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Ecole Nationale d'Ingénieurs de Tunis

Département Génie Civil


Module : Etude d'impacts

Compte Rendu

Atelier : Etude d'Impacts sur l'Environnement

Enseignants : Fairouz Slama, Hosni Snoun,

Classe : 3AGC3
Groupe : 2

Noms et Prénoms
1- Ahmedou Habib
2- Vatimetou Elbechir
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Module : Etude d'impacts

1. Dispersion atmosphérique Gaussienne


Les modèles gaussiens (ADMS, AERMOD, ARIA Impact, etc.) sont les plus utilisés pour
modéliser la qualité de l’air près des zones proches des sources de pollution. Le principe
standard de la dispersion atmosphérique gaussienne repose sur une description mathématique
simplifiée des équations de dispersion d’une substance dans l’air. À la base, la substance se
disperse par la seule action du fluide qui la porte, l’air. Puis le transport et la diffusion vont
intervenir par l’action du vent et de la turbulence mécanique et thermique. En d’autres termes,
ce type de modèle considère qu’une émission ponctuelle (un panache) se disperse en largeur,
d’autant plus que la direction du vent varie (fort écart type), et en hauteur, d’autant plus que
l’air est instable. La finalité de ces équations consiste à déterminer les concentrations de la
substance considérée en fonction de paramètres déterminant comme les émissions, les
conditions météorologiques, ou encore d’autres paramètres liés à la surface terrestre
(occupation du sol, effet du relief ou des bâtiments par exemple) (Daniau et al., 2010).
Les modèles gaussiens appartiennent à la catégorie des méthodes analytiques. Celles-ci
reposent sur une description mathématique simplifiée des équations de dispersion en milieu
fluide pour estimer la concentration en fonction de paramètres influents, tels que la rugosité
du sol, le vent, la stabilité atmosphérique et les émissions.
La concentration C d’un polluant en un point de l’espace repéré par ses coordonnées (x,y,z)
s’exprime sous la forme générale suivante :

L’axe x coïncide avec l’axe du panache, et z désigne la direction verticale.


Q est le débit de la source, u la vitesse de vent et H la hauteur d’émission. et sont les
coefficients de dispersion, c’est-a-dire les déviations standards dans les directions transversale
et verticale, caractérisant la répartition gaussienne des concentrations.
Pour la recherche de concentrations au niveau du sol, cette équation devient :

Les hypothèses sous-jacentes à cette formulation sont les suivantes :


- émissions continues, ce qui permet de négliger la diffusion dans l’axe du panache ;
- conservation de la masse par réflexion complète du panache par le sol ;
- vitesse et direction de vent constantes dans tout le domaine pour la formulation gaussienne
standard.
C, u, et sont moyennés sur la même base temporelle (10 min en principe).
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2. ADMS (Atmospheric Dispersion Modelling System)


2.1. Description générale du modèle
Le logiciel ADMS est un modèle 3D de dispersion gaussienne développé par le « Cambridge
Environmental Research Consultants » (CERC). Ce logiciel permet de simuler la dispersion
atmosphérique d’un rejet industriel sur un domaine allant de quelques centaines de mètres de
côté à 50km. Le modèle permet principalement de déterminer la trajectoire précise des
panaches industriels et de quantifier avec précision la redistribution des effluents autour des
sites industriels. Il est capable de simuler des évènements à court terme et de calculer des
paramètres statistiques sur le long terme.
L’atout de ce logiciel est qu’il offre un compromis idéal entre des outils gaussiens classiques
(comme ARIA Impact, ISC3) dont la prise en compte de phénomènes physique complexes
(topographie, élévation des panaches…) est succincte, et des modèles complexes (code 3D
complet de mécanique des fluides eulériens, comme ARIA Local ou Fluidyn Panache) qui ne
permettent pas de réaliser des calculs statistiques sur une longue période.
2.2. Les fonctionnalités du modèle
2.2.1. Les sources
Le logiciel ADMS permet de simuler des rejets issus de plusieurs sources. Ces sources
peuvent être ponctuelles, linéiques, surfaciques, volumiques ou bien encore correspondre à
des jets orientés, c'est-à-dire que la vitesse d’éjection des gaz a une composante horizontale.
L’utilisateur définit le débit massique de chaque polluant pour les différentes sources.
2.2.2. Les polluants
Il est possible de prendre en compte plusieurs types de polluants : soit des gaz, soit des
particules. Le calcul des dépôts secs et humides est possible. Certains polluants classiques
sont prédéfinis dans ADMS mais l’utilisateur peut créer de nouvelles espèces en précisant
leurs noms et leurs caractéristiques. Les polluants peuvent être radioactifs et un calcul de la
décroissance radioactive et du débit de dose est possible.
2.2.3. La météorologie
Les données météorologiques peuvent être rentrées manuellement via l’interface graphique ou
importées. Il est possible de préciser des caractéristiques du site météorologique différentes du
site de la source. Par exemple, les mesures météorologiques peuvent provenir d’un site rural
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alors que la source est dans une zone urbaine. On peut alors préciser la rugosité, l’albédo, la
longueur de Monin Obukhov minimale et les précipitations caractéristiques du site
météorologique.
Le logiciel ADMS ne prend pas en compte les vents calmes, la valeur minimale du vent à 10
m est de 0.75 m/s. Dans le cas d’un vent inférieur à 0.75 m/s, le logiciel refuse de faire le
calcul.
2.2.4. Les différents types de calcul
Le logiciel ADMS permet de simuler la dispersion sur le court terme d’un ou de plusieurs
polluants à partir d’une situation météorologique précise définie par l’utilisateur. ADMS
permet aussi de faire un calcul sur le long terme de la concentration. Il est possible de calculer
les dépôts de polluants en fonction des caractéristiques des espèces et des précipitations pour
les dépôts humides. Si on s’intéresse à des polluants radioactifs, il est possible de calculer le
rayonnement gamma en des points définis par l’utilisateur. Enfin il est aussi possible de
modéliser la dispersion d’un rejet instantané. Le logiciel utilise alors un modèle à bouffées.
2.2.5. La topographie et les bâtiments
Les effets de topographie comme les collines ou les fronts de mer peuvent être pris en compte
dans ADMS. Il est aussi possible de prendre en compte les variations de rugosité.
Le logiciel ADMS permet de prendre en compte l’effet d’un bâtiment proche de la source. Il
est possible de spécifier jusqu’à 10 bâtiments. En revanche ce calcul n’est possible qu’avec
une source ponctuelle.
2.2.6. La visibilité du panache
Le logiciel ADMS propose un calcul de visibilité du panache. Il est alors nécessaire de
préciser le rapport de mélange du rejet, ainsi que l’humidité et la température de l’air ambiant.
2.2.7. Les fluctuations de concentration
Le logiciel ADMS peut calculer des fluctuations de concentration afin de répondre à des
problématiques de calcul d’odeur.
2.3. Description verticale de la couche atmosphérique
L’un des points forts de ADMS est de ne plus décrire la stabilité de l’atmosphère grâce aux
classes de Pasquill-Gifford (utilisées depuis les années 60), mais grâce à des paramètres
physiques qui varient de façon continue (analyse d’échelle permettant notamment de
caractériser le niveau de turbulence atmosphérique dans les 3 dimensions). Cette nouvelle
approche présente deux avantages majeurs :
 Une description continue de l’atmosphère, et non plus sous forme de classes limitant
le nombre de situations météorologiques.
 Une description verticale de l’atmosphère, prenant en compte la turbulence
atmosphérique générée par le frottement du vent au sol et le réchauffement de la
surface par le rayonnement solaire. La couche atmosphérique n’est donc plus
considérée comme une couche homogène et les paramètres de dispersion varient dans
les 3 dimensions.
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Table des matières


1 TP : ATELIER SUR LA MODÉLISATION DE LA DISPERSION ATMOSPHÉRIQUE À L'AIDE
DU LOGICIEL ADMS...........................................................................................................................................8
2.1 INTRODUCTION............................................................................................................................................9
1.1.1 Quel est le cadre de ce travail ?........................................................................................................9
1.1.2 Quels sont les objectifs de ce travail ?..............................................................................................9
2.2 MÉTHODES................................................................................................................................................10
1.2.1 Expliquer la démarche adoptée......................................................................................................10
1.2.2 Présentations du code ADMS4 et étapes de travail........................................................................10
2.3 RÉSULTATS ET DISCUSSIONS.....................................................................................................................15
2.4 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS.....................................................................................................17
2.5 COMPARAISON :........................................................................................................................................18
2 TP 2: LA MODÉLISATION DU MOUVEMENT DE L’EAU ET D’UN SOLUTÉ AVEC HYDRUS
19
2.1 INTRODUCTION TP 2.................................................................................................................................20
2.2 PRÉSENTATION DU LOGICIEL.....................................................................................................................20
2.3 L’OBJECTIF DE CE TP................................................................................................................................20
2.4 LA DÉMARCHE ADOPTER...........................................................................................................................20
2.5 Résultats....................................................................................................................................................26
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Table des figures


Figure 1-1 : interface ADMS....................................................................................................11
Figure 1-2 : Station étudier.......................................................................................................11
Figure 1-3: Palette de polluants................................................................................................12
Figure 1-4 : Météorologies........................................................................................................12
Figure 1-5 : L’enregistrement du fichier...................................................................................13
Figure 1-6 : liseuse de rose des vents........................................................................................13
Figure 1-7 : Réglage des grilles................................................................................................14
Figure 1-8 : Les résultats sortie.................................................................................................14
Figure 1-9 : Execution du programme......................................................................................15
Figure 1-10 : Les concentrations des polluants.........................................................................15
Figure 1-11 : Courbe de concentration SO2.............................................................................16
Figure 1-12 : Courbe de concentration NOx.............................................................................16
Figure 1-13 : Les normes tunisiens...........................................................................................17
Figure 1-14 : Les normes internationales..................................................................................18
Figure 2-1 : Processus principaux.............................................................................................21
Figure 2-2 : Réglage de la profondeur......................................................................................21
Figure 2-3 : Information temporelle.........................................................................................21
Figure 2-4 : Nombre de temps d’impression............................................................................22
Figure 2-5 : Critère d'itération..................................................................................................22
Figure 2-6 : Modèle hydraulique du sol....................................................................................22
Figure 2-7 : Insertion des données............................................................................................23
Figure 2-8 : Paramètres d’écoulement de l’eau........................................................................23
Figure 2-9 : Condition limite du débit d’eau............................................................................24
Figure 2-10 : Transport de soluté..............................................................................................24
Figure 2-11 : Les paramètres de transport des solutés..............................................................25
Figure 2-12 : Les paramètres de transport des solutés..............................................................25
Figure 2-13 : Condition limite de transport des solutés............................................................25
Figure 2-14 : Condition limite variable dans le temps..............................................................26
Figure 2-15 : Résultat final.......................................................................................................26
Figure 2-16 : Densité nodale.....................................................................................................27
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Figure 2-17 : Distribution de la teneur en eau..........................................................................27


Figure 2-18 : Nœuds d’observation : concentration en fonction du temps...............................27
Figure 2-19 : Nœuds d’observation : Teneur en eau en fonction du temps..............................28

Liste des Tableaux


Tableau 1: Tableau des données...............................................................................................10
Tableau 2 : Tableau des résultats..............................................................................................17
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1 TP : Atelier sur la modélisation de la dispersion


atmosphérique à l'aide du logiciel ADMS
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2.1 Introduction

2.1.1 Quel est le cadre de ce travail ?

Ce travail consistait d’un atelier sur la modélisation de la dispersion atmosphérique à l'aide du


logiciel ADMS. On a débuté par une présentation des concepts fondamentaux de la dispersion
atmosphérique, y compris les mécanismes physiques qui régissent le mouvement des
polluants dans l'atmosphère, puis en utilisant les données dont nous a fournis on a configuré le
modèle ADMS en fonction des paramètres spécifiques du site et des émissions de polluants.
L'atelier incluait des démonstrations sur la façon d'exécuter des simulations de dispersion
atmosphérique en utilisant ce logiciel, en ajustant les paramètres pour obtenir des résultats
précis. En fin grâce à l’analyse des résultats des simulations, nous avons évalués la
concentration des polluants dans l'atmosphère et leur dispersion dans la zone d'intérêt, et on a
appris comment interpréter ces résultats pour évaluer les impacts potentiels sur la qualité de
l'air.

2.1.2 Quels sont les objectifs de ce travail ?

Les objectifs visés par cet atelier sont :

 Se familiariser avec les concepts fondamentaux de la dispersion atmosphérique, y


compris les mécanismes physiques qui influent sur le transport des polluants dans
l'atmosphère, c’est-à-dire de comprendre les concepts de base.
 Fournir une expérience pratique de l'exécution, de simulations et de dispersion
atmosphérique à l'aide du logiciel DMS, en ajustant les paramètres du modèle pour
obtenir des résultats. De plus, cet atelier permettre d’être compétent dans l'utilisation
de ce logiciel, y compris son interface, ses fonctionnalités et ses capacités de
modélisation.
 Apprendre comment interpréter les résultats des simulations pour évaluer la
concentration des polluants dans l'atmosphère, leur dispersion et les impacts potentiels
sur la qualité de l'air.
 Calcul des concentrations de ces deux polluants :
o Oxyde d’azote NOx
o Dioxyde de souffre SO2
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2.2 Méthodes

2.2.1 Expliquer la démarche adoptée

Les approches appliquées à l'étude du phénomène de "dispersion atmosphérique"


comprennent deux aspects principaux :
 Mécanismes physiques :
Les conditions de dispersion atmosphérique d'une substance dépendent de plusieurs facteurs,
notamment les conditions de rejet, les conditions météorologiques et l'environnement. Toutes
ces variables ont été prises en considération dans notre recherche.
 Modélisation :
Nous avons choisi d'utiliser des modèles gaussiens qui se basent sur la notion d'un champ de
concentration pour analyser la dispersion atmosphérique.

2.2.2 Présentations du code ADMS4 et étapes de travail

Présentation :
ADMS-4 (Atmospheric Dispersion Modeling System 4) est un logiciel de modélisation de la
dispersion atmosphérique développé par Cambridge Environmental Research Consultants
(CERC). Il est conçu pour prédire la dispersion des polluants dans l'atmosphère en utilisant la
modélisation gaussienne, qui repose sur des hypothèses de distribution gaussienne de la
concentration des polluants. Le logiciel intègre des données météorologiques, des émissions
de polluants et d'autres paramètres pour produire des prévisions précises de la dispersion
atmosphérique. ADMS-4 est largement utilisé dans des domaines tels que l'évaluation de la
qualité de l'air, la gestion de la pollution atmosphérique industrielle et la planification
environnementale. Il offre une interface utilisateur conviviale et un support technique pour ses
utilisateurs. En résumé, ADMS-4 est un outil essentiel pour évaluer l'impact des émissions
polluantes sur l'environnement et planifier des mesures de gestion de la qualité de l'air.
Les étapes de travail :
Le tableau suivant présente les données d’entrées :
Tableau 1: Tableau des données

H (m) D (m) Vitesse Vitesse de Taux d'émission NOx Taux d'émission


(m/s) dépôts (m/s) (g/s) * 100 SO2 (g/s) *100

GP2 48 4,5 15 0,011 1,4 1,51


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 On commence par la création d’un nouveau fichier et d’aller au « Setup » et de définir


le nom du site et le nom du projet respectivement comme suit :
 TUNIS CARTHAGE
 GP2

Figure 1-1 : interface ADMS

 Ensuite nous avons intégré une source de polluants de catégorie P dans le modèle, en
incluant ses spécifications telles que la hauteur, le diamètre, la viscosité, le volume et
les coordonnées associées. Puis nous avons procédé à la phase d'émission, au cours de
laquelle nous avons spécifié les quantités émises de deux polluants, à savoir NO x et
SO2.

Figure 1-2 : Station étudier


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 Après on a insérer la valeur de vitesse de dépôts pour NO x et SO2 Selon les valeurs
présentées dans le tableau de données.

Figure 1-3: Palette de polluants

 Dans l’étape suivante on va à Météorologie pour enregistrer les informations


concernant l'emplacement et ses conditions météorologiques.

Figure 1-4 : Météorologies


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Figure 1-5 : L’enregistrement du fichier

Figure 1-6 : liseuse de rose des vents

 En premier lieu, nous avons opté pour l'utilisation d'un système de coordonnées
cartésiennes avec une grille régulièrement espacée. Voici les coordonnées ainsi que le
nombre de points correspondants.
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Figure 1-7 : Réglage des grilles

 Dans « Output » on définit que le calcul se fait à court terme (ST) pour les polluants
NOx et SO2.

Figure 1-8 : Les résultats sortie


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 On lance le calcul

Figure 1-9 : Execution du programme

2.3 Résultats et discussions


Dans « Résultat » on choisit « contour plot in surfer » pour obtenir les concentrations
des polluants en μg/m3

Figure 1-10 : Les concentrations des polluants

 Affichage des résultats sur Surfer


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 Courbe de concentration SO2 à court terme :

Figure 1-11 : Courbe de concentration SO2

 Courbe de concentration NOx à court terme :

Figure 1-12 : Courbe de concentration NOx


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Les polluants ne se manifestent pas immédiatement à partir de la source, mais plutôt à une
distance d'environ 430 mètres de celle-ci. Le niveau de pollution de ces polluants varie de 1.5
mg/m3 à 5.5 mg/m3 pour SO2 et de 1.5 mg/m3 à 5 mg/m3 pour NOx, et la zone d'impact de cette
pollution s'étend sur environ 800 mètres horizontalement depuis la source, ainsi que sur une
distance verticale d'environ 2 kilomètres depuis la source.

2.4 Conclusions et recommandations


Essayer de récapituler les résultats dans un tableau et de comparer les valeurs calculées avec
les normes nationales si elles existent et/ou les normes internationales.
Donnez vos recommandations.
Récapitulation des résultats :
Tableau 2 : Tableau des résultats

SO2 NOx

Concentration en mg/m3 5.5 5

Les normes nationales tunisiens :

Figure 1-13 : Les normes tunisiens


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Les normes internationales :

Figure 1-14 : Les normes internationales

2.5 Comparaison :
En comparant les niveaux de concentration de ces deux polluants avec les normes tunisiennes
et internationales, il est possible de conclure que, dans ce scénario particulier, l'impact de ces
polluants n'est pas nuisible, car les concentrations observées demeurent en deçà des limites
recommandées par les normes.
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3 TP : La modélisation du mouvement de l’eau et d’un


soluté avec Hydrus
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2.1 Introduction TP 2
Pendant ce TP, nous avons exploré en profondeur les éléments fondamentaux de la
modélisation des processus hydrologiques et de la teneur en eau du sol. Nous avons mis en
avant la présentation de formules, d'équations dynamiques, de lois hydrologiques et de
descriptions mathématiques. Ces concepts sont essentiels dans les domaines de l'hydrologie et
de la science des sols, car ils nous aident à comprendre l'interaction entre l'eau et les sols ainsi
que leur influence sur les processus hydrologiques.
De plus, nous avons vu les travaux de Van Genuchten (1980), sur la base du modèle
statistique proposé par Mualem (1976), ont développé des relations reliant respectivement la
teneur en eau et la conductivité hydraulique à la charge hydrique. Ces relations sont cruciales
pour caractériser le comportement hydrique des sols et sont largement utilisées dans la
modélisation des processus de transport et de rétention d'eau dans le sol.

2.2 Présentation du logiciel


Hydrus est un logiciel puissant et polyvalent pour la modélisation des processus
hydrologiques et de transport dans les sols non saturés. Il est largement utilisé par les
chercheurs, les ingénieurs et les professionnels de l'eau pour résoudre des problèmes
complexes liés à la gestion des ressources en eau et à la protection de l'environnement.

2.3 L’objectif de ce TP
Ce TP, vise à explorer divers aspects des propriétés hydrauliques du sol. Il s'attache à
comprendre le transport de solutés en examinant les flux limites réels et cumulés, tout en
analysant le débit d'eau à travers l'étude des flux limites et des hauteurs de chute. En outre, ce
travail permet d'acquérir des informations cruciales sur le profil hydraulique du sol, offrant
ainsi une perspective complète sur les caractéristiques et les performances de ce milieu en
particulier.
Notre groupe (GP2) sera focalise sur l’etude climatique de Mateur

2.4 La démarche adopter


Tout d'abord, nous devons définir le problème, en prenant en compte les aspects géométriques
et temporels.
Après avoir ouvert le logiciel, nous créons un nouveau fichier que nous nommons "GP2" (le
numéro de notre groupe). Ensuite, nous accédons au module des processus principaux et
sélectionnons les couches qui nous intéressent, à savoir l'écoulement d'eau (Water Flow) et le
transport de soluté (Solute Transport).
Chaque fois ou on va passer d'une étape à l'autre nous cliquons sur "Next" sauf une ou deux
étapes sera préciser dans la suite.

Réglage de processus principaux


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Figure 2-15 : Processus principaux


Ensuite, nous procédons à la configuration des unités et à l'ajustement de la profondeur. Dans
notre cas, la profondeur est fixée à 4 mètres

Figure 2-16 : Réglage de la profondeur

Cela étant, nous fournissons des informations sur la durée de l'étude, qui est de 3650 jours.

Figure 2-17 : Information temporelle


Nous devons également définir le nombre de points temporels nécessaires pour notre étude.
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Figure 2-18 : Nombre de temps d’impression

Nous maintenons les critères d'itération par défaut, sans apporter de modifications.

Figure 2-19 : Critère d'itération


Nous passons maintenant à la section du modèle hydraulique du sol, où nous choisissons le
modèle de Van Genuchten – Mualem.

Figure 2-20 : Modèle hydraulique du sol


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Dans l'étape suivante, concernant les paramètres de débit d'eau, nous optons pour le modèle
Rosette légère (Rosetta Lite v) et saisissons les pourcentages de chaque type de sol, tels que
mentionnés dans le fichier Excel : 70% de sable (Sand), 13% de limon (Silt), 17% d'argile
(Clay), et une BD de 1.5 g/cm³. Une fois ces données saisies, nous cliquons sur "Predict".

Figure 2-21 : Insertion des données

Nous retournons aux paramètres de débit d'eau et cliquons sur "Next"

Figure 2-22 : Paramètres d’écoulement de l’eau

L'étape suivante consiste à régler la condition limite d'écoulement de l'eau. Pour les
conditions aux limites supérieures, nous choisissons les "Conditions aux limites
atmosphériques avec couche superficielle", et pour la condition initiale nous choisissons
"dans la teneur en eau".
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Figure 2-23 : Condition limite du débit d’eau

Nous continuons en cliquant sur "Next" pour accéder aux réglages en transport de soluté que
nous allons modifier, notamment l'unité de masse en gramme (g) et la durée de pouls qui est
de 3650 jours.

Figure 2-24 : Transport de soluté

Pour les paramètres de transport de soluté, nous avons introduit une valeur de 4 µg/m³ pour la
dispersion. Cette valeur a été obtenue dans le TP précédent, qui concernait le domaine de
profondeur. Nous l'avons multipliée par 1000 pour l'exprimer en g/m³.
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Figure 2-25 : Les paramètres de transport des solutés

Nous poursuivons en cliquant sur "Next" pour accéder aux paramètres de transport de soluté
et aux paramètres de réaction soluté, que nous n'avons pas modifiés.

Figure 2-26 : Les paramètres de transport des solutés

Nous passons aux conditions aux limites de transport de solutés et les laissons sans aucun
changement.

Figure 2-27 : Condition limite de transport des solutés


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Enfin, nous arrivons à l'étape la plus importante, qui consiste à introduire les données pour les
conditions aux limites variables dans le temps. Ces données sont extraites du fichier Excel
contenant les données climatiques de Mateur. Nous avons saisi les précipitations (P) des jours
pour lesquels nous allons effectuer le travail, ainsi que le paramètre C top, calculé selon une
condition : si la précipitation est nulle, alors Ctop est nul, sinon Ctop est égal à 5/1000.

Figure 2-28 : Condition limite variable dans le temps

2.5 Résultats
Après l'insertion de toutes ces informations, nous pouvons passer à la section "Informations
sur le profil".

Figure 2-29 : Résultat final


Nous continuons en passant à la section "Densité nodale" et nous définissons la densité
inférieure, qui est de 0.5
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Figure 2-30 : Densité nodale


Nous avons modifie les conditions pour refléter la répartition de la teneur en eau. Pour ce
faire, nous avons saisi la "valeur du bouton" et la "valeur maximale" avec une marge de
0.05.

Figure 2-31 : Distribution de la teneur en eau

Voici quelques résultats de ce traitement.

Figure 2-32 : Nœuds d’observation : concentration en fonction du temps


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Figure 2-33 : Nœuds d’observation : Teneur en eau en fonction du temps

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