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INTRODUCTION ET GENERALITES

PLAN DU CHAPITRE
1. Problématique de l’eau
2. Grands défis de l’ingénieur sanitaire
3. Cycle artificiel des eaux
4. Différentes sources d’approvisionnement
5. Période de calcul des ouvrages
6. Estimation des populations
7. Méthodes d’estimation
8. Captage des eaux
2
PROBLEMATIQUE DE L’EAU
• Approvisionner en eau, en tout temps,
– en quantité (source d’approvisionnement) et
– en qualité (traitement de l’eau)
• Évacuer l’eau sans risque pour la santé: Assainissement
Donc il faut:
• Infrastructures pour approvisionnement
• Infrastructures pour évacuation
• Des réseaux bien dimensionnés
• Réseaux de distribution Eau potable
• Réseaux d’évacuation
– Eaux usées domestiques Industrielles
– Eaux pluviales 3
PROBLEMATIQUE DE L’EAU

PROBLEME COMPLEXE

• Près de 300 Millions n’ont pas accès à l’eau potable dans le


monde
• 1 lit d’hôpital sur 4 atteint par Maladie Hydrique (eau polluée)
• Problème plus aigu dans le tiers monde;
• Situation ne s’améliore guère dans le tiers monde

4
GRANDS DEFIS DE
L’INGENIEUR SANITAIRE

• Approvisionner en eau saine


• Évacuation salubre
• Concevoir des ouvrages d’adduction
• Concevoir des ouvrages d’évacuation
• Entretenir ces ouvrages

5
PROBLEMATIQUE DE L’EAU

6
6
PROBLEMATIQUE
DE L’EAU
1970

7
PROBLEMATIQUE
DE L’EAU
1980

8
CYCLE ARTIFICIEL DES EAUX
• Cycle d’utilisation des eaux de surface

9
CYCLE ARTIFICIEL DES EAUX
• Cycle d’utilisation des eaux souterraines

10
DIFFERENTES SOURCES
D’APPROVISIONNEMENT

• Eaux de pluie
• Eaux de surface (rivière, lac, eaux de mer)
• Eaux souterraines
• Estimer le coût de traitement

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PERIODE DE CALCUL DES OUVRAGES
Objectif :
Fixer une période durant laquelle les ouvrages dimensionnés
doivent répondre correctement aux besoins croissants d’une
population croissante
• Période de vie économique
• Durée d’utilisation de l’ouvrage
Exemples:
• Conduite 15-20 ans
• Pompes 10 –15 ans
• Station de traitement 20 –25 ans 12
ESTIMATION DES POPULATIONS

 Dire aujourd'hui quelle sera la population à l’année de


réalisation du projet !
 Sources d’information
– Recensement
– Naissances Décès
– Facteurs sociaux : Écoles Téléphones
– Données Statistiques

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METHODES D’ESTIMATION
 Court terme: 5 – 10 ans
 Long terme: 10 – 50 ans
 Modèles mathématiques d’estimation
 Accroissement arithmétique
– Vieilles populations
– Villes agricoles
 Accroissement géométrique
– Population jeune
 Accroissement à taux décroissant
– Villes atteint le taux de saturation
 Méthode logistique : Courbe en S 14
METHODES D’ESTIMATION
• Accroissement arithmétique
– Vieilles populations
– Villes agricoles
• Accroissement géométrique
– Population jeune
• Accroissement à taux décroissant
– Villes atteint le taux de saturation
• Méthode logistique : Courbe en S
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CROISSANCE ARITHMETIQUE
dP P2 − P1
= =K
dt t 2 − t1
Pn = P2 + K (t n − t 2 )

Avec :
• K : Taux d’accroissement arithmétique
• P1 : Population au temps t1
• P2 : Population au temps t2
• Pn :Population au temps tn
Cette méthode s’applique dans les cas de populations vieilles et
stables et dans les villes à caractère agricole. 16
CROISSANCE GEOMETRIQUE
dP
= KGP
dt
InP2 − InP1
KG =
t 2 − t1
Pn = P2 e K ( t n − t 2 )
Avec :
• KG: Taux d’accroissement géométrique
• P1 : Population au temps t1
• P2 : Population au temps t2
• Pn :Population au temps tn
Cette méthode s’applique dans les cas de populations jeunes et en pleine
croissance. 17
ACCROISSEMENT A TAUX DECROISSANT
Définition
Taux d’accroissement proportionnel à l’écart entre la population et la
population de saturation. dP
= K(S − P)
dt
 S − P2 
− Ln 
 S − P1 
K=
t 2 − t1
Avec : [ ]
Pn = P2 + (S − P2 ) 1 − e − k ( t n − t 2 )
• S : population de saturation qui doit être estimée approximativement en
fonction des tendances de l’évolution de la population et des
disponibilités du territoire concerné.
Cette méthode s’applique principalement à des populations qui n’ont
plus d’espace pour se développer. 18
METHODE LOGISTIQUE
C’est la méthode qui donne la courbe en S complète. Pour évaluer la
courbe, il faut trois données de population équidistantes dans le
temps, choisies de préférence dans chacune des périodes de la
courbe (taux croissant, stable et décroissant). La formule s’écrit :
S
P=
1 + 10 a + bt
Avec
2P0 P1 P2 − P02 (P0 − P2 )
S= • n : l’intervalle de temps entre P0,
P0 P2 − P12
P1, et P1, P2 et
 S − P0 
a = log  • t : l’intervalle de temps entre t0 et tn.
 P0 
1  P0 (S − P1 ) 
b = Log 
n  P1 (S − P0 )  19
METHODE LOGISTIQUE
S
P= bt
1 + me
S − P0
m=
P0
1   P0 (S − P1 ) 
b = Ln 
n   P1 (S − P0 ) 

Avec
• n : l’intervalle de temps entre P0, P1, et P1, P2 et
• P0 ,P1 : Population à t0 ,t1,
• S : population de saturation 20
CAPTAGE DES EAUX
 Relevé sanitaire: Analyse microbiologique physique et chimique
 Prise : Prélever le débit requis pour l’usine de traitement : la prise est
– soit une conduite avec crépine
– Soit une tour avec grilles
– Soit une bâche avec système de grilles
 Conception prise: Vitesse d’entrée dans la prise V< 0.15 m/s
 Localisation de la conduite de prise: Surface de prise au moins à 1 m
sous l’eau et entre 1.2 à 1.8 m du fond de l’eau
 Conduite d’adduction: Alimente le puits d’eau brute en général par
gravité 60 cm/s <V<120 cm/s
21
CAPTAGE DES EAUX
 Réservoir d’eau brute ou bâche :
• Profondeur >2.5 à 3.5 m
• Section en travers 4 à 5 fois la section de la conduite
 Tamis fin ou grilles
• Surface min des espaces libres 150 à 200% de la section d’écoulement
• Vitesse à travers les tamis V< 60 cm/s
• Requises pour alimenter la station de traitement: pompe de faible HM
Ouvertures des mailles 0.6 à 1.0 cm
 Pompe bas niveau : T avec des débit élevés = pompes Axiales
 Station de traitement : Traitement physique chimique et biologique de l’eau
 Station de pompage et stockage: Refoulement et stockage dans un réservoir
avant de livrer l’eau à la consommation
22
 PROCESSUS DE CAPTAGE

1. Source: eau de surface


2. Ouvrage de prise d’eau
3. Conduite d’adduction
4. Bâche et pompage
5. Station de traitement
6. Station de pompage
7. Réservoir stockage
8. Ouvrages distribution consommation

23
SCHEMA GENERAL D’ALIMENTATION
EN EAU POTABLE

24
OUVRAGE DE
Chapeau pour la prise
Immergée Recouvrant La Grille PRISE D’EAU

Grille de diamètre = 15mm

Etais

25
CAPTAGE DES EAUX SOUTERRAINES

26
CAPTAGE DES EAUX SOUTERRAINES
PUITS TUBULAIRES

27
CAPTAGE DES EAUX SOUTERRAINES
PUITS DE SURFACE POINTES FILTRANTES

28
CAPTAGE DES EAUX SOUTERRAINES
PUITS RAYONNANTS

29
CAPTAGE DES EAUX SOUTERRAINES
PUITS À DRAINS HORIZONTAUX

30
CAPTAGE DES EAUX
SOUTERRAINES
LE CAPTAGE DIRECT DES SOURCES

31
CAPTAGE DES EAUX DE SURFACE
SYSTÈME D’APPROVISIONNEMENT EN EAU DE SURFACE (LAC NATUREL)
PRISE EN FOND DE LIT

32
CAPTAGE DES EAUX DE SURFACE
SYSTÈME D’APPROVISIONNEMENT EN EAU DE SURFACE (LAC NATUREL)
PRISE AU MILIEU DU COURANT

33
CAPTAGE DES EAUX DE SURFACE
SYSTÈME D’APPROVISIONNEMENT EN EAU DE SURFACE (LAC NATUREL)
PRISE SOMMAIRE DANS LES BERGES

34
CAPTAGE DES EAUX DE SURFACE
SYSTÈME D’APPROVISIONNEMENT EN EAU DE SURFACE (LAC NATUREL)
PRISE SUR BERGE

35
CAPTAGE DES EAUX DE SURFACE
SYSTÈME D’APPROVISIONNEMENT EN EAU DE SURFACE (LAC NATUREL)
PRISE D’EAU DANS LE COURANT

36
CAPTAGE DES EAUX DE SURFACE
SYSTÈME D’APPROVISIONNEMENT EN EAU DE SURFACE (LAC NATUREL)
PRISE DANS LE LIT PAR GRILLE DE FILTRATION

37
CAPTAGE DES EAUX DE SURFACE
SYSTÈME D’APPROVISIONNEMENT EN EAU DE SURFACE (LAC NATUREL)
PRISE DANS LE LIT PAR CREPINE

38
CAPTAGE DES EAUX
DE SURFACE

Prise d’eau par mât


oscillant HYDROMOBIL
39
BESOINS EN EAU
1. Consommation unitaire globale
2. Consommation domestique
3. Consommations zones commerciales
4. Consommations zones industrielles
5. Consommations pour usages publics
6. Besoins en eau pour l’incendie
7. Pertes ou fuites dans le réseau
8. Variation de la consommation
9. Consommations de pointe
– Pointe mensuelle
– Pointe hebdomadaire
– Pointe journalière
– Pointe horaire
10. Détermination des facteurs de pointe
11. Divers pour les réseaux
12. Bilan de la consommation globale
40
13. Débit de dimensionnement du réseau
BESOINS EN EAU
• Objectif: Estimer la consommation en eau pour la population à
desservir
• Consommation variable et reflète le niveau de vie d’une population.
• Consommation unitaire globale
– Elle est égale à la production journalière d’eau divisée par la
population desservie.
– Exemple :560 l/habitant jour ou 560 l par per capita
• Consommation domestique
– eau utilisée dans les résidences, hôtel, institution publiques
(hôpitaux, écoles, ...) pour la boisson, l’hygiène, la préparation des
aliments et autres usages (arrosage de pelouse, lavage de
voiture,...)
– Consommation dans pays en développement: Pour les pays en
développement, on a 40 l /jour per capita
– En milieu rural dans les pays développé ≅ 20 l/ jour per capita
41
BESOINS EN EAU

 Exemples consommations zones commerciales


– Bureau : 38 - 56 l par employé par jour
– Marché : 5 l par m2 /J de surface de plancher
– Station essence: 10 m3/j

 Exemples consommations zones industrielles


– Parfumerie  22m3/j
– Usine glace  37m3/j
– Lait  13m3/j
– Conserverie  66m3/j

 Exemples de consommation (voir tableaux)


42
BESOINS EN EAU
Service à Ziguinchor Consommation m3/j
Collège Charles LWANGA 28 42
Lycée Djignabo 15 23
Eglise 4 6
Camp militaire 257 385
Marché st maure 7 11
Gendarmerie 104 156
Grande mosquée 1 1
École primaire 1 1
Commissariat 1 2
Stade Aline S. DIATTA 95 142
Gouvernance Ziguinchor 9 13
Mairie 16 23
Hôtel 32 48
SONACOS 262 393
43
BESOINS EN EAU
Consommation Consommation
Établissements
Mensuelle m3 Journalière m3/j
Atelier préfabrication maçonnerie 390 13,00
Banque 628,2 20,94
Atelier menuiserie 26,5 0,88
Atelier mécanique 15,42 0,51
Usine de natte 193,42 6,45
Usine boite conserve 1979 65,97
Usine fil 2332,4 77,75
Parfumerie 650 21,67
Usine lait 365 12,17
CEM 55 1,83
Mèche Darling - -
Usine glace 1113 37,10
44
BESOINS EN EAU
Consommation Consommation
Établissements
Mensuelle m3 Journalière m3/j
Pharmacie 1 174 5,80
Pharmacie 2 45,5 1,52
Pharmacie 3 22 0,73
Poste 38 1,27
Centre social 1 24 0,80
Centre social 2 31 1,03
Petite Mosquée 4 0,13
Grande Mosquée 42 1,40
Police 29 0,97
Cimetière 4,4 0,15
Camp Gendarmerie 27615 920,50
Poste Gendarmerie 454 15,13
45
Grande Mosquée 23 0,77
BESOINS EN EAU
Consommation Consommation
Établissements
Mensuelle m3 Journalière m3/j
CEM 2 27 0,90
Lycée 1745 58,17
École primaire 1 58 1,93
École primaire 2 83,45 2,78
Collège CEM 2 273,45 9,12
Agence SENELEC 146,5 4,88
Agence SDE 224,4 7,48
Poste de santé 130 4,33
Hôpital 8230 274,33
Station essence 1 176 5,87
Station essence 2 515 17,17
Station essence 3 447 14,90
46
École maternelle 2 11,25 0,38
BESOINS EN EAU
INSTITUTIONS CONSOMMATIONS (m3/Jour)
Lycée Malick SY : 12 ha pour environ 3700 élèves 11,0
CEM Malick SY 6,2
CNEPS: Aire de jeux 40,0
Bureaux 5,6
Entrepôts 5,0
10eme Riaom 32,8
Cinéma Amitié 1,1
CDEPS 0,5
Région Médicale 3,9
Station Essence TOTAL Gare Routière 6,5
ELF 3,0
TOTAL Stade Maniang Soumaré 6,3
47
BESOINS EN EAU
INSTITUTIONS CONSOMMATIONS (m3/Jour)
Shell Amitié 2,1
LONASE 0,5
Hotels Nianing 300,0
Club Aldiana 300,0
Filaos Saly 200,0
Hôtel Téranga 215,5
Hôtel Indépendance 142,5
Hôtel Hacienda 46,2
Dispensaire Khourounaar Pikine 10,3
Hôpital Régional De Thiès 72,0
48
BESOINS EN EAU
CONSOMMATION EPT (en m3)
BIMESTRE MOYENNE MENSUELLE MOYENNE JOURNALIERE
40 966 20 483,0 682,8
24 201 12 100,5 403,4
36 706 18 353,0 611,8
33 572 16 786,0 559,5
34 759 17 379,5 579,3
34 707 17 353,5 578,5
30 945 15 472,5 515,8
31 908 15 954,0 531,8
23 815 11 907,5 396,9
30 032 15 016,0 500,5
31 829 15 914,5 530,5
32130,9 16065,5 535,5
49
BESOINS EN EAU
ADRESSES CONSOMMATION MOYENNE (m3/J)
Ecole Gendarmerie 45
Ecole Militaire de Sante (Camp Dial Diop) 26
Ecole Nationale de Formation Maritime 54
Ecole Nationale Police 179
Ecole Ordre du Lion Ile de Gorée 46
Intendance Armée Sénégalaise 69
Intendance Armée Sénégalaise 39
Intendance Sénégal 61
Direction Intendance 82
50
BESOINS EN EAU
ADRESSES CONSOMMATION MOYENNE (m3/J)
Hôpital de Kaffrine 79
Hôpital de Ndioum 46
Hôpital de Saint-Louis 216
Hôpital Fann Morgue 172
Hôpital Général de Thiaroye 56
Hôpital le Dantec 425
Hôpital Ouakam route de Ouakam 93
Hôpital Régional 66
Hôpital Régional de Kolda 147
Hôpital Régional de Tamba Rte. Casamance 131
Hôpital Régional Heinrich Lubke 65
Hôpital Régional de Kaolack 183
Hôpital Régional de Thiès 117
Hôpital Youssou Mbargane Rufisque 83
Neurologie 253
Centre Psychiatrique de Thiaroye 131
51
Centre Traumatologie et d’Orthopédie (CTO) 360
BESOINS EN EAU
CONSOMMATION MOYENNE
ADRESSES
(m3/J)
Gendaremerie Nationale Caserne S. D. DIALLO 78
Gendarmerie Pol La Peyre 294
Gendarmerie Camp Leclerc 109
Gendarmerie Front De Terre 255
Gendarmerie Nationale 67
Gendarmerie Nationale 52
Gendarmerie Nationale Nema Ziguinchor 47
Gendarmerie Nle Caserne 180
Gendarmerie Potou 103
Légion Gendarmerie Intervention (LGI) 484
52
Groupement Mobil D'intervention G.M.I Ziguinchor 52
BESOINS EN EAU
ADRESSES CONSOMMATION MOYENNE (m3/J)
Camp Abdou Diasse 53
Camp Michel Legrand Route Base Aérienne Thiès 133
Camp Militaire Archinard Batterie 153
Camp Militaire Bango 589
Camp Militaire Base Aérienne Armée De l’Air 34
Camp Militaire Base Aérienne Thiès 523
Camp Militaire Base Américaine 51
Camp Militaire de Kaolack 258
Camp Militaire de Kédougou 160
Camp Militaire de Bakel 145
Camp Militaire de Bignona 137
Camp Militaire de Kolda 186
Camp Militaire de Podor 45
Camp Militaire de Thiaroye 467
Camp Militaire Jolland Bargny 206
Camp Militaire Le Monnier (Direction Du Matériel) 124
Camp Militaire Mamadou Lamine Tambacounda 157 53
Camp Militaire Zone Sud 249
BESOINS EN EAU
CONSOMMATION
ADRESSES
MOYENNE (m3/J)
ARMEE
Armée Du Sénégal 76
Armée Du Sénégal 67
Armée Rte Brasserie 68
Armée Sénégalaise 120
Armée Sénégalaise Ba 441
Armée Sénégalaise Gas 16o Terme Sud 128
Armée Sénégalaise Nord 47
Etat Major Garde Républicaine Rte Khombole 116
Etat-major General 23
Forces Armées Camp Leclerc 484
Forces Armées Sen Réservoir 146
SAPEURS POMPIERS
Caserne Sapeurs Pompiers 63 54
Caserne Sapeurs Pompiers de Tambacounda 61
BESOINS EN EAU
ADRESSES CONSOMMATION MOYENNE (m3/J)

Lycée De La Fosse 89

Lycée Technique Agricole Bignona 144

Lycée Technique de Thiès 23

Lycée Van Vollenhoven 51

Intendant Lycée Kennedy 120

Centre Universitaire Bambey 118

Centre Polyvalent Agricole Sangalkam 139

Centre Polyvalent Des Agriculteurs De Kolda 44 55


BESOINS EN EAU
ADRESSES CONSOMMATION MOYENNE (m3/J)

ADMINISTRATION PENITENCIERE
Administration Pénitencière Sébikhotane 138
Camp Gmi Camp Penal Liberte 06 116
Prison Civile 197
Prison Civile Tamba 66
Camp Pénal Grand Yoff 68
INSTITUTIONS PUBLIQUES
Présidence de La République Pop 150
République du Sénégal 77
Palais de la République 92
Assemblée Nationale du Sénégal 159
56
Nouveau Palais de Justice 63
BESOINS EN EAU
CONSOMMATION
ADRESSES
MOYENNE (m3/J)
Bataillon De Transmission YEUMBEUL 389
Chu De Fann
Civile Camp Faidherbe Thiès 26
Direction ENEA Route De Ouakam 139
ENEA route De Ouakam 95
ENDESS 181
Institut D'hygiene Sociale 79
Institut National de Developpement Rural Thiès 107
SCE Intérieur Bloc Administr 53
Park National Niokolo Koba Tambacounda 69
Direction Protection De Nature ( DPV ) 49
Marche Poisson 185
Stade Léopold Sédar Senghor 462
57
Stade IBA MAR DIOP 65
BESOINS EN EAU
• Consommations pour usages publics
Il s’agit : incendie, arrosage des parcs, nettoyage des rues, douches
publiques. En moyenne :
- 45 - 68 l per capita
- 10% de la consommation moyenne
• Besoins en eau pour l’incendie
Il s’agit d’estimer le débit requis pour circonscrire un incendie dans
une agglomération.
– Qmin = 30 à 150 l/s, durée 2 h - 10 h
– Au Sénégal 17 l/s pour 2 h
– Norme 1 poteau incendie par Hectare
• Pertes ou fuites dans le réseau
– Causes : tuyaux défectueux
58
– Les pertes sont environ 20% de la consommation moyenne
• Le rendement du réseau : R
R = volume facturé / volume produit

• Variation de la consommation
La consommation est variable : en effet elle varie journellement,
mensuellement, hebdomadairement, et de façon saisonnière;
Par ailleurs, elle est affectée par :
• les pertes dans le réseau
• la présence de certaines industries grosses consommatrices
• la qualité de l’eau (mauvais goût)
• le coût
• le climat
• la durée des pointes
• la pression de service
59
CONSOMMATIONS DE POINTE
– Pointes de consommation mensuelle
Le mois de l’année où la consommation est maximale.

– Pointes de consommation hebdomadaire


La semaine de l’année où la consommation maximale.

– Pointes de consommation journalières


Le jour de la semaine où la consommation est maximale ou le jour
de l’année où la consommation est maximale

– Pointes de consommation horaire


L’heure sur les 24 heures où la consommation est la plus élevée
60
DETERMINATION DES FACTEURS DE
POINTES
FORMULE GOODRICH

P = 180t −0.1
Avec:
• P: facteur de pointe (%)
• t : temps en jours :
2/24 j < t < 360 jours
Exemple : t = 1 jour , P = 180% = 1.8
t = 7 jours , P = 148% = 1.48
Application pour petites villes à caractère résidentiel
61
– Méthodes statistiques (tables)
DETERMINATION DES FACTEURS DE
POINTES
DIVERS POUR LES RÉSEAUX

• QJOURNALIERE MOYENNE (Mois Max de l’an) = 130 % Q QJOURNALIERE MOYENNE (ANNEE)

• QJOURNALIERE MAXIMAL (ANNEE) = 150%Q QJOURNALIERE MOYENNE (ANNEE)

• QHORAIRE MAXIMAL (JOURNEE) = 150% QMOYENNE HORAIRE (JOURNEE)

• QPOINTE HORAIRE = 250% 300% QJOURNALIERE MOYENNE (ANNEE)


62
FACTEUR DE POINTE SUGGERES POUR LE DESIGN
Population
Pointe de Moins de 100 000 hbts Plus de 100 000 hbts
consommation
maximum %minimum %maximum %minimum %

Mensuelle 120 - 150 75 - 90 110 - 130 80 - 90

Journalière 150 - 250 50 - 75 125 - 175 60 - 80

Horaire 300 - 400 25 - 50 200 - 300 50 - 75

63
FACTEUR DE POINTE SUGGERES POUR LE DESIGN
Pointe horaire Pointe journalière Pointe horaire
POPULATION
minimale maximale maximale
moins de 500 0,4 3 4,5
501 - 1000 0,4 2,75 4,13
1001 - 2000 0,45 2,5 3,75
2001 - 3000 0,45 2,25 3,38
3001 - 10000 0,5 2 3
10001 - 25000 0,6 1,9 2,85
25001 - 50000 0,65 1,8 2,7
50001 - 75000 0,65 1,75 2,62
75001 - 150000 0,7 1,65 2,48
Supérieure à 150000 0,8 1,5 2,25
Références : Babbitt and Doland, Water Supply Engineering, 5e édition,
Mc Graw-Hill Book, 1955, P.44. 64
Répartition indicative de la consommation (en %)
Domestique 57
Commerciale 8
Industrielle 12
Publique 3
Pertes 20
Total 100
Bilan de la consommation globale
Établir le bilan de la consommation totale (besoins)

Débit de dimensionnement du réseau


Le débit servant au dimensionnement des installations doit être pris
égal au maximum entre les 2 valeurs suivantes :
– Qjour max + Q incendie
– Qpointe horaire 65
STATISTIQUES SONES
2000 2001 2002 2003 2004
Volume produit (mm3) 106,7 107,6 111,9 113,7 118,5
Volume vendu (mm3) 78,6 83,6 87,8 90,9 94,9
Rendement réseau Contractuel 81,6 83,6 85 85 85
(%) Réel 73,6 77,7 78,5 79,9 80,1
Chiffre d'affaire SONES (Md FCFA) 12,025 12,265 12,689 13,666 14,232
Prix moyen de l'eau HT (FCFA/m3) 402,91 409,99 413,78 432,7 434,48
Part SONES HT (FCFA/m3) 138,89 141,38 139,9 143,92 146,13
Investissements réalisés (Md FCFA) 12,553 10,334 15,441 28,576 30,845
Centres gérés sur le périmètre affermé 66 66 66 66 66
Capacité de production installée (m3/j) 368 000 382 000 389 000 388 000 391 000
Branchements existants (u) 298 737 321 659 338 893 355 542 375 154
Linéaire de réseau de distribution (km) 4 900 5 300 5 600 6 300 6 750
Taux de desserte (%) Dakar 97
Régions 84
66
EXEMPLES D’APPLICATION
Population d’une localité: 256 000 hbts
Consommation journalière per capita 100 L
Déterminer:
1. Consommation moyenne journalière
2. Consommation journalière maximale
3. Consommation horaire maximale
4. Consommation hebdomadaire maximale
5. Consommation mensuelle maximale
6. Diamètre de la conduite d’amenée
7. Débit de dimensionnement du réseau 67
EXEMPLES D’APPLICATION

Population en
Année
Les recensements de la population 10 6 personnes
d’une ville dont la population est jeune 1930 12.8
ont donné les résultats suivants : 1940 14.6
Estimer les populations de cette ville 1950 18.8
pour les années 1965 et 1995 en 1960 25.8
utilisant une méthode d’estimation que 1970 35.6
l’on justifiera. 1980 45.3
1990 55.2

68
DIARRHEE
 1,8 million de personnes meurent chaque année de maladies diarrhéiques (dont le choléra) ;

90% sont des enfants de moins de 5 ans, principalement dans les pays en développement.
 88 % des maladies diarrhéiques sont attribuées à un approvisionnement en eau insalubre, à

un assainissement et à une hygiène inadéquats.


 L'amélioration de l'approvisionnement en eau réduit la morbidité liée à la diarrhée de 6 à 25 %,

si l'on tient compte des conséquences graves.


 L'amélioration de l'assainissement réduit la morbidité liée à la diarrhée de 32 %.

 Les interventions en matière d'hygiène, notamment l'éducation à l'hygiène et la promotion du

lavage des mains, peuvent entraîner une réduction des cas de diarrhée allant jusqu'à 45 %.
 L'amélioration de la qualité de l'eau de boisson grâce au traitement de l'eau à domicile, comme

la chloration au point d'utilisation, peut entraîner une réduction des épisodes de diarrhée de 35
69
à 39 %.
OMS
70
PALUDISME
 1,3 million de personnes meurent du paludisme chaque année, dont

90% sont des enfants de moins de 5 ans.


 On dénombre 396 millions d'épisodes de paludisme chaque année, la

plus grande partie de la charge de morbidité se situant en Afrique au


sud du Sahara.
 L'intensification de l'irrigation, les barrages et autres projets liés à l'eau

contribuent de manière importante à cette charge de morbidité.


 Une meilleure gestion des ressources en eau réduit la transmission du

paludisme et d'autres maladies à transmission vectorielle. 71


SCHISTOSOMIASE
 On estime que 160 millions de personnes sont infectées par la

schistosomiase.
 Cette maladie provoque des dizaines de milliers de décès chaque

année, principalement en Afrique subsaharienne.


 Elle est fortement liée à l'élimination non hygiénique des excréments et

à l'absence de sources d'eau potable à proximité.


 Un assainissement de base réduit la maladie jusqu'à 77 %.

 Les réservoirs artificiels et les systèmes d'irrigation mal conçus sont les

principaux facteurs d'expansion et d'intensification de la schistosomiase.


72
TRACHOME

 500 millions de personnes sont menacées par le trachome.

 146 millions sont menacés par la cécité.

 6 millions de personnes sont malvoyantes à cause du trachome.

 La maladie est fortement liée à l'absence de lavage du visage, souvent

due à l'absence de sources d'eau potable à proximité.


 L'amélioration de l'accès à des sources d'eau salubre et de meilleures

pratiques d'hygiène peut réduire la morbidité liée au trachome de 27 %.

73
HELMINTHES INTESTINAUX
(ASCARIDIOSE, TRICHURIASIS,
ANKYLOSTOMIASE)
 133 millions de personnes souffrent d'infections par helminthes

intestinaux de forte intensité, qui entraînent souvent des conséquences


graves telles que des troubles cognitifs, une dysenterie massive ou une
anémie.
 Ces maladies causent environ 9400 décès chaque année.

 L'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires ainsi que de

meilleures pratiques d'hygiène peuvent réduire la morbidité due à


l'ascaridiose de 29 % et à l'ankylostomiase de 4 %. 74
ENCEPHALITE JAPONAISE

 20 % des cas cliniques d'encéphalite japonaise meurent, et 35 %

souffrent de lésions cérébrales permanentes.


 Une meilleure gestion de l'irrigation des ressources en eau réduit la

transmission des maladies, en Asie du Sud, du Sud-Est et de l'Est.

75
ENCEPHALITE JAPONAISE
 20 % des cas cliniques d'encéphalite japonaise meurent, et 35 %

souffrent de lésions cérébrales permanentes.


 Une meilleure gestion de l'irrigation des ressources en eau réduit la

transmission des maladies, en Asie du Sud, du Sud-Est et de l'Est.

HEPATITE A

 On dénombre 1,5 million de cas d'hépatite A clinique chaque année.

76
ARSENIC
 Au Bangladesh, entre 28 et 35 millions de personnes consomment de l'eau
potable dont les niveaux sont élevés.
 Le nombre de cas de lésions cutanées liées à l'eau de boisson au Bangladesh
est estimé à 1,5 million.
 La contamination des eaux souterraines par l'arsenic a été constatée dans de
nombreux pays, notamment en Argentine, au Bangladesh, au Chili, en Chine,
en Inde, au Mexique, en Thaïlande et aux États-Unis.
 La clé de la prévention consiste à réduire la consommation d'eau de boisson
présentant des niveaux élevés d'arsenic, en identifiant d'autres sources d'eau à
faible teneur en arsenic ou en utilisant des systèmes d'élimination de l'arsenic.
77
FORCES MOTRICES

78
ACCES A L'EAU POTABLE EN 2002
 En 2002, 1,1 milliard de personnes n'avaient pas accès à des sources
d'eau améliorées, ce qui représentait 17% de la population mondiale.
 Plus de la moitié de la population mondiale a accès à une eau améliorée
grâce à des raccordements domestiques ou au robinet de la cour.
 Sur les 1,1 milliard de personnes qui ne disposent pas de sources d'eau
améliorées, près des deux tiers vivent en Asie.
 En Afrique sub-saharienne, 42% de la population n'a toujours pas accès
à l'eau potable.
 Pour atteindre l'OMD relatif à l'approvisionnement en eau, 260 000
personnes supplémentaires par jour jusqu'en 2015 devraient avoir accès
à des sources d'eau améliorées.
 Entre 2002 et 2015, la population mondiale devrait augmenter chaque
année de 74,8 millions de personnes. 79
ACCES A L'ASSAINISSEMENT EN 2002

 En 2002, 2,6 milliards de personnes n'avaient pas accès à un assainissement


amélioré, ce qui représentait 42% de la population mondiale.
 Plus de la moitié des personnes ne bénéficiant pas d'un assainissement amélioré,
soit près de 1,5 milliard de personnes, vivent en Chine et en Inde.
 En Afrique subsaharienne, la couverture sanitaire n'est que de 36 %.
 Seuls 31% des habitants des zones rurales des pays en développement ont accès à
des installations sanitaires améliorées, contre 73% des habitants des zones
urbaines.
 Pour atteindre la cible de l'OMD relative à l'assainissement, 370 000 personnes

supplémentaires par jour jusqu'en 2015 devraient avoir accès à un système


d'assainissement amélioré. 80
URGENCES ET CATASTROPHES
 Près de deux milliards de personnes ont été touchées par des catastrophes
naturelles au cours de la dernière décennie du XXe siècle, dont 86 % par des
inondations et des sécheresses.
 Les inondations accroissent la menace sanitaire permanente que représente la
contamination des systèmes d'eau potable par des installations sanitaires
inadéquates, par les déchets industriels et par les décharges.
 Les sécheresses sont à l'origine de la plupart des problèmes de santé et des décès,
car elles déclenchent et exacerbent souvent la malnutrition et la famine, et
empêchent l'accès à des réserves d'eau potable.
 La gestion des catastrophes nécessite une chaîne continue d'activités comprenant
la prévention, la préparation, l'intervention d'urgence, les secours et le
81
rétablissement.
DEVELOPPEMENT DES
RESSOURCES EN EAU

 Le développement des ressources en eau se poursuit à un rythme


accéléré pour répondre aux besoins en nourriture, en fibres et en
énergie d'une population mondiale de 8 milliards d'habitants d'ici 2025.
 Le manque de capacité d'évaluation de l'impact sur la santé transfère
des coûts cachés au secteur de la santé et augmente la charge de
morbidité sur les communautés locales.
 Les approches de gestion environnementale de la santé doivent être
incorporées dans les stratégies de gestion intégrée des ressources en
eau.
82
FLUOROSE

 Plus de 26 millions de personnes en Chine souffrent de la fluo- rosie

dentaire en raison de la teneur élevée en fluorure de leur eau potable.

 En Chine, plus d'un million de cas de fluorose squelettique seraient

attribuables à l'eau de boisson.

 Les principales stratégies d'atténuation comprennent l'exploitation des

eaux profondes, l'utilisation de l'eau des rivières, la construction de


réservoirs et la défluorisation. 83
LA REPONSE MONDIALE

84
OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR
LE DEVELOPPEMENT (OMD)

En incluant l'approvisionnement en eau, l'assainissement et l'hygiène dans


les OMD, la communauté mondiale a reconnu l'importance de leur
promotion en tant qu'interventions de développement et a fixé une série
d'objectifs et de cibles.

85
OBJECTIF 7 : ASSURER UN
ENVIRONNEMENT DURABLE
Cible 9 : Intégrer les principes du développement durable dans les politiques et
programmes nationaux et inverser la tendance à la déperdition des ressources
environnementales.
Cible 10 :
• Réduire de moitié, d'ici à 2015, le pourcentage de la population qui n'a pas un accès
durable à l'eau potable et à des installations sanitaires de base.
• Intégrer l'assainissement dans les stratégies de gestion des ressources en eau.
Cible 11 :
Améliorer sensiblement, d'ici à 2020, la vie d’au moins 100 millions d'habitants de
taudis. 86
OBJECTIF 4 : REDUIRE LA
MORTALITE INFANTILE
Cible 5 : Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de
moins de cinq ans.

OBJECTIF 6 : COMBATTRE LE
VIH/SIDA, LE PALUDISME ET
D'AUTRES MALADIES
Cible 8 : D'ici 2015, avoir stoppé et commencé à inverser l'incidence du paludisme et
d'autres grandes maladies.

87
RESEAU D’ADDUCTION EN EAU
POTABLE DE LA REGION DE DAKAR,
DE THIES A SEBIKOTANE
1

4
Carte de localisation des stations dans le réseau 2
1

3 DEBIT (en m3/h) 3200 2700


FREQUENCE (en Hz) 33 - 50 33
PRESSION A
9.4 - 9.8 9.4
L'ASPIRATION (en mCE)

4
3
1

4
4
2

BREVE DESCRIPTION DE
L’ENSEMBLE DU RESEAU

5
1

USINE DE NGNITH
Saint Louis
4
6
1
CAPACITE: 40 000 m3/j

CONDUITES: ALG 1
2
POMPES EN MARCHE: 4

POMPE EN STAND-BY: 1

DEBIT: 900 m3/h


3
HMT: 250 m

USINE DE NGNITH
Saint Louis
4
7
1

USINE DE KEUR MOMAR SARR


Louga

4
8
1

CAPACITE: 130 000 m3/j

CONDUITES: ALG 2
2
POMPES EN MARCHE: 4

POMPE EN STAND-BY: 1

3 DEBIT: 1410 m3/h

HMT: 237 m
USINE DE KEUR MOMAR SARR
Louga
4
9
1

SURPRESSEURS DE MEKHE
Thiès

4
10
SURPRESSEURS DE MEKHE
1 Thiès

POMPES EN MARCHE: 4

2 POMPE EN STAND-BY: 1

DEBIT: 2700 m3/h

HMT: 236 m
3

4
11
1

RESERVOIRS DE THIES
Thiès
3

4
12
RESERVOIRS DE THIES
1 Thiès

CAPACITE: 25 000 m3
R1: 7 500 m3
2 R2: 7 500 m3
R3: 5 000 m3
R4: 5 000 m3

THIES

DAKAR

4
13
1

4 SURPRESSEURS DE CARMEL
Dakar 14
SURPRESSEURS DE CARMEL
1
Dakar
POMPES EN MARCHE: 4

POMPE EN STAND-BY: 1
2
DEBIT: 3200 m3/h

HMT: 68 m

3
REFOULEMENT
φ 350 mm
ASPIRATION
POMPE EN
CHARGE
φ 500 mm
4
15
Traitement de l’eau

L
17 Forages 4 pompes en marche
10 Forages à Kelle
Pression: 3.5 bars 1 pompe en stand-by
02 Forages à Kébémer
Débit: 900 m3/h
HMT: 250 m A
USINE DE
C
ALG 1 NGNITH
φ 900 mm
ALG 2
φ 1200/1000 mm
SURPRESSEURS
DE MEKHE
D
SURPRESSEURS
DE CARMEL
E
φ 1200 mm ALG 2 ALG 1
φ 900 mm

4 pompes en marche
φ 1200 mm
G
1 pompe en stand-by
4 pompes en marche
1 pompe en stand-by
φ 900/1000 mm ALG 1 4 Réservoirs
R1: 7500 m3
Débit: 2700 m3/h
HMT: 236 m ALG 2 USINE DE U
I
R2: 7500 m3 KMS
Débit: 3200 m3/h
R3: 5000 m3
HMT: 68 m
R4: 5000 m3
Traitement de l’eau E
4 pompes en marche

11 Forages
1 pompe en stand-by
Débit: 1410 m3/h
R
HMT: 237 m S
SYNOPTIQUE DU RESEAU ALG DE SAINT-LOUIS A SEBIKOTANE 16
TRONCON ETUDIE
17 Forages
Pression: 3.5 bars L
A
USINE DE
C
ALG 1 NGNITH
φ 900 mm
ALG 2
φ 1200/1000 mm
SURPRESSEURS
DE MEKHE
D
SURPRESSEURS
DE CARMEL
E
φ 1200 mm ALG 2 ALG 1
φ 900 mm

φ 1200 mm
G
4 pompes en marche
1 pompe en stand-by
φ 900/1000 mm ALG 1 4 Réservoirs
R1: 7500 m3 ALG 2 USINE DE U
I
R2: 7500 m3 KMS
Débit: 3200 m3/h
R3: 5000 m3
HMT: 68 m
R4: 5000 m3
E
R
S
SYNOPTIQUE DU RESEAU ALG DE SAINT-LOUIS A SEBIKOTANE 17
EAUX
POTABLE
EAUX
USEES
EAUX
PLUVIALE
EAUX POTABL

EAUX USEES

EAUX PLUVIAL

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