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Etablissement:: Etude Et Preconisation Des Moyens Necessaires en Matiere de Lutte Anti-Incendie
Etablissement:: Etude Et Preconisation Des Moyens Necessaires en Matiere de Lutte Anti-Incendie
E-RAI
ENTREPRISE DE CONTROLE TECHNIQUE V : 02
COMPANY OF TECHNICAL CONTROL AND SURVEY
Siège Social : Rue des frères mellali, Sidi Ahmed, Béjaia Edition : 2019
R.C. n°: 99 B0183150 E-mail contact@inspectalgerie.com Tel/fax+ 213 Page : 1/ 32
34 17 50 05- 34 17 53 53
Promoteur :
SARL CROWN
Lieu d’implantation :
ILOTS N°65 ,66 ET 67 SECTION 15, ZONE INDUSTRIELLE
DE MASCARA, COMMUNE DE MASCARA, WILAYA DE
MASCARA
NOVEMBRE 2023
Contrôles technique, Expertises techniques, Sinistres, Maritimes, Draft Survey, Suivi des projets, Analyses et essais portant sur
la composition, les caractéristiques physiques et chimiques, les performances, la conformité avec les normes et/ou les règlements et
cahier Des charges pour tous matériaux, produits, matériels et installations, Etudes d'impacts sur l'environnement, Etudes de dangers,
PII, PHS, PSI, Notice de sécurité, étude des moyens de sécurité (réseau anti incendie...).
Sommaire
N° Titre Page
INTRODUCTION 03
1. Requête 03
2. Documents de référence 03
3. Objet de l’étude 03
4. Démarche adoptée 03
I ETUDE DES MOYENS 05
I.1. Contexte réglementaire 06
I.2. Classification de l’établissement 06
I.2.1. Classification dans le cadre ECPE 06
I.2.2. Classification en termes de risques 06
1. REQUETE :
Sur requête de « SARL CROWN », sise au LIEUDIT ZONE INDUSTRIELLE DE MASCARA,
COMMUNE DE MASCARA - Wilaya de MASCARA ; il a été procédé à l’élaboration d’une
"Etude du réseau anti incendie de l’unité".
2. DOCUMENTS DE REFERENCE :
- Plan du hangar, sur format informatique (Autocad).
- Normes en vigueur (réseau d’eau, extincteurs…)
- Référentiels APSAD R1 – R 5 – R4 – R6 – D9 ….
- Textes législatifs (voir ci-dessous)
3. OBJET DE L’ETUDE :
La présente prestation consiste à :
3.1. L’élaboration d’une étude de conception et de réalisation (dimensionnement, tracé du réseau
agencement des installations et détermination de la liste des moyens à mettre en œuvre), du réseau
anti-incendie de l’établissement, compte tenu des risques encourus.
3.2. Etude et préconisation des moyens (courants) nécessaires (adaptés) en matière de lutte
anti incendie, à savoir :
- Réseau d’eau anti incendie ;
- Extincteurs d’incendie ;
…, compte tenu des risques, déterminés ;
4. DEMARCHE ADOPTEE :
4.1. Etudes des différentes installations (équipements, marchandises…), en répertoriant et
évaluant les sites sensibles de l’établissement, en termes de risques incendie…, compte tenu des
résultats des études de dangers, réalisées sur le projet et de la classification normative des risques
selon APSAD ….
4.2. Projection de l’option idéale du réseau anti incendie (compte tenu des normes en vigueur),
par la détermination :
- Des débits nécessaires,
- Des réserves (eau…)
- Le dimensionnement du réseau
- Le tracé du réseau
- L’agencement des installations
4.3. Evaluation des moyens (quantitatif/qualitatif), à mettre en œuvre ;
4.4. Présentation d’un rapport détaillé avec plan de masse du réseau anti incendie
PREMIERE PARTIE
ETUDE DES MOYENS DE LUTTE
ANTI INCENDIE
I. ETUDE DES MOYENS
I.1. Contexte réglementaire :
I.1.1. Principaux textes de référence :
L’établissement est soumis aux dispositions régissant la sécurité contre les risques d’incendie,
d’explosion, de pollution et de catastrophes naturelles, à savoir :
- Loi N° 03 -10 du 19 Juillet 2003 (relative à la protection de l’environnement dans le cadre
du développement durable).
- Loi 04-20 du 25/12/2004, relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des
catastrophes dans le cadre du développement durable.
- Le décret exécutif N° 06-198 du 31/05/2006 définissant la réglementation applicable
aux installations classées pour la protection de l’environnement.
- Le décret exécutif N° 07-144 du 19/05/2007, fixant la nomenclature des installations classées
- Le décret exécutif N° 09-335 du 20/10/2009, fixant les modalités d’élaboration et de mise
en œuvre des PII.
- Le décret N° 84-55 du 03/03/1984, relatif à l’administration des zones industrielles ;
- Le décret N° 84-105 du 12/05/1984, portant institution du périmètre de protection des installations
et infrastructures ;
- Le décret N° 85-231 du 25/08/1985 fixant les conditions et modalités de mise en œuvre des
interventions et secours en cas de catastrophe.
- Le décret N° 85-232 du 25/08/1985 relatif à la prévention des risques de catastrophe.
- La loi 88-07 du 26/01/1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail
- DE 91-05 du 19/01/1991, relatif aux prescriptions générales en HS et en Milieu de Travail
- DE 01- 342 du 28/10/2001, relatif aux prescriptions particulières de protection et de sécurité des
travailleurs contre les risques électriques
- DE 05-08 du 08/05/2005 : Substances, produits…dangereux en milieu de travail
- DE N° 90- 245 du 18/08/1990, portant sur les appareils sous pression de gaz
- Etc.
Compte tenu du caractère des activités, l’établissement comporte des installations rangées dans la
deuxième catégorie (rubrique 2622-1-a de la nomenclature des installations classées pour la protection
de l’environnement, annexe au décret exécutif N°07-144 du 19/05/2007).
A cet effet, l’établissement ressort de la deuxième catégorie des ECPE (autorisation de Wilaya).
RS : Risques Spéciaux : se rapportent aux risques nécessitant la mise en place d’une protection
spécifique (installation spéciale ou autre agent extincteur que l’eau par exemple) et/ou dans lesquels
les éléments de construction, sont très combustibles ou peu stables au feu.
I.2.2.2. Répertoire des caractéristiques et évaluation les sites dans l’établissement :
Classification des
Surface Risques
Nombre
au sol (Catégorie) Mode de construction
niveau
(m2) Marchandise Activité
(Installation)
Hangar de production :
Hangar 01 1584 - Poutres, poteaux, plancher
Hangar 02 1584 bas en béton armé
- Murs maçonnés + TN40
Hangar de Stockage : - Toit en panneau sandwich
Hangar 03 1584 RDC 3 3
Hangar 04 1584
Hangar 05 1296
Hangar 06 1764
- Compte tenu de la dimension de l’unité dont la surface du terrain est de 01 Ha et 4 940 mètres carrées (14
940m2), pour une surface bâtie de l’ordre de près de 01 Ha de l’activité La production de la préforme (PE
et PEHD et PP) Transformation de plastique et L’injection plastique néanmoins d’autres process
nécessaires à la production d’emballage seront effectués (Matière brûle facilement), les moyens de
sécurité à mettre en place dans l’établissement (prévention et intervention), doivent être proportionnés et
adaptées pour circonscrire tout incendie, sans toutefois en abuser en équipements (point de vue
économique).
2. Type de réseau :
Pour des raisons d'efficacité, le réseau doit être de type bouclé et maillé.
Un réseau maillé, est constitué d’une série de tronçons disposés de telle manière qu’il soit possible de
décrire une ou plusieurs boucles fermées en suivant son tracé, une telle boucle s’appelle une maille.
3. Emplacement :
Le réseau peut être installé souterrain ou en aérien.
3.2. Le réseau souterrain, qui présente l’avantage d’être discret et en occupant moins d’espace
en surface, a l’inconvénient majeur, consistant à la nécessité de le doter d’une protection cathodique
(onéreuse et pas toujours efficace)
4. Caractéristiques :
Il faut que le tracé soit avec un minimum de longueur de conduite ;
Le diamètre, le débit et pression seront déterminées conformément aux normes en vigueur pour
permettre une protection efficace dans tous les cas de figure ;
Le réseau alimentant les appareils sera bouclé [le bouclage permet, en cas d’opérations de
maintenance notamment, de pouvoir isoler une partie seulement du réseau, tout en conservant
le reste de l’installation en fonctionnement] ;
Des robinets d’arrêts judicieusement répartis sont prévus sur le réseau afin de pouvoir isoler une
partie de l’installation (notamment les colonnes montantes ou descendantes). Chaque partie
isolable doit pouvoir être vidangée.
Si on choisit un petit diamètre, les frais d’investissement seront plus faibles mais les pertes
d’énergie en exploitation plus élevées.
Au contraire, si on augmente le diamètre, les frais d’investissement augmentent et les pertes
d’énergie diminuent.
Avec : K‟ : est le coefficient qui dépend du type de circuit : = 1,1 à 1,3 soit une moyenne de 1,2.
Par ailleurs Q = VS, où S = 3,14 Dop2/4 - pour V = 2,5m/S (vitesse moyenne admise pour des pertes
de charges acceptables).
Pour Q = 91,872 m3/H = 0,02552m3/S Dop = 126 ,7mm,
Où :
J : pertes de charges unitaire (pour 1m de longueur) :
Paramètres Unité Boucle Conduite Conduite Conduite
principale secondai secondaire alimentation
re 2 RIA 1 RIA
4 RIA
Diamètre Nominal
Acier125 /160 PEHD 65 50 40
m3/H 91,872 30,672 15,33 7,67
Q : Débit
m3/S 0,02552 0,006 0,0043 0,002
D : Diamètre intérieur (m) 0,1022 0,0628 0,0531 0,0419
K : Coefficient moyen / K = 28
J : perte de charge 0,06 (1) 0,054 0,067 0,06
mCE
Unitaire calculée (2) (2)
V: Vitesse d’écoulement 1,9 1,89 1,83 1,46
(m/S)
Calculée
(1) Selon abaque des "Pertes de charge pour tube en PVC et PET Diamètre de 50 à 160 mm"
(2) Selon formule ci-dessous (calcul en ligne : Perte de Charge à travers une Tuyauterie d'Eau TLV)
Exemple de calcul de cas par logiciel :
c.3.1.2. SIMULATION DES PERTES DE CHARGES DANS LE CIRCUIT :
* Boucle 1 (Bâtiments) : RIA le plus défavorable.
Diamètres Longueur Majoration (accidents Longueur majorée J h totale
Tronçon linéaire sur conduite = 10%) L Fictive droite
(Lfd)
Unité m m m m/m m Bars
DN 125 A / / / / / /
DN160 PE 294 29 ,4 323,4 0,054 9 0,79
DN 65 A 69 6 ,9 75 ,9 0,46 0,77 0,46
DN 50 A 06 0,6 6,6 0,09 0,26 0,04
DN 40A / / / / / /
Total 369 / / / 10 ,03 1,29
La pression du réseau doit être au moins de (6 + 1,29) = 7,29 Bars (ADMISSIBLE).
(*) Source : Ardepi - http://www.ardepi.fr
Recommandation :
Il est recommandé d’opter pour une pression minimale des pompes de 8,0 bars
(80 mCE).
Les tubes en Polyéthylène sont classés en 4 groupes différents en fonction de leur application :
• Le groupe 1 concerne l’application « gaz combustibles ».
• Le groupe 2 concerne l'application « eau potable ».
• Le groupe 3 concerne l’application « irrigation ».
• Le groupe 4 concerne les applications « industrielles et non potable ».
c.3.1.4. Conduite auxiliaire :
Les conduites auxiliaires, alimenteront les séries de RIA d’un tronçon donné. Les RIA, à leur
tour seront indépendamment branchés avec une canalisation DN40.
b. Signalisation :
Les commandes de toutes les installations fixes de lutte contre incendie, y compris les vannes
d’évacuation des eaux hors locaux…, doivent être signalées par une inscription bien lisible rouge sur
fond blanc.
Le local des pompes, doit être indépendant et ne présentant aucun risque d’incendie de par sa
construction (suffisamment dimensionné)
Le local abritant les pompes doit être réservé à ce seul effet, où sera affiché à l’entrée, le plan très
lisible indiquant le fonctionnement des pompes. Aussi il doit comporter en plus de l’éclairage
normal, des blocs autonomes de sécurité, afin de permettre la manipulation des vannes et tous les
organes de l’installation, en cas de coupure du courant électrique.
LEGENDE :
- MP : moto pompe
- EP : Electropompe 3
- PJ : Pompe jockey
- 1 : réservoir tampon 2
(amorçage pompes)
- 2 : Bouteille de démarrage MP
(vase d’expansion) 1
- 3 : Système de démarrage
(pressostats –Mano…)
- 4 : Crépine
PJ
EP
Bâche à eau
EXEMPLE D’INSTALLATION D’UNE POMPERIE :
d. Canalisations :
Compte tenu de ce qui précède, il est recommandé d’opter pour un réseau mixte (souterrain), dont le
tracé de la conduite principale en PEHD DN160 épousera le pourtour du bâtiment de production à
80cm au-dessous du sol. Pour permettre des piquages directs (avec un minimum de pertes de
charges) avec des supports aménagés (poteaux de la charpente, murs…). Aussi les conduites
secondaires de dessertes des RIA (intérieures) d’un DN 65 et DN50mm, seront placées en hauteurs.
e. Poteaux d’incendie :
Le réseau anti incendie sera composé d'un nombre déterminé (QUATRE) de poteaux d'incendie
standards, de 100mm de diamètre, piqués sur la canalisation métallique de DN 125/160mm, de
diamètre sous forme maillée, comportant des vannes de barrages partiels, en nombre suffisant pour
permettre d’isoler, toute section affectée par une éventuelle rupture ou défaillance.
Ces poteaux sont munis d’une prise symétrique DN100 et de deux (02) prises (DN 65mm), équipés
de raccords avec bouchons et chaînettes. Ceci conformément aux normes réglementaires Algérienne.
Chaque poteau d’incendie doit être pourvu d’une armoire contenant les tuyaux en nombre suffisant
de 70mm et 45mmde diamètres, d’une clé tricoises pour compléter le serrage, de raccords et d’une
clé de barrage.
Les extincteurs, doivent être visiblement signalés de loin, pour répondre aux interventions
d’urgences.
Classe B :
Ce sont les feux de liquides ou solides liquéfiables.
Feu gras, utiliser les extincteurs à mousse et à poudre, étouffer avec du sable.
Classe C :
Ce sont les feux de gaz. :
Utiliser les extincteurs à poudre ABC dite polyvalente.
Classe D :
Ce sont les feux de métaux ou d’origine électrique.
Utiliser les extincteurs à dioxyde de carbone (CO2), à poudre et étouffer avec du sable sec.
Secteur Extincteur
RIA PI
CO2 / CO2
ABC /ABC50K
6Kg g
RDC
ADM 03 / /
Etage (Mezzanine)
01
Aire de production RDC 12 / /
1. D’une structure HSE, ou au minimum d’un "service hygiène et sécurité" (obligatoire). Il sera
composé d'un effectif suffisant et compétent, assurant la surveillance et la sécurité permanente de
l'usine (24/24 – système en 03 x 08H continu).
Les objectifs assignés à la structure HS, sont d’assurer efficacement la sécurité industrielle et la
sûreté interne de l’unité, d’une part et l’hygiène d’autre part.
Vu l’effectif des travailleurs réduit (≈ 70), l’unité n’est pas tenue d’avoir un médecin en permanence
dans l’établissement. Cependant un conventionnement avec une structure sanitaire (praticien,
hôpital…) est nécessaire.
1. Prévention :
La prévention qui est une mission prioritaire dans l'industrie, doit être basée sur la surveillance
indéfectible, la connaissance parfaite des installations et des processus de production ainsi que sur les
techniques de protection des installations. Elle ne peut être efficiente que si l'on en tient compte du
retour d’expérience dans le domaine et de l’identification des risques (voir entre autres l’étude de
dangers…).
Règles générales à observer :
Les principes suivants doivent être inviolables, compte tenu de l’activité :
a. L’interdiction de fumer dans l’ensemble des lieux de travail, doit être de rigueur.
b. Les flammes nues doivent être strictement interdites, les travaux par points chauds ne doivent
se faire que sous conditions rigoureuses (permis à feu, surveillance…) dans les zones à risques
d'incendie.
c. Une propreté parfaite des lieux par un nettoyage permanent des locaux de production et de
stockage doit être assurée, tout en débarrassant autant de fois que nécessaire, les folles poussières
et autres chiffons susceptibles de propager ou d’aggraver l’incendie.
d. Les consignes de sécurité doivent être élaborées précisément, avec un plan d’implantation des
stocks par natures…
Compétences :
Le personnel qui sera investi de la protection de l’usine, doit cumuler une expérience appréciable
dans le domaine de la sécurité industrielle et de la surveillance de l’établissement (sûreté interne), qui
lui permettrait d'assurer normalement une sécurité d’exploitation optimale, tant dans le domaine
prévention que dans l'intervention.
C’est pourquoi il est tenu de connaître parfaitement :
- La spécificité des équipements
- Les risques que présente l’unité
- Les plans d’intervention
- L’emplacement des issues de secours.
- Les points de ralliements
- Les positions des extincteurs et moyens d’extinctions
- Le type de moyens d’extinctions à utiliser sur chaque classe de feu
- La mise en marche et l’arrêt des équipements
- Les voies de dégagement et d’évacuation…
2. Intervention :
Un personnel éventuellement spécialisé dans l'intervention (ou polyvalent) placé à côté de celui
formé dans la prévention (formation d'une équipe complémentaire) sera d'une grande efficacité pour
la sécurisation de l'unité.
II.2. Moyens de prévention et de secours dans l’unité :
Compte tenu de la dimension de l’établissement et des risques qu’il présente, la mise en place d’une
organisation et d’une gestion pertinente de la sécurité est nécessaire.
LA STRUCTURE HYGIENE ET SECURITE dans l’unité, doit être dotée de moyens humains
(quantité et qualité) et matériels adaptés.
Le personnel en poste (production et maintenance) doit être initié à l’usage des moyens de secours
et de sauvetage (alarme, extincteurs…)
Parafoudre : L’unité doit être équipée au moins d’un parafoudre à installer au niveau le plus haut
(comble du bâtiment) pour pouvoir couvrir un rayon d’action le plus large.
Mise à la terre : Les installations de l’usine (équipements, charpentes…) seront reliées à un
réseau de terre, à faire vérifier périodiquement (annuellement) par un organisme agréé.
c. Eclairage :
c.1. Eclairage de sécurité :
Les dégagements généraux doivent comporter des blocs autonomes de type à éclairage non
permanent, d’une autonomie d’une heure (01H).
Ils doivent assurer la signalisation des issues, escaliers et dégagements (flèche verte + indication
sortie ou issue de secours). Leur fonctionnement doit être automatique doublé d’une commande
manuelle, obligatoirement électrique.
e. Ventilation- Désenfumage :
e.1. Ventilation/aération :
Les locaux sont de type aéré, de par les ouvertures latérales sur au moins deux façades.
e.2. Désenfumage :
f. Moyens d’alerte :
f.1. Système d’alarme :
L’établissement doit être doté d’un dispositif d’alarme sonore, à savoir une sirène, à placer sur le
comble du bâtiment (point haut). Elle couvrira toutes les zones de l’unité et au-delà (timbre de
1000m de rayon). L'alerte est donnée à partir d'un bouton installé dans la zone donnée. Les zones
sont à identifier comme suit :
- B1 : Bâtiment Administratif
- B2 : atelier de production (RDC)
- B3 : Aire de stockage (RDC)
L'alarme, retentit au niveau des postes de sécurité (Bureau HS et loge de gardiennage), où une
signalisation lumineuse accompagnée d'un affichage du code de la zone sinistrée est souhaitable
(tableaux synoptiques).
L'installation est à maintenir toujours en bon état de fonctionnement doit être testée périodiquement.
Toute défectuosité est à réparer sans délais.
Les principales consignes à afficher selon les endroits, sont entre autres :
* Alerte intérieure :
A la découverte d’un feu, fumée, fuite de gaz…, prévenir le responsable de sécurité, appeler au
N°……
* Evacuation :
Dès l’audition su signal d’évacuation qui sera donné par le chef de service hygiène et sécurité, par
trois (03) coups de sirène respectivement à savoir :
- Coup long ;
- Coup court ;
- Coup long.
IL faut quitter les lieux de travail, sans précipitation dans le calme sur ordre du responsable désigné
dans le plan d’évacuation, par voie de dégagement libres et les issues de secours qui y figurent pour
joindre les points de ralliements.
- Les cris au feu sont absolument interdits ;
- Garder le sans froid ;
- Si les fumées incommodent, il faut se baisser et appliquer le mouchoir secours mouillé sur le nez et
la bouche.
* Intervention :
Dans le cas d’un accident majorant, le PII, sera déclenché et le service de sécurité unité, secondé par
les modules concernés, aura à intervenir selon les plans d’intervention préétablis pour chaque
scénario plausible. Dans le cas où l’ampleur du sinistre dépasse les moyens de l’unité, le recourt aux
moyens extérieurs serait à solliciter (module liaison)
INFORMATION - SIMULATION :
Le succès d’un plan d’intervention dépend, dans une large mesure :
- De l’organisation mise en place ;
- Du comportement des personnes intervenantes durant et après le sinistre ;
- De la formation des agents de sécurité ;
- De la fréquence des exercices de simulation ;
- De la sensibilité du personnel, quant aux conséquences des sinistres ;
- De la connaissance des plans d’évacuation à travers tous les locaux de l’établissement ;
- De la parfaite connaissance des points de ralliement.
L’efficacité des secours dépend :
- De la rapidité de l’alarme et de l’intervention ;
- De l’organisation, du commandement des opérations secours et de sauvetage ;
- De l’utilisation judicieuse des moyens d’intervention ;
- De la coordination dans la mise en œuvre des moyens d’interventions.
Fréquence de l’exercice :
Normalement deux exercices de simulation sont exécutés annuellement (chaque semestre) avec la
participation de l’unité de la protection civile locale, conformément au programme préétabli par la
direction de la protection civile de la wilaya de MASCARA.
Sanction de l’exercice :
A la fin de chaque exercice (manœuvre) se tiendrait une réunion de critiques, regroupant tous les
participants (élément de la PC et des modules, pour une mise au point, quant au déroulement de la
manœuvre, qui sera consignée dans un PV, établi par le chef de la PC participante.