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Cours 4 :




Analyse
des
systèmes échantillonnés
(SLI)

ENAC11 – Automatique Echantillonnée1


Analyse des systèmes linéaires invariants
1 Définitions
1 Système

xi Système : Entité établissant un relation de cause à effet entre un


e s
signal dentrée e et un signal de sortie s
xi : variables d'état

Deux manières pour décrire les relations entre e et s

Interne : On décrit létat dun système par n (ordre de système) variables internes xi (appelée variable détat) qui constituent le
vecteurs détat : x1 (t )
x(t ) = 
xn (t )

La sortie du système sécrit :


s (t ) = f ( x (t ), e (t ), t ) + equation différentielle vectorielle du 1er ordre x = f ( x, e, t )
  
équation d'observation équation d'état

Pour un système donné le vecteur détat nest pas unique.

Externe : Cest une approche des systèmes faisant intervenir les paramètres externes du systèmes (évidemment !), cest-à-dire e(t),
s(t) et létat initial x(0). La sortie du système sécrit :

s (t ) = f ( e (t0 , t ), x (t0 ), t ) pour t  t 0 t0 : instant initial

Donc la sortie dépend de la configuration du système à t0 (x(t0)) et de lensemble des valeurs


prises par lentrée depuis t0 (e(t0,t)), ce qui est le cas pour une intégration.
ENAC11
 – Automatique Echantillonnée2
2 Position de repos et origine de temps de toutes les variables

Un système est au repos si sa sortie est dans un état permanent constant, donc si ses dérivées sont nulles.
La position de repos constitue généralement lorigine des temps de toutes les variables du système. Pour
un système dordre n, la sortie et ses (n-1) premières dérivées peuvent en générale constituer un jeu de
variables détat. Par suite, en position de repos létat dun système est nul 
3 Réponse forcée et Réponse libre Système au repos
sf (t ) = f(e  0, x(0 ) = 0, t )
Réponse forcée : Pour un système linéaire invariant (SLI) il y a séparabilité : 
Réponse = Réponse forcée + Réponse libre
Réponse libre :sl (t ) = f(e = 0, x(0 )  0, t )
4 Invariant
 s(t ) = sf (t ) + sl (t )

La sortie est indépendante du temps

5 Linéarité
si s1 = f(e1 ,0 )et s2 = f(e2 ,0 )
si e = 1e1 +  2e2
 s = 1s1 +  2s2

Il existe la même définition par rapport aux conditions


initiales (CI)
Linéaire  vis à vis des entrées et des CI
ENAC11 – Automatique Echantillonnée3
Stabilité : Entrée bornée  Sortie Bornée

Un SLI est stable si pour un entrée bornée (


e t )  A <  et non nulle alors il lui correspond une
sortie bornée s(t )  B < 
Conséquences sur la Réponse Impulsionnelle (RI)
+
sf (t ) = f(t )  e(t ) =  f(t).e(t  t)dt
0
+
sf (t )   f(t).
e(t  t)dt
0
 
bornée par A
+
 sf (t )  A  f(t)dt
0

donc on a sf (t )  A <  si la RI est absolument sommable


f(t) est absolument sommable si Re[pi] < 0 car
La TL-1 sécrit :
on est avec des signaux causals 
f(t ) = TL-1 [F(p)] =  résidus deF(p)e pt =  ri
pôles de F (p )
  i
ri

ri = combinaison linéaire de e pit


 f(t ) =  combinaison linéaire de e pit
i
ENAC11 – Automatique Echantillonnée4
Pôles imaginaire pur double
1
2
Si la fonction de transfert possèdent un terme de la forme (p 2
+ 2 ) alors ± j est un pôle imaginaire pur

double. La solution temporelle de la forme :


Le système diverge.
 1  1
TL 
1
= (sin .t  .t. cos .t )
 (p2 + 2 )  2
2 2

Pôles réel simple


1
Si la fonction de transfert possèdent un terme de la forme p
. Le système ne retourne pas dans position

déquilibre, mais ne sen écarte pas non plus car  1 


TL1   = 1.U(t )
p
Pôles imaginaire pur simple
Si la fonction de transfert possèdent un terme de la forme 1 . La solution temporelle de la forme :
(p + 2 )
2

 1  1
TL1  2 2 
= sin .t
 (p +  ) 
Le système est oscillant pur de pulsation . Il diverge pas mais oscille toujours. La sortie est donc bornée !. On
dit que le système est juste oscillant .

ENAC11 – Automatique Echantillonnée5


En résumé:

ENAC11 – Automatique Echantillonnée6


Critères de stabilité

La stabilité dun système passe par la détermination des pôles de sa fonction de


transfert (F(p)). 
Am .p m + Am1 .p m1 + … + A0 N(p)
La fonction de transfert peut sécrire : F(p) = =
Bn .pn + Bn 1 .pn 1 + … + B0 D(p)

La stabilité de F passe par la résolution de léquation suivante : D(p) = Bn .pn + Bn 1 .pn 1 + … + B0 = 0

On peut démontrer qu’une condition nécessaire de stabilité est que tous les coefficients de
D(p) soient du même signe.
Cette condition devient suffisante pour les systèmes du premier et du second ordre.

Critère de Routh-Hurwitz
Ce critère permet détablir la stabilité dun système encore à partir des coefficients de
son dénominateur. Il permet aussi de déterminer si le système est juste oscillant et
dans le cas dun système instable, il donne le nombre de pôle à partie réelle positive. 

ENAC11 – Automatique Echantillonnée7


On forme le tableau suivant : Degré Coefficient
pn Bn Bn2 Bn4 …
p n1 Bn1 Bn3 Bn5 …
Bn1. Bn2  Bn Bn3 Bn1. Bn4  Bn Bn5
p n2 …
Bn1 Bn1
Colonne des pivots p n3  


Enoncé du critère :
 Si tous les éléments de la 1ère colonne (pivots) sont de même signe
 Stabilité et donc Re[pi] < 0
 Sil y a  changement de signe, il y a  pôle à partie réelle >0
 Instabilité
Une ligne de zéros indique la présence de racines imaginaires pures et le caractère juste
oscillant du système

ENAC11 – Automatique Echantillonnée8


Influence de la position des pôles sur la rapidité et lamortissement dun système du deuxième ordre
N(p) N(p)
F(p) = = 2
[p  (r + j)][p  (r  j)] p  2r + (r2 + 2 ) m : représente le facteur damortissement
1
Un système de second ordre s'écrit : 2
p  p  0 : représente la pulsation caractéristique
1 + 2m +
0  0 
 02 = r2 + 2 st (t ) = 2Ce rt cos(t + ) = 2Ce  m0t cos(t + )
r
m=
0 Domaine de Z
Domaine de P
+ rapide + rapide - amorti
Im(p) Instable
+ amorti - amorti + amorti - rapide Re(Z)
j
- rapide Re(p)
Stable
r
Stable Instable

-j Système stable = pôles à lintérieur du cercle


Système stable = pôles dans le demi plan de
unité
gauche de p
Le système est dautant plus amorti que le pôle
Le système est dautant plus amorti que le pôle
est près de lorigine O.
séloigne de laxe Im(p).
Le système est dautant plus rapide que le pôle
Le système est dautant plus rapide que le pôle
séloigne de laxeENAC11
Re(Z)– Automatique Echantillonnée9
séloigne de laxe Re(p).
Stabilité
F(Z) est la TL de la réponse impulsionnelle pour Z=epT, les pôles pi de la transmittance
doivent être à partie réelle <0, donc les pôles de F(Z), devront être tels que
 Zi = e piT.  = e riT e jiT Zi < 1
Un système numérique causal est stable, si les
Test de Stabilité pôles de sa transmittance en Z sont tous en
module inférieurs à 1

On peut utiliser le critère de Routh Hurwitz dans la mesure


où lon trouve un changement de variable qui fait Z 1 1+W
correspondre au cercle unité en Z, un demi plan gauche en W = ou encore Z =
Z +1 1W
W, on utilise pour cela la transformée bilinéaire :

En conclusion, on transforme F(Z) en F(W) et on applique le critère de Routh-hurwitz


au dénominateur de F(W) .

ENAC11 – Automatique Echantillonnée10


    

  
•  
    
  

   
  

y(k)=L[x(l)(k l)]=x(l)L[(k l)]

11
ENAC11 – Automatique Echantillonnée11
   
  
 

•  
Lx(k)= y(k) Lx(k k0)= y(k k0)

N M
b y(k n)=a x(k m)
n=0
n
m=0
m

Exemple (limportance des conditions initiales)

y(0)=x(0)ay(1)=1
y(k)=0 k<0 y(1)=x(1)ay(0)=1a
x(k)=u(t) y(2)=1ay(1)=1a+a2
1(a)^(k +1)
y(k)= u(k)
1+a 12
ENAC11 – Automatique Echantillonnée12
Il existe deux grandes familles de système numériques :
 Les RII (réponse impulsionnelle infinie) ou système récursifs obtenus par
transposition analogique  numérique

 Les RIF (réponse impulsionnelle finie) obtenus par filtrage passe-bas. Il ny a pas
 déquivalents analogique.
En automatique on utilisera que les systèmes RII n n
 b
i s (i )
= a
i e (i )
Systèmes RII ou systèmes récursifs
i= 0 i= 0
Transposition analogique  numérique de léquation s (t )  s ( kT ) = sk
différentielle : s ( kT )  s (( k 1) T ) sk  sk1
s (t )  =
Transposons en numérique la dérivation : T T
sk  sk1 sk1  sk2

T T s  2sk1 + sk2

s (t )  = k
T T2

i
i et i sont des constantes dépendantes de ai et bi (i )
s (t )  C j sk j
j=0
n m n m

 b s( ) =  a e ( )    s
i= 0
i
i

i= 0
i
i

i= 0
i k i =  iek i
i= 0
Cest une équation aux différences
dordre n.

Tout système RII peut être modélisé par cette


équation ENAC11 – Automatique Echantillonnée13
Transmittance des systèmes RII 
Prenons la transformée en Z des deux nombre en utilisant le théorème du retard : TZ[sk i ]= Z i .S(Z )
n m n m

 s
i= 0
i k i =  iek i 
i= 0
  iZ S(Z ) =  iZ iE(Z )
TZ

i= 0
i

i= 0
m
Z i
Rapport de Deux polynômes en Z
S(Z )  i
 F(Z ) = = i= 0
n
E(Z ) Pour trouver la RI il suffit de faire la TZ-1 de F(Z)
 Z i= 0
i
i

Pour faire la mise en œuvre (au niveau du processeur) dun tel système il suffit de transformer léquation
aux différences en équation de récurrence en isolant léchantillon de sortie le plus récent

n m
1 m n

 s
i= 0
i k i =  iek i
i= 0
 sk =
0
 i=0
e
 i k i 
 
i=1
 s
i k i

Équation de récurrence

A chaque instant kT on applique léquation de récurrence. 


Pour k=0 on applique les propriétés du signal dentrée qui est causal ce qui signifie que e-1 à e-m
=0.
Les n valeurs s-1 à s-n représentent les conditions initiales. Si le système est initialement au repos,
alors on prend s-1 à s-n =0.
ENAC11 – Automatique Echantillonnée14
 
  
Soit, léquation linéaire, aux différences finies

L1 K 1
b y(nl)=a x(nk)
l =0
l
k =0
k

Est un modèle ARMA dordre (K,L)

Questions:
1. Quel lordre minimal (K,L) qui permettre de représenter le système de façon
convenable ?
2. Comment déterminer les {ak} et les {bl} ? Ces coefficients restent-ils
invariants lorsque lon considère différentes réalisation du signal ?
15
ENAC11 – Automatique Echantillonnée15
    
 
• 
    

K 1
-k
A(z)=akz L1 (l 1)
A(z) I(z) k =0 I(z)=bl [y(l)+...+ y(1)z ]
Y (z) = X(z) 
+
l =0
B(z) B(z) K 1
-l
Permanent Transitoire
B(z)=blz
l =0

Si on admet des conditions initiales toutes nulles

Y(z) A(z) X(z) Y(z)


H0(z)= = H0(z)
X(z) B(z)

16
ENAC11 – Automatique Echantillonnée16
Lexpression de la Tz du signal de sortie, tenant compte de
conditions initiales non-nulles

Y(z)=H0(z)X(z)I(z)/ B(z)

Evaluation de la sortie dun système ARMA


Un tel système est caractérisé par:
- ses K coefficients ak et ses L coefficients bl avec b0=1
- la séquence dentrée {xn}
- la séquence de sortie {yn} , y compris les conditions initiales, soit pour une séquence
de N échantillons du signal de sortie:

n  [ (L1),N 1]

17
ENAC11 – Automatique Echantillonnée17
  
•      

Entrée Sortie
RII-ARMA
Xk yk

•   
   

Entrée Sortie
RIF-MA
Xk yk

18
ENAC11 – Automatique Echantillonnée18
   

•  !!!# ( !


,*+- !)

 h(n) <  sommabilité
n=0

•    !#!"!  


   
’! !  ! !
  


19
ENAC11 – Automatique Echantillonnée19
•       
  
  &

•  
   
%
  &

•    
 %  
        &
Im(z)
H(f) zéros
-3dB x pôles
B. affaiblie
f=1/4
B. passante x

f=0
f
x Re(z)
f=1/2 x

f=-1/4

20
ENAC11 – Automatique Echantillonnée20


Phase linéaire

Représente le retard entre les

f
différentes fréquences
Delay

f
21
ENAC11 – Automatique Echantillonnée21
ANALYSE DES FILTRES NON
RECURSIFS OU RIF


22
ENAC11 – Automatique Echantillonnée22

• #      
 
!"
•   (     
•  
•   
•    ! "!

23
ENAC11 – Automatique Echantillonnée23
X(n) 1 1
z z

a0 a1 ak

y(n)
 

Y(z) b0+b1z1+...+bN zN


H(z)= =
X(z) 1

24
ENAC11 – Automatique Echantillonnée24



• 
"

 
 

!
  





sn=1en+ 1en1


 
 2 2
•  


 
 
S(z) 1 1 1
S(z)=1 E(z)+1 E(z)z1 H(z) = = +
E(z) 2 2 z
2 2
•  
 
  


 
  
Te 
 
1 1  jTe 1 jTe  jTe  jTe    jTe
+ e = (e +e )e
2  e
H ( j ) = 2 2 2 = cos  2
2 2 2 
 
 

Réponse en amplitude Réponse en phase 25


ENAC11 – Automatique Echantillonnée25
26
ENAC11 – Automatique Echantillonnée26
  
•      
     
 
 
 

27
ENAC11 – Automatique Echantillonnée27
28
ENAC11 – Automatique Echantillonnée28
ANALYSE DES FILTRES
RECURSIFS OU RII

29
ENAC11 – Automatique Echantillonnée29
       
 

   

   %& %!&
•        %&  
       !     
!

           


 dx xk xk 1
y(t)=  yk =
dt Te
1
1 z
1
2(1 z )
Y(p)= pX(p)  H(p)= p p p 1
Te Te (1+ z )
1

Te
[
Y(z)= 1 X(z) X(z) z
1
]=
1 z
Te
X(z)
Connaissance précise de Te
30
ENAC11 – Automatique Echantillonnée30
    
   
Réponse du système à un Dirac S( p) = F( p)L( (t)) = F( p)

Echantillonnage de s(t) qui est l’original de la fonction de transfert, calcule de la suite sk


Sachant que la suite ek est connue, on peut calculer les transformée en z

S(z) =  sk z k et E(z) = 1 Et on déduit F(z) =  sk z k Intérêt limité


k=0
k=0

Approche Modale p  pi  z  e piTe Basée sur la concordance des pôles entre les deux
fonctions

Inconvénient : traiter que des pôles des fonctions. Il est nécessaire d’ajuster leurs numérateurs

ENAC11 – Automatique Echantillonnée31


Calcul à partir de TZ(G(p)/p)
Soit un système analogique de transmittance F(p) dont lentrée est fournie par un convertisseur numérique
analogique CNA :
e(t) s(t)
e(kT) CNA F(p) CAN s(kT)

Interpolateur e(t) s(t) T


e(kT) F(p) s(kT)
I(p)

F(Z)
Le signal e(t) est un signal quantifié résultant dune interpolation. Linterpolateur est, sauf cas
exceptionnel, un bloqueur dordre zéro 

 0
B0
T t
1e  pT Réponse impulsionnelle du B0
b0 (t ) = h(t )  h(t  T )
 B0 (p) =
TL

1  Z 1 On constate que la transmittance dun


On peut aussi écrire : B0 (p) =
p bloqueur est mixte en p et Z

ENAC11 – Automatique Echantillonnée32


Calcul de F(Z) avec un B0
e(t) s(t)
ek B0 F(p) sk

1  Z 1
B0 (p) =
p
1 La variable intermédiaire
1Z 1 xk F(p)
s(t)
ek p sk x(kT) est de nature
échantillonnée

xk F(p) s(t)


ek 1  Z 1 sk
p

 F(p)
TZ  
 p 

 F(p)
F(Z ) = (1  Z ).TZ  1

 p 

ENAC11 – Automatique Echantillonnée33


Exemple : 1er ordre échantillonné:
1 T
ek B0 1 + p sk

 1 
F(Z ) = (1  Z 1 ).TZ  
 p(1 + p)
On sait que :
 1  1 1
TZ =  résidus de
 p(1 + p ) pôles de 1 (
p(1 + p) 1 - Z -1e pT )
p (1 + p )

 1 1   1 
= +  
-1 pT 
(
 (1 + p) 1 - Z e  p=0  p 1 - Z e )
-1 pT
( )  1
p=  

1 1
= 
(1 - Z -1 )  1 - Z -1e  T



   
 
1 1 Z 1 Z Z
 F(Z ) = (1 - Z )
-1
  =  
(1 - Z -1 )  T 

Z Z 1 
T 


1 - Z -1e    Z - e   
   
T

1e 
F(Z ) = T

Ze 

ENAC11 – Automatique Echantillonnée34


Cas dun système ayant un retard pur Tr

G (p) = G(p)e  pTr

On choisit T tel que Tr=mT avec m entier. 


Pour calculer la transmittance en Z il suffit donc de multiplier la
transmittance en Z sans retard par Z-m.

 F(p) m
F(Z ) = (1  Z ).TZ 
1
.Z
 p 

ENAC11 – Automatique Echantillonnée35


Relation entre les temps de réponse d'un système continu avant et après
l'échantillonnage de sa fonction de transfert par conservation de la réponse indicielle

ENAC11 – Automatique Echantillonnée36


Influence de la fréquence d’échantillonnage sur la stabilité

Considérons un système de fonction de transfert en boucle ouverte G(p) placé dans une boucle
à retour unitaire avec : K en utilisant
G( p) = ( ) ( 1
) F(p) FZ = 1Z .TZ  
 p 
1+ Tp
  e
T
K 1 e T  
Te
Te Te
  G(z) K(1 e T
)  
 G(z) =

Te
 H (z) =
1+ G(z)
=

Te

Te p1 = K(e T
1) + e T

ze T
ze T
+ K(1 e T
)

Remarque : On n’a pas le droit de déduire la fonction de transfert échantillonnée en BF


à partir de la fonction de transfert continue en boucle fermée.

Remarque : Le système en temps continu H(p) est toujours stable, le système échantillonné ne
l’ai pas toujours.
Te
1+ e

T 1 K
p1 < 1  K < Te
Si le gain statique est fixé Te < T ln
1 e

T 1+ K
Choix de la fréquence d’échantillonnage

6 f pas < f < 25 f pas


ENAC11 – Automatique Echantillonnée37
Précision des asservissements échantillonnées

Erreur de position

 p = lim  k pour une entrée en échelon unité


k 
 z 1 
En appliquant le théorème de la valeur finale  p = lim   (z)
z   z 
 (z) = E(z)  S(z) = E(z)  G(z) (z)
E(z)
 (z) =
1+ G(z)
 z
  1 
 z 1 E(z)  Comme l signal d’entrée E(z) =    p = lim 
 p = lim  z 1  z1 1+ G(z) 
z1  z
1+ G(z) 
 est un échelon unité

Erreur de vitesse

 v = lim  k pour une entrée en rampe


k 
 Te z
  Te 
E(z) = 2 
 (z 1) 
   v = lim 
z1  (z 1)(1+ G(z)) 

ENAC11 – Automatique Echantillonnée38


ENAC11 – Automatique Echantillonnée39
Performances Dynamiques des Systèmes Echantillonnées
Assimiler le fonctionnement quelconque à celui
Rapidité et limitation du dépassement d’un Système de 2éme ordre

K K(1 e p1Te ) (1 e p2Te )


G( p) = 2
p 2 p G(z) =
2
+
n n
+1 (z  e p1Te )(z  e p2Te )

G(z) =
(
K 1+ e
2 nTe
e
2 nTe
cos nTe 1  2 )
(z + 2ze
2 2 nTe
e
2 nTe
cos nTe 1  + e2 2 nTe
)

ENAC11 – Automatique Echantillonnée40


Prévision des Performances Dynamiques
Méthode la plus simple : Rechercher l’équivalent en temps continu de la boucle d’asservissement
En temps continu de la boucle d’asservissement en temps discret en prenant soin de ne pas oublier
le Bo  pTe pTe
1 e  1
B0 ( p) = e 2

p Tp
1+ e
2 4 4 (1 eTe )
A( p) = A(z) =
1+ p z + eTe
+ (Z ) B0 A(p)
-
Te=0.2s R

4
G( p) =
 p
1+  (1+ p)
 10 
Pulsation de coupure à 0dB et la marge de phase de ce système
 2 
G( ) = 1  (1+  ) 1+ 2
 = 16   0 = 3, 6 rad / s
 100 

Temps de montée en boucle fermée Marge de phase


3 0
tm   0,8s  =  +  ( 0 ) =   arctan  arctan  0 = 85
0 10
ENAC11 – Automatique Echantillonnée41
Validation

4 (1 eTe ) A(z) 0.72


A(z) =  H ( z) = =
z + eTe 1+ A(z) z  0.1

S(z) 0.72
=  sk = 0.1sk1 + 0.72ek1 Représentation d’échantillons D=?
E(z) z 1

1 z  eTe
Erreur de position  p = lim = lim = 0.2 = 20%
z1 1+ A(z)
(
z1 z  e Te + 4 1 e Te
)

ENAC11 – Automatique Echantillonnée42

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