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ETUDE DE DANGERS
DE LA NOUVELLE INSTALLATION
1. Introduction .......................................................................................................................... 3
2. Rappel sur les dangers liés à l'activité étudiés dans l'étude de dangers de 2010 .............. 3
3. Analyse des risques liés aux produits mis en œuvre pour cette nouvelle activité .............. 3
3.1 Soude 30 % ................................................................................................................ 4
3.2 Carbonate de sodium ................................................................................................. 4
4. Analyse des risques d'origine externe ................................................................................. 4
4.1 Environnement naturel................................................................................................ 4
4.1.1 Intempéries ............................................................................................................. 4
4.1.2 Inondations ............................................................................................................. 4
4.1.3 Risques liés au sol et au sous-sol .......................................................................... 5
4.1.4 Risque sismique...................................................................................................... 5
4.2 Environnement industriel et urbain ............................................................................. 5
4.2.1 Activités industrielles voisines ................................................................................ 5
4.2.2 Transports ............................................................................................................... 5
5. Analyse des antécédents et accidentologie ........................................................................ 6
5.1 Incidents survenus sur le site ..................................................................................... 6
5.2 Accidentologie ............................................................................................................ 6
5.3 Conclusion .................................................................................................................. 7
6. Organisation en termes de sécurité et moyens d'intervention ............................................ 7
6.1 Ressources en eau ..................................................................................................... 7
6.2 Besoin en eau d'extinction .......................................................................................... 8
7. Analyse préliminaire des risques ......................................................................................... 8
7.1 Principe et objectif ...................................................................................................... 8
7.2 Le groupe de travail .................................................................................................... 8
7.3 Cotation en probabilité et gravité ................................................................................ 9
7.3.1 Tables de cotation .................................................................................................. 9
7.4 Tableau d'analyse préliminaire ................................................................................. 10
7.5 Complément d'analyse pour le dégagement d'hydrogène ....................................... 15
7.6 Conclusion de l'analyse préliminaire des risques ..................................................... 15
8. Effets dominos ................................................................................................................... 16
8.1 Cas des canalisations passant au-dessus de la machine ........................................ 16
9. Conclusion de l'étude de dangers ..................................................................................... 16
2. Rappel sur les dangers liés à l'activité étudiés dans l'étude de dangers de 2010
3. Analyse des risques liés aux produits mis en œuvre pour cette nouvelle activité
3.1 Soude 30 %
Ce produit est déjà présent sur le site et est déjà utilisé pour le décapage des caissons de la
métallisation.
Les dangers de la soude 30 % sont :
• H290 : peut être corrosif pour les métaux.
• H314 : provoque des brûlures de la peau et des lésions oculaires graves.
Afin de limiter les risques pour le personnel, la soude 30 % sera reçue en GRV et en petits
emballages.
Ce produit solide est nouveau sur le site. Le danger du carbonate de sodium est :
• H319 : provoque une sévère irritation des yeux.
4.1.1 Intempéries
L'étude de dangers de 2000 a montré que les installations de la société REXOR ne présentaient
pas de vulnérabilité aux intempéries (le cas de la foudre fait l'objet d'un complément ci-après).
La nouvelle activité étant prévue d'être implantée dans le sous-sol n° 7, elle sera protégée des
effets climatiques.
L'étude risque foudre a été faite en 2011 et l'étude technique en 2013, cette dernière préconise
les aménagements suivants :
• installation de paratonnerres à dispositif d'amorçage avec conducteurs de descente ;
• installation de compteurs de coups de foudre ;
• création de prises de terre complémentaire ;
• création de liaisons équipotentielles au réseau de terre ;
• installation de parafoudres sur les TGBT et les EIPS.
La société REXOR a budgété et planifié en 2017 les aménagements conseillés portant sur la
protection intérieure des structures avec l’installation de parafoudre dans les armoires
électriques et les TGBT.
A noter que le site étant entouré de montagnes ne fait pas l'objet d'impact foudre à ce jour.
La nouvelle installation étant positionnée dans un bâtiment déjà couvert par l'étude foudre et ne
générant pas de nouveau point d'impact, la gaine d'aspiration étant en PVC, l'étude foudre n'est
pas modifiée par l'implantation de la machine. De plus, l'alimentation électrique reprend
l'alimentation de l'ancien incinérateur qui était déjà protégée contre le risque foudre.
4.1.2 Inondations
Le site n'est pas dans une zone inondable, il n'est donc pas concerné.
La société REXOR est implantée sur une zone stable qui ne présente pas de risque pour la
nouvelle activité.
4.2.2 Transports
4.2.2.1 Route
Seule la route départementale D50 passe à proximité du site de REXOR. Cette route est utilisée
pour une desserte locale ne conduisant pas à un trafic élevé.
4.2.2.2 Ferroviaire
4.2.2.3 Aérien
5.2 Accidentologie
La base de données ARIA du BARPI a été consultée afin d'étudier l'accidentologie dans des
activités similaires à la nouvelle installation :
• dégagement d'hydrogène lors du traitement des métaux ;
• incendie de bac plastique chauffé
La synthèse de l'analyse est résumée ci-après :
Transposition à la nouvelle
Type d'incident Nombre Cause
installation
Dégagement 20 Dégagements d'hydrogène liés : L'attaque de l'aluminium est faite
d'hydrogène lors • contact entre métal en fusion à une température de 50 °C
du traitement des et un acide ou une base ; maxi.
métaux. • contact de métaux en poudre Les bacs de traitement sont
et un acide ou une base. fermés.
Les bains de traitement sont
maintenus sous aspiration
contrôlée pour maintenir
l'installation à < 20 % de la LIE
Incendie de bac 3 Echauffement de la matière Vérification des niveaux dans
plastique chauffé. plastique par une épingle de les bacs avant démarrage de
chauffage électrique suite à un l'installation.
défaut de régulation de la Faible évolution du niveau
chauffe par la détection de pendant le fonctionnement.
niveau de liquide. Alarme niveau dans le bac de
type capacitif.
Détection de liquide dans la
rétention permettant de détecter
une fuite sur un des bacs.
Installation dans un local avec
sprinklers.
Vérification semestrielle du
fonctionnement des niveaux et
de la chaîne d'alarme.
L'analyse de l'accidentologie n'a pas révélé d'incident pour des activités identiques à celle de
cette étude.
Par similitude, l'étude a été élargie à des installations ou des activités proches et a permis
d'identifier les principaux risques :
• le dégagement de l'hydrogène qui peut conduire à une inflammation qui dans certains
cas peut être explosive.
• L'inflammation des bacs de traitement liée à un contact entre l'épingle de chauffage et
la paroi en polyéthylène en l'absence de liquide dans le bac.
En tenant compte de ces incidents, la société de REXOR a prévu des mesures de maîtrise qui
sont détaillées dans l'analyse préliminaire des risques.
En tenant compte des dangers présents et de l'évaluation des risques, la société REXOR a mis
en place une organisation sécurité pour survenir aux différentes situations d'urgence identifiées
dans le cadre du système de management certifié ISO 14001 et OHSAS 18001.
Le dispositif mis en place comprend deux types d'équipiers formés tous les semestres :
• 17 équipiers de première intervention : intervenir dès le début de l'incident avec les
moyens d'intervention mobiles ;
• 31 équipiers de seconde intervention : mettre en sécurité les installations et assister les
secours externes.
Les équipements d'intervention ou de protection comprennent :
• un réservoir de 15 m3 et un bassin de confinement de 1750 m 3 qui recueille les eaux
polluées de l’ensemble du site après activation du ballon obturateur du rejet des eaux
pluviales ;
• un réseau d'alarmes techniques ou de détection d'anomalie (feu, niveau, …) avec
sirène et informations sur les téléphones ;
• des moyens d'intervention mobile en cas d'incendie, d'épandage de liquide ;
• une installation sprinklers sur l'ensemble des bâtiments industriels et sur les 2 niveaux.
Au sous-sol 7 sur le lieu d’implantation de la démétallisation :
• réseau sprinkler couvrant les halls 6 et 7, niveau 0 et sous-sol, alimenté à partir du
poste 2 et un groupe motopompe de 400 m 3/h ;
• 1 RIA et 4 extincteurs CO2 et poudres répartis autour de la démétalliseuse ;
• portes coupe-feu permettant d'isoler le sous-sol du hall 7 ;
• des rétentions pour les produits chimiques destinés à l’activité de démétallisation.
• les eaux incendie sont collectées via les réseaux pluviales et envoyées vers le bassin
de confinement de 1750 m 3 qui recueille les eaux polluées de l’ensemble du site après
activation du ballon obturateur du rejet des eaux pluviales.
Les équipements d'intervention font l'objet d'un plan de vérification périodique afin d'assurer
leur disponibilité. Le plan de vérification est suivi dans le document DES 014 joint en annexe
XVII.
Les besoins en eaux d'extinction pour la nouvelle installation ont été calculés à partir de la
méthodologie "Dimensionnement des besoins en eau pour la défense extérieure contre
l'incendie – D9". Ce calcul est en annexe XX.
Le risque retenu est la fabrique de papier en métal et pour le stockage, le risque a été majoré
pour tenir compte de la présence de film polyéthylène.
Selon les calculs, les besoins en eau sont de 60 m3/h, besoins couverts par les hydrants
positionnés à proximité du site.
L’Analyse Préliminaire des Risques permet de constituer une liste exhaustive qui fait
correspondre une entité dangereuse du site (zone de bâtiment formant un ensemble homogène)
à une situation dangereuse.
L’objectif de ce chapitre est de mettre en évidence les risques à retenir pour ensuite :
• les étudier plus précisément dans l’analyse détaillée, lorsque la complexité le justifie
(notamment risques d’origine interne liés aux procédés) ;
• mettre en évidence les moyens de prise en compte du risque ;
• identifier des scénarios d’accidents à modéliser.
Dans le cadre de ce dossier de demande de modification d'autorisation d'exploiter,
l'étude porte uniquement sur la nouvelle installation.
Afin d'avoir une évaluation des dangers, chaque risque identifié a fait une cotation en probabilité
et en gravité. L'arrêté du 29 septembre 2005 ne s'appliquant qu'aux accidents majeurs ayant
un effet sur le voisinage, la méthode appliquée est basée sur l'approche suivante :
La criticité est calculée selon :
C=PxG
où :
• P correspond à la probabilité que l'incident se produise ;
• G est la gravité des conséquences de l'incident.
Les tables de probabilité et de gravité sont ci-après.
La criticité est évaluée :
• avant la mise en place des mesures de maîtrise : criticité brute – Cb
• après la mise en place des mesures de maîtrise : criticité résiduelle – Cr
1 2 3 4
Opération annuelle Opération mensuelle Opération Opération
Improbable Probabilité faible hebdomadaire quotidienne
Probabilité Pas de cas connu Cas connus dans Probabilité moyenne Probabilité élevée
d'autres activités Cas connus dans la Cas connus chez
profession REXOR
1 3 5 7
Atteinte des biens Atteinte des Atteinte des Atteinte des
internes sans atteinte personnes en interne personnes en interne personnes externes
Gravité
aux personnes et atteinte des biens
externes - pollutions
Probabilité
1 2 3 4
7 Moyenne Elevée Elevée Elevée
Gravité
Cette analyse préliminaire des risques montre que l'installation génère des risques maîtrisés
limitant les conséquences :
• épandage de produit liquide : les activités sont réalisées sur des sols étanches avec
des rétentions adaptées ou pour les cas de transfert en présence du personnel, avec
des moyens d'intervention permettant d'éviter tout rejet dans le milieu naturel ;
• incendie lié :
o dégagement d'hydrogène : les conditions de fonctionnement et les mesures de
ventilation éliminent le risque (cf. § 6.4)
o au contact de l'épingle de chauffage avec le bac : le contrôle du niveau avant
démarrage, la mesure de niveau dans les bacs asservie au chauffage et la
détection de liquide dans la rétention avec une alarme reportée sur la Gestion
Technique des Bâtiments (GTB) limite le risque.
• incendie en général : le sous-sol n°7 étant protégé par des sprinklers et étant donné le
peu de combustibles présents au niveau de cette nouvelle installation, l’incendie sera
rapidement maîtrisé.
Le risque le plus important au regard des conséquences résiduelles est l'incendie.
8. Effets dominos
Les effets dominos potentiels entre les incidents sur le site ne concernent que la propagation
d'un incendie d'une installation à une autre.
Les bâtiments industriels étant protégés par des sprinklers, le risque de propagation est limité.
La nouvelle installation reprend un procédé déjà présent sur le site pour le traitement des pièces
métalliques utilisées pour la métallisation. L'aluminium déposé est attaqué par de la soude à
10-12 % à une température de 40 °C.
Les dangers de cette activité sont donc connus et déjà maîtrisés sur le site.
La nouvelle activité ne génère pas de nouveau risque pouvant conduire à un accident
majeur autre que l'incendie. L'étude de dangers réalisée en septembre 2000 a démontré
que ce phénomène dangereux, étudié pour un local stockant le volume le plus important
de films plastiques, ne conduisait pas à des effets hors du site.