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Chapitre 2
Chapitre 2
α β−1
D x ( t )=β t ,0< β<1 , 0< α <1 et x ( 0 ) =x0 (3.4)
β
x (t )=t + x 0 , ( 3.5 )
β Γ ( β ) t α +β −1
x (t )= + x 0 .(3.6)
Γ ( α+ β )
Exemples :
a.
p−2
H ( p )=
( p+1 ) ( p +2 )
z ė ro: z 1=2
poles: p 1=−1
p 2=−2
b.
p−2
H ( p )=
( p +1 ) ( p 2+ 2 )
zéro : z 1=2
poles: p l=-1
p 2= j √ 2
p 2=− j √ 2
par F ( t , x )=( 1 , f ( t , x ) )
n+1 n +1
F : J × Ω⊂ R →R
Remarques :
Le nombre de changement de signe dans la 1ère colonne du tableau de
Routh est égal au nombre des racines (des pôles) de D (p) à partie réelle
positive.
Si le système est d’ordre n, on a (n+1) cœfficients sur la 1ère colonne du
tableau de Routh.
Si l’un des éléments de la 1ère colonne est égale à zéro, le système est
Asymptotiquement ou marginalement stable.
Exercice 1 :
1
¿ 1 . H 1 ( p)= 4 32
p +3 p + 4 p +3 p+ 3
2
p +1
¿ 2. H 2 ( p)= 3 2
p + a p +bp +c
1
¿ 3. H 3 (p)= 2
p + ap+ p
Etudier la stabilité des systèmes par le critère de Routh en fonction de
1,2,3.
Correction :
4 3 2
1. D ( p )=p +3 p +4 p + 3 p+3=0
4
p 1 ¿4 ¿3
p3 3 ¿3 ¿0
2
p 3 ¿3 ¿
1
p 0 ¿ ¿
le système est marginalement stable (juste oscillant).
2
p +1
2. H 2 ( p ) = 3 2
p + a p +bp +c
3 2
D( p)= p + a p +bp +c
3
p 1b
p2a c
ab−c
p1 0
a
¿ p0 c
Le système est stable si tous les éléments de la 1ère colonne >0 a>0,
c>0, ab-c>0
1
¿ 3. H 3 (p)= 2
p + ap+b
¿
2
D ( p )= p + ap+b
2
p 1 ¿b
p1 a ¿ 0
0
p b ¿0
Exercice 2 :
S( p)
1. Calculer H ( p)= .
E( p)
2. Etudier la stabilité en fonction de K.
Correction :
2 K (1+0 , 5 p)
1−H (p)=
4 p2 +8 , 5 p+1+ 4 K
2
2−D (p)=4 p +8 , 5 p+1+4 K
2
p 4 1+ 4 K
p18 , 5 0
0
p 1+4 K 0
Pour que le système soit stable il faut que 1+4K >0 ⇒K>-1/4.
Remarques :
+Le critère algébrique de Routh permet de savoir de façon simple et
rapide si un système est
Stable ou non.
- Aucune information sur la robustesse de cette stabilité.
- La mise en œuvre nécessite de connaître l’expression de la fonction de
transfert.
2 .Exemples :
3. Exemples :
Exemple :
20
T ( p)= 2
p −2 p+1
Le système est instable en BF car MG>0 et Mφ <0
Marges de stabilités
a. Marge de Gain : MG
Définition 1: La marge du gain est le facteur par lequel il faut multiplier le gain
de la fonction de transfert en Boucle ouverte pour amener son module à la
valeur unitaire.
1
¿ MG=
‖OA‖
1
¿ M G dB=20 log =−20 log ‖OA ‖
‖OA‖
Définition2 :
C’est l’écart en gain par rapport à 0 dB lorsque le déphasage est de -180°.
M G dB=−20 log ❑ ∣T ( j ω A ) ∣
Remarques :
Si la MGdB >0, le système est stable en BF.
Si la MGdB <0, le système est instable en BF.
Si la MGdB =0, le système est juste oscillant en BF
En pratique, la MGdB >8dB ou la MGdB >15dB
b. Marge de Phase : Mφ
Définition: C’est l’écart en phase par rapport à -180° lorsque le gain du système
en boucle ouverte est égal à 1 (0dB)
¿ Mφ= Arg(T ( jω B ))+ π
¿∧avec :|T ( jω B )|dB=0
Remarques :
Si la Mφ >0, le système est stable en BF.
Si la Mφ <0, le système est instable en BF.
Si la Mφ =0, le système est juste oscillant en BF
En pratique, la Mφ >45°
Exercice 1 :
Soit un système de fonction de transfert en boucle ouverte T(p) placé dans une
boucle de régulation à retour unitaire.
5
T ( p)=
( )
3
p
+1
100
{ }
5
¿ T ( jω)=
(
jω
100
+1
jω
100 )(
+1
jω
100
+1 )( )
¿ M G dB=−20 log ∨T ( j ω A )∨¿∧avec : Arg (T ( j ω A ))=−π
¿ Arg(T ( jω))=−arctg( ω/100)−arctg (ω /100)−arctg (ω /100)
¿ ⇒ Arg (T ( jω))=−3 arctg(ω/100)
¿ Soit ω A / Arg (T ( jω A ))=−π
¿ ⇒−3 arctg(ω A /100)=−π
−π
¿ ⇒−arctg (ω A /100)=
3
π
¿⇒ ω A =100 tan ( )=173.2 rad /s .
2
¿ M G dB=−20 log |T ( jω A )|
5 5 5
¿|T ( j ω A )|= = =
√( √(
3 3
8
) )
2 2
ωA 173.2
+1 +1
100 100
¿ M GdB=4 dB
2.
5
¿T ( jω)=
( )
3
jω
+1
100
{ }
5
¿ T ( jω)=
(
jω
100
+1
jω
100 )(
+1
jω
100 )(
+1 )
¿ Mφ= A rg T ( j ω B )+ π
¿ avec :|T ( j ω B )|=1
¿ Soit ω❑ /|T ( j ω❑ )|=1
B B
5
¿ ⇒ |T ( j ω B)|= =1
√(
3
)
2
ωB
+1
100
√(
3
¿ =>
ωB 2
100 )
+1 =5
√( )
2
ωB
+1= √ 5=1.7
3
¿⇒
100
¿⇒
100 ( )
ωB 2
+1=2.92
¿⇒ ω❑ =138.8 rad /s
B
∘
¿ 一 ⇒ A rg T ( j ω B)=−3 arctg( 138.8/100)=−162.6
∘ ∘
¿:⇒ Mφ=−162.6 + 180=17.4
Remarques :
La deuxième méthode de Lyapunov, dite méthode directe, est devenue
très populaire et largement utilisée dans l'analyse de la stabilité des
systèmes dynamiques non linéaires, notamment dans les domaines de
l'automatique et de l'aérospatial.
Commençons cette section par définir la stabilité au sens de
Mittag-Leffler, cette notion généralise naturellement la stabilité au
sens Lyapunov
Soit le système dynamique fractionnaire :
{
α
¿ Dt (x (t))=f (x (t)), (2.1)
¿ x (0)=x 0 ,
Définition n
(Stabilité Mittag-Leffler) : Soit B ⊂ R un domaine contenant
l’origine. La solution de l’équation différentielle fractionnaire non-linéaire (2.1)
est dite Mittag-Leffler stable si
∥ x (t)∥ ≤{m( x (t 0))¿
Où t0 est le temps initial, α ∈ (0, 1), −α < γ < 1 − α, λ > 0, b > 0, m (0) = 0, m(x) ≥
0 et m est localement Lipschitz sur x ∈ B ⊂ R
contenant l’origine. La solution du même système (2.1) est dite stable au sens
de Mittag-Leffler généralisée si :
∥ x (t)∥ ≤{m( x (t 0))¿
où t 0 est≤temps initial , α ∈ ( 0 ,1 ) ,−α < γ <1−α , λ> 0 , m ( 0 ) =0 , m ( x ) ≥ 0 et mest localement Lipschitz sur x ∈ B ⊂
Preuve.
Par définition, on a :
t
1 ẋ ( τ )
α
D x ( t )= ∫
Γ ( 1−α ) t
❑
¿ ¿ (3.63)
0
De même :
t
1 α 2 1 x (τ) ẋ (τ )
2
D x (t )= ∫
Γ (1−α ) t
❑
¿¿
0
(3.64)
Nous avons donc :
1 α 2 1 [ x ( t )−x ( τ ) ] ẋ ( τ )
t
α
x (t ) D x ( t ) − D x ( t )=
2
∫
Γ ( 1−α ) t
❑
¿¿ (3.65)
0
on trouve :
lim − y 2 (τ )
α 1 α 2
x (t) D x (t )− D x (t)∧¿ t → τ
2 2 Γ (1−α )¿ ¿
¿
D’autre part, en utilisant la règle de l’hôpital, on trouve :
2
lim − y (τ)
t →τ
2 Γ (1−α )¿ ¿
Et enfin :
2
α 1 α 2 y ( t0 )
x (t) D x (t )− D x (t)∧¿
2 2 Γ (1−α )¿ ¿
¿
Remarque 3.4. Le lemme précédent reste vrai, si x(t) ∈ Rn, et dans ce cas :
1 α T T α
D x ( t ) x ( t ) ≤ x ( t ) D x ( t ) , pour toutα ∈( 0 ,1)
2
Preuve.
Considérons la fonction de Lyapounov suivante :
1 2
V (x (t ))= x (t)
2
{
α 2
¿ D x (t)=−sin (t )x (t)−sin (t )cos (t ) y (t ), (3.76)
α 2
¿ D y (t )=−sin (t) cos (t) x(t)−cos (t) y (t),
{
1−α 2
¿ ẋ(t)=−D (−sin (t) x (t)−sin (t)cos (t) y (t)), (3.79)
1−α 2
¿ ẏ (t)=−D (sin (t)cos (t ) x (t)−cos (t) y (t)).
Comme nous le voyons très bien dans l’équation (3.80), il est difficile de
reconnaître le signe de la première dérivée de la fonction de Lyapounov (3.77),
et par conséquent, on ne peut pas conclure sur la stabilité. Cependant, lorsque
le lemme 3.1.1 est employé, la dérivée fractionnaire de la fonction de
Lyapounov (3.77), satisfaisant :
α 1 α 2 1 α 2
D V (x (t) , y (t))∧¿ D x (t)+ D y (t)∧¿ (3.81)
2 2
¿ ≤ x (t) D x (t)+ y (t) Dα y ( t)
α
¿=−¿
¿
De l’inégalité (3.82), la dérivée fractionnaire de la fonction de Lyapounov est
définie négativesur R2, ce qui montre la stabilité asymptotique du système
(3.76).
La Figure (3.2) illustre l’évolution temporelle des états du système (3.76), avec
la condition initiale (x, y) = (−1, −2) et l’ordre de dérivé fractionnaire α = 0.90.
Figure 3.2 – L’évolution temporelle des états du système (3.76).
Exemple 3.1.2. Considérons le système fractionnaire suivant :
{
α 3
¿ D x (t)=−x (t)+ y (t), (3.83)
α
¿ D y (t)=−x (t)− y (t),