'eau. Le bichromate de potassium
agissant en milieu sulfurique pendant deux heures à ébullition, oxyde presque entièrement les matières
réductrices.
Azote total Kjeldahl (NTK ): est une appellation qui désigne la somme de l’azote ammoniacal et de l’azote
organique (Norg + N-NH4). Par la méthode Kjeldahl, l’azote ammoniacal et l’azote organique sont dosés
simultanément.
Le phosphore total (Pt) : est la somme du phosphore organique et le phosphore minéral. En d’autres thermes
c’est l’ensemble du phosphore présent dans un échantillon sous forme de phosphates ou de composé
organophosphorés
À mesure que la qualité de l'eau se détériore, il devient de plus en plus impératif d'effectuer des contrôles fréquents et
approfondis. Autrefois, lorsqu'on analysait l'eau, l'accent était principalement mis sur la quantification des éléments
naturels et la détermination de certaines caractéristiques de la pollution d'origine organique. Cependant, à la suite
d'incidents de pollution, l'attention s'est portée sur les éléments toxiques d'origine minérale, et l'augmentation de
l'utilisation de composés organiques synthétiques a complexifié davantage la situation. Il est devenu impératif de
développer des méthodes d'analyse de plus en plus sensibles, avec des limites de détection passant successivement du
centigramme au milligramme, puis au microgramme, voire même au nanogramme. En parallèle, une technologie
instrumentale de pointe s'est développée, offrant des performances de plus en plus avancées.
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La mesure sur le terrain peut être réalisée soit en continu, à l’aide d’une
chaîne de mesure, soit ponctuellement en utilisant en général des appareils
portables ou des dispositifs simples donnant le plus souvent des résultats
semi-quantitatifs. Dans ces différents cas, l’obtention des résultats de
mesure est rapide et la procédure généralement simple
Prélèvement et échantillonnage
En dehors des activités de surveillance et de recherche scientifique, la plupart des prélèvements d'eau sont effectués
conformément aux lois et réglementations visant à garantir la santé publique, à lutter contre la pollution et à surveiller les
installations classées et les stations de traitement de l'eau. Le prélèvement d'un échantillon d'eau est une opération délicate
qui nécessite une grande attention, car il influence directement les résultats des analyses et leur interprétation. Pour être
valable, l'échantillon doit être homogène, représentatif et prélevé sans altérer les caractéristiques physico-chimiques de l'eau,
telles que la teneur en gaz dissous ou en matières en suspension.
En général, il est essentiel de mettre en place une organisation structurée, de disposer d'une équipe qualifiée, de développer
une méthodologie adaptée à chaque situation, de choisir judicieusement les points de prélèvement et d'utiliser le matériel
approprié. Les erreurs qui pourraient compromettre l'interprétation des résultats sont souvent plus liées à un échantillonnage
inapproprié qu'à des erreurs dans les analyses proprement dites. En pratique, il est recommandé de ne pas étendre la collecte
d'échantillons sur une période excédant généralement 24 heures.
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Matériel de prélèvement
Une attention particulière doit être accordée au choix du matériel de prélèvement. Il est recommandé d'utiliser des flacons
en verre borosilicaté neufs, de préférence scellés avec du verre émeri ou, le cas échéant, équipés de bouchons en
polyéthylène (PE) ou en téflon. Avant utilisation, les flacons en verre doivent être trempés pendant une heure dans de l'eau
distillée, puis séchés. Cela est particulièrement important lorsque l'on prévoit de doser des éléments volatils tels que le
mercure (Hg) ou les cyanures (CN).
Lors des prélèvements en vue d'analyses chimiques, les flacons doivent être soigneusement rincés à trois reprises avec
l'eau à analyser, puis remplis jusqu'au bord. Les bouchons doivent être fermés hermétiquement pour éviter la formation de
bulles d'air et pour prévenir tout risque d'éjection pendant le transport. Toutefois, le choix du matériel peut varier en
fonction de la nature des éléments à doser.
Le quartz est le matériau le plus adapté pour la bonne conservation des échantillons mais s’avère très
fragile.
Le verre ou le pyrex peuvent être employés sans problème pour le dosage des ions majeurs.
Cependant des oligo-éléments peuvent passer en solution dans l’eau (silice pour le verre et le bore pour
le pyrex).
Le polyéthylène est souvent recommandé pour tout échantillonnage, surtout pour les prélèvements en
vue de mesures d’éléments radioactifs. Relativement poreux vis-à-vis des gaz, on lui préfère cependant
le verre pour le prélèvement et la conservation des échantillons fortement chargés en gaz (la diffusion
est lente).
Les sachets du chlorure de polyvinyle présentent l’avantage de ne servir qu’une seule fois, mais ils
ont l’inconvénient de libérer du chlore si ces sachets restent trop longtemps exposés à la lumière.
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Mode de prélèvement
Le choix de la méthode de prélèvement dépendra de l'origine de la source d'eau ainsi que de la nature des analyses à
effectuer, qu'elles soient de nature physico-chimique ou bactériologique.
Dans le cas d'une rivière, d'une nappe à ciel ouvert, d'un réservoir, ou d'une citerne,
• La bouteille de prélèvement devra être immergée à une profondeur d'environ 50 cm, en évitant de s'approcher trop
près du fond, de la surface, des rives, ou des obstacles naturels ou artificiels.
• Dans le cas d'un lac ou d'une retenue d'eau, il est recommandé de choisir plusieurs points de prélèvement, avec
plusieurs prélèvements effectués à différentes profondeurs, afin de prendre en compte l'hétérogénéité verticale et
horizontale de la source.
• Il existe également des dispositifs spéciaux permettant d'ouvrir les flacons à des niveaux prédéterminés, ce qui
facilite le prélèvement de l'eau à des emplacements spécifiques.
• Le mélange de plusieurs échantillons ainsi collectés peut fournir un échantillon moyen représentatif.
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1. Identité du préleveur.
2. Date et heure du prélèvement.
3. Particulier ou autorité demandant l’analyse.
4. Motif de la demande (analyse initiale, contrôle périodique, pollution intoxication, épidémie…).
5. Usage de l’eau (boisson, lavage, abreuvage, industrie…).
6. Ville ou établissement que l’eau alimente.
7. Nom du point d’eau et localisation précise.
8. Origine de l’eau (source, puit, forage, rivière…).
9. Température de l’eau et celle de l’atmosphère (conditions météorologiques).
10. Débit approximatif (litre/minute).
11. Nature géologique des terrains traversés.
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a-Emplacement
Les dégrilleurs sont généralement installés :
- en amont des bassins de retenue ;
- en amont des ouvrages de traitement au fil de l’eau (dessableurs, déshuileurs...)
b- Dimensionnement
Pertes de charge:
Les pertes de charge crées par les grilles sont de 0.05 à
0.15 m en fonction des caractéristiques de la grille. On
peut calculer ΔH par la formule suivant :
𝑉2
𝛥𝐻 = 𝐶.
2𝑔
V : vitesse de passage de l’eau entre les barreaux.
g: accélération de pesanteur. 4
𝑒 3 La section de la grille
C: la facteur de grille
𝐶 = a. sin𝛼 La section minimale de la grille déterminée par la
𝐸
formule suivant :
a : en fonction de la forme des barreaux
𝑆=longueur𝑚𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒×𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑠𝑖𝑛𝛼=𝐻𝑚𝑎𝑥/𝐿
a = 2.42 (section rectangulaire)
a = 1.79 (section circulaire)
Hmax : profondeur d’eau dans le canal d’amenée,
L : longueur mouillé de la grille,
l : longueur de la grille
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Débit d’eau
𝑄 = 𝑉. 𝑆(1 − 𝛽). 𝜁
𝑒
1 − 𝛽) = 1 −
𝑒+𝐸
e- - Entretien
Il dépendra du type de dégrilleur choisi :
- le dégrilleur à grille manuelle nécessite un entretien fréquent
et régulier.
- le dégrilleur à grille mécanique, lui, nécessite un entretien
moins fréquent mais toujours régulier (fréquence estimée à une
fois par mois).
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Le microtamisage
Le Microtamis à nettoyage manuel est en général constitué d'une grille fixe, à mailles fines, placée en travers de
l'écoulement de l'eau à traiter. La durée d'utilisation d’un microtamis entre deux lavages, est calculée de la façon
suivante :
𝐻 = 𝐻0 . exp(𝐼. 𝛽)
𝑄. 𝑡
𝛽=
𝐴
𝐼. 𝑄. 𝑡
𝐻 = 𝑄. 𝐶𝑓 . exp(
𝐴
𝐴 𝐻. 𝐴
𝑡= ln(
𝐼. 𝑄 𝑄. 𝐶𝑓
H0 = perte de charge initiale (m)
H = perte de charge (m)
Q= débit (m3/s)
β = volume d’eau traitée par unité de surface (m)
A= surface utile du microtamis (m2)
Cf : la facteur de grille (m)
t = durée de microtamisage (s)
I = indice de filtrabilité (m-1)
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Le toile forme soit un cylindre à axe horizontale, soit une bande sans fin, et
les microtamis est continuellement en mouvement.
La partie du microtamis qui pénètre dans l’eau est propre ; plus elle
s’enfonce dans l’eau, plus elle s’encrasse. Lorsqu’elle ressort de l’eau, elle
est partiellement encrassée ; il faut donc la nettoyer avant qu’elle ne soit de
nouveau immergée.
On effectue en générale le nettoyage à l’aide de jets d’eau traitée.
Dans ce cas, la vitesse de circulation du microtamis, S, permet de 𝐴
𝑆=
déterminer la durée d’utilisation d’une section donnée du microtamis entre 𝑡
𝑄. 𝐶𝑓 𝑄. 𝑡
deux lavages. 𝐻= exp(
𝐴 𝑆
La fréquence de rotation des microtamis à nettoyage automatique varie de
0,5 à 5.0 tr/min.
S : vitesse de circulation du microtamis (m2 /s).
Dessableur-dèshuileur
Le but de ce dispositif est de piéger les particules solides charriées par les eaux et les matières en suspension de
granulométrie comprise entre 200 et 500 μm : sables, graviers, etc et d’ éliminer les graisses et les huiles à cause des
inconvénients qui peuvent provoqués leurs présences dans l'eau,
- Envahissement des décanteurs.
- Diminution des capacités d'oxygénation des installations du traitement.
- Les mauvaises sédimentations dans les décanteurs.
- Le bouchage des pompes et des canalisations.
a. Principe
Ouvrage constitué d’une chambre profonde,
Cette séparation gravitaire s’effectue par limitation de la vitesse
horizontale des fluides qui doit être inférieure à la vitesse de chute des
particules minérales.
L'injection de l’air a pour but de faire améliorer la vitesse de séparation
par un mouvement secondaire de l'eau qui permet de guider les flottants
vers la zone tranquillisée où ils sont recueillis par raclage.
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avec : S : surface en m2
Q : débit en m3/s
Vasc : vitesse ascensionnelle des particules (m/s) (déterminée au laboratoire)
V : volume (m3)
τ : temps de séjour (jours)
Le temps de séjour dans l'ouvrage est de 3 à 5 minutes, et le débit de l'air est de 5 m3/ h pour 1 m3d'eau, avec une
vitesse ne dépassant pas 25 m/h.
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Traitement et clarification
LA COAGULATION – FLOCULATION
• La turbidité et la couleur d'une eau sont principalement causées par des particules très petites (de diamètre compris entre
0.1 et 10 μm), dites particules colloïdales.
• Ces particules, qui peuvent rester en suspension dans l'eau durant de très longues périodes, leur concentration est très
stable, et n'ont pas tendance à s'accrocher les unes aux autres.
• Le processus de coagulation-floculation facilite l'élimination des solides en suspension et des particules colloidales.
• La coagulation est la déstabilisation de particules colloidales par addition d'un réactif chimique appelé coagulant.
• La Floculation est l'agglomération de particules déstabilisées en microfloc et ensuite en flocons plus volumineux que
l'on appelle flocs. On peut rajouter un autre réactif appelé floculant ou adjuvant de floculation pour faciliter la formation
de flocs.
- les particules dont le diamètre est supérieur à 1 μm sont des particules de matières organiques ou inorganiques qui se
déposent facilement,
- les particules dont le diamètre est inférieur à 1 μm sont des particules colloïdales qui se déposent très lentement.
Temps requis pour que des particules de densités 2,65, 2,0 et 1,1 chutent de 1 m dans une eau à 15°C
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La coagulation
Principe
La charge électrique et la couche d'eau qui entourent les
particules hydrophiles tendent à éloigner les particules
les unes des autres et, par conséquent, à les stabiliser
dans la solution. Le but principal de la coagulation est
de déstabiliser ces particules pour favoriser leur
agglomération.
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Les produits les plus utilisés pour la purification des eaux sont les sels d'aluminium et de fer.
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La Floculation
Après avoir été déstabilisées, les particules colloïdales ont tendance à s'agglomérer lorsqu'elles entrent en contact les unes
avec les autres, pour former des microflocs puis des flocs plus volumineux et décantables.
Les bases théoriques de la coagulation-floculation ne permettent pas à elles seules de préciser les dosages optimaux de
coagulation-floculation d’une eau donnée.
Afin de déterminer les doses nécessaires pour une bonne coagulation floculation, il faut toujours avoir recours à l’expérience
dite « Jar-test ».
En plus de la détermination la dose de la coagulation, les essais de jar-test permettent de visualiser la floculation et de
connaître ses effets aussi bien sur l’eau décantée que sur les boues. Ils doivent être effectués à une température voisine de
celle que possédera effectivement l’eau au cours de son traitement in situ.
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DÉCANTATION
Principe
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Régime laminaire (Stokes) : CD g ( s l ).d 2
Re Vlim
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2/3
10 ( l )
CD Vlim . s
Régime intermédiaire (Alln) : Re l v
1 ( s l ).d
CD Vlim .
Régime turbulent (Newton – Rittinger) : 2 l
g ( s l ) d 2
Vlim .
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Les décanteurs
D'une façon générale, le dimensionnement consistera à déterminer deux paramètres principaux :
• la surface du décanteur qui sera d'autant plus grande que les vitesses de décantation sont faibles.
• la profondeur du bassin qui déterminera le temps de séjour de la suspension dans le bassin. Ce temps devra être suffisant
pour permettre la formation d'une boue au fond de l'appareil.
Décanteur simple
Les décanteurs classiques sont caractérisés par la surface de décantation égale la surface de base.
Le décanteur le plus simple est constitué d’une cuve parallélépipédique munie d’une zone d’entrée et de deux zones de sortie
(une pour la sur-verse et l’autre pour les boues).
Il existe deux types de décanteur dit simple :
A flux horizontaux,
A flux verticaux,
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Q: le débit traversier,
S : la surface,
h: la hauteur entre le plan d'eau libre et le radier .
* Une particule en suspension arrivant en surface à l'entrée du décanteur décante avec une vitesse constante V 0.
La décantation est terminée lorsque la particule s'est déposée sur le radier, la durée de chute est égale à h / V.
La possibilité pour les particules d'atteindre le fond de l'ouvrage est évidemment envisageable seulement
si t > h / V, ou encore V0 > Q / S.
Le terme Q / S est appelée vitesse de Hazen
Les lames sont disposées de telle sorte que le fond de la cuve soit balayé une ou deux fois
par tour. Pour les boues lourdes, deux bras courts de raclage supplémentaires balayent la
zone centrale de la cuve quatre fois par tour.
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Décanteurs à tubes
On trouve sur le marché deux types de décanteurs à tubes : ceux dont les
tubes sont légèrement inclinés par rapport à l'horizontale (7°) et ceux dont
les tubes sont fortement inclinés par rapport à l'horizontale (60°).
Ces deux types de décanteurs sont habituellement constitués d'un
empilement de tubes de section carrée de 5 cm de côté et les tubes inclinés
à 7° ont une longueur de 0.6, 1.2 ,1.8 ou 2.4 m.
À l'intérieur d'un tube, différentes forces agissent sur les particules
accumulées. La force résultante. Fr, est donnée par:
Fr Fg (cos 30) ( FD F f )
Avec :
Fg: force due à lapesanteur,
FD: force de traînée,
Ff : force de friction
Lorsque Fr est positif, c'est-à-dire lorsque Fg (cos 30°) > FD + Ff, les particules glissent
vers le fond du bassin
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FILTRATION
b) Des granules libres qui n'adhèrent pas les unes aux autres.
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Le sable, l'anthracite et l'ilménite sont couramment utilisés dans les usines de traitement des eaux.
Types de filtration
Pour le traitement des eaux potables, on utilise principalement:
a) Filtration rapide sur sable;
b) Filtration lente sur sable;
En pratique, la filtration rapide sur sable est la plus utilisée.
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Conditions de service
a) Cycles
La presque totalité des filtres à matériau granulaire fonctionne par cycles comportant une période de filtration suivie d'un
lavage final. Les paramètre essentiels limitant la durée de ces cycles sont:
-la turbidité, contrôlable par un capteur turbidimétrique, voire par un compteur de particules.
Le choix entre les divers types de filtration sur support ou sur lit granulaire dépend de plusieurs critères :
Principe
Le filtre à sable rapide est le type de filtre le plus utilisé dans le traitement des eaux
de consommation. Le matériau filtrant est maintenu en place par gravité et
l'écoulement de l'eau a lieu de haut en bas. Lorsque le milieu filtrant est encrassé, on
lave le filtre en inversant le sens de l'écoulement de l'eau;
Le filtre à sable rapide est le type de filtre le plus utilisé dans le traitement des eaux
de consommation avec vitesse de filtration 4 à 25 m/h.
1. Sable
2. Canal d'eau filtrée, air et eau de lavage
3. Vanne d'évacuation des eaux de lavage
4. Orifice d'entrée de l'eau de balayage
5. Goulotte en V
6. Goulotte de départ des eaux de lavage
le fond de filtre, le gravier de support et le milieu filtrant Busettes Degrémont pour lavage
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Fond de filtre
Le fond de filtre est la structure qui sépare le milieu filtrant de l'eau filtrée.
Il doit donc être suffisamment solide pour supporter le milieu filtrant (1 m
de sable et de gravier) et l'eau située au-dessus du milieu filtrant (2 m
d'eau).
Il permet en outre:
de collecter et d'évacuer les eaux filtrées;
de distribuer uniformément l'eau de lavage.
Gravier de support
Le gravier de support, situé immédiatement au-dessus du fond de filtre, permet
de retenir le sable du milieu filtrant;
d'améliorer la répartition de l'eau de lavage dans le filtre.
L'épaisseur et les caractéristiques granulométriques de la couche de gravier de
support dépendent des caractéristiques du fond de filtre et de celles du milieu
filtrant.
Mécanisme de lavage
Lavage à l’eau
Lorsque l'eau de lavage est injectée par le fond, le milieu filtrant prend de l’expansion et libère les particules arrêtées par le
filtre. Ces particules, beaucoup moins denses que les grains de sable, sont aisément entraînées vers les goulottes de lavage.
Le niveau maximal du sable en expansion atteint 8 à 30 cm au-dessus de son niveau au repos. Le degré d'expansion du
milieu filtrant dépend:
• du diamètre des grains de sable;
• de la densité des grains de sable;
• de la charge superficielle, ou vitesse, de l'eau de lavage;
• de la température de l'eau de lavage.
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Principe de fonctionnement :
• Les particules sont arrêtées sur toute la profondeur du sable. Le
différentiel de pression mesure la perte de charge entre la pression
d’entrée et de sortie du filtre.
• Lorsque la perte de charge devient supérieure au différentiel réglé, le
programmateur lance une séquence de contre lavage.
• Le contre lavage s’effectue par inversion du flux d’eau (voir image
ci-contre) qui permet de nettoyer le sable des impuretés arrêtées.
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Traitement de finition
Désinfection
• La plupart des microorganismes pathogènes est éliminée de l'eau lors des précédentes phases de traitement.
Cependant, la désinfection de l'eau est encore nécessaire afin d'empêcher que l'eau potable soit nocive pour notre
santé.
• La désinfection est un traitement qui permet d'éliminer les microorganismes susceptibles de transmettre des
maladies.
• On peut procéder à la désinfection en ajoutant à l'eau une certaine quantité d'un produit chimique doté de
propriétés germicides. Les produits chimiques les plus utilisés sont : le chlore, le dioxyde de chlore, l'ozone, le
brome, l'iode et le permanganate de potassium.
• On peut également désinfecter l'eau grâce à des moyens physiques: ébullition, ultrasons, ultraviolets ou rayons
gamma.
Tous les procédés et les produits de désinfection n'étant pas équivalents, il faut choisir le procédé le plus
approprié, compte tenu de certaines conditions particulières (caractéristiques et usages de l'eau, types de
microorganismes à éliminer, qualité du réseau de distribution, etc.) et sachant qu'un désinfectant ou un
procédé de désinfection doit:
a) Ne pas être toxique pour les humains ou les animaux;
b) être toxique, à de faibles concentrations, pour les microorganismes;
c) être soluble dans l'eau;
d) former avec l'eau une solution homogène;
e) Être efficaces aux températures normales de l’eau de consommation (0 à 25°c).
f) être stable, afin de favoriser le maintien d'une certaine concentration résiduelle pendant de longues
périodes de temps;
g) ne pas réagir avec la matière organique autre que celle des microorganismes;
h) ne pas détériorer les métaux ni endommager les vêtements lors de la lessive;
i) éliminer les odeurs;
j) exister en grande quantité et être vendu à un prix abordable;
k) être facile à manipuler et ne faire courir aucun danger aux opérateurs;
1) permettre une mesure aisée de sa concentration
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Désinfectants
Le chlore, Cl2
Le Chlore
Le chlore est l'un des désinfectants les plus utilisés. Il est facilement applicable et très efficace contre la désactivation des
microorganismes pathogènes. Le chlore peut être facilement appliqué, mesuré et contrôlé. Il est assez persistent et
relativement bon marché.
Réaction du chlore gazeux
Cl2 + 2H2O ⇆ HClO + Cl- + H3O+
Pour tuer des bactéries peu de chlore est nécessaire; environ 0.2-0.4 mg/l. Les concentrations en
chlore ajoutées à l'eau sont habituellement plus hautes, en raison de la demande en chlore de l'eau
Efficacité du chlore?
Les facteurs qui déterminent l'efficacité de la désinfection au chlore sont les suivants : concentrations en chlore, temps
de contact, température, pH, nombre et types de micro-organismes, concentrations en matière organique dans l'eau
Tableau : temps de désinfection pour différents types de micro-organismes pathogènes a
E. coli bacterium < 1 minute
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Dioxyde de chlore
Le traitement de l'eau potable est la principale application de désinfection du dioxyde de chlore. Grâce à ses facultés
de biocide, le dioxyde de chlore .
Le dioxyde de chlore est un puissant désinfectant contre les bactéries et les virus. Dans l'eau, le dioxyde de chlore est
actif en tant que biocide pour au moins 48 heures.
Le dioxyde de chlore empêche la croissance des bactéries dans le réseau de distribution de l'eau potable. C'est aussi un
agent actif contre la formation de bio film dans le réseau de distribution.
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Durant les 100 dernières années, la science a pu identifier les effets bactéricides du
rayonnement UV du spectre électromagnétique.
Les longueurs d'ondes spécifiques responsables de ces effets sont celles situées entre 240 et
280 nm, avec un pic à 253.7 nm. Ces longueurs d'onde sont situées dans le domaines des
UV-C
Effet du rayonnement UV
Lorsqu'un micro-organisme est exposé à un rayonnement UV-C, le noyau de la cellule est
atteint, et la duplication de l'ADN est stoppée. Les rayonnements UV ont un effet sur
l'ADN, l'acide nucléique et les enzymes. Les organismes pathogènes sont donc inactivés ou
détruits
Production d'UV-C.
Les sources d'UV-C sont typiquement des tubes de type néon, contenant du quartz et de la
silice, d'un diamètre allant de 15 à 25 mm pour une longueur de 100 à 1200 mm. Ce tube est
rempli d'un gaz chargé de vapeur de mercure.
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Dose d'exposition
La dose d'exposition s'exprime par le produit de l'intensité du rayonnement (énergie par
unité de surface) par le temps d'exposition. soit : DOSE = I x T
Avec :
I : l'intensité du rayonnement
T : le temps d'exposition
L'unité couramment utilisée est le mJ/cm2, équivalent à 1000 micro watt seconde/cm2
N / N 0 e KD
Où :
N= Nombre de micro-organismes après traitement No = Nombre initial de micro-organismes visés
K = Constante associée au type de micro-organisme D = Dose
La relation ci-dessus indique donc que doubler la dose d'exposition multiplie l'effet destructif par 10. Pour augmenter l'effet
destructif de 90 à 99%, il faut donc doubler la dose. Pour passer à 99,9% il faudra la tripler, etc
Les effluents à traiter ont des origines différentes, on distingue trois grandes catégories d'eaux
usées :
Les eaux usées domestiques
Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau. Elles sont essentiellement porteuses
de pollution organique.
Les eaux industrielles
Elles sont très différentes des eaux usées domestiques. Leurs caractéristiques varient d'une industrie
à l'autre. En plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, elles peuvent également contenir
des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des micropolluants organiques, des
hydrocarbures.
Les eaux pluviales
Elles peuvent, elles aussi, constituer la cause de pollutions importantes des cours d'eau, notamment
pendant les périodes orageuses. L'eau de pluie se charge d'impuretés au contact de l'air (fumées
industrielles), puis, en ruisselant, des résidus déposés sur les toits et les chaussées des villes (huiles
de vidange, carburants, résidus de pneus et métaux lourds...).
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Equivalent habitant EH :
l’équivalent habitant est une notion théorique, établie sur la base d’un grand nombre de mesures, qui exprime la charge
polluante d’un effluent, quelle que soit l’origine de la pollution, par habitant et par jour. La charge polluante rejetée par les
ménages, les industries, les artisans est exprimé en EH, autrement dit une industrie de 100 EH pollue autant que 100
personnes.
Un EH correspond à un rejet moyen journalier de 180 l d’effluent présentant une charge :
de 90 g de MES, Tableau : Evaluation du nombre d’équivalent-habitant correspondant à la charge polluante
de 60 g de DBO5, contenue dans les eaux usées domestiques pour les différents équipements
de 135 g de DCO,
de 9,9 g d’azote totale
de 2 g de phosphore total
Notion de Biodégradabilité
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•Débit moyen horaire de temps sec : débit moyen horaire reçu par la station
Q jour
Qmh
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•Débit de pointe horaire de temps sec : débit horaire maxi reçu par la station.
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.
g) La charge massique Cm :
C’est le rapport de la charge en DBO5 reçue sur la quantité de boues présente dans le bassin d’aération.
kgDBO5 reçue
Cv
m3 bassin d ’aération
Selon la nature, l’importance de la pollution et les objectifs recherchés, les procédés de traitement mis en œuvre dans
une station d’épuration pour assainir des eaux résiduaires sont différents. Ces procèdes peuvent être basés sur des
processus physico-chimiques et/ou biologiques
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Prétraitement
Le prétraitement des eaux résiduaires est composé de :
Dégrillage
Dessablage / déshuilage
Décantation primaire (selon les origines des eaux résiduaires
LE DÉGRILLAGE
Le dégrillage permet de séparer les déchets solides (papiers
et plastiques essentiellement) des eaux usées qui arrivent à la
station. Un râteau vient régulièrement débarrasser ceux-ci de
la grille. Ces déchets sont ensuite collectés pour être rejetés
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DESSABLEUR/DÉSHUILEUR
DECANTION PRIMAIRE
Lorsqu’il s’agit des eaux résiduaires domestique, la décantation primaire élimine les particules (20 à 200 µm) et les
particules de taille croissante (agrégation par floculation de la matière organique). Elle se fait en un écoulement lent,
avec un temps de séjour hydraulique de pratiquement 1 heure.
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TRAITEMENT BIOLOGIQUE
L’objectif principal de l'épuration biologique (l'épuration secondaire) est d’éliminer le plus possible les polluants
biodégradables et non décantables contenus dans l’eau usée
La technique utilise l'activité des bactéries présentes dans l'eau, elle consiste à mettre la matière organique contenue dans les
eaux usées au contact d'une masse bactérienne active en présence d'oxygène
La masse bactérienne va se nourrir de la matière organique (qui contient de l'hydrogène H, du carbone C, de l'azote N, de
l'oxygène O et du phosphore P) et la consommer pour :
Une multitude d'organismes est associée à cette dégradation selon différents cycles de transformation. Parmi ces
organismes, on trouve généralement des bactéries, des algues, des champignons et des protozoaires.
Cette microflore, extrêmement riche, peut s'adapter à divers types de polluants qu’elle consomme sous forme de
nourriture (substrats). Il est ainsi possible d'utiliser systématiquement cette microflore dans un processus contrôlé
pour réaliser l'épuration des eaux résiduaires.
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L'épuration biologique par lits bactériens L'épuration biologique par disques biologiques rotatifs
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Lagunage:
Il consiste en l’utilisation d’étang naturel ou artificiel, comme
milieu récepteur d’effluents
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Classification
Les systèmes à boues activées sont classés en fonction de la charge appliquée, d'où, on distingue :
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V
Le temps de séjour pour le débit de pointe par temps sec : Ts =
Qpts
Consommation en oxygène
La quantité théorique d'oxygène nécessaire aux bactéries est la somme de celle nécessaire à la synthèse cellulaire et celle à
la respiration endogène. Elle est donnée par l'équation suivante
q O2 = a' Le + b' Xa
Avec : Type de traitement a’ b’
a' [kg /kg DBO5] et b' [kg / kg MVS/ j] sont les constantes de Faible charge 0,65 0,065
respiration endogène et de synthèse cellulaire des bactéries.
Le [kg DBO5/ j] est la quantité de la pollution à éliminer. Moyenne charge 0,6 0,08
Xa [kg MVS] est la masse de la boue dans le bassin Forte charge 0,56 0,12
Les aérateurs de surface Les systèmes à injection d'aire Les aérateur de fond
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Production de boues biologiques: L'accroissement net de la masse de matière active des boues résulte à la fois de la
masse cellulaire synthétisée à partir de la pollution éliminée et de la masse détruite par respiration endogène.
Cet accroissement s’exprime par :
Pb =am .Q(S0 −S)−aXV
Age des boues (A) : est un paramètre important car il est directement lié au rendement d'épuration du
réacteur. C'est le rapport entre la masse de boues présentes dans l'aérateur et la quantité de boues extraites
(donc produites) par jour.
𝑽. 𝑿
𝑨=
𝑷𝒃
Plages de fonctionnement
Les procédés biologiques d’épuration sont classés selon le type de charge qui est fonction de la charge massique.
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LA CLARIFICATION
A l’issue du traitement biologique, l’effluent est renvoyé dans un
clarificateur, appelé aussi décanteur secondaire où l’eau est séparée des
boues par décantation. L’eau peut alors être rejetée dans le milieu naturel
les meilleurs résultats sont obtenus dans les ouvrages circulaires à fond
fortement incliné (50° au moins sur l’horizontal).
Une partie des boues retenues dans cet ouvrage de décantation secondaire
est renvoyée vers le bassin d’aération afin d’y maintenir une masse
suffisante de micro-organismes. L’autre partie est séchée puis évacuée en
décharge, incinérée ou valorisée en agriculture
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En fonction de l’IM, on déduit la vitesse ascensionnelle maximale à appliquer sur le débit maximum défini dans les
paramètres de l’effluent.
Le tableau ci-dessous donne les valeurs des vitesses correspondantes pour une concentration en MES de 30 mg/l maxi de
l’effluent traité
La concentration en recirculation des boues, du clarificateur vers le réacteur biologique, dépendra de IM, du temps de séjour
des boues dans le lit de boues du clarificateur et du taux de recirculation
Avec:
[Xa] : Concentration des boues dans le bassin d’aération (g/l)
[Xr] : Concentration des boues recirculées en (g/l)
R : Taux de recirculation en %
La concentration des boues dans la recirculation ([Xr]) est évaluée par la formule empirique suivante :
Avec :
K : coefficient dépendant du système de reprise (0,5 ≤ K ≤ 0,7).
tsh : temps de séjour des boues dans le clarificateur (en heure).
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DÉSINFECTION
• La décantation secondaire ne permet pas une séparation de toute les matières en suspension contenus dans
l'eau usée, il reste encore beaucoup de micro-organismes pathogènes qui peuvent être rejetés actifs dans le
milieu récepteur s'ils ne sont pas désinfectés,
• Pour cela, plusieurs moyens que se soit physiques ou chimiques existent pour les désactiver,
• Parmi les procédés de désinfections, on trouve, le chlore, l'ozone, les rayonnements ultraviolet, etc.
• Mais la stérilisation par le chlore reste le moyen le plus pratiqué.
• Pour être efficace, elle nécessite un temps de contacte minimal de 15 mn et si on veut obtenir plus de 99 %
de rendement,
• les doses doivent être de 3 à 10 mg/l après l'épuration par lit bactérien et de 2 à 8 mg/l après l'épuration à
boue activée
• En ce qui concerne les déchets des grilles, ils peuvent être déchiquetés après compactage pour faciliter
leur dispersion. Ensuite, ils seront enterrés dans une fosse, rejetés dans les décharges publiques, ou
incinérés.
• Les sables de déssableurs peuvent être séparés de leur eau par filtration sur dalles filtrantes. Ensuite, ils
peuvent être lavés et réutilisés dans les lits de séchage.
• Les résidus de la séparation des huiles et des graisses contenues dans les eaux usées urbaines sont
tellement pollués que, si les huiles minérales y prédominent, il est préférable de les incinérer avec les
résidus du dégrillage
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Partie 3: DESSALEMENT
Généralités sur la réparition des eaux salé
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PROCEDES DE DESSALEMENT
Distillation Multi-flash
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L’électrodialyse
L‘électrodialyse est le procédé à membranes le plus ancien puisque la première installation date des
années 1960. Ce procédé consiste à éliminer les sels dissous dans l'eau saumâtre par migration à
travers des membranes sélectives sous l'action d'un champ électrique.
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Consommation d‘énergie
Pour un module d‘électrodialyse comportant un nombre élevé de cellules unitaires (supérieur à 100) on peut négliger
les pertes d’énergie aux électrodes et ne considérer que l’énergie dépensée par effet Joule.
La quantité d‘électricité nécessaire pour extraire par électrodialyse ΔN d'une solution saline est égale :
𝛥𝑁. 𝐹
𝑞=
𝜂
q: quantité d‘électricité nécessaire par métre cube d'eau (Ah/m3)
F: constante de Faraday=26,8 Ah/équiv.g
𝜂: rendement Faraday (≈0,8)
ΔN: quantité de sel à extraire (équiv.g/m3).
D’où 𝑈. 𝛥𝑁
𝑊𝑒𝑙 =
37.3. 𝜂
La consommation d‘énergie est donc directement proportionnelle à la quantité de sel à éliminer,
La surface totale de membrane nécessaire pour déminéraliser Q (m3/h) de ΔN (equiv.g/m3) est donc égale a :
𝑄. 𝛥𝑁
𝑆 = 5.36
𝑖. 𝜂. 𝑞
Cette relation montre que la surface nécessaire pour une déminéralisation donnée est inversement proportionnelle à
la densité de courant, directement proportionnelle à la quantité de sel à déplacer.
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L’osmose inverse
Pour obtenir un flux suffisant, on opère en général à une pression environ 2 fois
supérieure à celle de la pression osmotique, ce qui revient à dire que pour l’eau de mer,
la pression doit être de I' ordre de 50 à 60 bars.
Les membranes:
Membranes en acétate de cellulose ou polyamide
Taux de conversion= débit d’eau produite / débit d’eau brute d’alimentation = 50-60%
Rejet de 99% des sels
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J0 le flux total d'eau brute, JP le flux d'eau traitée et JR Ie flux de rejet du concentrât
C0 la concentration de l'eau brute, Cp la concentration dans le permet et CR concentration dans le rejet.
Les flux de solvant et de soluté à travers la membrane sont donnés par les deux relations suivantes :
J 1 A(P )
J 2 BC
J1:flux d'eau à travers la membrane
A: perméabilité de la membrane à l'eau
ΔP: différence de pression de part et d'autre de la membrane
Δ𝜋: différence de pression osmotique de part et d'autre de la membrane
J2: flux de sel à travers la membrane
B: perméabilité de la membrane au sel
ΔC: différence de concentration en sel de part et d'autre de la membrane
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Comme pour tout précède de séparation, le choix de la pression de fonctionnement doit faire l'objet d'une
optimisation entre le cout de la consommation énergétique et le cout lie à la surface de membranes. En effet,
lorsque la pression augmente la consommation d'énergie devient plus importante. Par contre, pour une
production donnée, la surface de membranes nécessaire devient plus faible .
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LA NANOFILTRATION
• La nanofiltration est une technique intermédiaire entre l'osmose inverse et l'ultrafiltration;
• Elle effectue une rétention partielle et sélective des différents solutés,
• les pressions d'utilisation sont intermédiaires entre celles de l'osmose inverse et celles de l'ultrafiltration (2 à 30 bars)
• Les membranes se présentent comme celles de l'osmose inverse. le plus généralement sous forme de modules
spirales.
Transfert global.
En nanofiltration le transfert des solutés se fait par un double mécanisme: physique par convection et
l'autre chimique par diffusion
jP jconv jdiff CP Cconv
jdiff
jP
Transferl de solvant.
La pérrneabilite A des membranes de nanofiltration est plus grande que celle d e s . membranes
d'osmose inverse; de plus comme la rétention n’est que partielle, la différence de pression osmotique
de part et d'autre de la membrane est plus faible. Le flux de solvant est donc beaucoup plus important
en nanofiltration qu'en osmose inverse;
jP A(P )
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Consommation d’énergie
𝑊𝑡𝑢𝑟𝑏
% de l’énergie récupérée = ∗ 100
𝑊
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Prétraitement
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𝑡𝑖
100 ∗ 1 −
𝑡𝑓
𝑆𝐷𝐼 =
𝑇
Le SDI doit être le plus faible possible et, dans tous les cas,
inférieur à 5 ; des valeurs de 2 à 3 sont préférables
𝐼𝑃𝑐 = 𝐴 𝑚 ∗ 𝐵 𝑛
𝑐 𝑐
1 1
Avec 𝐴 𝑐 = 𝐴 0 ∗ et 𝐵 𝑐 = 𝐵 0 ∗
1−𝑌 1−𝑌
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L’objectif du prétraitement
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Prétraitement chimique
Chloration :
Bloque la prolifération des organismes vivants, et évite l’obstruction des conduites. La réaction se fait comme suit :
Coagulation :
Déstabilise les particules colloïdales en neutralisant leurs charges négatives. Elle est réalisée par l’ajout de cations. Plus
la valence du cation est grande, plus la coagulation est bonne. On utilise souvent des ions trivalents : Al³+ ou Fe³+. Le
choix est fondé sur le pH de la solution à traiter, le type de système de traitement qui suivra la coagulation (l'osmose
inversée, par exemple) et le coût.
Acidification
Il prévient la précipitation des carbonates de calcium sur les membranes, et maintient un pH se trouvant dans une plage
de 6,9 – 7,2 pour la coagulation.
Floculation
par un Polyélectrolyte (Composés organiques à haut poids Prétraitement chimique moléculaire) : Complète l’action du
coagulant en rassemblant les colloïdes neutralisés qui se déposent par gravité et permet d’éliminer la fuite de turbidité de
la filtration primaire.
Prétraitement chimique
Antitartre ou séquestrant:
Augmente le seuil de saturation en eau en sels et permet de protéger les membranes contre la précipitation de sels de
calcium.
Réducteur (Métabisulfite de Sodium):
Il permet de neutraliser le chlore résiduel provenant de la préchloration, afin de protéger les membranes contre l’action
oxydante du chlore.
Prétraitement physique
Filtration :
Permet l’élimination des matières en suspension ainsi que les gros débris et d’atténuer la turbidité.
Filtration à hydrocarbures :
Permet l’élimination par adsorption des hydrocarbures dissous, émulsionnés et dispersés, à l’aide des cartouches en cellulose
modifiée.
Microfiltration (filtres à cartouches) :
L’eau passe à travers des cartouches de microfiltration de 5 micromètres, qui retiennent les particules potentiellement nuisibles
pour les membranes. Il faudra respecter scrupuleusement la fréquence de changement des cartouches. Celles-ci ne devront pas
être nettoyées ni réutilisées.
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Post-traitement
Une eau à faible teneur en minéraux a quelques aspects non souhaitables:
- Un fort potentiel corrosif
- Carence alimentaire causant des risques de maladies cardiovasculaires
(L'OMS recommande 10mg/L de Magnésium et 30 mg/L de Calcium pour une eau potable)
L’objectif de la post-traitement:
- La correction de l’agressivité
- La correction de la corrosivité
- Désinfection finale
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* Indice de Larson
2 𝑆𝑂42− ∗ 𝐶𝑙 −
𝐼𝐿 =
𝐻𝐶𝑂3−
Indice interprétation
1 Eau est fortement corrosive
0,5 Eau est moyennement corrosive
Correction de la corrosivité
Traitement combiné de reminéralisation et de remise a l' équilibre calco-carbonique (formation de la couche
protectrice de Tillmans )
Objectifs:
- TAC =ou>8-10'F - IR>7
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Un post-traitement de reminéralisations
permet de rendre à l'eau son équilibre
calco-carbonique et de préserver ainsi
le réseau de distribution de la
dégradation par corrosion : ce
traitement est généralement réalisé par
ajout de CO2 et de chaux ou de CO2
suivi d'une filtration sur lit de CaCO3.
A la sortie de l’usine de dessalement, le flux d’eau de mer brute est séparé en deux flux : un flux d’eau douce et un
flux de saumure qui contient l’ensemble du sel et qu’il faut rejeter à la mer.
Trois approches permettent de rejeter les saumures à la mer :
•Le rejet à la côte au moyen d’un canal,
•Le rejet au large au moyen d’un émissaire,
•Le rejet par infiltration sous la mer.
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Le rejet à la côte
La manière la plus simple de rejeter la saumure à la mer
consiste à la laisser couler sur la plage sur un seuil en béton
ou en enrochements, ou mieux, à la rejeter dans un canal qui
se jette à la mer comme un cours d’eau.
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