Vous êtes sur la page 1sur 1

Beck Camille Jeu d’enfance

Dès la consigne donnée par le professeur « parlez d’un bon souvenir de jeu d’enfance » mon cerveau
a directement pensé à un seul jeu : la thèque. Le principe est simple mais dur à expliquer à l’écrit.
Dans les grandes lignes : il se présente comme le baseball adapté aux enfants. Y jouer nécessite une
grande surface, des plots, une raquette de tennis, et une balle. Deux équipes s’affrontent à tour de
rôle en changeant de camps : il y a les lanceurs et les récepteurs. L’équipe des récepteurs désigne un
« chien » qui a pour but de réceptionner la balle envoyée par l’équipe des lanceurs. Equipe des
lanceurs qui se place en file indienne afin de jouer un par un. Le déroulement est assez simple, le
chien envoie la balle au lanceur en tête de file qui détient la raquette, celui-ci essaye de l’envoyer le
plus loin possible afin de courir le plus longtemps autour d’un cercle dessiné avec les plots. Le lanceur
a le droit de courir tant que la balle n’est pas revenue dans la main du chien qui est confiné dans un
périmètre restreint attendant que ses coéquipiers la récupère et lui envoie à l’aide de passes. Les
plots ont un rôle important car ils agissent comme des bases, en effet ils sont spécialement placés à
une distance uniforme et assez éloigné les uns des autres cars, si le lanceur se trouve entre deux
plots quand le chien réceptionne la balle, il est éliminé. Il doit alors bien observer pour savoir s’il doit
s’arrêter sur une base avant que le chien réceptionne la balle ou s’il l’a bien lancée de sorte à ce qu’il
puisse finir le tour avant que le chien ne la récupère. Lorsque que le chien récupère la balle, le
lanceur suivant se met en place puis réitère le paterne, tandis que le précèdent lanceur (s’il n’a pas
fini son tour) peut le continuer en suivant les mêmes règles des plots. Quand un lanceur finit un tour,
son équipe gagne un point. Les deux équipes inversent donc les rôles et celle qui a le plus de points
remportent la partie.

Comme je l’avais annoncé auparavant, les règles sont fastidieuses à l’écrit. Mais en réalité le jeu est
très intuitif et facile à assimiler. Il est pour moi le jeu qui réunit le plus de points positifs : accessible à
tous, en équipe, il faut courir mais en même temps réfléchir et observer, il y a plusieurs rôles
différents et j’en passe. Je me rappelle encore de ma joie quand l’animateur du centre de loisir
annonçait une partie de thèque, il était le seul jeu qui pouvait me faire oublier la tristesse de laisser
mes parents partir le matin devant les grilles de l’école. J’aurai pu y jouer des heures sans m’arrêter
tant le sentiment de bien réceptionner une balle ou finir un tour du premier coup grâce à un
légendaire coup de raquette était intense. Il était pour moi le jeu sans défaut. Il est l’exemple parfait
de la folie enfantine qui nous entrainait à courir tout une après-midi sans se fatiguer entourer de tout
son groupe d’ami.

Je ne suis pas une personne a tendance nostalgique mais ce sujet provoque chez moi ce sentiment.
Je me suis souvent surpris à évoquer une tristesse en me rendant compte que je ne jouerais
sûrement plus jamais à ce jeu. Assez généralement, à l’arrivée de l’adolescence, les jeux d’enfants
disparaissent complètement de nos vies. Et celui la possède en plus la particularité d’être assez dur a
réalisé dû à ses nombreuses contraintes. En effet, il nécessite un grand espace, des plots, une balle,
et plus ironiquement des joueurs. Je n’éloigne pas complétement l’idée d’en refaire une partie dans
ma vie et à l’inverse ce n’est pas grâcen à cela que je vais mieux vivre mais une partie de moi aimerait
déterrer ses anciens sentiments enfouis même une seule fois.

Vous aimerez peut-être aussi