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INSPECT ETUDE MOYENS DE SECURITE "UNITE SNC AVIVAL TAGGUEB ET FILS" - COMMUNE DE BOUDJELLIL

E-RAI
ENTREPRISE DE CONTROLE TECHNIQUE V : 02
COMPANY OF TECHNICAL CONTROL AND SURVEY
Siège Social : Rue des frères mellali, Sidi Ahmed, Béjaia Edition : 2019
R.C. n°: 99 B0183150 E-mail contact@inspectalgerie.com Tel/fax+ 213 Page : 1/ 32
34 17 50 05- 34 17 53 53

ETUDE ET PRECONISATION DES MOYENS


NECESSAIRES EN MATIERE DE LUTTE
ANTI-INCENDIE
Etablissement :
UNITE DE TRANSFORMATION DE PLASTIQUE

CROWN B - ZONE INDUSTRIELLE


DE MASCARA

Promoteur :
SARL CROWN

Lieu d’implantation :
ILOTS N°65 ,66 ET 67 SECTION 15, ZONE INDUSTRIELLE
DE MASCARA, COMMUNE DE MASCARA, WILAYA DE
MASCARA

NOVEMBRE 2023

Contrôles technique, Expertises techniques, Sinistres, Maritimes, Draft Survey, Suivi des projets, Analyses et essais portant sur
la composition, les caractéristiques physiques et chimiques, les performances, la conformité avec les normes et/ou les règlements et
cahier Des charges pour tous matériaux, produits, matériels et installations, Etudes d'impacts sur l'environnement, Etudes de dangers,
PII, PHS, PSI, Notice de sécurité, étude des moyens de sécurité (réseau anti incendie...).
Sommaire
N° Titre Page

INTRODUCTION 03
1. Requête 03
2. Documents de référence 03

3. Objet de l’étude 03
4. Démarche adoptée 03
I ETUDE DES MOYENS 05
I.1. Contexte réglementaire 06
I.2. Classification de l’établissement 06
I.2.1. Classification dans le cadre ECPE 06
I.2.2. Classification en termes de risques 06

I.3. Moyens de lutte anti incendie 08

I.3.1. Situation générale dans l’établissement 08


I.4.2. Etude du Réseau contre incendie 09
II PLAN GENERAL d’ORGANISATION DE LA SECURITE 20
II.1. Organisation générale de l’hygiène et de la sécurité de l’unité 20
II.2. Moyens de prévention et de secours dans l’unité 22

II.2.2. Moyens matériels 22


II.3. Consignes générales dans l'établissement 25

II.4. Contrôle et suivi de l’exécution des plans d’intervention 26


ANNEXES 28
INTRODUCTION

1. REQUETE :
Sur requête de « SARL CROWN », sise au LIEUDIT ZONE INDUSTRIELLE DE MASCARA,
COMMUNE DE MASCARA - Wilaya de MASCARA ; il a été procédé à l’élaboration d’une
"Etude du réseau anti incendie de l’unité".

2. DOCUMENTS DE REFERENCE :
- Plan du hangar, sur format informatique (Autocad).
- Normes en vigueur (réseau d’eau, extincteurs…)
- Référentiels APSAD R1 – R 5 – R4 – R6 – D9 ….
- Textes législatifs (voir ci-dessous)

3. OBJET DE L’ETUDE :
La présente prestation consiste à :
3.1. L’élaboration d’une étude de conception et de réalisation (dimensionnement, tracé du réseau
agencement des installations et détermination de la liste des moyens à mettre en œuvre), du réseau
anti-incendie de l’établissement, compte tenu des risques encourus.
3.2. Etude et préconisation des moyens (courants) nécessaires (adaptés) en matière de lutte
anti incendie, à savoir :
- Réseau d’eau anti incendie ;
- Extincteurs d’incendie ;
…, compte tenu des risques, déterminés ;

4. DEMARCHE ADOPTEE :
4.1. Etudes des différentes installations (équipements, marchandises…), en répertoriant et
évaluant les sites sensibles de l’établissement, en termes de risques incendie…, compte tenu des
résultats des études de dangers, réalisées sur le projet et de la classification normative des risques
selon APSAD ….

4.2. Projection de l’option idéale du réseau anti incendie (compte tenu des normes en vigueur),
par la détermination :
- Des débits nécessaires,
- Des réserves (eau…)
- Le dimensionnement du réseau
- Le tracé du réseau
- L’agencement des installations
4.3. Evaluation des moyens (quantitatif/qualitatif), à mettre en œuvre ;
4.4. Présentation d’un rapport détaillé avec plan de masse du réseau anti incendie
PREMIERE PARTIE
ETUDE DES MOYENS DE LUTTE
ANTI INCENDIE
I. ETUDE DES MOYENS
I.1. Contexte réglementaire :
I.1.1. Principaux textes de référence :
L’établissement est soumis aux dispositions régissant la sécurité contre les risques d’incendie,
d’explosion, de pollution et de catastrophes naturelles, à savoir :
- Loi N° 03 -10 du 19 Juillet 2003 (relative à la protection de l’environnement dans le cadre
du développement durable).
- Loi 04-20 du 25/12/2004, relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des
catastrophes dans le cadre du développement durable.
- Le décret exécutif N° 06-198 du 31/05/2006 définissant la réglementation applicable
aux installations classées pour la protection de l’environnement.
- Le décret exécutif N° 07-144 du 19/05/2007, fixant la nomenclature des installations classées
- Le décret exécutif N° 09-335 du 20/10/2009, fixant les modalités d’élaboration et de mise
en œuvre des PII.
- Le décret N° 84-55 du 03/03/1984, relatif à l’administration des zones industrielles ;
- Le décret N° 84-105 du 12/05/1984, portant institution du périmètre de protection des installations
et infrastructures ;
- Le décret N° 85-231 du 25/08/1985 fixant les conditions et modalités de mise en œuvre des
interventions et secours en cas de catastrophe.
- Le décret N° 85-232 du 25/08/1985 relatif à la prévention des risques de catastrophe.
- La loi 88-07 du 26/01/1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail
- DE 91-05 du 19/01/1991, relatif aux prescriptions générales en HS et en Milieu de Travail
- DE 01- 342 du 28/10/2001, relatif aux prescriptions particulières de protection et de sécurité des
travailleurs contre les risques électriques
- DE 05-08 du 08/05/2005 : Substances, produits…dangereux en milieu de travail
- DE N° 90- 245 du 18/08/1990, portant sur les appareils sous pression de gaz
- Etc.

I.1.2. Programme de prévention :


L’établissement doit être doté :
Conformément au décret 85-231 du 25/08/1985 fixant les conditions et méthodes d’organisations des
interventions et de secours en cas de catastrophe.
- D’un le plan d'Intervention interne (P.I.I) ;
- D’un plan d’intervention incendie – explosion ;
- D’un plan d’intervention séisme.

Conformément au décret 85-232 du 25/08/01985 relatif à la prévention des risques de catastrophes :


- D’un plan de prévention incendie – explosion ;
- D’un plan de prévention séisme ;
- D’un plan de prévention pollution ;
- D’un plan de prévention inondation.
I.2. Classification de l’établissement :
I.2.1. Classification dans le cadre ECPE :
Capacité Rubrique Classification Rayon
Installée D’affichag
e
Polymères (matières plastiques, Supérieure ou 2622-1-a
égale à 10T /J 2ème catégorie 01 Km
Caoutchoucs, élastomères, résines (> 10T/J)
et Adhésifs synthétiques)
(transformation De)
Polymères (matières plastiques, Supérieure ou 2623 -a
égale à 1 000 ème 2 Km
Caoutchoucs, élastomères, résines (> 1 000 m3) 3 catégorie
et adhésifs synthétiques) (stockage m3
de) :
Dépôts de bois, papier, carton ou Inférieure ou 1611-b
3ème 0,5 Km
matériaux combustibles égale à 20 000 (<20 000
catégorie
analogues. m3 m3)

Compte tenu du caractère des activités, l’établissement comporte des installations rangées dans la
deuxième catégorie (rubrique 2622-1-a de la nomenclature des installations classées pour la protection
de l’environnement, annexe au décret exécutif N°07-144 du 19/05/2007).
A cet effet, l’établissement ressort de la deuxième catégorie des ECPE (autorisation de Wilaya).

I.2.2. Classification en termes de risques :


L’activité envisagée consiste à :
- La production de la préforme (PE et PEHD et PP) Transformation de plastique
- L’injection plastique néanmoins d’autres process nécessaire à la production d’emballage seront
Effectués
Les installations sont entièrement automatisées.

I.2.2.1. Classes de risques :


RC : Risques Courants : se rapportent aux activités industrielles ou commerciales dans lesquelles
les matériaux ou marchandises ne sont pas susceptibles de donner lieu, dans la phase initiale d’un
incendie, à des feux de développement rapide et intense en raison aussi bien de leur nature que de
leurs conditions de stockage …

RTD : Risques Très Dangereux : se rapportent aux activités de fabrication, de manutention ou de


stockage (industrielles ou commerciales) des matériaux ou marchandises, susceptibles de donner
lieu, dans la phase initiale d’un incendie, à des feux de développement rapide et intense en raison,
soit de leur nature, soit de leurs conditions de stockage …

RS : Risques Spéciaux : se rapportent aux risques nécessitant la mise en place d’une protection
spécifique (installation spéciale ou autre agent extincteur que l’eau par exemple) et/ou dans lesquels
les éléments de construction, sont très combustibles ou peu stables au feu.
I.2.2.2. Répertoire des caractéristiques et évaluation les sites dans l’établissement :
Classification des
Surface Risques
Nombre
au sol (Catégorie) Mode de construction
niveau
(m2) Marchandise Activité
(Installation)

BLOC ADM ETAGE 195 R+1 1 1

Hangar de production :
Hangar 01 1584 - Poutres, poteaux, plancher
Hangar 02 1584 bas en béton armé
- Murs maçonnés + TN40
Hangar de Stockage : - Toit en panneau sandwich
Hangar 03 1584 RDC 3 3
Hangar 04 1584
Hangar 05 1296
Hangar 06 1764

- Entièrement en béton armé


Poste Transformateur/groupe 24 R+0 RS RS
et briquetage
électrogène
- Poutres, poteaux, plancher
Direction technique 185 1 1
R+1 bas en béton armé
- Murs maçonnés + TN40
Aire de Circulation +Parking / / 1 1 - Aire Bétonné
Poste de garde x 03 30 RDC 1 1 - -Poutres, poteaux,
plancher bas en béton
Locale pomperie et 02bâches 100 - Murs maçonnés + TN40
RDC 1 1
à eau

I.2.2.3. Classification générale :


Globalement selon son caractère, l’établissement est classé (selon APSAD) :
- En termes de risque principal activité : "catégorie 3" : risques Dangereux
- En termes de risque marchandise : "catégorie 3"
Cependant il renferme quelques installations à risques Spéciaux (utilités…)

Toutefois, la présence de panneaux sandwich (toit) implique un classement minimum de


HHP2(ou catégorie 2)

1.3.1. Procédé de fabrication


Le fonctionnement d'une presse à injecter pour la production de pièces est relativement simple. Des
granulés de 2 à 3 mm de plastique sont versés dans la trémie. Ensuite, Cette matière est ramollie en étant
portée à 200°C - 250C grâce à l'action combinée de la friction de la vis et des colliers de chauffe. La matière
ainsi malléable est poussée vers la buse puis injectée dans le moule grâce au vérin d'injection. La pression
d'injection peut atteindre 2 500 bars.
La matière se répartit de façon homogène dans la cavité de l'outillage pour prendre sa forme définitive.
La pièce est ensuite refroidie en quelques secondes entre 50°C et 80°C afin de la solidifier. La presse
ouvre l'outillage et les éventuels tiroirs, la pièce est éjectée par la batterie d'éjection et chute dans un
bac où Est saisie par un robot manipulateur. La presse se referme et le cycle recommence.
Le moule, également appelé outillage, est un élément déterminant dans le processus de fabrication
d’une pièce injectée. C'est lui qui va donner la forme définitive à la pièce. Généralement fabriqué
en acier, il va peser de quelques dizaines de kilos à plusieurs tonnes
I.4. MOYENS DE LUTTE ANTI INCENDIE :
I.4.1. SITUATION GENERALE DANS L’ETABLISSEMENT :

- Compte tenu de la dimension de l’unité dont la surface du terrain est de 01 Ha et 4 940 mètres carrées (14
940m2), pour une surface bâtie de l’ordre de près de 01 Ha de l’activité La production de la préforme (PE
et PEHD et PP) Transformation de plastique et L’injection plastique néanmoins d’autres process
nécessaires à la production d’emballage seront effectués (Matière brûle facilement), les moyens de
sécurité à mettre en place dans l’établissement (prévention et intervention), doivent être proportionnés et
adaptées pour circonscrire tout incendie, sans toutefois en abuser en équipements (point de vue
économique).

I.4.2. ETUDE DU RESEAU CONTRE INCENDIE :


I.4.2.1. CONDITIONS (RÈGLES) GÉNÉRALES DE RÉALISATION :
1. Définition :
Le réseau anti-incendie est un ensemble des canalisations qui font suite aux sources, l’eau sort de ce
dernier par une seule conduite qui se prolonge en formant une conduite maîtresse.

2. Type de réseau :
Pour des raisons d'efficacité, le réseau doit être de type bouclé et maillé.
Un réseau maillé, est constitué d’une série de tronçons disposés de telle manière qu’il soit possible de
décrire une ou plusieurs boucles fermées en suivant son tracé, une telle boucle s’appelle une maille.

3. Emplacement :
Le réseau peut être installé souterrain ou en aérien.

3.1. Le réseau en aérien, présente les avantages suivants :


- Protection contre la corrosion aisée (durée de vie prolongée) ;
- Surveillance et réparation…, faciles ;
Le risque de gélification par temps de grand froid, n’étant pas très évident dans le site (étant donné
que les températures des minima dans la région, sont de plus de 4°C).

3.2. Le réseau souterrain, qui présente l’avantage d’être discret et en occupant moins d’espace
en surface, a l’inconvénient majeur, consistant à la nécessité de le doter d’une protection cathodique
(onéreuse et pas toujours efficace)
4. Caractéristiques :
 Il faut que le tracé soit avec un minimum de longueur de conduite ;
 Le diamètre, le débit et pression seront déterminées conformément aux normes en vigueur pour
permettre une protection efficace dans tous les cas de figure ;
 Le réseau alimentant les appareils sera bouclé [le bouclage permet, en cas d’opérations de
maintenance notamment, de pouvoir isoler une partie seulement du réseau, tout en conservant
le reste de l’installation en fonctionnement] ;
 Des robinets d’arrêts judicieusement répartis sont prévus sur le réseau afin de pouvoir isoler une
partie de l’installation (notamment les colonnes montantes ou descendantes). Chaque partie
isolable doit pouvoir être vidangée.

5. Implantation des appareils :


L’implantation des appareils doit répondre aux dispositions suivantes :
 Chaque point de la surface à protéger de l’unité doit pouvoir être atteint par deux jets au
moins. On prend en compte, pour atteindre cet objectif, la longueur du tuyau et la portée du jet.
Il faut tenir compte, pour l’application de cette disposition, de la présence éventuelle d’obstacles.
 La distance à parcourir entre deux appareils ne doit jamais excéder la somme des longueurs
de leurs tuyaux ;
 La distance entre deux poteaux est d’environ 100m ;
 La distance entre deux RIA est d'environ 50m ;
Les poteaux d’incendie, doivent être placés à l’extérieur des unités et les RIA, sont à placer à
l’intérieur des unités à protéger et à proximité des entrées. Elles permettent une première intervention
d’urgence dans la lutte contre incendie en attendant éventuellement que les moyens plus puissants
puissent être mis en œuvre.

I.4.2.2. DÉTERMINATION DES CARACTÉRISTIQUES MINIMALES DU NOUVEAU


RÉSEAU ANTI INCENDIE :
I.4.2.2.1. Dimensionnement :
Le réseau sera alimenté à partir d’une réserve d’eau, elle-même raccordée au puits de forage.
La source peut être considérée comme continue. Cependant pour pallier à tout risque de rupture de
l’alimentation, une réserve de sécurité est à constituer, le niveau minimum doit être toujours assuré.

a. Calcul du débit du réseau : Selon la nature des risques encourus, la disposition


des installations…, le réseau doit être d’un débit :
a.1. Pouvant satisfaire à alimenter simultanément au moins un (01) PI et Quatre (04) RIA.
Soit un débit minimal de (1 x 17L/S + 4 x 2,13L/S) = 91,872 m3/h
a.2. Ou, le débit d’eau pour l’installation projetée (fonction des appareils déterminés pour
couvrir toutes les zones) est calculé comme suit :
Où Cs = Coefficient de simultanéité = 0,19 Qn = (n PI x QPI) + (n RIA x QRIA) x CS
Soit : Qn = (4 x 17L/S) + (30 x 2,13L/S) + (03 x 0,93L/S) x 0,19 = 92,12796m3/H.

NB : Les calculs donnent des valeurs sensiblement égales (91,872m3/H et


92,12796m3/H). C’est pourquoi, il est recommandé d’opter pour un débit de
91,872m3/H.

b. Calcul de la réserve (source) d’eau : la source d'eau doit être au moins de


1h20min / 80mn en continu soit : 1,33 x 91,872= 122,18976m3, soit ≈ 120m3.

c. Choix du diamètre des canalisations principale :


Le diamètre d'une canalisation est dicté principalement par le souci des pertes de charges et par les
conditions économiques :

Si on choisit un petit diamètre, les frais d’investissement seront plus faibles mais les pertes
d’énergie en exploitation plus élevées.
 Au contraire, si on augmente le diamètre, les frais d’investissement augmentent et les pertes
d’énergie diminuent.

c.1. Canalisations principales :


En fonction des conditions économiques “BRESSE ” avait établi la formule suivante pour le calcul
du diamètre optimum (diamètre intérieur) [Dop]  Dop = K‟. vQ

Avec : K‟ : est le coefficient qui dépend du type de circuit : = 1,1 à 1,3 soit une moyenne de 1,2.
Par ailleurs Q = VS, où S = 3,14 Dop2/4 - pour V = 2,5m/S (vitesse moyenne admise pour des pertes
de charges acceptables).
Pour Q = 91,872 m3/H = 0,02552m3/S Dop = 126 ,7mm,

Le diamètre requis et recommandé pour la conduite principale est le DN 125


(139 ,7x 5,5mm) avec un Di = 131,7mm.
Il est recommandé de recourir :
 Réseau aérien : à des tubes d’acier (T3) - Nuance : TU 34-1 NF EN10255, sans soudure qui
présentent des caractéristiques convenant au transport de fluides à température comprise entre –
10°C et 110°C sous pression ≤ 16 bars (PN16) pour les tubes filetés et ≤ 25 bars (PN25) pour les
tubes lisses.
 Réseau souterrain : à un tube en PEHD DN 160 (PEHD Classification du PE selon ISO PE 100
SDR 11) PN16 - Ep 14,6–avec un Di = 130,8mm.
c.2 Choix du diamètre des canalisations secondaires :
- Pour alimenter quatre (04) RIA (hangar…) : Q = 30,672m3/H = 0,0085m3/SDop = 62,7mm
Soit une conduite diamètre nominal 2 ½ ''pouce - DN 65 (76 ,1x 4,3mm) avec un Di =
70,3mm)

c.3. CALCUL DES PERTES DE CHARGES DANS LE CIRCUIT :


c.3.1. Simulation pour un circuit (boucle principale) avec des canalisations en
PE DN 160 et en acier DN 100 Pour PI
Diamètres intérieurs des tubes, dont :
 Acier DN 65 ( 76,1 x 4,3) avec un Di = 70,3mm
 Acier DN 50 ( 60,3 x 3,6) avec un Di = 54,5mm
 Acier DN 40 ( 48,3 x 3,2) avec un Di = 43,1mm

 Pression minimale exigée : RIA le plus défavorisé : 2,5 bars.


c.3.1.1. CALCUL DE J :
J = 1,4. 10-3 Q2 D-5,25
OU SELON ABAQUE "Pertes de charge pour tube en PVC et PET Diamètre de 50 à 160 mm" (*)

c.3.1.2. VITESSE D’ECOULEMENT : V


=

D. J (1+3√ D)
K2 2 = 28 2√
D. J (1+ 3√ D)
2

Où :
J : pertes de charges unitaire (pour 1m de longueur) :
Paramètres Unité Boucle Conduite Conduite Conduite
principale secondai secondaire alimentation
re 2 RIA 1 RIA
4 RIA
Diamètre Nominal
Acier125 /160 PEHD 65 50 40
m3/H 91,872 30,672 15,33 7,67
Q : Débit
m3/S 0,02552 0,006 0,0043 0,002
D : Diamètre intérieur (m) 0,1022 0,0628 0,0531 0,0419
K : Coefficient moyen / K = 28
J : perte de charge 0,06 (1) 0,054 0,067 0,06
mCE
Unitaire calculée (2) (2)
V: Vitesse d’écoulement 1,9 1,89 1,83 1,46
(m/S)
Calculée
(1) Selon abaque des "Pertes de charge pour tube en PVC et PET Diamètre de 50 à 160 mm"
(2) Selon formule ci-dessous (calcul en ligne : Perte de Charge à travers une Tuyauterie d'Eau TLV)
Exemple de calcul de cas par logiciel :
c.3.1.2. SIMULATION DES PERTES DE CHARGES DANS LE CIRCUIT :
* Boucle 1 (Bâtiments) : RIA le plus défavorable.
Diamètres Longueur Majoration (accidents Longueur majorée J h totale
Tronçon linéaire sur conduite = 10%) L Fictive droite
(Lfd)
Unité m m m m/m m Bars
DN 125 A / / / / / /
DN160 PE 294 29 ,4 323,4 0,054 9 0,79
DN 65 A 69 6 ,9 75 ,9 0,46 0,77 0,46
DN 50 A 06 0,6 6,6 0,09 0,26 0,04
DN 40A / / / / / /
Total 369 / / / 10 ,03 1,29
La pression du réseau doit être au moins de (6 + 1,29) = 7,29 Bars (ADMISSIBLE).
(*) Source : Ardepi - http://www.ardepi.fr

Recommandation :
Il est recommandé d’opter pour une pression minimale des pompes de 8,0 bars
(80 mCE).

c.3.1.3. ADAPTATION DES DIAMETRES CONDUITES :

* Compte tenu des surfaces à couvrir et de la formation du réseau en


une boucle, un débit maximum de 91,872m3/H (1 PI + 4 RIA) est
raisonnable.

* Pour un débit sortie pompes de 91,872m3/H, le diamètre recommandé


(pour la conduite principale est respectivement de DN125 (acier) et
DN160 cas PEHD.

* Les conduites secondaires seront en acier : DN 65


DN 50
DN 40
REMARQUE SUR LE TUBE PEHD (ou polyéthylène : PE)
Ce sont des tubes qui sont toujours de plus en plus employés grâce aux caractéristiques de légèreté,
flexibilités, résistance à la corrosion, propriétés diélectriques. La limite de ces tubes est dans la basse
valeur de pression et de température qu’ils peuvent supporter.
Les matières les plus utilisées dans la réalisation de ces tubes sont :
 PVC (polychlorure de vinyle)
 PE (polyéthylène)
 PP (polypropylène)
Marque de qualité des tubes en Polyéthylène NF 114 »

Les tubes en Polyéthylène sont classés en 4 groupes différents en fonction de leur application :
• Le groupe 1 concerne l’application « gaz combustibles ».
• Le groupe 2 concerne l'application « eau potable ».
• Le groupe 3 concerne l’application « irrigation ».
• Le groupe 4 concerne les applications « industrielles et non potable ».
c.3.1.4. Conduite auxiliaire :
Les conduites auxiliaires, alimenteront les séries de RIA d’un tronçon donné. Les RIA, à leur
tour seront indépendamment branchés avec une canalisation DN40.

Calcul du "Dop" pour les conduites intermédiaire " :


Les conduites qui peuvent être appelées à alimenter simultanément plusieurs appareils, doivent
avoir un diamètre optimal déterminé sur la base de la formule suivante : Q = VS, où S = 3,14 Dop2/4,
pour V = 2m/S (vitesse moyenne admise pour des pertes de charges acceptables).

Diamètre Q Dop (mm)


optimal (L/S) Calculé DN Adopté (tarif 3)
mm Pouce
Alimentation 01 PI 17 √ [4 x 0,017/(2,0 x 3,14)] = 100 100 114,3 x 4,5 - Di = 105,3 4
Alimentation 3 RIA 6,52 √ [4 x 0,0065/(2,0 x 3,14)] = 64,3 60 70,1 x 3,65 - Di = 68,8 2¼
Alimentation 2 RIA 4,26 √ [4 x 0,00426/(2,0 x 3,14)] = 52 50 60,3 x 3,65 - Di = 53,0 2
Alimentation 1 RIA 2,13 √ [4 x 0,00213/(2,0 x 3,14)] = 37 40 48,3 x 3,2 - Di = 41,9 1½

I.4.2.2.2. Adaptation de l’installation (choix) :


a. Couleur conventionnelle :
Le réseau anti incendie dont les canalisations et appareils (PI, RIA, armoires…) seront peints avec la
couleur conventionnelle (rouge incendie), doit être entretenu et vérifié périodiquement.

b. Signalisation :
Les commandes de toutes les installations fixes de lutte contre incendie, y compris les vannes
d’évacuation des eaux hors locaux…, doivent être signalées par une inscription bien lisible rouge sur
fond blanc.

c. Dispositif de pompage (centrale incendie)


L’établissement sera doté d’une station de pompage, implantée au-dessus de la bâche à eau (en béton
solidement réalisée) avec un abri (local) spécialisé, loin (plus de 20m) du poste transformateur
électrique. Elle doit être maintenue toujours sous pression (pompe jockey) et vérifiée périodiquement
(état batterie, manipulation des vannes, étanchéité…)
La centrale doit être normalement éloignée de tout local présentant des risques d’incendie ou
d’explosion (> 20m).

Le local des pompes, doit être indépendant et ne présentant aucun risque d’incendie de par sa
construction (suffisamment dimensionné)
Le local abritant les pompes doit être réservé à ce seul effet, où sera affiché à l’entrée, le plan très
lisible indiquant le fonctionnement des pompes. Aussi il doit comporter en plus de l’éclairage
normal, des blocs autonomes de sécurité, afin de permettre la manipulation des vannes et tous les
organes de l’installation, en cas de coupure du courant électrique.

Le dispositif suscité est constitué de :


- Une réserve d’eau minimale de 120m3 (80mn d’autonomie).
- Une pompe électrique de 91m3/h
- Une moto pompe diesel de 91m3/h
- Une pompe jockey de 6/8m3/h (maintien du réseau sous pression)
- Une armoire électrique de commande
- Un réservoir tampon (amorçage pompes)
- Une bouteille de démarrage avec pressostats, des vannes d’isolements, robinets de vidange…

SCHEMA DE BRANCHEMENT CORRECT DE LA POMPERIE :

LEGENDE :

- MP : moto pompe
- EP : Electropompe 3
- PJ : Pompe jockey
- 1 : réservoir tampon 2
(amorçage pompes)
- 2 : Bouteille de démarrage MP
(vase d’expansion) 1
- 3 : Système de démarrage
(pressostats –Mano…)
- 4 : Crépine
PJ

EP

Bâche à eau
EXEMPLE D’INSTALLATION D’UNE POMPERIE :

d. Canalisations :
Compte tenu de ce qui précède, il est recommandé d’opter pour un réseau mixte (souterrain), dont le
tracé de la conduite principale en PEHD DN160 épousera le pourtour du bâtiment de production à
80cm au-dessous du sol. Pour permettre des piquages directs (avec un minimum de pertes de
charges) avec des supports aménagés (poteaux de la charpente, murs…). Aussi les conduites
secondaires de dessertes des RIA (intérieures) d’un DN 65 et DN50mm, seront placées en hauteurs.

La canalisation (placée en souterrain) d’alimentation du PI parking (DN 160 PEHD), sera


placée à une profondeur sécurisante (0,70/0,80m au-dessous du sol).

e. Poteaux d’incendie :
Le réseau anti incendie sera composé d'un nombre déterminé (QUATRE) de poteaux d'incendie
standards, de 100mm de diamètre, piqués sur la canalisation métallique de DN 125/160mm, de
diamètre sous forme maillée, comportant des vannes de barrages partiels, en nombre suffisant pour
permettre d’isoler, toute section affectée par une éventuelle rupture ou défaillance.
Ces poteaux sont munis d’une prise symétrique DN100 et de deux (02) prises (DN 65mm), équipés
de raccords avec bouchons et chaînettes. Ceci conformément aux normes réglementaires Algérienne.
Chaque poteau d’incendie doit être pourvu d’une armoire contenant les tuyaux en nombre suffisant
de 70mm et 45mmde diamètres, d’une clé tricoises pour compléter le serrage, de raccords et d’une
clé de barrage.

f. Robinets incendie armés R.I.A DN 33 et DN 25 :


Un nombre de (30 RIA DN 33 et 03 RIA DN 25) pivotants, seront installés dans des endroits
facilement accessibles, prés notamment des accès ; ils seront répartis de manière à ce que deux jets
de lances se croisent, et ils seront équipés de tuyaux semi- rigides de 40mm de diamètre et de 22 mm
de diamètre avec une longueur de 30m, munis de lance à jet diffuseur.

Etat récapitulatif des accessoires pour le réseau contre incendie :


- 04 PI standard DN 100, débit 17L/S
- 04 vannes avant PI - DN100 - PN16
- / vannes DN 100 - PN16, d’isolement sur la boucle principale
- 30 RIA DN33 avec vannes incorporées
- 03 RIA DN 25 avec vannes incorporées (bloc administratif)
- / vannes DN 65 d’isolement sur circuit auxiliaire.
- / manomètres de pression avant RIA
…, sans compter les vannes sur "aspiration/refoulement" des pompes, manomètres, ventouses et
robinets de purges du réseau.
I.4.3. MOYENS DE SECOURS ET DE LUTTE CONTRE INCENDIE
MOBILES (EXTINCTEURS) :
I.4.3.1. Nature et classes de feu :
Des extincteurs de nature appropriée à chaque type de risque (classe de feux) de différentes
capacités, seront répartis rationnellement à travers les surfaces à couvrir et mis en place aux endroits
adaptés de l’établissement.

 Voir répartition générale ci-dessous.

Les extincteurs, doivent être visiblement signalés de loin, pour répondre aux interventions
d’urgences.

Ils sont à utiliser selon les classes de feu suivantes :


Classe A :
Ce sont les feux de matériaux solides généralement de nature organique dont la combustion se fait
normalement avec formation de boises.
Feu sec utilisez les extincteurs à eau pulvérisée et à poudre ; étouffer avec du sable.

Classe B :
Ce sont les feux de liquides ou solides liquéfiables.
Feu gras, utiliser les extincteurs à mousse et à poudre, étouffer avec du sable.

Classe C :
Ce sont les feux de gaz. :
Utiliser les extincteurs à poudre ABC dite polyvalente.

Classe D :
Ce sont les feux de métaux ou d’origine électrique.
Utiliser les extincteurs à dioxyde de carbone (CO2), à poudre et étouffer avec du sable sec.

Feu sur une personne :


Empêcher la victime de courir, la coucher au sol en l’enveloppant dans une couverture
I.4.3.2. Répartition des moyens de lutte contre l’incendie
En plus de la répartition des moyens de sécurité sur les plans de masse et d’aménagements (ci joints),
il est proposé ci-dessous la définition des moyens de lutte par nature, capacité et par postes.

Secteur Extincteur
RIA PI
CO2 / CO2
ABC /ABC50K
6Kg g
RDC
ADM 03 / /
Etage (Mezzanine)
01
Aire de production RDC 12 / /

Aire de stockage RDC 18 / / /


Parking / 01 / /
Quai de chargement… / 01 / /
Zone extérieure Poste transformateur / / /
Station pompage sécurité / 01 / /
Poste de garde / / /
TOTAL 33 04 71 07
DEUXIEME PARTIE
RECOMMANDATIONS EN MATIERE
D’ORGANISATION GENERALE DE LA
SECURITE DANS L’ETABLISSEMENT
II. PLAN GENERAL D’ORGANISATION DE LA SECURITE :
D’une manière générale il est recommandé que l’établissement soit doté :

1. D’une structure HSE, ou au minimum d’un "service hygiène et sécurité" (obligatoire). Il sera
composé d'un effectif suffisant et compétent, assurant la surveillance et la sécurité permanente de
l'usine (24/24 – système en 03 x 08H continu).

Les objectifs assignés à la structure HS, sont d’assurer efficacement la sécurité industrielle et la
sûreté interne de l’unité, d’une part et l’hygiène d’autre part.

2. D’un ensemble de moyens de secours et de lutte contre l’incendie, choisis et disposés en


fonction des risques inhérents à l’activité (installations, stockages des produits et matières mis en
œuvre).

Vu l’effectif des travailleurs réduit (≈ 70), l’unité n’est pas tenue d’avoir un médecin en permanence
dans l’établissement. Cependant un conventionnement avec une structure sanitaire (praticien,
hôpital…) est nécessaire.

II.1. Organisation générale de l’hygiène et de la sécurité de l’unité :


L'organisation standard de la sécurité, s’articule autour des activités suivantes :
- La prévention qui englobe en son sein les services de surveillance et d'inspection/contrôle,
- L'intervention,
La sécurité dans un établissement, ne peut être efficiente que si elle est assumée par tous ses acteurs.
C'est pourquoi la sensibilité et la prise de conscience de tous les travailleurs et plus, de la clientèle ou
visiteurs, sont primordiales. La sécurité doit constituer une culture, d'ailleurs on dit que "la sécurité
est une affaire de tous".

1. Prévention :
La prévention qui est une mission prioritaire dans l'industrie, doit être basée sur la surveillance
indéfectible, la connaissance parfaite des installations et des processus de production ainsi que sur les
techniques de protection des installations. Elle ne peut être efficiente que si l'on en tient compte du
retour d’expérience dans le domaine et de l’identification des risques (voir entre autres l’étude de
dangers…).
Règles générales à observer :
Les principes suivants doivent être inviolables, compte tenu de l’activité :
a. L’interdiction de fumer dans l’ensemble des lieux de travail, doit être de rigueur.

b. Les flammes nues doivent être strictement interdites, les travaux par points chauds ne doivent
se faire que sous conditions rigoureuses (permis à feu, surveillance…) dans les zones à risques
d'incendie.

c. Une propreté parfaite des lieux par un nettoyage permanent des locaux de production et de
stockage doit être assurée, tout en débarrassant autant de fois que nécessaire, les folles poussières
et autres chiffons susceptibles de propager ou d’aggraver l’incendie.

d. Les consignes de sécurité doivent être élaborées précisément, avec un plan d’implantation des
stocks par natures…

Compétences :
Le personnel qui sera investi de la protection de l’usine, doit cumuler une expérience appréciable
dans le domaine de la sécurité industrielle et de la surveillance de l’établissement (sûreté interne), qui
lui permettrait d'assurer normalement une sécurité d’exploitation optimale, tant dans le domaine
prévention que dans l'intervention.
C’est pourquoi il est tenu de connaître parfaitement :
- La spécificité des équipements
- Les risques que présente l’unité
- Les plans d’intervention
- L’emplacement des issues de secours.
- Les points de ralliements
- Les positions des extincteurs et moyens d’extinctions
- Le type de moyens d’extinctions à utiliser sur chaque classe de feu
- La mise en marche et l’arrêt des équipements
- Les voies de dégagement et d’évacuation…

2. Intervention :
Un personnel éventuellement spécialisé dans l'intervention (ou polyvalent) placé à côté de celui
formé dans la prévention (formation d'une équipe complémentaire) sera d'une grande efficacité pour
la sécurisation de l'unité.
II.2. Moyens de prévention et de secours dans l’unité :
Compte tenu de la dimension de l’établissement et des risques qu’il présente, la mise en place d’une
organisation et d’une gestion pertinente de la sécurité est nécessaire.
LA STRUCTURE HYGIENE ET SECURITE dans l’unité, doit être dotée de moyens humains
(quantité et qualité) et matériels adaptés.

II.2.1. Moyens humains :


L'établissement qui aura à mettre en œuvre une structure (service hygiène et sécurité) organisée en
équipes avec un système de "3 x 8 h continu" (24H/24H) composée d'un effectif de l'ordre de 09 à 10
agents, devant répondre aux exigences d'une sécurité optimale de l’unité et de son voisinage.

Le personnel en poste (production et maintenance) doit être initié à l’usage des moyens de secours
et de sauvetage (alarme, extincteurs…)

II.2.2. Moyens matériels :


a. Moyens pour l’hygiène intérieure et moyens de lutte contre la pollution :
L’unité n’étant pas caractérisée par des dégagements continuels à la source d’effluents liquides
pollués, susceptibles de se répandre en son enceinte ou pouvant atteindre le milieu extérieur,
néanmoins des mesures préventives ont été adoptées dans le cadre du projet (voir étude d’impacts).
Les eaux de rejet à pollution physique et organique dégagées dans l’établissement consistent en deux
types d’eau, à savoir les eaux de lavage périodiques des sols et équipements, désinfection des
bâtiments… et les eaux usées des sanitaires ; appelées à être évacuées dans deux réseaux différents
(séparément).

Règles de prévention à l’intérieur de l’établissement : Il est recommandé que :


- Les eaux polluées industrielles, soient collectées et canalisées à travers un réseau
d’égout suffisamment dimensionné. Elles doivent aboutir dans un bassin de
neutralisation et de décantation.
- Les eaux des sanitaires sont normalement raccordées au réseau d’assainissement public, ou à défaut
à une fosse septique.

b. Les installations et équipements :


Les installations doivent être de construction conforme et maintenues en bon état de fonctionnement,
les contrôles réglementaires de sécurité doivent être assurés rigoureusement.

 Parafoudre : L’unité doit être équipée au moins d’un parafoudre à installer au niveau le plus haut
(comble du bâtiment) pour pouvoir couvrir un rayon d’action le plus large.
 Mise à la terre : Les installations de l’usine (équipements, charpentes…) seront reliées à un
réseau de terre, à faire vérifier périodiquement (annuellement) par un organisme agréé.

c. Eclairage :
c.1. Eclairage de sécurité :
Les dégagements généraux doivent comporter des blocs autonomes de type à éclairage non
permanent, d’une autonomie d’une heure (01H).
Ils doivent assurer la signalisation des issues, escaliers et dégagements (flèche verte + indication
sortie ou issue de secours). Leur fonctionnement doit être automatique doublé d’une commande
manuelle, obligatoirement électrique.

c.2. Eclairage extérieur (pourtour de l’unité) :


L’éclairage extérieur de l’établissement doit être réalisé avec des poteaux en nombre suffisant, de
manière à ce que les rayons lumineux de deux projecteurs se croisent. Il est interdit d’utiliser les
lampes suspendues à bout de fils conducteurs et des lampes dites baladeuses

d. Equipements de protection individuelle (E.P.I) :


Le personnel sera doté de tenues de travail adaptées aux postes.
Des équipements de protection individuelle, occasionnellement utilisables, tels que les protections
auditives, lunettes de sécurité, chaussures de sécurité (ou bottes), gants de protection et autres tenues
spéciales relatives aux travaux particuliers (électricité, soudage…) seront mis à la disposition des
agents, dans l’unité.

e. Ventilation- Désenfumage :
e.1. Ventilation/aération :
Les locaux sont de type aéré, de par les ouvertures latérales sur au moins deux façades.

e.2. Désenfumage :

e.2.1. Réglementation (code du travail et Règle APSAD R17) :


Selon la règle R17 de la FFSA (APSAD) les locaux à partir de 2 000m2 seront
découpés en canton de désenfumage d’une superficie maximale de 1600m 2.
La longueur d’un canton ne doit pas dépasser 60m.
Les locaux de plus de 300m², les locaux aveugles de plus de 100m² et les escaliers doivent être
désenfumés. La règle générale définit une surface géométrique d’évacuation des fumées au moins
égale à 1/100e de la surface au sol du local et la surface utile d’évacuation doit être au moins égale à
1/200e de la surface du local. Il doit y être prévu un (1) exutoire minimum pour 300m2.
Une étude détaillée est recommandée.

f. Moyens d’alerte :
f.1. Système d’alarme :
L’établissement doit être doté d’un dispositif d’alarme sonore, à savoir une sirène, à placer sur le
comble du bâtiment (point haut). Elle couvrira toutes les zones de l’unité et au-delà (timbre de
1000m de rayon). L'alerte est donnée à partir d'un bouton installé dans la zone donnée. Les zones
sont à identifier comme suit :
- B1 : Bâtiment Administratif
- B2 : atelier de production (RDC)
- B3 : Aire de stockage (RDC)
L'alarme, retentit au niveau des postes de sécurité (Bureau HS et loge de gardiennage), où une
signalisation lumineuse accompagnée d'un affichage du code de la zone sinistrée est souhaitable
(tableaux synoptiques).
L'installation est à maintenir toujours en bon état de fonctionnement doit être testée périodiquement.
Toute défectuosité est à réparer sans délais.

f.2. Système d’alerte :


L’unité sera équipée de lignes téléphoniques spéciales (protection civile) et normales permettant
d’alerter les services de la protection civile, APC, sûreté nationale, gendarmerie, hôpital…, en cas de
besoin. Les numéros de chaque interlocuteur seront affichés bien en vue avec les consignes d’alerte.

g. Moyens de secours et de lutte contre incendie mobiles (Extincteurs) :


Des extincteurs de nature appropriée à chaque type de risque (classe de feux) de différentes
capacités, seront répartis rationnellement à travers les surfaces à couvrir et mis en place aux endroits
adaptés de l’établissement.

 Voir disposition sur plan de masse de sécurité et la répartition générale ci-dessus.


Les extincteurs, doivent être visiblement signalés de loin, pour répondre aux interventions
d’urgences.
II.3. CONSIGNES GENERALES DANS L’ETABLISSEMENT :
L'affichage des consignes de sécurité constitue le premier acte de sensibilisation du personnel
dans un lieu de travail.
Sont à afficher à travers tout l’établissement :
- Des consignes de sécurité bien précises,
- Les plans parcellaires,
- Les consignes particulières et les mesures d’urgences, propres à chaque installation, quant aux
dangers encourus (incendie, explosion, électrocution et de contamination des produits fabriqués), au
niveau de tous les bâtiments et structure composant l’établissement et ce bien en vue, afin d’éviter
toute éclosion du feu ou d’en limiter la propagation, toute explosion, toute pollution …
- Des pictogrammes et autres signalisations et recommandations, présentées dans des formes
simples seront affichés dans les endroits où sont mis en œuvre des produits dangereux.

L’accident est le symptôme de la faiblesse du système de gestion et il est le plus souvent la


sanction d’une imprudence ou d’une négligence.

Les principales consignes à afficher selon les endroits, sont entre autres :

* Evitez les causes du feu :


- Ne pas fumer dans des endroits où cela est interdit ;
- Ne pas employer des flammes nues, ou de chalumeau sans précautions ;
- Ne pas laisser les ateliers, magasins, bureaux en désordre ;
- Ne pas encombrer les abords des moyens de secours (extincteurs, R.I .A) issues de secours, voie de
dégagement et de passage.

* Respectez les consignes de sécurité :


- Demandez conseil dans le doute et l’embarras ;
- Signalez les imperfections afin qui y soit remédier ;
- Coupez le courant électrique dès qu’il n’est plus utilisé ;
- Assurez le dégagement des issues de secours et les allées d’évacuation ;
- Respectez les moyens d’intervention contre l’incendie.

* Alerte intérieure :
A la découverte d’un feu, fumée, fuite de gaz…, prévenir le responsable de sécurité, appeler au
N°……
* Evacuation :
Dès l’audition su signal d’évacuation qui sera donné par le chef de service hygiène et sécurité, par
trois (03) coups de sirène respectivement à savoir :
- Coup long ;
- Coup court ;
- Coup long.

IL faut quitter les lieux de travail, sans précipitation dans le calme sur ordre du responsable désigné
dans le plan d’évacuation, par voie de dégagement libres et les issues de secours qui y figurent pour
joindre les points de ralliements.
- Les cris au feu sont absolument interdits ;
- Garder le sans froid ;
- Si les fumées incommodent, il faut se baisser et appliquer le mouchoir secours mouillé sur le nez et
la bouche.

* Intervention :
Dans le cas d’un accident majorant, le PII, sera déclenché et le service de sécurité unité, secondé par
les modules concernés, aura à intervenir selon les plans d’intervention préétablis pour chaque
scénario plausible. Dans le cas où l’ampleur du sinistre dépasse les moyens de l’unité, le recourt aux
moyens extérieurs serait à solliciter (module liaison)

II.4. CONTROLE ET SUIVI DE L’EXECUTION DES PLANS D’INTERVENTION :


Les plans d’intervention énumérés au début de la présente étude, doivent être élaborés et actualisés
périodiquement, (une fois par an et à chaque fois que les moyens humains et matériels, sont
modifiés).
Ils sont mis en œuvre conformément au plan d’organisation interne de l’établissement, qui est élaboré
en fonction des risques d’accidents susceptibles de mettre en danger les personnes, le patrimoine et
l’environnement (voir étude de dangers).

INFORMATION - SIMULATION :
Le succès d’un plan d’intervention dépend, dans une large mesure :
- De l’organisation mise en place ;
- Du comportement des personnes intervenantes durant et après le sinistre ;
- De la formation des agents de sécurité ;
- De la fréquence des exercices de simulation ;
- De la sensibilité du personnel, quant aux conséquences des sinistres ;
- De la connaissance des plans d’évacuation à travers tous les locaux de l’établissement ;
- De la parfaite connaissance des points de ralliement.
L’efficacité des secours dépend :
- De la rapidité de l’alarme et de l’intervention ;
- De l’organisation, du commandement des opérations secours et de sauvetage ;
- De l’utilisation judicieuse des moyens d’intervention ;
- De la coordination dans la mise en œuvre des moyens d’interventions.

Exercice de simulation, But :


La simulation est destinée à tester périodiquement, la mise en œuvre des plans d’interventions au sein
de l’établissement, à cet effet tous les moyens humains et matériels prévus dans ce cadre seront mis à
l’épreuve, afin de juger l’efficacité de ces plans et leur amélioration le cas échéant.

Parmi les points à tester figurent notamment :


- La rapidité de l’alarme ;
- La rapidité de l’intervention des équipes de secours - sauvetage et des équipes médicales ;
- La fiabilité des moyens d’alarme (fixes, mobiles et automatique) ;
- L’organisation et l’articulation du commandement des opérations de secours- sauvetage ;
- La coordination dans la mise en œuvre des moyens d’interventions ;
- L’inspection du matériel et sa mise en œuvre ;
- Le rassemblement, le déploiement et le fonctionnement des modules, quant à l’exécution des
opérations de secours- sauvetage ;
- Présentation des rapports détaillés et adéquats, quant au déroulement des opérations exécutées
respectivement par chaque responsable de module ;
- La rapidité de l’évacuation des bâtiments, dans l’ordre préétabli et ce conformément au plan de
mouvement.

Fréquence de l’exercice :
Normalement deux exercices de simulation sont exécutés annuellement (chaque semestre) avec la
participation de l’unité de la protection civile locale, conformément au programme préétabli par la
direction de la protection civile de la wilaya de MASCARA.

Sanction de l’exercice :
A la fin de chaque exercice (manœuvre) se tiendrait une réunion de critiques, regroupant tous les
participants (élément de la PC et des modules, pour une mise au point, quant au déroulement de la
manœuvre, qui sera consignée dans un PV, établi par le chef de la PC participante.

Fait à Bejaia Novembre 2023


INSPECT
ANNEXES

- Plan de masse réseau d’eau anti incendie


- Plan de sécurité (disposition des moyens d’extinctions : fixes et mobiles)
 Hangar RDC
 MEZZANINE
 PARTIES EXTERIEURES

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