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Génération de la houle par le vent

• Généralités
• Relations théoriques
– Relations Helmholtz et Kelvin
– Relation de Sverdrup et Munk
• Relations empiriques
– Relations de Stevenson T
– Relations de Molitor
– Relations de Sverdrup Munk Bretschneider
1
Génération de la houle par le vent
• Données du vent
– Notion de fetch
– Calcul du fetch
• Corrections des données du vent
– Corrections pour l’altitude
– Corrections pour le lieu
– Corrections pour le coefficient de traînée
– Correction pour le gradient de température
• Cartes synoptiques
2
• Vents géostrophique (pressions et Coriolis
• Vent gradient
• Durée du vent
• Relations semi empiriques
– Méthode de l’onde significative
– Détermination de Hs Ts Fmin tmin
• Atténuation des vagues
– Détermination de Hd et Td
– Génération des vagues en eau peu profonde
3
• Il existe une grande variété d’ondes, mais nous
nous tiendrons, dans ce qui suit, à une
catégorie très importante tel les ondes générées
par le vent. On désigne indifféremment ces
ondes d’origine éolienne sous le vocale
d’ondes, de vagues ou de lames.
• Leur formation est causée par l’énergie qui est
transmise par le vent à la surface d’eau tandis
que leur destruction résulte de leur perte
d’énergie lorsqu’elles voyagent et viennent se
heurter sur le littoral.
4
• Ces ondes sont caractérisées par leur
hauteur, leur célérité, leur longueur d’onde
et leur période ou fréquence.
• Il est donc naturel de chercher les relations qui
existent entre :
• d’une part, les grandeurs caractéristiques du
vent dans la zone de génération (vitesse U,
direction, durée d’action t, étendue de la zone
de génération)
• et d’autre part, celles de la houle engendrée (
creux H, période T).
5
• Il existe plusieurs théories pour prédire
les caractéristiques des ondes générées
par le vent. Ces théories couvrent un
domaine très étendu à partir de
relations théoriques jusqu’à des
relations empiriques et des relations
semi-théoriques ou semi empiriques
qui sont celles les plus utilisées
présentement.
6
• En ce qui concerne la vitesse
du vent, elle peut atteindre des
valeurs dépassent 45m/s
(160km/h) et on a souvent
recours à l’échelle de Beaufort
pour décrire le vent (fig 3.1).

7
8
9
•En ce qui concerne les
houles on a souvent
recours à l’échelle de
DOUGLAS

10
Échelle de DOUGLAS
Échelle Description Données sur la
Douglas houle
0 Plate 0
1 Ridée H< 0.30 m
2 Belle 0.3 < H < 0.6 m
3 Peu Agitée 0.6 < H < 1.0 m
4 Agitée 1.0 < H < 1.5 m
5 Houleuse 1.5 < H < 2.0 m
6 Très houleuse 2.5 < H < 3.5 m
7 Grosse 3.5 < H < 6.0 m
8 Très grosse 6.0 < H < 12 m
9 Furieuse H > 12.0 m 11
Théorie Helmhotz et Kelvin 1888
• La première théorie qui remonte en 1888
par Helmholtz et Kelvin, étudie les
ondes oscillatoires se produisant à
l’interface air-eau de
densités différentes et se déplaçant
avec des vitesses respectives U1etU2.
(Voir figure3.2).
12
12
13
1  2
C C 
2 2
U  U  2

1   2 
0 2 2 1

1
1
2
U  C0
1
2
14
• Sachant que la célérité de l’onde possède une
valeur minimale de Co =0,230 m/s il
s’ensuit qu’une vitesse minimale critique de
6,45 m/s ou 23.2 km/h est
nécessaire pour générer des
ondes de gravité.
• En pratique, on a mesuré que cette vitesse
critique se situait entre 4 et 6 m/s (8 et 12
nœuds ou 14 et 22 km/h. 15
• Théorie Sverdrup et Munk en 1947
• Le transfert de l’énergie aux houles
résulte des forces normales Rn et force
tangentielles Rt et Ru.
• Ru est le taux de dissipation d’énergie.
Cette énergie fournie à la houle sert à
accroître sa célérité et à augmenter sa
hauteur
16
Rn  Rt  Ru 3.6
C
 1,37 3 .7 
U
gH
2
 0 , 26 3,8 
U
C
 1,95  3.9
U
gH
2
 0.283 3.10 
U 17
• D’autres théories plus récentes ont été
présentées. Mais il faut noter que
toutes ces théories permettent de
comprendre le mécanisme de
génération mais ne permettent pas de
prédire suffisamment les
caractéristiques de la houle à savoir H
et T, L et pour cela il faut s’en remettre
aux relations empiriques ou semi-
empiriques.
18
• Relations empiriques
–Relations de Stevenson T
–Relations de Molitor
–Relations de Sverdrup
Munk Bretschneider

19
• RELATIONS EMPIRIQUES
• Les formules empiriques les plus utilisées
sont résumées ici dans l’ordre
chronologique
• où H= hauteur vague est mesure
en mètres,
• F = Fetch en kilomètres
• et U = vitesse vent en mètres /s.
20
•1- Stevenson, T (1864)
• i- Pour des fetchs longs (F>55 km)

H max  1 / 3 F
 55 km)
• ii- Pour des fetchs courts (F

Hmax  1/ 3 F  3/ 4 1/ 4 F 4

21
• 2- Molitor, D.A (1934)
• i- Pour des fetchs longs (F > 40 km)

H max  1 / 20 UF
• ii Pour des fetchs courts (F < 40 km)

H max  1 / 20 UF  3 / 4  1 / 4 4
F
22
• SVERDRUP, MUNK, BRETSCHNEIDER (1957)
• i- Pour des fetchs courts et grandes vitesses du
vent
H 0  1 / 40 UF 1/ 2
3 .15 
3 .16 
4
T0  1 / 5 U F
• où H0 T0 sont respectivement la hauteur et la période
significative de la vague.
• ii- Pour des fetchs longs, il faut avoir recours aux
méthodes semi-empiriques.
23
• RELATION SEMI EMPIRIQUES
• Méthode de l’onde significative
(SMB) (Eau profonde)
• Détermination de Hs, Ts, Fmin tmin
• Atténuation des vagues
• Détermination de HD et TD
• Génération des vagues en eau peu
profonde (SMB)
24
• RELATIONS SEMI-EMPIRIQUES
• Les relations semi-empiriques sont des méthodes
avec une certaine base théorique mais vérifiées par
des mesures en nature. Il existe deux méthodes
principales :
• 1- La méthode de l’onde significative développée par
Pierson, Neumann et James et selon les auteurs,
méthodes dite S.M.B.
• 2- La méthode du spectre d’ondes développée par
Sverdrup, Neumann et Brestchneider et selon les
auteurs, méthode dite P.N.J. Les méthodes de Person
et Moskowitz (P.M.) et de Darbyshire entrent aussi
dans cette catégorie. 25
• Nous nous intéressons
particulièrement à la méthode SMB
qui est très utilisée.
• Mais auparavant, il est nécessaire de
discuter de la détermination des
données du vent tels que la vitesse
du vent U, sa direction, la durée du
vent t et le fetch F qui interviennent
dans les méthodes de prédiction.
26
• NOTION DE FETCH
• Le Fetch représente la distance sur laquelle le vent
reste constant en vitesse et en direction.
• Dans les océans, la largeur du fetch n’a
aucune influence sur les caractéristiques des
vagues.
• Tandis que pour les étendues emprisonnées
(lacs, baies, réservoirs) les fetchs sont limités
par les contours de l’étendue

27
• Lorsque la géométrie est plus
complexe, on doit faire appel à une
méthode plus générale.
• La procédure est illustrée à l’aide de
la figure 3.16 B. Elle consiste à tracer
des radiales jusqu’à leur intersection
avec la rive à tous les six (06) degrés
et ce jusqu’à 42 degrés de chaque coté
de la direction du vent.
28
• Tracer des radiales jusqu’à leur intersection avec la
rive
• Pas de six (06) degrés et ce jusqu’à 42 degrés de
chaque coté de la direction du vent.
• Mesurer les longueurs Ri de ces radiales
• Calculer respectivement cosi et Ri² cosi
• Calculer le Fetch

•F = Ri cos²i / cosi


29
30
31
32
33
• Il est important de connaître avec exactitude les
caractéristiques du vent. Les informations requises
sont : la vitesse, la direction et la durée du vent.
• Le transfert de l’énergie du vent dépend de
certains facteurs comme :
– hauteur à laquelle la vitesse est mesurée
– localisation de la zone d’étude par rapport au lieu de
mesure la vitesse du vent
– la rugosité de la surface de l’eau
– gradient de température air/eau.
• Pour cette raison, certaines corrections sont
nécessaires.
34
• Le transfert de l’énergie du vent dépend de
certains facteurs comme :
• hauteur à laquelle la vitesse est mesurée
• localisation de la zone d’étude par
rapport au lieu de mesure la vitesse du
vent
• la rugosité de la surface de l’eau
• gradient de température air/eau.
• Pour cette raison, certaines corrections
sont nécessaires.
35
• Corrections des données du vent
–Corrections pour l’altitude
–Corrections pour le lieu
–Corrections pour le coefficient
de traînée
–Corrections pour le gradient
de température
36
• CORRECTION POUR LA HAUTEUR
(ALTITUDE)
• Lorsque la vitesse du vent U (z) a été
mesurée à une altitude z autre que z = 10 m,
elle doit être corrigée, pour avoir U10 (z =10)
1/ 7
 10 
U 10  U  z   m / s 
 z 
37
• CORRECTION POUR LE LIEU
• Lorsque la vitesse U10 n’est pas celle au dessus
de l’eau, il faut procéder à la correction
suivante :
Si F  16 km U w  1.10 U 10
Si F  16 km Uw  R L U 10

Coeff RL voir abaque


38
RL

39
• CORRECTION POUR LE
COEFFICIENT DE TRAINEE

• Cette correction permet d’obtenir la vitesse


du » vent de friction » Uc.

U c  0.71.U 1.23
w U c en m / s

40
• CORRECTION POUR GRADIENT
DE TEMPERATURE
• Cette correction tient compte du gradient de
température Air/Eau
Si T A  TE  0 aucune correction requise
Si T A  TE  0 U A  RT U c
RT est donné par la figure ci  dessous
T A  T Air
0
T A  T Eau
0

Coeff. RT voir abaque 41


RT

42
• En résumé les Corrections des
données du vent
–pour l’altitude Z = 10m
– pour le lieu (au dessus Eau)
– pour le coefficient de traînée
(RL)
–pour le gradient de température
T RT 43
• Dans les océans, les paramètres sont
obtenus à partir de données
météorologiques telles que fournies par
les cartes synoptiques dont un exemple
est montré à la figure 3.4.
• On y trace les lignes d’égale pression
appelées des isobares. Il existe alors
une relation entre les isobares et la
vitesse du vent.

44
45
46
•vent géostrophique.
• vent du aux forces de pressions et
Coriolis
• il n’y a pas de force centrifuge, alors
les isobares sont droites, c'est-à-dire
qu’il y a seulement les forces de
pressions et de Coriolis
47
La vitesse du vent géostrophique
dépend
• du gradient de pression
• et de la latitude du lieu.
• Cette vitesse du vent géostrophique
peut être obtenue à partir du
graphique de la figure 3.5 ou à partir
de l’équation suivante : 48
• Cette vitesse du vent géostrophique peut être
obtenue à partir du graphique de la figure 3.5 ou
à partir de l’équation suivante :
1 P
U  en m / s
2 sin  n
g

P  3mbarsou 5mbars
  latitude en deg rés
  1.29kg / m
3

n  espacementmoyendes isobaresen deg rés de latitudes


  vitesseangulaire de rotation de la terre
 7,292 x10 rad / s
5

49
1 P
U  en m / s
2 sin  n
g

P  3mbars ou 5mbars
  latitude en deg rés
  1.29 kg / m
3

n  espacement moyen des isobares en deg rés de latitudes


  vitesse angulaire de rotation de la terre
 7,292 x 10 rad / s
5

50
5 mbars

3 mbars

51
•vent gradient
Par contre si les isobares sont
courbées, il faut alors tenir compte
de la force centrifuge
Vent gradient dépend
• en plus de la courbure des isobares,
• de la différence de température
entre l’air et l’eau, tel que montré à
la figure 3.6 52
U/Ug
Vent gradient

53
• Le champ de vitesse ainsi
obtenu a la forme d’une
spirale que l’on désigne
Cyclonique autour d’une zone
de Basse Pression (BP) et
Anticyclonique autour d’une
zone de haute pression (HP).
54
55
• Autour d’une zone de
basse pression (BP), le
vent souffle dans le sens
anti- horaire (AH) dans
l’hémisphère nord et dans
le sens horaire (H) dans
l’hémisphère sud.
56
HEM NORD

HEM SUD

SENS DU VENT 57
•DUREE DU VENT
• Lorsque le vent se met à souffler,
les vagues se développent et
croissent dans la direction du vent.
• Si le vent ne souffle pas assez
longtemps, les hauteurs des vagues
seront limitées par la durée du vent.

58
• Si le vent souffle assez longtemps, la
vague atteint un état d’équilibre, et se
stabilise à Hmax ; cette valeur de Hmax est
telle que même si le vent continue de
souffler, il n’y aura pas d’accroissement
subséquent dans la hauteur des ondes.
Dans ce cas, le fetch est le facteur qui
limite la croissance des ondes ; à ce
fetch limitant, correspond une durée
minimale requise du vent
59
• Si la croissance des ondes n’est ni
limitée par la durée du vent, ni par la
longueur du fetch mais par la vitesse
elle-même, on a alors une « mer
complètement levée ».
• De plus si les ondes sont générées en
eau peu profonde, il faut alors tenir
compte d’un paramètre de plus la
profondeur d’eau.
60
• METHODE DE L’ONDESIGNIFICATIVE
( S.M.B)
• La méthode de l’onde significative, valable en eau
profonde, fut introduite par Sverdrup, Munk ( 1947)
et révisée par Bretschneider (1954).
• Elle tient compte de deux paramètres qui sont la
hauteur significative Hs ; et la période significative
Ts. La hauteur significative est définie comme la
moyenne du plus haut tiers des ondes dans un
spectre d’ondes donné. La période significative Ts
est celle qui correspond à la hauteur significative
61
• Deux paramètres qui sont la hauteur
significative Hs ; et la période
significative Ts.
• La hauteur significative est définie
comme la moyenne du plus haut tiers
des ondes dans un spectre d’ondes
donné. La période significative Ts est
celle qui correspond à la hauteur
significative
62
• Les facteurs qui
interviennent pour la
génération des ondes en eau
profonde sont la vitesse du
vent U, la longueur du fetch
F et la durée du vent t.
Lo  gT / 2 et la célérité C 0  gT0 / 2 .
0
2
63
• Les paramètres de la houle à
considérer sont
• la hauteur Ho
• et la période To, d’où en
découlent la longueur
d’onde Lo et la célérité Co
64
o
o
•5 paramètres et 2unités
• fondamentales 65
Analyse Dimensionnelle
• Dans chacune de ces équations, il y a 5
paramètres et 2 unités fondamentales : à
savoir la longueur et le temps. D’après
l’analyse dimensionnelle (Théorème
Vaschy Buskingham), il est possible
d’obtenir 3 groupements ( 5-2)
adimensionnels contenant chacun 3
variables comme suit :
66
C 0  f1 U , F , t, g
H 0  f 2 U , F , t, g
C0  gF gt 
 F1  2 ,  (3.18)
U U U 
gH 0  gF gt 
 F2  2 , 
U U 
2
U
gH 0 C0 gT0 gF
où ,  , 2 et
gt
3.19
U 2
U 2U U U
67
gH 0   gF 
0.42

 0.283 tgh  0.0125  
U 
2 2
U  
gT0   gF 
0.25

 1.20 tgh0.077 2  
2U  U  

68
• Bretschneider a réuni sur un seul
graphique (figure 3.7), les courbes
donnant H0, T0 et Tmin
• En fonction de U et F. De plus, ces
courbes sont très pratiques parce que
les paramètres sont exprimés en
valeurs absolues avec les unités
généralement utilisées.
• 69
• Détermination des caractéristiques de la vague
par l’abaque SMB
• Pour déterminer les caractéristiques de la houle,
connaissant les valeurs U, t et F, on se déplace à
partir de la gauche sur l’horizontale définie par la
valeur de U jusqu’à rencontrer soit la verticale
représentant la valeur du fetch F soit la courbe
(oblique) représentant la durée t de la tempête.
• L’intersection détermine les caractéristiques de la
houle. Suivant la courbe intersectée en premier,
le paramètre correspondant est le facteur qui
limite la croissance de la houle.
70
• Par exemple, si on a un vent
• U = 15.5 m/s qui souffle sur un
• F fetch = 340 km
• Durée t = 12h,
• Résultat les caractéristiques des ondes
sont Ho= 3.5 m et To= 7.5 s
• et la durée est le facteur limitant
• puisqu’un fetch minimum de 200 km est
requis pour obtenir de telles ondes.71
•U = 15.5 m/s
•Fetch F = 340 km
•Durée t = 12h
• Ho= 3.5 m et To= 7.5 s
• T=le facteur limite la croissance
• fetch minimum de 200 km
72
•U=15.5 m/s F = 370 Km
•et une durée de t = 24 h,
• sont Ho = 4.3 m et To = 8.3 s F= 370 Km

73
• U=15.5 m/s F = 370 Km et une
durée de t = 24 h, les
caractéristiques des ondes sont Ho
= 4.3 m et To = 8.3 s F= 370 Km et
ce serait le fetch qui limiterait la
croissance de la houle puisqu’une
durée minimale de 20 h serait
requise pour obtenir de telles
conditions. 74
• VALEURS CONSTANTES D’ENERGIE H2T2
• Courbes en pointillées sur lesquelles on a des
valeurs constantes de l’énergie H2T2.
• Ces courbes peuvent être utilisées dans le cas où
la vitesse du vent durant une tempête change.
• Ces courbes donnent les durées équivalentes
pour lesquelles l’énergie accumulée est la même.
• Par exemple, sur un fetch de 400 km pour une
vitesse de vent de 16 m/s après 10 h , l’énergie
accumulée est la même que pour une vitesse de
vent de U = 12.5 m/s après 19 h.
75
• Par exemple, les conditions de tempête après
• t = 24 h sur un fetch de
• F = 500 km avec des vitesse vent
• U = 10 m/s pendant t = 12 h
• U = 12,5m/s pendant t = 12 h

76
• Par exemple, les conditions de tempête après
• t = 24 h sur un fetch de F = 500 km avec des
vitesses de vent de U = 10 m/s pendant t = 12 h
• Et U = 12,5m/s pendant t = 12 h
• donnent H0 = 1,8 m T0 = 5,4s F= 162,5 Km
• A partir de ce point, on suit la courbe en
pointillé H2T2 jusqu’à atteindre U= 12,5 m/s
(horizontale) on obtient t = 5,7 h.
• A partir de ce moment, la durée équivalente est
égale à t = 5,7 h +12 h=17,7 h.
• Les conditions de la houle ainsi générée sont :
77
H 0  3.0 m To  7 s et F  286 Km
78
79
• ATTENUATION VAGUES
• En sortant du fetch, les vagues continuent leur course
en perdant lentement l’énergie qu’elles avaient
accumulée. Les facteurs principaux qui influencent la
perte d’énergie sont :
• La dispersion latérale ;
• L’atténuation par la sélection causée par le fait que les
ondes plus longues voyagent plus vite ;
• La résistance de l’air et des vents opposés, et
• Les courants de différentes directions.
• A cause du procédé de sélection, la houle devient de
plus en plus régulière et sa forme s’adoucit de plus en
plus. 80
• Cette méthode qui fut élaborée par Swerdrup et
Munk et révisée par Bretschneider (voir figure
3.13) exprime les rapports de hauteurs d’ondes
significatives
• HD/HF (ouHD/Ho)
• et TD/TF(ou TD/To)
• en fonction de la distance d’atténuation
D
• et du fetch minimum F.
81
tD D TD
• D= distance attenuation en Km
• TD en Secondes
• tD de parcours sur D en heures
1/ 2
H D  0.4 Fmin 
  (3.25)
H F  0.4 Fmin  D 
1/ 2
TD  HD 
  2 .0   (3.26)
TF  HF  82
atténuation

83
tD

84
• GENERATION DES ONDES
EN EAU MOINS PROFONDE
• Lorsque la profondeur est inférieure à la moitié de la
longueur d’onde, les caractéristiques des ondes
générées par le vent sont influencées par un facteur
supplémentaire, la profondeur qui apparaît sous forme
adimensionnelle comme gh/U2.
• Cette influence de la profondeur se manifeste comme
additionnelle de dissipation d’énergie sous forme de
frottement et de déferlement possible. Il y a eu
plusieurs approches à ce problème, mais nous ne
retiendrons que celle de Bretschneider qui a été
révisées d’ailleurs par d’autres chercheurs.

85
• equations
 0.42

  gF  
 0.75
  0.0125 2  
gH  gh    U 
      0.75 
0 .283 tgh 0. 530 2 
tgh (3.27
  U      gh   
2
U
 tgh 0.530 2   
   U   
 0.25

  gF  
 0.375
  0.077 2 
gT  gh    U 
 1.20 tgh0.833 2  tgh 0.375 
(3.28)
2U   U      gh   
 tgh0.833 2   
   U   

86
87
Eau peu profonde

88
Eau peu profonde

89
Eau peu profonde

90

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