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Bas Aér. 3 TP
Bas Aér. 3 TP
COURS DE
BASES AERIENNES
(3ème T.P.)
SOMMAIRE
INTRODUCTION
1. Introduction
2. Espace aérien
3. Matériel volant
4. Instances internationales
Chapitre 2. AERODROMES
1. Définition/Rôle/Structure
2. Classification /Composition
3. Environnement
4. Réseaux
1. Introduction
2. Piste d'aviation
3. Voie de relation/Bretelle
4. Aire de stationnement
5. Accotement
6. Dimensionnement des chaussées
1. Introduction
2. Bâtiments commerciaux
3. Bâtiments techniques
4. Bâtiments connexes
Table de matière
Bibliographie
2
INTRODUCTION
CHAPITRE I.
INTRODUCTION
Le transport a toujours joué et continue à jouer un rôle essentiel et très
important dans le développement des Nations en :
- permettant le déplacement les personnes et des biens ;
rendant possible les échanges et les découvertes ;
améliorant l'équilibre entre l'offre et la demande ;
- suscitant de nouvelles activités ;
tempérant les inégalités ;
stimulant les initiatives ;
permettant la mise en valeur des territoires ;
ect…
Nous remarquons ainsi que, toujours et partout, les Villes se sont
développées en fonction des infrastructures de transport dont elles sont
dotées.
Qui dit transport, sous-entend parler des infrastructures, des matériels et du
personnel constituant des éléments essentiels que chaque mode de
transport dispose.
Ainsi donc, pour le transport aérien étant notre sujet du jour, nous avons :
- pilotes
aérodromes - aéronefs
- hôtesses
Transport aéroports - fusées
- mécaniciens
aérien voies aériennes - satellites
- ATC ,RTC,ROP
etc… - etc…
- etc…
Ce dernier né, le transport aérien offre beaucoup d’avantages par rapport aux
autres modes de transport, en particulier par sa rapidité se traduisant par un
gain de temps remarquable.
Nous référant au programme établi, nous allons étudier exclusivement des
infrastructures de génie civil en s’appuyant aux matériels d’exploitation des
aérodromes et aéroports évoluant uniquement dans l’atmosphère.
4
2. ESPACE AERIEN
L'espace aérien est une étendue comprise entre les eaux, celles qui sont au-
dessus de l’étendue et celles qui sont au-dessous de l’étendue.(gen. 1 : 6-7).
Il est aussi compris entre le niveau supérieur du sol et les eaux d’en haut.
Note bien:
- la couche Troposphère est une partie de l'Atmosphère rencontrée
au-delà de 11.000 m ayant une température
de 56°C sous nos latitudes.
- l’ionosphère commence à 70.000 m et s’étend vers les eaux situées
au-dessus de l’étendue.
Barosphère
5
A. Atmosphère
L’ Atmosphère est une couche gazeuse qui entoure la terre. L'air composant
l'atmosphère est un mélange d’azote, d’oxygène, de vapeur d’eau et d’autres
gaz en qualités très faibles.
L’air sec contient, en volume :
- 78 % d'azote - 21 % d'oxygène -1% de vapeur d'eau et d'autres gaz.
La pression atmosphérique au niveau du sol est de 1.013,26 millibars et est
suffisamment faible pour que les gaz constituant l’air suivent avec une bonne
approximation de la loi des gaz parfaits.
1° L’atmosphère standard
Est définie comme atmosphère dont les constantes d'intégration de pression et
de température au niveau de la mer sont les moyennes des valeurs observées
sur l'ensemble du globe, pendant une durée de plusieurs dizaines d'années.
T° = 15° C
P0 = 1.013,26 mb
2° La pression atmosphérique
C’est le poids de la couche d’air située au-dessus d’un point. Elle est mesurée
à l’aide d’un baromètre.
1 mb = 8,50 m = 28,3 (≅
30 ft)
En un milieu donné, elle varie en fonction des heures des saisons et des
conditions météorologiques. La tendance de ces variations en hausse ou en
baisse permet de savoir si nous allons vers le beau temps ou le mauvais
temps.
En altitude, la pression diminue.
Les Météorologistes pointent sur une carte à l’endroit de chaque station météo
les valeurs de la pression relevée à une heure donnée. Sur une carte, la
courbe qui joint tous les points où règne la même pression s’appelle isobare.
6
Les lignes isobares forment des lignes centrées sur une région où la pression
atmosphérique est élevée : c’est un anticyclone qui présente le beau temps. La
pression diminue quand nous nous éloignons de l’anticyclone.
L’axe de hautes pressions est appelé Dorsale. Celui de basses pressions est un
Thalweg.
Dans une région où la pression atmosphérique varie très peu sur de vastes
étendues est appelée marais barométrique.
B. Altitude
L’altitude est la distance verticale entre un niveau ou un objet assimilé à un
point et le niveau moyen de la mer. A l’aide d’un altimètre que le pilote peut
connaître les distances verticales.
La pression varie avec l’altitude, toujours dans le même sens, et d’une façon
très notable. Les courbes de niveau de sol sont définis comme un certain
nombre d’isobares assurant une bonne séparation des avions et pratique pour
la gestion de l'espace aérien. Ces niveaux correspondent à une altitude
mesurée par un nombre simple de pieds et non de mètres. Mais, si l’on désire
connaître l’altitude en mètre, il faut utiliser la relation suivante :
1 ft =
0,30 m
Exemple :
10.000 ft = 3.000 m = 3 Km ;
40.000 pieds = Fl 400 ; ;
1.500 pieds = Fl 15
19.500 pieds = Fl 195
La hauteur
Pour connaître la hauteur réelle de l’avion par rapport au sol, il est nécessaire
de connaître son niveau de vol . Donc, son altitude réelle par rapport au
niveau de la mer , c’est à dire du niveau de vol de l’avion et l’altitude du sol
survolé par l’avion.
Pour cela, il existe trois principales références : QFE, QNH et Calage standard :
A cet effet, Le pilote doit porter son attention sur sa marge d’altitude par
rapport au relief.
Il sied de signaler que dans l’espace inférieur, il existe des espaces contrôlés
et nom contrôlés. Et parmi des espaces contrôlés, il y a également des
espaces interdits au survol.
vent
Compte tenu du temps imparti pour dispenser le présent cours, nous nous
limitons à traiter le premier domaine.
La forme de l’aile d’un avion résulte de l’application de deux lois
fondamentales d’équation de Bernoulli généralisée.
T = traînée
P = portance
R = résultante
i = angle d’incidence
V = vient relatif
R = Rx = ρ . V² . ξ . 4.π
π LT ξ = angle entoure l’axe de RX = 0 et la
direction du vent relatif.
1
La portance a pour valeur : Rx = ------ . ρ . V². Cx . S
2
1
La traînée a pour valeur : Rx = ------ . ρ . V². Cx . S
2
Pour qu’un avion puisse voler, il faut que la valeur de Ry soit suffisante pour
compenser le poids mg.
RZ = P
RX = T vent
RZ = P. Cos θ
T = Rx + P Sin θ
RZ = P. Cos θ
RX = T + P. Sin θ
Lorsque P. Sin θ = Rn l’avion peut voler sans puissance utile (T = 0) c’est le cas
de planeur et nous aurons.
P. Sin θ RX Cx 1
Tg θ = --------- = ------------ = ------- = ----------
P. Cos θ Rz Cz Finesse
L’équilibre s’écrit :
P
RZ = --------
Cos θ
RZ . Sin θ = Fc
P
Le poids apparent de l’avions devient PZ = ------- donc augmenté par rapport au
vol rectiligne. Cos θ
11
En somme, il existe deux conditions les plus critiques de vol pour un avion :
Il est conseillé d’éviter de cumuler ces deux circonstances. C’est la raison pour
laquelle les servitudes de dégagement autour d’un aérodrome sont
bien définies.
3. MATERIEL VOLANT
Il existe plusieurs matériels volants qui sont actuellement en mouvement, à
savoir :
- les aéronefs - les satellites - les disques
- les fusées - les soucoupes - etc …
Pour notre cours, nous nous intéressons à étudier les aéronefs qui évoluent
dans l’atmosphère.
Catégories d’aéronefs
Les aéronefs sont au nombre de cinq catégories représentées ci - dessous:
1. les avions sont des aéronefs à moteurs et ailes fixes.
Ils représentent la majorité de transport aérien ;
2. les hydravions sont conçus pour manœuvrer sur l’eau ;
3. les giravions sont des aéronefs sustentés par des ailes rotatives ;
4. les planeurs sont des avions sans moteurs. Il faut les lancer pour
qu’ils commencent à voler, puis ils continuent en s’aidant de courant
ascendant ;
5. les ballons sont des aéronefs qui n’utilisent pas le phénomène de
portance pour se soutenir dans l’air mais seulement, le principe
d’Archimède.
Pour notre cours, nous sommes obligés de nous intéresser aux avions civils
puisqu’ils représentent la majorité d’appareils du transport aérien. Les
appareils Militaires ne doivent pas être étudiés pour des raisons stratégiques.
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AVION
Un avion est composé de trois éléments suivants :
le groupe motopropulseur ;
le train d’atterrissage (atterrisseurs avant & arrières) ;
la cellule (fuselage, ailes et empennage).
Les avions se classent en cinq groupes sur base des étapes parcourues :
long courrier (L.C.) dont l'étape à parcourir est supérieure à 3.000 Km.
Ex : DC 10, B 747, ILLOUCHINE … ;
moyen - courrier (M.C), l’étape à parcourir est comprise entre 1.000 et
3.000 km. Ex : B 727, Airbus 300, B 737 …. ;
Court-courrier (CC), l’étape à parcourir est inférieure à 1.000 Km.
Ex : F 27, Nord 262, DC 3, AN 12 …. ;
Charter (CH) peut être L.C, M.C., C.C pour toutes les étapes ;
Avions de voyage (V) et de tourisme utilisés pour des distances
inférieures à 1.000 km de parcours . Ils sont utiles à des fins très diverses
ex : travaux aériens, affaires, publicité, taxi ….
N.B.
- l’étape d’un avion est la distance parcourue sans arrêter le(s) moteur(s)
- les avions peuvent être à :
Outre ces trois services, elle assure quatre fonctions établies comme suit :
Outre ces trois services, il assure aussi quatre fonctions à savoir : - anti -
abordage - régulation - information - alerte
Ceci au bénéfice des aéronefs en vol IFR dans l’espace aérien sous sa
juridiction.
Ceci au bénéfice des aéronefs en vol dans leur phase de croisière ou en route.
1° Radio navigation
Les moyens radioélectriques sont nécessaires pour la navigation aérienne dans
les différentes phases de vol.
de deux ou trois radiobornes (75 MHz) situées dans l’axe de piste définissant
les distances par rapport au seuil de piste ;
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2° Equipements
NDB (radio balise moyenne fréquence)
VASI
Aides visuelles matérialisant la pente de descente de
PAPI
l’avion avant
MLS (utilisé pour de très grands trafics ayant 21 éléments sur les antennes
LOC)
Balisage lumineux
Groupe électrogène
Pupitres d’exploitation
Radar (primaire et/ou secondaire)
Station météo intégrée
Enregistreur de communication
Emetteurs (HF, VHF)
Récepteurs (HF, VHF)
Etc …
Conditions de vol
Les conditions de vol sont définies en fonction des situations météorologiques
de visibilité et du plafond. Il en résulte deux régimes de vol :
décider s’il faut passer d’une approche à une autre catégorie d’approche ;
18
décider si les autorisations d’approche à vue peuvent être données à des vols
IFR.
A titre d’exemples :
4. INSTANCES INTERNATIONALES
L’aviation civile étant un domaine supra-national, il s’est avéré nécessaire
d’établir des normes et méthodes applicables à tout le domaine du transport
aérien.
Le Conseil est l'organe permanent de l'OACI dont le siège est aux Etats-Unis.
Les activités du Conseil sont très diverses présentées sous forme d'annexes
techniques numérotées de 1 à 18, à savoir :
1 : Licence du personnel.
2 : Règles de l’air.
3 : Météorologie aéronautique.
4 : Cartes aéronautiques.
5 : Unités des mesures.
6 : Exploitation technique des aéronefs.
7 : Marque de nationalité et d’immatriculation des aéronefs.
8 : Certificat de navigabilité des aéronefs.
9 : Facilitation.
10 : aéronautique.
11 : Services de la circulation aérienne.
12 : Recherche et sauvetage.
13 : Enquête d’accident d’aviation.
14 : Aérodromes.
15 : Service d’information aéronautique.
16 : Protection de l’environnement.
17 : Sûreté (protection contre les actes d’intervention illicites).
18 : Transport de marchandises dangereuses.
Toutes ces annexes sont très importantes (utiles et indispensables) pour
l’aviation.
3° Autres instances
Au niveau des continents, il existe des associations régionales regroupées pour
défendre les intérêts communs pour travailler en poule. Par exemples :
I.C.A.A. : International Civil Airport Association
Organise des réunions d'information et publie régulièrement des études sur les
sujets auxquelles sont sensibilisés les organismes gestionnaires d'aéroports.
De cette Convention, les libertés de l'air ont été définies comme suit, à savoir :
1ère liberté : droit de survol.
ème
2 liberté : droit d'atterrissage pour des raisons non commerciales.
ème
3 liberté : droit de débarquer des passagers, fret ou de la poste.
ème
4 liberté : droit d'embarquer des passagers, fret ou de la poste.
ème
5 liberté : droit pour la compagnie d'un Etat de débarquer ou d'embarquer
sur le territoire d'un autre Etat à destination ou en provenance d'un troisième
Etat.
Pour le transport régulier, les trois dernières libertés doivent faire l’objet
d’accords bilatéraux, discutés chaque fois d’Etat à Etat si il y a nécessité . c’est
la Direction de l’Aviation Civile (DAC) de chaque pays qui assure les
négociations. Mais, pour la République Démocratique du Congo, les
négociations sont chargées par le Ministère des Affaires Etrangères.
21
les Services aériens doivent être en rapport étroit avec les besoins du public
en destination et en volume.
l’égalité de chance entre leurs transporteurs des deux nations doit être
respectée.
C. LANGAGE AERONAUTIQUE
Le langage utilisé pour le trafic aérien a été harmonisé par l'O.A.C.I.
Alphabet international :
ex : 1.853 : mille, huit ,cinq, trois 10.704 : unité, zéro, sept, zéro,
quatre
Forces de signaux Q.S.A. Intelligibilité de signaux Q.R.K.
Les messages à caractères d’urgence sont émis sur une fréquence utilisée à
un moment où la sécurité des avions ou des personnes se trouvant à bord,
mais ne nécessitant pas une assistance immédiate. Ils commencent toujours
par le mot : Panne, Panne, Panne.
Quant aux messages à caractère de détresse, chaque fois qu’un danger grave
et ou imminent nécessite une assistance immédiate. Ces messages débutent
toujours par le mot : May day, May day, May day.
------------ 0 --------------
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CHAPITRE II.
LES AERODROMES
A. Définition
Un Aérodrome est une surface sur terre ou sur eau utilisée pour les arrivées,
les départs et les évolutions des aéronefs.
B ROLE
Un Aérodrome peut être construit pour jouer un ou plusieurs rôles selon sa
vocation :
24
C Structure
La structure d’un Aérodrome ou d’un Aéroport est formée par trois acteurs
distincts , à savoir : le créateur, l ‘Etat et le Gestionnaire.
Certains Aérodromes ou Aéroports construits par les privés ont été pris par
l’Etat pour la gestion de l’exploitation. A titre d’exemples : l’Aéroport de Mbuji-
Mayi construit par la Société Minière de Bakwanga(MIBA) l’Aérodrome Boma
construit par Monsieur Ficher, l’Aérodrome de Kasongo construit par les
missionnaires.
Tous ces Aérodromes et Aéroports sont actuellement gérés par la Régie des
Voies Aériennes.
CLASSIFICATION
Elément 1 Elément 2
Distance Largeur
Chiffre Lettre
de hors tout
de de Envergure
référence du train
code code
de l’avion principal
2 - de 800 B - de 15 m - de 4,5
m à 1200 à 24 m mà6m
m exclus exclus
exclus
3 - de 1200 C - de 24 m - de 6 m
m à 1800 à 36 m à9m
m exclus exclus
exclus
4 - 1800 m D - de 36 m - de 9 m
et plus à 52 m à 14 m
exclus exclus
E - de 52 m - de 9 m
à 65 m à 14 m
exclus exclus
Exemples
Largeur
Distance
hors
Type de Envergure
tout du Code
d’avion référence (m)
train
d’avion
principal
B 747200 3150 59,6 12 ,4 4E
IL 3280 43,2 8,0 4D
YOUCHINE
62M
B 724100 2502 32,9 6,9 4C
F28-30 1640 25,1 5,8 3C
Nord 262 1260 21,9 3,4 3B
Dear Jet 1005 10,9 2,5 2A
Twin Otter 695 19,8 4,1 1B
DH6
Exemples :
Piste de Boma : 880 m → catégorie D
Piste de Luano : 3.500 m → catégorie A
Piste de Tshikapa : 1.480 m → catégorie C
Piste de Mbuji-Mayi : 2000 m → catégorie B
Piste de Kananga : 2.200 m → catégorie A
Piste de N’djili : 4.700 m → catégorie A
B Composition
3° Bâtiments aéroportuaires
4° Installations aéroportuaires
Champs d'antennes de réception et d'émission radio ;
Installation pétrolière ;
Parc météo.
2. ZONES D'ACTIVITES
Le fonctionnement d’un aérodrome exige à ce que nous ayons plusieurs
zones d’activités liées directement ou indirectement à la navigation aérienne.
C’est ainsi que l'affectation des zones d'activités est une opération complexe
qui demande une détermination efficace de combinaison maximale d'éléments
fonctionnels majeurs.
Généralement, les différentes zones rencontrées sur un site aéroportuaire sont
les suivantes :
la zone de trafic ;
la zone des passagers ; peuvent être confondues appelées
la zone de fret ; également zone terminale.
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REMARQUES
1° Certaines zones sont réalisées selon les relations intimes qui existent entre
elles et
sont toutes reliées par des voies routières dites routes de service ;
2° Un aérodrome ou aéroport peut ou ne pas avoir toutes les zones citées ;
3° Un aérodrome dispose de trois zones distinctes :
Zone réservée
Zone publique
3. ENVIRONNEMENT
CHOIX DE LA PLATE-FORME
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Tout d'abord, nous devons savoir que l'aérodrome est construit pour satisfaire
un besoin exprimé par une agglomération. De ce fait, il entre dans le Schéma-
directeur du développement de l’agglomération.
LC 4 D et 4 E
MC 3C
CC 2C, 2B
31
CH 4 D ; 4E ; 3 C ; 2 B
et 1 A
V 1 A et 2B
critères impératifs ;
critères de comparaison.
Il y a deux manières principales pour utiliser les différents critères cités :
B. ACCES AERIEN
Parlant de l’accès aérien, il est important de signaler que les évolutions des
aéronefs ne peuvent se faire en toute sécurité que si elles sont protégées des
obstacles.
1° Obstacles
Par définition, un obstacle est tout objet ou phénomène non atmosphérique
dont
il convient de tenir compte pour assurer la sécurité des évolutions des
aéronefs.
Les obstacles peuvent être de natures différentes tel que nous montre le
tableau :
N° Obstacles Exemples
- plantation
massif
bâtiments de toute nature
forêt
mince cheminée d’une usine
33
brouillard
frangible
neige
pluie
2° Servitudes aéronautiques
Il existe deux sortes de servitudes aéronautiques :
a) Surfaces de dégagement
Ce sont des surfaces de formes géométriques simples (principalement des
plans) ayant pour triple buts :
entourer l’aérodrome ;
assurer un certain degré de protection ;
définir dans l’avant-projet de plan de masse (APPM) de l’aérodrome,
intégralement ou avec déformation, pour la protection de l’aérodrome.
Trouées d’envol
Trouée de décollage
But : protection de la montée au décollage avec panne moteur des aéronefs.
Largeur : petit côté du périmètre d’appui (300 m généralement supérieur à
180 m de la trouée opérationnelle).
Longueur : 10.000 m (un peu juste pour couvrir l’ensemble de la trajectoire
panne moteur, OACI prend 1.500 m).
Pente : 1,6 à 2 %
Evasement : 15 % (> à 12,5 % de trouée opérationnelle).
Trouée d’atterrissage
But : protection de l’approche et de l’atterrissage.
3 sections : les sections (vols à vue et / ou aux instruments).
2e et 3e sections vol aux instruments.
Largeur : petit côté du périmètre d’appui.
Longueur : 15.000 m (couvre l’approche jusqu’à l’OM).
Hauteur finale : + 150 m par rapport à l’altitude de référence ou 100 m par
rapport au point le plus élevé du sol.
Pente : 1ère section : 2 % à 2,5 %.
e
2 section : 2,5 à 3 % (plan de descente = 5 %).
3e section : 0 %.
Evasement :15 %, il faut prendre en compte l’intersection avec d’autres
surfaces.
35
Surface conique
But : protection des tours de piste et des approches indirectes.
Hauteur : 100 m ou 150 m
- Pente : 5 %.
Remarque
La réglementation de l’OACI éditée dans l’annexe 14 chapitre 4 et les manuels
de cet organisme nous renseignent l’utilisation des plans de servitudes de
dégagement.
Les dispositions à pendre se résument comme suit :
L'O.A.C.I. exige, pour tous les plans "montée, approche, de transition", une
marge de franchissement de 10 m au-dessous de ces plans doit être
respectée. Dans le cas où la marge n'est pas respectée, il faut nécessairement
porter une correction car aucun obstacle ne peut percer la surface ou être
dans le franchissement.
Ainsi donc, aucune construction constituant d’obstacle ne peut s’implanter
dans les
surfaces précitées.
perspective
36
Vue en plan
Coupe longitudinale
Coupe transversale
37
C) Balisage
Le balisage est ensemble de repères visuels et artificiels fixes servant à guider
les Aéronefs dans leurs manœuvres au sol et en vol.
Le balisage peut être lumineux, pour une utilisation plus spécifique de nuit ou
par mauvaises conditions météorologiques, ou non lumineux pour une
utilisation de jour par bonnes conditions météorologiques.
Le balisage peut être : balisage lumineux avec des feux ou bien balisage
non lumineux avec des marques au sol .
Les marques ne font pas saillie sur la surface qui les porte et sont visibles en
vol. les balises font saillie au-dessus du sol, émergent de la végétation
éventuelle et sont visibles pendant le roulement au sol seulement.
Les marques au sol pour les chaussées revêtues sont les suivantes :
marques axiales ;
marques latérales ;
marques de seuil ;
marques de zone de toucher ;
marques de zone inutilisable ;
marques de point d’attente au point d’arrêt sur la vue de circulation ou sur la
bretelle ;
ligne de guidage pour le stationnement avions ;
marques d’identification de seuil
etc.
feux axiaux ;
feux latéraux ;
feux de la ligne d’approche ;
feux sur les obstacles saillants ;
feux de seuil.
Pour des marques sur des aires non revêtues
balise conique.
Tout obstacle ciblé doit être balisé pour augmenter le niveau de sécurité
aérienne. Il faut nécessairement peindre cet obstacle et parfois faire porter un
feux.
Les couleurs utilisées sont soit blanche, rouge ou jaune ou encore noire.
Les prescriptions relatives aux peintures utilisées pour le balisage, le
marquage, les chiffres et lettres normalisés se trouvent dans l’Annexe 14 de
l’OACI y compris les caractéristiques spécifiques des teintes.
3° Illustrations
piste
obstacle
obstacle
piste
obstacle
piste
Obstacles à supprimer
Après le temps
les arbres ont grandi
Piste (coupe
d’arbres)
Obstacles à baliser
Bâtiments
Piste cheminée
montagne
Obstacles à déplacer
(ligne électrique)
40
piste
La distance entre ces lignes de niveau est de 250 mètres. Tandis que la
distance entre le terrain et la ligne de niveau ayant l’altitude la plus basse est
de 115 mètres.
C. ACCES TERRESTRES
Temps d’accès
Tout voyage aérien comporte trois phases principales :
un pré-acheminement jusqu’à l’Aéroport ;
un vol ;
un post-acheminement, depuis l’aéroport jusqu’au lieu de destination
auxquelles s’ajoutent deux phases annexes ne correspondant à aucun
déplacement ;
attente et formalités à l’embarquement ;
formalités et restitution des bagages au débarquement.
Durée de trajet
La durée de trajet est très grossièrement proportionnelle à la distance
agglomération – Aéroport. Cette durée est indépendante de l’heure en
campagne, mais nettement allongée en ville lors des embouteillages.
Elle est très peu influencée par le mode de transport adopté et est totalement
indépendante au motif du voyage.
le taxi
l’autobus
le train à l’absence de la voiture particulière
l’hélicoptère
Pour mesurer le bruit des avions, l’unité de mesure utilisé est le PNdB
(Perceveld Noise Décibel) : unité acoustique qui tient compte de la
composition spectrale du bruit et qui a été établie à partir d’une statistique sur
la gène.
Il sied de signaler que pour caractériser la gène autour des aérodromes, il faut
tenir compte de la succession des passages des aéronefs dans la journée.
Ensuite, réaliser les travaux d’études des réactions des individus aux bruits.
Cet indice sert à établir des courbes au sol que l’on appelle « courbes
d’exposition au bruit ou courbes isopsophiques. » .
L’élaboration pratique des courbes et les moyens pour réduire les nuisances ne
sont pas traités dans le présent cours par manque de temps.
L’action sur l’urbanisme doit être orientée sur une organisation de l’utilisation
des sols dans les zones proches des aéroports, qui aujourd’hui sont exposées au
bruit des avions.
Organiser l’utilisation des sols ne signifie pas qu’il faille faire le vide dans les
zones de bruit, mais fixer les types d’activités qui sont compatibles avec la
présence de l’aéroport et définir des règles de construction et d’exploitation qui réduisent
les effets du bruit.
43
E. ECOLOGIE
Les interactions entre l’aéroport et son environnement font aussi des
préoccupations des services de l’Aviation Civile.
La présence d’un aéroport peut avoir des conséquences écologiques qu’il faut
s’efforcer de mieux connaître pour en diminuer les conséquences nocives.
Parmi ces interactions, nous citerons la présence des oiseaux, « risques
aviaires ».
Les risques de collision entre des aéronefs et les oiseaux constituent un
danger non négligeable en raison des vitesses atteintes et de la vulnérabilité
de certaines parties des Aéronefs.
L’Aéroport s’inscrit en général dans un environnement favorable à
l’implantation d’oiseaux résidants divers suite aux facteurs tels que l’humidité,
la nature du sol ou du couvert végétal, la présence de décharges ou
d’évacuation d’eaux d’égout, etc
Dans toute la mesure du possible sur ces facteurs, nous sommes contraints de
supprimer ou d’étudier l’éloignement des regroupements d’oiseaux pouvant
présenter un danger pour la circulation aérienne.
Plusieurs méthodes sont appliquées, à savoir :
tirs de fusées à l’aide de pistoles ;
diffusion à grande puissance les cris de détresse enregistrés sur bandes
magnétiques ;
destruction des foyers alimentaires ;
regroupement des oiseaux dans les zones d’abri des trajectoires des aéronefs.
Il sied de signaler qu’actuellement, plusieurs séminaires sont dispensés relatifs
au risque aviaires.
44
4. RESEAUX DIVERS
Il existe plusieurs réseaux rencontrés sur un Aérodrome ou Aéroport, à savoir :
- réseau d’eau - réseau d’électricité - réseau de communication
- réseau d’énergie frigorifique - réseau de ravitaillement en carburant.
A. Réseau d’eau
Le réseau d’eau sur un site aéroportuaire comprend d’une part de l’eau destinée pour
l’alimentation et d’autre part celle destinée à l’évacuation des eaux pluviales et
usées.
1° Alimentation en eau
Les problèmes d’alimentation en eau ainsi que ceux de l’évacuation des eaux
dépendent avant tout des conditions locales ; en particulier de la possibilité
d’alimentation par le réseau extérieur.
Certains Aéroports disposent leurs propres stations autonomes où la prise d’eau est
visée dans une rivière ou dans une nappe phréatique. Les eaux sont stockées dans
des châteaux d’eau ou réservoirs ; tandis que d’autres sont raccordées directement
aux réseaux urbains.
Selon la topographie des lieux, la construction des châteaux d’eau de grande
capacité sur des tours relativement hautes en raison des pressions élevées de service
au sol est exigée pour la desserte des différentes installations aéroportuaires.
Selon le cas, nous pouvons trouver également sur la plate – forme aéroportuaire des
éléments exigeant l’utilisation de l’eau pour leur fonctionnement ; à savoir :
- les résidences - les dispensaires - les hôtels - les écoles - les églises …
La méthode utilisée pour déterminer de différents besoins en eau est basée sur
l’emploi des ratios issu des observations faites sur d’autres aéroports opérationnels et
sur des dotations. Bien entendu, il faut fixer les dotations en ratios actuels et futurs.
A titre d’information
Nous énumérons ci - dessous quelques ratios et dotations en vigueurs pour avoir
une idée de la consommation d’eau enregistrée sur un site aéroportuaire :
- passager aérien : 15 l/pax/Mvt
- agent et employé : 50 l/pers/j
- visiteurs, accompagnants, attendants : 10 l/pers/j
- transporteur terrestre : 10 l/pers/j
- cantine : 15 l/repas servi
- commissariat, hôtelier : 30 l/prestation de repas
- lavage des surfaces des aérogares,
bureaux, restaurants, locaux : 1,5 l/m²
- lavage des avions : 3.000 – 20.000 l/avion
- lavage des véhicules et engins : 150 – 300 l/lavage
- arrosage des espaces verts : 2 – 9 l/m²
- arrosage d’une zone fret ou entretien : 25 – 40 m²/j/ha
- utilisation pour de zones connexes
- hôtel : 500 l/lit/j
- hôpital : 200 l/lit/j
- école : 10 l/élève/j
- église : 5 l/fidèle/j
- pavillon présidentiel : 4 – 8 m/j
- lutte contre incendie : eau doit être disponible et en permanence
potable et l’autre pour l’eau industrielle. Au cas échéant, un seul réseau est réalisé
pour toute la plate – forme aéroportuaire.
A ce qui concerne l’eau potable, les normes fournissent des recommandations ayant
trait aux caractéristiques physico – chimiques, microbiennes et composition en
substances organiques doivent être respectées.
Chaque réseau est déterminé de façon à ce que l’eau parvienne avec une pression
convenable jusqu’aux bâtiments les plus lointains.
Souvent, nous rencontrons le réseau maillet sur des aéroports car, le bouclage du
réseau présente les avantages suivants :
Le profil du réseau est établi à des pentes d’au moins 2 % facilitant la montée de l’air.
Les tranchées abritant les canalisations doivent avoir une épaisseur minimale de
soixante (60) à quatre vingt (80) centimètres au-dessus de la conduite.
a) Eaux pluviales
L’évacuation des eaux pluviales s’effectue soit au moyen d’un réseau commun
(système unitaire), soit au moyen d’un réseau propre à chacun des types d’affluents
(système séparatif).
revêtues.
Les eaux sont évacuées par des canaux couverts à parois bétonnées des sections
rectangulaires ou carrées ou trapézoïdales ou circulaire. Les débits doivent être très
importants.
Les eaux pluviales comportent celles recueillies sur les tortures au moyen des
chenaux et celles ruisselant sur le sol recueillies par des avaloirs et des bouches et
égouts.
Les caniveaux fendus recueillent les eaux pluviales des chaussées aéronautiques
construits le long des pistes, voies de relation, aires de stationnement.
A cet effet, des regards de visite sont disposés à des intervalles de 40 à 50 mètres le
long des caniveaux ainsi qu’aux points de branchement.
b) Eaux usées
Leur évacuation s’effectue par gravité des conduites partiellement remplies.
Les eaux usées peuvent être les eaux d’origine domestique et celles d’origine
industrielle.
Le réseau d’évacuation des eaux est établi suivant les mêmes principes que celui
d’évacuation des eaux pluviales, mais des précautions sont prises pour éviter
l’engagement des frais d’installation des conduites.
Normalement, ces réseaux aboutissent à une station d’épuration avant le rejet des
eaux dans la nature ou dans les rivières (affluents).
Pour les aérodromes moins importants, il est conseillé de prévoir des fosses
sceptiques et des puisards pour les matières fécales, des puits perdus pour les eaux
domestiques et industrielles.
Il convient de signaler que nous pouvons rencontrer sur le site aéroportuaire des
EAUX PARASITAIRES constituées parfois par des eaux provenant des fontaines,
sources,ruisseaux canalisés. Leur traitement est capital et exige une étude sérieuse.
49
B. ELECTRICITE
Sur la plate – forme d’un Aérodrome ou Aéroport, les moyens de production
d’électricité doivent être envisagés pour répondre aux besoins de cette plate – forme.
A titre d’exemples :
- Aéroports Internationaux : 600 KVA au minimum ;
- Aéroports Domestiques : 100 – 250 KVA ;
- Aérodromes : 15 KVA pour de petit groupe.
C. MOYENS DE COMMUNICATION
Un Aéroport ou Aérodrome doit disposer d’un réseau téléphonique.
Pour des communications extérieures, dans la plupart des cas, les usagers sont
directement raccordés au réseau extérieur.
Pour le cas d’un Aéroport ou Aérodrome assez éloigné des zones urbaines, la
construction d’un central est souvent nécessaire à usage d’une société d’exploitation.
50
D. ENERGIE FRIGORIFIQUE
Sur l’emprise aéroportuaire, les locaux sont généralement ventilés avec de l’air
refroidi , mais dont l’humidité n’est pas contrôlée. Parfois conditionnés selon leurs
destinations.
Les solutions adoptées par les Responsables d’ Aéroport dépendent avant tout de la
politique retenue pour le financement des investissements et des circonstances
d’extensions successives des installations.
E. RAVITAILLEMENT EN CARBURANT
L’alimentation des avions en carburant se fait essentiellement au moyen d’hydrant
system .
- cas d’ Aéroports Européens, ces Aéroports ont souvent une part des postes de
stationnement munis de bouches d’hydrants , la tendance étant d’augmenter le
51
Deux systèmes sont utilisés pour ravitailler les avions en carburant : par tuyauterie
(Hydran System) ou par véhicules munis de citernes.
Les installations pétrolières doivent être isolées pour de raison de sécurité et leur
position par rapport aux zones à desservir doit garantir un fonctionnement normal.
Dans ces installations, sont construits des stations de pompage, de réservoirs et les
installations auxiliaires telles que :
Les réservoirs sont bien évidemment caractérisés par leur capacité en fonction de
plusieurs paramètres :
- le mode d’alimentation du dépôt se fait par camions citernes ou par pipe – line
relié directement à une raffinerie (le choix du mode à utiliser dépend de critères
souvent extérieurs à l’Aéroport lui-même ;
- l’autonomie que l’on souhaite pour le dépôt souvent des critères sociaux ;
Les stations de pompage sont caractérisées par les performances du réseau (débit et
pression).
Le circuit routier doit être bien tracé pour les camions citernes qui doivent avitailler
les avions en stationnement éloignés surtout.
CHAPITRE III.
CHAUSSEES AERONAUTIQUES
1. INTRODUCTION
Les chaussées aéronautiques sont des aires de mouvement sur lesquelles les
évoluent pour les décollages, les atterrissages et la circulation en surface
Ces chaussées aéronautiques sont différentes aux chaussées routières par leurs :
Dans ce présent chapitre, nous allons étudier les composantes d’une chaussée
aéronautique, à savoir : - la piste - la voie de relation - l’aire de stationnement et
toutes ses composantes telles que raquette de retournement, bretelle, aire
d’espacement ou d’attente, etc...
raquette de
retournement
Piste
bretelle
voie de relation
aire d’attente
aire de stationnement
53
2. PISTE
Surface rectangulaire bien disposée et inscrite dans la bande aménagée pour les
manœuvres des décollages et des atterrissages des avions.
Sur un Aérodrome ou Aéroport, selon son importance, nous pouvons avoir une seule
piste ou plusieurs pistes qui peuvent être parallèles ou sécantes :
L l L+ l
D D≥ -------- + d
2
- Pistes parallèles éloignées :
D ≥ 1.100 m
Piste 1
Piste 2
- Pistes parallèles des seuils décalés - Pistes parallèles des seuils égaux
piste 2
piste 1 piste 2
piste 1
piste secondaire
piste principale
54
REMARQUES
Selon la disponibilité de la plate – forme et de l’importance du trafic, un
Aéroport peut avoir des pistes parallèles ou des pistes sécantes ou pistes
parallèles et sécantes;
Au niveau d’intersection des pistes sécantes, il est conseillé de mener une étude
appropriée pour résoudre le problème de drainage à ce lieu;
Toutes les pistes parallèles sont reliées par des bretelles ; parfois, elles peuvent être
indépendantes suivant certains cas tels que la séparation des vols (internationaux et
domestiques), la configuration de la plate-forme, la séparation de l’aviation civile et
de l’aviation militaire ;
Les seuils des pistes parallèles portent impérativement les mêmes numéros
d’identification suivies des lettres L (left) gauche et R (right) droite.
05 L 05 R
l’orientation d’une piste est fixée par la rose de vent ou graphique polaire .
Toute piste est inscrite dans une bande aménagée autrefois appelée bande de
sécurité délimitée par un périmètre d’appui dont les dimensions varient selon le code
de référence.
A. LONGUEUR DE PISTE
V2
1° Etude opérationnelle
VLDF
a) Procédure au décollage VR 10,7 m
V1
V0
Longueur de décollage
avec
V0 : vitesse au seuil
V1 : vitesse critique ou de décision
VR : Vitesse de décollage ; le pilote cabre l’avion pour l’amener à l’assiette de
décollage. Cette vitesse est dite vitesse de sécurité au décollage.
Elle doit être atteinte au plus tard à 10,7m de hauteur (35ft).
VLDF : Vitesse de décollage (lift off s’effectue automatiquement)
V2 : vitesse de montée
Longueur de décollage
La longueur réelle à donner à une piste égale à la distance de piste utile pour
l’accueil d’un avion le plus pénalisant de la flotte d’avions majorée d’un
coefficient de cette distance.
56
15 m
Longueur d’atterrissage Marche de sécurité
Pour tenir compte de l’état de la piste en cas de pluie, la distance d’atterrissage qui
commence au point de 15 m de hauteur de la trajectoire est majorée de 16%. D’où,
la longueur de la piste nécessaire est égale à 1,16 de la longueur d’atterrissage
majorée d’un coefficient de sécurité égale à 1,15 selon l’OACI.
Remarques
- Généralement, il est à noter que la piste non pénalisante doit respecter
l’inéquation suivante : Lp att. < Lp.déc.
- Il importe de savoir quelle que soit la méthode à utiliser, l’OACI conseille
qu’on ajoute à la longueur calculée un coefficient de sécurité égale à 1,15.
h1 = h - 1200 si h 1200 m
h1 = 0 si h 1200 m
57
Il convient de signaler que cette méthode n’est valable que si l’expression ci – après
est vérifiée avant le calcul du coefficient de la pente:
n1 n2
1 + ------ 1 + ------- ≤ 1,35
100 100
n3 = 10 p
avec P : valeur absolue de la pente.
3° La méthode pratique
Cette méthode met en œuvre le manuel de vol de l'avion critique sur l'emploi
familiarisé avec la lecture des abaques.
Souvent, cette méthode est utilisée pour résoudre les problèmes rencontrés
les plus fréquents sous deux aspects :
- connaissant la masse au décollage de l'appareil fonction de l'étape et de la
charge marchande et il faut calculer la longueur de piste nécessaire.
- connaissant la longueur de piste et nous désirons connaître la masse au
décollage et l'étape.
Les abaques ci - après donnent une idée générale de l’utilisation de cette méthode :
B. LARGEUR DE LA PISTE
Elle doit être suffisante pour minimiser les risques de sortie des avions de piste.
Pour ce faire, elle doit dépendre des facteurs influents ci-après :
- vent traversier ;
vitesse de l’avion à l’atterrissage ;
catégorie d’approche ;
prise en compte d’une panne moteur.
L’OACI prescrit des pistes d’une largeur comprise entre 18 m et 45 m suivant le code
de référence.
58
Chiffre de A B C D E
code
1A , 2B 18 m 18 m 23 m - -
2B , 3C 23 m 23 m 30 m - -
3C, 4D 30 m 30 m 30 m 45 m -
4D, 4E - - 45 m 45 m 45 m
Pour les pistes non revêtues, la largeur minimale est de : 50 m pour les avions
et 80 m pour les planeurs . Souvent, les deux aires d’envol construites l’une à
côté de l’autre.
Avec R = 30 km ( 4 D, 4 E )
R = 15 km ( 3C )
R = 7,5 Km ( 2B, 1 A )
Pour la simple raison d’éviter que le choc ne soit pas trop dur lors des atterrissages, il
s’avère nécessaire dans le premier et le dernier quart de longueur de la piste de ne
pas dépasser premièrement 0,8% en valeur absolue pour les pistes de codes 3 C, 4 D
et 4 E, deuxièmement 1% pour les pistes de codes 2 B et 1 A.
D. Raquette de retournement
C’est une aire aménagée et nécessaire pour les manœuvres de demi-tour des
aéronefs sur la piste qui ne dispose pas de largeur suffisante pour tourner.
Des raquettes de retournement sont souvent construites aux extrémités de la piste
du même côté du poste de pilotage .à l’absence de voie de relation .
Elles détiennent les formes suivantes :
Circulaire Trapézoïdal
Demie circulaire
Demie Trapézoïdal
Il convient de signaler que certains aéroports disposant des longues pistes pour
desservir les Long-courriers peuvent avoir des raquettes de retournement posées le
long de leur piste pour desservir des avions Moyen et Court-courriers .
raquette
Piste
raquette
Des raquettes de retournement sont conçues de façon à faciliter les rotations voulues
des aéronefs sur la piste.
Chaque manœuvre de demi tour commence toujours par un écart latéral . Le pilote
suit la ligne de guidage ; initialement rectiligne, fait un angle avec l’axe de la piste
de 3° à 45° et fait son demi tour.
Les dimensions à donner aux raquettes de retournement sont définies à partir des
possibilités de virage de l’avion de référence . Pour ce faire, une étude appropriée
doit être menée à ce sujet.
Piste
Voie de relation
Sa largeur est fonction de la largeur de piste. Elle est de 22,5 m pour une piste dont
la largeur reste de 45 m, 20 m pour une piste de 30 m de largeur et de 18 m pour
une piste de 23 et 18 m .
Les caractéristiques géométriques des profils en long et en travers sont les mêmes
que celles de la piste d’envol.
Dans les virages de voie de circulation, il faut impérativement prévoir de surlargeur
éventuelle en vue d’éviter de sortie de chaussée des trains principaux de l’avion.
Cette surlargeur de mise en œuvre est appelée CONGE. La réalisation exige une
étude particulière pour déterminer les dimensions à fixer.
Voie de relation
CONGE
piste
61
B. Bretelle ,
Voie qui relie la piste et la voie de relation et aussi directement a l’aire de
stationnement .
Pour des liaisons avec la piste, les voies de sorties en même temps d’entrées
appelées BRETELLES sont conçues de façon à réduire au minimum le temps de
roulage au sol des aéronefs.
Leur position est l’objet des études particulières en fonction de l’avion critique.
Dans le cas où l’Aéroport est muni d’une voie de relation, nous devons avoir des
bretelles ayant des voies de sorties et d’entrées rapides de 60° ou de 30°.
piste
entrée entrée
& sortie & sortie
très rapides ( 30°) rapides ( 60° )
voie de relation
Aire de stationnement
A. Nécessité
Aire de superficie importante est destinée à stationner les avions pour les
embarquements et débarquements des passagers, des bagages et du fret. Elle est
aussi utilisée pour les entretiens ou maintenances des aéronefs.
Les avions accueillis simultanément sur l‘aire de stationnement d’un
Aérodrome et/ou Aéroport sont ceux de vols réguliers et irréguliers. Cela
étant, pour le besoin de la gestion d’exploitation de postes de stationnement
s’avère nécessaire d’être faite au préalable pour assurer le bon
fonctionnement de l’Aéroport.
62
L’aire de stationnement avions est une surface d’un coût élevé. A cet effet, il
est toujours utile de faire des études précises pour éviter de construire des
surfaces surabondantes.
Ces études servent à placer les avions avec précision les uns par rapport aux
autres suivant les divers types d’appareils attendus et les normes de
stationnement.
B. Type de stationnement
Le stationnement des avions est de deux natures et de deux modes.
Nature :
- le stationnement autonome où l’avion fait ses manœuvres d’arrivée et de départ
avec ses moteurs ;
- le stationnement nez dedans qui demande l’aide d’un tracteur pour le départ de
l’avion.
Mode :
- le stationnement proche des installations (nez dedans et/ou autonome)
Aérogare
dimensionné pour l’avion le plus gros et être équipé d’écran anti-souffle s’il
s’agit de stationnement proche des installations placées linéairement.
Le stationnement proche nez dedans exige moins de surface mais une
profondeur d’aire plus grande. Sa voie de desserte est utilisée que par l’avion
qu’elle dessert car le repoussage de chaque avion au départ immobilise la voie
de relation.
Ce stationnement semble être le meilleur pour les postes au contact avec la
passerelle télescopique ; car c’est ce stationnement qui permet le plus grand nombre
d’avions. Il permet un gain de surface important et évite les effets de souffle de
réacteur. Aussi, il a l’avantage d’assurer la sécurité exigée par l’OACI.
Pour des raisons de sécurité et de sûreté, les passagers utilisent les
passerelles télescopiques pour accéder directement de l’aérogare à l’avion et
vice-versa. Dans le présent cas, le stationnement nez dedans est
recommandé. Tandis que pour le stationnement en éloignement, les passagers
sont transportés par des bus appropriés.
C. Implantation
L’aire de stationnement est construite en dehors de la bande aménagée pour le
respect des servitudes de dégagement et elle est déterminée par les calculs.
Voie de relation
Aire de stationnement
La position de l’aire de stationnement par rapport à la piste est déterminée sur base
de l’avion le plus pénalisant de la flotte exploitant l’Aéroport.
Fin de la zone
d’appui
piste
A B C
64
Sur l’aire de stationnement, la surface ne doit pas avoir une pente nulle ; pour
la simple raison que des eaux pluviales doivent être évacuées.
Pour cette aire, les profils en long et de travers ne doivent pas dépasser 1% à
cause du ravitaillement des avions. Car, le remplissage des réservoirs
d’aéronefs n’a jamais été à 100 % .
Les lignes de guidage sur l’aire de stationnement servent à guider les avions
aux postes de stationnement . Ces lignes sont balisées et chaque poste porte
des chiffres pour leur identification. Elles sont tracées en fonction de l’avion de
référence.
Exercice
Déterminer la position de l’axe de la voie de desserte par rapport à la piste d’un
Aéroport exploité par des avions réguliers ci-après :
Réponse :
Déterminer d’abord les dimensions de chaque avion ;
Prendre l’avion le plus pénalisant ;
Utiliser cet avion pour résoudre le problème ;
Etc…
45,00
22,50
15,00
Long.
20,00
Route de service
Bâtiments
Illustration
aérogare
parcelle télescopique
E. Eléments additionnels
1. Nombre de postes de stationnement
La feuille de mouvement prévisionnelle pour une journée de pointe
caractéristique à l’horizon de saturation de l’aérogare est certainement la
meilleure base pour l’étude du nombre de postes de stationnement à prévoir.
66
Cette feuille de mouvements doit être complétée par le type d’avion qui est
prévu d’exploiter à moyen terme, ainsi que par les rotations des avions, c'est-
à-dire la liaison entre une arrivée et un départ préfigurant la durée d’escale de
l’avion sur l’Aéroport.
La simulation du stationnement des avions doit prévoir un intervalle de temps
entre deux stationnements successifs sur un même poste, prenant ainsi en
compte le délai pour l’affectation d’un poste libre à un avion arrivant. Cet
intervalle prend également en compte les aléas de trafic qui n’apparaissent
pas sur la feuille de mouvements prévisionnelle.
Il faut également prévoir les postes supplémentaires pour des raisons
suivantes :
les stationnements éventuels de longue durée imprévus ;
les stationnements des avions des vols irréguliers ;
- les opérations d’entretien de courte durée (cas d’avion en détresse) ;
les avions de réserve de compagnies basées et qui servent à recaler le
programme à la suite d’incident d’exploitation. Leur nombre est déterminé par
consultation des principales compagnies aériennes concernées.
Ces postes supplémentaires sont toujours des postes éloignés dont
l’emplacement doit être réservé mais qui peuvent être construits au fur et à
mesure des besoins.
Dans le cas courant, deux postes supplémentaires suffisent pour prévoir ces
imprévus ; à savoir : un poste pour un avion en détresse et un autre pour un
avion de vol irrégulier.
En somme, la détermination de nombre de postes de stationnement fait appel
à des méthodes ci-après :
a) méthode des aires
ST où n : nombre de poste
n = ------ ST : surface totale de l’aire de stationnement
SU Su : surface utile de stationnement de l’avion de
référence
b) méthode linéaire
où n : nombre de poste
Lt Lt : Longueur totale de l’aire de stationnement
n = ------
E+m E : envergure de l’avion de référence
m:marge entre deux avions en stationnement
2 Applications
5. BANDE ANTI-SOUFFLE
Les bords immédiats des aires de mouvement appelés ACCOTEMENTS doivent être
protégés par un revêtement approprié. C’est-à-dire couvrir cette surface par des
gazons ou un béton bitumineux ou un béton de ciment de faible épaisseur ou alors
par un sol sélectionné.
Ces bandes doivent être bien dégagées en vue de réduire les risques de dommages
auxquels est exposé l’avion qui sortirait accidentellement de l’aire de mouvement la
bande aménagée, celle-ci doit être impérativement dégagée de tout obstacle.
Les pentes à donner à ces aires doivent être nettement supérieures à celles
fixées pour la piste ou la voie de relation afin d’évacuer rapidement des eaux
de ruissellement.
Piste P.A.
Point d’attente
aire de stationnement
1° CHAUSSEES AERONAUTIQUES
A. Rôle de la chaussée
Une chaussée aéronautique a pour rôle de diffuser les efforts engendrés par une
roue d’un aéronef de façon que le sol de fondation puisse en toute saison résister à
l’action de cette roue.
La couche suivante reçoit des charges déjà diffusées par la première couche et les
transmet à son tour à celle qui est en dessous d’elle et ainsi de suite.
Cette diffusion des charges peut se réaliser de façon économique en deux grandes
familles de solution :
69
De ces familles s’ajoute une structure composite . Elle est une chaussée
constituée des différentes couches c’est à dire une structure d’origine de surface en
souffle renforcée par une structure en béton de ciment ou bien une structure
d’origine de surface en béton de ciment renforcée par une structure en béton
hydraulique .
Un atterrisseur est un ensemble des roues montées sur une même jambe. Tandis
que l'ensemble des atterrisseurs constitue le train d'atterrissage.
La configuration de train d'atterrissage existante est ci - représentée :
Boggie
Jumelage
Roue Simple
Diabolo Tandem
Pression au
Type d' Masse à Voie
Figure Exemple Em gonflage des
atterrisseur supporter V
pneus
50
Avion léger 0,6-1,2
Jumelage à
C.C. 5-40 - Mpa
Diabolo 90
Ou M.C. 6-12
cm
130
0,4-0,8
Jumelage à
Avion militaire 10-20 - Mpa
Tandem 170
4-8
cm
70
Tous avions
100
surtout 40 1-1,6
à
Boggie L.C. 20-90 à Mpa
180
Sauf avions 140 cm 10-16 bars
cm
légers
C. Répartition de charge
La répartition de la masse à supporter sur les atterrisseurs s’effectue en deux parties :
X% (100 – X ) %
Les valeurs de centrage avant et arrière maximales sont données dans l’airport planning
de chaque avion (manuel de l’avion).
A titre d’exemples :
1. Un ensemble d’avions ci–dessous présentés avec leurs pression pneumatiques
exploitant un Aaéroport régulièrement, nous voulons savoir quel est l’avion le plus
Réponse : Parmi tous ces avions, le Boeing 747 est le plus contraignant avec 1,41
N/m2 . Tandis que le DC 3 est le moins contraignant car il ne dispose que 0,31
MN/m2
CBR 3 4 5 8 10 15 20 30
EV2 = 70 . K E en bars
K en Kg/cm3
CBR 2 4 6 8
K 0,55-0,65 0,7-0,9 0,8-11 0,9-1,3
A noter que le coefficient de poisson de sol qui intervient aussi dans les
calculs de chaussée aéronautique dispose des valeurs suivantes :
2° METHODES DE CALCUL
Plusieurs méthodes sont utilisées pour le dimensionnement des chaussées
Aéronautiques. Toutes ces méthodes prennent en compte les données relatives à la
dispersion latérale du trafic et à la variété des types d’avions pour additionner les
dommages au sens de la loi de MINER.
Nous avons plusieurs méthodes de calcul , à savoir :
la méthode Française du Service Technique des Bases Aériennes (STBA) ;
la méthode de l'Administration Fédérale de l'Aviation des Etats-Unis d'Amérique
(F.A.A.) ;
la méthode de Corps of Engineers des Etats-Unis d'Amérique ;
la méthode canadienne ;
la méthode utilisée par l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique
et à Madagascar (ASECNA) ;
la méthode des atterrisseurs-types ;
la méthode des ACN/PCN ;
la méthode de la Compagnie SHELL ;
la méthode des associations du ciment Portland Artificiel ;
etc.
Ladite méthode est basée sur l'utilisation des abaques appropriées de l ‘avion
d’études applicables sur les chaussées souples et rigides.
74
A. CHAUSSEE SOUPLE
Il faut disposer : - la charge normale de calcul de l’avion de référence;
- le CBR du sol support ;
- l'abaque de l'avion le plus contraignant ou de l'atterrisseur
- type correspondant.
Calculs à effectuer :
- Répartition de charge
X%P P (100 – X) % P
Roue de nez Atterrisseurs
P2 = P1 rr x C C : Coefficient de pondération.
P.A. PISTE
P.A.
Raquette de
retournement BRETELLE
AIRE DE STATIONNEMENT
75
PISTE P.A.
30° 60°
BRETELLE
90°
VOIE DE RELATION
AIRE DE STATIONNEMENT
P2 = 1,2 P1 P2 = 0,7 P1
P2 = 0,8 P1
76
BRETELLE D’ ENTREE ET
SORTIE DE PISTE A 30/60
0,7 P
150 – 300 m
BRETELLE D’ ENTREE ET
SORTIE DE PISTE A 90
POINT
D ’ ATTENTE
P
AIRE D’ ATTENTE
VOIE DE RELATION
AIRE DE
STATIONNEMENT
1,2 P
P3 = P2 : C’ C’ : Coefficient de correction
34
77
L ’épaisseur équivalente totale est ainsi déterminée par le CBR du terrain naturel et
le poids de calcul P3 de chaque élément défini.
5.L’épaisseur réelle
E.R. E.E.
Total
6. NOTER BIEN
-l’utilisation des abaques pour le dimensionnement des chaussées souples est ci –
présentée:
78
C3EE3 = C3 X Em ------------
Total :
6.Application
Soit à construire sur un sol de CBR égale à 8 une chaussée souple destinée à
supporter de Boggies Douglas DC 10 - 10 chargé à 195 T au décollage.
L’appareil a 6,6 % de répartition de charge à l'atterrisseur avant.
Quant aux autres avions prévus pour l’ exploitation de l Aéroport :
- Fokker 28 de 29,5 T au décollage , 1680 m comme longueur de piste au
décollage et 7,4 % de charge à l'atterrisseur avant
- Transall C 160 disposant une charge de 49,1 T au décollage pour une longueur
maximale de 760 m .
L’Aéroport sera exploité de trois mouvements chaque lundi, mercredi et vendredi,
deux mouvements tous les jeudi et samedi et deux mouvements le dimanche .
La chaussée sera constituée d’une couche de revêtement en béton bitumeux, d’une
couche de base en grave laitier et d’une couche de fondation en sable ciment.
Le site choisi pour la réalisation du projet est à 376 m d’ altitude avec une pente
de 0,45 pour cent. La Température moyenne constatée reste à 27 degrés .
Déterminer les épaisseurs réelles des structures des aires de mouvement pour
satisfaire les trafics envisagés ?
Solution
79
B. CHAUSSEE RIGIDE
Concernant la détermination des épaisseurs des chaussées rigides, il faut
disposer impérativement des éléments suivants :
la charge normale de calcul ;
le module de réaction K corrigé du sol support ;
l’abaque de l'avion le plus contraignant ;
le module d’élasticité ( E = 30.000 Kg/cm²) ;
le Coefficient de Poisson ( 0,15 )
Il importe de signaler que les mêmes calculs sont utilisés pour la détermination de la
charge normale de calcul ; le module de réaction corrigé du sol support est fonction
de l’épaisseur équivalente de la couche de fondation selon cette abaque ci –
dessous influence de l’épaisseur de la couche de fondation sur la valeur du module
de réaction.
N.B. : - les mêmes calculs sont utilisés pour la détermination de la charge normale
de calcul ;
- le module de réaction corrigé du sol support est fonction de l’épaisseur
équivalente de la couche de fondation selon l’abaque ci - dessous :
3° EXERCICES
1. Soit à construire sur un sol de CBR égale à 8 une chaussée souple destinée à
supporter de Boggies Douglas DC 10 - 10 chargé à 195 T au décollage.
L’appareil a 6,6 % de répartition de charge à l'atterrisseur avant.
Quant aux autres avions prévus pour l’ exploitation de l Aéroport :
- Fokker 28 de 29,5 T au décollage , 1680 m comme longueur de piste au
décollage et 7,4 % de charge à l'atterrisseur avant
- Transall C 160 disposant une charge de 49,1 T au décollage pour une longueur
maximale de 760 m .
L’Aéroport sera exploité de trois mouvements chaque lundi, mercredi et vendredi,
deux mouvements tous les jeudi et samedi et deux mouvements le dimanche .
La chaussée sera constituée d’une couche de revêtement en béton bitumeux, d’une
couche de base en grave laitier et d’une couche de fondation en sable ciment.
Le site choisi pour la réalisation du projet est à 376 m d’ altitude avec une pente
de 0,45 pour cent. La Température moyenne constatée reste à 27 degrés .
Déterminer les épaisseurs réelles des structures des aires de mouvement pour
satisfaire les trafics envisagés ?
Solution
2. Calculer l’épaisseur d’une dalle de béton qui repose sur un sol de fondation de
module de réaction égale à …… Kg/cm3
L’épaisseur équivalente de cette couche de fondation est de……..cm. La contrainte
limite du béton est fixée à…….. Kg/cm². Aucun dispositif de transfert de charges des
joints n’est prévu.
81
Solution
CHAPITRE IV
BATIMENTS AEROPORTUAIRES
1. INTRODUCTION
Les bâtiments aéroportuaires ont une grande importance sur un aérodrome ouvert
au trafic aérien. Ils servent à divers usages selon la taille de l’Aérodrome à traiter ;
tels que :
- usage commercial : - Aérogare – passagers ;
- bâtiment fret ;
- bâtiment aéroclub.
- usage technique : - bloc technique ;
- tour de contrôle avec vigie ;
- hangar d’entretien ;
- ateliers de maintenance ;
- magasin ou hangars de stockage ;
84
2. BATIMENTS COMMERCIAUX
A. AEROGARE PASSAGERS
L’aérogare passagers est l’un des bâtiments commerciaux le plus important de
l’Aéroport construit dans la zone Terminale.
Elle sert à l’accueil des passagers et au traitement de ces derniers.
Souvent, l’étude de ce bâtiment va de pair avec les études de stationnement
avions et celles des parcs à voitures. Car l’aire de stationnement avions, le
parking automobiles et l’aérogare sont des installations terminales d’un aéroport
telle que nous montre la photo ci – dessous :
.
Aérogare .Parking
automobiles
85
1° Concept
Pour définir une aérogare , il convient d’associer deux éléments :
- le réseau routier
- les bâtiments (développement en plan)
Nous pouvons avoir des concepts linéaires, jetées et satellites dont les détails
sont présentés dans la suite .
- Concept linéaire
Aire de stationnement
Cas des Aérodromes
et Aéroports en RDC
Route de service
Cette disposition en long est souvent à priori rejetée car elle rompt la symétrie du
plan de masse. Elle mérite d’être étudiée à priori chaque fois que se pose un
problème de la largeur telle que l’extension de bâtiment.
De ce concept, nous avons trois types de disposition en long, à savoir :
86
Aérogare Aérogare
majorité
d’aérogare
Route
R
- Type d’une ou deux files d’aérogares avec réseau routier dépendant ou intégré
- Concept jetée
Aérogare
-. Concept satellite
Salle
Aérogare d’embarque
ment
87
galerie
Remarques
Jetée
aérogare satellite
2° Acteurs
Dans le fonctionnement d’une aérogare, les acteurs qui font vivre cette
installation terminale sont les suivants :
- passagers aériens ; - concessionnaires ;
- compagnies aériennes ; - transporteurs terrestres ;
- services publics (police, douane, santé) ; - visiteurs ;
- accompagnants ; - essenciers ;
- attendants ; - employés du gestionnaire.
Parmi ces acteurs, les passagers aériens sont donc des acteurs privilégiés dans
le fonctionnement dune aérogare.
Le traitement de passagers est fonction du mode de vol que ces derniers prennent ;
fonction de leur typologie, notamment :
3° Fonctions
Trois types de fonction sont exercés dans l’ aérogare :
- la fonction trafic ;
- la fonction commerce ;
- la fonction administration.
4° Module
89
5° Objectifs
Les objectifs à atteindre sont droitement liés au trafic aérien .Ce dernier conduit aux
concepteurs d’aérogare à être particulièrement attentifs aux points suivants :
- la qualité de service ;
90
- l’économie ;
- l’adaptation.
6° Dimensionnement
La capacité d’une aérogare est sujet des études particulières liées aux
prévisions de trafic attendu à un horizon donné, à la desserte aéroportuaire et à
la disponibilité de la plate forme du site.
Constituée par des modules selon le traitement des passagers, l’aérogare est
dimensionnée sur base d’une de deux méthodes principales ci-après :
- méthode dynamique ;
- méthode statique.
La seconde fait appel à l’utilisation des ratios pour déterminer une surface moyenne
liée à une qualité de service attendu.
Toutefois, la détermination de capacité d’une aérogare est traitée en deuxième
Ingénieur (niveau Licence).
7° Contrainte de construction
La construction d’une aérogare, bâtiment aussi spécifique, doit non seulement
respecter les règles générales de construction ; mais en plus celles liées à son
implantation sur un Aéroport.
Nous avons :
contraintes liées à l’implantation :
- servitudes ;
- plan de composition général ;
- circulation et stationnement des véhicules.
règlements généraux :
- toutes les règles générales de la construction du bâtiment
s’appliquent à une aérogare ;
- respect des règlements d’urbanisme (permis de construire) ;
- respect des règlements de sécurité (bâtiment recevant du public) ;
- respect des règles d’accès aux handicapés ;
- respect des règles de sûreté (éviter les actes de terrorisme
envers les avions).
8° REMARQUE GENERALE
En somme, la conception d’une l’aérogare fait appel au choix d’un niveau de
trafic, de dimensionnement et des règles particulières de construction.
91
Les éléments ci-après, doivent être mis en considération afin qu’une aérogare
soit fonctionnelle :
- choix d’un horizon de dimensionnement ;
- choix du rang de l’heure de pointe ;
- choix du type de concept ;
- profondeur de l’aérogare ;
- hauteur de l’aérogare ;
- poteaux et refends ;
- tapis à bagages (longueur de circulation) ;
- points durs (grande souplesse d’aménagement sur toutesa surface exigée).
B. BATIMENT FRET
Cette installation est un bâtiment commercial qui assure la rupture de charge entre le
transport par camion et le transport aérien, avec les mêmes fonctions de tri et de
stockage que l’aérogare passagers.
La gare de fret comporte en général une zone sous douane et une zone hors douane, et
abrite les bureaux des compagnies aériennes, des auxiliaires du fret aérien et des
Douaniers.
3° Principe de conception
La souplesse de réaménagement, l’extensibilité aussi grande que possible, la définition
des circuits distincts (export ou import), sont des éléments de prise en compte
concernant la gare de fret.
1° Hangars avions
La capacité d’un hangar-avions est fonction du nombre d’avions à protéger
suivant des dimensions et la surface totale.
Les dimensions sont généralement basées sur l’avion de référence et de la
surface de prise en compte dite utile majorée de surface de circulation.
Le hangar - avion doit avoir une hauteur libre nécessaire de 3,50 m au
minimum et n’exige pas des conditions climatiques. Seulement, l’éclairage du
jour qui s’avère indispensable.
Les bureaux, ateliers, magasins… sont souvent incorporés dans les appentis du
hangar.
a appentis
p
p
e
n hangar avion
t
i
s appentis
Bien entendu, une grande aire revêtue doit être prévue devant le hangar pour
permettre au parking et à la maintenance des avions.
Aire de stationnement
2° Bâtiment aéroclub
Ce bâtiment est construit en dehors de la terminale, à une zone appropriée pour servir
souvent d’aéroclub.
Il compte :
- une salle de cours si l’aérodrome est voué à former des pilotes ;
- une salle de réunion servant à afficher les cartes, discuter des avions,
parler des conditions de vol etc … ;
- un petit restaurant ;
- un petit bar avec une salle de repos et une terrasse ;
- de sanitaires.
Les dimensions du bâtiment aéroclub sont déterminées suivant le nombre des
personnes prévues pour fréquenter cette installation.
Il est important de noter que lorsqu’un aérodrome est construit uniquement pour la
formation des pilotes ou un aéroport disposant d’un centre de formation, la zone
intéressée par cette activité doit avoir plusieurs bâtiments à divers usages.
Dès lors, nous avons :
- le bâtiment aéroclub ; - les sanitaires ;
- le hangar avions (alvéoles) ; - l’aire de stationnement ;
- les ateliers de maintenance ; - le parking automobiles.
3. BATIMENTS TECHNIQUES
Un Aéroport ou un Aérodrome peut disposer plusieurs bâtiments à usage technique.
Mais ici, nous traitons seulement trois bâtiments , à savoir : le bloc technique, la vigie
et la caserne anti-incendie.
Mais, il faut savoir que les autres bâtiments, tels que les ateliers , les hangars , les
dépôts, les abris etc … sont étudiés également avant leur réalisation.
A. BLOC TECHNIQUE
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Un programme détaillé doit donc être établi en liaison avec tous les organismes
intéressés. Ce programme définit la fonction des locaux et leur surface, en
soulignant les contraintes ci-après :
B. VIGIE
La vigie abrite le contrôle d’aérodrome. Elle est d’une construction
généralement la plus élevée de la plate forme d’aérodrome et posée sur une
tour dite tour de contrôle (Twr) ou sur un bloc technique.
Position débout
Position assise
Aire de stationnement
Chaque vigie doit avoir un balcon périphérique qui ne doit pas gêner la visibilité
vers le bas suivant les positions précitées.
C. CASERNE ANTI-INCENDIE
du poste de contrôle incendie, on doit avoir une vue aussi large que possible de l’aire
de mouvement ;
l’équipe de sauvegarde et de lutte contre incendie doivent pouvoir gagner sans délai
le poste d’alerte qui lui a été assigné.
Une voie d’accès et une grande cour doivent être aménagées pour la circulation
des véhicules et attente à l’alerte.
4. BATIMENTS CONNEXES
Outre le bloc technique et le bâtiment d’accueil, un aérodrome ou un aéroport
doit être pourvu d’autres bâtiments tels que :
FIN ET MERCI
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