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Gestion de chantier

Groupe1 : Rénovation Structure Piscine


Sécurité
DAOU Georgio, BRANDERS Andrew, LEBLANC Clément

Master en Sciences de l’ingénieur industriel


Orientation Construction
(Master 1)

Année scolaire : 2022-2023

Enseignant : Monsieur Robert Brasseur

22/12/2022
Table des matières
Bureau d’étude sécurité ......................................................................................................................... 3
1. Les produits dangereux ................................................................................................................... 3
2. Travaux en espace confinés ............................................................................................................ 3
3. Les risques dus aux machines.......................................................................................................... 5
4. Les risques électriques .................................................................................................................... 5
5. Travaux en hauteur ......................................................................................................................... 5
6. Autres .............................................................................................................................................. 8
7. Signalisation de chantier ................................................................................................................. 8
8. Liste des matériaux.......................................................................................................................... 9
Rénovation colonnes et poutres .......................................................................................................... 19
1. Cause ......................................................................................................................................... 19
2. Conséquences............................................................................................................................ 20
3. Solution.......................................................................................................................................... 20
3.1 Chemisage en béton armé .................................................................................................... 20
La méthode.................................................................................................................................... 20
La mise en œuvre .......................................................................................................................... 22
3.2 Solution Weber...................................................................................................................... 23
La préparation du support................................................................................................................. 23
1. Eliminez les zones fragiles ..................................................................................................... 23
2. Dégagez et nettoyez les armatures oxydées ......................................................................... 23
3. Traitez les armatures oxydées ............................................................................................... 23
L'application du mortier .................................................................................................................... 24
1. Humidifier les zones à réparer .............................................................................................. 24
2. Appliquez le mortier .............................................................................................................. 24
3. Réalisez la finition .................................................................................................................. 24
3.3 Remplacement total .................................................................................................................. 25
3.4 Renforcement par des matériaux composites .......................................................................... 25
Mise en œuvre............................................................................................................................... 25
............................................................................................................................................................... 25
4. Diagnostic ...................................................................................................................................... 26
4.1 Mesures sur le béton ............................................................................................................. 26
4.2 Les détecteurs d’armatures................................................................................................... 27
Planning................................................................................................................................................. 28
Logiciel diagramme de gantt ................................................................................................................. 28
Open project.......................................................................................................................................... 29
Excel....................................................................................................................................................... 29

Bureau d’étude sécurité


Comment?

• Etape 1: déceler les dangers

• Etape 2: Evaluer les risques

• Etape 3: Déterminer des mesures

• Etape 4: Déterminer les priorités

1. Les produits dangereux

Méthode chemisage :

- On utilise du béton donc il faut des gants


- Le mélange résine / durcisseur (résine époxy) est corrosif et peut irriter la peau ou les yeux
en cas de contact. Le port de gants, lunettes de protection et tenue de travail adaptée est
vivement recommandé.

2. Travaux en espace confinés

Les risques des espaces confinés :

• Danger d’incendie et d’explosion en présence de produits dangereux: Le risque d’incendie et


d’explosion dans un espace confiné est plus élevé que dans d’autres espaces. Cela a un rapport avec
les facteurs repris ci‐dessous.
• Manque de ventilation: Le danger élevé d’incendie et explosion est entre autres à imputer au
manque de ventilation. Comme les substances peuvent difficilement aller vers l’extérieur, même une
petite concentration d’un produit dangereux peut devenir assez vite dangereuse. La limite inferieure
d’explosivité est beaucoup plus vite atteinte qu’a l’air libre (Groupe de Corentin casse un carreau
donc ca devrait aller)

• Matières inflammables dans l’espace: Lors de l’utilisation de matières inflammables, des restes
peuvent subsister, même si l’espace semble à première vue propre. Les matières subsistent sur le sol
ou dans les pores des parois

• Les activités : certaines activités sont extrêmement dangereuses dans un espace confiné. (par ex.
souder et découper)

• Asphyxie: Le manque d’oxygène dans des espaces confines

• Intoxication : même en cas de petites quantités de substance dangereuse, la concentration dans les
espaces confines peut devenir assez vite trop élevée.

EPC durant les activités : ( Engineering Procurement and Construction qui se traduit en français par
Ingénierie, Approvisionnement et Construction.)

• Accès à l’espace confiné : Pour permettre aux travailleurs d’accéder à l’espace confine, les
équipements nécessaires pour y entrer et sortir de manière sûre doivent être présents. Dans des
puits ou des tranchées ou lors de travaux sous le sol (par ex. vide ventilé), les travailleurs doivent
toujours avoir la possibilité de quitter le lieu par deux chemins.

• Signalisation : Seuls les travailleurs qui ont une tâche à y exécuter peuvent être présents à
proximité de l’espace confine. Les alentours de l’espace sont délimités ou pourvus des panneaux
d’avertissement.

• Ventilation : Vu que l’oxygène dans un espace confiné est généralement très pauvre à cause du
caractère fermé de l’espace et en raison des produits dangereux qui se libèrent, il doit y avoir une
ventilation permanente de l’espace avec de l’air frais.

EPI durant les activités : (Équipements de protection individuelle)

• Pour gaz dangereux, vapeurs, brouillard ou poussière: protection respiratoire; vêtements


protecteur et gants; protection de la tête; bottes ou chaussures de sécurité

• Pour chute d’objets, écrasement, choc: casque de sécurité; bottes ou chaussures de sécurité • Pour
fragments volants: lunettes de sécurité

• Bruit des machines: protection auditive


3. Les risques dus aux machines
(pompe béton, monte-charge,…)

• coinçage et écrasement;

• coupure;

• être entrainé ou agrippé;

• être atteint par des objets qui tombent ou sont éjectés;

• chuter et trébucher;

• être transpercé ou piqué;

4. Les risques électriques

Le risque de choc électrique et d’électrocution (homme) est donc aussi réel. En outre, des étincelles,
des arcs électriques,... (environnement) peuvent mener à des dégâts

5. Travaux en hauteur

Echafaudages (Coffrage et pose des armatures chemisage)

Les échafaudages sont indispensables lors de travaux de longue durée en hauteur. Ils permettent
d’exécuter des travaux de réparation, d’entretien et de construction en hauteur d’une manière
relativement confortable et sûre.

Pour le montage d’échafaudages, il existe des prescriptions de sécurité sévères. Leur suivi est
nécessaire pour ne pas mettre en danger sa propre sécurité ni celles des autres. Les échafaudages
doivent au moins être contrôlés toutes les semaines par une personne compétente.

Seules les personnes qualifiées qui ont suivi une formation peuvent monter et transformer des
échafaudages.

Du matériel ou de l’outillage ne peut pas trainer sur l’échafaudage. Non seulement les travailleurs
peuvent trébucher dessus sur l’échafaudage mais les objets peuvent aussi tomber. Chaque travailleur
est responsable pour l’outillage qu’il emmène avec lui en hauteur..

Des passerelles glissantes ou mouillées (pluie, huile...) peuvent avoir des conséquences désagréables.
On doit donc prendre des mesures pour garantir l’adhérence des planchers de l’échafaudage, des
échelons...

L’échafaudage doit être suffisamment à bonne hauteur des activités à réaliser. Il est absolument
interdit de placer des échelles sur les planchers de l’échafaudage.
Les échafaudages ne peuvent pas être plus lourdement charges que la charge maximale autorisée de
l’échafaudage.

Un monte‐charge de chantier est seulement destiné au transport de marchandises et pas de


personnes.

Pour éviter de monter pour le matériel, il est préférable que quelqu’un reste en dessous pour
charger et quelqu’un au‐dessus pour décharger.

Les échafaudages ne peuvent jamais être utilisés en cas de grand vent (a partir d’un vent de force 6).
L’échafaudage doit être suffisamment sécurisé en tenant compte de la sécurité des alentours.

Pour rendre possible une circulation sûre, les alentours de l’échafaudage doivent être bien signalés
et éventuellement également clôturés.

L’échafaudage doit être pourvu d’une protection grâce à laquelle ni les biens ni les personnes ne
peuvent tomber: le garde‐corps.

Types d’échafaudage :

• L’échafaudage roulant

• L’échafaudage sur tréteaux

• L’échafaudage volant

• L’échafaudage suspendu mobile

Figure 1 échafaudage roulant Figure 2 échafaudage sur tréteaux


Figure 3 échafaudage volant Figure 4 échafaudage suspendu mobile

Elévateurs à plate‐forme mobile (Coffrage et pose des armatures chemisage)

Quand on doit travailler en hauteur, et que le montage d’un échafaudage prend beaucoup de temps,
on opte parfois pour des élévateurs à plateforme mobile.

C’est une plate‐forme de travail, équipée des protections légales (garde‐corps), déplaçable en
hauteur via un mécanisme de levage soit par bras articulé, soit sur un système a ciseaux, soit sur un
bras ou piston télescopique.

L’élévateur à plate‐forme mobile est un engin de levage et doit être contrôlé, il doit être pourvu de
points d’appuis solides et placé sur un sol stable; la capacité de charge maximale permise ne peut pas
être dépassée.

Protection contre les chutes (risque de chute de plus de 2m)

a) EPC

Garde‐corps muni de :

• Une lisse supérieure située entre 100 et 120 cm au‐dessus du plancher de travail

• Une lisse intermédiaire a 40 a 50 cm, ou des panneaux pleins ou des grillages

• Une plinthe de 15 cm de haut, bien reliée au plancher de travail

Filets de recueil : quand on ne sait pas placer de garde‐corps ou qu’il existe un danger de tomber
par-dessus la balustrade (toits pentus), on doit prévoir un élément de retenue, comme un filet, qui
réceptionnera le travailleur avant qu’il ne tombe en chute libre. Ces filets ont une largeur minimale
et une distance maximale jusqu’au plancher de travail pour limiter la chute libre.

b) EPI
Quand, après que toutes les mesures de protection collective possibles ont été prises, il reste quand
même encore un risque de chute de 2 m ou si la protection collective contre les chutes n’est pas
réalisable, une protection individuelle contre les chutes doit être prévue.

Une bonne protection individuelle contre les chutes se compose des éléments suivants:

• un point d’ancrage solide:

• la construction des systèmes d’ancrage sont normalisées (repartis en classes en fonction de la


situation dans laquelle ils sont utilisés (fixe, temporaire, lignes horizontales...))

• une liaison entre l’utilisateur et le point d’ancrage: une longe avec ou sans amortisseur de choc.
Celle‐ci absorbe une partie de l’énergie de chute si elle est en matériau synthétique. Quand une
chute libre est possible, l’énergie de chute doit être suffisamment absorbée et un absorbeur de choc
est nécessaire.

• un harnais de sécurité: il offre la meilleure protection. Le harnais comporte des bretelles, reprend
les jambes et est complétée d’une sangle abdominale. Il distribue les forces sur les différentes
parties du corps et peut mieux reprendre le choc. L’avantage aussi est qu’en cas de chute, on peut
attendre de l’aide dans une position droite

6. Autres

Risque chimique, pneumatiques et risques dus aux engins de levage pas présent dans notre cas pour
le moment.

7. Signalisation de chantier
8. Liste des matériaux

Apres avoir suivit les autres six groupe avec leurs travaux, nous avons réussi a faire une liste qui
contient tous les matériaux requis pour la réalisations du projet.

Les matériaux requis sont les suivants :

A. Groupe Rénovation Structure- Piscine :


• Marteau piquer

Risque :

Blessure suite à l’éclatement d’un flexible d’alimentation ou à l’explosion du réservoir d’air.

- Projection par chasse d’air au niveau de la purge.

- Risque de surdité lié au bruit de la machine.

- Risque de lésions articulaires du coude et du poignet lié aux vibrations de la machine

Mesures de prévention collective :

-S’informer de la présence et de la nature des conduites

-Mettre en place une signalisation temporaire de chantier

-Prévoir des protections spécifiques pour les flexibles et les raccords au droit des passages des
véhicules et engin

Equipements de protection individuelle :


• Sableuse

Risque :

Prevention :

Utilisation d’un abrasif sans silice cristalline et utilisation d’une cabine de sablage ventilée
mécaniquement.
• Echafaudages

Risque :

-les chutes de hauteur

-les chutes d’objets

-la manutention

-l’électrisation

-l’effondrement partiel ou complet de l’échafaudage

-le renversement de l’échafaudage

Mesures de prévention collective :

-le garde-corps de montage et de sécurité

-les liens pour bâche pour la sécurisation des bâches d'échafaudages sur les échafaudages

-les filets à débris et les systèmes de filets de sécurité pour le captage des chutes de débris

-les plaques pour pieds d'échafaudage pour la stabilité des échafaudages

-les capes pour extrémités de tubes et le ruban adhésif de sécurité.

B. Groupe gros œuvre Piscine :

• Nacelle
Mesures de prévention collective :

-Garde-corps

-Filets de recueil

Equipements de protection individuelle :

-un point d’ancrage solide:

-la construction des systèmes d’ancrage sont normalisées

- un harnais de sécurité

• Chariot élévateur

Risque :

-renversement latéral du chariot.

- heurt avec un élément de bâtiment ou une structure de l'environnement de travail (dont retour de
volant lorsque la roue heurte un obstacle).

- collision avec d'autres engins ou des piétons situés sur la trajectoire du chariot
- chute de la charge (principalement depuis les fourches).

- chute en montant ou en descendant du chariot.

- gaz et fumées d'échappement dans des locaux exigus.

Mesures de prévention collective :

-circulation

-entretien du chariot

Mesures de prévention individuelle :

- Bonne fonction visuelle (vision de loin, de près, champ visuel, vision du relief et des couleurs) et
bonne fonction auditive à surveiller

- Equipements de protection individuelle indispensables : chaussures ou bottes de sécurité, gants

- Port éventuel d'une ceinture lombaire.

- Le port des lunettes, casques, protections auditives, vêtements spéciaux sont à utiliser en fonction
des conditions de travail.

• Transpalettes

Risque :

-Coincement ou écrasement d'une partie du corps de l'opérateur

-Chute et glissade lors d'utilisation du moyen de manutention

-Blessures aux mains par cisaillement entre poignée et obstacle extérieur et blessures aux pieds par
écrasement par les roues directrices du moyen de manutention.
Mesures de prévention :

Timon long éloigne l'opérateur du chariot et une jupe galbée assure une meilleure protection des
pieds

Des poignées ergonomiques et un bouclier de protection celle des mains.

Des contours arrondis préviennent les risques d'accrochage autour du chariot

C. Groupe gros œuvre -Atelier :

• Echafaudages roulants

• Transpalettes

• Bétonnières électriques

Risque :

-écrasement en cas de protection insuffisante de la carcasse.

-Décharges électriques.

-Efforts excessifs.

-Coups portés par éléments mobiles.

-Poussière dans l’atmosphère.

-Retournement et écrasement lors de son transport

Mesures de prévention collective :

-Marquage CE.

-Les organes de transmission des bétonnières seront protégés par une carcasse métallique, pour
éviter les risques d’attrapement.
-Elles devront être dotées d’un frein de basculement de la cuve, pour éviter les efforts excessifs et les
risques dérivés des mouvements incontrôlés.

-Les carcasses et autres parties métalliques des bétonnières seront connectées à la terre.

Mesures de prévention individuelle :

D. Groupe Démolition- Atelier :


• Marteau piquer électrique

• Grue de type URW-547

E. Groupe Destruction et Accès Chantier :

• Machine pour retirer le carrelage


• Brouette Motorisée

• Tractopelle

• Scie
F. Groupe -Sanitaire

G. Groupe structure toiture- Atelier :

• Marteau pneumatique

Étapes du travail
Concernant notre chantier, il n’est pas envisageable de débuter tous les travaux en même temps,
voila pourquoi on a choisi de diviser le chantier en plusieurs étape a l’aide du Gantt du projet.

Les débuts des travaux sur le chantier sont prévus le 30/06/2023 et sensés finir avant le 29/02/2024.

Avant de commencer avec les grandes œuvres, une installation de chantier doit être faite
(30/06/2023).

Pour la partie piscine, les travaux ont été reparti a plusieurs groupes selon les différentes étapes .

Le 03/07/2023 débutera la première grande étape qui est la Démolition du terrain de la piscine qui
consiste a la Création de l’accès au Chantier et l’évacuation du matériels .

Suivit par les deux grandes étapes qui sont la Rénovation de structure et les gros œuvre de la zone
piscine du chantier

Pour conclure les travaux du chantier, la finalisation de la transformation de la piscine en Amphi


débutera le 08/11/2023 et se terminera avant le 09/02/2024
Rénovation colonnes et poutres
1. Cause

L’attaque par des chlorures, ce sont des sources externes qui attaquent le béton (l’eau de mer, les
embruns,….), ou internes (granulats marins mal lavés….). Les ions chlore (Cl- ) réagissent avec les ions
de fer, pour faire dissoudre ces derniers dans les armatures.
2. Conséquences

Armatures apparentes et oxydées.

3. Solution

3.1 Chemisage en béton armé

La méthode

Le chemisage en béton armé résulte une augmentation de la section du poteau et cela se fait par
l’addition des armatures longitudinale et transversale à l’élément déjà existant et puis la mise en place
d’un nouveau béton de enrobage. Cette technique est appliquée pour les poteaux afin d’ assurer les
besoins suivants :

- Augmentation de la portance
- Augmentation de la résistance en flexion et au cisaillement
- Augmentation de la capacité de déformation
- Amélioration de la résistance sismique ( même si pas nécessaire dans notre cas)

Une préparation de la surface de l’élément en béton armé est demandé, pour cela un décaissement
est nécessaire dans le béton pour une amélioration de la transmission des efforts, un traitement sur
les armatures apparente est également nécessaire et le traitement de la surface est fait avec une
couche primaire de résine époxy. Si le renfoncement est avec des armatures, cela conduit à une mise
en place des armatures, puis, la réalisation de bétonnage par coulage ou pompage est faite.

Les éléments de renfort doivent travailler avec le béton primitif comme un seul élément, alors un
ancrage dans le béton est demandé dans le cas de béton additif, et dans le cas des platines métalliques
il faut l’utilisation des boulons.

Cette méthode ne demande pas des travaux spécialisés contrairement aux autres méthodes.
Toutefois, cette technique de renforcement est coûteuse et exige une main d’œuvre professionnelle.
La mise en œuvre
3.2 Solution Weber

Weber est une grosse entreprise dans le secteur de la construction ( 1er producteur mondial de
mortier,…). Ils proposent une solution pour réparer les béton dégradés qui sera utilisée localement :

La préparation du support

1. Eliminez les zones fragiles

• Sondez les surfaces à réparer pour détecter les zones


sonnant creux, peu résistantes ou non adhérentes
• Éliminez les parties défectueuses
• Laissez des arêtes franches pour éviter la fissuration sur le
pourtour de la réparation

2. Dégagez et nettoyez les armatures oxydées

• Dégagez complètement les armatures oxydées


• Éliminez la rouille par brossage (avec une brosse métallique)
ou mieux, par sablage
• Dépoussiérez soigneusement pour assurer une bonne
adhérence du mortier de réparation

3. Traitez les armatures oxydées

• Appliquez avec un petit pinceau une couche épaisse de weberep fer (revêtement
anti corrosion), sans déborder sur le béton
• Laissez sécher environ 1 heure : weberep fer doit être sec au toucher avant d’être recouvert
L'application du mortier

1. Humidifier les zones à réparer

• Humidifiez abondamment les parties à réparer


• Laissez ressuyer : le béton doit être humide mais non
ruisselant

2. Appliquez le mortier

• Pour une bonne adhérence, appliquez le mortier en


le serrant fortement sur tout le pourtour de la zone
à réparer
o weberep rapide s’applique par passes
comprises entre 5 mm et 100 mm ; pour les
plus fortes épaisseurs, procédez par couches
successives
o weberep express s'applique par passes
comprises entre 5 et 50 mm
o weberep surface s’applique par passes
comprises entre 2 et 50 mm

3. Réalisez la finition
Dès raidissement du mortier, réalisez la finition à l’aide d’une
taloche polystyrène ou d’une taloche éponge

• weberep rapide et weberep express sont durs au


toucher après environ 1 heure
• weberep surface est dur au toucher après environ 2
heure
3.3 Remplacement total

Dans le cas où les solutions précédentes ne sont pas assez efficaces, une autre solution consiste a
venir construire deux colonnes, plus fines, de part et d’autres de celle à remplacer. Ensuite, les relier
entre elles au-dessus de la colonne défectueuse et enlever celle-ci. Des étançons seront nécessaires
pendant l’étape

3.4 Renforcement par des matériaux composites

La technique de renforcement par des matériaux composites pour les éléments structuraux porteur
est l’une des techniques efficaces pour l’accroissement de la résistance de ces derniers. Cette
technologie possède une application simple, peu exigeante en main-d’œuvre et n’est pas dérangeante
pour le voisinage. En plus, la résistance aux substances chimiques et la corrosion sont des
caractéristiques des matériaux composites ce qui donne à cette technique une durée de vie plus longue
que les matériaux traditionnels tels que l’acier. Cette technologie possède un prix élevé mais elle est
économique à long terme

Mise en œuvre

Un processus généralement pareil pour les étapes de la mise en place des matériaux composites,
malgré la variation de l’installation du système de renforcement d’un installateur ou d’un fabricateur
à l’autre. Ce processus peut se résumer par :

- Examiner et réparer les surfaces effritées et les fissures de la surface de l’élément à renforcer.
- Appliquer une couche du mastic de vitrier après la préparation de la surface de l’élément en
éliminant les saillies.
- Mettre en place les tissus de fibres sur la surface après une application d’une première couche
d’agent d’imprégnation.
- Répéter l’étape précédente jusqu’à ce que les couches demandées de fibres soient installées.
3.5 Conclusion et choix

Nous décidons d’effectuer un chemisage en béton armé pour une petite partie des colonnes et poutre.
Le choix des méthodes à utiliser pour les autres éléments sera une réparation plus locale et sera fait
après analyse par une personne compétente ayant remis un diagnostic.

Aussi, nous décidons d’installer notre zone de stockage à l’extérieur pour ne pas interférer avec les
autres équipes. Une réunion avec le groupe qui s’occupe de la démolition sera prévue pour essayer
d’avancer en même temps sans se gêner.

4. Diagnostic

Le diagnostic est le résultat d’enquêtes menées pour prendre une décision sur l’état de la construction
ou l’immeuble et ses conséquences. Cette appellation « diagnostic » est devenue le terme utilisé pour
exprimer la réalisation des examens pour arriver à la formulation des conclusions. Les étapes d’un
diagnostic :

- Un examen visuel.
- Des mesures sur site.
- L’analyse technique des essais et des mesures. (En laboratoire)
- Les conclusions et les recommandations.

4.1 Mesures sur le béton

a) Le scléromètre.

Cet instrument permet de mesurer la dureté


superficielle du béton, et il permet de faire une
estimation pour la résistance du béton. Cet instrument
n’est pas très pratique car il faut faire une quinzaine
d’essaies pour chaque zone testée afin d’obtenir une
valeur moyenne représentative.

La surface de mesure doit être nette, ces surfaces ne


doivent pas présenter des écaillages de nids de gravier
ou des textures grossières, en plus il faut éliminer la
peinture ou l’enduit et toute trace de l’eau doit être
éliminée.
Le scléromètre a pour rôle de préciser aux différents points de structure l’homogénéité de la résistance
du béton, mais tout le résultat obtenu sur le béton reste imprécis en utilisant cette méthode.

b) Carottage.

Cette méthode consiste au prélèvement d’une carotte du béton


pour l’analyser en laboratoire. Le carottage peut être fait au sec ou
à la présence de l’eau. Cette analyse aide pour :

- L’identification et la détérioration des agrégats


- L’homogénéité du béton
- La réparation des fissures
- La résistance à la compression et la module d’élasticité.
- La profondeur d’une éventuelle carbonatation.

4.2 Les détecteurs d’armatures

Cette méthode fonctionne par effet magnétique ou électromagnétique, mais l’investigation à une
profondeur limitée pour quelques dizaines de centimètres. Les détecteurs d’armatures sont de trois
types :

a) Le pacomètre.

Cet instrument sert à la détection de la


position des armatures dans le béton.

b) Le profomètre.

Le profomètre est utilisé pour la détermination du diamètre et de


la position des armatures existantes dans le béton. En plus il
détermine l’épaisseur d’enrobage du béton.
c) Le corrosimètre.

Le corrosimètre est utilisé pour détecter la


corrosion des armatures dans le béton avant
l’apparition des dommages.

Planning
• 1ère étape: Rechercher les délais contractuels du CSC

• 2ième étape: Rechercher les phases contractuelles du CSC

• 3ième étape: A partir du délai global et des phases imposées, il faut diviser ce délai par les grandes
étapes du chantier

• 4ième étape: Dans chaque étape ou phase du chantier, définir les tâches à exécuter en ordre
chronologique. La durée de chaque tâche définira le nombre d’hommes, de machines et camions,
nécessaires à l’exécution de celle‐ci.

• 5ième étape: Lorsque le planning complet est établit, il faut repérer les phases critiques du point de
vue de l’exécution et de la sécurité, vérifier que la sécurité de tous les travailleurs a été garantie au
maximum, de même que la qualité du travail.

Logiciel diagramme de gantt

https://www.gantt.com/fr/creation
Open project

Inconvénient : Logiciel payant

Excel

Gratuit et facile à prendre en main, nous utilisons celui-là.


Diagramme

Voici à quoi ressemble le planning. Nous avons essentiellement pris en compte le chemisage étant
donné que le choix des autres méthodes devra être fait par une personne plus compétente. Nous
pouvons quand même dire qu’elle ne prendra pas plus de temps qu’une semaine.

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