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RÉALISÉ PAR :

Mr. LAMKOUDI SOUFIANE


Meknès le 10 Janvier 2011

Formation d’irrigation
localisée
Organise
Une formation sous les thèmes suivants

 Réalisation d’un mémoire technique selon les


nouvelles procédures.
 Les techniques d’irrigation localisée
Étude Technique
Composition d’une installation d’Irrigation
Localisée

 Une installation d’irrigation localisée comprend, de l’amont


vers l’aval:

(1)La ressource en eau


(2)La station de tête
(3)La canalisation
principale
(4)et secondaire
(5)Les portes rampes
(6)Les rampes
(7)Les distributeurs
La ressource en eau
L’eau peut provenir soit d’un réseau collectif sous pression ou
d’une installation individuelle alimentée à partir d’un puits, forage,
cours d’eau, canal ou bassin de stockage. Elle est caractérisée
par :

Le débit et la pression ;

Le volume d’eau total disponible pour la saison ;

Le volume d’eau journalier disponible ;

Le temps d’utilisation possible pour le débit disponible ;

La qualité de l’eau ;
La station de tête

Qui comprend les systèmes de pompage, filtration et


d’injection ainsi que des accessoires relatifs à la régulation de
pression et à la protection du système.
Réseau de distribution : Définitions

 La canalisation principale : Elle relie les différentes portes-


rampes jusqu’au point d’eau. Elle peut être fabriquée en PE ou
PVC.

Les portes-rampes : Elles alimentent les rampes d’irrigation
par des départs sur un côté ou sur les deux côtés.

Les rampes : Ce sont les canalisations qui déterminent
finalement les lignes de cultures, fabriquées souvent en PEBD,
elles portent les distributeurs d’eau (Goutteurs et autres)
régulièrement disposés sur la rampe.
 Un poste : Une superficie commandée par une vanne.
 Un secteur d’irrigation : L’ensemble des postes qui s’irriguent
simultanément.
Réseau de distribution : Informations indispensables
A- Le Débit de la Source :

Le Qmax disponible à la source d’eau

Parfois le Q n’est pas indiqué, mais une exigence est exprimée


en ce qui concerne la durée totale d’irrigation qui sera ensuite
convertie en Q.

Qétude(m3/h) = Bb de la culture(mm) x Sup.totale(ha) / Durée(h) x10

B- Le type de sol :
choisir les parcelles à type de sol homogène.
C- La culture & l’age des plantes :
I) Il faut retenir que « dans la limite du possible » :

Des postes avec variantes n’ayant pas le même cycle de


fertilisation ne doivent pas faire partie du même secteur.

Des postes avec la même variante mais dont l’âge des cultures est
différent ne doivent pas faire l’objet d’un même secteur.

Des postes ayant la même variante et le même âge mais avec des
durées d’irrigation différentes ne doivent pas faire l’objet d’un
même secteur.

Des postes ayant de jeunes cultures dont la durée de maturation


est différente ne doivent pas faire l’objet d’un même secteur
d’irrigation.

II) La durée d’irrigation est calculée à partir du besoin brut


de la culture. Ce dernier est différent d’une culture à une autre.
D- La Densité :

Elle est exprimée sous la forme ci-après :


AxB : A est l’espacement entre les lignes de plantations.
B est l’espacement entre les plantes de la même ligne.
Le sens de plantation est le Nord sauf autre spécification.

E- Le nombre de rampes :

sauf indication contraire, le nombre de rampe est :

2 rampes pour l’arboriculture


1 rampe pour le maraîchage et les vignes
F- La topographie de l’exploitation :

la pente est prise en considération dans le calcul des P.D.C


suivant qu’elle est + ou - .

Pour les terrains fortement accidentés, il faut prévoir des


goutteurs auto-régulants.

G- La Rampe et l’émetteur :

le type de la rampe et de l’émetteur utilisés est très important


dans la mesure où il donne une idée sur le Φint. de la rampe,
l’espacement entre les émetteurs et le q de ces derniers.

H- La pression de la pompe et la profondeur de la source d’eau :

La Pression avant station de tête + HMA ≤ HMT de la pompe


Différentes phases du calcul hydraulique :

A- calcul de la superficie globale :

B- Calcul de la pluviométrie :

Pv (mm/h)  qg x Nr  qg x Ng  qg
Er x Eg Er x Ea Sg
Qg : Débit du goutteur en l/h
Nr : Nombre de rampe
Er : Espacement entre les rampes en m
Eg : Espacement entre les goutteurs en m
Ng : Nombre de goutteurs
Ea : Espacement entre les arbres en m
Sg : Superficie dominée par un goutteur
C- Calcul du débit global (Qg) :
Pv x Sp
Qg (m3/h) 
1000
Sp : superficie en (m2).

D- Définition du nombre de secteurs d’irrigation :


Qg
Ns 
Débit disponible à la source
E- Calcul de la durée maximale de l’arrosage :

T = Bbp/Pv
Bbp : Besoins brut de pointe en mm
Pv : Pluviométrie mm/h Bbp= Eto x Kc x Kr
E
Le besoin en eau pour le mois de pointe vaut :

ETM (mm) = ET0 x Kc x Kr


Avec :
ETM:besoin en eau de la culture pendant la période considérée en mm
ET0 : évapotranspiration de référence en mm
Kc : Coefficient cultural pendant la période considérée
Kr : Coef. de réduction dépendant du taux de couverture du sol par
la culture
Ou bien :
ETM (mm) = K b* EV bac x K c x K r

Kb : Coefficient du bac ( 0,75)


EV bac : Évaporation du bac
Kc : Coefficient cultural

Besoins bruts : Bb (mm) = ETM/(E/100)


Dimensionnement des conduites :

Le dimensionnement des conduites se fait en prenant en


considération des V ≤ 1,5 m/s et le Qmax transitant dans chaque
tronçon en fonction des postes d’irrigation.

La V(m/s) est donnée par l’équation suivante :

V = Q/S  V = 4 x (Q/3600)/( π x (D/1000)2)

D’où D = 1000 x RACINE ((4 x Q )/(3600 x π x V))

D : Diamètre intérieur de la conduite (en mm)


Q : Débit (en m3/h)
V : Vitesse (en m/s)
Dimensionnement des rampes (R) et des portes-rampes (PR) :

Le calcul des diamètres des (R) et des (PR) se fait en respectant


la règle de Christiansen sur les P.D.C admissibles qui limite la plage
de variation du débit (q/q) à 10 % correspondante à une variation
de pression de :

H = q/q H = 0.1 H
H x X

Avec
H : PN de fonctionnement du distributeur (mce)
q/q : variation admissible du débit (10%)
x : exposant dans la loi débit-pression du distributeur q = kHx
Calcul des pertes de charge au niveau des conduite:

J = 0,478 x Q1.75 x D-4.75 x L

Les P.D.C linéaires sont majorées de 10 % afin de prendre en


considération les pertes de charge singulières.
Position de Px et Pn sur la rampe

Cas Z = 0

GOUTTEURS

Lpx Lpn

Pe = PRESSION D’ENTREE Pn = PRESSION MINIMALE

= PRESSION MAXIMALE
= Px
Cas de très forte dénivelé

Lpn

Pe = PRESSION D’ENTREE
= PRESSION MINIMALE
= Pn

Lpx

Px = PRESSION MAXIMALE
Position de Px et Pn sur le porte rampes

CAS Z = 0

DEPARTS DES RAMPES

Lpx Lpn

Pe = PRESSION D’ENTREE Pn = PRESSION MINIMALE


= PRESSION MAXIMALE
= Px
Cas Z = 0 au niveau du Porte rampes et au niveau
de la rampe

Pn = PRESSION MINIMALE

Lpx
Lpn
Pe = PRESSION D’ENTREE

= PRESSION MAXIMALE
= Px

Pn DU POSTE
Lpn
P = Px (poste) – Pn (poste)
MERCI
POUR
VOTRE ATTENTION

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