La Revolution de La Grace

La Révolution
de la Grâce
Menez une vie au-dessus de la défaite
JOSEPH PRINCE
Des livres de qualité, une vie de qualité !
lettresauxnations.com
Sauf indication contraire, tous les versets bibliques cités sont extraits de la
version Louis Segond. Les mots en italique ou rajoutés entre parenthèses dans
les versets sont de l'auteur.
Titre original en anglais

Grace Revolution
Experience the power to live above defeat
© 2015 Joseph Prince
ISBN 978-1-4555-6129-2 (hardcover)
ISBN 978-1-4555-6131-5 (ebook)
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Titre en français
La révolution de la grâce
Menez une vie au-dessus de la défaite
© 2020 Editions Lettres Aux Nations
c/o Hermetys, 34 rue Gioffredo, 06000 Nice (France)
lettresauxnations.com
ISBN 978-2-913795-58-7 (version imprimée)
ISBN 978-2-913795-78-5 (version numérique)
Dépôt légal 3e trimestre 2020.

Imprimé en Union européenne.
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cette publication ne peut être reproduite, distribuée, transmise sous quelque
forme et/ou moyen que ce soit, stockée dans une base de données ou un
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SOMMAIRE
Introduction 7
PREMIÈRE PARTIE
Gagner en assurance et en confiance
1. Que la révolution commence 13

2. Transformé de l’intérieur vers l’extérieur 29
3. Entendez des paroles de grâce 43
4. Recevez la plus grande bénédiction 59
5. Commencez à vivre avec assurance 75
DEUXIÈME PARTIE
Une fondation pour des percées durables
6. Pourquoi prêcher la grâce ? 101

7. La parole est au véritable Évangile 117
8. Libéré de l’auto-condamnation 133
9. Libéré de la peur 151
10. La glorieuse grâce 169
TROISIÈME PARTIE
Estimez la personne de Jésus
11. Grandir dans la grâce en l’entendant 191

12. La révolution relationnelle 207
13. Un cœur pour Jésus 225
14. Appropriez-vous pleinement l’œuvre achevée 241
QUATRIÈME PARTIE
Le langage de la foi
15. Aimez la vie, soyez optimiste 261

16. La valeur de l’identité 275
17. Libérez la puissance pour régner 287
CINQUIÈME PARTIE
Recevez une abondante restauration de la part de Dieu
18. Recevez la restauration débordante de Dieu 307

19. Vivez avec la pleine assurance de la foi 323
20. La révolution de la grâce est ici 343
Le mot de la fin 363

Bibliographie - webographie 370
INTRODUCTION
Une révolution de grâce est en train de souffler sur la planète. Grâce à

elle, les murs légalistes de la religion s'écroulent et une relation intime
et profonde est en train de se forger entre une nouvelle génération de
croyants et la personne de Jésus. Conséquemment, de précieuses vies
sont transformées, des mariages restaurés, des malades guéris et
beaucoup sont libérés de l’esclavage qui résulte de la Loi. Cette
nouvelle liberté procure la force et le courage de surmonter les défis.
Dans cet ouvrage, vous lirez les témoignages de chrétiens dont la
vie a été totalement changée après une rencontre sincère avec leur
merveilleux Sauveur. Si, vous-même, lecteur, faites face à des
problèmes en ce moment, ne croyez pas que c’est à la fin de votre vie
que vous saurez comment les résoudre car maintenant Jésus est votre
réponse, votre espoir, votre joie, votre paix et votre sécurité. Lorsque
vous l’avez, vous avez tout.
L’ambition de La Révolution de la grâce est de ramener Jésus sur le
devant de la scène. Pendant trop longtemps, la foi chrétienne a été
réduite à une liste de devoirs et d’interdits. Jésus n'est pas venu pour
cette raison. Ce n’est pas ça le christianisme. Jésus n’est pas venu
pointer du doigt nos erreurs. D’ailleurs, en général, nous les
connaissons toutes et, si ce n’est pas votre cas, tournez-vous vers votre
conjoint ou mariez-vous car l’autre se fera un plaisir de vous les
signaler !
Jésus est venu afin que nous ayons la vie et que nous l’ayons en
abondance. Il est venu pour nous sauver, nous racheter et nous
réconcilier avec Dieu, pour que « quiconque croit en lui (Jésus), ne
périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Voilà le message
de l’Évangile contenu dans la belle simplicité de la grâce : le prix de la
8 Introduction
vie éternelle payé par le sang de Jésus lors de son sacrifice à Golgotha.
La croix était le chef-d’œuvre de Dieu, elle était aussi son plan parfait
pour sauver l’humanité. Un plan infaillible et accessible à tous, nul
besoin d’être un homme de loi renommé pour le comprendre.
Résultat, des pécheurs, des gens sans aucune éducation, des prostituées
malheureuses et beaucoup de pauvres ont pu tous connaître le
Seigneur.
Une armée toujours plus nombreuse de prédicateurs de la grâce se
lève partout dans le monde pour annoncer, sans compromis,
l’Évangile de Christ. Un pasteur, qui était à la tête d’une église locale
fréquentée par un millier de fidèles environ, s’est mis à écouter
régulièrement mes messages. Suite à cela, lui et sa femme ont décidé
de prêcher avec conviction l’évangile de la grâce afin de dévoiler
l’amour de Dieu. Il m’a raconté qu’en six mois, la taille de sa
congrégation a doublé ; depuis, plus de deux mille personnes se
déplacent chaque semaine et l’assemblée était sur le point d’ouvrir des
annexes. Pourquoi ? Parce que l’Évangile fonctionne ! Pourquoi
serions-nous surpris de voir des vies touchées, changées et
transformées lorsque Jésus est prêché et élevé ? Voilà ce qu’est la
révolution de la grâce !
La grâce n’est pas un sujet et la révolution de la grâce n’est pas un
mouvement car la grâce est une personne dont le nom est Jésus. La
révolution de la grâce est une révélation explosive qui prend place au
plus profond du cœur de celui qui rencontre Jésus. C’est une
révolution intérieure qui rejaillit à l’extérieur.
Même lorsque vous tombez, vous avancez. Si vous chutez, vous
n’êtes pas en miettes. La grâce donne de l’espoir à ceux qui n’en ont
plus et aide ceux qui en ont besoin. Lorsque vous êtes épuisé, déchiré,
écrasé, appauvri et sur le point d’abandonner, la grâce est une main
tendue qui vous sort de la fosse boueuse de la défaite. La grâce remplit
chaque vide, répond à chaque besoin. La grâce est la personne qui a été
clouée à la croix pour votre rédemption.
Introduction 9
Cher lecteur, j’aimerais vous remercier d'avoir choisi ce livre. Des

milliers d’ouvrages sont publiés chaque année, mais le fait que vous
lisiez ces lignes n’est pas une coïncidence. C’est là un rendez-vous
divin. J’ai prié pour que ce livre soit entre les mains des « bonnes »
personnes, au bon moment. Peut-être êtes-vous en train de traverser
des moments difficiles. Peut-être qu’autour de vous, tout semble
sombre et lugubre. Peut-être venez-vous de recevoir un diagnostic
médical défavorable et décevant. Peut-être ne parvenez-vous pas à
entrevoir une issue.
La vérité est qu’il existe des solutions. Appuyez-vous complètement
sur Jésus. Arrêtez d’essayer de vous sauver vous-même et laissez le
Sauveur faire son travail. Il est temps d'accepter son amour et de lui
permettre de vous transformer de l’intérieur vers l’extérieur.
Si vous donnez une chance à cet ouvrage, les vérités qu’il contient
mettront une lumière différente sur votre situation, au point que vous
oublierez la défaite et vivrez des percées durables. Pour vous
accompagner dans cette aventure, j’ai identifié cinq clés pratiques et
efficaces :
 Grandir en audace et en confiance

 Établir des fondations pour des changements durables
 Honorer la personne de Jésus
 Parler le langage de la foi
 Recevoir une restauration complète
Tandis que vous prenez le temps de comprendre et d’assimiler ces

cinq principes bibliques simples mais extrêmement utiles, vous serez
grandement encouragé et fortifié. Les vérités bibliques partagées dans
ce livre vont vous inspirer à vivre au-dessus de la défaite, vous guider
pas à pas et vous permettre d’établir des fondations profondes,
inébranlables et solides dans votre cœur afin que vos changements
soient permanents.
10 Introduction
Voilà ce qu’est la révolution de la grâce. Ce livre a été écrit pour

que votre vie soit touchée, changée et transformée de l’intérieur vers
l’extérieur, afin que vous soyez victorieux et gagnant, pour que vous
régniez et triomphiez de l’échec et de la frustration. Lorsque vous
rencontrerez la personne de la grâce et lorsque le voile de la religion
sera levé, vous ne pourrez plus revenir en arrière. La défaite s’éloignera
de vous et vous ferez des pas de géant vers votre victoire !
PREMIÈRE PARTIE
GAGNER EN ASSURANCE
ET EN CONFIANCE
CHAPITRE 1
QUE LA RÉVOLUTION COMMENCE
La révolution de la grâce prend sa source en Jésus. Elle n’est ni un

mouvement ni une idéologie, encore moins un sujet à étudier. Elle
concerne une personne. La manière dont vous percevez cette personne
fait toute la différence dans votre vie. Je suis certain que vous avez
entendu parler de Jésus, que son nom vous est familier. Peut-être
même que dans votre enfance, à l’École du dimanche, vous avez
entendu des histoires de la Bible sur lui. La question est : connaissez-
vous Jésus personnellement ? Est-il une figure historique, un grand
maître juif ou le simple fils d’un charpentier galiléen ? Qui est-il pour
vous ? N’est-il qu’un enseignant parmi tant d’autres ou est-il votre
Sauveur ?
Quelles que soient les difficultés, l’adversité ou les circonstances
auxquelles vous êtes confronté, votre solution se trouve dans la
personne de Jésus. De nos jours, la révolution de la grâce balaie le
globe car la personne de Jésus est prêchée, proclamée et élevée sans
compromis.
Quelle que soit l’adversité à laquelle vous êtes confronté, votre

réponse se trouve en Jésus
14 Gagner en assurance et en confiance
De très nombreux témoignages de vies touchées et transformées

par la grâce de Dieu sont envoyés à nos bureaux, ils racontent que
beaucoup goûtent à une liberté longtemps attendue car leurs
addictions et leurs liens ont disparu. C’est avec une grande joie que ces
chrétiens nous expliquent comment le Seigneur les a miraculeusement
délivrés d’attaques de panique, de la drogue ou de dépression qui ont
parfois duré des dizaines d’années. D’autres nous écrivent leur
reconnaissance car Dieu a restauré leur mariage, leur famille et les a
guéris alors que les docteurs ne leur donnaient plus aucun espoir.
J’aimerais pouvoir vous lire tous ces témoignages afin que vous
puissiez constater qu’ils ont le même fil rouge. Dans toutes ces lettres,
un dénominateur commun a emmené ces chrétiens de la défaite à la
victoire, de la dépression à la liberté : une rencontre avec Jésus. Ils ont
tous reçu une révélation de la grâce.
La puissance d’une rencontre avec Jésus
Dean, qui vient de l’État du Maryland aux États-Unis, nous a

raconté comment la bonté de Dieu avait transformé sa vie : « Cher
Pasteur Prince, je suis vraiment enthousiaste par le changement
radical qui a pris place dans ma vie en peu de temps. Je regarde votre
programme télévisé depuis un an et j’ai lu vos livres « Destiné à
Régner » (Destined to Reign) et « La Faveur Imméritée » (Unmerited
Favor). Je viens aussi de terminer « L’importance des croyances justes »
(The Power of Right Believing). Voilà environ mille pages sur un seul
sujet, la grâce. Je ne sais pas comment j’ai pu passer à côté de ce
message pendant tant d’années. Votre enseignement sur la grâce et la
vérité a été si révolutionnaire pour moi que je tiens à vous remercier
personnellement ».
Que la révolution commence 15
En douze pages, Dean a partagé sa vie et la manière dont le

Seigneur s’y est pris pour le transformer. Avec la découverte de son
adoption, à douze ans, il a souffert de sentiments de rejet, d’abandon,
de peur et d’infériorité. Il a même lutté contre des pensées de suicide
car il avait fini par croire que sa vie ne valait plus la peine d'être vécue.
Adolescent, il s’est mis à entretenir de mauvaises fréquentations et à
développer plusieurs addictions : « À quatorze ans, j’ai commencé à
m’adonner à la boisson pendant les week-ends. À quinze ans, j’ai
découvert la marijuana et je me suis mis à la cocaïne à seize ans. À dix-
sept ans, j’étais l’esclave de nombreuses addictions et en rébellion
totale contre Dieu et contre la société ».
Pour ne plus faire face à sa douleur et à sa confusion, Dean a
multiplié les doses d’alcool et de drogue. Il est tombé dans un cercle
vicieux et a perdu tout respect pour les figures d’autorités qui étaient
dans sa vie. Juste avant son dix-huitième anniversaire, il s’est fait
arrêter pour conduite sous influence de stupéfiants.
Pour noircir davantage le tableau, il a découvert la
méthamphétamine après son mariage. Il décrit ainsi cette période :
« Jusque-là, je ne m’étais pas rendu compte de la puissance
destructrice et démoniaque de la drogue. Au début, c’était génial : avec
chaque prise ma douleur, la dépression, l’oppression, le rejet,
l’infériorité, la solitude et la peur disparaissaient. Ces substances m’ont
même aidé à freiner un temps ma consommation d’alcool. J’avais
repris confiance en moi, j’avais l’impression de maîtriser ma vie. Je
pensais avoir trouvé l’antidote et je ne voulais surtout pas m’en
séparer. J’ai donc continué à consommer de la méthamphétamine
pendant neuf ans et même à en vendre en petites quantités. Je me suis
fait arrêter, condamner et j’ai été envoyé dans un centre de
désintoxication pendant cent vingt jours ». Cette première
incarcération n’a pas aidé Dean à trouver la paix ni les réponses qu’il
cherchait. Il est passé par des hauts et des bas et a fait plusieurs allers-
retours en prison.
C’est seulement en entendant parler de la grâce de Dieu que Dean a

commencé à reprendre espoir et que sa situation a changé. Il a réalisé
que « la grâce n’avait rien à voir avec ce qu’il méritait mais tout à voir
avec l’amour inconditionnel du Seigneur, sa faveur imméritée qu’il
donne gratuitement et sans contrepartie ». Cette révélation a tout
simplement révolutionné sa manière de penser, notamment parce
qu’il était rongé par la culpabilité à cause du mal qu’il avait fait à ses
proches. La lumière qui a brillé dans ses ténèbres lui a rendu sa liberté.
Plus simplement dit : la révélation de la grâce infinie de Dieu a
révolutionné sa vie.
Votre situation s’améliorera dès que vous entendrez parler de la

grâce de Dieu
Pourquoi croire en la grâce de Dieu ?
Dean a continué à raconter :
Quelques jours seulement après avoir reçu cette révélation, j’ai

appris une leçon essentielle. Ma télévision était allumée sur une
chaîne chrétienne. Votre émission est arrivée à l’antenne et le
sujet du jour était le repos. Le mot « repos » a retenu mon
attention. Votre enseignement émanait de Hébreux 4 et, avec
vous, j’ai étudié en détails ce passage des Écritures et je me suis
rendu compte que ce mot « repos » était un nom et qu’après être
entré dans ce lieu de repos, je n’avais pas à le quitter. J’ai compris
que le seul moyen d’entrer dans cet endroit de repos était de
croire tout simplement ce que Dieu disait de la grâce.
Croire ce qu’avait dit le Père, le prendre au mot, était un vrai
défi pour moi. J’étais bien son enfant et j’avais reçu le pardon des
péchés mais je pensais aussi devoir porter le poids et le châtiment

de mes échecs répétés. Suite à cet enseignement, j’ai plongé dans
la Parole et, au cours des mois suivants, un revirement s’est
produit dans ma vie. En découvrant la simplicité de l’Évangile de
Christ, la révélation de la grâce de Dieu a métamorphosé ma vie
petit à petit, de l’intérieur vers l’extérieur. Le renouvellement de
mes pensées a eu une répercussion sur mes croyances puis sur mes
émotions et sur mon comportement, sans aucun effort de ma
part. Je n’avais plus à m’efforcer de me sentir mieux ou d’agir
mieux, une transition était en train de se produire
naturellement ; elle n'a jamais cessé depuis. J’ai remarqué que les
moments de découragement sont de plus en plus rares et de plus
en plus distancés les uns des autres.
J’ai compris que ma part était de me concentrer sur l’œuvre
finie de la croix, de garder mes yeux et mes oreilles ouverts à
l’Évangile du Christ, la bonne nouvelle de la grâce. Du coup,
comme j’ai noté des détails de la Parole qui m’avaient échappé
auparavant, la signification et les effets libérateurs de la grâce me
sont apparus plus clairement. J’ai réalisé que la grâce était la
faveur gratuite de Dieu, que je ne pouvais ni la mériter ni la
gagner à nouveau, et que mes péchés ou mes propres efforts pour
arranger les choses n’entraient même pas en ligne de compte. J’ai
commencé à réaliser que j’avais accès à la faveur de Dieu et que
j’avais été accepté dans la famille bien-aimée de mon Seigneur.
Pour résumer : Tout jeune adolescent, je croyais en Jésus et
l’avais accepté comme mon Sauveur. Je connaissais beaucoup
d’histoires de la Bible parce que j’avais été à l’église. Malgré cela,
j’avais vécu avec une mentalité d’orphelin et d’esclave pendant
plus de trente ans car je n’avais pas saisi complètement la vérité
sur la grâce de Dieu, cette grâce qui est la puissance de Dieu, par
laquelle il nous sauve et la lumière qui brille dans les ténèbres.
Oui, j’étais son enfant et j’allais aller au Ciel mais j’étais

convaincu que l’accès à son amour et à sa faveur m’était interdit
ici-bas, à cause de mes péchés répétés. Qu’il ne m’accepterait
jamais. Ma souffrance était méritée à cause de mes erreurs. Pour
finir, j’étais persuadé que je porterais le poids de mes fautes
jusqu’au Paradis. Les douleurs et les dégâts qui en ont résulté
m’ont presque mené à la mort.
Au moment où je vous écris, cela fait plus de deux ans que je
ne suis plus dépendant de l’alcool et de la drogue, et depuis plus
d’un an que je n’ai plus aucun traitement médicamenteux.
Pendant longtemps, j'ai redouté le moment d’aller me coucher car
j’étais si tourmenté par mes erreurs et mes manquements que je
n’arrivais plus à fermer l’œil de la nuit. Je détestais sortir du lit le
matin car j’anticipais la lourde journée qui m’attendait. Mais
depuis l’année dernière, tout a changé. Je vais au lit sans penser
au passé. Chaque matin, j'ai hâte de me lever car je sais que je
vais expérimenter encore davantage la grâce de Dieu. La
culpabilité, la honte, la condamnation pesante, la dépression qui
vient de la peur, les échecs du passé et la conscience du châtiment
ont disparu, comme les ténèbres se dissipent à la lumière du soleil
levant.
Quel témoignage de transformation et de percées radicales ! Merci

à Dean d'avoir eu le courage de partager son parcours. L’idée d'avoir
pu participer à son rétablissement en le dirigeant vers la personne de
Jésus me remplit d’un profond sentiment d’humilité. Y contribuer fut
un honneur pour moi. Mon cher lecteur, je vous encourage à croire
que, vous aussi, vous pouvez expérimenter la liberté que Jésus met à
votre disposition. Dean a vaincu la défaite, vous le pouvez également.
Peu importe ce qui vous abat, comme de fréquentes crises de
dépression, la peur ou le doute vis-à-vis de vous-même, quelqu'un a le
pouvoir de tout changer pour votre bien, son nom est Jésus.
Recevez vos percées, à cause de ce que Jésus a fait
Pour comprendre la grâce de Dieu, il est essentiel de saisir la

différence entre l’ancienne alliance de la Loi et la nouvelle alliance de
la grâce. Pour vous aider, j’aimerais vous montrer l’un de mes versets
favoris, que j’utilise souvent dans mes prédications, que ce soit à
Sydney en Australie, lors de la Conférence Hillsong, ou à Houston au
Texas dans l’église Lakewood.
En effet, si la Loi nous a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité

sont venues par Jésus-Christ.
Jean 1:17 BDS
La Loi a été donnée par un serviteur. La grâce et la vérité sont

venues par le Fils. La Loi parle des contraintes auxquelles le croyant
doit se plier. La grâce révèle qui est Dieu. Le premier miracle de Moïse
a été d’avoir changé l’eau en sang, ce qui a apporté la mort. Le premier
miracle de Jésus a été d’avoir changé l’eau en vin, ce qui a produit la
vie et des réjouissances. La lettre tue mais l’Esprit communique la vie
(voir 2 Cor. 3:6).
Sous la Loi, Dieu exigeait que le pécheur soit juste, alors qu’il était
incapable de s’en sortir lui-même, tandis que sous la grâce, Dieu a
offert le cadeau de la justice. Alors, sous quelle alliance préférez-vous
vivre ? La réponse devrait être évidente !
Sous la grâce, Dieu a offert le cadeau de la justice
À cause de ce qui s’est passé à la croix, tous ceux qui croient en

Jésus et qui l’acceptent en tant que leur Seigneur et Sauveur entrent
dans cette nouvelle alliance de la grâce. Pourtant, curieusement,
beaucoup de croyants vivent dans la confusion. Ils confondent la Loi

et la grâce au point d’inclure les deux dans leur marche chrétienne.
Jésus a dit qu’il n’était pas possible de verser un vin nouveau dans de
vieilles outres car le vin nouveau fermente et fait éclater les vieilles
outres et les deux sont perdus (voir Matthieu 9:17). De même, vous ne
pouvez pas mettre le vin nouveau de la grâce dans les anciennes outres
de la Loi. L’un abîme l’autre (voir Romains 11:6).
Sous la Loi, Dieu disait : « Je ne tiens pas le coupable pour
innocent, je punis la faute des pères sur leurs descendants jusqu’à la
troisième, voire même la quatrième génération » (voir Exode 34:7).
Alors que sous la grâce, Dieu dit : « Car je pardonnerai leurs fautes,
je ne tiendrai plus compte de leurs péchés » (voir Hébreux 8:12).
La différence est gigantesque ! Pouvez-vous voir clairement et avec
conviction qu’il y a eu un changement radical grâce à Jésus ?
Pourtant, beaucoup de serviteurs de Dieu prêchent encore la Loi
quand ils annoncent qu’il faut obéir à Dieu pour espérer sa
bénédiction et que la désobéissance apporte la malédiction.
Cet enseignement, qui sonne juste, est en fait dangereux car il
annule ce qui a été accompli à la croix par Jésus. La Loi se concentre
sur l’être humain à qui elle impose : « Tu n’auras pas d’autre dieu que
moi. Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce
qui se trouve en haut dans le ciel [...] Tu n’utiliseras pas le nom de
l’Eternel ton Dieu pour tromper » (Exode 20:3-7). Tandis que la grâce
se concentre sur Dieu car il est écrit : « ... je placerai mes lois dans leurs
pensées, je les graverai sur leur cœur ; je serai leur Dieu, et ils seront
mon peuple. [...] je pardonnerai leurs fautes, je ne tiendrai plus compte
de leurs péchés » (Hébreux 8:10-12).
La Loi est centrée sur le croyant tandis que la grâce est centrée sur
Jésus. La Loi se concentre sur ce qu’il faut accomplir, la grâce se
concentre uniquement sur ce que Jésus a accompli. Sous la Loi, votre
désobéissance vous disqualifie ; sous la grâce, c’est l’obéissance de
Jésus qui vous qualifie. Sous la Loi, vous êtes rendu juste si vous faites
ce qui est juste ; sous la grâce, vous êtes rendu juste lorsque vous
croyez ce qui est juste. Dans le tableau qui suit figurent les différences
principales entre la Loi et la grâce, examinez-les attentivement.
Sous la Loi, vous êtes rendu juste si vous faites ce qui est juste ;
sous la grâce, vous êtes rendu juste lorsque vous croyez ce qui est juste
LA LOI LA GRÂCE
Donnée indirectement par Moïse, un Est venue directement par Jésus, le
serviteur de Dieu Fils de Dieu
Révèle ce que l’homme doit faire Révèle qui est Dieu
Les miracles qui en découlent Engendre des miracles pour la vie
propagent la mort
La lettre de la Loi tue L’Esprit de la grâce donne la vie
Dieu exige que l’homme soit juste La justice est un don fait à l’humanité
alors qu’il est pécheur et incapable de
faire autrement
Est une outre vieille et rigide Est un vin nouveau et enivrant
Dieu se souvient du péché et le punit Dieu pardonne les péchés et les
oublie
Dieu répand bénédictions et Ne répand que des bénédictions
malédictions
Centrée sur l’homme, sur ce qu’il Centrée sur Dieu/Jésus, sur ce que
doit faire pour Dieu Dieu va faire pour le croyant, sur ce
que Jésus a fait pour lui
La désobéissance disqualifie le L’obéissance du Christ qualifie le
pratiquant croyant
Les œuvres justifient La foi justifie le croyant
Les différences-clés entre la Loi et la grâce

Quel bonheur que Jésus soit venu mourir à la croix pour vos péchés
afin que vous puissiez vivre au bénéfice de la grâce de Dieu et
expérimenter les percées dont vous avez besoin !
Le Roi est descendu
Dans son sermon sur la montagne, Jésus nous a demandé d’aimer

nos ennemis (voir Matthieu 5:44) alors qu’il nous est difficile d’aimer
nos voisins… Jésus a rajouté : « Par conséquent, si ton œil droit te fait
tomber dans le péché, arrache-le et jette-le au loin, [...]
Si ta main droite cause ta chute, coupe-la et jette-la au loin… »
(Matthieu 5:29-30). Avez-vous déjà vu quelqu’un imposer la mise en
pratique de ce commandement ? Connaissez-vous une église qui mette
littéralement en pratique ces paroles de Jésus ? S’il y en avait une, elle
ressemblerait à une clinique spécialisée dans les amputations ! Qu’a
donc voulu dire Jésus par ces commandements ?
Puisque les Pharisiens avaient intensifié les exigences de la Loi
jusqu’à la rendre humainement impossible à respecter, Jésus a ramené
la Loi à son format d’origine. Par exemple en expliquant que celui qui
regardait une femme pour la convoiter avait déjà commis un adultère
(voir Matthieu 5:28). Pour les Pharisiens, seul celui qui commettait
physiquement un adultère avait péché. Jésus savait utiliser la Loi de
Dieu avec expertise pour confiner l’Homme dans ses propres limites et
lui faire comprendre son besoin du Sauveur. Donc Jésus n’a jamais dit
de s’arracher l'œil ou de se couper la main littéralement. (J’espère que
vous n’êtes pas en train de hurler : « Pasteur Prince, pourquoi n’avez-
vous pas écrit ce livre plus tôt ? »).
Puisque les Pharisiens se vantaient de respecter la Loi, Jésus leur a
montré jusqu’où ils devaient aller pour qu’elle les justifie, leur
prouvant ainsi cette impossibilité. Il a utilisé cet autre exemple : celui
qui se met en colère contre un frère dans son cœur commet un
meurtre (voir Matthieu 5:21-22) ! Vu que Jésus interprétait les saints

commandements divins avec justesse et perfection, qui pouvait se
vanter d’être à la hauteur ? Personne ! Pourtant, aujourd’hui,
beaucoup persistent à prêcher la Loi et à maintenir les gens sous cette
Ancienne Alliance.
Heureusement que Jésus ne s’est pas arrêté là. Il a prêché le Sermon
sur la montagne puis il est redescendu. Spirituellement parlant, si le
Roi était resté sur la montagne, nous n’aurions pas eu accès à la
rédemption.
Si Jésus était resté là-haut, dans les Cieux et si, de là, il avait décrété
les standards de la sainteté de Dieu, la rédemption n’aurait pas pu
avoir lieu. Louange et gloire au Roi qui a choisi de descendre du Ciel
pour venir sur la Terre ! Il est descendu de la montagne. Il est
descendu pour souffrir, pleurer et mourir pour l’humanité. Au pied de
la montagne, il a rencontré un lépreux qui représentait notre
condition humaine, avant que le précieux sang de Jésus nous lave.
Imaginez un pécheur impur devant le Roi des rois. S'il se réfère
seulement au modèle du Sermon sur la montagne, il ne peut pas être
sauvé. De même, vous et moi n’aurions jamais pu être sauvés par notre
obéissance aux commandements saints et parfaits de Dieu. Puisque le
Roi le savait, il est descendu jusqu’à nous.
Le Roi a choisi de descendre du Ciel pour souffrir, pleurer et

mourir pour l’humanité.
Dans l’Antiquité, les lépreux devaient annoncer leur présence en

criant « Impur ! Impur ! » (voir Lévitique 13:45) afin que les gens
s’éloignent d’eux et ne soient pas contaminés. Inutile de préciser que
les lépreux n’étaient pas les bienvenus dans les endroits publics.
Pourtant, ici, le lépreux a imploré le Roi en ces termes : « Seigneur, si
tu le veux, tu peux me rendre pur » (Matthieu 8:2).
Remarquez qu’il a remis en question la volonté de Jésus à le guérir,

pas sa capacité.
Sans hésiter, notre Seigneur Jésus a tendu la main et l’a touché en
disant : « Je le veux, sois pur ». Et aussitôt, cet homme a été purifié de
sa lèpre (voir Matthieu 8:3).
Maintenant, notez ceci : sous la Loi, les impurs, les lépreux,
rendaient impurs les purs. Mais sous la grâce, Jésus rend les impurs
purs. Sous la Loi, le péché était contagieux. Sous la grâce, la justice et la
bonté de Dieu sont contagieuses.
Sous la loi, le péché était contagieux. Sous la grâce, la justice et la

bonté de Dieu sont contagieuses !
La grâce apporte la victoire
Ne craignons pas que la grâce donne libre cours au péché dans

notre vie car la Parole de Dieu avance clairement :
Car le péché ne sera plus votre maître puisque vous n’êtes plus
sous le régime de la Loi mais sous celui de la grâce.
Romains 6:14
Malheureusement, certains chrétiens déforment le sens de la Parole

de Dieu. Ils prêchent que le péché finira par vous dominer si vous
vivez sous la grâce. Voilà qui ne peut pas être plus éloigné de la vérité !
Beaucoup se sont fait berner par ce faux enseignement qui conduit les
gens à douter de la grâce. La Parole de Dieu est claire : vous êtes sous
la grâce, pas sous la Loi, le péché NE PEUT PLUS VOUS DOMINER.
Ici, le mot « péché » est un nom. Il vient du grec hamartia qui signifie
« le manquement à toucher la cible »1. On peut donc affirmer que la
maladie, les troubles alimentaires, les addictions et toute forme

d’oppression ou de liens (chaque exemple où l’on a manqué la cible de
Dieu qui est la vie glorieuse, ou que nous avons bafoué ses standards)
ne devraient pas nous dominer. Pourquoi ? Parce que vous n’êtes pas
sous le régime de la Loi mais sous celui de la grâce !
Cette idée qui veut que la grâce invite les gens à pécher vient tout
droit de l’enfer. Vous ne pouvez pas être sous la grâce sans être saint,
comme vous ne pouvez pas être sous l’eau sans être mouillé ! C’est le
fait d’être sous la grâce qui donne la capacité de mener une vie
victorieuse.
Vous ne pouvez pas être sous la grâce sans être saint, comme vous
ne pouvez pas être sous l’eau sans être mouillé !
Seule la grâce peut donner une liberté durable
Laissez-moi vous montrer comment le fait d’être sous la grâce vous

équipe pour surmonter vos défis et pour vivre une vie victorieuse
grâce au témoignage fabuleux d’Anna qui vit en Iowa, aux États-Unis.
Anna raconte comment le Seigneur, dans sa grâce, l’a libérée de
nombreuses années d’addiction à la cigarette et à la marijuana :
Pendant seize ans, j’ai été accro à la cigarette et à la marijuana

mais la grâce de mon Père m’a complètement libérée !
Bien qu’ayant grandi dans l’atmosphère pieuse d’une église
charismatique, passant du temps avec Dieu au quotidien et
enseignant à l’École du dimanche, j’étais une accro qui savait
parfaitement dissimuler ses addictions ! Malgré ma réputation
altruiste et sympathique, je savais que je n’étais pas si gentille que
ça envers Dieu et envers moi-même : je détruisais le temple de
Dieu et vivais comme une hypocrite. J’avais tellement

l’impression de n’avoir aucune valeur que l’idée du suicide
m’effleurait souvent.
Pendant ces seize années d’esclavage, j’ai souvent tenté de me
débarrasser de mes addictions, y compris pendant que j’étais
enceinte de mes deux magnifiques garçons ! J’ai arrêté un temps
mais, juste après avoir accouché, mes addictions sont revenues
car ces désirs étaient profondément logés en moi.
Bien que mes prières pour les autres étaient toujours efficaces,
mes prières pour ma propre liberté semblaient rester sourdes à
Dieu, en tout cas, elles n’étaient jamais exaucées. Ce qui me
mettait dans une rage folle.
Mais il y a un an et demi environ, j’ai commencé à regarder
l’émission quotidienne de Joseph Prince à la télévision et parfois
de visionner certains programmes deux fois d’affilée. À un
moment, les enseignements de Joseph Prince occupaient
quasiment tout l’espace disponible sur mon enregistreur vidéo
numérique.
J’avais aussi commandé des enseignements vers lesquels le
Saint-Esprit m’avait guidée et je me nourrissais de la parole de la
grâce pendant des heures chaque jour, même lorsque j’étais sous
l’influence de la marijuana ou de la cigarette. Puis l’espoir a
commencé à revenir dans mon cœur, pas tant celui d’être bientôt
libérée mais l’espoir que mon Père ne serait JAMAIS en colère
contre moi quel que soit mon état ! Sa grâce qui avait été
suffisante pour l’apôtre Paul serait suffisante pour moi aussi !
Pendant si longtemps, j’ai essayé de mériter les bénédictions de
Dieu. Mais après avoir permis aux eaux de la Parole de me
purifier chaque jour, j’ai pu recevoir son amour, sa grâce, son
« shalom » (sa paix) et toutes ses bénédictions, indépendamment
de mes actes. À chaque fois que je fumais des cigarettes ou de la
marijuana, je disais : « Merci Père, car je suis la justice de Dieu
en Christ Jésus ! » J’avais décidé d’arrêter d’essayer et j’avais

choisi de croire que sa grâce était suffisante pour moi !
Et un jour, au bout de plusieurs mois, j’ai été délivrée de ces
deux addictions ! Sans aucun effort de ma part, c’est simplement
arrivé. Mon Père céleste a complètement ôté tout désir.
Aujourd’hui, lorsque je vois des personnes fumer, je n’ai aucune
envie de les imiter ! Rien qu’en pensant à cette grande liberté, les
larmes me viennent et je peux dire : « Mon Père est TELLEMENT
fidèle ! »
Merci infiniment d’avoir osé prêcher la vérité. J’imagine que
ça n’est pas toujours facile, aussi je suis très reconnaissante à
Christ de m’avoir rendue libre grâce à votre ministère !
Aujourd’hui, ma famille, qui exerce le ministère dans les prisons,
vous écoute et lit vos livres. Je fais moi-même partie de ce
ministère qui agit en faveur des prisonniers. J’écris des lettres
pour transmettre la vérité à ceux qui sont derrière les barreaux. Il
est temps que les captifs soient libérés grâce au nom de Jésus ! »
Voilà la révolution de la grâce en action ! Je me réjouis et je célèbre

le Seigneur avec vous, Anna, pour ces deux délivrances qui ont eu lieu
au bout de seize ans d’addiction. Merci d’avoir pris le temps de nous
écrire et de témoigner de ce que Jésus a fait dans votre vie. Je suis
persuadé que beaucoup vont être touchés et inspirés par votre histoire.
Ce que la volonté et les efforts ne pouvaient pas accomplir, Dieu l’a
fait par la puissance de sa grâce infinie. Sa Parole vivante et éternelle
proclame : « Car le péché ne sera plus votre maître puisque vous n’êtes
plus sous le régime de la Loi mais sous celui de la grâce » (Romains
6:14). La grâce est la puissance qui vainc l’addiction qui est en train de
vous détruire. Seule la grâce peut vous donner une liberté durable.
Ce que la volonté et les efforts ne pouvaient pas accomplir, Dieu

l’a fait par la puissance de sa grâce infinie.
Que la révolution commence !

CHAPITRE 2
TRANSFORMÉ DE L’INTÉRIEUR VERS

L’EXTÉRIEUR
Ils avaient tant redouté ce genre de nuit. Affamés et épuisés par une
pêche infructueuse qui avait duré toute la nuit, les pêcheurs tiraient
leurs filets jusqu’au rivage, sous le soleil doré qui commençait à se
lever sur Israël. Or, ce matin-là, le littoral de la mer de Galilée
connaissait une activité inhabituellement élevée. Les enfants, à peine
réveillés d’une longue nuit de sommeil, couraient déjà joyeusement le
long du rivage. Une large foule était en train d’affluer au bord de l’eau.
La berge se remplissait de l’atmosphère qui anime un festival.
Simon Pierre, perplexe et relativement agacé par ces festivités et par
le vacarme des gens sur la plage, s’est demandé la raison d’un tel
attroupement. Privé de sommeil et frustré de n’avoir aucun poisson à
leur vendre après tant d’heures d’un travail acharné, il a secoué la tête
et s’est mis à nettoyer ses filets. Puis, il a aperçu l’homme que tous
étaient venus voir.
Avant qu’il ne le réalise, cet homme s’est dirigé vers lui et est monté
à bord ! Puis, d’un geste de la main, il a fait signe à Pierre de monter.
Instinctivement, Pierre et son équipe ont attrapé leurs filets et sont
remontés sur l’embarcation. Comme s’il avait toujours su qu’il était le
propriétaire du bateau, l’homme a souri chaleureusement à Pierre et
lui a demandé d’éloigner la barque de la rive.
Pendant ce temps, la foule s’agrandissait et attendait avec

impatience que l’homme parle.
Sans hésiter, Pierre s’est retourné vers son équipage fatigué et lui a
commandé de bouger le bateau. L’équipage a rapidement exécuté
l’ordre du capitaine, tout en fixant attentivement l’étranger qui était
monté à bord. L’homme a acquiescé de la tête, comme pour saluer
l’obéissance de l’équipage, s’est assis sur le bord du bateau et a
commencé à enseigner les multitudes.
Après avoir parlé, il s’est tourné vers Pierre et lui a demandé, à lui
et à ses hommes, de prendre le large et de jeter à nouveau les filets. La
demande a surpris Pierre qui a expliqué leurs efforts vains de toute la
nuit. Cependant, Pierre s’est plié à la demande de l’inconnu, en étant
persuadé toutefois qu’ils n’attraperaient rien. Non seulement, Pierre
avait l’habitude de pêcher dans ces eaux mais en plus il connaissait, lui,
les meilleurs moments pour attraper du poisson et ça n’était
certainement pas si tard dans la matinée !
L’homme que vous voulez à bord
Perplexe, Pierre s’est demandé : « Qu’est-ce qu’un charpentier de

Nazareth peut bien connaître à la pêche ? » Quand l’embarcation est
arrivée en eaux profondes, Pierre s’est exécuté et a jeté un filet par-
dessus bord. Un seul filet, pensait-il, suffirait à prouver qu’aucun
poisson ne traîne dans les parages ! Si quelqu’un d’autre que cet
homme, qui portait une autorité tranquille et une aura amicale, lui
avait donné un tel ordre, Pierre aurait catégoriquement refusé d’y
obéir. Mais cet homme… ce quelque chose dans sa voix et dans son
allure avait incité Pierre à ne pas repousser sa demande, bien que tout
lui assurait que rien ne se passerait.
La suite a laissé Pierre bouche bée.
Transformé de l’intérieur vers l’extérieur 31
Soudain, c’est comme si le filet s’était transformé en aimant à

poissons ! Un nombre massif de tilapias s’est rué vers le filet, de toutes
les directions. Poisson après poisson, les mêmes qui avaient évité
Pierre et ses hommes toute la nuit, se sont jetés dans le filet. Lorsqu’ils
ont essayé de le remonter, le filet s’est mis à craquer sous un poids sans
précédent. Les pêcheurs, bouche bée et frénétiques, ont demandé de
l’aide à des collègues dont la barque n’était pas loin. Dans les deux
bateaux côte-à-côte, chaque équipage remontait un maximum de
poissons dans son embarcation. Les hommes se sont activés à charger
leur bateau de tous ces poissons aux écailles argentées qui scintillaient
au soleil… jusqu’à ce que les deux barques soient sur le point de
couler sous le poids !
Époustouflé par ce qu’il venait de voir, Simon Pierre s’est jeté aux
pieds de Jésus en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un
homme pécheur » (Luc 5:8).
Avez-vous travaillé dur toute la nuit ?

Laissez Jésus vous sauver
Dans ce récit, qu’est-il arrivé en premier : la repentance de Pierre

ou la bénédiction de Dieu ? Sous la nouvelle alliance de la grâce, Dieu
bénit d'abord ; ce sont ses bénédictions, sa faveur et son amour
débordants qui mènent à la repentance ! Malgré un travail difficile et
laborieux qui avait duré toute la nuit Pierre et ses marins étaient
revenus bredouilles mais quand Jésus est monté sur le bateau de
Pierre, son entreprise a connu un grand succès. Pierre a prospéré et
son affaire a fleuri comme il n’avait jamais osé l’imaginer.
Les bénédictions, la faveur et l’amour débordants de Dieu mènent

à la repentance !
Avez-vous l’impression d’avoir travaillé dur toute la nuit sans rien

attraper ?
Peut-être pensez-vous être dans une impasse professionnellement
parlant ? Êtes-vous sans solution face aux tensions qui déchirent votre
mariage ? Souffrez-vous d’une relation de plus en plus froide et
distante avec votre enfant, malgré vos multiples tentatives de
rapprochement ?
Aujourd’hui n’est pas le bon moment pour vous relâcher. Prêtez
l’oreille à votre merveilleux Seigneur et Sauveur, Jésus. Entendez-le.
Plutôt que de dépendre de vos expériences et de votre expertise,
reposez-vous sur lui. Vous n’êtes pas seul à bord. Écoutez-le et faites
exactement ce qu’il vous dit de faire. Quand Jésus avait recommandé à
Pierre de jeter « ses filets » -pluriel (voir Luc 5:4-5), Pierre lui a
répondu : « …sur ta parole, je jetterai le filet » -singulier
(voir Luc 5:4-5). Il n’est donc pas étonnant que le filet ait commencé à
se rompre et que Pierre ait dû faire appel à ses amis.
Jésus est une aide bien réelle lorsque vous vous trouvez dans le
besoin. Peu importe vos difficultés, soyez assuré qu’il est à vos côtés et
qu’il sait exactement comment vous aider.
Peu importe vos difficultés aujourd’hui, Dieu est à vos côtés et il

sait exactement comment vous aider.
Il y a aussi ceux qui travaillent dur et sans cesse pour mettre leur
vie en ordre afin d’obtenir l’approbation de Dieu. Plus ils essaient, plus
ils se sentent éloignés de lui. Plus ils persistent, plus ils ont
l’impression d’échouer et de le décevoir. Ils sont tout simplement
exaspérés, épuisés et frustrés à l’image des pêcheurs après une nuit de
travail infructueux. Cher lecteur, si vous vous reconnaissez dans cette
description, je veux que vous sachiez que Dieu vous aime. Même avec
vos imperfections. Oui, malgré vos échecs et vos erreurs, Dieu vous
aime toujours ! Venez à lui tel que vous êtes.
Dieu vous aime avec toutes vos imperfections. Venez à lui tel que
vous êtes.
Mais Pasteur Prince, vous ne comprenez pas… j’ai cette horrible

addiction.
Peu importe ce qu’est cette addiction, apportez-la à Jésus. Laissez
Jésus vous serrer dans ses bras, vous embrasser et vous chérir. Ne vous
inquiétez pas de votre faiblesse mais laissez-le vous aimer et vous
restaurer entièrement. L'amour parfait de Jésus vous transformera.
Laissez-moi d'abord mettre de l'ordre dans ma vie. Je viendrai après.
Personne n’essaie de se nettoyer avant de prendre un bain. Jésus est
le bain ! Venez à lui avec toutes vos imperfections, toutes vos
addictions, toutes vos mauvaises habitudes et tous vos blocages et
laissez-le faire ce qu’il fait de mieux : laissez-le vous sauver et vous
restaurer entièrement !
Lorsque vous pensez à Joe Montana, à qui pensez-vous ?
Probablement à l’un des meilleurs quaterbacks de l’histoire du football
américain. Lorsque vous pensez à Michael Jordan, vous pensez à l’un
des meilleurs joueurs de basketball. Maintenant, à quoi pensez-vous
lorsque vous pensez à Jésus ? C’est bien de connaître les exploits de ces
stars du sport mais, en réalité, cela ne changera jamais votre vie. Il est
préférable que vous connaissiez votre Seigneur Jésus en tant que votre
Sauveur. Sauver est sa description de poste. Vous sauver est ce qu’il
fait de mieux !
Retournez à la grâce
Vous êtes peut-être en train de cogiter : « Pasteur Prince, j’aimerais

vous croire et simplement m’approcher de Jésus mais ne doit-on pas
d’abord se repentir lorsque nous avons échoué ? On m’a prévenu que les
prédicateurs de la grâce tels que vous n’enseignaient pas la repentance ».
Laissez-moi vous confirmer dès maintenant que je crois
profondément à la nécessité de prêcher la repentance. Je vais vous
montrer quelque chose de beau concernant le mot « repentance » en
hébreux. L’alphabet hébreu est composé de 22 lettres qui vont d’aleph
à tav. Chaque lettre hébraïque a une image, une valeur numérique et
une signification.
Le mot hébreu pour repentance est teshuvah2, qui se compose de
cinq lettres de cet alphabet tav, shin, vav, bet et hei. Le pictogramme
qui correspond à la première lettre, tav, est une croix3. La dernière
lettre, hei, est la cinquième lettre4 et le chiffre cinq dans la Bible
représente la grâce. Entre ces deux lettres, tav (croix) et hei (grâce) se
trouvent les lettres shin, vav et bet. Ces trois lettres forment le mot
shuv, qui signifie « retourner5 ». Si vous rassemblez tout cela, le mot
teshuvah ou repentance signifie ceci : « À cause de la croix de Jésus,
retournez à la grâce » !
Si l’on considère que l’hébreu se lit de droite à gauche, on voit que teshuvah
(repentance) signifie : « À cause de la croix de Jésus, retournez à la grâce ».
N’est-ce pas magnifique de découvrir le cœur de Dieu et

l'explication de la vraie repentance dans ces cinq lettres hébraïques ?
La repentance parle de retourner vers la grâce de Dieu à cause de sa
bonté démontrée à la croix en Jésus. Elle ne dit pas de retourner sous
la Loi mais de vous tourner vers la croix et de retourner à sa grâce. Sa
grâce est votre source de puissance et de force pour vaincre le péché.
La repentance parle de retourner à la grâce de Dieu à cause de sa

bonté démontrée à la croix en Jésus.
Alors si vous avez commis une erreur, ou si vous vous débattez

avec une mauvaise habitude, repentez-vous en vous tournant vers la
croix, réalisez que votre punition est retombée sur le corps de Jésus et
recevez la faveur imméritée de Dieu pour vaincre vos faiblesses. Voilà
comment on se repent ! Ne vous éloignez pas de Dieu. Courez vers
lui ! Il est votre solution. Il est votre réponse. Il vous aime et n’attend
qu’une seule chose : que vous reveniez dans ses bras d’amour !
Examinez ce que vous entendez sur la grâce
Si se repentir c’est retourner vers la grâce de Dieu, comment

certains peuvent-ils affirmer qu’elle permet ou excuse le péché ? La
grâce est la puissance de Dieu pour vaincre n’importe quel péché. Mais
si quelqu'un vit dans le péché en prétendant être sous la grâce, je suis
le premier à vous dire que c’est faux. La Parole de Dieu proclame :
« Car le péché ne sera plus votre maître puisque vous n’êtes plus sous
le régime de la Loi mais sous celui de la grâce ». (Romains 6:14).
Personne ne peut utiliser la grâce de Dieu pour justifier ses péchés !
C’est contraire à la Parole de Dieu et à l’évangile de la grâce. La vraie
grâce réduit à néant la puissance destructrice du péché.
Certaines personnes utilisent le mot grâce à tout va. Ils se qualifient

de prédicateurs de la grâce, disent avoir un ministère de la grâce ou
encore une église de la grâce. Mais je vous encourage à faire preuve de
discernement et à vérifier tout ce que vous entendez. Le seul fait qu’ils
emploient le mot grâce dans leurs enseignements ne signifie pas qu’ils
présentent correctement l’évangile de la grâce. Examinez tout ce qui
est prêché ! Assurez-vous que leur position vis-à-vis du péché est
claire.
Le péché est destructeur et a des conséquences désastreuses. Si vous
commettez un péché, la conséquence n’est pas le jugement de Dieu ou
son châtiment, de même que se brûler en mettant sa main dans le feu
n’est pas une punition divine. Les effets destructeurs et douloureux de
la brûlure ne viennent pas de Dieu mais tout simplement du fait que
vous avez utilisé votre libre arbitre à votre désavantage. Pareillement,
si quelqu’un patauge volontairement dans le péché et mène un style de
vie immoral, les conséquences destructrices qui viennent avec le péché
finiront par le brûler.
Ne jetez pas plus d’huile sur le feu
Le seul moyen d’aider les gens à vaincre la puissance du péché est

de leur prêcher la grâce infinie de Dieu. Certains ministres de
l’Évangile pensent à tort que pour combattre le péché, il faut prêcher
plus de sermons stricts, forts et sévères sur la loi de Moïse. Je ne doute
pas de leurs intentions sincères et honnêtes mais la Parole de Dieu dit
clairement que « le péché tire sa force de la Loi » (1 Corinthiens 15:56).
Prêcher plus de messages sur la Loi c’est comme jeter de l’huile sur le
feu. Les gens ne sont ni libérés ni transformés lorsqu’on essaie de leur
enfoncer la Loi dans le crâne. En revanche, ils sont libérés et
transformés lorsqu’ils découvrent l’amour de leur Sauveur !
Ils sont libérés et transformés lorsqu’ils découvrent l’amour de

leur Sauveur !
Je crois que les croyants nés de nouveau ne cherchent pas d'excuse

pour pécher. Comment le pourraient-ils après avoir été touchés par les
dimensions de l’amour et du sacrifice de Jésus ? Je crois qu’ils
cherchent plutôt une porte de sortie pour se débarrasser de leur péché
et enfin se libérer de la prison de la peur, de la culpabilité et de la
condamnation. Plus je prêche la grâce infinie et l’amour
inconditionnel de Dieu, plus mon ministère reçoit des témoignages de
chrétiens qui ont été libérés de toutes sortes de péchés et d’addictions.
Ces récits nous prouvent que le peuple de Dieu ne désire pas vivre
une vie de péchés mais les surmonter en se tournant vers la croix et en
retournant à la grâce. Nous avons reçu des témoignages de gens qui
ont été libérés de la pornographie, de l’alcoolisme, de la drogue et de
l’immoralité sexuelle. Voilà ce qu'est la puissance de notre Seigneur et
Sauveur Jésus-Christ. Le péché ne domine plus son peuple et la vraie
repentance se produit lorsque l’évangile de la grâce est prêché !
Changez ce que vous pensez afin de croire ce qui est juste
Nous nous sommes déjà intéressés au mot « repentance » en

hébreu. Étudions maintenant ce qu’il signifie en grec. Le mot grec
pour repentance est metanoia. Meta qui veut dire « changer », noia qui
vient du mot nous qui signifie « pensée ». Donc metanoia, ou
repentance, signifie « un changement de façon de penser »6. Pourquoi
est-ce important de changer sa manière de penser ? Simplement parce
que croire ce qui est juste mène toujours à un style de vie juste.
Tout change lorsque vous croyez ce qui est juste concernant la
grâce de Dieu, votre justice en Christ et l'appel à mener une vie sainte !
Quand son amour vous touche dans les plus profonds recoins de votre
cœur, la transformation est amorcée de l’intérieur vers l’extérieur.
Voilà la révolution de la grâce en action. Vous vivez enfin au-dessus de
la défaite et pouvez expérimenter des percées qui durent car la
puissance pour combattre la tentation ne vient pas de l’extérieur mais
de l’intérieur. Elle n'est pas le fruit de votre volonté mais de la
puissance du Saint-Esprit qui œuvre activement et puissamment en
vous et qui atteste les vérités de l’Évangile auxquelles vous croyez.
Quand son amour vous touche dans les plus profonds recoins de
votre cœur, la transformation est amorcée de l’intérieur vers
l’extérieur.
Laissez-moi vous faire part d’un témoignage poignant que Robert

nous a envoyé :
Je suis un pasteur qui occupe un emploi à plein temps dans le

civil, parallèlement à l’exercice du ministère en Caroline-du-
Nord, aux États-Unis. À une époque, je suivais des cours
théologiques dans un séminaire. Je prêchais la nécessité de mener
une vie sanctifiée, j’essayais de le pratiquer et de toujours faire
plus pour servir Jésus. La vie étant très exigeante, je me suis tout
simplement épuisé au point d’envisager de quitter le ministère
pour un temps afin de terminer mes études. C’en était trop pour
moi.
En plus, je me débattais avec une addiction au tabac à mâcher
qui avait commencé quinze ans plus tôt. Un dimanche, j’ai même
confessé mon addiction depuis le pupitre. Une boîte de tabac à la
main, j’ai déclaré que, comme David avait coupé la tête de
Goliath, j’allais couper la tête de cette addiction et nourrir les
oiseaux avec sa carcasse.
Plein de remords, j’ai dit à l'assemblée que je m’étais résolu à

tuer ce géant et beaucoup ont rejoint l’autel pour y déposer leurs
addictions. Au bout d’une semaine, je replongeais. Inutile de
décrire l’immense condamnation que j’ai ressentie. Je suis
quasiment sûr que la plupart des gens qui m’avaient imité ce
jour-là n’ont vécu, eux aussi, qu'un changement de courte durée.
Malgré mes efforts redoublés, je finissais toujours par retomber
dans ce cercle vicieux.
Mais tout cela, c’était avant que je découvre « Joseph Prince
Ministries » et qu’un ami me dirige vers les enseignements du
Pasteur Prince. J’étais abasourdi par ce que j’entendais et lisais. Je
n’avais jamais entendu l’Évangile prêché de cette manière, je
savais que c’était la vérité. Effectivement cette vérité a commencé
à me rendre libre. Dans un de ses messages, le Pasteur Prince
nous encourageait à cesser d'obtenir la victoire par nos propres
forces mais à avouer au Seigneur : « Père, je ne peux pas mais,
toi, tu peux ».
Cette prière est devenue mon credo et j’ai renoncé à mes
propres tentatives de me libérer du tabac. Je ne suis plus resté sous
la culpabilité et la condamnation. J’ai décidé de croire et de
déclarer que mon addiction au tabac n’affectait en rien l’amour
de Dieu pour moi et que l’œuvre complète de Jésus était efficace
pour moi aujourd'hui. À ce jour, je peux affirmer que j’ai été
libéré de cette addiction il y a plus d’un an. À chaque fois que
l’envie revient, je dis au Seigneur que sa grâce et que tout ce qu’il
a en réserve pour moi ont bien plus de valeur que le tabac. Et
l’envie disparaît.
Dieu soit loué ! Ce message de la faveur imméritée de Dieu a
transformé ma vie et mon ministère. Dorénavant, à chaque fois
que j’en ai l’occasion, je prêche et enseigne la grâce.
Gloire à Dieu et un grand merci, Pasteur Prince.
Merci à vous Robert d’avoir pris le temps de partager votre

témoignage et d’encourager tous ceux qui sont à la recherche de la clé
d'une victoire durable !
Entrez dans le cycle ascendant de la victoire durable
Peu importe depuis combien de temps vous vous débattez avec une
mauvaise habitude. Il n’est jamais trop tard pour inviter le Seigneur
Jésus et sa grâce dans votre situation. Il n’est jamais trop tard pour
retourner vers sa grâce, qui est la seule puissance qui peut réellement
vous transformer de l’intérieur vers l’extérieur.
Peut-être avez-vous, vous aussi, tenté de vous libérer d'un lien, en
vain. N'oubliez pas comment Robert a trouvé et gardé la liberté.
Remarquez qu’il a avoué ses multiples efforts infructueux. Malgré son
engagement public à « couper la tête » à son addiction, il a rechuté en
moins d’une semaine. À vrai dire, à l’image d’un grand nombre de
croyants sincères, Robert s'était engagé de multiples fois sur le chemin
des « remords et de la repentance », sans avoir jamais trouvé la liberté
à laquelle il aspirait.
La vraie transformation s’est produite lorsque Robert a découvert la
vérité de la grâce de Dieu, le sacrifice parfait de Jésus à la croix pour
lui, l'amour inconditionnel de Dieu à son égard et son désir de le
secourir malgré ses erreurs. Lorsque l’envie de replonger dans ses
mauvaises habitudes revenait, il se concentrait sur ces vérités et
retournait vers la grâce de Dieu. C’est ainsi qu’il a commencé à
expérimenter la victoire sur ses addictions.
Voilà ce qu'une croyance juste, ici la vraie repentance, a fait pour
Robert. Il n’a pas utilisé la grâce comme une excuse pour continuer à
pécher ou pour minimiser son péché. Non, elle lui a permis de vaincre.
Il est devenu le témoignage vivant de la grâce infinie de Dieu parce
qu’il a choisi d’en dépendre. Remarquez que Robert n’a pas obtenu par
ses propres moyens la qualité de vie à laquelle il aspirait ; il ne l'a eue

que lorsqu’il a découvert la grâce de Dieu et qu'il y est retourné à
chaque moment de faiblesse. Ceci est la clé pour vaincre le péché et
tous vos liens.
Si vous essayez de vous séparer d'une mauvaise habitude, dès
aujourd’hui, je vous encourage à retourner vers la vérité de la grâce de
Dieu, celle que notre Seigneur Jésus nous a donnée à la croix et qui est
bien supérieure à nos erreurs. Grâce à son œuvre complète et parfaite
vous êtes profondément aimé, abondamment béni et vous bénéficiez
d’une grande faveur. Lorsque vous laissez cette révélation de la grâce
de Dieu laver encore et encore votre cœur, vous ne pouvez
qu'apprécier ce que le Seigneur a fait pour vous et comment sa grâce
vous met à part afin que vous brilliez pour sa gloire. Vous verrez que
vos envies pécheresses diminueront peu à peu avant de disparaître
pour de bon. Vous êtes sur le point de pénétrer dans le cycle ascendant
de la transformation durable !
Entraînez-vous à retourner vers la grâce
Bon nombre de femmes mariées nous ont raconté à Wendy, mon

épouse, et à moi-même comment, après avoir compris la grâce infinie
de Dieu, elles avaient vaincu les conflits familiaux qui ruinaient leur
quotidien.
Les façons de penser erronées qui piégeaient depuis longtemps ces
épouses et mères et créaient des tensions familiales se sont
inexorablement dissoutes lorsqu'elles ont permis à la grâce de Dieu de
les laver et qu'elles ont cru en la bonté divine. Pendant des années,
elles avaient tenté de se débarrasser de certains traits de caractère,
comme d’un tempérament explosif ou de la peur de ne pas être un bon
parent. Ces victoires sont arrivées toutes seules. Quand elles ont appris
à goûter et à se reposer dans l’amour du Père, elles ont vu leur
culpabilité et le stress inhérent au rôle de mère se transformer en paix

et céder la place à un sentiment permanent de joie divine.
Conséquemment, leurs relations avec leur mari et leurs enfants se sont
considérablement améliorées.
Que vous essayiez de vous libérer d’une addiction ou que vous
tentiez de devenir une épouse ou une mère plus aimante et tolérante,
votre réponse se trouve dans la personne de la grâce, en Jésus ;
retournez vers cette grâce à chaque fois que vous vous sentez faible ou
que vous échouez. Voilà ce qu’est la vraie repentance. Lorsque vous
commettez une erreur, souvenez-vous du pardon et de la justice que le
Seigneur vous a acquis à la croix. Croyez qu’il est toujours avec vous,
qu’il vous aime et qu’il est à l’œuvre en vous pour vous amener à la vie
victorieuse et abondante qu’il veut pour vous. Voilà comment vous
pouvez vous exercer à retourner vers la grâce infinie du Seigneur. C'est
elle qui vous conduit vers la délivrance, vous donne un nouveau
départ, vous enseigne de nouvelles manières de vivre et d’aimer, ce qui
a pour conséquence de transformer votre existence, votre mariage et
l'éducation que vous donnez à vos enfants, à sa gloire.
CHAPITRE 3
ENTENDEZ DES PAROLES DE GRÂCE
Apeuré par ce qu’il allait découvrir, le lépreux s’est accroupi sur une
large pierre plate, l’une des nombreuses qui parsemaient les collines
pittoresques qui entouraient la Mer de Galilée. Il s'était déplacé pour
voir celui qu’on appelait Jésus, apparemment il guérissait... Tout le
monde parlait de cet homme et de sa bande de disciples qui
l'accompagnait partout où il prêchait, dans les synagogues ou dans des
endroits publics.
Mais Jésus était surtout connu pour avoir guéri les malades venus
vers lui, que ce soit de la Décapole, de la Galilée, de Jérusalem ou de
l’Est du Jourdain. Tous avaient reçu leur guérison. En plus, il n’en
avait renvoyé aucun. Il les avait tous guéris quel que soit leur état –
fièvre, paralysie, surdité ou oppression démoniaque.
Il n’en avait renvoyé aucun. Il les avait tous guéris quel que soit
leur état : fièvre, paralysie, surdité ou oppression démoniaque.
Tous. Ce tout petit mot lui a redonné l’espoir d'être guéri. Ayant
entendu dire que Jésus se dirigeait vers les collines qui bordaient la
Mer de Galilée, il s'était mis ardemment à sa recherche.
Lorsqu'il l'a trouvé, il a vu la grande multitude qui écoutait Jésus
enseigner. Malgré sa frayeur d'être repéré et lapidé par la foule, il s'est
caché pour l'entendre tant il était si déterminé à être libéré de sa

terrible condition.
Dieu veut et peut
Essayant de maintenir une distance de sécurité avec la foule, le

pauvre homme ne pouvait apercevoir Jésus de l’endroit où il s’était
caché. Mais grâce à la bonne acoustique du lieu, il pouvait entendre
chaque mot qui sortait de la bouche de Jésus :
« C’est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas en vous
demandant : « Qu’allons-nous manger ou boire ? Avec quoi allons-
nous nous habiller ? » La vie ne vaut-elle pas bien plus que la
nourriture ? Et le corps ne vaut-il pas bien plus que les vêtements ?
Voyez ces oiseaux qui volent dans le ciel, ils ne sèment ni ne
moissonnent, ils n’amassent pas de provisions dans des greniers, et
votre Père céleste les nourrit. N’avez-vous pas bien plus de valeur
qu’eux ? » (Matthieu 6:25-26).
Il écoutait attentivement. Chaque mot de Jésus était porteur d'une
profondeur incommensurable de compréhension et d'empathie vis-à-
vis de ses peurs quotidiennes.
Soudain, des braises d'espoir, qu'il croyait éteintes depuis
longtemps, se sont enflammées, attisées par l'autorité des paroles de
Jésus. S'il avait d'abord tremblé de peur d'être exposé, maintenant
l'émotion qui le secouait lui faisait porter encore plus d’attention aux
paroles de Jésus : « Quant aux vêtements, pourquoi vous inquiéter à
leur sujet ? Observez les lis sauvages ! Ils poussent sans se fatiguer à
tisser des vêtements. Pourtant, je vous l’assure, le roi Salomon lui-
même, dans toute sa gloire, n’a jamais été aussi bien vêtu que l’un
d’eux ! Si Dieu habille ainsi cette petite plante des champs qui est là
aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu, à plus forte raison ne vous
vêtira-t-il pas vous-mêmes ? Ah, votre foi est bien petite ! » (Matthieu
Entendez des paroles de grâce 45
6:28-30). Alors que les paroles de Jésus pénétraient dans son cœur, le
lépreux s’est mis à pleurer. Pour la première fois depuis des années, il
entrevoyait un nouveau futur : « Serait-il possible que Dieu veuille être
un père pour moi ? Un Père céleste qui, si je lui faisais confiance, me
vêtirait beaucoup mieux que les lis, qui sont mieux habillés que
Salomon dans toute sa gloire ? Est-il possible que Dieu me tende la main
avec douceur, acceptation et amour, et m'invite à goûter et à recevoir sa
bonté ? Après avoir été mis au ban de la société et avoir souffert du
rejet pendant toutes ces années, ces nouvelles pensées, qui touchaient
profondément son cœur, faisaient jaillir de ses yeux un nouveau flot
de larmes.
Émerveillé par la sincère compassion qu’il discernait dans la voix
de Jésus et stimulé par l'espoir qui ravivait chaque muscle de son
corps, le malheureux est sorti de son abri de fortune lorsque Jésus eût
fini de parler. Toutes les craintes qui l'avaient contraint à se dissimuler
venaient de s'évanouir. Il ne voulait qu'une seule chose : s’approcher
de Jésus pour lui demander de le guérir.
Alors qu'il se dirigeait vers Jésus, son attention a été attirée par des
bruits de pas et de mouvements. Un homme, à la tête d'un groupe,
descendait la colline. Jésus venait droit sur lui. Au lieu d'aller à la
rencontre de la foule, le Seigneur marchait vers cet homme seul et
affligé, comme s'il connaissait déjà tous ses besoins et savait où le
trouver. Incapable de contenir ses émotions, l'homme est tombé aux
pieds de Jésus et s’est mis à l’adorer.
D'une voix étouffée par les larmes, il a murmuré : « Seigneur, si tu
le veux, tu peux me rendre pur ». Sans hésiter, comme si c’était la
raison pour laquelle il s’était approché de lui, Jésus a tendu la main et
l'a touché : « Je le veux », a-t-il dit avec la même voix compatissante et
chaleureuse en ajoutant : « Sois pur » (voir Matthieu 8:2-3).
Au contact des mains chaudes de Jésus, l'homme a
automatiquement fermé les yeux et tout son corps s'est mis à frémir.
Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas ressenti le toucher d'un autre
être humain, encore moins celui d'un toucher chaleureux et

affectueux. Lorsqu'il ouvrit les yeux pour regarder Jésus, il le trouva
souriant, les yeux débordants d’amour. Sentant que quelque chose
avait changé dans son corps, l'homme a regardé ses mains qui,
quelques secondes auparavant, étaient encore couvertes de plaies
ouvertes et dont les extrémités des doigts étaient tombées. Ses yeux
contemplaient à nouveau des mains saines, des doigts bien formés et
une peau parfaite. Comme dans un rêve, il a soulevé les manches et
l'ourlet de sa robe pour constater avec étonnement qu'une peau lisse et
sans tache recouvrait ses bras, ses jambes et ses pieds. Il avait été rendu
pur ! En un clin d'œil, la puissance de Jésus avait englouti son
impureté.
Débordant de gratitude, il a levé les yeux vers celui qui venait de le
guérir. S'apprêtant à repartir, l'homme fut convaincu qu'il ne pourrait
jamais oublier la compassion et le réconfort qu'il avait lus sur le visage
du Seigneur Jésus ni son toucher chaleureux et si aimant.
« Il ne s'est pas contenté de me guérir et de me purifier », s’est dit
l'homme émerveillé et reconnaissant, « il m'a rendu ma vie ! »
Sortez de votre cachette
Lorsque j'ai visité le Mont des Béatitudes, en Israël, le Seigneur m'a

ouvert les yeux et m’a fait voir pour la première fois comment Jésus
était allé à la rencontre du lépreux. Après avoir prêché aux multitudes,
notre Seigneur n'est pas descendu de la montagne vers elles, sinon la
Bible n'aurait pas précisé que la foule l’avait suivi (Matthieu 8:1).
En réalité, Jésus était descendu de la montagne par un autre
chemin, très probablement en direction de Capharnaüm, parce que les
Évangiles disent qu'il est entré dans cette ville après avoir prêché sur la
montagne (voir Matthieu 8:5).
En descendant de cette montagne vers Capharnaüm, j'ai aperçu des

blocs de pierre éparpillés au pied de la montagne. La taille de ces
rochers permet à un homme de se réfugier dessous. C’est à ce
moment-là que j'ai compris où ce lépreux s’était caché, pour ne pas
s'exposer au public, et pourquoi Jésus avait su qu'il pouvait le trouver
là. En fait, il était parti délibérément à sa recherche avant que les foules
ne le rattrapent.
Au temps de Jésus, la Loi exigeait que les lépreux soient bannis de
la société. Conscients de leur état contagieux et des exigences de la Loi,
ils avaient le réflexe de s'éloigner et de se cacher.
Ce grand malade, dont il est question dans Matthieu 8, n'aurait
jamais pu recevoir sa guérison et une entière restauration s'il était resté
caché. Heureusement, qu’il avait entendu parler de la bonté de Dieu,
de son souhait de pourvoir à tous ses besoins comme un Père aimant,
car c'est ce qui l'a poussé à sortir de sa cachette et à se rapprocher du
Seigneur pour obtenir son miracle.
Ces vérités ont bouleversé sa perception de Dieu : il n’était plus un
Dieu qui séparait et condamnait les impurs mais celui qui les aimait,
quel que soit leur état. Cette révolution dans sa manière de penser a
enflammé sa foi et lui a donné le courage de se saisir de la guérison
qu'il désirait désespérément.
Comme ce lépreux, seriez-vous aujourd'hui en train de vous cacher
de Dieu ? Vous débattez-vous avec des addictions ou vous trouvez-
vous embourbé dans un cycle de défaites, sans pouvoir en sortir ?
Avez-vous été victime d'abus sexuel et croyez-vous devoir en porter la
responsabilité ?
Il se peut que vous ayez raté votre mariage ou conduit votre
entreprise à l'échec en prenant une mauvaise décision. À cause de cet
échec, vous êtes-vous éloigné de Dieu, faites-vous en sorte d’éviter
l'église et de vous isoler des chrétiens ? Bien-aimé, quelles que soient
les raisons de ce sentiment d’« impureté » ou de disqualification, Dieu
désire que vous changiez d'avis à son sujet et que vous couriez vers lui,
au lieu de vous cacher.
Qu'entendez-vous dire au sujet de Dieu ?
Comment passe-t-on de la crainte de Dieu au réflexe de courir vers

lui ? La Bible dit que « la foi vient en entendant et en entendant la
parole de Dieu » (Romains 10:17). Quand il a entendu les paroles
pleines de grâce de Christ, le lépreux a eu assez de foi pour sortir de sa
cachette et pour se diriger vers Jésus. Si notre Seigneur avait prêché la
condamnation dans un message qui mettait en avant le feu et le soufre
de l'enfer, pensez-vous que ce malade aurait osé s'approcher pour
recevoir sa guérison ? Bien sûr que non. Avec le poids plus lourd de la
condamnation et du désespoir, la peur du châtiment l’aurait fait fuir.
Mais parce que les paroles qui sont venues jusqu’à lui étaient remplies
de grâce, Dieu voulait être un Père aimant pour lui et pourvoir à tous
ses besoins, la foi a surgi dans son cœur et a fait naître toute la
confiance nécessaire pour s'approcher de Jésus et pour recevoir son
miracle.
Ce que vous entendez dire de Dieu est de la plus haute importance.
Ces paroles vous rendent soit capable de recevoir votre miracle soit
elles vous laissent dans le manque et la servitude. Elles vous font vous
rapprocher de Dieu ou vous en éloigner davantage. La foi vient en
entendant mais la peur vient aussi en entendant. Si vous avez entendu
parler d'un Dieu qui est le plus souvent en colère et qui vous
condamne pour vos péchés, comment pouvez-vous avoir la foi pour
lui demander de l'aide ? Si vous avez entendu dire qu'Il donne aux
gens (même aux croyants) des maladies et qu’il punit leurs fautes avec
des accidents horribles, comment pouvez-vous vous attendre à ce qu’il
vous guérisse ?
Si vous avez entendu dire qu'il veut que vous et votre famille soyez
pauvres pour vous garder humbles, comment pouvez-vous lui
demander des percées financières ou de vous sortir de l'endettement ?
Comment pouvez-vous faire confiance à Dieu pour quelque chose de
bon si vous n’avez entendu que des sermons sur la condamnation, la
crainte et le jugement ?
C'est triste, mais ces exemples négatifs sont récurrents dans les
sermons. Même les films réalisés sur Dieu le dépeignent comme
répressif, critique, irritable, destructeur, et même meurtrier ! Ce
portrait est distordu car en vérité : « L’Eternel est compatissant et
miséricordieux. Il est plein de patience et débordant d’amour »
(Psaume 103:8) Ne vous méprenez pas, Dieu peut se mettre en colère
mais la Bible ne le définit jamais comme colérique mais comme étant
tout amour (voir 1 Jean 4:8, 16). Est-ce que Jésus a déjà condamné les
prostituées et les percepteurs d'impôts, ceux qui sont méprisés et
rejetés par la société ? Non, c'est un ami des pécheurs ! A-t-il jamais
appauvri les pauvres ou infligé plus de maladies aux malades ? Non, il
a nourri avec une telle générosité la multitude affamée qu'il est resté
douze paniers de nourriture ; partout où il allait, il guérissait tous ceux
qui le cherchaient pour recevoir leur guérison !
La Bible ne le définit jamais comme colérique mais comme étant

tout amour.
La Bible dit que Jésus « parcourut le pays en faisant le bien et en

guérissant tous ceux qui étaient tombés sous le pouvoir du diable, car
Dieu était avec lui » (Actes 10:38). Par ces mots, vous apprenez que
Dieu veut vous faire du bien, non du mal ! Si ce n'était pas vrai, Dieu
n'aurait pas soutenu Jésus qui a pu dire : « Celui qui m’a vu, a vu le
Père. [...] Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en
moi ? Ce que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même : le Père
demeure en moi et c’est lui qui accomplit ainsi ses propres œuvres »
(Jean 14:9-10).
Si vous voulez savoir qui est vraiment Dieu (et non ce qui se dit de
lui), examinez la vie de Jésus telle qu’elle est décrite dans les Évangiles.
Puisqu'il représentait la volonté de Dieu en action, il a fait du bien : il a
sauvé, délivré, guéri, restauré, pourvu, guidé et aimé ce qui n'est pas
aimable. Voilà qui est notre Dieu !
La foi vient lorsqu’on entend la Parole du Christ
Bien-aimé, si vous voulez avoir la foi pour qu'une percée se

produise dans votre vie, assurez-vous d'entendre et de croire ce qui est
juste concernant Dieu, ce que Christ dit du Père. D'ailleurs, il s'agit de
la parole de Christ et non de celle de Dieu, comme l'écrivent certaines
traductions de la Bible. Le mot grec utilisé dans Romains 10:17 est
Christos pour Christ. Quelle est la différence ? La parole du Christ fait
référence à la parole de la nouvelle alliance, la parole de sa grâce.
Si vous voulez avoir la foi pour voir une percée dans votre vie,
assurez-vous d'entendre et de croire ce qui est juste concernant
Dieu grâce à la parole de Christ.
Dans le livre des Actes, l’apôtre Paul a affirmé : « Et maintenant il

ne me reste plus qu’à vous confier à Dieu et à sa Parole de grâce. Il a le
pouvoir de vous faire grandir dans la foi et de vous assurer l’héritage
qu’il vous réserve avec tous les membres de son peuple saint »
(Actes 20:32). Qu'est-ce qui peut vous édifier et vous donner un
héritage parmi les saints ? C'est la parole de sa grâce ou la parole du
Christ. La Bible vous exhorte à ce que « la Parole de Christ réside au
milieu de vous dans toute sa richesse : qu’elle vous inspire une pleine
sagesse » (Colossiens 3:16).
Donc, dans des moments de découragement, je vous recommande
d'écouter continuellement des messages qui parlent de la grâce et de
l'œuvre complète de Jésus. Quelles que soient vos circonstances,
continuez à entendre parler du pardon de tous vos péchés et du fait
que vous êtes la justice de Dieu en Christ. Quel que soit le diagnostic
qui vous a été annoncé, continuez d'entendre que Dieu vous aime,
qu’il veille sur vous et qu’il désire subvenir à vos besoins et vous
délivrer de toutes vos peurs et afflictions.
C'est en donnant chaque jour la priorité à ces vérités que la parole
du Christ habitera richement en vous. Et c'est cette parole de grâce qui
vous transmettra la foi et l'espérance dont vous avez besoin. Lorsque
vous réaliserez l'amour que Dieu vous porte, vous courrez vers lui au
lieu de vous cacher loin de lui. Son amour envers vous et en vous vous
rendra fort et vous pourrez surmonter toutes les tentations et vaincre
la peur. Vous pourrez tuer les géants qui vous narguent et vivre avec
plus d'audace et davantage de victoires !
Lorsque vous réaliserez l'amour que Dieu vous porte, vous

courrez vers lui au lieu de vous cacher loin de lui.
La liberté vient en entendant parler de sa grâce
Permettez-moi de partager avec vous l'histoire de Calli qui vit en

Floride, aux États-Unis. Ses expériences avant qu’elle ne rencontre la
personne de Jésus ont été douloureuses et déchirantes mais la
restauration du Seigneur les a surpassées en puissance lorsqu’elle a
entendu la parole de la grâce :
Enfant, j’ai fait partie d'une église et, plus tard, j'ai étudié dans
une école biblique. Les enseignements légalistes que j’ai reçus
m'ont amenée à croire que mon péché était plus grand que la
grâce de Jésus-Christ et que son œuvre achevée sur la croix. Par
conséquent, j'ai vécu dans la peur constante de perdre mon salut
à chaque fois que je commettais un péché.
Mon passé me hantait et je ne parvenais pas à surmonter ces
angoisses.
Dans ma jeunesse, j’ai subi une agression sexuelle et j’ai été
menacée au silence. À cause de cela, j’ai vécu dans la honte, la
culpabilité et suis entrée dans un cercle vicieux de violence, de
relations abusives, de viol, de toxicomanie, de folie, de tendances
suicidaires et d'automutilation. J'ai été torturée et battue par
mon premier mari lorsque je l'ai épousé à l'âge de vingt-trois ans.
Au fil des années, j'ai développé des troubles de la personnalité
et un trouble de stress post-traumatique (TSPT).
J'ai été hospitalisée dans des services psychiatriques trente-huit
fois en vingt-neuf ans. J'ai également développé une dépendance à
la cigarette et à la drogue pendant plus de trente-six ans.
J'ai été entravée dans les chaînes débilitantes de la dépendance
et de la folie pendant de nombreuses années. Puisque j'étais
considérée comme étant une handicapée mentale permanente et
totale, je suivais un traitement de jour destiné aux malades
mentaux chroniques. Lassées de prier pour moi, les églises ont
cessé de me soutenir. On m'a même suggéré : « Peut-être que ta
schizophrénie est ta croix à porter. »
Quand les chrétiens ont renoncé à m'aider, je suis tombée
dans la servitude et le sadomasochisme. Mais rien ne me donnait
satisfaction, je n’aspirais qu’à retourner auprès de mon Père
céleste, même si je pensais qu'il ne voulait plus de moi. J'avais
l'impression de faire partie des rebuts les plus ignobles de l'Église.
Mais oh, merci Jésus ! Il ne m'a pas abandonnée ! À un

moment, je me suis mise à regarder les émissions télévisées de
« Joseph Prince Ministries ». En écoutant le Pasteur Prince
enseigner sur la grâce, le Seigneur a ouvert mon cœur et, pour la
première fois, la connaissance intellectuelle des Écritures que
j'avais accumulée depuis mon enfance s'est transformée en
révélation dans mon esprit. Comprenant désormais ces Écritures
au travers du filtre de la grâce de Dieu, l'espoir et la foi ont germé
dans mon cœur.
Puis un jour, j'ai entendu le Pasteur Prince raconter que Noé
n'était jamais passé par-dessus bord lorsqu’il était dans l'arche,
même quand elle était ballotée par les eaux ; de même Jésus avait
dit que rien ne pourrait nous arracher de ses mains. Combien le
Seigneur m'a parlé pendant ce sermon ! J'ai entendu dans mon
cœur Jésus m'appeler par mon nom et me dire : « Calli, mon
enfant, je t'ai tenue dans la paume de ma main tout au long de
ces années d'errance, quand tu trébuchais et tombais. Je t'ai
appelée, j'ai attendu que tu te tournes vers moi et que tu entendes
ma voix. Tu es à moi. »
Puis, j’ai réalisé que le simple fait d'avoir entendu parler de
Jésus et de sa grâce avait brisé toutes mes chaînes de ténèbres, de
démence et de dépendance et je me suis mise à crier « ALLELUIA
! » dans mon appartement et j’ai terminé en larmes. Pour la
première fois de ma vie, je sentais toutes mes chaînes tomber.
Après cela, c'était comme si je n'avais jamais fumé une cigarette
ou pris une seule drogue. Toute la démence avait disparu !
Aujourd’hui, je ne prends plus de médicament pour la
schizophrénie ou les troubles psychiatriques. Je n'ai plus quatorze
personnalités. En constatant les changements, mon médecin
traitant, qui m'avait suivie pendant vingt ans, a déclaré que
j'étais mentalement saine.
Loué soit Dieu pour le message de la grâce que le Pasteur

Prince prêche, le même Évangile que l'apôtre Paul a annoncé
dans les Écritures ! Cet Évangile est en effet la puissance de Dieu
pour le salut de quiconque croit ! J’en suis la preuve vivante. Je
suis maintenant membre d’une église où je donne mon
témoignage et partage avec d'autres l'espoir qu'eux aussi peuvent
trouver la paix et être délivrés des chaînes qui les lient ! Loué soit
le nom de Jésus !
Quel témoignage glorieux ! Merci beaucoup, Calli, de l'avoir

partagé et d'avoir encouragé d'innombrables autres personnes. Les vies
transformées comme celle de Calli sont la preuve vivante que la parole
de sa grâce est bien la puissance de Dieu pour notre salut. Quand nous
connaissons l'amour et la grâce que Dieu nous donne, nous vainquons
tout ce que l'ennemi manigance contre nous. Au lieu de nous cacher
de Dieu, nous courons vers lui qui est notre aide, et nous trouvons la
grâce et la force nécessaires pour sortir de la fosse la plus sombre, pour
devenir de glorieux témoins de la bonté de Dieu.
Connaître l'amour de Dieu fortifie
Connaître l'amour que Dieu a à votre égard vous fortifie et fait de

vous un champion. Le livre de Daniel dit que « le peuple de ceux qui
connaîtront leur Dieu se fortifiera, et fera [de grands exploits] »
(Daniel 11:32, Version Martin). Le jeune Daniel, un Hébreu, avait été
fait prisonnier et avait été conduit de Jérusalem à Babylone pour servir
à la cour du roi. Pourtant, Daniel s’est démarqué de ses pairs. Tout au
long de sa vie, il a interprété les rêves avec la sagesse de Dieu et a fait
preuve d'un esprit si excellent que personne dans son entourage n’a pu
l’ignorer (voir Daniel 6:3). En dépit des circonstances défavorables, il a
toujours trouvé grâce aux yeux des rois païens qu'il servait et a connu
des délivrances surnaturelles. Daniel est sorti indemne de la fosse aux

lions, parce qu'il connaissait son Dieu, sa puissance et ses intentions à
son égard.
Cher lecteur, désirez-vous marcher dans cette force, cette sagesse et
cette faveur qui sont indéniables et irrésistibles ? Désirez-vous voir les
miracles et les percées de Dieu dans votre vie ? Alors je vous encourage
à continuer à entendre et à grandir dans la connaissance de la grâce et
de la miséricorde de Dieu envers vous. Dans ce livre de Daniel, le
Seigneur parle de Daniel comme d’un homme « bien-aimé de Dieu »
(Daniel 10:11). Ainsi, plus vous entendez parler de son amour pour
vous et plus vous lui faites confiance, plus vous vivez avec audace et
avec un esprit excellent et différent des autres car il atteste sa puissance
dans votre vie.
Plus vous entendez parler de l’amour de Dieu à votre égard et que

vous lui faites confiance, plus vous vivez avec assurance.
Pensez aussi au jeune David, le berger qui a eu l'audace de défier et

d'abattre Goliath alors que d'autres tremblaient de peur. David était
convaincu que Dieu respectait son alliance et qu’il l'aimait. Chaque
fois que ce jeune berger entendait son nom David, il se souvenait de
l'amour de Dieu pour lui car David signifie « bien-aimé », le bien-aimé
du Seigneur. David est devenu un adorateur hors-du-commun, un
leader aimé de son peuple et un homme selon le cœur de Dieu car il
était conscient de l’amour que son Dieu lui portait. Même lorsque
David a péché, je suis convaincu que c'est la révélation de cet amour-là
qui l'a soutenu. Bien-aimé, quand vous saurez combien Dieu vous
aime, vous ferez tomber les géants dans votre vie et celle-ci sera le
témoignage de sa bonté et de sa gloire !
Puis-je vous donner un autre exemple ? Vous souvenez-vous de
Gédéon qui se percevait comme étant le membre le moins important
de sa famille et qui battait le blé dans un pressoir de peur d'être vu par

les Madianites ? D’après son histoire dans le livre des Juges, nous
pouvons lire comment il a surmonté ses insécurités et ses peurs et
comment il a sauvé Israël de son ennemi, tout seul, parce qu'il avait
d'abord entendu les paroles de grâce et d'encouragement que l'ange du
Seigneur était venu lui apporter : « L’ange de l’Eternel lui apparut et
dit : ‘L’Eternel est avec toi, guerrier valeureux ! [...] Je serai avec toi,
c’est pourquoi tu battras les Madianites tous ensemble » (Juges 6:12,
16).
Quand il a compris comment le Seigneur le voyait et qu'il a cru
qu’il était avec lui et pour lui, il a accompli sa destinée !
Si, comme Gédéon, vous vous sentez petit et impuissant face à vos
défis, je vous encourage à continuer d'entendre que rien ne peut vous
séparer de l'amour de Dieu, grâce au sacrifice et à l’œuvre finie de
Jésus. Sachez dès à présent qu'il vous a déjà rendu plus que vainqueur
en Christ (voir Romains 8:37-39). Quand vous savez qui vous êtes en
Christ et croyez en l'amour de Dieu pour vous, vous devenez fort et
vous voyez Dieu faire de grandes choses en vous et à travers vous.
Quand vous savez que Dieu est avec vous et pour vous, qui ou quoi
peut se lever contre vous (voir Rom. 8:31) ? Vous gagnerez assurément
les batailles de la vie et vous vivrez l'incroyable destin que Dieu vous a
préparé !
Quand vous savez qui vous êtes en Christ et croyez en l'amour de

Dieu pour vous, vous devenez fort et vous voyez Dieu faire de
grandes choses en vous et à travers vous.
Connaissez son amour dans votre cœur
Avez-vous reçu une révélation de l'amour de Dieu pour

vous ? Car c'est dans votre cœur que vous devez expérimenter cet
amour. La connaissance intellectuelle, c’est-à-dire savoir que Dieu
vous aime parce qu'il aime tout le monde, ne suffit pas. C'est lorsque
vous rencontrez réellement la personne de Jésus et sa grâce que vous
savez vraiment, dans votre cœur, qu'il vous aime. Dès ce moment, des
changements positifs et profonds prennent place dans votre vie.
Est-ce que ces affirmations se trouvent dans les Écritures ?
Absolument. 2 Pierre 1:2 déclare clairement : « Que la grâce et la paix
vous soient données en abondance par la connaissance de Dieu et de
Jésus, notre Seigneur ». Le mot « connaissance » vient du grec
epignosis, il se réfère à une révélation sur la nature de Dieu qui se passe
dans le cœur, plutôt qu'à une accumulation intellectuelle de faits qui le
concerne. C'est une connaissance qui s'acquiert dans une relation
intime et personnelle avec Dieu7. En d'autres termes, quand vous
entendez encore et encore au point d'être convaincu dans votre cœur
que le Seigneur vous aime et que vous réalisez qui il est pour vous, sa
faveur imméritée et sa paix surnaturelle se manifestent dans le
domaine qui vous préoccupe. C'est à ce moment-là que sa force, sa
sagesse et sa provision multipliées deviennent visibles dans votre vie.
Jean, l'apôtre de l'amour, a écrit : « Voici en quoi consiste l’amour :
ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés ;
aussi a-t-il envoyé son Fils pour expier nos péchés » (1 Jean 4:10).
Je prie pour que vous expérimentiez l'amour du Seigneur pour vous et
le receviez de tout votre cœur et de toute votre âme tandis que vous
persistez à lire la parole de sa grâce dans ce livre, et à écouter des
messages sur ce don extraordinaire. Alors, son amour vous rendra fort
et vous fera faire de grands exploits.
CHAPITRE 4
RECEVEZ LA PLUS GRANDE BÉNÉDICTION
Pour vivre avec plus de confiance et d'audace, il faut d’abord savoir

que tous vos péchés ont été pardonnés. Votre Père céleste n’est ni en
colère ni furieux contre vous, son enfant bien-aimé. Il n’a aucune
raison de l’être car tous vos péchés ont été jugés et punis à la croix,
dans le corps de Jésus.
La clé pour vivre avec plus de confiance et d'audace est de savoir,

dans un premier temps, que tous vos péchés ont été pardonnés.
Avez-vous l’assurance que tous vos péchés ont été

pardonnés ? Il y a beaucoup de croyants qui luttent contre la
culpabilité, la peur et la condamnation parce qu'ils ne sont pas sûrs
que tous leurs péchés ont été pardonnés définitivement. Quand ils
échouent, ils évitent leur Père céleste au lieu de se présenter avec
assurance devant son trône de la grâce, afin d’obtenir la miséricorde et
l’aide dont ils ont besoin (voir Hébreux 4:16). Ils se cachent, comme
Adam et Ève dans le jardin d'Éden quand ils ont été envahis par la
honte et la peur.
Comment rompre le cycle de la défaite
Si vous vous cachez de Dieu, j’aimerais vous encourager avec ce

témoignage réconfortant que Joni, du Texas, m’a fait
parvenir :
Par où commencer ? J’ai la trentaine et mon cœur vient d'être

renouvelé par Dieu. Il a restauré des années de vie perdues et m'a
donné un sentiment de paix inexprimable.
Fille de prédicateur, j'ai été élevée sous un joug légaliste. J'ai
toujours perçu Dieu comme une figure d'autorité qui jubilait à
l’idée de souligner mes erreurs.
Lors d’une période difficile, j'ai fait une grave crise d'épilepsie.
Le sérieux de cette crise spectaculaire, dans laquelle j’ai cru
mourir, m’a fait prendre conscience de la vulnérabilité de l’être
humain. Peu après, ma belle-sœur m'a offert l’un de vos livres.
Jusque-là, la religion ne m’avait apportée que des souffrances ; je
n'étais donc pas pressée de le lire. Mais, pour faire taire ma belle-
sœur, je l'ai lu.
Au deuxième chapitre, des vérités se sont imposées à moi ! Je
me suis mise à répéter : « Je suis juste en Christ », même si c'était
bien loin de mon ressenti du moment. Au fur et à mesure que je
lisais, je constatais des changements en moi. J'ai commencé à
comprendre que Dieu est un papa qui nous donne la paix,
l’amour, la foi, la vérité et surtout, le PARDON ! J'ai découvert
que mes péchés avaient été placés sur son Fils à la croix, pour que
je puisse surmonter tous mes échecs. Je n'avais plus à les porter.
Depuis, j'ai sincèrement remis mon cœur et ma vie à Christ. Je
suis repassée par les eaux du baptême car j’ai compris que ma
chair pécheresse serait séparée de mon esprit par une circoncision
au moment où je serai immergée dans l'eau. Je suis devenue une
personne NOUVELLE !
Recevez la plus grande bénédiction 61
Au cours des deux années précédant ma nouvelle naissance,

j'avais développé une dépendance à l'alcool et à la cigarette. J’ai
été délivrée des deux, pas par mes propres forces mais grâce à
Christ. J’ai répété sans cesse : « Je ne peux pas mais, toi, tu peux ».
Les gens qui me connaissent depuis longtemps voient la
différence dans ma vie ! J’ai appris à me reposer en Christ ! Je n’ai
rien à faire pour qu'il m'aime. Je me hisse sur ses genoux et je le
laisse m'aimer.
Les relations avec mes enfants, mes parents et même avec moi-
même sont restaurées grâce à Jésus-Christ et à son sacrifice
parfait ! Dieu m’a restitué au septuple toutes les choses
importantes que j’avais perdues à cause de mes mauvais choix et
de mes piètres décisions passées ! Connaître ce sentiment de paix
a été l’expérience la plus bouleversante que j’aie jamais vécue. Il
m’arrive d’avoir l'impression que Dieu, mon papa, prend le temps
de me dire qu'il pense à moi !
Ma plus jeune enfant vient également de se faire baptiser. À
l'église, elle a rendu témoignage que sa maman avait traversé une
période très difficile mais que Dieu l'en avait délivrée. Désormais,
je suis à ses yeux une chrétienne très forte qui lui démontre ce
qu'est la puissance de Dieu. C’est magnifique d’entendre ces
paroles dans la bouche d'une enfant de onze ans !
Merci, Pasteur Prince, de laisser Dieu parler à travers vous !
Avec plaisir, Joni. Merci à vous d'avoir pris le temps de partager

votre histoire.
Avez-vous l'assurance du pardon ?
Comme vous pouvez le lire dans le témoignage de Joni, sa vie a

commencé à changer quand elle a reçu la révélation que tous ses
péchés, ses erreurs et ses mauvaises décisions avaient été pardonnés.
Pour que vous puissiez surmonter la défaite et connaître la victoire, de

manière durable, il est essentiel que vous ayez l'assurance du pardon.
Pour que vous puissiez surmonter la défaite et connaître la

victoire, de manière durable, il est essentiel que vous ayez
l'assurance du pardon.
Tous vos péchés, passés, présents et futurs, ont été pardonnés dès
l’instant où vous avez invité Jésus dans votre cœur en tant que votre
Seigneur et Sauveur. La Parole de Dieu affirme : « En Christ, parce
qu’il s’est offert en sacrifice, nous avons obtenu la délivrance, le
pardon de nos fautes. Dieu a ainsi manifesté sa grâce dans toute sa
richesse… » (Éphésiens 1:7). Celui qui est né de nouveau est en Christ,
il n’a donc pas à chercher à obtenir le pardon. Il a reçu le pardon de
ses péchés, qui ne dépend de rien d’autre que de la richesse de la grâce
de Dieu et de sa faveur imméritée et gratuite !
La Bible dit que « le salaire du péché, c'est la mort » (voir Romains
6:23). En d'autres termes, la punition pour le péché est la mort. Elle dit
aussi que « il n’y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit
versé » (Hébreux 9:22). Le sang est donc indispensable au pardon des
péchés. C'est pourquoi, sous l’Ancienne Alliance, le sang des sacrifices
d’animaux ne pouvait couvrir que temporairement le péché.
La bonne nouvelle de l'Évangile est que notre Seigneur et Sauveur,
Jésus-Christ, est descendu du Ciel pour s'offrir sur la croix. Son sang
parfait et pur de tout péché a pourvu au pardon des nôtres. Vous et
moi ne pouvions pas payer pour nos péchés, il l'a donc fait pour nous.
Celui qui croit en lui ne mourra jamais car il a reçu le don de la vie
éternelle. Alléluia !
Remarquez comment David décrit le bonheur de l’homme dont les
péchés sont pardonnés :
« Ils sont bénis, ceux dont les fautes ont été pardonnées et dont les
péchés ont été effacés ! Il est béni, l’homme au compte de qui le
Seigneur ne porte pas le péché ! »
Romains 4:7-8
Voici la traduction de ce même verset dans la New Living

Translation (version Nouvelle Traduction Vivante, littéralement
traduit de l’anglais) :
« Oh, quelle joie pour ceux dont la désobéissance est pardonnée,

dont les péchés sont hors de la vue. Oui, quelle joie pour ceux
dont le Seigneur a effacé les péchés. »
Oui, quelle joie et quelle bénédiction de recevoir le pardon des
péchés ! En revanche, lorsque les croyants remettent en question leur
pardon ils souffrent de toutes sortes d'insécurités, de peurs et de jougs
destructeurs. La peur et l'insécurité n’ont pas de place dans une
relation saine avec Dieu. Il en est de même dans une relation
conjugale : une épouse ne peut pas réellement trouver de la joie dans
son mariage si l’amour de son mari ne la sécurise pas. Au lieu de
prospérer, cette relation se désintègre avec le temps. De même, notre
Père céleste ne veut pas que nous vivions piégés dans un état
d'insécurité perpétuel à cause de la remise en question d’un pardon
déjà accordé.
Connaître la valeur de Jésus
L'apôtre Paul a dit aux croyants nés de nouveau que Dieu le Père «
… nous a arrachés au pouvoir des ténèbres et nous a fait passer dans le
royaume de son Fils bien-aimé. Étant unis à lui, nous sommes délivrés
car nous avons reçu le pardon des péchés » (Colossiens 1:13-14).
Remarquez que le lieu a changé. Autrefois, vous étiez sous le pouvoir

des ténèbres mais, dès que vous avez cru dans le Christ, vous avez été
transporté et placé sous le sang de Jésus, là où se trouve le pardon
perpétuel des péchés.
Pour comprendre parfaitement le pardon, il faut reconnaître la
juste valeur de celui qui s'est sacrifié à la croix pour nous. Lui seul a pu
payer pour les péchés de l'humanité parce qu'il était sans péché. En
s’offrant lui-même en sacrifice sur la croix, il a porté tous les péchés de
l'humanité, s’attirant ainsi le jugement, la punition et la condamnation
pour chacune de nos transgressions. Voilà la stature de cet homme,
Jésus : il a été lui-même le versement excédentaire pour tous nos
péchés.
Pour comprendre parfaitement le pardon, il faut reconnaître la

juste valeur de celui qui s'est sacrifié à la croix pour nous.
Une seule façon de recevoir le pardon de Dieu
Est-ce à dire que tout le monde est automatiquement pardonné ?

Bien sûr que non ! Lisez attentivement ce qui suit car, bien que tous les
péchés de tous les hommes aient été pardonnés, chacun doit décider
de recevoir Jésus comme son Seigneur et son Sauveur personnel et
accepter le pardon pour toutes ses fautes. Jésus est le seul chemin qui
mène au salut. Personne n’accède au salut que par Jésus et par son
sang versé. Prêtez attention à ce que dit la Parole de Dieu :
En effet, si de ta bouche, tu déclares que Jésus est Seigneur et si

dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité, tu seras sauvé, car
celui qui croit dans son cœur, Dieu le déclare juste ; celui qui
affirme de sa bouche, Dieu le sauve. En effet, l’Ecriture dit : Celui
qui met en lui sa confiance ne connaîtra jamais le déshonneur.

Ainsi, il n’y a pas de différence entre Juifs et non-Juifs. Car tous
ont le même Seigneur qui donne généreusement à tous ceux qui
font appel à lui. En effet, il est écrit : Tous ceux qui invoqueront le
Seigneur seront sauvés.
Romains 10:9-13
Les Écritures sont claires au sujet de la nouvelle naissance : pour

être sauvé, vous devez confesser verbalement que Jésus est votre
Seigneur et croire dans votre cœur que Dieu l'a ressuscité. Avancer que
le péché de chaque homme est déjà pardonné et ne pas recevoir Jésus
comme son Seigneur et Sauveur est contraire aux enseignements de la
Bible, c’est promouvoir des mensonges issus tout droit de l'enfer. Sans
Jésus, il n'y a pas de salut. Sans son sang purificateur, il n'y a pas de
pardon. Sans la résurrection de Jésus, rien ne garantit que tous nos
péchés ont été pardonnés.
Sans la résurrection de Jésus, rien ne garantit que tous nos péchés

ont été pardonnés.
L’apôtre Paul a proclamé : « Or, si Christ n’est pas ressuscité, votre

foi est une illusion, et vous êtes encore sous le poids de vos péchés [...]
Mais, en réalité, Christ est bien revenu à la vie et, comme les premiers
fruits de la moisson, il annonce la résurrection des morts. Car, tout
comme la mort a fait son entrée dans ce monde par un homme, la
résurrection vient aussi par un homme. En effet, de même que tous les
hommes meurent du fait de leur union avec Adam, tous seront
ramenés à la vie du fait de leur union avec Christ » (1 Corinthiens
15:17, 20-22).
Est-ce que le Christ est ressuscité ? Oui, absolument ! Et, selon la
Bible, vous n'êtes plus dans vos péchés parce qu'il est ressuscité. La
résurrection de Jésus est la preuve vivante que tous vos péchés ont été
complètement et totalement pardonnés. Nous ne pouvons dissocier la
grâce de la résurrection du Seigneur. Nous sommes sauvés par grâce
par le moyen de la foi en notre Seigneur Jésus-Christ :
Mais Dieu est riche en bonté. Aussi, à cause du grand amour

dont il nous a aimés, alors que nous étions morts à cause de nos
fautes, il nous a fait revivre les uns et les autres avec Christ. –
C’est par la grâce que vous êtes sauvés. – Par notre union avec
Jésus-Christ, Dieu nous a ressuscités les uns et les autres et nous a
fait siéger les uns et les autres dans le monde céleste. Il l’a fait afin
de démontrer pour tous les âges à venir, l’extraordinaire richesse
de sa grâce qu’il a manifestée en Jésus-Christ par sa bonté envers
nous. Car c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la
foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le
fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de
raison de se vanter.
Éphésiens 2:4-9
Le pardon que nous avons reçu ne dépend pas de l’être humain, de

ce qu’il a fait ou pas afin que personne ne puisse se vanter de mériter le
pardon. Seule la foi en l'œuvre achevée de Jésus à la croix le rend
capable de recevoir le don du salut. La rédemption est un cadeau ; elle
ne peut ni s’obtenir, ni se gagner ni se mériter. Jésus a donné sa vie
pour racheter la vôtre. C'est son cadeau pour vous !
Jésus a donné sa vie pour racheter la vôtre.

Il vous a offert le pardon
Mais Pasteur Prince, je ne le mérite pas ce cadeau !

Vous avez tout à fait raison. Nous méritons tous d'être punis pour
tous nos péchés passés et pour ceux qui sont à venir. Nous méritons la
mort mais Jésus est passé par la mort à notre place pour nous donner
la vie éternelle. Il a pris ce que nous méritions et nous a donné ce que
nous ne méritions pas : nous sommes sauvés par grâce, par sa faveur
imméritée, indue et gratuite, par le moyen de la foi.
Souvenez-vous toujours de ceci : Comment avez-vous été sauvé ?
Par la grâce, par le moyen de la foi. Comment tous vos péchés ont-ils
été pardonnés ? Par la grâce, par le moyen de la foi. Comment avez-
vous été rendu juste ? Par la grâce, par le moyen de la foi. Voilà votre
fondation inébranlable, construite sur l'œuvre achevée de Jésus-Christ.
Ne permettez à aucun enseignement de diminuer l'effet de la croix
dans votre vie ni de vous faire croire que vous pouvez rester sauvé,
pardonné et justifié par vos propres forces. Ce que vous avez reçu par
la grâce, par le moyen de la foi dans l'œuvre achevée de Jésus, a été
obtenu par son obéissance au Père quand il est allé sur la croix :
Ainsi donc, comme une seule faute a entraîné la condamnation

de tous les hommes, un seul acte satisfaisant à la justice a obtenu
pour tous les hommes l’acquittement qui leur assure la vie.
Comme, par la désobéissance d’un seul, beaucoup d’hommes ont
été déclarés pécheurs devant Dieu, de même, par l’obéissance d’un
seul, beaucoup seront déclarés justes devant Dieu.
Romains 5:18-19
La justice ne dépend pas des bonnes œuvres mais du fait de croire

justement. Vous avez été rendu juste aux yeux de Dieu lorsque vous
avez mis votre foi en Christ et en son sacrifice pour vous. L'obéissance
de Jésus vous a rendu juste et vous a libéré de tous vos péchés. Le fait
que vous ayez été mis en règle par Jésus vous libère de toute la
culpabilité et tout châtiment que réclamait votre péché. Vous avez été
justifié grâce à son sang versé.
La justice ne dépend pas des bonnes œuvres mais du fait de croire

justement. Vous avez été rendu juste aux yeux de Dieu lorsque
vous avez mis votre foi en Christ et en son sacrifice pour vous.
Comment les péchés futurs peuvent-ils être pardonnés ?
Pasteur Prince, si tous mes péchés sont pardonnés, je déduis que mes
péchés futurs le sont aussi. Mais, comment est-ce possible ?
Voici une excellente question ! À vrai dire, lorsque Jésus est mort à
la croix, il y a deux mille ans, tous vos péchés étaient au futur.
Certains soutiennent qu'il n’existe aucun passage des Écritures qui
affirme que les péchés futurs ont déjà été pardonnés lorsque nous les
confessons et demandons pardon à Dieu. Pourtant, ces mêmes
personnes enseignent que tous nos péchés passés ont bien été
pardonnés lorsque nous avons reçu Jésus.
Laissez-moi d'abord m'adresser à ceux qui prétendent qu’il n’existe
aucun verset sur le pardon des péchés futurs. D'abord, ils doivent
admettre qu’il n’existe pas un seul verset biblique qui avance que seuls
nos péchés passés ont été pardonnés ! Par contre, un verset dit
clairement : « En Christ, parce qu’il s’est offert en sacrifice, nous avons
obtenu la délivrance, le pardon de nos fautes. Dieu a ainsi manifesté sa
grâce dans toute sa richesse… » (Éphésiens 1:7). Dans le texte original
grec, le verbe « avoir » est bien au présent, un temps qui indique une
action durable. Nous sommes de manière permanente au bénéfice du
pardon des péchés, y compris ceux qui seront commis dans le futur8.
De plus, 1 Jean 2:12 affirme : « Je vous écris ceci, enfants : vos péchés
vous sont pardonnés grâce à Jésus-Christ ». En grec, le temps parfait

qui a été utilisé pour « sont pardonnés » signifie que ce pardon est une
action définie et achevée qui appartient au passé et qui continue
jusque dans le présent9. Cela veut dire que le pardon de Dieu, qui est
disponible dès maintenant, continue dans votre futur.
Un autre passage des Écritures dit clairement que tous nos péchés,
y compris nos péchés futurs, ont été pardonnés :
« Et vous, qui étiez morts à cause de vos fautes et parce que vous
étiez incirconcis, Dieu vous a donné la vie avec Christ. Il nous a
pardonné toutes nos fautes. Car il a annulé l’acte qui établissait
nos manquements à l’égard des commandements. Oui, il l’a
effacé, le clouant sur la croix ».
Colossiens 2:13-14
Jésus a pardonné tous nos péchés ! Dans ce passage, « tous » est le

mot grec pas qui signifie « toute espèce ou variété [...] la totalité des
personnes ou des choses auxquelles il fait référence »10 . Il est question
de « tout, la totalité, l’intégralité, l'ensemble »11. Donc « tous » signifie
tout. Le pardon de Dieu couvre chaque faute passée, présente et
future ! Quand nous avons reçu le Seigneur Jésus comme notre
Sauveur, nous avons reçu le pardon total et complet pour tous nos
péchés.
Dans Hébreux 10:11-14, la Bible dit : « Tout prêtre se présente
chaque jour pour accomplir son service et offrir souvent les mêmes
sacrifices qui, cependant, ne peuvent jamais ôter les péchés. Christ, lui,
a offert un sacrifice unique pour les péchés, valable pour toujours, et il
s’est assis à la droite de Dieu où il attend désormais que ses ennemis
soient mis à terre sous ses pieds. Par une offrande unique, en effet, il a
rendu parfaits pour toujours ceux qu’il purifie du péché ».
D'après ces versets, pour combien de temps le croyant a-t-il été
rendu parfait ?
Pour toujours !
Comment pourrait-on être rendu parfait pour toujours si les
péchés futurs n'avaient pas déjà été pardonnés ?
Puisque le pardon est total, un bon comportement est-il nécessaire ?
Beaucoup craignent, qu’en exposant la vérité de l'Évangile, certains

profitent de la révélation du pardon total offert en Christ pour
continuer à mener une vie charnelle. Ils redoutent que cette révélation
amoindrisse le sujet de la sanctification ou amenuise le désir de mener
une vie sainte, à la gloire de Dieu. Permettez-moi d'ajouter que le
processus de la sanctification se poursuit dans votre croissance
chrétienne, bien que vous ayez été justifié, mis en règle et rendu parfait
à jamais par le sang de Jésus. C'est pourquoi l'auteur du livre aux
Hébreux dit que vous êtes en train d'être sanctifié bien que vous ayez
été rendu parfait pour toujours par l'unique acte d'obéissance du Christ
à la croix (voir Hébreux 10:14).
En tant que croyant, vous ne pouvez pas devenir plus juste que ce
que vous êtes déjà, mais vous pouvez vous sanctifier davantage, ou
devenir plus saint. La justification par la foi a été instantanée au
moment où vous avez reçu Jésus : vous avez été pardonné, purifié,
perfectionné dans la justice et sauvé. Vous avez été sanctifié en Christ
(voir Hébreux 10:10). Toutefois, il faut savoir que la révélation de
votre justification et la manifestation de votre sanctification en Christ
sont progressives. Plus votre relation avec le Seigneur Jésus grandit,
plus tous les domaines de votre vie se sanctifient.
Je me souviens d’une lettre qu'un cher frère m'avait écrite pour
m’expliquer comment la révélation du pardon en Christ l'avait amené
à entrer dans une intimité avec Dieu à un niveau qui tenait du rêve
auparavant. « Avant, lorsque j'essayais d'être un bon chrétien », avait-il
écrit « ma relation ne bougeait que d’un centimètre à la fois. Mais
depuis que j’ai été saisi par la grâce, ma relation avec Dieu fleurit ! Plus
j'en apprends sur la grâce infinie de Dieu, plus je désire ardemment le
glorifier dans ma vie ! »
Cette belle et réelle image dépeint ce qui se passe lorsqu'une
personne se met à écouter des enseignements qui dévoilent l'évangile
de la grâce, au lieu de le diluer ! Nous savons que
« toute écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter,
redresser et apprendre à mener une vie conforme à ce qui est juste »
(2 Timothée 3:16), alors comment peut-on dire que le comportement
n’a aucune importance ? Contrairement à ce que beaucoup imaginent,
la révélation du pardon ne porte pas atteinte et ne nuit pas à une vie
juste. Au contraire, elle est le carburant qui motive à vivre de manière
juste.
La révélation du pardon ne porte pas atteinte et ne nuit pas à une

vie juste. Au contraire, elle est le carburant qui motive à vivre de
manière juste.
Le dictionnaire Merriam-Webster Online décrit la sanctification

comme étant « le fait de grandir dans la grâce divine suite à
l’engagement du chrétien après sa conversion »12. Il est question de
grandir dans la grâce, d’être établi dans l'évangile de la grâce. Paul a
exhorté Timothée à puiser ses forces dans la grâce qui lui avait été
accordée dans son union avec Jésus-Christ (voir 2 Tim. 2:1). Pierre a
encouragé ainsi les croyants à construire une fondation solide dans la
conclusion de sa dernière épitre : « Au contraire, progressez sans cesse
dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur
Jésus-Christ. A lui soit la gloire dès maintenant et pour l’éternité.
Amen » (2 Pierre 3:18).
Partout dans le monde, des croyants sincères grandissent dans la
grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. J'ai observé
que plus je cherche à dévoiler la personne de Jésus dans l'évangile de la

grâce, plus mon ministère reçoit des témoignages de chrétiens qui ont
été libérés de la puissance du péché ! Ceux-ci sont devenus tellement
amoureux de Jésus et sont si remplis de sa paix et de sa vie qu'ils ont
perdu le désir de s'adonner à des comportements autodestructeurs !
C'est la grâce qui produit la vraie sainteté. Plus vous grandissez
dans la grâce, plus vous êtes lavé, encore et encore par l'eau de la
Parole de la grâce de Dieu et plus vous progressez dans la
sanctification et la sainteté ; c’est ainsi que vous permettez à l'Esprit
Saint de corriger les habitudes et les pensées qui vous maintiennent
esclave. Bien-aimé, lorsque vous expérimentez la grâce de Jésus,
l'attrait et le plaisir éphémère du péché s'estompent à la lumière de sa
gloire et de sa grâce puis, un jour, la victoire pointe son nez dans les
domaines où vous luttiez, étiez faible et vaincu.
Lorsque vous expérimentez la grâce de Jésus, l'attrait et le plaisir

éphémère du péché s'estompent à la lumière de sa gloire et de sa
grâce.
Pardonné et libre de régner
Lisez ce témoignage réconfortant que j'ai reçu de Reese, une

Californienne :
Un soir, en zappant les chaînes à la TV, je suis tombée sur

l'émission de Joseph Prince. Ce que j'ai entendu m'a tellement
bénie que le vendredi suivant, à 21 h, j'étais à nouveau scotchée à
mon écran de télévision pour l’écouter prêcher.
Puis, j'ai acheté deux CD du pasteur Joseph Prince, sur la
grâce et la justice, et je les ai écoutés à plusieurs reprises. Jamais
de toute ma vie je n'avais entendu un tel message. Je suis née

dans une famille chrétienne, j'ai personnellement reçu le Christ à
l'âge de vingt-deux ans et pourtant j'avais l'impression d'entendre
l'Évangile pour la première fois. La joie qui animait mon cœur
me confirmait que j’entendais bien la vérité.
J'ai grandi avec la conviction que je devais respecter les lois
divines pour aller au Ciel. On m'avait dit que je devais être
approuvée par Dieu pour que mes prières soient exaucées. Dieu
m’avait été présenté comme un vieil homme méchant qui habitait
au Ciel et qui guettait chacune de mes erreurs en vue de me
discipliner. On m'avait aussi dit que la justice et le salut
s'obtenaient en observant les lois de l'Ancienne Alliance et en
menant une vie pieuse. Ces enseignements m'avaient rendue
craintive, instable et confuse. Je succombais au péché, encore et
encore, puis je me repentais. Vivre ma foi m'était très pénible.
Entendre le vrai évangile de la grâce, la faveur de Dieu
imméritée et gratuite, et réaliser que la justice est un don
immérité, qui se reçoit au moment du salut, a nourri et désaltéré
mon âme.
Depuis, je me suis procurée tous les ouvrages de Joseph Prince
et un grand nombre de ses enseignements. J’écoute aussi son
programme quotidien. Tout ce que j’y entends est libérateur, en
particulier ses sermons sur l’absolution que Dieu nous a acquise.
Il n’y a rien de plus libérateur que de savoir que mes péchés,
passés, présents et futurs, ont été pardonnés et que Dieu ne
considère plus mes fautes, parce qu’elles ont toutes été jugées à la
croix dans le corps de Jésus-Christ.
Par conséquent, Dieu ne me condamne pas, et il ne me
condamnera plus jamais. Je ne peux pas décrire la liberté, la joie
et la paix que j’ai ressenti de savoir que Dieu portait sur moi un
regard bienveillant. C’est extraordinaire !
Cette révélation de la grâce a été suivie de tant de

bénédictions : mes relations avec les gens se sont améliorées.
Après sept ans d'hypertension artérielle et d'insomnie, j'ai été
guérie. De plus, Dieu a miraculeusement pourvu à l’achat d’une
maison avec trois chambres en ville. Il a pourvu au financement
malgré un licenciement cette même année. Six mois après, j'ai
décroché l'emploi dont j'avais toujours rêvé, dans une compagnie
qui m’avait toujours attirée, avec un très bon salaire en dépit du
ralentissement économique. En plus, je viens de recevoir une
promotion assortie d'une augmentation de salaire conséquente.
Désormais, je vois la faveur de Dieu sur toute ma famille.
Émotionnellement, je suis beaucoup plus solide car ma confiance
en Christ a grandi. Mon mari est témoin de ma stabilité. Nos
disputes se font de plus en plus rares puisque Dieu est aussi
intervenu dans notre mariage.
Que toute la gloire revienne au Seigneur Jésus, mon Sauveur !
Quel témoignage précieux ! Merci à Reese pour le récit de son

parcours dans la foi. Je me réjouis avec elle.
Comme Reese, vous pouvez goûter à cette joie, à cette sérénité et à
la restauration. Comme elle, vous pouvez être libéré du cercle vicieux
de « je pèche, je me repens », qui n’apporte aucune vraie
transformation, et vous pouvez expérimenter chaque jour plus de
victoire et de liberté.
La vraie repentance, c'est se tourner vers la croix lorsque vous
échouez et revenir à la grâce de Dieu. Vous n'avez plus besoin de vivre
accablé par la confusion et la peur, la culpabilité et la condamnation.
Approchez-vous de votre Sauveur aimant et recevez sa grâce ainsi que
l'assurance de son pardon total. Avec son sang, il a payé pour tous vos
péchés. Ces vérités ont le pouvoir de vous rendre libre pour que vous
viviez la relation que vous avez toujours désirée avec Dieu, une
relation intime, puissante et pleine de paix, de joie et de bons fruits !
CHAPITRE 5
COMMENCEZ À VIVRE AVEC ASSURANCE
Cher ami, votre vie sera changée à jamais lorsque vous comprendrez
le pouvoir purificateur du sang de Jésus. Alors la peur et la dépression
laisseront place à une paix et une joie indescriptibles. Le doute sur
votre salut disparaîtra à cause de la certitude que le sang du Christ,
éternel et puissant, vous a purifié de tout péché et continue de le faire !
Comprendre le pouvoir purificateur et incessant du sang de Jésus

changera votre vie à jamais. La peur et la dépression cèderont
alors la place à une paix et une joie indescriptibles.
Frances Ridley Havergal, un célèbre auteur d'hymnes anglais du

XIXe siècle, a vécu une expérience réellement bouleversante et
irréversible. Frances a écrit plus de quatre-vingts hymnes, dont les
populaires Like a River Glorious (Comme une rivière glorieuse) et
Take My Life (Prends ma vie) and Let It Be (Ainsi soit-il). Née de
parents anglicans dévoués, elle était une enfant brillante, belle et
énergique. Elle était si pleine de vie que son père l'appelait
affectueusement son « Petit Vif-argent»13.
Frances était aussi une enfant extrêmement douée, capable de lire
des livres pour enfants à l'âge de trois ans. À l'âge de quatre ans, elle
savait écrire et lire la Bible ainsi que des livres avec un langage adulte.
Plus tard, elle a étudié en Angleterre et en Allemagne et a maîtrisé le

latin, le français, l'allemand, l'hébreu et le grec. À l'âge de vingt-deux
ans, elle connaissait par cœur les quatre évangiles, les épîtres, les
Psaumes, le livre d’Ésaïe et l'Apocalypse !
Le sang du Christ, source de purification permanente
Malgré cela, beaucoup ignoraient les tourments que connaissait

Frances. En dépit de ses talents et de l’amour qu’elle portait à Christ,
son Sauveur, depuis un jeune âge, Frances était très malheureuse.
Extérieurement, elle semblait être une chrétienne joyeuse et active
mais, au fond d'elle-même, elle luttait contre la peur, l'insécurité et la
dépression. Elle était convaincue que sa « grande méchanceté de
cœur » l'empêchait de jouir d’une marche réelle et intime avec le
Seigneur14. Chaque jour, Frances aspirait à une marche plus profonde
et plus entière avec Jésus, à une expérience qui lui procurerait
continuellement la joie d’une vie abondante. Par-dessus tout, elle
voulait faire totalement confiance à Jésus pour le pardon de tous ses
péchés, profiter d’une relation intime avec le Père et avoir la certitude
de son salut.
En lisant son témoignage, je me suis demandé comment elle avait
trouvé une expérience plus profonde, entière et empreinte d’une joie
constante. Comment était-elle parvenue à se fier pleinement à Jésus
pour le pardon de tous ses péchés et à se libérer de la conscience du
péché et de la dépression ? En poursuivant ma lecture, j'ai découvert
que c'était grâce à une révélation de 1 Jean 1:7 qu’elle était sortie du
marasme et des profondeurs du désespoir, et qu’elle avait pris
conscience que le sang de Jésus la purifiait continuellement de tout
péché :
Commencez à vivre avec assurance 77
Mais si nous vivons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même

est dans la lumière, alors nous sommes en communion les uns
avec les autres et, parce que Jésus, son Fils, a versé son sang, nous
sommes purifiés de tout péché.
1 Jean 1:7
Grâce à sa maîtrise du grec, Frances avait noté que le mot grec

utilisé pour « purifiés », dans le verset ci-dessus, est conjugué au
présent, ce qui signifie que le sang de Jésus lave sans cesse ou continue
de purifier 15. Son sang, versé il y a deux mille ans, continue sans cesse
de nous purifier !
Lorsqu'on lui a demandé comment elle avait eu cette révélation,
Frances a répondu :
Après avoir lu que le sang de Jésus-Christ nous avait purifié de

tous les péchés, il m’a été révélé que celui qui m’avait ainsi
purifiée avait aussi le pouvoir de me garder sans tache ; je me suis
donc tout simplement abandonnée à lui, entièrement convaincue
qu’il saurait me garder pure...
N'avons-nous pas limité le pouvoir purificateur du précieux
sang de Jésus, qui a été appliqué par le Saint-Esprit, ainsi que la
puissance divine qui peut nous garder ? Ne restreignons-nous pas
le sens de 1 Jean 1:7 en le limitant à « la rémission des péchés
passés », au lieu d’accepter tout simplement que nous « sommes
purifiés de tout péché » ? « Tout » signifie « tout » ; or, si nous lui
avons fait confiance pour la purification de nos péchés passés,
nous pouvons aussi lui faire confiance pour ceux du présent ; oui,
de toutes nos fautes !
Sinon, nous émondons cette merveilleuse promesse puis nous
la rejetons dans son intégralité ; en conséquence, nous ne pouvons
profiter ni de sa plénitude ni de sa puissance lorsque nous voulons
nous en servir [...] C'est ce seul mot « purifiés » qui m’a ouvert la
porte sur une joie nouvelle et sur une espérance glorieuse. C’était
la première fois que je saisissais l’impact du temps grammatical.
Le verbe est au présent continu, un temps qui exprime la
continuité d’une action et non un présent qui se transforme en
passé la minute suivante. La purification est incessante [...] Les
mots me manquent pour exprimer l’intensité de la joie qui inonde
mon cœur. Il ne s'agit pas de se rendre à la fontaine pour recevoir
une purification éphémère, mais de rester sous son flot afin qu'elle
continue à nous purifier16.
Vous pouvez profiter d'une paix parfaite
Suite à cette bouleversante et réjouissante révélation, Frances a écrit

deux hymnes bien connus, dont Like a River Glorious ». En lisant les
paroles de cet hymne magnifique, vous comprendrez comment cette
révélation a procuré la richesse de la paix parfaite de Dieu dans le
cœur et dans l’âme de Frances :
Comme une rivière glorieuse, est la paix parfaite de Dieu,
En tout victorieuse, dans son éclat croissant ;
Parfaite, elle coule pourtant chaque jour davantage,
Parfaite, elle s’accroît et s'approfondit pourtant jusqu'au bout.
REFRAIN :
Fermement attachés à Jéhovah, les cœurs sont pleinement bénis
D’avoir trouvé, comme il l'avait promis, la paix parfaite et le repos.
Cachés dans le creux de sa main bénie
Où nul ennemi ne peut s’immiscer, ni traître subsister
Là, pas le moindre souci, pas l’ombre d’un tourment,
Pas un souffle de hâte ne peut toucher l’esprit.
Toute joie ou épreuve tombe d'en haut,
Tracée sur notre cadran par le Soleil d'Amour ;

Faisons lui tous entièrement confiance ;
Ceux qui lui donnent toute leur confiance le trouvent tout à fait
véridique 17.
Avant de rejoindre Jésus, Frances a prononcé ces dernières

paroles : « Tout n’est que paix parfaite. J'attends seulement que Jésus
vienne me chercher ». Quelle façon d'entrer dans la gloire, enveloppée
de la parfaite assurance du salut, convaincue que tous ses péchés
avaient été pardonnés et qu’elle s’était tenue ainsi devant Dieu à
chaque instant de sa vie !
Si vous vivez aujourd'hui dans la vallée du désespoir, croyant que
vos péchés vous séparent de l'intimité avec le Seigneur et vous
entraînent dans l’échec, je veux que vous sachiez que, grâce à votre foi
en Christ, vous vous trouvez sous le flot du sang de Jésus qui vous
purifie sans cesse ! Tout sentiment de souillure du péché est emporté
loin de votre conscience lorsque vous réalisez et croyez ce que Frances
a découvert.
Puisque le sang de Jésus vous purifie continuellement, vous ne
pouvez pas entrer et sortir de la lumière du Christ, être tantôt assis
dans les lieux célestes en Christ et tantôt non, être pardonné de temps
en temps, être purifié ou justifié un jour et le lendemain non, ou être
en communion avec Dieu occasionnellement. Ce n'est pas un salut à la
« p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non » mais un salut dont le oui est
garanti à toutes les promesses de Dieu, grâce au sang de Jésus (voir
2 Corinthiens 1:19-20) !
Débarrassé de toutes vos taches coupables
Il existe un autre hymne sur le sang purificateur de Jésus que j'aime

chanter. There Is a Fountain Filled with Blood (Il existe une cascade
remplie de sang), qui a été écrit par William Cowper. William était un
intellectuel vulnérable qui a passé la plus grande partie de sa vie à
lutter contre la dépression suite à l'expérience traumatisante du décès
de sa mère quand il avait six ans. Même plus tard, après une
conversion glorieuse, il arrivait que William doutait encore de l'amour
de Dieu et de la certitude de son salut.
En 1800, peu avant sa mort, William a écrit les belles paroles de
There Is a Fountain Filled with Blood. Le texte rend témoignage à la
paix trouvée en Christ son Sauveur, une fois qu’il a réalisé que le sang
de Jésus avait effacé tous ses péchés. Ces paroles ointes ont conduit
d'innombrables saints et pécheurs à trouver la paix avec Dieu, qui,
comme le déclare l'hymne, est à la disposition de ceux qui viennent
sous « cette cascade remplie de sang qui coule des veines
d'Emmanuel » :
Il existe une cascade remplie de sang

Qui coule des veines d'Emmanuel
Les pécheurs immergés sous ce flot
Perdent toutes leurs taches coupables.
Perdent toutes leurs taches coupables,
Perdent toutes leurs taches coupables ;
Les pécheurs immergés sous ce flot
Perdent toutes leurs taches coupables ;
Le voleur mourant s’est réjoui de voir
Cette cascade en son jour :
Et là, moi, aussi vil que lui
Ai été lavé de tous mes péchés.
Ai été lavé de tous mes péchés,
Ai été lavé de tous mes péchés ;
Et là, moi, aussi vil que lui
Ai été lavé de tous mes péchés 18.
Bien-aimé, représentez-vous constamment sous la cascade du sang

de Jésus. Voyez son sang vous laver constamment et vous débarrasser
de toutes vos taches coupables et de tout sentiment de souillure.
Lorsque vous croyez en l'efficacité du sang purificateur de Jésus et
que vous comprenez que vous avez reçu le pardon de tous vos péchés
offert par ce sang, vous ne pouvez que vivre une existence plus
paisible, plus joyeuse et plus audacieuse, et vous approcher librement
et avec assurance du trône de la grâce pour savourer les étreintes du
Seigneur, pour lui parler de tout et, si nécessaire, recevoir son aide et
sa miséricorde.
Lorsque vous comprenez que vous avez reçu le pardon de tous vos
péchés offert par ce sang, vous ne pouvez que vivre une existence
plus paisible, plus joyeuse et plus audacieuse
La voie biblique pour sortir du péché
Pasteur Prince, ne pensez-vous pas qu’une telle prédication

encourage les croyants à continuer de pécher ?
D’après vous, quand un croyant vraiment né de nouveau sait qu'il
est pardonné de tous ses péchés, se dit-il vraiment : « Tant mieux !
Maintenant, je peux pécher autant que je veux » ?
Je vous suggère d’admettre qu'aucun vrai croyant en Jésus ne
cherche un prétexte pour pécher. Beaucoup sont peut-être aux prises
avec le péché, mais ceux-là cherchent à en sortir. Ils savent que leur
comportement autodestructeur déshonore leur Seigneur et Sauveur.
Oui mais, Pasteur Prince, je connais un chrétien qui a quitté sa
femme pour sa maîtresse sous prétexte qu’il était sous la grâce.
Je suis le premier à affirmer que cette personne ne vivait pas sous la
grâce ! La Parole de Dieu enseigne sans ambiguïté que « … le péché ne
sera plus votre maître puisque vous n’êtes plus sous le régime de la Loi
mais sous celui de la grâce » (Romains 6:14).
Selon ce verset, le chrétien qui vit sous la grâce n'est pas dominé
par le péché et ne peut pas se délecter dans un style de vie coupable. Il
est écrit que, pour se libérer de la domination du péché, il faut se
placer sous la grâce.
Pour se libérer de la domination du péché, il faut se placer sous la

grâce.
Voyez comment Jésus a traité la femme adultère, dans l'Évangile de

Jean. Aux Pharisiens qui l’avaient jetée à ses pieds, il a rétorqué : « Que
celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre !
Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. Après avoir
entendu ces paroles, ils s’esquivèrent l’un après l’autre, à commencer
par les plus âgés, laissant finalement Jésus seul avec la femme, qui était
restée au milieu de la cour du Temple. Alors Jésus leva la tête et lui
dit : Eh bien, où sont donc passés tes accusateurs ? Personne ne t’a
condamnée ? – Personne, Seigneur, lui répondit-elle. Alors Jésus
reprit : Je ne te condamne pas non plus. Va, mais désormais, ne pèche
plus] » (Jean 8:7-11).
Est-ce que Jésus avait compromis la sainteté de Dieu en réagissant
de la sorte ? Absolument pas ! Ses premières paroles ont été : « Que
celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! »
Pour lui, le péché devait être sévèrement traité. Puisque le péché
exigeait un châtiment, Jésus savait qu'il devait le subir pour tous ses
péchés. Le péché est destructeur. Le péché brise les mariages, les
familles et les relations. Et dans le cas de l'adultère, les enfants
innocents sont ceux qui en souffrent le plus. D’où la forte mise en
garde de la Bible contre le pouvoir dévastateur de l'adultère : « Que
votre cœur ne se laisse pas entraîner par une telle femme ! Ne vous
égarez pas dans ses sentiers, car nombreuses sont ses victimes blessées
à mort, et ceux qu’elle a fait périr comptent parmi les plus robustes. Sa
maison est le chemin du séjour des morts qui mène directement aux
demeures de la mort » (Proverbes 7:25-27).
Je réitère : le péché est horrible, ces conséquences sont
dévastatrices ! Aussi, je m’y oppose en prêchant la grâce de Dieu ! Sa
grâce est le seul moyen de vaincre le péché !
Dans le récit de Jean, au chapitre 8, nous apprenons comment Jésus
a aidé cette femme à sortir de l'adultère. Lui a-t-il récité la loi de
Moïse ? Lui a-t-il ordonné de se repentir et de confesser ses péchés ?
Ni l'un ni l'autre. Pourtant, aujourd'hui, c'est ce qui est communément
recommandé comme antidote au péché.
À la femme adultère qui se trouvait à ses pieds, notre merveilleux
Seigneur Jésus a juste dispensé sa grâce, ce qu'elle ne méritait pas. Il a
éloigné les accusateurs en se servant de la loi de Moïse, celle-là même
qu'ils voulaient imposer à la malheureuse. Le Seigneur lui a offert
l’acquittement, ce qui l'a libérée et lui a permis « d'aller et de ne plus
pécher. Jésus n'a jamais approuvé son péché mais, en ne la
condamnant pas, il lui a montré la voie pour sortir de son péché.
Le croyant qui pèche intentionnellement peut-il perdre son salut ?
Chaque fois que je prêche sur le pardon total des péchés et sur
l'assurance du salut, on me demande : « N’est-il pas écrit, dans
Hébreux 10:26, que nous pouvons perdre notre salut si nous péchons
intentionnellement ? »
Beaucoup de chrétiens ont appris que s’ils pèchent délibérément,
en commettant ce contre quoi Hébreux 10:26 met en garde, ils
peuvent s'attendre au « jugement et au feu ardent qui embrasera ceux
qui se révoltent contre Dieu » (voir Hébreux 10:27). En conséquence,
ces croyants se focalisent sur leur péché. Ils sont toujours conscients et
constamment préoccupés par leur « péché volontaire » et par le futur

jugement de Dieu. Quand un malheur leur arrive (un pneu qui éclate
sur la route ou une maladie, par exemple), ils l'attribuent
immédiatement au jugement divin. Sachez-le, Dieu le Père ne veut pas
que vous viviez tourmenté par la peur et la conscience du jugement.
Je pense que le chrétien né de nouveau pèche presque toujours
intentionnellement, à de rares exceptions. Hébreux 10:26 doit donc
vouloir dire autre chose… sinon nous devrions vivre chaque jour dans
l’attente du feu ardent et du jugement de Dieu ! Que veut dire
l’expression « pécher délibérément » ? Est-il possible qu’un croyant le
fasse ? Examinons le contexte du verset afin de résoudre la question,
une fois pour toutes :
En effet, si, après avoir reçu la connaissance de la vérité, nous

vivons délibérément dans le péché, il ne reste plus pour nous de
sacrifice pour les péchés. La seule perspective est alors l’attente
terrifiante du jugement et du feu ardent qui embrasera ceux qui
se révoltent contre Dieu. Celui qui désobéit à la Loi de Moïse est
mis à mort sans pitié, sur la déposition de deux ou trois témoins.
A votre avis, si quelqu’un couvre de mépris le Fils de Dieu, s’il
considère comme sans valeur le sang de l’alliance, par lequel il a
été purifié, s’il outrage le Saint-Esprit, qui nous transmet la grâce
divine, ne pensez-vous pas qu’il mérite un châtiment plus sévère
encore ? Nous connaissons bien celui qui a déclaré : C’est à moi
qu’il appartient de faire justice ; c’est moi qui rendrai à chacun
son dû, et encore : Le Seigneur jugera son peuple. Il est terrible de
tomber entre les mains du Dieu vivant !
Hébreux 10:26-31
À qui s’adresse cet avertissement ?
D’abord, il faut savoir que le livre aux Hébreux était adressé aux
Hébreux ou au peuple juif (qui était composé de croyants et
d’incroyants. Hébreux 10:26 s’adressait en particulier aux non-
croyants juifs qui étaient retournés au Temple pour offrir des animaux
en sacrifice, après avoir entendu prêcher sur Jésus leur Messie. Leur
choix de rejeter le Seigneur qui, dans son amour parfait, s’était lui-
même offert en sacrifice pour leurs péchés à Golgotha, insultait
l’Esprit de la grâce. Pour clarifier, Paul (qui à mon avis est l’auteur du
livre aux Hébreux) a établi une comparaison entre le sacerdoce
imparfait sous la Loi, à cause des sacrifices à répétition, et le sacerdoce
qui est parfait à cause du sacrifice unique et éternel de Jésus.
Par exemple, dans Hébreux 10:1, Paul a expliqué que ces sacrifices
d’animaux, offerts continuellement au Temple par les Juifs, n’avaient
pu rendre aucun homme parfait. Tandis que Jésus « … a offert un
sacrifice unique pour les péchés, valable pour toujours, et il s’est assis à
la droite de Dieu…. Par une offrande unique, en effet, il a rendu
parfaits pour toujours ceux qu’il purifie du péché » (Hébreux 10:12,
14). Puis, Paul a affirmé qu’il n’était plus nécessaire de présenter une
offrande pour ôter les péchés puisqu’ils avaient été effacés par le seul
sacrifice parfait de Christ (voir Hébreux 10:18).
En d’autres mots, Paul faisait savoir à ces Juifs qu’il était inutile de
retourner au Temple pour offrir continuellement les mêmes sacrifices
incapables de traiter le problème du péché (Jésus étant leur dernier
sacrifice), et qu’ainsi cet ancien sacerdoce était devenu obsolète.
Voyez-vous comment les versets qui précèdent Hébreux 10:26
contrastent l'inefficacité du sang des sacrifices annuels avec le sacrifice
parfait du Seigneur qui a réglé le problème du péché à jamais ? Paul
révélait aux Juifs l'œuvre parfaite réalisé en Jésus.
Je m’étonne que certains croyants choisissent de se concentrer sur
les versets 26 et 27 d’Hébreux 10, alors que le contexte leur échappe,
au lieu de se réjouir de ce passage qui fortifie la foi. Selon le contexte,

« pécher délibérément », c’est commettre le péché spécifique de savoir
que Jésus est le sacrifice final et de rejeter son œuvre achevée pour
revenir aux sacrifices annuels. Il ne s'agit donc pas des péchés délibérés
que le croyant né de nouveau commet.
Les croyants n'ont rien à craindre
La mise en garde de Paul contre le péché volontaire, au verset 26,

ne s'adressait certainement pas aux véritables croyants : « En effet, si,
après avoir reçu la connaissance de la vérité, nous vivons délibérément
dans le péché, il ne reste plus pour nous de sacrifice pour les péchés »,
il se réfère à ses frères juifs qui avaient reçu « la connaissance de la
vérité » et qui avaient rejeté cette vérité dans leur cœur (le Seigneur
Jésus et son œuvre achevée). Bien qu’ayant entendu la vérité sur Jésus,
ils avaient choisi de ne pas dépendre de son offrande parfaite pour leur
salut.
Paul disait essentiellement à ces Juifs : « Puisque vous connaissez la
vérité et que vous tournez encore le dos au sacrifice ultime de Jésus, il
ne reste plus de sacrifice pour les péchés ». En rejetant constamment le
sacrifice du Christ et en revenant à l'offrande des sacrifices d'animaux
dans le Temple, ils méprisaient le Fils de Dieu, la valeur du sang de
l’alliance et outrageaient le Saint-Esprit qui transmet la grâce divine
(voir Hébreux 10 :29).
En fonction du contexte, il est clair que Hébreux 10:26 ne s'adresse
pas du tout aux croyants nés de nouveau car ils ne peuvent pas
commettre ce péché, simplement parce qu'ils ont déjà cru au sacrifice
de Jésus et ont mis leur confiance dans l'œuvre achevée du Seigneur ;
ils ne retourneront certainement pas au Temple pour offrir des
sacrifices d'animaux. Le verset ne fait pas référence aux chrétiens qui
« reculent » ou qui « s'égarent », pas plus qu’à ceux qui pèchent dans
un moment de faiblesse ou de tentation.
Ne laissez pas la prédication hors contexte de ce verset vous priver
de votre assurance en Christ. Lisez la fin du chapitre :
« Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui retournent en arrière
pour aller se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour être sauvés »
(Hébreux 10:39). Paul affirmait clairement que les croyants n’étaient
pas comme ceux qui avaient rejeté Jésus (pour leur propre
destruction). Eux, ils étaient sauvés parce qu’ils avaient cru. En relisant
ce verset, recevez cette conviction pour vous même : vous êtes sauvé
pour l’éternité car vous avez cru. Alléluia !
Les croyants ne seront pas soumis au jugement
Puisque Paul s'adressait aux Juifs de son époque, en particulier à

ceux qui avaient rejeté Jésus comme sacrifice ultime et qui étaient
revenus aux sacrifices du Temple, peut-on considérer qu’Hébreux 10
est applicable aujourd'hui ? Oui, Hébreux 10:26 est toujours
valable pour les incroyants qui, ayant entendu la vérité de l'évangile de
la grâce, se détournent délibérément du Seigneur et du salut qu'il offre.
Imaginez Dieu en train d’offrir son salut et toutes ses bénédictions à
quelqu'un qui le refuse en étant conscient de l'ampleur de ce cadeau !
Voilà ce que veut dire pécher volontairement et insulter l'Esprit de
grâce. Il n’existe pas d’autre sacrifice pour les péchés de celui qui
rejette le sacrifice parfait de Jésus et son œuvre achevée. Il repousse le
seul sacrifice que Dieu a accepté. À la fin, cet incroyant devra faire face
au jugement de Dieu pour avoir refusé le Seigneur.
Mais que dit la Parole de Dieu sur le jugement en relation avec ses
enfants ? Examinons les Écritures afin que votre cœur soit ancré dans
la sécurité que procure le salut en Christ. En Hébreux 10:27, le mot
grec pour « jugement » est krisis, qui signifie « condamnation et
punition »19. Puis, dans Jean 5:24, Jésus a dit : « Oui, vraiment, je vous
l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le
Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera
pas condamné (krisis) ; il est déjà passé de la mort à la vie ».
Ce verset est clair et transparent ! Dieu veut que nous soyons sûrs
que le croyant ne passera jamais en jugement (krisis) car il est passé de
la mort à la vie. Le vrai croyant n’a pas besoin de craindre le jugement
du Seigneur puisque le feu de la condamnation est déjà tombé
entièrement sur Jésus, à Golgotha. Aujourd’hui, nous avons la ferme
assurance d’être sauvés en Christ notre Sauveur. Amen !
Le péché dans l’Église
Je prêche la même grâce dont Jésus a fait preuve lorsqu’il a offert le

pardon et l’acquittement à la femme prise en flagrant délit d’adultère.
Toutefois, je n’excuse ni ne cautionne jamais le péché. J’ai la
responsabilité de diriger celui qui a péché vers Jésus, pas vers
davantage de règles.
Lorsque mon équipe pastorale ou moi-même devons conseiller une
personne qui a commis l’adultère, nous lui expliquons sans détour
qu’elle ne vit pas sous la grâce puisque le péché la domine.
Nous pointons la personne vers la grâce de Jésus, en lui expliquant
aussi très clairement que le péché a des conséquences destructrices et
qu'il n'est pas acceptable de continuer à le pratiquer. Ensuite, nous lui
conseillons de retourner auprès de son conjoint et de sa famille. C’est
ce qu’elle fait la plupart du temps !
Nous sommes ici-bas pour aider ceux qui, esclaves du péché, ont le
désir sincère de s’en sortir. En revanche, nous ne cautionnons ni ne
tolérons jamais le style de vie de ceux qui sont déterminés à vivre dans
le péché. Les aime-t-on quand même ? À cent pour cent. Et le jour où
ils souhaiteront s’en débarrasser, nous serons là pour eux en un rien de

temps.
Nous avons constaté que le chrétien qui persiste à vivre dans le
péché finira par choisir de ne plus fréquenter son église, surtout si le
véritable évangile de la grâce y est prêché car il est difficile de
continuer à pécher contre un Sauveur aimant.
Je partage cette constatation avec vous afin que vous connaissiez le
genre de pastorat qu’exerce l’église qui met l’accent sur la grâce. En ce
qui nous concerne, nous ne prenons pas le péché à la légère. En tant
que bergers, nous avons la responsabilité de protéger le précieux
troupeau de Dieu contre les loups. L'église ouvre grand ses portes et
accueille tout le monde mais s'il y a un comportement prédateur, le
pasteur se doit d'intervenir pour assurer la sécurité de toute son
assemblée. L'exemple de David dans l'Ancien Testament nous montre
comment un bon berger protège ses brebis. Dès son jeune âge, David
chassait le lion et l'ours qui s’en prenaient à ses brebis et arrachait celle
qui était dans la gueule du prédateur (voir 1 Sam. 17:34- 36). De
même, nous ne négligeons pas le comportement qui abuse de « notre »
troupeau, nous mettons tout en action pour protéger « nos » brebis. Je
n'ai aucun doute sur le fait que vous réagissez de la sorte pour protéger
votre famille et vos proches.
Qu'en est-il de la confession des péchés et du pardon ?
Quand je prêche le pardon de tous les péchés et la purification

continuelle du sang de Jésus, une autre question m’est souvent posée
sur ce verset : « Si nous reconnaissons nos péchés, Dieu est fidèle et
juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous
purifiera de tout le mal que nous avons commis » (1 Jean 1:9). Ne
devons-nous pas confesser nos péchés pour être pardonnés et purifiés
de toute injustice ?
Lorsque j’étais jeune, je donnais une interprétation traditionnelle et

complète à ce verset, tant j’étais désireux de mener une vie sainte et de
plaire à Dieu. Résultat, je confessais mes péchés tout le temps. L’idée
de ne pas être « juste avec Dieu », ne serait-ce qu'une minute,
m’obsédait. Lorsqu'une seule pensée mauvaise me traversait l'esprit, je
la confessais immédiatement. Je me couvrais la bouche et chuchotais
ma confession, même si j’assistais à un match de football avec des
amis !
Inutile de préciser que mon comportement les intriguait. De mon
côté, je ne comprenais pas pourquoi mes amis chrétiens ne
confessaient pas leurs péchés, comme moi. Pourquoi ne voulaient-ils
pas être justes à 100 % devant Dieu ?
Cette confession obsessionnelle de mes fautes m'avait rendu
extrêmement conscient de mes péchés. J’étais devenu si préoccupé et si
troublé par chaque pensée négative, qu’à mes yeux, il n'y avait plus de
pardon possible pour mes péchés. J'avais même commencé à croire
que j'avais perdu mon salut et que j'allais aller en enfer ! L'ennemi
profitait de cette hantise pour me condamner en permanence.
L'oppression était devenue si intense que j’avais cru devenir fou !
Bien que j’ai écrit plus longuement sur 1 Jean 1:9 dans mon livre
La faveur imméritée20, je voudrais effleurer le sujet en quelques lignes:
 Le premier chapitre de 1 Jean n'a pas été écrit pour les croyants
mais pour les gnostiques qui doutaient que Jésus soit venu en
chair, d'où le début inhabituel de la première épître de Jean. Au
début, il n’y a pas la salutation adressée habituellement aux
croyants, comme dans les deuxième et troisième épîtres de
Jean. Ici, l'apôtre Jean démarre sa première lettre en s'adressant
directement à l'hérésie sérieuse des gnostiques — « Nous vous
annonçons le message de celui qui est la vie. Nous vous
annonçons ce qui était dès le commencement : nous l’avons
entendu, nous l’avons vu de nos propres yeux, nous l’avons
contemplé et nos mains l’ont touché » (1 Jean 1:1, italiques de

l’auteur). Jean leur disait que Jésus était venu en chair, et que
lui et ses disciples l'avaient bien entendu, vu et touché.
 Ce n'est qu’au chapitre 2 de la première épître de Jean que vous
voyez apparaître pour la première fois l'expression « Mes petits
enfants », sous-entendant qu'à partir de ces mots, l'apôtre Jean
va s’adresser aux croyants.
 Les gnostiques étaient convaincus qu'ils n'avaient pas de péché.
C’est pourquoi l'apôtre Jean leur a dit que Dieu leur
pardonnerait leurs péchés et les purifierait de toute injustice
s'ils les reconnaissaient et les confessaient (voir 1 Jean 1:8-9).
 N'ayant pas eu le livre de 1 Jean avant une cinquantaine
d'années, les tout premiers chrétiens n’ont pu être justifiés
devant Dieu par la confession de leurs péchés.
 L'apôtre Paul, qui a écrit les deux tiers des épîtres aux églises,
n'a jamais donné un seul enseignement sur la confession des
péchés. En fait, dans sa lettre aux Corinthiens (dont plusieurs
membres se prostituaient encore dans les temples), il ne leur a
jamais demandé de confesser leurs péchés pour qu’ils soient
justes devant Dieu. Il leur a rappelé plutôt qui ils étaient en
Christ : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et
que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Corinthiens 3:16).
 La justification ne repose pas sur la confession imparfaite des
péchés d’un homme imparfait mais sur la richesse de la grâce
de Dieu et sur le sacrifice parfait de son Fils.
 Si 1 Jean 1:9 enseigne que le croyant doit toujours confesser
chaque péché cela revient à dire que s’il y contrevient,
logiquement, ce croyant n’est pas juste. En outre, il ne serait
pas question de choisir le péché qui doit être confessé ni celui
dont on se souvient uniquement. Or, il est humainement
impossible de confesser chaque péché qui a été commis en
pensée, en paroles et en actes.
 Le verbe « confesser » de 1 Jean 1:9 est le grec homologeo, qui

signifie « dire la même chose que » ou « être d'accord avec »21.
Ici, confesser c'est reconnaître ce que Dieu dit de nos péchés, or
il dit qu’ils ont été pardonnés et lavés par le sang de Jésus-
Christ (voir Apocalypse 1:5). Quand vous réalisez que vous
avez péché, la confession biblique consiste à vous mettre
d'accord avec la Parole de Dieu et à exprimer votre
reconnaissance envers Jésus pour la réalité de votre pardon
en lui.
Je voudrais partager une révélation fraîche et formidable que le

Seigneur vient de me donner, surtout à ceux qui ont suivi une
formation biblique. Elle est si récente que je ne l'ai pas encore prêchée
dans mon église. Le Seigneur m'avait demandé d'étudier le mot
« péchés » contenu dans 1 Jean 1:9 et de vérifier, dans le texte grec, si
c’était un nom ou un verbe. Êtes-vous prêt ?
Dans les deux cas où figure le mot « péchés », c'est le nom grec
hamartia qui a été utilisé. Selon le célèbre théologien William Vine,
hamartia (manquement de la cible) indique « un principe ou une
source d'action ou un élément intérieur qui produit des actes.... un
principe gouvernant ou un pouvoir »22. En d'autres termes, il fait
référence au principe du péché, ou à la condition pécheresse
engendrée par la faute d'Adam. En utilisant un nom, Jean a mis en
évidence qu’il ne faisait pas référence aux péchés individuels ; sinon il
aurait utilisé la forme verbale, hamartano.
À la lumière de cette information, comprenez-vous que
1 Jean 1:9 n’encourageait pas une confession systématique de chaque
péché, qu’il ait été commis en pensée ou en action ? Jean indiquait la
nécessité de reconnaître et de confesser à Dieu l’état de pécheur que
nous avions hérité d'Adam, à cause de son péché, afin de recevoir le
pardon total pour tous nos péchés (grâce à l'œuvre achevée de Jésus).
Combien de fois devons-nous admettre cette condition pécheresse ?

Une seule fois.
1 Jean 1:9 est avant tout un verset qui parle du salut, un verset qui
encourage le pécheur à reconnaître et à confesser sa condition
pécheresse, à renaître par la foi en Jésus et à recevoir la justice offerte
en lui, à la place de sa nature pécheresse venue par Adam. La doctrine
gnostique et hérétique rejetait la croyance de l'état pécheur de l’être
humain. En adressant directement cette hérésie, dès le premier
chapitre de son épître, Jean encourageait les gnostiques à confesser
leur condition spirituelle pécheresse, à recevoir le pardon du Seigneur
et la purification totale de toute leur injustice.
Mais, qu’a dit l'apôtre Jean au sujet des péchés de celui qui est né de
nouveau ? Deux versets plus tard, dans le deuxième chapitre de 1 Jean,
l’apôtre répond à cette question en s’adressant aux croyants : « Mes
petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point.
Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-
Christ le juste. » (1 Jean 2:1, LS).
Cette fois-ci, les mots « péchiez » et « péché » sont le verbe grec
hamartano. Jean fait maintenant référence au fait que les croyants
commettent des péchés, en pensées et en actions. Ainsi, Jean rappelle
que le croyant né de nouveau qui pèche a un avocat auprès du Père,
Jésus-Christ, grâce auquel il a obtenu le pardon et la justice devant
Dieu pour toujours. Comme l'apôtre Paul l’a rappelé aux Corinthiens,
qui avaient manqué la cible : ils étaient encore le temple du Saint-
Esprit. Dans ce verset, Jean nous rappelle qui nous sommes en Christ
et qui nous représente à la droite de Dieu.
Pour que les croyants vainquent le péché, la solution biblique est
toujours de leur rappeler leur identité et leur justice en Christ. Le but
n'est pas de les encourager à pécher mais de les encourager à se
tourner vers Jésus, à voir leurs péchés punis à la croix et à vivre
victorieusement et glorieusement pour lui. Voilà en quoi consiste la
vraie repentance : se tourner vers la croix et retourner vers sa grâce !
Lorsque vous péchez, oui, vous parlez honnêtement à Dieu de vos

défaillances mais faites-le sous l’angle de la révélation de la croix.
Voyez vos péchés punis dans son corps et recevez à nouveau son
pardon et sa faveur imméritée qui vous permettront de régner sur eux.
Et la confession des péchés sous la grâce ?
Un jour que j’exerçais le ministère en Italie, un éminent psychiatre

m'a fait part d’une observation qui m’a réellement attristé. Il m'a
confié conseiller des chrétiens sincères qui mènent une vie d’échec, et
certains qui se sont même retrouvés dans des asiles psychiatriques
parce qu'ils croyaient que leur justification devant Dieu dépendait de
leur capacité à confesser tous leurs péchés.
Comprenez-vous la dangerosité d’une telle croyance ? Sans
l'assurance d'un pardon complet, ces croyants se sont focalisés sur
leurs péchés, ont été accablés de culpabilité et de honte, condamnés
par l'ennemi, sans joie et totalement incertains sur leur salut.
Pourtant, la vérité est que chaque croyant a un pardon total en
Christ, et que son sang éternel continue à les purifier de tout péché.
Dès que le chrétien réalise cette vérité, le Ciel entre dans son âme,
comme pour Frances Havergal : sa réaction n'a pas été de vouloir
pécher davantage mais de mener une vie à la gloire de son Sauveur.
Celui qui sait que ses nombreux péchés ont été pardonnés, et que rien
n’est retenu contre lui, aime beaucoup (voir Luc 7:47).
Suis-je contre le fait qu'un chrétien confesse ses péchés ? Je réitère :
je crois en la confession des péchés et je la pratique moi-même ! Mais,
contrairement à ce que je faisais avant, aujourd’hui je confesse mes
péchés en sachant que tous ont déjà été pardonnés. Je ne les confesse
pas pour qu’ils soient pardonnés. Grâce à ma relation étroite avec mon
Père céleste, je ne cache pas mes fautes, je suis honnête avec lui et, en
recevant sa grâce qui comble ma faiblesse, je continue à aller de
l'avant, conscient qu'il m'a déjà pardonné par le sacrifice de son Fils.
Oublier la confession d’un péché ne m’inquiète plus parce que je sais
que c’est le sang de Jésus qui me sauve, pas la confession.
Bien-aimé, notre pardon a été entièrement acquis par le précieux
sang de notre Seigneur. Le pardon ne dépend pas de notre capacité à
confesser tous nos péchés. Comment notre pardon pourrait-il
dépendre de la constance, de la fréquence et de la qualité de nos
confessions ? C'est l'échec assuré ! Notre pardon dépend de notre foi
en la qualité du sang immaculé de notre Seigneur. La différence entre
ces deux approches du pardon est capitale car elle impacte
drastiquement notre tranquillité d’esprit !
Cher lecteur, la grâce ne minimise pas la gravité du péché ; elle est
la puissance qui vous en libère ! Dieu veut que vous soyez établi dans
cette vérité présente de la grâce (voir 2 Pierre 1:12) : vous confessez vos
péchés parce que vous êtes déjà pardonné, pas pour que Dieu vous
pardonne. Plus vous êtes conscient du pardon déjà accordé en Christ,
moins vous trébuchez.
Faites preuve de hardiesse dès aujourd'hui
Bien-aimé, c'est le sang de Jésus-Christ qui vous purifie

continuellement de tout péché, pas la confession constante de vos
péchés. Par son sang versé, vous avez reçu la rémission et le pardon
pour chaque péché. L'assurance du pardon dépend de la richesse de sa
grâce, non de votre diligence à confesser. Cette certitude-là repose sur
ce que le Seigneur a fait, pas sur ce que vous devez sans cesse faire.
Cette certitude-là repose sur ce que le Seigneur a fait, pas sur ce

que vous devez sans cesse faire.
Ceux qui persistent à croire que 1 Jean 1:9 enseigne que le pardon
et la justice s’obtiennent par la constante confession des péchés
doivent reconnaître cette contradiction du même auteur : « Je vous
écris ceci, enfants : vos péchés vous sont pardonnés grâce à Jésus-
Christ » (1 Jean 2:12).
Dans le chapitre précédent, nous avons vu que l’expression « vous
sont pardonnés » est écrite au temps parfait en grec, indiquant par-là
que le pardon est une action définitive qui a été accomplie dans le
passé, avec un effet continuel et constant. Si, dans 1 Jean 1:9, l'apôtre
Jean s’était adressé aux chrétiens, c’est qu’il tenait un double discours !
Ce n’est jamais le cas dans les Écritures. Nous sommes pardonnés de
tout, grâce au sang de Jésus.
Cette révélation du pouvoir purificateur du sang versé par Jésus est
le tremplin qui permet de vivre avec plus de hardiesse et de confiance.
Les Écritures énoncent clairement :
Ainsi donc, frères et sœurs, nous avons une pleine liberté pour
entrer dans le lieu très saint, grâce au sang du sacrifice de Jésus. Il
nous en a ouvert le chemin, un chemin nouveau et vivant à
travers le rideau du sanctuaire, c’est-à-dire à travers son propre
corps. Ainsi, nous avons un grand-prêtre éminent placé à la tête
de la maison de Dieu. Approchons-nous donc de Dieu avec un
cœur sincère, avec la pleine assurance que donne la foi, le cœur
purifié de toute mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau
pure.
Hébreux 10:19-22
La hardiesse vient du fait de réaliser que, grâce au sang purificateur

de Jésus, vous n'avez pas à vous cacher de Dieu par crainte qu’il vous
fasse payer pour vos péchés. Au contraire, ayez la hardiesse d'entrer
dans sa très sainte présence avec un cœur rempli de confiance et une
conscience exempte de toute culpabilité et de toute condamnation.
La hardiesse vient du fait de réaliser que, grâce au sang

purificateur de Jésus, vous n'avez pas à craindre la présence de
Dieu par peur qu’il vous fasse payer pour vos péchés. Au
contraire, ayez la hardiesse d'entrer dans la très sainte présence
de Dieu avec un cœur rempli de confiance et une conscience
exempte de toute culpabilité et de toute condamnation.
Dieu veut que vous viviez dans ce nouveau degré de liberté, que
vous vous approchiez de son trône de grâce avec assurance, à tout
moment, afin de recevoir sa miséricorde, sa faveur, son aide, ses
bénédictions et sa vie ! Si vous vous appropriez votre pardon parfait et
total en Christ, vous pouvez surmonter n’importe quel défi et profiter
de la vie à un tout autre niveau, avec plus de hardiesse et de confiance !
DEUXIÈME PARTIE
UNE FONDATION POUR

DES PERCÉES DURABLES
CHAPITRE 6
POURQUOI PRÊCHER LA GRÂCE ?
J'ai écrit ce livre pour vous aider à construire une fondation solide afin
que vous connaissiez des percées durables. Quelles que soient vos
difficultés actuelles, j’aimerais qu’en recevant et en comprenant
l'évangile de la grâce, tel qu’il est décrit dans la Parole, vous
développiez des racines profondes en lui. Ne cherchez pas à déceler les
intentions de Dieu à votre égard d’après un ouï-dire ou une opinion
humaine mais d’après le fondement inébranlable et éternel de sa
Parole. Je désire vous voir jouir d'une vie glorieuse et victorieuse, non
d'une vie empêtrée dans le péché, le doute, l'appréhension et la défaite.
Si, à cause de vos erreurs multiples, vous avez conclu qu'il est trop
tard pour que Dieu renverse la situation en votre faveur et que vous
méritez d'être dans le pétrin, voire d'être abandonné par Dieu, vous
devez savoir que Dieu ne pense pas ainsi. Sa Parole révèle que ses
pensées envers vous sont bonnes :
« Car moi je connais les projets que j’ai conçus en votre faveur,
déclare l’Eternel : ce sont des projets de paix et non de malheur,
afin de vous assurer un avenir plein d’espérance ».
Jérémie 29:11
102 Une fondation pour des percées durables
Dieu a un plan, un but et une destinée merveilleuse pour votre vie.

Votre passé ne devrait pas déterminer votre futur. Quel que soit votre
parcours, vos jours les meilleurs sont devant vous. Je suis convaincu
que, plus votre relation avec Jésus aura des fondations solides et plus
vous chercherez avec persévérance à comprendre son cœur rempli de
grâce, de passion et d'amour envers vous, plus vous trouverez la
sécurité et expérimenterez des percées durables.
Votre passé ne devrait pas déterminer votre futur. Quelle que soit
votre histoire, vos jours les meilleurs sont devant vous.
Dans les chapitres précédents, nous nous sommes concentrés sur

une vie plus hardie et plus affirmée. Mon objectif était de vous aider à
grandir spirituellement en vous montrant l'importance de savoir, avec
certitude, que tous vos péchés ont été pardonnés lorsque vous avez
placé votre confiance en Jésus. Ceux qui l’ont compris ne cherchent
plus aucun prétexte pour pécher. Mais s’ils tombent, ils trouvent la
liberté et la délivrance en s’approchant de leur Sauveur. Se repentir,
c'est se tourner vers la croix et revenir vers la grâce de Dieu, afin que la
Parole les sanctifie au fur et à mesure qu’ils renouvellent leurs pensées.
Beaucoup de gens déprimés, mais sincères, vivent dans le remord
amer et le regret profond de leurs erreurs passées. Malheureusement,
au lieu de courir vers le Seigneur, ils le fuient et usent de divers
moyens pour anesthésier leur douleur ou pour l’éviter, parce qu'ils
ignorent combien le cœur de Dieu est rempli de grâce. Il faut prêcher
cette grâce glorieuse avec hardiesse car des vies précieuses sont
emprisonnées dans la défaite. Ils ne savent pas comment se
saisir d’une victoire qui leur appartient déjà !
Pourquoi prêcher la grâce ? 103
Que l'Évangile change votre vie
Quiconque prétend que la prédication de la grâce de Dieu autorise

à pécher ignore la puissance transformatrice de cette grâce, qui rend
celui qui se débat avec le péché capable d’en sortir. La grâce produit la
véritable sainteté. J'entends par là une sainteté durable. Je ne fais pas
référence à une forme extérieure de sainteté éphémère mais à une
sainteté durable, celle qui émane d'une transformation qui a démarré
dans le cœur. La grâce ne fournit pas un prétexte au péché ; elle en
libère durablement. Comment peut-on penser que vivre par la grâce
c'est fermer les yeux sur le péché, alors que la grâce ouvre les yeux sur
le fait que ce sont nos péchés qui ont conduit Jésus à mourir sur la
croix ?
La grâce ne fournit pas un prétexte au péché ; elle en libère

durablement.
Je vous ai montré, verset après verset, que le Père désire que vous
receviez le pardon de vos péchés. Parce que je prêche avec audace cet
évangile de la grâce, les témoignages multiples de ceux qui ont été
libérés du péché, de la dépendance et de toutes sortes d'esclavage
religieux inondent chaque semaine les bureaux du ministère. Tous
attestent de la puissance de la grâce infinie de Dieu. La grâce n'est pas
seulement un sujet théologique évoqué dans des écoles bibliques, elle
est l'essence de l’Évangile, et son annonce transforme les vies !
C’est exactement ce que notre Seigneur avait prédit lorsqu’il se
trouvait à Nazareth : « L’Esprit du Seigneur est sur moi car il m’a oint
pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour
annoncer aux captifs la délivrance, aux aveugles le recouvrement de la
vue, pour apporter la liberté aux opprimés et proclamer une année de
faveur accordée par le Seigneur » (Luc 4:18-19).
Remarquez que l'Esprit du Seigneur et son onction sont sur ceux

qui prêchent l'Évangile ! Le mot « évangile » est le grec euangelion, qui
signifie « heureuse nouvelle »23 ou bonne nouvelle. Dans Luc 4:18,
l’auteur a utilisé le verbe euangelizoo qui veut donc dire « apporter de
bonnes nouvelles, proclamer des nouvelles heureuses » 24. Remarquez
les fruits qui suivent la prédication de cette bonne nouvelle relative à
Jésus : la malédiction de la pauvreté est détruite, les cœurs brisés sont
restaurés, les prisonniers et les opprimés sont libérés et les aveugles
recouvrent la vue ! Nous avons ces fruits dans notre église, et partout
où j’exerce le ministère, parce que je prêche la grâce infinie de Dieu. Si
vous êtes pasteur, prédicateur, vous avez les mêmes résultats lorsque
vous prêchez la bonne nouvelle de Jésus.
La vérité libératrice de la grâce
Voilà un verset qu’il est impératif de graver dans votre cœur :
En effet, si la Loi nous a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité

sont venues par Jésus-Christ.
Jean 1:17
La Loi qui a été donnée par Moïse, ou la Loi, se réfère à l’alliance du

Sinaï, là où les Dix Commandements ont été promulgués. Aux
néophytes, je voudrais clarifier ceci : l'alliance sinaïtique était une
alliance conclue entre Dieu et Israël. Tous les Juifs vous le
confirmeront. Elle n’a pas été établie entre Dieu et l'Église. L’alliance
dans laquelle est incluse l’Église est la nouvelle alliance de la grâce, qui
a commencé avec Jésus. D’après le verset ci-dessus, les Dix
Commandements ont été transmis par un serviteur, Moïse, tandis que
la grâce et la vérité sont venues par le Fils de Dieu lui-même, Jésus-
Christ.
Ne laissez personne vous persuader que les Dix Commandements

sont LA vérité. Le verset établit nettement le contraste entre les Dix
Commandements, d'un côté, et la grâce et la vérité, d'un autre ; la loi
mosaïque d'un côté et la grâce et la vérité d’un autre. La vérité est
attribuée à la grâce, non aux Dix Commandements. Le verbe « venir »,
qui est conjugué au singulier dans le texte grec 25, indique que « grâce »
et « vérité » sont considérées comme un tout. La grâce est la vérité et
cette vérité, qui libère les gens, c'est la grâce ! La grâce et la vérité sont
inséparables, les deux forment un tout. Permettez-moi de le répéter : la
grâce est la vérité et la vérité est la grâce. Pourquoi est-ce important de
le comprendre ? Parce que la grâce est la vérité qui libère et
transforme, pas la Loi (voir Jean 8:32).
La grâce est la vérité qui libère et transforme, pas la Loi.
Lorsque Jésus a dit à la femme adultère : « Je ne te condamne pas

non plus. Va, mais désormais, ne pèche plus » (Jean 8:11), c’était la
grâce et la vérité qui agissaient comme un tout. La grâce ne condamne
pas le pécheur, mais elle n’accepte pas non plus le péché. La grâce
pardonne le pécheur indigne et c’est l’effet de cette même grâce qui le
rend capable de ne plus pécher. C’est magnifique ! Voilà qui est notre
Seigneur Jésus. Il aime tant le pécheur qu’il le libère, tout en le rendant
capable de ne plus pécher. Une personne dont le cœur est plein de
l'amour de Jésus n'a pas besoin de le chercher dans une relation
adultère. Tous les besoins, comme la sécurité, l'affirmation et l'amour
sont pleinement satisfaits dans la personne de Jésus. Personne n’a à se
débattre avec le péché à partir du moment où il sait que Jésus lui a
réservé un avenir si beau et si glorieux !
Une vie de défaite, piégée dans la spirale du péché
Comment se fait-il que tant de croyants nés de nouveau se

retrouvent prisonniers du péché et de la défaite alors qu’ils aspirent à
mener une existence sainte ? Parce qu’ils ont été condamnés pour
leurs échecs et qu’ils ignorent que ce jugement ne peut pas venir de
Dieu à cause de ce que Jésus a vécu sur la croix. Présentez-moi
quelqu'un qui vit constamment sous la culpabilité et je vous montrerai
qu’il se débat toujours avec le péché. Plus les croyants vivent dans la
condamnation, plus ils s’enfoncent dans le cercle vicieux du péché, de
la condamnation et de la défaite.
Permettez-moi de vous expliquer mes propos grâce à cette simple
illustration. Supposons qu'un jour, en naviguant sur internet, des
images pornographiques se présentent sur l’écran d’un croyant et qu’il
les regarde. Très vite, des pensées impudiques tournoient en lui. Mais,
puisqu’il est né de nouveau, sa culpabilité l’amène à penser : « Je
n'aurais pas dû regarder ces images. Je ne devrais pas avoir toutes ces
pensées impures. Je suis un mauvais chrétien. J’ai déçu Dieu ».
Plus sa culpabilité et le sentiment de condamnation augmentent,
plus il raisonne : « À quoi bon résister ? Je suis un terrible chrétien. De
toute façon, je suis déjà coupable et ma communion avec Dieu est
brisée… autant aller jusqu'au bout ». Quel est son réflexe suivant ? Il
clique sur l’une des images, il est dirigé vers un site pornographique et
donne libre cours à ses désirs sensuels. Maintenant, il se sent encore
plus coupable. Il est convaincu que Dieu est en colère contre lui et qu'il
ne veut plus rien avoir à faire avec lui.
Toute cette culpabilité et cette sensation de séparation avec Dieu le
rendront plus vulnérable lorsque des tentations similaires se
présenteront à lui. Il pourra encore moins les surmonter et sa
complaisance se transformera rapidement en une addiction qui
l'emprisonnera et l’enfermera dans un cycle de culpabilité. Il sera bien
conscient de ses mauvais choix mais il aura trop honte de son péché
caché pour demander de l'aide. En résumé, voilà comment beaucoup

de croyants sincères finissent piégés dans la spirale du péché et de la
culpabilité. Vous pouvez le voir représenté ci-après dans le diagramme
du Cycle de la défaite.
Comprenez-vous comment le cycle de la défaite est entretenu ? Les
sentiments de culpabilité empêchent le croyant de surmonter son
péché, malgré sa sincérité de vouloir s’en sortir. En fait, ils
l’affaiblissent et le rendent plus vulnérable lors de la tentation suivante.
Ceux qui sont sous la culpabilité constante n'ont pas la force de
surmonter la sollicitation de la chair ; à force de reproduire les mêmes
péchés, ils vivent dans la douleur, piégés dans la spirale de la défaite.
Cette descente infernale est l’objet des innombrables témoignages
que mon bureau a reçus au fil des ans de la part de croyants sincères
qui ont avoué que la culpabilité et la crainte du jugement divin
n’avaient fait que renforcer leurs choix de pécher et celui de leurs
dépendances.
Si cela vous décrit aujourd'hui, si vous vivez sous le pesant joug de
la culpabilité et si vous vous débattez avec le péché, votre réponse se
trouve dans le Seigneur et dans sa grâce. Le péché perd sa domination
sur vous lorsque vous êtes sous la grâce du Seigneur, et non sous la Loi
(voir Romains 6:14). Laissez Jésus vous sauver. Ne l'évitez pas, au
contraire, approchez-vous de lui et permettez-lui de vous libérer !
Briser le cercle vicieux de la défaite et mener une vie victorieuse
Voici comment sortir de ce stade décrit dans Romains 7, aux

versets 19 et 24, où l’apôtre Paul se lamente : « Je ne fais pas le bien que
je veux, mais le mal que je ne veux pas, je le commets. Malheureux que
je suis ! Qui me délivrera de ce corps voué à la mort ? » C’est ainsi que
l’on sort de ce traquenard pour passer à une victoire durable.
Le premier pas vers la victoire est de réaliser et de croire que vous

n'avez pas à vivre écrasé par la culpabilité ou la peur, parce que Jésus a
déjà subi la punition pour tous vos péchés. Tous vos échecs ont déjà
été punis dans le corps de Jésus, grâce à son sang versé vous avez été
éternellement pardonné et vous pouvez entretenir à jamais une relation
intime avec Dieu ! Croire justement provoque une transformation, de
l'intérieur vers l'extérieur, et des percées durables.
Désormais, lorsqu’une tentation se présentera à vous, vous pourrez
lui dire avec audace : « Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation
pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ » (Romains 8:1). Au lieu
d’accepter la pensée que vous êtes un chrétien raté et que Dieu est en
colère contre vous, choisissez de croire en sa grâce et proclamez avec
assurance : « Je suis juste aux yeux de Dieu en Christ Jésus ! Puisque je
suis en Christ et qu’il a payé la punition pour mes péchés, il n’y a donc
plus de condamnation me concernant ! La relation avec mon Père
céleste n’est pas brisée et il m’aime toujours comme son enfant. J’ai
toujours sa grande faveur et je suis profondément aimé par lui ! » Tous
ceux qui nous ont envoyés leur témoignage se sont affranchis
définitivement ainsi de leurs dépendances.
Je me permets de préciser que ce livre est rédigé à l’intention de
tous ceux qui veulent sincèrement se libérer de leurs addictions, pas à
ceux qui veulent justifier leur désinvolture face au péché.
Pourquoi est-il si important de croire et de déclarer que vous êtes
juste, en règle vis-à-vis de Dieu ? Parce que le péché ne peut pas
s'enraciner en vous lorsque vous êtes pleinement conscient que vous
êtes juste en Christ. Plus vous êtes établi dans le fait que Dieu vous a
gratuitement mis en règle avec lui-même, plus vous avez la victoire sur
le péché et sur la dépendance. La Bible le dit ainsi : « Revenez une fois
pour toutes à votre bon sens, et ne péchez pas » (1 Corinthiens 15:34).
C'est par cette prise de conscience que vous recevez librement la grâce
abondante de Dieu et le don de la justice, qui vous rendent capable de
régner sur le péché (voir Romains 5:17) !
Regardez le diagramme du cycle de la victoire ci-dessous. Notez

que, celui qui est conscient d'être juste finit par être propulsé hors de
la spirale du péché vers une vie de plus en plus victorieuse,
contrairement à ce que montre le diagramme du cycle de la défaite.
Ce cycle montre à quoi ressemble une vie de défaite.
Ce cycle montre à quoi ressemble une vie de victoire.

Bien-aimé, lorsque l'évangile de la grâce est continuellement

prêché, de précieuses âmes sortent du cycle de la défaite et entrent
dans celui de la victoire, partout dans le monde. Elles constatent que
plus la révélation de leur pardon, de leur justice et de leur non
condamnation en Christ augmente, plus l’intensité de la tentation de
pécher diminue. L’apôtre Paul a expliqué comment il est sorti de ses
propres difficultés : « Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation
pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ » (Romains 8:1). Êtes-vous en
Christ ? Alors il n’y a plus de condamnation pour vous, vous avez été
accepté par Dieu et il vous a rendu capable de vivre au-dessus du
péché et de la défaite.
Quelles que soient vos difficultés aujourd'hui, c'est cette révélation
de non condamnation et la prise de conscience de votre justice qui
vous libèrera. C'est le récit qui nous est parvenu de Neil, qui vit au
Royaume-Uni, par lequel il nous faisait part de l’issue victorieuse d'un
combat de quarante ans contre une addiction sexuelle :
J'ai été délivré d'une dépendance de quarante ans à la

pornographie en lisant un livre du Pasteur Prince. J'avais essayé
de m’en libérer par mes propres forces, en vain.
Pendant toutes ces années, le diable a utilisé cette dépendance
pour me submerger avec la peur, la culpabilité et la
condamnation. Ce qui m’a empêché de solliciter l'aide des
pasteurs des églises que j'ai fréquentées pendant ces quarante ans
alors que, dans certaines d’entre elles, j'occupais même des postes
de leadership.
En lisant le livre du Pasteur Prince, j'ai reçu une nouvelle
révélation de mon identité en Christ, de ma nouvelle justice et du
fait qu'il n'y a pas de condamnation pour ceux qui sont en Jésus.
Grâce à cette nouvelle révélation, l'emprise de cette addiction a
été brisée à jamais.
Depuis, je porte un anneau au majeur gauche pour me

rappeler que je suis juste, aussi juste que Jésus, qu'il n'y a pas de
condamnation pour moi parce que je suis en lui et que je suis
parfait et saint aux yeux du Père. Chaque fois que le diable essaie
de me tenter avec la pornographie, je regarde la bague pour me
rappeler que je suis la justice de Dieu en Christ et la tentation
cesse.
Alléluia ! C’est exactement ce dont je parle. Bien-aimé, peu importe

depuis combien de temps dure votre tentation, ou addiction, vous
aussi vous pouvez expérimenter la même victoire que Neil. Elle vous
appartient lorsque vous réalisez ce que Jésus a accompli pour vous et
lorsque vous recevez le don de l’acquittement.
Il a tout payé
Je prêche l’évangile de la grâce parce que la bonne nouvelle de Jésus

métamorphose les vies. L’Esprit du Seigneur et son onction, sa faveur
et sa bénédiction sont sur ceux qui prêchent l’Évangile. L’Évangile c’est
la bonne nouvelle du pardon de tous vos péchés et du don de la vie
éternelle accessibles dès que vous avez reçu Jésus comme votre
Seigneur et Sauveur. C’est la bonne nouvelle qui atteste que, par votre
foi en Jésus-Christ, vous êtes justifié et mis en règle. Votre justice est
un don qui vient de lui. En Christ, vous êtes parfait aux yeux de Dieu
parce que le sang précieux et éternel de son Fils a payé pour vos
péchés. Il ne subsiste ni jugement ni punition ni malédiction pour
vous parce que le jugement tout entier, le châtiment et la malédiction
pour tous vos péchés sont retombés sur Jésus. Il a tout payé !
En Christ, il ne subsiste ni jugement, ni punition, ni malédiction

pour vous parce que le jugement tout entier, la punition et la
malédiction pour tous vos péchés sont retombés sur Jésus.
La Parole de Dieu dit aussi :
Ainsi, si quelqu’un est uni à Christ, il appartient à une nouvelle

création: les choses anciennes sont passées : voici, les choses
nouvelles sont venues. Tout cela est l’œuvre de Dieu, qui nous a
réconciliés avec lui par Christ et qui nous a confié le ministère de
la réconciliation. En effet, Dieu était en Christ, réconciliant les
hommes avec lui-même, sans tenir compte de leurs fautes, et il a
fait de nous les dépositaires du message de la réconciliation. Nous
faisons donc fonction d’ambassadeurs au nom de Christ, comme
si Dieu adressait par nous cette invitation aux hommes : « Au
nom de Christ, nous vous en supplions : soyez réconciliés avec
Dieu. Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné
comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec
Christ, nous recevions la justice que Dieu accorde ».
2 Corinthiens 5:17-21
La version anglaise New King James traduit le verset 21 ainsi : « Car

celui qui n’avait connu aucun péché, il l’a fait devenir péché pour
nous, afin que nous devenions la justice de Dieu en Lui » (traduit
littéralement de l’anglais).
Je vous recommande de lire et de relire ce magnifique passage des
Écritures et de méditer ces versets pour vous en nourrir. Vous y
puiserez tant de provisions, de joie et de paix. Rien qu'en écrivant ces
lignes, une nouvelle passion enflamme mon cœur et m’incite à prêcher
l'évangile de la grâce avec encore plus d'autorité et d'audace !
Recevez la puissance de Dieu pour vivre pleinement
Quels sont les effets de la prédication de l'Évangile de notre

Seigneur Jésus-Christ ? Dans Romains 1:16, l'apôtre Paul a écrit que
cette annonce libère la puissance de Dieu par laquelle il apporte son
salut dans notre vie. Le mot « salut » ne se limite pas seulement au fait
d’échapper à l'enfer pour aller au Ciel. En grec, soteria a un sens très
riche : il signifie « délivrance, préservation, sûreté, salut ».26 Soteria
couvre tous vos besoins, dans tous les domaines de votre vie, afin que
rien ne vous manque dans votre corps, dans votre âme et dans votre
esprit. Afin que vous soyez dans la plénitude !
Où se trouve ce salut ? Dans l’Évangile de Christ. Pas dans
l'Ancienne Alliance, pas dans la Loi. C’est l’Évangile de Jésus-Christ
qui libère la puissance de Dieu pour vous sauver, vous restaurer
entièrement. C'est cette annonce-là qui apporte protection, guérison,
délivrance et stabilité dans tous les domaines. Il n'est pas étonnant que
l'ennemi s'oppose à quiconque le prêche, il ne veut pas que la
puissance de Dieu soit libérée dans la vie des auditeurs. De même, si
vous voulez être au bénéfice du bien-être et de la plénitude de Dieu,
assurez-vous d'entendre l'Évangile de Christ, qui est « le message de la
grâce de Dieu » (Actes 20:24).
Pourquoi l'Évangile est-il si puissant ?
Mais qu'est-ce qui rend l'annonce de la grâce si puissante ? La

réponse se trouve dans Romains 1:17 : « En effet, cet Évangile nous
révèle en quoi consiste la justice que Dieu accorde : elle est reçue par la
foi et rien que par la foi, comme il est dit dans l’Écriture : Le juste vivra
grâce à la foi ».
L’annonce de ce message est agissante car elle vous apporte la
révélation que vous avez été rendu juste grâce à ce que Christ a fait, et
non à ce que vous faites. Voici la gloire de l'Évangile : Dieu considère

parfait, complet et juste en Christ celui qui a mis sa foi dans ce que
Jésus a fait. C'est en le sachant que la puissance et le salut de Dieu sont
libérés, dans toute leur richesse, dans tous les domaines de votre vie.
Remarquez ce que l’apôtre Paul dit dans Romains 1:17 : « Le juste
vivra grâce à la foi ». Vous ne pouvez pas vivre par la foi ni parler par
la foi si vous ne comprenez pas que vous avez été rendu juste par la foi.
Mais, dès que vous réalisez que Dieu ne vous impute pas vos péchés
grâce à ce que le Christ a fait, la paix et la joie s’expriment dans votre
cœur. La peur s'enfuit et l'espoir jaillit. La foi surgit en vous et vous
permet de vous saisir de chaque bénédiction que Christ a acquise pour
vous, ainsi la puissance de Dieu pour vaincre tous vos obstacles est
activée !
Une fois que vous réalisez que Dieu ne vous impute pas vos péchés
grâce à ce que le Christ a fait, la paix et la joie s’expriment dans votre
cœur.
La révolution a commencé avec Jésus
Cher lecteur, je n'ai pas inventé l'évangile de la grâce et ce n'est

certainement pas moi qui suis à l'origine de la révolution de la grâce.
C'est Jésus ! Celui qui n'a jamais péché est devenu l'offrande pour vos
transgressions afin que vous, qui croyez en lui, soyez juste aux yeux de
Dieu. Puis, le Seigneur Jésus a confié cet évangile de la grâce à l'apôtre
Paul.
Voici comment Paul décrit l’évangile de la grâce : « Je veux que
vous le sachiez, frères et sœurs : l’Évangile que je vous ai annoncé n’est
pas le fruit d’une pensée humaine. Car je ne l’ai reçu d’aucun homme,
personne ne me l’a enseigné ; c’est Jésus-Christ lui-même qui me l’a
fait connaître, par une révélation » (Galates 1:11-12).
Paul a reçu la nouvelle directement de Jésus. Et toutes mes

prédications sur le sujet émanent entièrement de celles de Paul.
L'Évangile, c’est Dieu qui réconcilie les hommes avec lui-même, sans
tenir compte de leurs fautes (voir 2 Corinthiens 5:19). N'est-ce pas ce
que j’ai tenté de vous expliquer dans ce livre ?
Revenez à Dieu
Il est essentiel d'avoir l'assurance du pardon de tous les péchés ! Les

prophètes de l'Ancienne Alliance renouvelaient le souvenir des péchés
(voir 1 Rois 17:18) mais, sous la Nouvelle Alliance, c’est le pardon de
Jésus qui vous est rappelé (voir Luc 24:47). Le ministère que Dieu vous
a confié est celui de la réconciliation : vous avez été nommé
ambassadeur de la grâce de Dieu ! Vous êtes appelé à proclamer avec
assurance cet évangile de la grâce sur tous les toits : « Revenez à Dieu.
Il n’est pas en colère contre vous. Revenez vers votre Père qui vous
aime et qui a donné son Fils bien-aimé en rançon pour tous vos
péchés ».
Revenez à Dieu. Il n’est pas en colère contre vous. Revenez vers

votre Père qui vous aime et qui a donné son Fils bien-aimé en
rançon pour tous vos péchés.
Et aux croyants qui sont sous l’emprise du légalisme religieux et de

la condamnation, nous leur prêchons aussi : « Revenez à Dieu ! » Plus
besoin de vous cacher par peur, de lutter contre le péché, de vivre dans
l'angoisse du châtiment et de la malédiction. Plus besoin de faire
semblant d'être juste. Approchez-vous avec assurance du trône de la
grâce et recevez de Dieu toute l’aide, la paix, la guérison, la joie, la
délivrance et le salut dont vous avez besoin (voir Hébreux 4:16).
Peu importe contre quoi vous vous débattez aujourd'hui, revenez à

la grâce et laissez votre Père vous serrer dans ses bras aimants. Il vous
aime. Acceptez la bonne nouvelle que vous êtes une nouvelle créature
en Christ, que ce qui est ancien a disparu. Vous avez été réconcilié
avec Dieu grâce à l'œuvre parfaite du Christ à la croix. Vous êtes en
règle avec Dieu (même lorsque vous échouez) et vous êtes rendu
capable de surmonter tous vos échecs parce qu’il ne vous condamne
pas. Faites en sorte que cette bonne nouvelle de Jésus prenne racine
dans votre cœur et vous expérimenterez une victoire durable, une
multiplication de sa grâce et de sa paix, dans chaque domaine de votre
vie.
CHAPITRE 7
LA PAROLE EST AU VÉRITABLE ÉVANGILE
Une vie qui est fondée sur l'Évangile de Jésus-Christ est inébranlable
car elle est construite sur la fondation solide qui procure la stabilité et
la puissance de Dieu nécessaires à des percées durables (voir Romains
1:16).
Une vie qui est fondée sur l'Évangile de Jésus-Christ

est inébranlable.
Si vous êtes abattu à cause d’un rapport médical négatif ou de

circonstances éprouvantes au travail, je vous encourage à dire ceci par
la foi : « Je suis trop béni pour être stressé ».
Invitez maintenant le Seigneur Jésus dans votre situation ; que ce
soit pour votre santé, pour une provision ou pour la restauration d’une
relation, croyez que le Seigneur est avec vous. Ne vous appuyez pas sur
votre propre intelligence mais entièrement sur celui qui s'intéresse à
votre succès plus que vous ne le faites vous-même. Voilà ce qu’un texte
du livre des Proverbes proclame : « L’Eternel est comme un donjon
bien fortifié : le juste y accourt et il y est en sécurité » (Proverbe 18:10).
Courez vers lui et confiez-lui tous vos soucis car il veut prendre soin
de vous. Je déclare cette promesse de Dieu sur votre vie : « Toute arme
forgée contre toi sera sans effet; Et toute langue qui s'élèvera en justice
contre toi, tu la condamneras. Tel est l'héritage des serviteurs de

l'Eternel, tel est le salut qui leur viendra de moi, dit l'Eternel »
(Ésaïe 54:17 LSG). Amen et amen ! Sous la nouvelle alliance de la
grâce, votre justice vient du Seigneur lui-même. Méditez sur la
dernière phrase car, plus vous réaliserez que vous êtes juste en Christ,
plus la promesse d'Ésaïe 54:17 se réalisera pour vous.
Le contraire est vrai également. Quand le peuple de Dieu n'est pas
ancré dans son identité de juste en Christ, il tremble devant la
panoplie des armes de l'ennemi. Des armes telles que la maladie, le
manque, la culpabilité, l’auto-accusation, la peur, la dépression et
toutes sortes de désordres et de dépendances. Il est capital de prêter
l'oreille au véritable Évangile car il révèle qu’aucune de ces armes ne
peut prévaloir contre vous, même si elles ont déjà été forgées ; vous
pouvez condamner toute accusation sans fondement, tout mensonge
malveillant et toute fausse allégation ! L'ennemi ne peut vous prendre
en otage. C’est Dieu qui vous garde.
Quand le peuple de Dieu n'est pas ancré dans son identité de juste
en Christ, il tremble devant la panoplie des armes de l'ennemi.
Une nouvelle génération sonne le shofar
J’aperçois une nouvelle génération du peuple de Dieu, elle émerge

au fur et à mesure que la révolution de la grâce balaie le globe. Je
constate que de plus en plus de croyants, dont beaucoup de leaders
d'églises dynamiques, quittent l'ancienne alliance de la Loi pour
embrasser pleinement la nouvelle alliance de la grâce. Ils se rendent
compte que seule la grâce qui se trouve en Jésus-Christ peut les
conduire dans leur terre promise.
La vérité est que Moïse, qui représentait la Loi, est mort (voir Josué
1:2). Seul Josué (Yehowshuwa en hébreu), un type de Christ, peut nous
La parole est au véritable Évangile 119
emmener en terre promise. Personne ne peut y entrer en dépendant de

l’alliance mosaïque obsolète. Personne ne peut hériter des promesses
divines en comptant sur ses propres efforts pour se tenir justifié
devant Dieu ou en gardant parfaitement les Dix Commandements. Ce
n’est que par la foi, en l’œuvre parfaite et achevée de Jésus et dans sa
grâce, que les promesses se reçoivent.
Pourquoi les murailles de Jéricho, qui se tenaient entre le peuple de
Dieu et la terre promise, se sont-elles effondrées ? Le peuple de Dieu a-
t-il renversé la muraille par sa propre force ? A-t-il combattu seul une
armée ? Non. Dieu a fait tomber le mur quand il a entendu le son des
cornes de bélier et un grand cri. La corne du bélier est une belle image
de la mort de Jésus : le bélier devait mourir pour que sa corne soit
utilisable. Le son de la corne du bélier est donc en lui-même une
proclamation de la mort de notre Seigneur et de son œuvre achevée.
Après avoir payé pour tous nos péchés par son sang, Jésus a proclamé
sur la croix : « Tout est accompli » (Jean 19:30).
Les murailles de Jéricho s’effondrent au son de la corne de bélier.

La liberté acquise par le sang de Jésus
C'est le sang de Jésus qui nous fait passer de la captivité à la terre

promise. C’est le sang de Jésus qui a accompli ce que les dix fléaux de
Moïse n’ont pas pu faire. C'est le sang du Christ, symbolisé par le sang
de l'agneau, qui a poussé Pharaon, un stéréotype de Satan, à libérer le
peuple de Dieu quand le sang a été appliqué sur les linteaux et les
poteaux des maisons israélites. Dieu a utilisé son atout, le sang de son
Fils ! C'est donc son Fils, le véritable Agneau de Dieu, qui les a fait
sortir d'Égypte et c'est aussi son Fils qui les a fait entrer en terre
promise. C’est Christ et Christ seul !
Pourquoi les miracles de Moïse n’ont-ils pas pu libérer le peuple de
Dieu ? Parce qu’ils exerçaient un jugement. Le jugement et la
condamnation ne libèrent personne. Seuls l’amour et la grâce de Jésus,
qui a versé son sang sur la croix pour vous, le peuvent. D’où ma
question : entendez-vous parler des jugements de la Loi ou résonner la
sonnerie de la corne du bélier ? L'un condamne et apporte la mort,
l'autre libère et transmet la vie. Le premier rend esclave du péché et
condamne à vivre dans la défaite, l'autre libère et rend capable de
régner. À partir d’aujourd'hui, assurez-vous de prêter l'oreille au
véritable Évangile !
Le jugement et la condamnation ne libèrent personne. Seuls

l’amour et la grâce de Jésus, qui a versé son sang à la croix pour
vous, le peuvent.
Je suis ravi de constater qu’une nouvelle génération de chrétiens

apprend à utiliser la corne de bélier. Ils déplacent leur pupitre du mont
Sinaï au mont Sion et prêchent l'évangile inaltéré de la grâce de notre
Seigneur et de son œuvre achevée. Le résultat ? Les innombrables âmes
qui ont été libérées de l'emprise de Satan entrent dans leur terre
promise ! Pasteurs et responsables, je vous encourage à faire retentir la

corne de bélier dans votre prédication ! Proclamez avec audace l'œuvre
achevée de Jésus. C’est ce que je m'efforce de faire chaque dimanche.
Voilà pourquoi, comme les murailles de Jéricho, les liens et les
addictions tombent des gens.
La particularité du véritable Évangile
Qu’est-ce que l’Évangile ? Comment sait-on si l’Évangile que nous

entendons est la vérité ? Qu’est-ce qui différencie le véritable Évangile
des autres « évangiles » ?
Pour répondre à cette question, ouvrons le livre de Jude. L’apôtre
Jude nous recommande de « lutter pour la foi qui a été transmise une
fois pour toutes à ceux qui font partie du peuple saint » (Jude 1:3).
Quelle est cette « foi » pour laquelle l’église doit lutter ? Dans le
Nouveau Testament, le mot foi se réfère à la justification par la foi ; la
foi en Jésus est la seule façon d’être en règle devant Dieu. Voilà la
particularité de l’Évangile de Jésus-Christ. Voilà ce qui le met à part de
tous les faux évangiles.
Malheureusement, beaucoup de croyants s’éloignent de cette vérité
essentielle qui définit et caractérise l’Évangile. D’ailleurs, quand ils
enseignent la Bible, on comprend vite que le sujet de la justification
par la foi n’est pas leur priorité. Ils la voient comme élémentaire et
basique mais comme un tremplin pour passer à autre chose. Pour eux,
la justification par la foi est en périphérie de l’Évangile, pas au centre.
Ces enseignants-là préfèrent mettre l'accent sur le bien faire ou le
bien vivre. Avec eux, vous savez tout ce qu’il faut faire pour Dieu pour
qu’une vie soit qualifiée de juste. Vous n'entendez presque rien sur la
façon dont vous avez été rendu juste par votre foi en Christ. Bien
entendu, je suis pour le fait de mener une vie droite, mais ce n'est pas
là l'Évangile. Vivre de manière juste est nécessaire mais seulement si la

croyance est juste. Quand elle est correcte, on vit bien.
Vivre de manière juste est nécessaire mais seulement quand la

croyance est juste.
L’essence de l’Évangile n’est pas de mener une bonne vie ou

d’accomplir de bonnes œuvres, c’est d’être justifié par la foi. Et c’est
pour préserver cette vérité que l’apôtre Jude nous appelle à lutter. Le
verbe traduit par « lutter » dans le verset ci-dessus est le mot grec
epagonizomai27 qui signifie « lutter avec ardeur ». Le mot « agonie » en
est un dérivé. En d’autres mots, epagonizomai signifie littéralement
« agoniser pour ». Nous sommes censés être en agonie pour la foi :
nous battre pour la vérité de la justification par la foi et non par celle
des œuvres. Voilà le vrai Évangile. Voilà la bonne nouvelle.
Justifié et béni par la foi en Christ
Malheureusement, ce qu’on entend aujourd’hui n’est pas vraiment

une bonne nouvelle parce que la justification par la foi a été
subtilement remplacée par celle des œuvres. De tels sermons prônent
le salut par la grâce au moyen de la foi mais, dans la même phrase,
compromettent la simplicité de l’Évangile en disant que vous restez
sauvé ou béni grâce à vos mérites. À la question : qu’est-ce qui justifie
et libère les bénédictions de Dieu, la plupart des chrétiens répondent :
« Obéir aux lois divines et mener une bonne vie ». Vous n’entendrez
que très rarement : « Je suis justifié et béni par ma foi en Christ ».
Pourtant, que dit la Bible au sujet de l'Évangile qui doit être
prêché ? La réponse se trouve dans Romains 1:17 : « En effet, cet
Évangile nous révèle en quoi consiste la justice que Dieu accorde : elle
est reçue par la foi et rien que par la foi, comme il est dit dans
l’Écriture : Le juste vivra grâce à la foi ». Que révèle l’Évangile ? Pas
nos péchés mais la justice de Dieu ! Qu’entendez-vous : des
prédications de feu et de soufre qui se focalisent sur vos péchés ou des
prédications qui vous montrent que votre foi vous a rendu juste aux
yeux de Dieu ? Seul le fait d'entendre parler de la grâce de Dieu et de la
manière dont vous êtes justifié par votre foi en Christ peut vous libérer
de votre lutte contre le péché, la dépendance et les addictions.
Comment vivre par la foi et rien que par la foi
Romains 1:17 dit que la justice de Dieu que nous avons en Christ se
reçoit « par la foi et rien que par la foi », et que le juste « vivra grâce à
la foi ». Vous avez sans doute compris que celui qui est sauvé par la
grâce, au moyen de la foi, n’a pas à retourner vers les œuvres ni à
surveiller ses performances pour maintenir son salut. La grande joie
ressentie au moment du salut retombe comme un soufflé dès qu’il est
question de plaire à Dieu pour conserver son salut.
Combien de croyants sincères sont découragés et se sentent
condamnés pour n’être pas arrivés à bien faire. À cause de cet évangile
perverti, ils ne parviennent pas à vivre par la foi, et rien que par la foi,
alors ils passent de la foi aux œuvres. Pourtant, nous sommes appelés à
ne vivre que par la foi et par la foi et par la foi… jusqu’au moment où
nous verrons Jésus face à face !
Cela ne veut pas dire qu’il faille délaisser les bonnes œuvres ou
mépriser une vie sainte car elles sont le fruit naturel d'une vie menée
par la foi. J’aime la version anglaise New Living Translation de ce
verset (traduit littéralement de l’anglais) : « Cette Bonne Nouvelle
nous dit comment Dieu nous considère justes à ses yeux. Du début à la
fin, c’est la foi qui le rend possible » (Romains 1:17 NLT).
Donc, lorsque quelqu'un vous dit qu'il prêche l'Évangile, ne vous

contentez pas de tout avaler mais pesez, évaluez et jugez ses paroles.
Assurez-vous que la justice prêchée est réalisable du début à la fin par
la foi en notre Seigneur.
Le véritable Évangile fait toute la différence
Laissez-moi vous faire part d’un témoignage. Il illustre comment le

fait d'entendre le vrai Évangile a fait la différence dans sa vie. Il nous a
été envoyé par Sally qui vit dans le New Jersey, aux États-Unis. Voici
ce qu’elle a écrit :
J’avais l’habitude d’écouter des enseignements qui mêlaient la

condamnation et la grâce. Plus je me soumettais à ces
prédications, plus je pliais sous le poids de la condamnation et de
la peur, au point que j’ai dû prier pour que Dieu me délivre des
griffes de la condamnation.
Le Seigneur a miraculeusement donné un excellent travail à
mon mari aux États-Unis, une offre époustouflante. Nous avons
donc déménagé de Hong Kong aux US.
Bien que j’avais arrêté d’écouter ces messages légalistes, ma
dépression profonde a subsisté pendant une assez longue période.
La voix de la culpabilité ne se taisait pas. À chaque fois que j’y
repensais, je me mettais à pleurer pendant des heures. Le stress
m’était devenu insupportable. Je n’arrivais pas à trouver de
réconfort dans les Écritures car les anciens enseignements les
filtraient, les remplissaient de condamnation, pointant leur doigt
accusateur sur mes fautes. Finalement, j’ai prié pour que le Père
me montre une issue de secours.
Un jour, alors que je faisais quelques recherches sur internet
pour mes devoirs de musique, je suis tombée sur un passage qui
n’avait rien à voir avec la foi mais dans lequel figurait le mot
JUSTIFIÉ. La lecture de ce mot m’a ébranlée et je me suis mise à
pleurer à chaudes larmes. J'ai commencé à raisonner avec Dieu :
« Je ne te crois pas. Ne me dis pas que je suis justifiée. Ce n’est pas
ce que mon ancienne église m’a dit. On m’a appris que je devais
t’obéir à la perfection pour que je sois en règle avec toi ! »
Lorsque ce flot abondant de larmes s’est arrêté d’épuisement,
le silence s’est installé et, dans un murmure, le mot JUSTIFIÉ s’est
imposé à mon esprit avec autorité. À bout d’arguments, j’ai
accepté ce que j’entendais, sans toutefois saisir ce que Dieu
essayait de me dire.
J’ai demandé au Seigneur de me révéler ce qui venait de se
passer et, peu après cet incident, je suis tombée sur les
enseignements du Pasteur Joseph Prince. À l’époque, je ne le
connaissais pas encore, je ne sais même pas comment je suis
tombée sur son sermon. J'allais fermer la page internet lorsque
j’ai entendu le Pasteur Prince évoquer la justification ! Ô, mon
Dieu ! Le Seigneur était en train de répondre à ma prière, aussi
j’ai écouté jusqu’au bout.
Dans son message, le Pasteur Prince expliquait qu'autrefois,
en Israël, les agneaux qui étaient offerts en sacrifice mettaient en
règle avec Dieu ceux qui avaient enfreint la Loi. En entendant ces
mots, je me suis mise à pleurer. J’étais en train de prendre
conscience que le sang de l’agneau de Dieu, Christ, m’avait
justifiée, et ce malgré mes imperfections !
Après cet épisode, ma vie a été radicalement transformée. Je
me suis mise à écouter tous les sermons du Pasteur Prince, par
tous les moyens disponibles, car l’Esprit en moi rendait
témoignage de la vérité que j’entendais.
Maintenant, je chéris la Bible. À chaque fois que je la lis, je
reçois révélation après révélation sur la grâce et l’amour
inconditionnel de Dieu. La satisfaction qui vient en lisant ou en

entendant sa Parole me comble.
Voir la beauté de Jésus et être restauré
Les bénédictions de Sally ne se sont pas arrêtées là. Voici la suite de

son témoignage :
Toutes ces années vécues sous la condamnation m’ont fait

prendre un sacré coup de vieux. Mais, depuis la révélation, je
rajeunis de plus en plus et je suis remplie d’une énergie nouvelle.
J’ai appris à me reposer en Jésus. Mon mal-être physique a
complètement disparu, sans même que je m’en rende compte. La
prédication du Pasteur Prince sur Jésus et sur son amour m’ont
appris à tellement me focaliser sur le Seigneur uniquement que,
captivée par sa beauté, j’en ai oublié ma douleur et elle est partie
d’elle-même.
Depuis que je mets en avant sa justice, plutôt que la mienne,
je me trouve toujours au bon moment et au bon endroit pour
vivre des miracles. Leur grand nombre m’empêche de tous vous
les raconter il y a ceux qui sont relatifs à des événements
importants, tels que la vente et l’achat d’une maison ou un
nouvel emploi et ceux qui relatent de sujets plus ordinaires
comme celui de trouver une personne pour garder notre chat
pendant un déménagement. Dorénavant, je ne me concentre plus
sur le bien faire car je sais que, d’une manière ou d’une autre, le
Seigneur fera tout concourir à mon bien. Je finis toujours par
obtenir le meilleur prix, la meilleure maison et la meilleure offre
d’emploi, mieux encore que ce que j’aurais imaginé. Sachant que
rien n’était mérité.
Vivre avec l’abondance de sa grâce et son don de la justice est

juste inégalable ! J’aimerais remercier le Pasteur Prince pour ses
enseignements explicites sur la beauté du Christ et sur la
perfection de son œuvre achevée. C’est la connaissance de Jésus
lui-même qui m’a relevée et qui m’a fait passer de la dépression
profonde et du désespoir à la joie, la paix et l’espoir. C’est la
meilleure chose qui me soit arrivée.
Merci Sally pour ce glorieux témoignage. Je me réjouis avec vous

car je suis convaincu que votre parcours va encourager beaucoup
d’autres et les propulser sur le chemin de la liberté.
Si, vous aussi, vous êtes aux prises avec la culpabilité et les
tourments décrits par Sally, alors entendez ces paroles, précieuses et
rassurantes, qui viennent de votre Père céleste : « Tu es JUSTIFIÉ
grâce à ta foi dans le sacrifice de mon Fils ». Soyez affranchi de la voix
de la condamnation et, comme Sally, apprêtez-vous à mener une vie
remplie de joie, de paix et d’espoir !
La puissance de Dieu crée des percées durables
Il est essentiel d’entendre le vrai Évangile (celui qui vous dit que
vous êtes pardonné et justifié par la foi) car il est la puissance salvatrice
de Dieu. L’apôtre Paul a enseigné cette vérité essentielle dès les débuts
de l’Église :
Car je n’ai pas honte de l’Evangile : c’est la puissance de Dieu par

laquelle il sauve tous ceux qui croient, les Juifs en premier lieu et
aussi les non-Juifs.
Romains 1:16
Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, le salut n’est

pas seulement la bénédiction, certes fabuleuse, d’être sauvé de l’enfer
et d’aller au Ciel mais c’est aussi la délivrance, la protection et la
sécurité dont vous avez besoin ici et maintenant.
De quoi avez-vous besoin d’être sauvé aujourd’hui ? Êtes-vous
malade ? Êtes-vous prisonnier de l’anxiété, d’attaques de panique ou
d’une dépression profonde qui vous garde reclus à la maison ? Peut-
être ressentez-vous le lourd fardeau de la culpabilité, conséquence
d'une longue addiction ? Je suis ici pour vous dire que votre
délivrance, votre protection et votre réponse se trouvent dans
l’Évangile de Jésus-Christ – la puissance de Dieu qui apporte le salut.
Votre délivrance, votre protection et votre réponse se trouvent

dans l’Évangile de Jésus-Christ – la puissance de Dieu qui apporte
le salut.
L’évangile de la grâce libère et maintient dans la liberté. La Bible ne

dit pas que les médicaments, la psychologie, l’argent ou internet sont
la puissance de Dieu qui sauve. Ces choses sont bonnes et utiles mais
elles ne sont pas la puissance de Dieu qui libère et donne des percées
durables. Seul le vrai Évangile inaltéré de sa grâce a ce pouvoir.
Ne vous découragez pas, quel que soit votre défi. Dieu connaît tout
de votre situation. Il se soucie de vous et vous veut totalement libre,
c’est la raison pour laquelle il a placé ce livre dans vos mains.
Continuez à le lire. Continuez à entendre le vrai Évangile, celui qui
révèle le pardon total, la justice éternelle, la justification en Christ et
l’amour inconditionnel qu’il vous porte. Confiant, je crois que la
puissance de Dieu brisera toutes vos chaînes et ouvrira les portes de
votre prison !
Orientez bien votre zèle
Le diable est un adversaire rusé. Il s’arrange pour éloigner les gens

de la simplicité de l’Évangile et pour les ramener vers les œuvres car il
connaît leur désir sincère de plaire à Dieu. Il les voit enthousiastes et
zélés pour Dieu et il sait aussi que l’homme possède une chose appelée
« orgueil ». Aussi, se sert-il de l'orgueil pour rediriger le zèle du
croyant vers la Loi, en lui soufflant : « Tu veux être juste devant Dieu
et lui plaire ? Alors voilà ses lois auxquelles tu dois obéir
parfaitement ». Dans le livre aux Romains, Paul parle du zèle qui est
mal dirigé, ce qui était courant chez les Juifs :
Frères et sœurs, je souhaite de tout cœur que les Israélites soient

sauvés, et c’est ce que je demande instamment à Dieu dans mes
prières. Car je leur rends ce témoignage : ils ont un zèle ardent
pour Dieu, mais il leur manque le discernement. En
méconnaissant la manière dont Dieu déclare les hommes justes et
en cherchant à être déclarés justes par leurs propres moyens, ils ne
se sont pas soumis à Dieu en acceptant le moyen par lequel il
nous déclare justes.
Romains 10:1-3
La même chose se passe encore aujourd’hui : par zèle pour Dieu ou

par fierté, beaucoup de croyants tentent de lui plaire, de se mettre en
règle avec lui, par l’observance de la Loi, ignorant que le seul moyen
donné par Dieu est la foi. Ils rejettent la solution divine et s’accrochent
illusoirement à leur obéissance.
L’ironie de cette approche, c’est qu’en s’efforçant de garder les
commandements divins, dans le but d’être déclarés justes, ils finissent
par produire les œuvres de la chair telles que l’adultère, la fornication,
la haine, l’hérésie ou l’ivresse (voir Galates 5:18-21) car « le péché tire
sa force de la loi » (1 Corinthiens 15:56). La Loi suscite ou stimule les

passions pécheresses de la chair (voir Romains 7:5).
Cette vérité est parfaitement illustrée dans l’Ancien Testament. Au
Mont Sinaï, quand le peuple de Dieu s'est imaginé pouvoir être déclaré
juste en obéissant aux commandements (voir Exode 19:8 ; 24:3), c’est
une œuvre de la chair qui en a résulté : l’adoration du veau d’or, qui
violait le premier commandement divin de ne pas avoir d’autres dieux
(voir Exode 32:1-8). Ce qui est confirmé dans le Nouveau Testament
par l’affirmation de Paul : « … s’il n’y avait pas eu la Loi, je n’aurais
pas connu le péché, et je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la Loi
n’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas » (Romains 7:7).
Voilà à quoi mène la confiance en la Loi : devenir juste par le
respect des commandements. Or, l’aboutissement de ces efforts est
une exhibition des œuvres de la chair, non le fruit de l’Esprit.
La grâce produit du fruit
Galates 5:22-23 décrit le fruit de l’Esprit : « l’amour, la joie, la paix,

la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de
soi ». Remarquez que Paul ne mentionne le fruit de l’Esprit qu’au
cinquième chapitre de cette épître. Dans les quatre premiers, il oppose
la grâce et la Loi aux Galates et leur prêche avec force la justification
par la foi, puisqu’ils étaient en train de se remettre sous la Loi. Avant
de leur expliquer le fruit de l’Esprit, Paul voulait les ramener sous la
grâce pure.
Comprenez-vous que le fruit de l’Esprit se manifeste chez celui qui
vit sous la grâce ? Notez que Paul contraste les œuvres de la chair avec
le fruit de l’Esprit. Quelle est la différence entre les « œuvres » et le
« fruit » ? Les œuvres sont le résultat des efforts personnels déployés
pour répondre aux lourdes exigences de la Loi. Le fruit est le résultat
de la présence de la grâce ! Un arbre produit naturellement de bons
fruits lorsqu’il est correctement arrosé et exposé à la lumière ; le

chrétien produit lui aussi de bons fruits, sans effort, lorsqu’il est bien
arrosé par la parole de la grâce de Dieu et qu’il est exposé à la lumière
de son amour.
Bien-aimé, si vous voulez produire le fruit de l’Esprit, ne restez pas
sous l’enseignement de la Loi mais instruisez-vous sur la grâce pure de
notre Seigneur Jésus. Entendez le shofar qui retentit depuis le pupitre
pour vous rappeler que vous êtes justifié par la foi en l’Agneau qui a
donné sa vie pour vous. Si vous le faites, votre vie sera construite sur le
roc solide du Christ et sur la fondation inébranlable de son œuvre
achevée. Donnez-vous les moyens d’entendre et de vivre dans le
véritable Évangile, « par la grâce au moyen de la foi ». C’est ainsi que
vous entrerez dans votre terre promise car l’Évangile est la puissance
de Dieu pour le salut de tous les domaines de votre vie.
CHAPITRE 8
LIBÉRÉ DE L’AUTO-CONDAMNATION
Des mots cruels prononcés dans la colère. Une confiance trahie. Des
promesses rompues. Une relation destructrice dans laquelle vous
saviez que vous n’auriez jamais dû entrer.
Ces sombres vécus vous sont-ils familiers ? Tant de gens vivent à
l’ombre de la culpabilité et de la condamnation à cause de leurs erreurs
passées. Ces fantômes qui les hantent ont rendu leur chemin
douloureux, solitaire et dangereux.
L’homme paralysé du livre de Marc, qui avait été introduit dans la
présence de Jésus par ses quatre amis fidèles, avait probablement
éprouvé ces sentiments. La Bible nous révèle que son lourd handicap
l’avait cloué sur un brancard, qu’il était incapable de se mouvoir et que
quatre de ses amis l’avaient porté jusqu’à Jésus. Ses quatre amis étaient
certains qu’il recevrait sa guérison s’ils parvenaient à le poser sous les
regards du Maître. Le seul moyen pour réaliser leur projet avait été de
faire un trou dans le toit de la maison où se tenait Jésus et d’y faire
descendre leur ami, juste là d’où venaient ses paroles. Les Écritures
révèlent qu’en voyant leur foi, Jésus a dit au paralysé : « Mon enfant,
tes péchés te sont pardonnés » (Marc 2:5).
Tous les témoins présents ont dû être étonnés des paroles étranges
qui ont été adressées au paralysé : « tes péchés te sont pardonnés ». Il
était pourtant évident que l’homme avait besoin de guérison. Qu’est-ce
que le pardon avait à voir avec sa condition physique, avec sa

guérison ?
Jésus savait exactement ce que ce pauvre homme avait besoin
d’entendre pour que sa guérison se manifeste. D’ailleurs, aux mots
suivants de Jésus : « Lève-toi, prends ton brancard et marche »,
l’homme s’est levé aussitôt, a pris son brancard et est ressorti de la
maison en marchant, devant la foule stupéfaite (voir Marc 2:11-12).
Comment expliquer le choix de ces mots ? Seul Jésus savait à quel
point cet homme avait besoin d’entendre qu’il était pardonné, que
Dieu ne le condamnait pas. Ces paroles ont ouvert la porte à la
guérison et l’ont libéré de sa condition. La foule est restée stupéfaite :
l’homme qui est arrivé immobile et physiquement dépendant s’est mis
à bouger, à repris des forces et a été restauré sous leurs yeux !
Si un lourd sentiment de culpabilité dû à votre passé vous paralyse,
soyez assuré que Dieu désire faire une brèche dans votre vie. Ce Père
qui vous aime, qui comprend vos souffrances et votre peine, vous a
pardonné à la croix. Il veut que vous sachiez que votre passé n’a pas à
ruiner votre futur. Dieu a des plans merveilleux pour votre avenir.
Quelles qu’aient été vos difficultés passées, vos jours les plus beaux et
les plus glorieux sont à venir.
Votre passé n’a pas à ruiner votre futur. Dieu a des plans
merveilleux pour votre avenir.
J’ai autant de hardiesse à vous le dire car la Parole de Dieu déclare :

« … ce que l’œil n’a pas vu et que l’oreille n’a pas entendu, ce que
l’esprit humain n’a jamais soupçonné, mais que Dieu tient en réserve
pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). D’après ce verset, Dieu
vous a préparé d’innombrables portes qui s’ouvrent sur les
opportunités, sur la faveur et le succès, et il aspire à ce que vous les
franchissiez.
Libéré de l’auto-condamnation 135
Si pur, au point que l’Esprit de Dieu vit en vous
Les versets suivants affirment que Dieu a promis de vous révéler

par son Esprit les bonnes choses qu’il a préparées pour votre futur :
« … Or nous, nous avons reçu, non pas l’esprit du monde, mais
l’Esprit même qui vient de Dieu, pour que nous comprenions tous les
bienfaits que Dieu nous a accordés par grâce » (1 Corinthiens 2:10-12).
Quelle bonne nouvelle ! Le Saint-Esprit est en vous pour vous révéler
tout ce que Dieu vous a donné gratuitement, comme les dons
merveilleux du pardon, de l’acquittement, de la justice, de la vie
éternelle, ainsi que tous les autres dons de l’Esprit que Dieu a déjà
placés en vous !
Parce que vous croyez en Jésus-Christ, tous vos péchés ont été
pardonnés par son sang, vous avez été justifié par la foi et, en plus, le
Saint-Esprit vit en vous ! Vous possédez quelque chose que les
patriarches de l’Ancien Testament n’ont jamais eu. Abraham, « l’ami
de Dieu » (voir Jacques 2:23), n’a jamais eu ce que vous avez. Moïse,
qui a fait sortir les enfants d’Israël d’Égypte, ne l’a jamais eu non plus.
Et même David, qui était un « homme selon le cœur de Dieu »
(Actes 13:22), ne l’a jamais eu. Ces hommes avaient l’Esprit sur eux,
mais pas en eux. En ce temps-là, l’Esprit venait et partait (voir
1 Samuel 16:13-14, Psaume 51:13) mais, aujourd’hui, le sang de Jésus
nous a si parfaitement purifiés, vous et moi, (une fois pour toutes) que
le Saint-Esprit vit maintenant en nous et demeure auprès de nous à
jamais (voir Jean 14:16-17) !
Parce que vous croyez en Jésus-Christ, tous vos péchés ont été
pardonnés par son sang, vous avez été justifié par la foi et, en
plus, le Saint-Esprit vit en vous !
L’apôtre Paul a enseigné que celui qui croit en Jésus appartient à

Dieu car le Saint-Esprit lui a été donné. Le Saint-Esprit est la garantie
divine qu’il vous donnera l’héritage promis et que vous avez été
racheté pour être son propre peuple (voir Éphésiens 1:13-14). Quand
vous avez cru à l’Évangile, vous avez été sauvé mais vous avez aussi été
scellé par l’Esprit de la promesse. Le Saint-Esprit est le sceau de Dieu
sur votre vie, il atteste que vous avez reçu le don gratuit de la justice et
de la vie éternelle grâce à l’œuvre achevée de Jésus. C’est ce qui
explique pourquoi le Saint-Esprit, qui est en vous, réagit en exprimant
une grande joie et une grande paix lorsque vous entendez le pur
évangile de la grâce.
L’impression de naître de nouveau, à nouveau
Souvent, les gens m’ont dit avoir eu l’impression de naître de

nouveau, à nouveau, en m’entendant prêcher la première fois sur
l’amour de Dieu et sur sa grâce magnifique car, à ce moment-là, les
chaînes religieuses du légalisme, de la justice par les œuvres et de la
culpabilité portées pendant de longues années, sont tombées l’une
après l’autre. L’intimité précieuse avec le Seigneur Jésus leur a été
restaurée. Son amour parfait a remplacé la peur, l’assurance de sa
grâce a fait disparaître les insécurités et son approbation a fait voler en
éclats les doutes. Des vies changées, voilà ce que la prédication de la
grâce produit !
Lisez ce fabuleux témoignage que Pete d’Oklahoma, aux États-
Unis, nous a fait parvenir :
Lorsque j’ai entendu un sermon du Pasteur Prince pour la

première fois, j’ai su que ce message de la grâce était ce que j’avais
cherché durant toute ma vie chrétienne. J’ai eu l’impression de
naître de nouveau, à nouveau !
Depuis, je me nourris de la parole de la grâce en l’écoutant

chaque jour. Je pleure pratiquement à chaque fois que je réalise
que tous mes péchés ont été pardonnés. Ma foi est plus forte que
jamais et ma vie a été transformée de manière radicale !
Ma femme et mes quatre enfants se sont aussi mis à écouter
les sermons du Pasteur Prince, toute la famille a été
« chamboulée » par ce merveilleux message de la grâce. Cette
vérité a porté tant de fruits dans nos vies que nous avons été bénis
au-delà de ce que nous aurions pu imaginer !
La grâce, La dernière pièce du puzzle
Permettez-moi de vous faire part d’un autre témoignage

miraculeux que Daphné nous a envoyé du Royaume-Uni. Il va
certainement vous bénir :
J’étais dans les filets de l’alcoolisme quand j’ai reçu Jésus-Christ, il

y a cinq ans. Malgré ma nouvelle naissance, j’étais rongée par la
culpabilité, je ne parvenais pas à croire pleinement que Jésus
s’intéressait à moi. Au contraire, j’étais convaincue qu’il était
furieux contre moi et que je devais m’efforcer de mieux faire.
Pour nous, grands dépendants, la culpabilité et l’incapacité à
croire que nous ne pouvons pas faire ce que Dieu attend de nous,
nous renvoient souvent à l’alcoolisme et à la toxicomanie, voire à
la mort à cause des complications.
Mais, la dernière pièce du puzzle s’est emboîtée lorsque j’ai
entendu une prédication du Pasteur Joseph Prince à la télévision.
C’était la première fois que j’entendais parler de la grâce de Dieu.
Par la suite, je me suis procurée les livres du Pasteur. Savoir que
la grâce et la vérité me sont parvenues en la personne de Jésus a
été un marqueur dans ma vie chrétienne. Quand j’ai compris que
tout avait été accompli à la croix pour moi et que Jésus voulait
me guérir et déverser sa grâce dans ma vie, j’ai vu le début de

changements.
Emmener les autres vers une délivrance définitive
Aujourd’hui, Daphné vient en aide à de nombreuses femmes

alcooliques grâce à un programme de réhabilitation ; elle dirige aussi
un centre de repos qui leur est destiné. Elle a intentionnellement
incorporé le sujet de la grâce dans le programme afin qu’elles ne
reçoivent pas qu’une simple thérapie », comme elle l’explique :
Lorsque j’aide les femmes à démarrer dans le programme, je leur

prête mes livres du Pasteur Prince. Je leur fais visionner
également des extraits des messages du Pasteur Prince.
Ainsi, ces femmes sont bien mieux équipées pour vivre libres
définitivement. Avant d'entendre le message de la grâce, elles
croyaient aux mêmes mensonges que ceux auxquels j’avais crus.
Elles étaient résignées à ne jamais pouvoir atteindre les exigences
d’un Dieu en colère, qui les jugerait un jour. Si nous n’avions pas
cru à la vérité de la grâce, nous n’aurions jamais pu connaître
une sobriété durable et nous serions toutes retombées dans notre
addiction. Écouter l’évangile de la grâce m’a convaincue que le
Seigneur veut toutes nous secourir car il aime chacune de nous.
Que j’aime voir les prisonnières délivrées de leurs dépendances.
Seule la grâce nous a rendues, mes camarades et moi, vraiment
libres. J’ai aussi pu me pardonner et pardonner.
Des relations restaurées
En plus d’expérimenter les percées évoquées ci-dessus, la relation

entre Daphné et son fils unique a été restaurée. Tout a commencé
lorsqu'elle a été hospitalisée pour une infection de la vésicule biliaire.
Voici la suite de son témoignage :
Je suis reconnaissante à Jésus d’avoir été admise à temps à

l’hôpital, sinon j’aurais perdu la vie. L’hospitalisation a duré
deux longs mois parce que les médecins ne pouvaient pas
m'enlever la vésicule biliaire tant que l'infection subsistait.
Avec le recul, je reconnais l'immense bonté divine. En effet,
mon fils de 31 ans a traversé l’Angleterre pour venir à mon
chevet, avant l'opération. C’est à ce moment-là que notre
relation, qui avait été ravagée par mon addiction à l’alcool, s’est
reconstruite. Pendant cette même période, lui aussi a abandonné
la drogue, sans un seul mot de ma part ! Mon fils a été interpelé
par mon changement et je suis convaincue que le Seigneur
continue de se révéler à lui car il a accepté l’idée qu’un être
aimant (Dieu), qui existe quelque part, désire prendre soin de
nous.
En croyant la vérité sur la grâce de notre Seigneur, une
restauration énorme a pris place dans mon corps et dans ma
famille, comme je ne l’aurais jamais crue possible, et ça n’est pas
fini car je continue à voir des miracles autour de moi. Je
remarque que le Saint-Esprit guérit et enseigne des personnes à
travers moi. Maintenant que j’ai trouvé la liberté en Jésus et en sa
grâce, je vois bien plus de gens délivrés de l’alcool et d’autres
addictions. Beaucoup de femmes, âgées de vingt à soixante ans,
comprennent aujourd'hui le vrai sens de la grâce et l’amour que
Jésus nous porte à toutes !
Merci, Daphné, d’avoir pris le temps de partager ce témoignage

percutant. Je suis d’accord avec vous à cent pour cent : lorsque ces
précieuses dames, ou d’autres, en proie à des addictions,
expérimentent les effets de la grâce, elles sont libérées de la
condamnation et de leurs liens.
Un piège dangereux et vicieux
L’histoire de Daphné vous confirme qu'il est vital de croire dans

l’amour que Dieu vous porte. À cause de sa grâce surabondante, votre
passé ne détermine plus votre futur. En Christ, vous avez une vie
nouvelle, un nouveau départ et un nouveau futur. Ce que Dieu a
accompli pour Daphné, il peut et va l’accomplir pour vous aussi.
En Christ, vous avez une vie nouvelle, un nouveau départ et un

nouveau futur.
Permettre à la culpabilité de vous voler le meilleur est un piège

dangereux et vicieux. N’y tombez pas. Relisez comment Daphné a
décrit les dangers de ce piège : « Pour nous, grands dépendants, la
culpabilité et l’incapacité à croire que nous ne pouvons pas faire ce que
Dieu attend de nous, nous renvoient souvent à l’alcoolisme et à la
toxicomanie, voire à la mort à cause des complications. »
La culpabilité tue ! Quel que soit le nom de votre addiction, la
condamnation vous maintient dans son esclavage, elle est un piège qui
se referme sur vous et qui vous ronge de l’intérieur.
Vouloir ne suffit pas pour se débarrasser de la culpabilité
Le vouloir est insuffisant pour se débarrasser de la culpabilité : vous

ne pouvez pas tout simplement décider d’oublier vos erreurs et vos
mauvais choix passés. Même si vous usez de tous les moyens pour
oublier votre passé, il finit toujours par vous rattraper et vous hanter.
Est-ce là votre cas ? Vos péchés ont besoin d’une réponse, d'une
solution. Les dissimuler sous le tapis ne résout rien.
La Bible dit que l’âme qui pèche devra mourir (voir Ezéchiel 18:20)
et que le salaire du péché, c’est la mort (voir Romains 6:23). En vous
condamnant, votre conscience réclame un châtiment. Voilà pourquoi
vous devez avoir cette révélation inébranlable de la justice qui vous a
été donnée en Christ : à la croix, Jésus a pris le châtiment et la
condamnation qui vous revenaient et il est devenu la rançon pour tous
vos péchés ; vous avez été rendu juste par la foi lorsque vous avez cru
en Jésus ! La croix du Calvaire est un marqueur. La justification en
Christ est le seul remède qui peut satisfaire la conscience coupable.
La croix du Calvaire est un marqueur. La justification en Christ

est le seul remède qui peut satisfaire la conscience coupable.
Le fondement de la percée durable
Que produit cette justification par la foi ?

Reprenez le témoignage de Daphné, qui a partagé ce qui lui est
arrivée quand elle a reçu l’évangile de la grâce : « Quand j’ai compris
que tout avait été accompli à la croix pour moi et que Jésus voulait me
guérir et déverser sa grâce dans ma vie, j’ai vu le début de
changements ». À quel moment sa vie a-t-elle connu un
bouleversement et expérimenté la liberté ? Quand elle a compris la
puissance de l’œuvre finie de Jésus-Christ et qu’elle a été entièrement

justifiée par la foi. La croix est le fondement des percées durables et de
la véritable transformation intérieure, celle qui se manifeste à
l’extérieur !
La croix est le fondement des percées durables et de la véritable

transformation intérieure, celle qui se manifeste à l’extérieur !
Je vous suggère que ceux qui retombent dans la peur, dans

l'addiction et dans leurs liens méconnaissent l’évangile de la grâce. S’ils
évaluaient leur degré de liberté, ils connaîtraient le niveau de leur
compréhension de l'œuvre que Jésus a accomplie à la croix. Vous
débattez-vous sans cesse avec des pensées de peur, de doute, de
culpabilité ou de condamnation ? Tombez-vous toujours dans le
même péché ou dans la même addiction ?
Si c’est le cas, faites comme Daphné : étudiez, méditez et
nourrissez-vous de l’évangile de la grâce. Ne rejetez pas la grâce, au
contraire fortifiez-vous dans ce don gratuit de Dieu : réalisez
pleinement le pardon de vos péchés, soyez assuré que vous avez été
justifié par la grâce, au moyen de la foi, et que vous êtes la justice de
Dieu, en Christ.
Une telle compréhension de l’évangile de la grâce incite à mener
une vie sainte, glorieuse et en accord avec les principes divins ! Tout
comme il est impossible de toucher l’eau sans se mouiller, il est
impossible de « toucher » la grâce sans être sanctifié. Cette sainteté
intérieure qui devient visible est la vraie sainteté car elle émane d’un
cœur émancipé de la culpabilité. Les changements qui suivent ne sont
ni superficiels ni extérieurs mais dans les recoins les plus profonds du
cœur, des motivations et des pensées. Ce genre de métamorphose, qui
se produit chez celui dont le cœur a été lavé par le sang précieux de
Jésus et qui a été touché par sa grâce, garantit des percées durables.
Tout comme il est impossible de toucher l’eau sans se mouiller, il

est impossible de « toucher » la grâce sans être sanctifié.
Quand Daphné a compris l’évangile de la grâce et la dimension du

pardon de tous ses péchés, a-t-elle cru pouvoir pécher davantage ou
retourner vers l’alcool ? Bien sûr que non ! La vraie grâce ne transmet
ni la permission ni le désir de pécher. La vraie grâce rend capable de
ne plus pécher. La vraie grâce ne suscite pas l'envie de commettre
l’adultère, au contraire, elle fait naître le désir de construire un
mariage solide.
La grâce a libéré Daphné de l’alcoolisme et de la culpabilité
définitivement mais son effet ne s’est pas arrêté là : elle a aussi créé en
elle le désir d’aider d’autres femmes qui se débattaient avec la
dépendance et la condamnation. En d’autres mots, sa foi a produit de
bonnes œuvres. Ce volontariat n'est pas un devoir, elle veut le faire.
Voilà ce que la grâce produit dans la vie d’une personne. Elle
transforme les individus de l’intérieur vers l’extérieur. La grâce rend
les gens gracieux, gentils et généreux. Le don de la justice produit le
fruit de la justice.
Ne sommes-nous pas justifiés par les œuvres ?
Les chapitres précédents ont révélé la bonne nouvelle de la

justification par la foi en Jésus-Christ. Cette œuvre en nous ne nous
libère pas seulement de la culpabilité et de l’esclavage mais elle produit
aussi la vraie sanctification et de bonnes œuvres dans notre vie.
La bonne nouvelle de la justification par la foi en Jésus-Christ

produit la vraie sanctification et de bonnes œuvres dans notre vie.
Toutefois, Pasteur Prince, qu’en est-il des écrits de Jacques qui

stipulent que nous sommes justifiés par les œuvres, et non par la foi
seulement ?
Voilà une excellente question ! Il est capital que les croyants
interprètent correctement les paroles de Jacques. Sinon, ils risquent de
retourner vers la justification par les œuvres et très vite ils se sentiront
coupables à chaque échec.
Voici le verset dont il est question : « Vous le voyez donc : on est
déclaré juste devant Dieu à cause de ses actes, et pas uniquement à
cause de sa foi » (Jacques 2:24). Je ne lis pas de contradiction entre
l’enseignement de l’apôtre Paul et les paroles de Jacques car Jacques
parlait de la justification devant les hommes. Jésus a déclaré : « C’est
ainsi que votre lumière doit briller devant tous les hommes, pour qu’ils
voient le bien que vous faites et qu’ils en attribuent la gloire à votre
Père céleste » (Matthieu 5:16). Qui voit vos bonnes œuvres ? Les
hommes. Jacques a dit : « Supposez qu’un frère ou une sœur
manquent de vêtements et n’aient pas tous les jours assez à manger. Et
voilà que l’un de vous leur dit : « Au revoir, mes amis, portez-vous
bien, restez au chaud et bon appétit », sans leur donner de quoi
pourvoir aux besoins de leur corps, à quoi cela sert-il ? Il en est ainsi
de la foi : si elle reste seule, sans se traduire en actes, elle est morte »
(Jacques 2:15-17). Remarquez-vous que cette bonne œuvre de
libéralité est accomplie devant les hommes et pour les hommes ?
Naturellement, personne ne peut voir la justification que vous avez
reçue par la foi. Ce que Dieu a fait en vous est invisible.
Les gens vous condamnent ou vous justifient en fonction de ce
qu'ils vous voient faire. Même si vous témoignez à vos amis que Dieu
vous a justifié et rendu parfait par la foi en Christ, ils ne vous croiront
pas avant d'avoir vu vos bonnes œuvres. Dans son témoignage,
Daphné a dit que son fils était devenu plus sensible au Seigneur et
avait renoncé à l'usage de la drogue grâce au vrai changement qu’il
avait constaté en elle. Aujourd'hui, Daphné est sobre, joyeuse et
indulgente et, en plus, elle consacre sa vie à aider d’autres femmes à

trouver la liberté vis-à-vis de l’alcool et de la drogue. Ces bonnes
œuvres l’ont justifiée aux yeux de son fils.
D'où émanent les bonnes œuvres, le bon fruit ?
Hélas, l’Église se concentre sur les œuvres et exige de les voir

immédiatement ! Il n’est pas surprenant que tant de nouveaux
croyants culpabilisent de ne pas arriver à la hauteur de ces expectatives
et abandonnent leur assemblée.
Trop souvent, nous exigeons qu’ils produisent des bonnes œuvres
du jour au lendemain, qu’ils abandonnent leur langage grossier et le
remplacent par un vocabulaire châtié. Ou qu’ils cessent
immédiatement de boire et de fumer, qu’ils lisent la Bible et prient une
heure chaque jour. Un père s’attendrait-il à voir, du jour au
lendemain, une barbe pousser sur son petit garçon ? Ce serait
impossible malgré les efforts du pauvre petit garçon mais, si on lui
laissait le temps, il en aura une, juste parce qu’il est le fils de son père.
Et sa barbe continuerait de pousser pour le reste de sa vie, quels que
soient le nombre de rasages !
À vrai dire, lorsqu’une personne est née de nouveau, elle est donc
justifiée par Dieu sur la base de sa foi en Christ, les bonnes œuvres
apparaissent d’elles-mêmes car elle mesure le pardon qu’elle a reçu et
l’amour de Dieu pour elle, et c’est ce qui débordent sur les autres (voir
1 Jean 4:19). Même si cette transformation n’est pas instantanée, la
grâce divine qui est en elle finira un jour par produire de bons fruits
dans sa vie (voir 2 Corinthiens 9:8). Voilà pourquoi je prêche la grâce
avec autant de force. Il faut que les gens sachent que la grâce est la
cause et les bonnes œuvres en sont l’effet. Concentrez-vous sur la
cause et les effets suivront d’eux-mêmes.
Pasteurs et leaders, je vous encourage à établir votre communauté

dans la grâce de Dieu. Aidez-la à grandir dans cette grâce et les bonnes
œuvres poindront. Pour certains, elles viendront rapidement tandis
que pour d’autres il faudra plus de temps. Elles se manifesteront
quand les membres de votre église auront grandi dans la grâce qui
vient par la connaissance de notre Seigneur Jésus (voir 2 Pierre 1:2).
Soyez patients et laissez aux gens le temps de grandir. Laissez Dieu
faire son travail profond et durable dans la vie de chacun. Le rôle de
tout leader est de les guider constamment vers Jésus.
Soyez patients et laissez aux gens le temps de grandir. Laissez

Dieu faire son travail profond et durable dans la vie de chacun.
Le rôle de tout leader est de les guider constamment vers Jésus.
Donner aux gens le temps de produire de bonnes œuvres
Étudions deux types de bonnes œuvres : « Abraham, notre ancêtre,

n’a-t-il pas été déclaré juste à cause de ses actes, lorsqu’il a offert son
fils Isaac sur l’autel ? [...] Rahab, la prostituée, n’a-t-elle pas aussi été
déclarée juste par Dieu à cause de ses actes, lorsqu’elle a donné asile
aux envoyés israélites et les a aidés à s’échapper par un autre
chemin ? » (Jacques 2:21, 25).
Jacques a qualifié de bonnes œuvres l’offrande d’Isaac, faite par
Abraham, et l’aide apportée par Rahab aux espions israélites. En
général, quand les chrétiens évoquent ces deux exemples, ils
demandent tout de suite après : « Alors, où sont tes bonnes œuvres ?
Ne sais-tu pas que la foi sans les œuvres est morte ? », oubliant qu’il y a
un laps de temps conséquent entre les bonnes œuvres de ces deux
personnages de l’Ancien Testament et leur justification !
Isaac avait environ dix-sept ans lorsqu’Abraham l’a offert en

sacrifice sur le mont Moriah. Certains pensent qu’il était même plus
âgé, qu’il avait environ trente ans. Même en prenant l’âge le plus jeune,
il y a toujours dix-sept ans entre la justification d’Abraham et la
manifestation de sa bonne œuvre. Et de notre côté, nous nous
attendons à ce que de nouveaux croyants exhibent des bonnes œuvres
du jour au lendemain !
Abraham a été justifié par la foi même avant la naissance d’Isaac.
Dans le livre de la Genèse, Dieu a appelé Abraham hors de sa tente et
lui a dit : « Contemple le ciel et compte les étoiles, si tu en es capable.
Et il ajouta : Tes descendants seront aussi nombreux qu’elles. Abram
fit confiance à l’Eternel et, à cause de cela, l’Eternel le déclara juste »
(Genèse 15:5-6). C’est à ce moment-là qu’Abraham a été justifié. Isaac
n’avait même pas été conçu dans le ventre de Sarah et Abraham a
accompli la bonne œuvre d’offrir Isaac à Dieu bien après qu’Isaac soit
devenu un jeune homme. Ça ne s’est pas passé en une nuit.
Revenons à Rahab. Selon la Bible, elle s’est approchée des espions
qu’elle avait cachés sur son toit et leur a dit : « Je sais que l’Eternel vous
a donné ce pays : la terreur s’est emparée de nous [...] Car nous avons
entendu que l’Eternel a mis à sec les eaux de la mer des Roseaux
devant vous lorsque vous êtes sortis d’Egypte. Nous avons appris
comment vous avez traité les deux rois des Amoréens, Sihôn et Og, qui
régnaient de l’autre côté du Jourdain, pour les vouer à l’Eternel, en les
exterminant. Depuis que nous avons entendu ces nouvelles, le cœur
nous manque, et personne n’a plus le courage de vous tenir tête. En
effet, c’est l’Eternel votre Dieu qui est Dieu, en haut dans le ciel et ici-
bas sur la terre » (Josué 2:9-11).
Rahab a utilisé le terme « Seigneur » ou Yahweh et a déclaré aux
espions : « … c’est l’Eternel votre Dieu qui est Dieu, en haut dans le
ciel et ici-bas sur la terre ». C’est parce qu’elle croyait déjà en Yahweh
qu’elle a secouru les israélites et qu’elle les a suppliés de l’épargner, elle
et sa famille lorsqu’ils reviendraient envahir Jéricho (voir
Josué 2:11-13). Elle était certaine que le Seigneur, qui leur avait ouvert
la Mer Rouge et qui leur avait donné la victoire sur les deux rois des
Amoréens, allait aussi leur donner Jéricho. Rahab avait sans doute
grandi en entendant comment Dieu avait asséché la Mer Rouge pour
les israélites et elle avait cru que l’Eternel est Dieu, en haut dans le ciel
et ici-bas sur la terre. En y réfléchissant, comme pour Abraham,
quelques années ont dû s'écouler entre le moment où elle a cru en
Dieu et celui où elle a fait une bonne œuvre !
Une dernière réflexion pour ceux qui aiment utiliser ces deux
exemples de bonnes œuvres, cités en Jacques : les actes qui ont
« justifiés » Abraham et Rahab, une tentative de meurtre et un
mensonge, n’étaient pas moraux, ils ne pouvaient être classés comme
étant des exemples à suivre en obéissance à la Loi. Jacques ne pouvait
donc pas insinuer que les œuvres nous justifient auprès de Dieu ou
qu’elles permettent de recevoir ses bénédictions.
Vous porterez du fruit dans le sol de la grâce
Nous avons tous, un jour ou l’autre, pris de mauvaises décisions et

fait des erreurs, malgré nos bonnes intentions. En dépit de ces échecs,
Dieu continue, dans sa grâce, à exercer sa patience envers nous tous.
Ce beau verset déclare : « Il ne brisera pas le roseau qui se ploie et il
n’éteindra pas la lampe dont la mèche fume encore » (Matthieu 12:20).
Les roseaux peuvent être taillés en flûtes au son mélodieux et les
mèches peuvent être rallumées. Si vous ne chantez plus ou si le feu qui
est en vous est en train de s’éteindre, Dieu ne vous brisera pas et il
n’étouffera pas le peu de chaleur qu’il vous reste. Non, il ne vous
abandonnera jamais. Il vous aimera jusqu’à vous restaurer afin qu’un
chant renaisse dans votre cœur. En réalisant qu’il vous porte, vous le
laisserez ranimer votre passion pour lui et pour sa gloire.
Dieu vous aimera jusqu’à vous restaurer afin qu’un chant

renaisse dans votre cœur.
Comme tous ceux qui ont envoyé leur témoignage à notre

ministère, vous découvrirez que celui, qui connaît la justification par la
foi et qui y croit, produit sous peu de bonnes œuvres et vit de manière
à glorifier Dieu. Permettez à vos racines de s’enfoncer dans le sol sain
de sa grâce, exposez-vous au soleil radieux de son amour, alors sa
glorieuse présence dans votre vie sera visible aux yeux de tous !
CHAPITRE 9
LIBÉRÉ DE LA PEUR
La peur est un joug destructeur, elle paralyse et empêche d’accomplir

la merveilleuse destinée que Dieu a pour les siens. La peur donne
l’impression de ne pas être à la hauteur, elle remplit sa victime
d’insécurité et s’installe dans sa vie avec son lot d’effets indésirables,
d’attaques de panique et de troubles du sommeil. La peur est
irrationnelle. La contrer avec le raisonnement est inutile car la peur
vient du monde spirituel. Vous ne pouvez pas conseiller à celui qui est
asservi par des attaques de panique d'y mettre un terme. Les solutions
naturelles ne sont pas un remède contre ce qui est spirituel. La peur ne
peut être éradiquée qu’en rencontrant personnellement Jésus. La
Parole de Dieu dit : « Dans l’amour, il n’y a pas de place pour la
crainte, car l’amour parvenu à une pleine maturité chasse toute
crainte. En effet, la crainte suppose la perspective d’un châtiment »
(1 Jean 4:18).
Bien-aimé(e), si ce que je viens de décrire vous est familier, sachez
que votre Père céleste ne veut pas que vous viviez tourmenté par la
peur. Dans l’amour que Dieu vous porte, il n’y a aucune crainte, or cet
amour parfait chasse toutes les peurs.
Dans l’amour que Dieu vous porte, il n’y a aucune crainte, or cet
amour parfait chasse toutes les peurs.
Si vous n’avez jamais expérimenté l’amour de Dieu, je prie pour

que vous receviez AUJOURD’HUI une révélation profonde et
personnelle de l’amour qu’il vous porte. Dans cette expérience, son
amour remplira votre cœur et toutes vos craintes disparaîtront.
Jean 3:16 dit : « Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son
Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui
échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle ».
Ce verset affirme sans ambiguïté le degré d’amour que Dieu a pour
vous. En réalisant à quel point il chérit et estime son Fils bien-aimé,
vous avez un aperçu de son amour à votre égard, la preuve étant le don
de son Fils pour vous. C’est ce qui m’incite à prêcher et à écrire sur
l’évangile de la grâce, je veux dévoiler l’amour parfait de Dieu dont la
longueur, la profondeur et la hauteur ont été prouvées à la croix. Un
amour d’une qualité telle qu’il a offert son Fils en sacrifice pour tous.
Un amour qui a porté les péchés de nous tous afin que nous puissions
recevoir la vie éternelle, et vivre libres de tous liens.
Connaissez-vous la vraie nature de Dieu ?
L’opinion que vous avez de Dieu importe tant qu’une mauvaise

perception de sa personne peut ouvrir la porte à la peur et aux liens
dans votre vie. Beaucoup de gens ont une image erronée de Dieu parce
que, pendant des générations, il leur a été présenté comme étant
exigeant et prompt à la colère, comme un être dur, colérique, froid et
accusateur, à l’affût de la moindre faute. Ces représentations ont eu
pour effet de susciter la peur du Père chez des gens sincères. Puisqu’ils
sont persuadés que Dieu est contre eux et prêt à les punir, ils ne
parviennent pas à vivre libres de leurs péchés, de leurs addictions, de
leurs anxiétés ou de leurs phobies.
Libéré de la peur 153
Si vous êtes de ceux qui ont cru toute leur vie que Dieu n’est qu’une
personne en colère qui juge, laissez ces Écritures vous révéler sa vraie
nature :
 « Dieu est amour » (1 Jean 4:8).

 « Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu compatissant et disposé à
faire grâce ; toi, tu es lent à la colère, riche en amour fidèle »
(Psaume 86:15).
 « Mais toi, Seigneur notre Dieu, tu as de la compassion et tu
pardonnes, alors que nous nous sommes révoltés contre toi »
(Daniel 9:9).
 « Ô Eternel, veuille agir en fonction de la compassion et de
l’amour, qui te caractérisent depuis toujours » (Psaume 25:6).
Voilà qui est notre Dieu ! Notre Dieu est amour ! Il est lent à la
colère, patient et disposé à faire grâce. Il pardonne et il est rempli
d’amour, de bonté et de compassion. Ce portrait est à l’opposé de celui
que le monde dépeint (même dans les films hollywoodiens). Merci
Seigneur pour ta Sainte Parole grâce à laquelle nous trouvons la
vérité !
Notre Dieu est amour ! Il est lent à la colère, patient et disposé à

faire grâce. Il pardonne et est rempli d’amour, de bonté et de
compassion.
Vous voyez Dieu en voyant Jésus, l’ami des pécheurs
Pour saisir en profondeur la vraie nature de Dieu, tournez-vous

vers Jésus. Il a déclaré : « Celui qui m’a vu, a vu le Père [...] Ce que je
vous dis, je ne le dis pas de moi-même : le Père demeure en moi et
c’est lui qui accomplit ainsi ses propres œuvres » (Jean 14:9-10). Avez-
vous déjà vu Jésus exaspéré ou irrité contre un pécheur ? A-t-il rejeté
les prostituées ou les collecteurs d’impôts corrompus ? A-t-il
condamné la Samaritaine qui avait eu cinq maris ou la femme qui
s’était fait surprendre en flagrant délit d’adultère ? Par contre, il lui est
arrivé d’être très en colère contre les scribes et les pharisiens qui,
s’estimant justes résistaient à la grâce, à cause de leur cœur endurci. Ce
qui n’a jamais été le cas envers les pécheurs et les rebuts de la société,
Jésus restait doux et aimant. Voilà la vraie nature de votre Père
céleste !
Envers les pécheurs et les rebuts de la société, Jésus restait doux et

aimant. Voilà la vraie nature de votre Père céleste !
Jésus respirait tellement la grâce que, pour faire de l’ombre à son

intégrité, ses détracteurs l’appelaient, avec sarcasme, « l’ami des
pécheurs » (voir Matthieu 11:19). Ces mêmes accusations sont portées
aujourd’hui contre moi lorsque je prêche sur la grâce de Dieu et sur le
cœur aimant du Père. Les gens m’affligent de toutes sortes de noms
horribles. J’ai été accusé de tolérer le péché, d’accorder aux chrétiens la
permission de pécher et même de fournir une excuse à ceux qui
voulaient quitter leur femme pour se marier avec leur secrétaire ! Rien
ne peut être plus éloigné de la vérité. Si vous avez lu mes autres
ouvrages, entre autres celui-ci, vous connaissez ma position vis-à-vis
du péché. Je n’hésite pas à avertir des conséquences désastreuses du
péché et je m’oppose totalement à sa pratique. Mais puisque j’ai le
même cœur que celui de notre Seigneur Jésus, moi aussi j’aime le
pécheur et j’aime n’importe quel croyant, même celui qui se débat avec
le péché.
Les opposants de Jésus l’appelaient « l’ami des pécheurs ». En
réalité cette expression qui a été utilisée pour salir sa réputation dresse
une merveilleuse image de la dimension de sa grâce. La grâce ne
méprise pas le pécheur ; la grâce va chercher le pécheur. La grâce ne
met pas au ban celui qui échoue, la grâce l’embrasse pour le restaurer
et pour produire en lui une vraie transformation intérieure. La grâce
ne condamne pas celui qui est empêtré dans le péché ; la grâce apporte
en lui la sainteté.
La grâce ne met pas au ban celui qui échoue, la grâce l’embrasse

pour le restaurer et pour produire en lui une vraie transformation
intérieure.
Comme mon Seigneur Jésus, je veux être connu comme étant l’ami
des pécheurs. Les pécheurs ne trouvaient que désespoir, jugement et
condamnation dans la Loi, mais ils entrevoyaient l’espoir, la joie et la
liberté avec Jésus. Jésus leur a manifesté une telle grâce qu’ils en ont
été transformés, ce qui les a rendus capables de passer d’une vie de
péchés à une vie sanctifiée. Il n’a jamais cautionné leurs péchés,
jamais. Comment aurait-il pu le faire alors qu’il allait verser son sang
pour sauver tous les hommes de leurs péchés ?
Nous voyons un exemple de l’amour de notre Seigneur envers les
pécheurs lorsqu’il est devenu l’ami de Zachée, le collecteur d’impôts
corrompu. Il s’était lui-même invité chez Zachée, l’avait aimé et lui
avait fait grâce. Avant la fin de la soirée, Zachée promit à Jésus, en
présence de tous les invités : « Seigneur, je donne la moitié de mes
biens aux pauvres et, si j’ai pris trop d’argent à quelqu’un, je lui rends
quatre fois plus » (Luc 19:8). Voilà la puissance de la grâce ! La grâce
transforme la vie des gens de l'intérieur, au point de se manifester à

l’extérieur. Jésus n’avait pas obligé Zachée à suivre un seul
commandement, il n’avait fait référence à aucune loi, il ne l’avait pas
culpabilisé… uniquement la grâce, la grâce et plus de grâce, et le cœur
de Zachée a été transformé à jamais. La grâce produit la véritable
sainteté.
Comment s’immiscent la peur et le chagrin
Dans le chapitre qui précède cette histoire, on peut lire celle d’un
jeune notable qui s’est approché de Jésus pour lui demander : « Bon
Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? » (Luc 18:18).
Soyez attentif à la réponse de Jésus : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? lui
répondit Jésus. Personne n’est bon, sinon Dieu seul » (Luc 18:19).
Jésus savait que ce jeune notable le considérait seulement comme un
enseignant, pas comme Dieu. N’est-ce pas toujours le cas aujourd’hui ?
Bon nombre perçoivent Jésus comme un grand homme, un
philosophe et une grande figure historique mais ils ne le vénèrent pas
comme leur Seigneur et Sauveur.
Malheureusement, beaucoup de croyants nés de nouveau, qui ont
été lavés par le sang du Christ et rendus justes par la foi, ne voient en
Jésus qu’un enseignant, pas leur Sauveur. Ils croient qu’après avoir été
sauvés par la grâce, ils doivent maintenir leur justice par leurs œuvres
et par l’observation des Dix Commandements. Ils oublient que Dieu
les a rendus justes « par la foi et rien que par la foi » (Romains 1:17).
À partir du moment où une personne est née de nouveau, elle est
justifiée par la foi, non par les œuvres, et ce jusqu’au jour où elle verra
Jésus. Sa justification s’est produite par la foi, et par la foi seulement,
non par la foi puis par les œuvres. La bonne nouvelle est que cette
personne-là produira un jour de bonnes œuvres et portera les fruits de
la sainteté. Non seulement, elle obéira aux commandements de Dieu
inconsciemment mais sa motivation intérieure la comblera

extérieurement.
La justification se produit par la foi, et par la foi seulement, non

par la foi puis par les œuvres.
Jésus renvoie à la Loi ceux qui, comme le jeune notable, pensent

hériter de la vie éternelle grâce à leurs mérites, afin de leur prouver
leurs limites. Voilà ce que Jésus a répondu au jeune notable : « Tu
connais les commandements : Ne commets pas d’adultère ; ne
commets pas de meurtre ; ne commets pas de vol ; ne porte pas de faux
témoignage ; honore ton père et ta mère. – Tout cela, lui répondit
l’homme (peut-être avec un sourire de satisfaction), je l’ai appliqué
depuis ma jeunesse. À ces mots, Jésus lui dit : Il te reste encore une
chose à faire : vends tout ce que tu possèdes, distribue le produit de la
vente aux pauvres, et tu auras un trésor au ciel. Puis viens et suis-moi !
Quand l’autre entendit cela, il fut profondément attristé, car il était
très riche » (Luc 18:20-23)
Lorsque vous vous approchez du Seigneur pour qu’il vous justifie
sur la base de vos œuvres, il vous renvoie à la Loi ! Peu importe le
degré d’attention que vous avez porté aux Dix Commandements,
comme le jeune notable vous avez votre talon d’Achille. Le sien était le
domaine des finances. Le premier commandement stipule : « Tu
n’auras pas d’autres dieux que moi » (Exode 20:3) mais l’argent était
son dieu. D’ailleurs, il s’est éloigné avec une grande tristesse lorsque le
Seigneur lui a demandé de vendre tout ce qu’il possédait.
Sachez qu’aucun être humain ne peut être justifié en observant
toute la Loi, seulement par la foi dans le sang de l’Agneau. À moins
d’être ancré dans cette vérité et d’avoir votre conscience lavée par le
sang de Jésus, vous vivrez toujours dans la crainte.
La loi exige, la grâce approvisionne
Je crois que le Seigneur a placé ces deux récits côte à côte, l’un dans
Luc 18 et l’autre dans Luc 19, pour nous faire réaliser que la
justification ne s’obtient que par la foi, pas par les œuvres. La
justification par la foi produit l’espérance, la paix, la joie et un cœur
qui aime Jésus et donne de bons fruits. Essayer d’être justifié par les
œuvres produit la peur, l’anxiété et l’incapacité à produire un fruit
durable.
Lorsque le jeune notable s’est vanté de ses œuvres, le Seigneur lui a
répondu en citant la Loi et le jeune homme s’est éloigné profondément
attristé. Rien ne dit qu’il ait jamais donné un cent à un pauvre. En
revanche, quand Jésus s’est invité dans la maison de Zachée, pas un
seul commandement n’a été mentionné, seule la grâce pure a été
administrée. Résultat, Zachée a donné la moitié de ses biens aux
pauvres et s’est engagé publiquement à rembourser quatre fois ce qu’il
avait volé !
La loi exige, la grâce approvisionne.
La loi exige et les effets sont la peur, la culpabilité et la tristesse. La
grâce approvisionne et elle produit la générosité, la sainteté et une
transformation de cœur. À votre avis, quel évangile devrait être
prêché ? Celui de la justification par les œuvres au moyen de la loi ou
celui de la justification par la foi au travers de la puissance de la grâce
de Dieu ?
La loi exige, et les effets sont la peur, la culpabilité et la tristesse.

La grâce approvisionne et elle produit la générosité, la sainteté et
une transformation de cœur.
Ceux qui, comme le jeune notable, croient pouvoir mériter la

justice réalisent un jour qu’ils ne pourront jamais satisfaire Dieu ; dès
lors, ils redoutent son châtiment et son jugement. Chaque chose

négative qui leur arrive renforce cette peur. Et lorsque leur vie est au
beau fixe, ils craignent de perdre la bénédiction et la protection de
Dieu à cause d’une erreur qu’ils auraient pu commettre. Qu’est-ce qui
en découle ? L'insécurité, l'angoisse, l’anxiété et toutes sortes de peurs
envahissent leur quotidien, sapent leur joie et les empêchent de vivre
avec confiance et assurance.
Pas de condamnation en Christ, une bonne nouvelle
Si la peur vous a harcelé pendant des années, il est temps que vous
découvriez la liberté. C'est possible dès aujourd’hui en croyant que
Dieu est rempli d’amour, de grâce et de miséricorde à votre égard.
Écoutez les battements de son cœur de Père : « En effet, Dieu n’a pas
envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour
que celui-ci soit sauvé par lui. Celui qui met sa confiance en lui n’est
pas condamné… » (Jean 3:17-18). Croyez-vous en Jésus ? Il n’y a
aucune condamnation pour quiconque invoque le nom de Jésus !
Celui qui l’invoque car il croit en lui est sauvé, il ne passe pas par le
jugement. Voilà la bonne nouvelle de l’Évangile.
Celui qui l’invoque car il croit en lui est sauvé, il ne passe pas par
le jugement. Voilà la bonne nouvelle de l’Évangile
Hélas, cette bonne nouvelle de l’acquittement divin n’est pas

proclamée sur tous les toits. Beaucoup de croyants continuent de vivre
sous le pesant joug de la condamnation et de la peur aussi, à cause des
prédications sur l’alliance Mosaïque, ils retournent aux Dix
Commandements.
Lisons l’avis de Paul sur les Dix Commandements, dans

2 Corinthiens 3:7-9 : « Le ministère de Moïse, au service de la Loi,
dont les lettres ont été gravées sur des pierres, a conduit à la mort.
Cependant, ce ministère a été glorieux, [...] Mais alors, le ministère au
service de l’Esprit ne sera-t-il pas bien plus glorieux encore ? En effet,
si le ministère qui a entraîné la condamnation des hommes a été
glorieux, combien plus glorieux est celui qui conduit les hommes à
être déclarés justes par Dieu ! »
Dans ce passage, Paul ne faisait pas référence aux lois cérémoniales
(les sacrifices d’animaux, etc.) mais aux Dix Commandements, qui ont
été les seules lettres que le doigt de Dieu a gravées sur des pierres. En
parlant de ces commandements, Paul les qualifie de ministère « qui a
conduit à la mort » et « qui a entraîné la condamnation ».
Puis, l'apôtre établit un contraste entre les Dix Commandements et
la Nouvelle Alliance de la grâce en la décrivant comme étant « le
ministère au service de l’Esprit », avant d’ajouter qu’il « conduit les
hommes à être déclarés justes par Dieu ». Voyez-vous la claire
distinction que Dieu établit dans sa Parole ? Les Dix Commandements
apportent la mort tandis que l’évangile de la grâce apporte l’esprit de
liberté et le don de la justice divine.
Le vrai problème
Reconnaissons que les Dix Commandements étaient glorieux ! Le

problème n’était pas ces commandements, la Loi parfaite de Dieu,
mais l’incapacité humaine à les respecter. Selon la Loi, l'observant était
béni s'il la respectait sinon il était maudit et condamné à vivre avec une
épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Christ est le seul espoir de celui qui veut être en règle avec Dieu
définitivement.
Même sous l’Ancien Testament, aucun homme n’était capable de

respecter la Loi parfaitement. Depuis qu’elle existe, Dieu a proposé à
l’homme d’offrir des sacrifices d’animaux afin que sa malédiction, sa
condamnation et sa sentence de mort soient transférées sur le taureau
ou sur l’agneau sacrificiel, ce qui annonçait ce qui se passerait quand
Jésus serait sur la croix ! Aussi, lorsque Jean-Baptiste a vu Jésus sur les
bords du Jourdain, il a déclaré : « Voici l’Agneau de Dieu, celui qui
enlève le péché du monde » (Jean 1:29). Nous voyons que, même sous
la Loi, Christ était le seul espoir de celui qui voulait être en règle avec
Dieu.
Le livre aux Hébreux l’explique magnifiquement bien :
La Loi de Moïse ne possède qu’une ombre des biens à venir et non

pas l’image même de ces réalités. Elle ne peut donc en aucun cas
amener à la perfection ceux qui s’approchent ainsi de Dieu sur la
base des mêmes sacrifices offerts perpétuellement d’année en
année. Si elle l’avait pu, ceux qui participent à ce culte auraient
depuis longtemps cessé d’offrir ces sacrifices car, purifiés une fois
pour toutes, ils n’auraient plus eu la conscience chargée d’aucun
péché. Mais, en fait, ces sacrifices rappellent chaque année le
souvenir des péchés. En effet, il est impossible que du sang de
taureaux et de boucs ôte les péchés.
Hébreux 10:1-4
Ce que le sang des taureaux et des boucs n’a pas pu accomplir, le

sang de Jésus-Christ l'a fait PARFAITEMENT. En Christ, nous avons
été purifiés une fois pour TOUTES. La malédiction, la culpabilité, la
condamnation et le châtiment de tous les péchés ont été réglés à la
croix. En Christ, nous ne sommes plus sous le ministère de la
condamnation mais sous le ministère glorieux de la justice.
En Christ, nous ne sommes plus sous le ministère de la

condamnation mais sous le ministère glorieux de la justice.
À quel point êtes-vous libre ?
Le livre aux Hébreux poursuit l’explication : « Ainsi il abolit le

premier état des choses pour établir le second. Et c’est en raison de
cette volonté de Dieu que nous sommes purifiés du péché, grâce au
sacrifice de son propre corps que Jésus-Christ a offert une fois pour
toutes » (Hébreux 10:9-10).
Jésus n’est pas venu pour abolir la Loi mais pour l’accomplir (voir
Matthieu 5:17). La Loi a été parfaitement accomplie à la croix lorsqu’il
a conclu : « Tout est accompli » (voir Jean 19:30). Il a répondu aux
exigences de la première alliance, notamment aux Dix
Commandements, afin de permettre à la seconde alliance de la grâce
de Dieu d’entrer en vigueur !
Nous vivons dans l’âge de la grâce de Dieu, d’où la raison pour
laquelle nous prêchons l’évangile de la grâce ! La croix de Jésus est le
marqueur qui a tout changé ! Vous n’avez plus à vivre sous la
condamnation ni sous la peur de l’Ancienne Alliance, celle de la Loi.
Vous faites maintenant partie de la nouvelle alliance de la grâce, par
laquelle vous êtes totalement pardonné et rendu juste par le sang de
Jésus qui vous permet de régner dans la vie.
Lorsque vous réalisez que, sous la nouvelle alliance de la grâce,
vous avez été justifié par la foi et non par les performances, vous êtes
libéré du ministère de la condamnation, et de la mort qui y est
associée, à savoir de la culpabilité, de l'insécurité, de l'angoisse, de
l’anxiété et de toutes sortes de peurs handicapantes. La condamnation
perturbe la paix de votre cœur et la joie qui caractérise votre relation
avec le Père. Elle sape votre foi et votre confiance dans son amour et
dans sa capacité à vous sauver. Lorsque vous savez et croyez que vous
n’êtes pas sous le ministère de la condamnation, mais sous celui de la

justice, vous pouvez vous approcher librement de votre Père céleste et
lui faire part de tout ce qui vous trouble. Vous ne vivez plus dans la
peur constante du châtiment divin à cause de vos erreurs ou en
craignant qu’il cesse de vous bénir et de vous protéger. Vous savez
qu’à la croix, Jésus a payé le prix pour vous éviter le châtiment qui
vous revenait.
Lorsque vous savez et croyez que vous n’êtes pas sous le ministère
de la condamnation, mais sous celui de la justice, vous pouvez
vous approcher librement de votre Père céleste et lui faire part de
tout ce qui vous trouble.
Cher lecteur, vous avez peut-être été confronté à la peur, que ce soit
à celle qui paralyse au point d’être incapable de faire face aux
changements, à celle de perdre la santé, un travail, vos enfants ou votre
propre vie, ou à celle qui harcèle la nuit. Peut-être souffrez-vous de
sévères attaques de panique à l’idée de franchir le seuil de votre
maison. Sachez que Dieu n’a jamais souhaité que vous les subissiez.
Grâce au sacrifice de son Fils et à la perfection de l’œuvre qu’il a
achevée, il vous offre la possibilité de mener une existence exempte de
toute peur.
La mère de toutes les peurs
Ce que j’ai partagé avec vous dans ce chapitre est capital pour que
vous soyez débarrassé de la peur, de tous liens et du cycle de la défaite.
Je vous encourage à prendre le temps nécessaire pour méditer sur ces
vérités libératrices issues de la Parole de Dieu et sur la manière dont
elles s’appliquent à votre vie personnelle. Un jour, vous verrez tous les
nœuds de la peur se défaire et vous recevrez une révélation nouvelle de

l’amour parfait que le Seigneur vous porte.
En Christ, vous avez été racheté de toutes les peurs. Vous n’avez
plus besoin de vivre dans la crainte du jugement, de la punition et de
la condamnation divine, à cause de vos péchés. Grâce à votre foi en
Jésus, la malédiction de la Loi, le ministère de la mort et de la
condamnation n’ont plus d’effet sur vous ! Voici ce que sa Parole
proclame triomphalement : « Christ nous a libérés de la malédiction
que la Loi faisait peser sur nous en prenant la malédiction sur lui, à
notre place. Il est, en effet, écrit : Maudit est quiconque est pendu au
gibet » (Galates 3:13). Gardez bien en vue que vous avez été racheté !
Grâce à votre foi en Jésus, la malédiction de la Loi, le ministère de

la mort et de la condamnation n’ont plus d’effet sur vous !
Connaissez-vous la mère de toutes les peurs ? C'est celle de la mort.

Pourquoi un croyant a-t-il peur de la mort alors qu’il a été pardonné,
justifié et racheté ? Sa conscience ne trouve pas le repos parce qu’il ne
croit pas que tous ses péchés ont été punis et pardonnés par Jésus-
Christ sur la croix. Conséquemment, le salaire du péché, c’est-à-dire la
mort, continue de les oppresser et de les maintenir esclave.
Mais, dans la Parole de Dieu se trouve la Bonne Nouvelle : « Ainsi
donc, puisque ces disciples sont des êtres de chair et de sang, lui aussi,
de la même façon, a partagé leur condition. Il l’a fait pour réduire à
l’impuissance, par la mort, celui qui détenait le pouvoir de la mort,
c’est-à-dire le diable » (Hébreux 2:14). Jésus est venu dans notre
condition humaine pour « délivrer tous ceux qui étaient réduits à
l’esclavage leur vie durant par la peur de la mort » (Hébreux 2:15).
Notre Seigneur Jésus désire vous voir libérés de la peur de la mort et
de tout autre servitude.
Hébreux 2:15 nous montre que la peur de la mort conduit à

d’autres types de peurs et de soumission : « tous ceux qui étaient
réduits à l’esclavage leur vie durant par la peur de la mort ». Ceux qui
redoutent la mort craignent forcément de tomber malade, ils
s’inquiètent sans cesse de leur état de santé. Chaque symptôme les
angoisse et les amène à consulter un docteur après l’autre. C'est
souvent la peur de mourir qui nourrit chez les gens la peur de prendre
l'avion, de conduire ou simplement de se rendre au supermarché, car
ils s’imaginent que le pire va leur arriver. Pour certains, la peur de la
mort est si présente qu’elle influence leur vie quotidienne. Elle occupe
sans cesse leurs pensées et les incite à prendre des décisions négatives.
Si tel est votre cas, je vous encourage à prendre le temps de vous
ancrer dans la vérité de ces deux versets. Soyez assuré que Jésus, par sa
mort sur la croix, vous a affranchi de la peur de la mort et de tout lien
qui vous étreint. Hébreux 2:15 explique clairement que l’esclavage
prend fin dès que la peur de la mort est vaincue, et votre disposition à
vous livrer à l'esclavage s’évanouit. Alléluia ! Jésus est mort à la croix
pour vous affranchir. Plus cette vérité sera enracinée en vous, plus
vous expérimenterez la vie abondante qu’il est venu vous offrir.
Par sa mort sur la croix, Jésus vous a affranchi de la peur de la

mort et de tout lien qui étreint.
Enfin libéré de la peur
Laissez-moi vous encourager avec le témoignage d’Ursula. Cette

chère sœur d’Afrique du Sud a vaincu toutes ses peurs, y compris celle
de la mort, simplement parce qu’elle a compris la vraie nature de Dieu
et qu’elle a reçu une révélation personnelle de son amour et de son
œuvre achevée.
Voici son histoire :
J’ai grandi avec la peur de la mort. Toute jeune, l’idée de mourir

m'angoissait. À six ans, je souffrais même de cauchemars
terribles. Je voulais bien faire confiance à Dieu pour qu’il m’en
délivre mais je n’y parvenais pas.
À cause de ce désarroi, je me suis fait construire une maison
parfaitement sécurisée en vue d’y vivre, travailler et d’y élever une
famille dans la paix et la sécurité. Cependant, quand je suis
devenue une épouse et une mère, le stress de protéger ceux que
j’aimais a pris le dessus. Avec trois petits garçons très aventureux,
j'ai pris conscience que je ne pouvais pas contrôler le côté
imprévisible de la vie, aussi cette réalité a commencé à me
dépasser.
Dès lors, j’ai commencé à m’isoler, de plus en plus, encerclée
dans mes angoisses irrationnelles et trop terrifiée pour exposer ma
vulnérabilité au dur jugement d’autrui. J’étais prise de vertiges,
de confusion et de trous noirs. Mon anxiété s’est accrue au point
de s’imposer à moi sous la forme d’une peur paralysante.
Aucun des spécialistes que j’ai consultés n’a pu identifier la
raison de mes symptômes. Il me semblait être la femme à la perte
de sang de la Bible qui avait dépensé, en vain, tout son argent
dans l’espoir de trouver un remède.
Il y a trois ans et demi, j’ai été admise à l’hôpital pour traiter
ces attaques de panique constantes qui pouvaient durer presque
une semaine. J’étais au fond d’un trou si profond et si sombre que
j’avais du mal à décrire mon mal-être de manière adéquate.
J’avais l’impression d’avoir été enterrée vivante en enfer,
complètement déconnectée de Dieu et du monde.
Pendant que j’étais allongée sur mon lit d’hôpital, Dieu a
pénétré l’épais brouillard de mon angoisse et m’a montré avec
amour qu’il était la solution et non la source de mes problèmes,
comme j’avais fini par le croire. Je me suis désespérément

raccrochée à cette seule vérité et c’est à partir de là que l’aide a
commencé à arriver. Dieu a fait en sorte que je rencontre un
conseiller qui a partagé avec moi le message de la grâce. Puis, lors
d’un déjeuner au bureau, un collègue de mon mari lui a remis, de
la part de sa femme, un DVD de Joseph Prince.
En regardant le programme, la vérité de la Parole a résonné
profondément dans mon âme. À partir de ce moment-là, je me
suis mise à télécharger des MP3 que j’écoute quasiment chaque
jour depuis ces trois dernières années. J’ai pu accepter l’amour
puissant du Père, que Christ a mis à ma disposition, mon cœur a
été transformé et j’ai commencé à remonter la pente avec force.
Depuis mon hospitalisation, voilà trois ans, Dieu a
progressivement restauré tout ce que les sauterelles avaient
dévoré. Je suis si bien portante que je n’ai plus besoin
d’antidépresseurs. Je profite d’une intimité avec Dieu, avec ma
famille et avec mes amis, comme je n’aurais jamais cru possible
auparavant. Jésus m’a rejoint dans toutes les zones sombres de
ma vie, il est devenu mon ami et m’a réchauffée par sa présence.
Il m'a montré l’amour et le pardon de Dieu, il a restauré mon
espoir dans le futur !
Je remercie Dieu pour le ministère de Joseph Prince grâce
auquel la vérité sur l'identité de Dieu est révélée à ceux qui ont
désespérément besoin d’une relation intime avec lui et par lequel
la bonne nouvelle de l’évangile de la grâce est proclamée avec
audace !
Quel témoignage glorieux sur la délivrance de la peur ! J’aime le fait

qu’Ursula profite maintenant d’une intimité avec Dieu, comme elle
n’aurait pu l’imaginer auparavant. Avant la révélation de l’amour et du
pardon, elle n’arrivait pas à avoir de relation avec Dieu ni à lui faire
confiance pour recevoir sa liberté. Elle en était venue à croire que Dieu
était la source de ses problèmes. Comme vous le voyez, lorsque la

perception de Dieu et la manière de l’approcher émanent de la Loi, de
l’Ancienne Alliance, le croyant est prisonnier de ses peurs et empêché
d'avoir une relation intime avec Dieu.
À l’inverse, la révélation de l’amour du Père et la manière de
s’approcher de lui sur la seule base de sa grâce rend possible la relation
intime si désirée avec lui, ce qui produit de bons fruits dans la vie du
chrétien. Grâce à son amour et à sa puissance qui agissent avec force
en vous, par vous et pour vous, vous pouvez tout vaincre ; y compris la
peur de la mort, du rejet, de l’échec, les problèmes relationnels ou une
addiction qui date. Vous ne pouvez que vous épanouir, lorsque vous
vous exposez à la gloire de l’amour puissant et de la grâce infinie de
Dieu !
CHAPITRE 10
LA GLORIEUSE GRÂCE
La grâce transforme la vie.

Des chrétiens du monde entier me font parvenir leur témoignage
éloquent sur la découverte de leur identité de rachetés en Christ et du
pardon libérateur. L’évangile de la grâce déchire le voile de la religion
et rend possible une relation intime avec Dieu pour chacun. La Parole
de Dieu dit : « Revenez une fois pour toutes à votre bon sens, et ne
péchez pas » (1 Corinthiens 15:34).
La révolution de la grâce est la grande prise de conscience de la
justice. Lorsque les gens entendent le véritable Évangile, celui qui
annonce leur justice acquise par l’œuvre rédemptrice de Jésus, ils
commencent à réaliser à quel point ils sont aimés et chéris en Christ.
Dès lors, leur vie change à jamais. Ils comprennent qu’ils n’ont plus à
vivre dans la défaite ou prisonniers de leurs addictions. Au lieu de voir
une personne sans valeur lorsqu’ils se regardent dans le miroir, ils
voient un enfant du Très-Haut profondément aimé, hautement
favorisé et grandement béni !
Lorsque les gens entendent le véritable Évangile, celui qui

annonce leur justice acquise par l’œuvre rédemptrice de Jésus,
leur vie change à jamais.
La grâce libère des fardeaux
Kirk, qui vit en Allemagne, nous partage son histoire :
Ma femme en était arrivée à envisager le suicide car je ne tenais

aucune de mes promesses. Plus je m’efforçais de bien faire, plus
j'échouais. Elle a fini par quitter le domicile conjugal et, cinq mois
plus tard, nous divorcions. Suite à quoi, elle s'est installée en
Autriche avec notre fils de neuf ans.
Je savais que mon mauvais comportement était une écharde
dans mon mariage, mais je ne savais pas comment agir
autrement. Dieu, lui, qui le savait, m'a aiguillé vers le Pasteur
Joseph Prince.
Le premier jour où j'ai écouté la prédication de ce Pasteur sur
la grâce de Dieu, j'ai eu l'impression qu'un lourd fardeau m’était
ôté. C'était comme si Dieu connaissait mon fardeau mieux que
moi et qu'il avait créé un moyen de m’en libérer.
Je n’arrêtais pas de me concentrer sur mes faiblesses et sur mes
manquements car j'étais convaincu qu'à cause d'eux je
n'échapperais pas aux malédictions de Dieu et aux flammes de
l'enfer. Chaque jour, je m'engageais à mieux faire mais j'avais du
mal à améliorer mon comportement. J'étais tourmenté par la
peur et par mon manque de maîtrise.
Bien que fidèle aux réunions de mon église, aux études
bibliques et aux rencontres de prière, je me sentais si vide que je
doutais de passer la porte du Ciel. J’étais confus car je croyais en
un Dieu rempli de grâce mais en même temps je m'attendais à
voir sa colère tomber sur les rebelles. Essayer de me mettre en
règle avec Dieu afin d’éviter sa colère et obtenir ses bénédictions
revenait à vivre sous une malédiction.
La glorieuse grâce 171
S’abandonner au pouvoir de la grâce
Le revirement et la restauration de la vie de Kirk se sont produits

au fur et à mesure qu’il a entendu parler de la glorieuse grâce de Dieu :
En continuant à écouter le Pasteur Prince partager sur le message

de la grâce et sur le don de la justice, j'ai commencé à me nourrir
de l'amour que Dieu me portait. Ma vie a pris plus de sens
lorsque j'ai découvert que ce n’est plus moi qui vit, mais Jésus qui
vit en moi. Plus je me suis concentré sur son amour pour moi,
plus je suis tombé amoureux de lui et plus j’ai réalisé que la Bible
est un livre qui traite de son amour.
C'est pendant la période de séparation et de divorce avec ma
femme que je me suis complètement abandonné à la puissance de
la grâce de Dieu parce que la seule solution qui s’offrait à moi
était de dire oui à Jésus. Le Christ a métamorphosé la tourmente
de mon divorce en une véritable percée. Ma vie a pris un tout
autre sens car Dieu ne cesse de se manifester dans mon quotidien,
de me guérir et de régler mes problèmes - même ceux que je ne lui
mentionne pas.
Parallèlement, Dieu a guéri ma femme de sa détresse
émotionnelle et lui a renouvelé son amour pour moi. Peu à peu,
elle s'est ouverte à moi et a fait preuve d'attention et de
gentillesse.
Alors, miraculeusement, nous nous sommes remis ensemble
et, aujourd'hui, nous ne faisons plus qu'un par sa grâce. En plus,
de la promotion que j’ai reçue dans mon entreprise, je dispose
d’une voiture de fonction qui me permet de consacrer plus de
temps à ma femme et à mon fils. Maintenant, je passe tous mes
week-ends en famille, ce qui était impensable auparavant.
En plus de restaurer mon mariage, Dieu m'a aussi délivré d'un
péché sexuel. Avant de découvrir le message de la grâce, j’étais
accro à la pornographie. Mais depuis que j'ai commencé à suivre

le ministère du Pasteur Prince, le désir de regarder ces images a
disparu et je ne m'adonne plus à ce péché. Jésus a fait tout cela
pour moi alors que je ne méritais rien !
Je remercie Dieu de s’être suscité le Pasteur Joseph Prince et de
lui avoir confié la Bonne Nouvelle afin qu’il la partage avec ceux
qu’il aime, ceux qui sont abattus à cause de leurs travers, de leurs
découragements et de leurs addictions, aux gens comme moi.
Aujourd’hui, je suis sûr d’être sanctifié et protégé en Jésus-Christ,
je suis convaincu qu'il est toujours là pour moi. La vie éternelle
est mon héritage en Jésus-Christ par la foi, pas par mes propres
œuvres.
Waouh ! Dieu est bon, n’est-ce pas ? Le mariage de Kirk a été

restauré et lui-même a été délivré de son addiction à la pornographie.
Il n’est plus abattu à cause de ses travers, de son découragement et de
ses addictions. Ce changement radical est dû à sa prise de conscience
de la justice et de l’amour inconditionnel et irrévocable de Dieu à son
égard. Alléluia !
La grâce véritable glorifie Jésus
Pendant que Dieu est en train de restaurer la glorieuse vérité de

l’évangile de la grâce dans le Corps du Christ, réalisons que l’ennemi
est en train de propager une imitation de la grâce dans l’intention de
troubler le Corps de Christ en suscitant sa méfiance vis-à-vis du vrai
ministère de la grâce divine. Pourquoi la grâce ? Car toute imitation ne
porte que sur ce qui a une grande valeur et un prix élevé. Les diamants
sont contrefaits, pas les vulgaires cailloux.
Toutefois, ne soyez pas dépité, ne craignez pas de vous faire piéger
par une contrefaçon de la grâce. Prenez l’habitude de lire la Parole de
Dieu, et apprenez à distinguer ce qui est scripturaire de ce qui ne l’est

pas. Construisez une fondation solide sur le vrai évangile de la grâce.
Pour savoir si c’est l'évangile de la grâce, qui vous est présenté, vérifiez
si l'enseignement glorifie Jésus : vous pousse-t-il à vouloir vivre une
vie qui le glorifie ? Met-il l'accent sur vos œuvres ou sur celle achevée
de Jésus ? La prédication vous incite-t-elle à vous focaliser sur vous-
même ou sur Jésus ?
Pour savoir si c’est l'évangile de la grâce, qui vous est présenté,

vérifiez si l'enseignement glorifie Jésus.
Il y a dans l’air une doctrine qui affirme que tout le monde sera
sauvé. C’est ce qu’on appelle la « réconciliation universelle ». Je préfère
le préciser dès maintenant : c’est une hérésie. Un tel enseignement
n’exalte ni ne glorifie notre Seigneur. Il est IMPOSSIBLE d’évoquer le
salut éternel sans la personne de Jésus et son œuvre rédemptrice à la
croix. Jésus est le seul chemin ! Il l’a dit lui-même : « Je suis, moi, le
chemin, répondit Jésus, la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans
passer par moi » (Jean 14:6).
La correction a-t-elle sa place sous la grâce ?
Il existe aussi un enseignement qui avance que la sainteté importe

peu puisque nous sommes sous la grâce, nul besoin de correction ou
de grandir en sainteté. Cette doctrine est erronée ! Il est vrai que vous
ne pouvez devenir plus juste mais vous pouvez devenir plus saint. La
vraie grâce produit la vraie sainteté. Voilà pourquoi l’apôtre Paul a
exhorté les Corinthiens à « revenir une fois pour toutes à leur bon sens
et à ne plus pécher » (voir 1 Corinthiens 15:34). Plus vous vivez sous la
grâce, plus vous êtes convaincu de votre justice en Christ, plus vous
êtes attiré par une vie sainte et ouvert à la correction du Père.
Plus vous êtes convaincu de votre justice en Christ, plus vous êtes
attiré par une vie sainte et ouvert à la correction du Père.
La correction a-t-elle sa place sous la grâce ? Absolument ! Mais

soyez assuré que, sous la nouvelle alliance de la grâce, Dieu ne punit
jamais ses enfants en se servant des accidents, de la maladie ou
d’autres maux. Sous la Nouvelle Alliance, c’est la Parole qui apporte la
correction comme Paul l’a expliqué : « Car toute l’Ecriture est inspirée
de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à
mener une vie conforme à ce qui est juste » (2 Timothée 3:16). Comme
vous le notez, la correction qu’apporte la Parole de Dieu inclut le fait
d’« apprendre à mener une vie conforme à ce qui est juste », qui est de
croire que vous avez été justifié ou rendu juste par la foi dans le
Seigneur. J’ai remarqué que le Saint-Esprit utilise bien souvent des
leaders désignés par Dieu (voir Galates 6:1, 2 Timothée 4:2,
2 Thessaloniciens 3:15 pour nous ramener vers l’œuvre finie de Jésus
en nous rappelant qui nous sommes en Christ. C'est pourquoi il est
vital que nous appartenions à une église locale dotée de leaders
compétents.
Notez comment Paul a corrigé les Corinthiens qui s’étaient
empêtrés dans le péché, notamment celui de l’immoralité sexuelle :
Ignorez-vous que vos corps sont des membres de Christ ? Vais-je

donc arracher les membres de Christ pour en faire ceux d’une
prostituée? Sûrement pas ! Ou bien, ignorez-vous qu’un homme
qui s’unit à une prostituée devient un seul corps avec elle ? Car il
est écrit : Les deux ne feront plus qu’un. Mais celui qui s’unit au
Seigneur devient, lui, un seul esprit avec lui. C’est pourquoi, fuyez
l’inconduite sexuelle. Tous les autres péchés qu’un homme peut

commettre n’impliquent pas son corps, mais celui qui se livre à
l’inconduite pèche contre son propre corps. Ou bien encore,
ignorez-vous que votre corps est le temple même du Saint-Esprit
qui vous a été donné par Dieu et qui, maintenant, demeure en
vous ? Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes. Car
vous avez été rachetés à grand prix. Honorez donc Dieu dans
votre corps.
1 Corinthiens 6:15-20
Comment Paul les a-t-il redressés ? En leur demandant : « Ignorez-

vous que vos corps sont des membres de Christ ? ». Il les a repris en leur
rappelant avec fermeté leur identité de justes en Christ et le fait que
leur corps était le temple du Saint-Esprit. Qu’apprenons-nous ? Que
celui à qui on rappelle sa justice en Christ a la capacité de vaincre le
péché !
Celui à qui on rappelle sa justice en Christ a la capacité de

vaincre le péché !
Le chrétien qui oublie ou qui n’est pas sûr de sa justice en Christ se

laisse facilement piéger par les forces destructives du péché. Étant sous
la grâce, les enfants justifiés de Dieu sont appelés à marcher en
nouveauté de vie, en régnant grâce à l’abondance de la grâce et au don
de la justice. Le chrétien né de nouveau a été racheté à un grand prix
payé à la croix, il est maintenant appelé à vivre pour la gloire du
Seigneur !
La grâce rend libre de mener une vie qui glorifie Christ
Plus haut, j’ai mentionné l’importance de lire la Bible et de devenir

un connaisseur de la Parole de Dieu. Lisons cet extrait de Romains 6 :
Comprenons donc que l’homme que nous étions autrefois a été

crucifié avec Christ afin que le péché dans ce qui fait sa force soit
réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du
péché. Car celui qui est mort a été déclaré juste : il n’a plus à
répondre du péché. Or, puisque nous sommes morts avec Christ,
nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Car nous savons
que Christ ressuscité ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir
sur lui. Il est mort et c’est pour le péché qu’il est mort une fois
pour toutes. Mais à présent, il est vivant et il vit pour Dieu. Ainsi,
vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché, et
comme vivants pour Dieu dans l’union avec Jésus-Christ. Que le
péché n’exerce donc plus sa domination sur votre corps mortel
pour vous soumettre à ses désirs. Ne mettez pas vos membres et
organes à la disposition du péché comme des armes au service du
mal. Mais puisque vous étiez morts et que vous êtes maintenant
vivants, offrez-vous vous-mêmes à Dieu et mettez les membres et
organes de votre corps à sa disposition comme des instruments
pour faire ce qui est juste. Car le péché ne sera plus votre maître
puisque vous n’êtes plus sous le régime de la Loi mais sous celui
de la grâce.
Romains 6:6-14
Certains pensent que la prédication des Dix Commandements

produit la sainteté. En réalité, une lecture attentive permet de
comprendre que c’est la prédication de l’évangile de la grâce et de
l’œuvre accomplie de Jésus qui rend victorieux sur le péché ! Grâce à la
croix, vous n’êtes plus « esclave du péché », vous n’avez « plus à

répondre au péché », vous êtes même « morts pour le péché ».
C’est la prédication de l’évangile de la grâce et de l’œuvre

accomplie de Jésus qui rend victorieux sur le péché !
Aussi, en Christ, par la puissance de sa grâce glorieuse, vous avez la

liberté et la capacité de glorifier votre Seigneur en ne permettant pas
au péché d’exercer « sa domination sur votre corps mortel » et en
mettant vos membres « à sa disposition comme des instruments pour
faire ce qui est juste ». Vous pouvez savoir, sans l’ombre d’un doute,
que « le péché ne sera plus votre maître puisque vous n’êtes plus sous
le régime de la Loi mais sous celui de la grâce ». Voilà le glorieux
évangile de la grâce qui rend capable de mener une existence glorieuse,
victorieuse et sainte.
Vous savez que les chrétiens de votre entourage qui vivent dans le
péché tout en clamant être sous la grâce ne vivent pas sous la grâce !
Comment le pourraient-ils alors que la Bible dit clairement que le
péché n’est plus le maître de ceux qui sont sous le régime de la grâce.
La grâce est la puissance de ne plus pécher (voir Jean 8:11). La
révolution de la grâce qui a commencé libère les précieuses vies de la
puissance du péché !
La sainteté est un fruit de la grâce
Certains chrétiens approuvent le comportement charnel car, pour

eux, la grâce de Dieu autorise à pécher. C’est exactement le contraire !
En effet, la grâce infinie de Dieu transforme le cœur d'une personne et
provoque une vraie sainteté. Par vraie sainteté, j’entends la sainteté
profonde et intime qui naît du plus profond du cœur et non celle qui
n’est qu’extérieure. La sainteté est un fruit de la grâce de Dieu.
La grâce infinie transforme le cœur et provoque la vraie sainteté.
Dans le grec du Nouveau Testament, le mot « sainteté » s’écrit

hagiasmos 28. Il est parfois traduit par « sanctification ». Au moment
où vous recevez Jésus comme votre Seigneur et Sauveur, vous êtes
justifié par la foi et rendu parfaitement juste. En même temps, vous
avez aussi été rendu saint ou sanctifié, ce qui veut dire mis à part pour
le Seigneur. Plus vous grandissez dans la grâce et la connaissance de
Jésus, plus vous êtes transformé à son image, de gloire en gloire
(voir 2 Corinthiens 3:18). Toutefois, vous ne pouvez pas devenir plus
juste car le sang de Jésus vous a déjà intégralement mis en règle. Mais,
votre façon de vivre peut devenir plus sainte.
Je suis totalement en faveur de la sainteté et farouchement opposé
au péché. Mais, contrairement à d'autres prédicateurs, j’aide le peuple
de Dieu à grandir en sainteté en lui expliquant comment ne plus
pécher, alors que la solution utilisée par les autres pour vaincre le
péché est de prêcher les Dix Commandements. Je reste convaincu que
la bonne réaction est bien celle de prêcher Jésus et l’évangile de la
grâce.
En expérimentant l’amour inconditionnel de Jésus, les gens
tombent amoureux de lui et perdent leur attirance pour le péché.
Pourquoi ? Car, quand ils aiment et se savent aimés sans condition par
Jésus, ils désirent lui plaire, l'honorer et le glorifier. L’épouse, qui se
sait aimée par son mari et qui est amoureuse de lui, n’a aucune envie
de commettre l’adultère.
De la même manière, quand une église se sait aimée de son Sauveur
et l’aime en retour, elle évite à tout prix de le déshonorer. C’est
pourquoi, j’ai pour mission de prêcher chaque dimanche l’évangile de
la grâce à mon église. Ma responsabilité est de lui révéler le Seigneur

Jésus et de lui dévoiler sa grâce magnifique dans la Parole de Dieu.
Lorsque les gens touchent du doigt la faveur imméritée et gratuite de
Dieu, ils optent pour un style de vie glorieux, victorieux et saint.
Quand une église se sait aimée de son Sauveur et l’aime en

retour, elle évite à tout prix de le déshonorer.
Dans 1 Jean 4:10, nous lisons: « Voici en quoi consiste l’amour : ce

n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés ;
aussi a-t-il envoyé son Fils pour expier nos péchés ». Qu’est-ce qui
vient en premier ? Notre amour pour Dieu ou l’amour de Dieu pour
nous ? L’amour que Dieu nous porte ! Pourtant, tant de prédicateurs
placent l’amour que le chrétien porte à Dieu au centre du
christianisme, alors que le plus important est l’amour que Dieu lui
porte. C’est son amour pour et en lui qui provoque la transformation
de son cœur. Le christianisme n’est pas une religion, c’est une relation.
Le christianisme n’est pas une liste de devoirs et d’interdits mais une
vie d’intimité, d’amour et de cœur passionné. Une vie palpitante en
Dieu. Voilà pourquoi la sainteté et la bonne conduite ne peuvent être
prêchées à celui qui n’a pas encore expérimenté et goûté à la grâce de
Dieu.
La sainteté est un processus
Je ne peux pas exiger que Justin, mon fils de trois ans au moment
où j’écris, se laisse pousser la barbe ! Certaines choses ne viennent
qu’avec l’âge !
Le matin, je ne m’attends pas à ce que Justin fasse son lit, brosse ses
dents et change sa couche. Mon amour filial est-il intact malgré sa
conduite « imparfaite » ? Bien-sûr car j’admets que certaines choses ne

viennent qu’en grandissant.
De même, la sainteté, qui est un fruit et non une racine, vient avec
la croissance. L’apôtre Paul l’a dit ainsi : « Mais maintenant, affranchis
du péché et devenus esclaves de Dieu, le fruit que vous portez, c’est
une vie sainte, et le résultat auquel vous aboutissez, c’est la vie
éternelle » (Romains 6:22). Le fruit vient avec la croissance. Personne
ne s’attend à récolter des fruits sur un jeune pommier. Alors est-il
possible d’aider l’arbre à produire du fruit ? Oui, en l’arrosant et en le
nourrissant. C’est ainsi qu’un croyant enraciné et établi dans l’évangile
de la grâce porte du fruit en sa saison. Plus il grandit dans la grâce et
dans la connaissance de Jésus, plus il exhibe le fruit de la sainteté. La
sainteté est le produit de la grâce.
Un croyant enraciné et établi dans l’évangile de la grâce porte du

fruit en sa saison.
Permettez-moi d’attirer votre attention sur ces quelques versets :
Mes chers amis, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons,
nous aussi, nous aimer les uns les autres.
1 Jean 4:11
Quant à vous, maris, que chacun de vous aime sa femme comme

Christ a aimé l’Eglise : il a donné sa vie pour elle.
Éphésiens 5:25
Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur.

Éphésiens 5:22
Vous, enfants, obéissez à vos parents à cause du Seigneur, car

c’est là ce qui est juste.
Éphésiens 6:1
Soyez bons et compréhensifs les uns envers les autres. Pardonnez-

vous réciproquement comme Dieu vous a pardonnés en Christ.
Éphésiens 4:32
Quel est le dénominateur commun de tous ces versets ? La

personne de Jésus (son amour, sa grâce et son œuvre finie à la croix).
Sans avoir d’abord expérimenté l’amour et le pardon divins, personne
n’a la capacité d’aimer autrui, d’aimer son conjoint, d’honorer ses
parents et de pardonner. Être centré, consumé et absorbé par l’amour
de Jésus rend saint. Jésus est votre sainteté !
Sans avoir d’abord expérimenté l’amour et le pardon divins,

personne n’a la capacité d’aimer autrui, d’aimer son conjoint,
d’honorer ses parents et de pardonner.
L’amour est l’accomplissement de la Loi
Puisque je prêche l’évangile de la grâce, certains déduisent que je

m’oppose aux Dix Commandements. Rien n’est plus éloigné de la
réalité ! Je n’ai jamais encouragé quiconque à se désintéresser des Dix
Commandements. En revanche, j’explique que personne ne peut être
justifié en les appliquant. Pendant les 1 500 ans où le peuple de Dieu a
vécu sous la Loi, pas un seul homme (si ce n’est notre Seigneur Jésus)
n’a pu être déclaré juste grâce à l’observation de ces Commandements.
Prêtez attention à ce qui suit. Oui, vous qui êtes sous la grâce, qui
avez expérimenté l’amour de notre Seigneur Jésus, vous finirez par
accomplir la Loi, vous finirez par mener une vie sainte ! La grâce
produit la vraie sainteté ! Comme l’a proclamé avec assurance l’apôtre
Paul : « Celui qui aime ne cause aucun mal à son prochain. Aimer son
prochain, c’est donc accomplir toute la Loi » (Romains 13:10).
Celui qui a en lui l’amour de Jésus ne peut s’empêcher d’accomplir
la Loi. Lorsque le cœur déborde de la grâce et de la bonté de Dieu, il
n’y a aucune place pour le désir de commettre l’adultère ou le meurtre,
de porter un faux témoignage ou de convoiter. En revanche, ce
chrétien-là a la capacité d’aimer son prochain comme lui-même car il
est fermement enraciné et établi dans la grâce de Dieu. Il a le pouvoir
d’aimer parce que Christ l’a aimé le premier ! Voilà pourquoi la Bible
affirme dans Romains 13:10 que l’amour est l’accomplissement de la
Loi.
En fait, celui qui est sous la grâce ne se contente pas d’accomplir la
Loi à la lettre, il va bien au-delà : il fait le deuxième mile. La Loi
commande de ne pas commettre l’adultère mais n’est-ce pas ce
qu’évite celui qui aime son conjoint ? La grâce bouleverse tout cela. La
grâce ne fait pas seulement un travail en surface, elle va plus
profondément et apprend au mari à aimer sa femme, comme Christ
aime l’Église. La Loi, qui ordonne de ne pas convoiter, ne peut pas
donner un cœur généreux. Encore une fois, la grâce de Dieu va au-delà
des apparences en transformant le cœur rempli de convoitise en un
cœur aimant, généreux et plein de compassion.
Celui qui est sous la grâce ne se contente pas d’accomplir la Loi à

la lettre, il va bien au-delà : il fait le deuxième mile.
Vous souvenez-vous de l’histoire de Zachée ? Lorsque l’amour et la

grâce de notre Seigneur l’ont touché, ce collecteur d’impôts, autrefois
avide, a décidé de distribuer la moitié de ses richesses aux pauvres et
de rembourser au quadruple chaque personne qu'il avait escroquée,
alors que personne ne le lui avait imposé. L’amour pour l’argent est
mort quand l’amour pour Jésus est arrivé.
Dites oui à Jésus et à sa grâce
J’aimerais vous encourager à vous laisser consumer par la personne

de Jésus. La Parole de Dieu dit que « vous êtes unis à Christ, qui est
devenu pour nous cette sagesse qui vient de Dieu, justice, purification
et délivrance » (1 Corinthiens 1:30). Jésus lui-même est votre sagesse,
votre justice et votre purification ! Le mot grec utilisé pour
« purification » est hagiasmos, il peut être traduit par « sainteté » ou
« sanctification ». Notre purification ou notre sainteté se trouve dans
la personne de Jésus. Quand vous avez des pensées impures, une
mauvaise pulsion ou que vous êtes tenté de pécher, arrêtez-vous un
instant et tournez-vous vers Jésus. Visualisez la croix. Voyez et
expérimentez à nouveau son amour, son pardon et sa grâce. Jésus est
votre victoire sur toutes les tentations, les addictions et les liens !
Certains croient que rejeter la tentation suffit mais leur volonté ne
fait pas le poids face à cet adversaire qu'est le péché. À vrai dire, plus
ils essaient de résister par leurs propres forces, plus leur situation
empire. L’apôtre Paul décrit cette difficulté qu’il a lui-même
expérimentée : « Je ne fais pas le bien que je veux, mais le mal que je ne
veux pas, je le commets » (Romains 7:19). La solution n'est pas de
compter sur votre propre volonté pour résister à la tentation mais de
dépendre de la grâce de Dieu en disant OUI à Jésus !
Ne comptez pas sur votre propre volonté pour résister à la

tentation mais dépendez de la grâce de Dieu en disant OUI à
Jésus !
Au beau milieu du combat et de la tentation, dites OUI à Jésus.

Dites : « Seigneur Jésus, je te remercie car tu es ma justice, ma
purification et ma délivrance ». Transformez chaque tentation en une
opportunité de vous tourner vers Jésus et de le louer ! C’est ce que Paul
a fait comme nous le lisons : « Malheureux que je suis ! Qui me
délivrera de ce corps voué à la mort? Dieu soit loué : c’est par Jésus-
Christ notre Seigneur » (Romains 7:24-25).
La solution de Paul pour vaincre le péché s’est trouvée dans une
personne. Avant, il s’était demandé : « Qui me délivrera ? » mais pas :
« Quel commandement me délivrera ? » Votre délivrance face à vos
habitudes pécheresses se trouve dans la personne de Jésus ! Dites-lui
OUI ! Il est votre justice et votre sainteté. Laissez-le envahir les
domaines où vous êtes le plus faible et permettez à sa grâce de vous
transformer de l’intérieur vers l’extérieur.
La guerre intérieure
Rappelez-vous qu’il n’y a aucune faille dans la Loi parfaite de Dieu.

Paul a même écrit : « Dans mon être intérieur, je prends plaisir à la Loi
de Dieu » (Romains 7:22). Cependant, il a continué en disant : « Mais
je vois bien qu’une autre loi est à l’œuvre dans mon corps : elle combat
la Loi qu’approuve ma raison et elle fait de moi le prisonnier de la loi
du péché qui agit dans mes membres » (Romains 7:23). La Loi est
sainte, juste et bonne mais elle est incapable de rendre quiconque
saint, juste et bon. La Loi amène la connaissance du péché (voir
Romains 3:20) !
Paul l’a expliqué avec une grande clarté :
Que dire maintenant ? La Loi se confond-elle avec le péché ? Loin

de là ! Seulement, s’il n’y avait pas eu la Loi, je n’aurais pas
connu le péché, et je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la
Loi n’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas. Mais alors le péché,
prenant appui sur le commandement, a suscité en moi toutes
sortes de désirs mauvais. Car, sans la Loi, le péché est sans vie.
Pour ma part, autrefois sans la Loi, je vivais, mais quand le
commandement est intervenu, le péché a pris vie, et moi je suis
mort. Ainsi, ce qui s’est produit pour moi, c’est que le
commandement qui devait conduire à la vie m’a conduit à la
mort. Car le péché a pris appui sur le commandement : il m’a
trompé et m’a fait mourir en se servant du commandement.
Ainsi, la Loi elle-même est sainte, et le commandement est saint,
juste et bon. Ce qui est bon est-il devenu pour moi une cause de
mort ? Loin de là ! C’est le péché ! En effet, il a provoqué ma mort
en se servant de ce qui est bon, et a de la sorte manifesté sa nature
de péché et son excessive perversité par le moyen du
commandement. Nous savons que la Loi a été inspirée par
l’Esprit de Dieu, mais moi, je suis comme un homme livré à lui-
même, vendu comme esclave au péché. [...] Car je sais que le bien
n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ce que je suis par nature.
Vouloir le bien est à ma portée, mais non l’accomplir. Je ne fais
pas le bien que je veux, mais le mal que je ne veux pas, je le
commets. [...] Dans mon être intérieur, je prends plaisir à la Loi
de Dieu. Mais je vois bien qu’une autre loi est à l’œuvre dans
mon corps : elle combat la Loi qu’approuve ma raison et elle fait
de moi le prisonnier de la loi du péché qui agit dans mes
membres. Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps
voué à la mort? Dieu soit loué : c’est par Jésus-Christ notre
Seigneur. En résumé : moi-même, je suis, par la raison, au service
de la Loi de Dieu, mais je suis, dans ce que je vis concrètement,

esclave de la loi du péché.
Romains 7:7-14, 18-19, 22-25
La Loi de Dieu est parfaite mais ne vous attendez pas à la sainteté

lorsque vous l’appliquez à la chair (le principe du péché). Le résultat
est, comme Paul l’a décrit, une vie dominée par le péché, par la
condamnation et par la mort. Telle une cuillère qui peut être utilisée
pour agiter le dépôt dans un verre d’eau, la Loi agite les passions
pécheresses de la chair. Ceux qui prêchent avec force les Dix
Commandements n’admettent pas la faiblesse de la chair et ne
saisissent pas l'explication de Paul décrite en Romains 7.
Il n’y a rien de bon dans votre chair. Aussi longtemps que vous
serez dans votre corps mortel, le principe du péché sera agité en vous.
Voilà pourquoi la tentation du péché ne disparaît pas avec la nouvelle
naissance. C’est aussi la raison pour laquelle la Parole de Dieu qualifie
la Loi de ministère qui conduit à la mort et à la condamnation, bien
qu’elle soit glorieuse en elle-même. Mais loué soit notre Seigneur et
Sauveur Jésus-Christ, cette lutte dans votre chair n’a pas à se terminer
tragiquement grâce à ce que Jésus a accompli à la croix, comme Paul le
rappelle :
Mais alors, le ministère au service de l’Esprit ne sera-t-il pas bien

plus glorieux encore ? En effet, si le ministère qui a entraîné la
condamnation des hommes a été glorieux, combien plus glorieux
est celui qui conduit les hommes à être déclarés justes par Dieu !
On peut même dire que cette gloire du passé perd tout son éclat
quand on la compare à la gloire présente qui lui est bien
supérieure. Car si ce qui est passager a été touché par la gloire,
combien plus grande sera la gloire de ce qui demeure
éternellement ! [...] Mais leur esprit est devenu incapable de
comprendre : aujourd’hui encore, lorsqu’ils lisent le Livre de
l’Ancienne Alliance, ce même voile demeure ; il ne leur est pas

ôté, car c’est dans l’union avec Christ qu’il est levé. [...] Et nous
tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un
miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en son
image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir. C’est là
l’œuvre du Seigneur, c’est-à-dire de l’Esprit.
2 Corinthiens 3:8-11, 14, 18
Selon la Parole de Dieu, il est clair que la Loi met en évidence la

nature pécheresse tandis que la grâce produit la vraie sainteté ! La
sainteté, c’est ressembler de plus en plus à Jésus et c’est ce qui arrive
lorsque le voile de la Loi est ôté. C’est en voyant votre beau Sauveur
face à face que sa grâce glorieuse vous transforme de gloire en gloire.
L’Évangile glorieux produit toujours une vie glorieuse.
Je prie pour que cette lecture vous apporte une plus grande
révélation de votre merveilleux Sauveur, de son œuvre parfaite à
Golgotha et de son amour profond à votre égard. Alors que vous
contemplez Jésus, puissiez-vous grandir de gloire en gloire et devenir
la preuve éclatante de toutes ses bontés !
TROISIÈME PARTIE
ESTIMEZ LA PERSONNE
DE JÉSUS
CHAPITRE 11
GRANDIR DANS LA GRÂCE EN L’ENTENDANT
Il y avait un homme riche qui aimait son fils unique plus que tout.
Ensemble, ils s’adonnaient à la collection d’œuvres d’art. Ils passaient
chaque minute de leur temps libre dans les salles de ventes et dans les
galeries, espérant dénicher de rares œuvres d’art peintes par des
artistes comme Picasso, Raphaël et autres.
En dix ans, ils s’étaient constitués l’une des collections les plus rares
et les plus chères au monde. Un jour, la guerre a éclaté et le fils a reçu
une lettre l'informant qu’il devait rejoindre l’armée. Désireux de servir
son pays, à l’image de son père et de son grand-père, le fils est monté
au front.
Loin de chez lui, le fils rédigeait chaque jour une lettre à son père.
Un jour, la correspondance s’est arrêtée. Les pires peurs du père se
sont réalisées lorsqu’un télégramme du Ministère des Armées lui a
appris que son fils avait été tué en essayant de sauver un autre soldat.
Un jour, environ six mois après cette tragédie, le père a entendu
quelqu’un toquer à sa porte. En ouvrant, il a vu un jeune soldat tenant
un grand paquet sous le bras. Le jeune homme s’est présenté ainsi :
« Monsieur, vous ne me connaissez pas mais je suis le soldat que votre
fils a sauvé. Il me portait sur son dos pour me mettre en sécurité
quand la balle qui l’a atteint en plein cœur lui a été fatale. Votre fils
était mon ami ; nous avons passé de nombreuses et longues soirées à
192 Estimez la personne de Jésus
discuter. Il parlait souvent de vous et évoquait votre amour pour

l’art ».
Puis, le jeune homme lui a tendu le paquet avec ces mots : « C’est
peu et je suis loin d’être un artiste. Mais je voulais vous remettre ce
tableau qui représente la dernière image que j’ai de votre fils ».
Le père a déchiré l’emballage et a détaillé le portrait de son fils
unique. Retenant ses larmes, il lui a confié : « Vous avez capturé
l’essence du sourire de mon fils, cette pièce a pour moi plus de valeur
que n’importe quelle autre ». Le père a accroché le tableau au-dessus
de sa cheminée et, à chaque visiteur, il présentait le portrait de son fils
avant de lui montrer les autres chefs-d’œuvre.
Lorsque le père est mort, la nouvelle de la vente aux enchères
privée de l’ensemble de sa collection s’est répandue comme une
traînée de poudre. Des collectionneurs et des experts en art du monde
entier se sont rassemblés dans le but de réaliser de belles acquisitions.
Ils ont été quelque peu surpris de voir la première œuvre proposée à la
vente, le modeste portrait du fils qu’un jeune soldat avait peint.
Avec le claquement du premier coup de marteau, le commissaire-
priseur a démarré la vente. La foule chevronnée et ricaneuse s’est mise
à réclamer les Van Gogh et les Rembrandt, mais le commissaire a
insisté : « Qui fera la première mise pour cette peinture ? Cent dollars ?
Deux cents dollars ? » La foule, qui convoitait des œuvres
prestigieuses, s’est mise à siffler pour que la vente passe à autre chose.
Mais le commissaire-priseur a de nouveau insisté : « Le fils… le fils !
Qui prendra le fils ? »
Finalement, une voix s’est fait entendre : « Je paierai dix euros pour
‘Le fils’ ». L’acquéreur, qui n’était autre que le soldat qui avait été sauvé
par le fils, a dit : « Je n’ai pas l’intention d’acheter autre chose et je ne
possède que dix dollars. Mais je les mise entièrement sur ce tableau ».
Le commissaire a continué à guetter du regard le signe d’une mise
plus haute mais la foule exaspérée vociférait : « Vendez-lui le tableau et
Grandir dans la grâce en l’entendant 193
poursuivons ». En assenant un coup de marteau, le commissaire-

priseur a vendu l’œuvre au soldat pour dix dollars.
« Enfin, cette vente aux enchères peut continuer », a hurlé une
personne du deuxième rang. C’est à ce moment-là que le commissaire
a annoncé : « La vente est officiellement terminée ». La foule, choquée,
a demandé la raison de la clôture, alors qu’aucune « vraie » œuvre
n’avait été présentée.
Le commissaire a expliqué simplement : « Les dernières volontés
du défunt m’ont été transmises lorsque j’ai été contacté pour diriger
cette vente aux enchères. Je n’avais pas le droit de les révéler jusqu’à
maintenant. En accord avec ses directives, seule la peinture ‘Le fils’
devait être vendue aujourd’hui. Celui qui l’achètera acquerra
également l’ensemble de la collection, à savoir chaque pièce d’art qui la
compose. Alors aujourd’hui, pour dix dollars, un jeune homme a
acquis une des collections d’art faisant partie des plus prestigieuses au
monde et les biens immobiliers qui l’abritent. La vente est terminée ».
Médusée et abasourdie, la foule a fixé le jeune soldat tandis que le son
irrévocable du marteau résonnait une dernière fois.
À chaque fois que je me remémore cette histoire29, je pense à Dieu
qui, comme le père de ce récit, recherche ceux qui valorisent et
apprécient son Fils. Quiconque reçoit le Fils reçoit l’ensemble des
bénédictions de Dieu. Il donne tout ce qu’il possède de bon à celui qui
reconnaît la valeur de son Fils. Comment considérer le Fils à sa juste
valeur ? Essentiellement en prenant le temps de l’écouter, d’entendre la
parole de sa grâce et ce qu’il a accompli pour nous en se sacrifiant sur
la croix.
Dieu, comme le père de ce récit, recherche ceux qui valorisent et

apprécient son Fils. Il donne tout ce qu’il possède de bon à celui
qui reconnaît la valeur de son Fils.
Le psalmiste a dit : « Je veux écouter ce que dit Dieu, l’Eternel : c’est

de bien-être qu’il parle à son peuple et à ceux qui lui sont attachés »
(Psaume 85:9). Ici le mot hébreu pour « bien-être » est shalom ; il
signifie la plénitude, l'équilibre, le bien-être physique et mental, la
sécurité, la satisfaction et la paix relationnelle 30.
Si vous désirez expérimenter plus de bénédictions dans votre corps,
votre famille, votre carrière et ministère, alors faites en sorte
d’entendre Jésus et de grandir dans la connaissance et la grâce de votre
Sauveur. La Bible dit que la grâce et la paix (et toute autre bénédiction)
sont multipliées lorsque vous grandissez dans la connaissance du
Seigneur (voir 2 Pierre 1:2).
Entendez ses paroles de grâce
Dernièrement, en relisant l’expérience au Mont de la

Transfiguration, j'ai compris l’importance d’entendre le Fils de Dieu et
d’être établi dans les paroles de sa grâce. Étudions ensemble ce récit
avec un cœur ouvert.
Les évangiles de Matthieu et de Luc, passages parallèles de ce récit,
racontent que notre Seigneur avait demandé à ses disciples Pierre,
Jacques et Jean de l’accompagner jusqu’au sommet d’une montagne
pour y prier et « pendant qu’il priait, son visage changea d’aspect et ses
vêtements devinrent d’une blancheur éblouissante » (Luc 9:29). Puis,
Moïse et Élie, deux des figures centrales de la foi juive, sont apparus et
se sont entretenus avec Jésus. C’est alors que les disciples, qui s’étaient
endormis ont aperçu ces deux hommes illustres aux côtés de Jésus
dans la gloire, l’un représentant la Loi et l’autre les prophètes !
Pierre, pensant devoir dire quelque chose, bafouilla : « Maître, il est
bon que nous soyons ici. Nous allons dresser trois tentes, une pour toi,
une pour Moïse et une pour Elie » (Luc 9:33).
Pierre n’avait pas réalisé que ses paroles rabaissaient Jésus au

niveau de Moïse et d’Élie. Aussi, le Père a dû corriger Pierre. Pendant
que Pierre parlait encore, une nuée les a enveloppés et une voix en est
sortit : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Ecoutez-le ! » (Luc
9:35). Lorsque les disciples ont entendu ces paroles, ils sont tombés à
terre, terrifiés. S’étant approché, Jésus a posé la main sur eux en
disant : « Relevez-vous et n’ayez pas peur » (Matthieu 17:7). Lorsqu’ils
ont osé lever le regard, ils n’ont vu que le Seigneur.
Imaginez-vous à leur place : vous venez d’être entouré d’une nuée
éblouissante, de la gloire shekinah, depuis laquelle le Père vous
commande : « Écoutez mon Fils ! » Vous êtes face contre terre,
absolument tétanisé, vous vous demandez sans doute ce que Jésus va
dire. Quelles vont être ses premières paroles ? C’est alors que le
Seigneur se rapproche de vous et, d'un toucher rassurant, vous
enjoint : « Relève-toi, n’aie pas peur ».
Ces mots représentent si bien notre merveilleux Seigneur ! Les
disciples ont eu peur mais les paroles qui sont sorties de la bouche du
Maître n’annonçaient ni une nouvelle loi ni un nouveau
commandement. Au contraire, il a prononcé des paroles remplies de
grâce. Le texte original grec met encore mieux en relief leur aspect
encourageant et rassurant. Le mot traduit par « relevez-vous » est le
grec egeiro qui signifie « élever » 31. En voyant Pierre, Jacques et Jean à
plat ventre, Jésus ne s’est pas contenté de les toucher ; ses paroles
apaisantes les ont littéralement relevés. Voilà bien la nature de notre
Seigneur ! Lorsque nous sommes abattus ou apeurés, sa présence et ses
paroles nous relèvent toujours, esprit, âme et corps.
Lorsque nous sommes abattus ou apeurés, sa présence et ses

paroles nous relèvent toujours, esprit, âme et corps.
Le fait que Jésus ait emmené spécifiquement ces trois disciples,

Pierre, Jacques et Jean sur le Mont de la Transfiguration n’est pas
anodin. Le nom de Pierre, Petros en grec, signifie « pierre »32, qui est
une image de la Loi (voir 2 Corinthiens 3:7). Jacques est un dérivé de
Jacob, que l’on trouve dans l’Ancien Testament, et qui signifie « le
trompeur »33. En hébreux, Jean est Jochanan qui dérive d’un mot
voulant dire « grâce »34. Donc, si vous associez ces trois noms, Pierre,
Jacques et Jean, vous découvrez un message caché : la pierre (la Loi) a
été trompée (supplantée) par la grâce ! La grâce, qui est venue en la
personne de Jésus, a remplacé la Loi. Entendez le Maître. Écoutez les
paroles de grâce de Jésus !
Qui écoutez-vous ?
Le Père a précisé : « Écoutez-le », et non « Écoutez-les ». Précision

car, sur ce mont Thabor, Moïse et Élie se tenaient aux côtés de Jésus.
Qui était Moïse ? Celui par qui était venu la Loi. Qui était Élie ? Pas un
simple prophète de l’Ancien Testament mais celui qui avait restauré la
Loi sous l’Ancienne Alliance, car le peuple d’Israël s’était tourné vers
d’autres dieux. Élie est celui qui a ramené le peuple vers la Loi.
Pour le croyant, la Loi qui est venue par Moïse a accompli son
objectif : celui de faire connaître à l’homme ses limites. Les prophètes
ont eux aussi accompli leur objectif, celui de rappeler aux hommes les
lois divines. L’un comme l’autre ont atteint leur but. Aujourd’hui, c’est
le jour de la grâce. C’est le jour du Fils de Dieu, pas celui des serviteurs
de Dieu mais du Fils de Dieu lui-même.
Malheureusement, beaucoup de croyants placent Jésus, la grâce, au
même niveau que la Loi. Ils se prennent pour des restaurateurs de la
Loi et se démènent pour que les commandements de Moïse
reviennent. Ça n’est pas ce que veut le Père, aussi il leur a dit :
« Écoutez-le ! » Ceux qui s’efforcent de rétablir la loi de Moïse ne
réalisent pas qu’elle apporte la « connaissance du péché », pas celle de

la sainteté de Dieu ! Lisons Romains 3:20-22 :
Car personne ne sera déclaré juste devant lui parce qu’il aura
accompli les œuvres demandées par la Loi. En effet, la Loi produit
seulement la connaissance du péché. Mais maintenant Dieu a
manifesté, sans faire intervenir la Loi, la justice qu’il nous
accorde et à laquelle les livres de la Loi et des prophètes rendent
témoignage. Dieu déclare les hommes justes par leur foi en Jésus-
Christ, et cela s’applique à tous ceux qui croient, car il n’y a pas
de différence entre les hommes.
Dans ce passage, l’apôtre Paul dit : « Mais maintenant Dieu a
manifesté, sans faire intervenir la Loi, la justice qu’il nous accorde ».
Voulez-vous vivre dans le maintenant ou dans le passé ? Voulez-vous
connaître la toute dernière révélation de Dieu ? Sachez que le sujet le
plus récent est celui de la grâce ! C’est la révélation de la justice de
Dieu dévoilée en Jésus et donnée gratuitement, sans l’intervention de
la Loi. Voilà aussi pourquoi Moïse (la Loi) et Élie (les prophètes) ont
tous les deux été témoins du fait que, maintenant, nous devons écouter
Jésus, le Fils, la grâce seule.
Sa provision arrive lorsque vous l’écoutez
Aujourd’hui, prenez le temps de l’écouter, quelles que soient vos

circonstances. Si vous vous inquiétez des symptômes que vous
ressentez dans votre corps, continuez d’entendre parler des multiples
guérisons que Jésus a aimé, et aime encore, réaliser. Écoutez pourquoi
il a supporté les coups de fouet cruels des Romains : pour que vous
trouviez la guérison dans ses meurtrissures (voir Ésaïe 53:5). Écoutez
les récits de ses parcours dans le pays tandis qu’il faisait le bien et
guérissait TOUS ceux qui étaient sous l'emprise du diable
(physiquement, émotionnellement et mentalement) (voir Actes 10:38,

Matthieu 9:35). Entendez parler de sa compassion quand il a vu les
foules qui attendaient d’être guéries. Il ne les a pas vues comme des
gens aux désirs irréalisables mais comme des brebis sans berger (voir
Matthieu 9:36). Sachez qu’il est le même hier, aujourd’hui et
éternellement (voir Hébreux 13:8) aussi quand la foi commence à
envahir votre esprit, sa guérison divine et sa santé envahissent chaque
cellule, chaque organe et chaque membre de votre corps !
Si les besoins et les exigences de demain vous inquiètent, continuez
d’entendre que Dieu est pour vous et non contre vous. Rappelez-vous
qu’il vous a donné gratuitement TOUTES choses en Christ (voir
Romains 8:31-32) afin que vous n'ayez plus qu'à recevoir gratuitement
TOUTES les bénédictions dont la faveur, la sagesse, la guérison et la
provision, afin que vous puissiez relever n’importe quel défi. Écoutez
le Fils vous parler de votre Père céleste qui est rempli d’amour. Il
connaît chacun de vos besoins et promet de prendre soin de vous
quand vous vous déchargez sur lui de tous vos soucis et que vous
cherchez en priorité le don de sa justice (voir Matthieu 6:31-33). Ainsi,
chaque inquiétude ou anxiété s’évapore comme la brume à la chaleur
du soleil matinal et, en échange, vous recevez une fraîche provision de
sa faveur pour chacun de vos besoins… lorsque vous entendez parler
de sa grâce et que vous laissez cette vérité s’établir en vous.
Et, si vous avez déjà été trahi, blessé par les paroles d'un proche ou
si vous êtes découragé, écoutez les paroles rassurantes du Seigneur :
« Je ne te quitterai ni ne t'abandonnerai jamais ». Laissez ces mots
réconforter votre cœur, apporter de la stabilité à vos émotions et vous
donner la foi qui vous fera dire avec audace : « Le Seigneur vient à
mon secours, je n’aurai pas de crainte, que me feraient les hommes ? »
(Hébreux 13:5-6).
Pour grandir dans la grâce et voir son fruit se manifester dans votre
vie, vous devez continuer à entendre le Fils et ses paroles de grâce,
parce qu'il est si facile de retomber dans la conscience de la Loi ou de
ses exigences, par opposition à la conscience de la grâce et de la

provision. Regardez ce que Pierre, Jacques et Jean ont fait après leur
expérience sur le Mont Thabor.
Pour grandir dans la grâce et voir son fruit se manifester dans

votre vie, vous devez continuer à entendre le Fils et ses paroles de
grâce.
L’attrait des autres voix
Dans l’évangile de Matthieu, le chapitre se termine avec Pierre et

Jésus se rendant à Capernaüm (voir Matthieu 17:24-27). Là, les agents
chargés de percevoir l’impôt pour le Temple sont venus voir Pierre
pour lui demander si Jésus allait payer son dû. « Oui, il s'en acquitte »,
a répondu Pierre avec assurance, sans hésitation.
Puis, Jésus a demandé à Pierre : « Qu’en penses-tu, Simon ? Qui
est-ce qui paie les taxes et les impôts aux rois de la terre ? Les fils ou les
étrangers ? Les étrangers, répondit Pierre. Donc, reprit Jésus, les fils
n’ont pas à le faire ».
Pierre a promptement répondu au collecteur d’impôts sans savoir
de quoi il parlait, à nouveau. Quel était donc le vrai sujet ? Sous la Loi,
les taxes du Temple servaient à l’entretien de l’édifice, qui avait été
érigé à la gloire et à l’usage de Dieu, mais Jésus, le Fils, n’avait pas à
s’en acquitter car il était plus grand que le Temple. Et le Fils de Dieu
était présent en chair et en os !
Sans le réaliser, Pierre venait de mettre Jésus au même niveau que
Moïse, comme il l’avait fait sur le Mont de la Transfiguration. Cette
fois-ci, les motivations de Pierre étaient bonnes car il voulait honorer
Jésus ; il ne voulait pas que les gens suspectent Jésus de frauder.
Toutefois, inconsciemment et mû par son zèle sincère, il avait rabaissé
le Seigneur au niveau de la Loi en le considérant comme un simple

homme.
Vers qui Pierre tendait-il l’oreille ? Vers Moïse et ses instructions
relatives aux impôts du Temple. D’ailleurs, il n’avait même pas
consulté le Fils avant de répondre. Plus tôt, sur le Mont de la
Transfiguration, il avait entendu le Père dire clairement : « Celui-ci est
mon Fils, celui que j’ai choisi. Ecoutez-le ! » Pourtant, à nouveau,
Pierre venait d’« écouter » Moïse.
Quelle a été la réaction de Jésus ? A-t-il été offensé ? Voici sa
réponse à Pierre : « Toutefois, ne semons pas le trouble chez ces gens.
Descends donc jusqu’au lac, lance ta ligne à l’eau, prends le premier
poisson qui mord et ouvre-lui la bouche : tu y trouveras une pièce
d’argent. Prends-la et donne-la aux agents en paiement de l’impôt
pour nous deux ».
Le Seigneur n’est-il pas merveilleux ? Il a patiemment expliqué à
Pierre que l’impôt du Temple ne s’appliquait pas à lui en tant que Fils
puis, à nouveau avec patience, il lui a démontré cette vérité en
accomplissant le miracle de la pièce dans la bouche du poisson,
prouvant ainsi qu’il était le Créateur. Et aussitôt après qu’il a révélé
son identité, avec humilité, il a payé l’impôt du Temple pour lui-même
et pour Pierre. Il est la douceur et la majesté, la gloire et l’humilité
personnifiées ! Voilà les merveilleuses qualités de notre beau Seigneur
et Sauveur. Voilà sur qui le Père désire que nous nous appuyions et
que nous écoutions, ainsi nous serons transformés en son image, de
gloire en gloire.
Jésus est la douceur et la majesté, la gloire et l’humilité

personnifiées ! Tandis que nous le contemplons, nous sommes
transformés en son image, de gloire en gloire.
Qu’en est-il des voix qui portent un jugement ?
Comment les deux autres disciples, Jacques et Jean, s’en sont-ils

sortis ? Si vous lisez le chapitre 9 du livre de Luc, vous verrez que Jésus
n'a pas été bien reçu par les habitants d'un village samaritain. Lorsque
Jacques et Jean ont vu qu’ils avaient rejeté Jésus et qu’ils lui avaient
manqué de respect, ils ont suggéré : « Seigneur, veux-tu que nous
ordonnions au feu de descendre du ciel et de les consumer [comme l’a
fait Elie] ? » (Luc 9:54, version Segond 21).
Bien que les trois disciples avaient entendu le Père affirmer :
« Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi » Pierre a réagi en
s’inspirant de Moïse et Jacques et Jean en prenant Élie comme
exemple. Notez la réaction de Jésus suite à leur suggestion d’exécuter
un jugement par le feu : « [Vous ne savez pas quel esprit vous inspire
de telles pensées ! Le Fils de l’homme n’est pas venu pour faire mourir
les hommes, mais pour les sauver] » (Luc 9:55-56).
L’esprit d’Élie est un esprit de jugement. Jésus a clairement indiqué
aux deux frères que leurs paroles n’étaient pas inspirées par l’esprit de
la grâce. Jacques et Jean avaient recommencé à écouter la voix d’Élie
aussi vite que Pierre avait écouté celle de Moïse. Ce n’est pas ce que
voulait le Père. Réagissons avec circonspection afin de ne pas rabaisser
notre Seigneur au niveau de la Loi et des prophètes.
Beaucoup encore, aujourd’hui, s’efforcent de donner la
prééminence aux voix de Moïse et d’Élie, à celles de la Loi et des
prophètes, car ils ignorent que, sous la Nouvelle Alliance, c’est la voix
du Fils de Dieu ressuscité qui compte, la voix de celui qui est assis à la
droite de Dieu parce qu’il a achevé son œuvre à la croix et qu’il a pris
sur lui la punition pour tous nos péchés, une fois pour toutes.
La Loi exigeait et l’esprit d’Élie exécutait le jugement en invoquant
le feu du ciel sur ceux qui ne répondaient pas aux exigences de la Loi.
Je souhaiterais que vous compreniez que notre Seigneur Jésus a
accompli les deux (voir Matthieu 5:17). Il n’est pas venu détruire ni la
Loi ni les paroles des prophètes mais les réaliser. À la croix, il a

répondu à toutes les justes exigences de la Loi, à notre place, et il a pris
sur lui le jugement dû à nos péchés. Son sacrifice parfait a pleinement
satisfait le Père et a réduit au silence la Loi et les prophètes.
Aujourd’hui, c’est lui que nous écoutons !
Le sacrifice parfait de Jésus a pleinement satisfait le Père et a

réduit au silence la Loi et les prophètes. Aujourd’hui, c’est lui que
nous écoutons !
La réponse n’est ni dans la Loi ni auprès des prophètes
Pourquoi le Père veut-il que nous n’écoutions que le Seigneur ?

Pourquoi devons-nous nous concentrer seulement sur lui et grandir
dans la connaissance de sa grâce ? Car ni la Loi ni les prophètes n’ont
pu répondre à notre besoin profond d’intimité et de paix avec le Père.
Au contraire, ils nous empêchaient de profiter pleinement de la
présence de Dieu et d’accéder à plus de puissance, dans tous les
domaines de notre vie. D’ailleurs, les Écritures disent qu’en dépit des
grands exploits qu’ils ont réalisés, la fin de Moïse et Élie n’est pas des
plus glorieuses.
À la fin de sa vie, Moïse a désobéi en frappant le rocher à deux
reprises et en hurlant sur le peuple sous le coup de la colère et de
l'impatience. Et pour finir, il n'a pas été autorisé à entrer dans la Terre
Promise. Voilà comment s’est terminé son ministère. Pourquoi les
conséquences des actions de Moïse ont-elles été aussi sévères ? Car il
avait mal représenté Dieu. Il l’avait dépeint comme quelqu’un de
furieux et rempli de jugement envers son peuple alors qu’en réalité,
Dieu les aimait et se souciait d’eux. Cela nous apprend que, nous les
prédicateurs de la Parole de Dieu, nous devons représenter Dieu avec
une extrême vigilance.
Et qu’en est-il d’Élie ? En dépit des victoires spectaculaires et des

déploiements de la puissance divine démontrés dans son ministère, à
la fin de sa vie, il a placé Jézabel au-dessus de Dieu en s’enfuyant
devant elle. Il a fini dans la dépression et le découragement (voir
1 Rois 19) et son manteau a été donné à Élisée.
En revanche, là où la Loi et les prophètes ont échoué, notre
Seigneur Jésus a réussi. Lisons cette belle prophétie sur le Messie, dans
Ésaïe 42:1,3-4 :
Voici mon serviteur, que je soutiens, celui que j’ai choisi, qui fait
toute ma joie [...]
Il ne brisera pas le roseau qui se ploie
Et il n’éteindra pas la flamme qui faiblit,
Mais il établira le droit selon la vérité.
Il ne faiblira pas, et il ne ploiera pas…
Les Écritures expliquent que, contrairement à Moïse et à Elie, Jésus,
qui est rempli d’amour, « ne faiblira pas, et il ne ploiera pas ». Moïse a
été impatient mais Jésus a été patient avec Pierre, comme il l’est avec
vous et moi aujourd'hui, surtout quand nous commettons des erreurs
et péchons. Moïse n'a pas réussi à amener le peuple de Dieu en Terre
Promise, Jésus, lui, a été jusqu’au bout de l'œuvre pour laquelle son
Père l'avait envoyé et vous a fait entrer dans toutes les bénédictions et
les promesses de Dieu (voir Éphésiens 1:3, 2 Corinthiens 1:20). Élie a
été déstabilisé par des menaces mais Jésus n'a pas été découragé par le
rejet des Samaritains. Il est votre rocher et votre forteresse lorsque
vous perdez courage. Aucun des plus grands hommes de Dieu de
l’Ancien Testament n’est l’égal de notre merveilleux Seigneur Jésus-
Christ !
Il est le Fils bien-aimé de Dieu et, aujourd’hui, il vous dit : « Relève-
toi. Tiens-toi debout dans ma justice et sors de la défaite ». Comme
Jésus a purifié un lépreux en le touchant, il peut toucher n’importe
quel domaine de votre vie et pallier à vos inadéquations, vos faiblesses
et vos hontes en force et vous combler de sa grâce. C’est là l'expérience

de tous ceux qui m'ont écrit pour me raconter les récits des victoires
extraordinaires qu’ils ont connues quand ils ont commencé à écouter
l'évangile de la grâce, permettant par là au Seigneur Jésus de les élever
et de les sortir de leurs ornières.
Le Fils bien-aimé de Dieu vous dit : « Relève-toi. Tiens-toi debout

dans ma justice et sors de la défaite »
L’écouter est extrêmement efficace
Laissez-moi vous encourager avec le témoignage de Javier, un cher

frère qui vit dans l’État de l’Illinois, aux États-Unis :
Mon père était pasteur et j'ai été baptisé à l'âge de huit ans.
Pourtant, de quinze ans jusqu'à vingt-huit ans, j'ai consommé
énormément d'alcool, essayé différents types de drogues et j’ai
ingurgité des antidépresseurs pour faire face à la vie.
Je me suis marié à l'âge de vingt-cinq ans. Au bout de trois
ans, ma femme m'a dit qu'elle ne supportait plus mes choix de vie
et qu'elle retournait vivre avec notre petite fille chez sa mère ; je
détruisais ma propre vie et celle de mes proches. C'est alors que
j'ai crié à Dieu pour qu'il me secoure.
Un jour, j’étais en train de zapper les chaînes de TV quand j'ai
entendu cet homme de Dieu dire que le Seigneur m'aimait. Je l’ai
aussi entendu dire que, malgré mon comportement, Dieu m'avait
pardonné et n’avait jamais cessé de m'aimer. Depuis ce jour-là,
j’enregistre votre programme « Destiné à régner » et je le visionne
deux fois par jour.
En deux ans, par la grâce de Dieu, j'ai arrêté de boire et de me
droguer. J'ai également cessé de prendre des antidépresseurs, sans
avoir subi les effets du sevrage. En plus de cela, après avoir

entendu votre enseignement sur le baptême du Saint-Esprit, je me
suis mis à prier en langues au bout de deux semaines. Ma vie
spirituelle a décuplé.
Ma femme, qui a constaté ces changements dans ma vie, a
décidé de reprendre une vie commune. Nous venons de célébrer
notre dixième anniversaire de mariage en juillet et nous avons
maintenant deux belles petites filles de sept et cinq ans.
Après cinq ans de méditation, d'études et de réflexion sur le
message de l'œuvre achevée de Jésus à la croix, j'ai démarré un
ministère basé sur la grâce. Nous avons commencé à introduire
l'évangile de la grâce dans les maisons de retraite où nous
célébrons un culte chaque samedi.
Je voulais vous faire savoir qu’un alcoolique dépressif et accro
à la drogue a entendu l’évangile de la grâce au travers de votre
ministère et a été transformé en un pasteur fort et aimant qui, à
son tour, diffuse et amène le message de la grâce partout où il
peut. Gloire à Jésus-Christ, à l’auteur de notre foi, celui qui
l’amène à sa perfection !
Peu importe ce que vous affrontez aujourd’hui, écoutez avec

attention les Paroles que le Père a prononcées sur le Mont de la
Transfiguration : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Écoutez-
le ! » Il n’exige rien de vous. Christ est venu, il a accompli toutes les
exigences de la Loi ainsi que les paroles des prophètes (voir Matthieu
5:17). La grâce est venue ! Écoutez-LE !
Prenez le temps d’écouter le Seigneur Jésus au travers des
prédications et des enseignements oints qui vous rappellent que
l’œuvre finie du Christ vous a rendu parfaitement juste aux yeux du
Père. Écoutez-le vous révéler son amour parfait au travers de sa Parole
et laissez ses paroles de grâce s’ancrer dans votre cœur, et vous ne
pourrez empêcher la transformation intérieure de se manifester à
l’extérieur et vous conduire de percée en percée vers la victoire et

la liberté.
CHAPITRE 12
LA RÉVOLUTION RELATIONNELLE
Jésus est au centre de la révolution de la grâce. Il n’y a pas de

révolution de la grâce sans la croix. Ce que notre Seigneur bien-aimé a
réalisé sur la croix a mis fin à l’Ancienne Alliance et a démarré la
Nouvelle, celle de la grâce. Ce qui a débuté sur une colline à Jérusalem
s’est amplifié en une révolution qui s’est répandue jusqu’aux confins
de la Terre. Aujourd’hui, l’évangile de la grâce est prêché avec
puissance, assurance et autorité comme jamais auparavant.
Voilà quasiment vingt ans que le Seigneur m’a lancé l’appel à
prêcher l’évangile de la grâce : « Si tu ne prêches pas la grâce de
manière radicale, les gens ne connaîtront ni bénédictions ni
transformations radicales ». Ces mots, que j’ai entendus pendant mes
vacances avec Wendy dans les Alpes suisses, sont restés à jamais
gravés dans mon cœur.
Ils ont donné une direction à ma vie, à mon ministère et à mon
église. Conformément à la promesse du Seigneur, de très nombreuses
vies sont glorieusement transformées par la prédication audacieuse de
l’évangile de la grâce. Au lieu de s’éloigner de Dieu, les gens tombent à
nouveau amoureux de Jésus. Au lieu de vivre prisonniers du péché, les
gens sont libérés des chaînes des addictions. Et au lieu de vivre dans la
culpabilité, la condamnation et le jugement perpétuels, les gens vivent
avec plus de joie, de paix et avec l’assurance d’être justes en Christ.
Voilà ce qu’est la révolution de la grâce : une révolution de l’amour

infini de Dieu, de sa faveur, de la restauration qui transforme des vies
suite à une rencontre puissante avec notre Seigneur Jésus.
Séparation vs. Intimité
Au centre de la révolution de la grâce se trouve une relation.

L’Ancienne Alliance, celle de la Loi, avait à voir avec des exigences, la
religion et des règles. La nouvelle alliance de la grâce est centrée autour
de la relation. L’Ancienne Alliance créait une séparation entre Dieu et
son peuple, la nouvelle alliance de la grâce provoque l’intimité entre
Dieu et ses enfants.
L’Ancienne Alliance, celle de la Loi, créait la séparation entre

Dieu et son peuple ; la nouvelle alliance de la grâce provoque
l’intimité entre Dieu et ses enfants.
Laissez-moi vous montrer ce qui s’est réellement passé lorsque la

Loi a été donnée au Mont Sinaï. Avant même d’avoir entendu les Dix
Commandements, le peuple de Dieu avait déclaré : « Nous ferons tout
ce que l’Eternel a dit » (Exode 19:8). Cette affirmation était empreinte
d’orgueil et de fierté. Je ne porte aucune accusation contre les enfants
d'Israël mais je désavoue tous ceux qui se vantent de pouvoir observer
toutes les lois de Dieu, surtout quand ils ne les ont même pas encore
entendues ! C’est là un signe de confiance flagrant dans la chair, c'est
une preuve d’orgueil.
Donc, au pied du Mont Sinaï, lorsque l’Homme s’est vanté de
pouvoir respecter les lois divines, le ton de l’Éternel a immédiatement
changé et il a dit à Moïse : « Tu leur fixeras des limites autour de la
montagne et tu leur donneras cet avertissement : ‘Gardez-vous bien de
La révolution relationnelle 209
gravir cette montagne et même de vous en approcher ; quiconque s’en

approchera sera puni de mort. Si quelqu’un transgresse cet ordre, on
ne le touchera pas, mais on le lapidera ou on le percera de flèches.
Qu’il s’agisse d’une bête ou d’un homme, il ne restera pas en vie. C’est
seulement lorsque la corne du bélier sonnera que certains monteront
sur la montagne’ » (Exode 19:12-13).
C’était la Loi, sous l’Ancienne Alliance. Imaginez-vous au pied du
Mont Sinaï, dans le contexte décrit par la Bible : « Le mont Sinaï était
entièrement enveloppé de fumée parce que l’Eternel était descendu là
au milieu du feu, et la fumée s’élevait comme celle d’une fournaise.
Toute la montagne était secouée d’un violent tremblement de terre »
(Exode 19:18).
Voilà dans quelles conditions les Dix Commandements ont été
donnés.
C’était une scène terrifiante. Ne vous contentez pas de me croire,
lisez par vous-même la description donnée dans le livre de l’Exode.
« Tout le peuple entendait le tonnerre et le son du cor et voyait les
éclairs et la fumée qui enveloppait la montagne. À ce spectacle, ils se
mirent tous à trembler de peur et ils se tinrent à distance. Ils dirent à
Moïse : Parle-nous toi-même, et nous t’obéirons, mais que Dieu ne
nous parle pas directement, pour que nous ne mourions pas » (Exode
20:18-19).
L’ancienne alliance de la loi ne nécessitait aucune relation, au
contraire, elle entretenait la distance et la séparation d’avec Dieu. Au
point que le peuple, saisi d’effroi, n’a pas souhaité que Dieu lui adresse
la parole directement. C’était, et c’est encore aujourd’hui, l’effet que
produit la Loi.
Quand le peuple de Dieu a présumé de sa propre justice (mettant
en évidence l'orgueil qui incitait chacun à croire qu'il était en mesure
de répondre à toutes les exigences divines), Dieu lui a imposé ses
critères justes. Ce qui a eu pour effet immédiat de créer une séparation
entre un Dieu parfait et juste et des êtres humains désespérément
pécheurs. La Loi n’était certainement pas la meilleure solution mais

puisque le peuple s’était vanté de pouvoir l'observer dans son
intégralité, Dieu l’y a assujetti pendant 1 500 ans, jusqu’à la venue de
Christ, afin qu’en lui prouvant le contraire il le prépare à la nouvelle
alliance de la grâce, qui serait supérieure à la Loi.
Dès lors, la crainte grandissante vis-à-vis de Dieu a éloigné le
peuple de toute relation avec lui, au point qu’il a sollicité Moïse
comme son médiateur auprès de Dieu. Voilà dans quel contexte
l’Ancienne Alliance a été créée : sur la séparation d’avec Dieu, non sur
une relation avec lui.
Dieu vous honore tandis que vous honorez son Fils
Malheureusement, beaucoup croient encore aujourd’hui que nous

sommes toujours sous cette Ancienne Alliance et que l’homme est
rendu juste par la stricte observation des Dix Commandements. Ces
croyants prêchent depuis le mont Sinaï et leurs enseignements sont
remplis d’orages, d’éclairs, de fumée, de feu et de tremblements. Bien
que je ne remette pas en question leur sincérité, leurs bonnes
intentions et leur honnêteté, ces gens-là sont sincèrement égarés.
La valeur d'un enseignement biblique ne se définit pas par la
sincérité de celui qui l'apporte mais par la place qu'il accorde à la
personne de Jésus-Christ. Je crois de tout mon cœur que Dieu vous
honore de la manière dont vous honorez son Fils.
Dieu vous honore de la manière dont vous honorez son Fils.
Exaltez le nom de Jésus et vous serez exalté. Élevez la personne de

Jésus et vous serez promu. Élevez l’œuvre de Jésus et vous serez élevé.
Prêcher que l’homme est justifié en observant les Dix
Commandements prouve que nous n'accordons pas de valeur ou que

nous méconnaissons ce que le sacrifice de Jésus a accompli pour nous
à Golgotha.
Exaltez le nom de Jésus et vous serez exalté. Élevez la personne de

Jésus et vous serez promu. Élevez l’œuvre de Jésus et vous serez
élevé.
La Parole de Dieu déclare : « Vous qui cherchez à être déclarés

justes par Dieu en accomplissant la Loi, vous êtes séparés de Christ :
vous n’êtes plus sous le régime de la grâce » (Galates 5:4). Une autre
version, traduite littéralement de l’anglais, dit : « Christ n’a plus
d’utilité pour vous, vous qui êtes justifiés par la loi ; vous êtes tombés
loin de la grâce » (Version King James).
Je ne peux pas parler à votre place mais en ce qui nous concerne,
ma famille et mon église, nous ne voulons pas que Christ nous soit
inutile. En effet, si nos bien-aimés tombaient malades, nous voudrions
que la puissance de guérison du Christ soit à l’œuvre dans leur vie !
Amen.
Ne soyez pas déchu de la grâce en tentant de vous mettre en règle
avec Dieu par l’observance de la Loi. Cessez de rejeter la grâce de Dieu,
de lutter contre elle et de vous en éloigner. Je prie qu’à la lecture de ce
livre, vous permettiez à son amour, à sa grâce et à sa puissance, de
vous relever de chacune de vos défaites.
Dieu vous aime bien plus que vous ne le pensez. Il vous apprécie,
vous chérit et vous aime. Il est temps de renoncer à vos propres efforts
et de permettre à la grâce de Jésus-Christ de révolutionner
complètement votre vie, de l'intérieur vers l'extérieur.
Alors, les percées auxquelles vous aspirez arriveront rapidement.
La dépendance destructrice, que vous combattez depuis des années,
disparaîtra à jamais. La détérioration de votre état de santé sera
vaincue, et je prie pour que vous receviez une guérison surnaturelle en

ce moment même dans votre corps.
Je déclare que, par ses meurtrissures, vous êtes totalement restauré,
au nom de Jésus. Le cancer et toutes les maladies en phase terminale
n'ont aucune emprise sur votre corps, à vous qui lisez ceci. Je déclare la
guérison, la santé, la longévité et la plénitude, au nom puissant de
Jésus. Que vous rajeunissiez comme l’aigle et que vous soyez comblé
d'une longue vie et de beaux jours, au nom de Jésus. Amen et amen !
Alors que j’écris ceci, l’esprit de Dieu m’a donné la foi pour croire
avec vous à votre guérison et à votre santé. Nous servons un Dieu de
miracles qui peut aller bien au-delà du diagnostic des docteurs, alors
confiez-vous en son amour, en sa grâce et en sa paix. Que sa puissance
de guérison soit à l’œuvre dans votre corps, au nom de Jésus !
J’ai hâte d’avoir de vos nouvelles et de lire le témoignage de
ce que Dieu a fait en vous. Rendez-vous sur le site
josephprince.com/testimony. J’attends avec impatience de me réjouir
et de louer le Seigneur avec vous.
Êtes-vous sur la bonne montagne ?
Si vous voulez une vie empreinte de liberté et de stabilité, il est

essentiel que vous construisiez votre vie sur les bonnes fondations.
Tout découle d'elles. Si votre vie est bâtie sur de mauvaises fondations,
vous serez facilement ébranlé lorsque les tempêtes souffleront. En
revanche, si vous l’érigez sur les bonnes fondations, vous serez
semblable à l’homme qui a construit sa maison sur le roc, vous serez
inébranlable et indéracinable face à l’adversité.
Si vos fondations sont posées sur le Mont Sinaï, il est fort probable
que votre relation avec Dieu est alimentée par la peur et l’insécurité. In
fine, votre positionnement est une invitation au sentiment de
séparation d'avec Dieu. Dans ce cas, comment pouvez-vous avoir
l’assurance de vous approcher de lui pour trouver l’espoir et l’aide

nécessaires ?
Nombreux campent encore sur la vieille montagne du Sinaï d’où ils
prêchent la Loi, pensant ainsi qu’elle peut rapprocher les gens de Dieu
et leur procurer une assurance dans leur marche chrétienne.
Malheureusement, c’est l'inverse qui se produit. Lorsque la Loi a été
donnée sur le Mont Sinaï, les Hébreux ont été terrifiés à la vue de la
fumée, de l’obscurité, du tremblement de terre et des éclairs : ils
avaient hâte de s'éloigner de Dieu. La même réaction se produit chez
ceux qui entendent parler d’un Dieu de condamnation, de jugement et
de colère. Au lieu de courir vers Dieu, ils le fuient. Au lieu de vivre une
intimité avec le Seigneur, une relation qui les fortifie et les transforme
de l’intérieur vers l’extérieur, ils ont une impression de distance et de
séparation, ce qui les conduit à sombrer dans un comportement
destructeur et à désespérer de trouver la liberté.
Aujourd’hui, je vous annonce que Dieu a changé de montagne. Il
n’est plus sur le mont Sinaï. Grâce à la croix de Jésus, où la colère de
Dieu pour tous nos péchés a été déversée, Dieu habite sur le Mont
Sion, la montagne de la grâce, le lieu de la réconciliation, de la relation
et de la proximité avec son peuple.
Dieu habite sur le Mont Sion, la montagne de la grâce, le lieu de

la réconciliation, de la relation et de la proximité avec son peuple.
Rien que dans les Psaumes, un grand nombre de versets parlent de

l'amour que Dieu porte au Mont Sion, là où il bénit ceux qui s’y
trouvent :
En effet, l’Eternel a fait choix de Sion, oui, il l’a désirée pour

résidence : « C’est mon lieu de repos où je résiderai toujours ; c’est
ici que je siégerai, dans Sion que j’ai désirée. Oui, je la bénirai en
la comblant de biens, et je rassasierai de pain ses pauvres. Je

parerai ses prêtres de salut, et ceux qui lui sont attachés
exulteront de joie ».
Psaumes 132:13-16
L’Eternel aime la ville de Sion plus que tout autre lieu du pays de
Jacob.
Psaume 87:2
Mais il (le Seigneur) choisit la tribu de Juda, le mont Sion qu’il

prit en affection.
Psaume 78:68
Célébrez par des chants l’Eternel, qui siège en Sion.

Psaume 9:12
Moi, j’ai établi mon Roi par l’onction sur Sion, ma montagne
sainte.
Psaume 2:6
Ceux qui ont placé leur confiance en l’Eternel sont comme le

mont de Sion : il n’est pas ébranlé et subsiste à jamais.
Psaume 125:1
Dans ce dernier verset, c'est le Mont Sion qui est inébranlable, pas
le Mont Sinaï. Il subsiste à jamais ! Si vous construisez votre vie sur le
Mont Sion, votre vie est stable. Si vos bénédictions et percées viennent
du Mont Sion, alors elles dureront !
Dans le Nouveau Testament, il est clairement indiqué sur quelle
montagne nos pieds devraient être fermement établis :
Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne (Mont Sinaï)

qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de
l'obscurité, ni des ténèbres, ni de la tempête, [...]
Au contraire, vous vous êtes approchés du mont Sion, de la cité
du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et ses dizaines de milliers
d'anges en fête, de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans le
ciel. Vous vous êtes approchés de Dieu qui est le juge de tous, des
esprits des justes parvenus à la perfection,»
Hébreux 12:18, 22-23, version Segond 21
Selon ce verset, le mont Sinaï est un endroit « d’obscurité, de

ténèbres et de tempête ». À l’opposé, que peut-on trouver sur le Mont
Sion ? La cité du Dieu vivant, des dizaines de milliers d’anges en fête,
et l’Église. Le Dieu vivant siège sur le Mont Sion, pas sur le Mont Sinaï.
Le Dieu vivant siège sur le Mont Sion, pas sur le Mont Sinaï.
Voulez-vous que des anges veillent sur vous et votre famille ? Alors
approchez-vous du Mont Sion où vous en trouverez par dizaines de
milliers ! Voulez-vous faire l’expérience d’une vraie vie d’église ? Alors
venez sur le Mont Sion, où Dieu, le « juge de tous », vous déclare juste
et parfait en Christ notre Seigneur !
Pourquoi Dieu peut-il nous déclarer justes et parfaits si nous
sommes sur le Mont Sion ? Grâce au sacrifice et à l’œuvre finie de son
Fils, Jésus. Le mot hébreu pour « Sion » est Tsiyown, il signifie
« endroit desséché »35. Il s’agit d’un endroit qui a été asséché ou brûlé
par d’intenses chaleurs. Pouvez-vous voir le parallèle avec le Mont du
crâne, l’endroit où Jésus, l’agneau de Dieu, est passé par le feu de
l’indignation ardente de Dieu pour tous nos péchés ? Le Mont Sion
représente l’œuvre achevée de Jésus à la croix.
Les éclairs et le tonnerre, symboles tangibles du jugement divin, qui

ont accompagné le don de la Loi sur le Mont Sinaï ont été vus et
entendus lorsque Jésus était sur la croix. Un échange divin y a eu lieu.
Il a été brûlé et desséché pour que la source d'eau vive qui jaillit jusque
dans la vie éternelle (voir Jean 4:14) soit en nous. Il a été châtié pour
que nous soyons bénis (voir Gal. 3:13-14). Il a été fait péché pour que
nous devenions justes (voir 2 Corinthiens 5:21). Il a été appauvri afin
que nous puissions recevoir une provision abondante (voir 2 Cor. 8:9).
Sur le Mont Sion, vous et moi sommes justes aux yeux de Dieu et nous
jouissons de toutes les bénédictions acquises à la croix car nous
croyons en cette œuvre achevée du Christ ! Alléluia !
Sur le Mont Sion, vous et moi sommes justes aux yeux de Dieu et
nous jouissons de toutes les bénédictions acquises à la croix car
nous croyons en cette œuvre achevée du Christ !
Vous avez été rapproché de Dieu
Savez-vous que l’Église est née sur le Mont Sion, à Jérusalem ? Le

jour de la Pentecôte, l’Esprit de Dieu est venu comme un vent violent
et a rempli les cent vingt disciples qui se trouvaient dans la chambre
haute (voir Actes 2:2-4). L’Esprit de Dieu avait hâte d’établir sa
demeure dans les croyants qui avaient été justifiés par le sang de Jésus.
Réalisez-vous que Dieu vit en vous ? Comment pourriez-vous être
plus proche de lui ? Vous êtes si uni à Dieu que vous êtes devenu un
seul esprit avec lui (voir 1 Corinthiens 6:17) car notre Seigneur Jésus a
fait le premier pas en livrant sa vie pour vous. Voilà ce qu’a accompli
l’œuvre complète de Jésus !
J’insiste : au centre de la révolution de la grâce se trouve une
relation. Les témoignages des percées extraordinaires que je reçois
constamment ont tous ce point commun : les gens tombent
profondément amoureux de Jésus, l’intimité avec Dieu est restaurée et

la religion se transforme en relation. Ils ne servent plus par obligation
mais parce qu’ils le veulent bien. Ils ont fait l’expérience d’une
nouvelle vie et d’une nouvelle intimité avec Dieu jamais expérimentées
auparavant. Ceux qui s’étaient éloignés de Dieu se sont rapprochés de
lui et, grâce à cette proximité, leurs besoins ont été comblés.
Au centre de la révolution de la grâce se trouve une relation.
Cette révolution peut aussi devenir votre réalité, la fin de vos

combats et de votre désert, lorsque vous estimez la personne de Jésus
et ce qu’il a accompli pour vous rapprocher de Dieu.
Que se passe-t-il lorsque vous demeurez dans cette proximité avec
Dieu ?
Vous vivez dans la vallée de l’abondance, dans la région de Goshen.
« Goshen » signifie littéralement se rapprocher36 de Dieu. Dans
l’Ancien Testament, pendant une famine, Joseph a exhorté ses
frères ainsi : « Retournez donc au plus vite auprès de mon père et
dites-lui : ‘Ton fils Joseph te fait dire ceci : Dieu m’a établi maître de
toute l’Egypte ; viens auprès de moi sans tarder. Tu habiteras dans la
région de Goshen, pour être proche de moi, toi, tes enfants et tes petits-
enfants, tes moutons, tes chèvres et tes bovins, tout ce qui t’appartient.
Et là, je pourvoirai à tes besoins pour que tu ne restes pas sans
ressources, toi, ta famille et tout ce qui t’appartient. Car il y aura
encore cinq ans de famine’ » (Genèse 45:9-11).
Notre monde moderne est maculé par la famine, l'incertitude
économique, la corruption et toutes sortes de maux et de tragédies. Les
gens appréhendent de voyager en avion ou en bateau. Beaucoup de
nos concitoyens sont stressés et anxieux à cause du chaos environnant,
comme il est écrit : le monde s’assombrit de plus en plus
(voir Ésaïe 60:2).
Mais au beau milieu de l'obscurité et de l'incertitude, vous devez

savoir qu’il existe un Goshen, un refuge pour vous et votre famille.
C’est un endroit béni où Dieu vous dit : « Soyez proche de moi, toi et
tes enfants et les enfants de tes enfants. Là, je subviendrai à vos
besoins ! »
Au beau milieu de l'obscurité et de l'incertitude, vous devez savoir

qu’il existe un Goshen, un refuge pour vous et votre famille. C’est
un endroit béni où Dieu vous dit : « Soyez proche de moi, toi et
tes enfants et les enfants de tes enfants. Là, je subviendrai à vos
besoins ! ».
Voilà quels sont les effets de la révolution de la grâce pour vous.

C’est une révolution qui restaure la relation avec Dieu, qui vous
rapproche de lui. Être établi sur le mont Sion, c’est connaître une
intimité avec Dieu comme vous ne l’auriez jamais crue possible. Dans
cette intimité, la stérilité cède la place à la fécondité, la tristesse et la
maladie disparaissent au profit de la joie et de la vie, le manque est
remplacé par l’abondance, la peur par l’amour et les échecs par des
victoires et, au lieu d’errer sans but dans la vie, vous recevez une
destinée divine !
La révolution de la grâce vous rapproche de Dieu.
L’intimité avec Jésus produit de bons fruits
Adeline, du Royaume-Uni, m’a envoyé un témoignage qui

confirme l’idée que je viens de développer. Le voici :
Lorsque je suis tombée sur votre émission, voici presque deux ans,
j’étais au bout du rouleau ; ma communion inexistante avec le
Seigneur m’avait conduit à remettre en question ma relation avec
lui.
Je servais à l’église mais je traversais une sécheresse spirituelle,
j’étais lasse et épuisée. Mon mariage battait de l’aile. Mes proches
me conseillaient même de sortir de cette relation car ils se
souciaient des conséquences que les tensions au sein de mon
couple pouvaient avoir sur mes enfants.
C’est mon mari qui, le premier, m’a parlé de votre émission. Je
l’ai regardée par simple curiosité et combien je lui en suis
reconnaissante car, auparavant, j’avais imploré Dieu de me
délivrer d’une situation qui m’était devenue insupportable. Le
Seigneur m’a exaucée et sa réponse a dépassé mes attentes et tout
ce que j’aurais pu imaginer !
La Loi exige tandis que la grâce pourvoit, pourvoit et
pourvoit ! À force de regarder votre programme, je suis à nouveau
tombée amoureuse de Jésus. Comment pourrait-il en être
autrement puisque la Parole prêchée dévoile sa nature. J’avais
l’impression d’être comme la brebis qui est conduite dans les verts
pâturages pour s’y reposer et pour y boire ses eaux calmes et
apaisantes.
J’ai rencontré Jésus à l’âge de onze ans et, pour la première
fois, j’expérimente la « prospérité » comme jamais auparavant.
Tout d’abord, il a fait prospérer mon âme. Par ricochet, mon
mariage a commencé à prospérer lui aussi car, au lieu de l'ennui,
je suis retombée amoureuse de mon mari. Mon mari, qui a été
exposé au même message de la grâce que moi, a éprouvé les
mêmes sentiments que les miens ; on peut dire que notre mariage
est né de nouveau !
Même mes enfants sont bénis lorsqu’ils entendent vos
enseignements ; ils vivent dans une paix jusqu’alors inconnue à la
maison. Ma fille de six ans répète ce qu’elle vous entend dire sur
Romains 6:14 : « le péché n’exercera pas sa domination sur nous
car nous sommes mariés à Monsieur Grâce, pas à Monsieur
Loi ! »
Mon implication dans l’église a pris, elle aussi, une nouvelle
dimension car je sers désormais avec l’abondance de sa grâce. La
révélation de mon identité en Christ a fait de moi une meilleure
infirmière : au lieu de redouter les patients atteints de conditions
sévères, je leur procure de meilleurs soins car j'ai changé.
Découvrir la grâce m’a propulsée dans une période
FABULEUSE ! Dieu nous fait prospérer dans la paix, moi et ma
famille ; cette année a été extrêmement fructueuse pour nous
tous. Ceci est le résultat de l’évangile de la grâce. Nul doute, le
Seigneur vous utilise pour transmettre son amour et la vie
abondante à son Corps.
Ce que j'ai déjà compris de cet évangile ne me suffit pas, cette
bonne nouvelle est TELLEMENT BONNE qu’elle ne peut être que
vraie. Tous ceux avec qui je la partage sont encouragés à entendre
la Parole au travers de votre ministère, ils sont au bénéfice de la
révolution qui vient de l’Évangile. Merci, Pasteur Prince ! DIEU
EST SI BON !
Entendre le message de la grâce a propulsé Adeline dans le

territoire de Goshen, là elle est « tombée à nouveau amoureuse de
Jésus » et elle a vu son mariage restauré. En plus de cette intimité avec
Dieu, sa vie et celle de sa famille sont devenues bien plus stables et plus
paisibles car la grâce a répondu à chacun de leurs besoins. Depuis,
cette infirmière apporte l’esprit de grâce et d’amour à son travail et
contribue à améliorer la vie de ses patients, de manière tangible. Loué
soit le Seigneur !
Rendu éternellement juste par la foi
Comment rester sur le Mont Sion, dans cette proximité et intimité

avec le Seigneur ? En étant établi dans votre justice en Christ. Notre
Seigneur Jésus est mort sur la croix et est ressuscité le troisième jour
pour nous garantir la justice éternelle, qui se reçoit par la foi en lui
(voir Romains 4:5). Voilà ce qu'est l’Évangile de Jésus-Christ !
Comment rester sur le Mont Sion, dans cette proximité et

intimité avec le Seigneur ? En étant établi dans votre justice en
Christ.
Comprenez que je ne m’oppose pas aux Dix Commandements,

mais je ne peux pas accepter que l’on affirme que la justice s’acquiert
en les observant car personne n’en est capable, intérieurement comme
extérieurement. Et, selon les Écritures, celui qui désobéit à un seul
commandement est coupable à l’égard de toute la Loi (voir Jacques
2:10). Les Dix Commandements sont saints, justes et bons mais ils
sont incapables de rendre le pratiquant saint, juste et bon ! Personne
ne peut être en règle avec Dieu par la Loi, seulement par sa foi en
Jésus.
Personne n’a jamais été justifié par les Dix Commandements, pas
même le prédicateur qui avance avec véhémence qu’une bonne
relation avec le Seigneur s’acquière par l’obéissance aux Dix
Commandements. Il n’y parvient ni en pensées ni en paroles ni en
actions. Lisez attentivement ce que l’apôtre Paul a déclaré dans l’épître
aux Galates :
Cependant, nous avons compris qu’on est déclaré juste devant

Dieu, non parce qu’on accomplit les œuvres que commande la
Loi, mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. C’est pourquoi
nous avons, nous aussi, placé notre confiance en Jésus-Christ

pour être déclarés justes par la foi et non parce que nous aurions
accompli ce que la Loi ordonne. Car personne ne sera déclaré
juste devant Dieu parce qu’il aura accompli ce qu’ordonne la Loi.
Galates 2:16
Relisez la dernière phrase : « Car personne ne sera déclaré juste

devant Dieu parce qu’il aura accompli ce qu’ordonne la Loi ». L’apôtre
Paul serait-il donc contre la loi de Dieu et les Dix Commandements ?
Bien sûr que non !
Comme lui, nous acceptons la raison d'être de la Loi : amener
l’homme à capituler et à réaliser son besoin d’un Sauveur. Personne ne
peut être justifié, ou rendu juste, grâce à la Loi.
Sous la Loi, la justice s’obtient par les œuvres tandis que, sous la
Nouvelle Alliance, elle se reçoit par grâce au moyen de la foi. Dès que
vous avez reçu Jésus comme votre Seigneur et Sauveur personnel, vous
avez été rendu éternellement juste par votre foi en lui, sans avoir dû
accomplir une seule œuvre.
Mais, Pasteur Prince, comment est-il possible que je sois justifié sans
l’avoir mérité ?
Voilà pourquoi on diffuse le message de la révolution de la grâce !
Jésus a mis fin au système méritoire pour que nous devenions justes
avec la justice divine, qui a été pourvue par son Fils. La grâce est la
faveur gratuite et imméritée de Dieu. La justice éternelle est un don
qui se reçoit de Dieu, par la grâce au moyen de la foi, au moment où
vous croyez dans le Seigneur Jésus.
Jésus a mis fin au système méritoire pour que nous devenions

justes avec la justice divine, qui a été pourvue par son Fils.
Sous la Loi, la justice s’obtenait par les efforts. Sous la grâce, la

justice est un don gratuit indépendant des œuvres. Le salut, la justice
et la vie éternelle sont inestimables. Aucun être humain ne pourra
jamais suffisamment bien agir pour les mériter ou pour les gagner, ils
ne peuvent qu'être offerts par Dieu ! Et c’est ce qu’il a fait. Il a donné
son Fils bien-aimé à la croix afin que vous et moi puissions être
appelés fils et filles de Dieu.
Le gouffre a été comblé
En tant que fils ou fille de Dieu, vous êtes appelés à jouir d’une
relation intime avec votre Père céleste. Dieu a fait de vous ses enfants
légitimes en envoyant son Fils, ce que la Loi a été incapable de faire. Il
vous voulait proche de lui, si proche qu’il voulait habiter en vous, et
vous en lui. L’intimité et la relation sont dorénavant les seules choses
qui comptent.
La Loi donnée sur le Mont Sinaï séparait et creusait un gouffre
entre Dieu et les hommes, traçant une limite que l’homme ne pouvait
franchir par ses propres moyens. Mais Jésus a fait tomber cette
séparation. Le gouffre a été comblé. Son sacrifice a déchiré le voile qui
nous séparait d'avec le Père.
Jésus est la raison pour laquelle nous pouvons passer du Mont Sinaï
au Mont Sion. Nous pouvons maintenant nous approcher du Père, du
trône de la grâce, avec assurance et avec confiance. Juif ou Gentil, nous
avons tous accès auprès du Père (voir Éphésiens 2:17-18).
Jésus est la raison pour laquelle nous pouvons nous approcher du

Père, du trône de la grâce, avec assurance et avec confiance.
Profitez de l'intimité que vous avez toujours voulue avoir avec

Dieu. Lorsque vous vivez dans la réalité de son amour, et non sous une
obligation religieuse, vous portez du fruit au lieu d’accomplir des
œuvres mortes. Si vous êtes miné par des circonstances négatives, une
maladie ou une addiction qui semble invincible, espérez à nouveau et
recevez à nouveau son don de la justice afin de régner (voir Zacharie
9:12, Romains 5:17).
Il y a même un nouveau départ de carrière qui s'offre à vous,
malgré les rêves qui s’étaient brisés sous vos yeux, car vous savez que
dans cette proximité, Dieu vous aime, vous entend et vous restaure.
Soyez libéré de la peur, de la terreur et de l’oppression en profitant
davantage de sa justice jour après jour (Ésaïe 54:14). Je prie afin que
vous viviez une plus grande liberté au fur et à mesure que la révélation
de l'intimité avec Jésus devient réelle pour vous. Puissiez-vous vaincre
tout ce qui vous a empêché d’accomplir les rêves que le Père a pour
vous.
CHAPITRE 13
UN CŒUR POUR JÉSUS
Jésus aimait s'arrêter à Béthanie, qui se trouvait à environ trois

kilomètres de Jérusalem. Il s’y sentait à l’aise car c’est là que vivaient
ses amis les plus proches, Marthe, Marie et Lazare. Ils l’estimaient
énormément et, lui aussi appréciait leur compagnie si relaxante et
paisible. D’ailleurs, c’est de Béthanie que notre Seigneur a été enlevé
pour aller au Ciel (voir Luc 24:50-51).
Six jours avant sa crucifixion, il y avait rassemblé ses amis qui lui
avaient préparé un festin en son honneur mais, cette fois-ci, leurs
retrouvailles allaient avoir un aspect particulier à cause de la Pâque qui
approchait. D’une certaine manière, ses amis savaient ce que le
Seigneur avait l’intention de faire et leur cœur était lourd car ils
l’aimaient profondément.
Pendant que Jésus mangeait, Marie lui a apporté un demi-litre de
nard, un parfum très cher qui représentait une année de salaire. En
tenant le pot entre ses mains, Marie n’avait pas en tête le nombre
d'heures qu'elle avait passé au travail, elle pensait à Jésus. À son
Seigneur.
Son cœur débordait d’un amour inexprimable quand elle s’était
approchée de Jésus pour l’adorer. Remplie de gratitude et d'adoration,
elle s'était agenouillée avec déférence devant lui. En guise d'hommage,
elle avait oint abondamment les pieds du Seigneur et les avait essuyés
avec ses cheveux. Toute la maison avait été remplie du parfum

somptueux de son adoration pour Jésus.
En assistant à ce geste généreux et extravagant l'un des disciples de
Jésus, Judas Iscariot, s'est indigné. Avec un regard critique et agacé
vers Marie, il a demandé au Maître : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce
parfum ? On en aurait tiré au moins trois cents pièces d’argent qu’on
aurait pu donner aux pauvres ! » (Jean 12:5).
D’un seul coup d'œil sur la jarre, Judas avait été en mesure de faire
une évaluation précise de sa valeur commerciale ! Cet homme avait un
sens aigu des affaires, instantanément il avait su que ce parfum valait
trois cents deniers. Le plus triste c’est que Judas avait immédiatement
reconnu la valeur du nard mais il n’avait pas vu la valeur du Seigneur
Jésus.
Découvrir la valeur de Jésus
Beaucoup de gens connaissent la valeur de l’immobilier, celle des

matières premières ou des sociétés cotées en bourse mais elles ignorent
celle de Jésus.
Je suis heureux que vous soyez de ceux qui la connaissent, la raison
pour laquelle vous prenez le temps de lire cet ouvrage centré sur le
Christ. La révolution de la grâce dévoile la stature de Jésus. Celui qui
connaît sa valeur, son identité, son œuvre et discerne ce qu’il continue
à faire dans sa vie, vivre la révolution de la grâce. La rencontre
personnelle avec le Seigneur Jésus, c’est le début d’une vie de
vainqueur.
La rencontre personnelle avec le Seigneur Jésus, c’est le début

d’une vie de vainqueur.
Un cœur pour Jésus 227
Il est possible de débattre de la doctrine, de la Loi et de la grâce, de

la confession des péchés, de l’assurance de la vie éternelle et des
différentes interprétations de la Bible, mais je préfère expliquer
comment tester chaque doctrine, chaque enseignement et chaque
interprétation biblique.
D’ailleurs, c’est facile : demandez-vous quelle est la valeur qui est
attribuée à Jésus dans ce que vous entendez ? Êtes-vous poussé à
l’adorer, à le louer et à le glorifier ? Ou l’accent est-il mis sur ce qu’il
faut être ou sur ce qu’il faut faire ? Jésus est-il au centre de la vie et de
la considération de l’auditeur ou son attention se porte-t-elle sur ses
propres intérêts ? Est-il préoccupé par ses propres échecs ou par ses
propres réussites ?
Pasteur Prince, dites-vous que nos actions sont insignifiantes ?
Absolument pas ! Ce que je dis, c’est que la clé pour bien agir se
trouve dans la puissance de son amour, de sa grâce et de sa faveur
imméritée ! Vous ne pourrez vraiment bien faire que lorsque vous
aurez l’assurance d’être parfaitement aimé.
Avez-vous remarqué que les enfants qui sont confiants, sûrs d’eux
et qui ont de la hardiesse viennent de familles qui apportent l’amour et
le soutien ? Ces familles-là donnent les clés de la réussite. Ces enfants
ne redoutent pas l’échec, au contraire, ils se démarquent en osant être
différents, pour la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils osent
résister aux influences du monde. Ils n’ont pas honte quand leurs amis
se moquent de leurs valeurs chrétiennes. Et c’est aussi dans cet
environnement d’amour, de grâce et d’affirmation, que les parents
peuvent discipliner, corriger et éduquer leurs enfants à prendre les
bonnes décisions, sans les rabaisser.
Corrigés par amour
Des croyants pensent à tort qu’être sous la grâce, c’est abroger la

correction pour tout permettre. En aucun cas !
Tous mes pasteurs vous le confirmeront : « La correction a sa place
sous la grâce ! » Mais c’est une correction toujours saturée d’amour, de
grâce et de sagesse. La discipline a-t-elle sa place sous la grâce ?
Evidemment ! Pour que la discipline et la correction soient efficaces
elles doivent être appliquées avec beaucoup d’indulgence, de patience
et d’amour.
Certains expliquent que la nécessité de corriger ou de discipliner
n’a plus lieu d’être car nous bénéficions constamment de la faveur du
Seigneur. Parlons-en sous l'angle parental. Wendy et moi corrigeons et
disciplinons nos enfants lorsqu’ils agissent mal mais, en réalité, nous
les aimons toujours autant et ils ont toujours notre faveur ; leurs
échecs ou le degré de la correction n’entre pas en ligne de compte avec
l’amour que nous leur portons.
Parce qu’ils sont nos enfants, ils seront toujours aimés, ils
occuperont toujours une place particulière dans nos cœurs
indépendamment de leurs actes. La faveur qu'ils ont avec nous est liée
à leur identité, pas à leurs mérites. Elle est basée sur qui ils sont et à qui
ils appartiennent, non sur ce qu’ils ont ou sur ce qu’ils font.
De même, notre Père céleste nous aime et nous chérit car nous
sommes ses fils et ses filles qu'il s'est acquis par le moyen de la
rédemption réalisée en Jésus-Christ.
Alors que nous grandissons dans la grâce et la connaissance de
notre Seigneur Jésus-Christ, il nous corrige, nous discipline et nous
guide, mais jamais par des accidents tragiques, des maux ou des
maladies. La Bible dit : « … car c’est celui qu’il aime que l’Eternel
reprend, agissant avec lui comme un père avec l’enfant qu’il chérit »
(Proverbe 3:12).
En d’autres mots, l’Éternel corrige ceux à qui il tient, comme un

père discipline l’enfant qu’il aime.
Est-ce qu’un père corrigerait son enfant bien-aimé en lui infligeant
de la douleur et de la souffrance ? Bien sûr que non ! Votre Père céleste
ne vous corrige pas par la souffrance mais par sa Parole (2 Timothée
3:16). La correction peut vous être administrée par la Parole, lors
d’une prédication ou par un responsable de votre église qui est oint
par Dieu, par quelqu’un qui vous aime suffisamment pour vous dire la
vérité. En réalité, les chrétiens qui se savent aimés de leur Père céleste
sont à même de recevoir la correction et la discipline avec gratitude et
humilité.
Voilà pourquoi il est si important que chaque enfant de Dieu
expérimente la révolution de la grâce, qu’il soit établi dans cet amour
divin parfait et qu’il soit ancré dans sa grâce inconditionnelle. La grâce
rend capable de bien faire et de vivre au-dessus de la défaite. La grâce
est la clé de la sainteté.
Les chrétiens qui se savent aimés de leur Père céleste sont à même
de recevoir la correction et la discipline avec gratitude et humilité.
Combien il est vital de continuer à recevoir un enseignement fondé

sur l’abondance de la grâce divine et sur le don de la justice. Celui qui
persiste à se laisser enseigner sur la personne de Jésus finit par régner
sur la défaite, le péché, les addictions, la peur, les doutes et les défis du
quotidien ! Reconnaissez la valeur de Jésus et rien ne pourra vous
arrêter.
Pourquoi ce « gaspillage » ?
Revenons à la réaction de Judas lorsqu’il a vu Marie déverser un

parfum coûteux sur Jésus en guise d’adoration. À ses yeux, c’était du
gaspillage, il a regretté que le produit de la vente de l’huile n’ait pas
servi à secourir les pauvres.
Avez-vous déjà entendu un tel raisonnement ?
Avez-vous déjà entendu dire que lire la Bible était une perte de
temps ? Que servir et vous engager dans votre église locale ne servait à
rien ? Qu’apporter vos dîmes à votre église était un gaspillage
d’argent ? Ces voix accusatrices auront toujours à redire parce qu’elles
méconnaissent la valeur du Seigneur, comme ce fut le cas de Judas.
Peu de temps après qu'il ait reproché à Marie d'avoir gaspillé le parfum
pour le Seigneur, au lieu de le vendre pour en donner le produit aux
pauvres, Judas est allé voir les principaux sacrificateurs de Jérusalem
pour négocier le prix de sa trahison. Tombant immédiatement
d’accord, ils lui ont versé trente pièces d’argent. Judas a jugé ce
montant satisfaisant, c’était une bonne affaire pour lui. Pour la somme
dérisoire de trente pièces d'argent, il a été disposé à livrer Jésus aux
sacrificateurs. En fait, c’était la valeur que Judas Iscariot attribuait à
Jésus.
Pasteur Prince, comment pouvez-vous avancer que la somme de
trente pièces d'argent est dérisoire ? Au prix du marché actuel, cela
représenterait un beau montant !
Il est vrai que vous pourriez acheter beaucoup avec trente pièces
d'argent. Mais quelle valeur a le Seigneur Jésus ?
Inestimable.
Marie, elle, avait compris la valeur du Seigneur. Parce qu’il
représentait un grand prix à ses yeux, elle a oint Jésus avec ce qu’elle
avait de plus cher. C’était l’expression sincère de son amour, de sa
tendresse et de son respect pour lui. Ce que Judas a considéré comme
du gâchis, Marie l’a perçu comme l’expression de son adoration.
Les derniers mots de Judas Iscariot ont été : « J’ai péché en livrant
un innocent à la mort ! Puis, il est allé se pendre. Quelle fin triste et
tragique pour celui qui n’avait attribué aucune valeur à la personne de
Jésus !
Judas Iscariot aurait pu éviter le suicide car notre Seigneur Jésus
était sur le point, lui aussi, d’être pendu sur un autre arbre (la croix)
pour les péchés du monde entier comme il est écrit : « tous ceux qui
placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la
vie éternelle (voir Jean 3:16) ! Judas ne croyait pas en Jésus. Il n’était
pas né de nouveau et n’avait reconnu aucune valeur à la venue du
Christ. La culpabilité d’avoir rejeté le Seigneur l’a conduit au suicide.
Quelle tristesse de voir autant de personnes se punir pour leurs
propres péchés ! En vivant constamment sous la culpabilité et la
condamnation, ils adoptent des comportements autodestructeurs.
Beaucoup développent des addictions à l’alcool, à la drogue et
autres afin d’anesthésier la voix accusatrice de leur conscience.
Assujettis à la peur et à l’anxiété constante, ils souffrent d'insomnies
ou de maladies psychosomatiques.
Jésus est venu pour que vous ayez la vie et que vous l’ayez en
abondance ! Je prie que la lecture de ces pages vous fasse réaliser la
valeur de Jésus et celle de son immense sacrifice à la croix pour votre
rédemption, votre délivrance et votre liberté !
Réalisez que Jésus a pris sur lui à la croix le châtiment qui vous
revenait. Arrêtez de vous punir. Notre Seigneur a été châtié à la croix
afin que vous soyez guéri et restauré corps, âme et esprit !
Réalisez que Jésus a pris sur lui à la croix le châtiment qui vous
revenait.
Laissez-moi partager avec vous un témoignage précieux qui m’est

parvenu de l’Afrique du Sud, de la part de Garrett. Prisonnier de la
spirale descendante de l’addiction et du désespoir, Garrett était harcelé

par une haine si vive envers lui-même qu’il a tenté de se suicider. Vous
allez être béni par le récit de sa rencontre avec Jésus en apprenant
comment la grâce infinie de Dieu a complètement transformé la vie de
ce frère.
Pendant des années, j’ai été en proie au désespoir et à la

dépression, au point de me retrouver sur le chemin de
l’autodestruction. J'avais tout perdu. Même les gens qui
m’aimaient avaient fini par me quitter. Perdu et confus, j’avais
souvent déménagé dans l'espoir d'une vie meilleure. Mais rien
n’avait marché.
Je m'étais marié par orgueil, non par amour. De cette union
était né un fils que j'affectionnais plus que tout. Mais à cause de
mon mal-être et de mes mauvaises décisions, j’avais sombré dans
la toxicomanie et l’alcoolisme. J'avais perdu mon emploi, ma
femme et mon cher fils.
Pour voir mon enfant, je devais effectuer des allers-retours
entre l’Irlande et l’Afrique du Sud. J’avais réussi à retrouver un
travail mais les drogues, l’alcool et l’accablement avaient repris le
dessus. J’étais le détenu de ma situation.
Je vivais seul, je souffrais de la solitude et je détestais la
personne que j’étais devenue. Aussi, j'ai commencé à entretenir
des pensées de suicide et, un jour, je suis passé à l’acte mais ma
tentative a échoué.
Puis, j’ai rencontré Linda, une femme qui m’a aidé à remonter
la pente et, petit à petit, j'ai repris goût à la vie malgré mes
addictions.
Sans vraiment y croire, il m’arrivait d’implorer l’aide de Dieu,
dont je doutais de l'existence. Malgré mes doutes, j'ai continué à
lui adresser mes requêtes.
Ma relation avec Linda s’est détériorée au point que nos

chemins étaient sur le point de se séparer. J’en ai conclu que
croire en Dieu ne servait à rien. Mais, j'ai prié à nouveau :
« Dieu, que veux-tu de moi ? Qu’ai-je besoin de faire ? Où es-tu ?
Suis-je puni pour mon comportement… existes-tu vraiment ? »
Ce fameux soir, je suis retourné à la maison. Elle était vide. Je
me suis assis sur le canapé et j'ai allumé la télévision dans
l’intention de regarder les informations. Trouvant le volume trop
élevé, j’ai voulu diminuer le son mais je me suis trompé de bouton
et j’ai changé de chaîne, là je suis tombé sur votre programme.
Puisqu'à l'époque les programmes chrétiens ne m'intéressaient
pas, j'ai voulu changer de chaîne, mais celle de votre programme
est restée bloquée.
Pasteur Prince, à cet instant précis vous avez fixé la caméra
du regard et vous avez déclaré : « Peut-être y a-t-il un
téléspectateur dont la vie est ballotée par les vents. Il s'agit peut-
être d’une tempête financière ou d’une maladie. Peu importe d’où
viennent les turbulences, peu importe la puissance des vents, je
suis ici pour vous dire de vous tourner vers Jésus, même au beau
milieu de la tempête ».
J’ai eu l’impression que le ciel me tombait sur la tête. Je me
suis arrêté net, abasourdi, réalisant que, seulement quelques
minutes auparavant, j’avais crié à Dieu pour avoir des réponses.
À ce moment précis, Dieu était en train de se manifester à moi.
Des frissons ont parcouru mon corps et la lumière dans la pièce
s’est intensifiée. Même si je ne suis pas du genre à avoir des
délires religieux, j'étais certain d'avoir un contact avec Christ.
C'était aussi réel qu’inattendu.
Votre message a changé ma vie ! J'ignorais que Dieu pouvait
aimer quelqu'un comme moi après tout ce que j’avais fait. Le jour
d’après, je me suis procuré l’un de vos ouvrages. Je l’ai lu en deux
jours et il m’a procuré une faim que je n’avais jamais connue
avant ; il m’a fait réaliser des choses que je n’avais jamais saisies.
Mes yeux se sont ouverts et j’ai voulu en savoir davantage.
Grâce à vos enseignements, je comprends la Bible comme
jamais auparavant. J’applique la Parole de Dieu. Je suis libre :
libre d’être aimé par Dieu grâce à l’œuvre finie de notre Seigneur
Jésus-Christ, libre d’espérer, de recevoir et de m’approcher de
Jésus même lorsque j'échoue.
Pasteur Prince, la connaissance de Jésus et de sa grâce
incroyable m’ont libéré de mes addictions à la drogue et à l’alcool
et mes relations avec les autres sont plus saines que jamais. Mon
fils aîné lui aussi prospère. Je ne ressens plus de désespoir ni de
dépression. Je réussis dans mon travail. Mon cœur a changé, ma
famille s’est agrandie (Dieu nous a bénis, Linda et moi, avec des
jumeaux – un fils et une fille) et je sais que notre futur est sécurisé
en Jésus-Christ, tout cela parce que j’ai entendu le message de la
grâce.
En plus, la grâce de Dieu a débordé dans la vie de mes amis
qui depuis sont sauvés et prospères. C’est la grâce infinie de notre
Seigneur Jésus-Christ et vos livres débordants de cette grâce qui
ont fait toute la différence. Je suis maintenant rempli du Saint-
Esprit et je règne dans la vie.
Merci, Pasteur Prince ! Merci Jésus !
Quel témoignage touchant et quelle illustration de l’amour et de la

miséricorde de notre Seigneur Jésus ! Garrett, merci d’avoir partagé
votre histoire et d’être une source d’encouragement pour un grand
nombre.
Bien-aimé, peut-être que, comme Garrett, vous êtes embourbé
dans la boue de la solitude, du découragement et de l’autodestruction.
Ne gâchez pas une journée de plus dans cet endroit sombre et
destructeur. Au lieu de cela, adorez notre Seigneur et Sauveur Jésus-
Christ, le seul qui a tout abandonné, qui s'est fait insulter, humilier,
qui a été brutalement frappé et pendu à la croix pour votre

rédemption.
Louez-le et permettez au parfum de son amour et de sa grâce
d’envahir tous les domaines de votre vie. Permettez à la fragrance de
son sacrifice d’imprégner et de guérir vos blessures, vos déceptions et
vos insécurités. Il a payé le prix pour que vous soyez rétabli et restauré.
Vous avez un libre accès au trône de la grâce et vous pouvez vous en
approcher avec assurance. Il vous aime tant ! Il vous aime ! Il vous
aime !
Les cœurs révélés
J'ai démarré ce chapitre avec un récit qui s'est déroulé à Béthanie

parce que l'Esprit Saint voulait nous montrer les cœurs des différentes
personnes présentes. Béthanie était la ville où Jésus avait ressuscité
Lazare, et son corps était resté dans la tombe pendant quatre jours.
Suite à ce miracle de résurrection stupéfiant, les chefs des prêtres et
les Pharisiens avaient entrepris de faire mourir Jésus (voir Jean 11:53),
lui qui avait ouvert les yeux des aveugles et les oreilles des sourds, qui
avait purifié les lépreux et ressuscité les morts ! Pourquoi ?
À cette époque, tout souverain sacrificateur ou Pharisien devait
avoir étudié la Parole de Dieu depuis son plus jeune âge, il connaissait
la Torah du début à la fin. Ce sont ces leaders religieux, zélés pour la
Loi et experts de la Torah, qui ont comploté pour tuer Jésus.
Prêtez attention à ce que vous allez lire. Ils avaient une
connaissance intellectuelle mais ils n'aimaient pas Jésus. Ils avaient une
grande connaissance biblique mais ils n’étaient pas intéressés par
l’Auteur.
Avez-vous déjà entendu un couple qui, lors d’une dispute, se sert
des versets bibliques pour se culpabiliser réciproquement. Vous, ne le
faites pas ! S’il-vous-plaît, n’utilisez pas vos connaissances bibliques

pour rabaisser les gens !
Les Pharisiens citaient l’Ancien Testament pour détruire les gens
plutôt que pour les relever. Par exemple, ils ont voulu lapider une
femme prise en flagrant délit d’adultère, en s’appuyant sur la Loi alors
que Jésus l’a sauvée en suggérant que celui qui n’avait jamais péché lui
jette la première pierre. En commençant par le plus âgé, tous les
Pharisiens ont lâché leur pierre meurtrière et sont partis.
Une alerte spirituelle devrait s'allumer en vous lorsque vous voyez
quelqu’un culpabiliser ou écraser celui qui pèche à coups de versets
biblique. C’est celui qui abuse de la Bible qui a besoin d’un Sauveur !
La connaissance intellectuelle vs. celle du cœur
Il est possible d’accumuler énormément de connaissances

intellectuelles sur telle ou telle doctrine sans que le cœur brûle
d’amour et de passion pour le Seigneur. Il est possible d’enrichir son
savoir en interprétant tel ou tel verset avec un cœur froid comme la
pierre dans sa relation avec Jésus.
Je n’insinue pas qu’il ne faut pas étudier la Bible. D'ailleurs, si vous
suivez mon ministère, vous savez à quel point j’aime étudier et
découvrir les trésors de la Parole de Dieu. Nous devons étudier la Bible
pour avoir une révélation de Jésus, pas dans le but d’accumuler des
connaissances intellectuelles.
Nous devons étudier la Bible pour avoir une révélation de Jésus,

pas dans le but d’accumuler des connaissances intellectuelles.
Pour développer un amour pour Jésus, il faut connaître la Parole de

Dieu. D’ailleurs, la vraie connaissance biblique conduit à l’aimer. Ne
ressemblez pas aux Pharisiens qui étaient gavés du savoir biblique

mais qui n’avaient aucun amour pour le Seigneur. Ne passez pas à côté
de l'Auteur que vous lisez.
Étudiez la Bible pour vous nourrir de la personne de Jésus, de sa
beauté, de sa grâce, de sa majesté et de son immense amour sacrificiel
à votre égard. Combien j’aime cette expression « se nourrir de
Christ », il est le pain de la vie. Plus vous vous nourrissez de lui dans la
Parole, plus vous êtes fort et plus sa santé, sa vie et sa sagesse vous
soutiennent dans tous les domaines de votre vie. Lorsque vous voyez
Jésus dans la Parole, accordez-lui la valeur qui lui revient, ainsi il sera
la nourriture réelle pour votre âme qui vous donnera la force
d’accomplir votre destinée.
La vraie sainteté vient du fait de contempler Jésus. C'est en gardant
les yeux fixés sur lui que vous êtes transformé, de l’intérieur vers
l’extérieur, de gloire en gloire. Lorsque vous estimez Jésus à sa juste
valeur, vous avez envie de le glorifier en pensées, en paroles et en
actions. Lorsque votre cœur est tourné vers le Christ et que vous
recevez ce qu’il a accompli à la croix, tout dans votre vie se met en
bonne place – que ce soit votre mariage, votre rôle de parent ou votre
carrière.
La vraie sainteté vient du fait de contempler Jésus. Alors que vous

gardez les yeux fixés sur notre Seigneur, vous êtes transformé de
l’intérieur vers l’extérieur, de gloire en gloire.
La question que Judas Iscariot a posée, en voyant Marie oindre les

pieds de Jésus, a révélé ce qui était dans son cœur : « Pourquoi n’a-t-on
pas vendu ce parfum ? On en aurait tiré au moins trois cents pièces
d’argent qu’on aurait pu donner aux pauvres ! » D’ailleurs, l’apôtre
Jean a évoqué ses motifs : « S’il parlait ainsi, ce n’était pas parce qu’il se
souciait des pauvres ; mais il était voleur et, comme c’était lui qui
gérait la bourse commune, il gardait pour lui ce qu’on y mettait » (Jean

12:5-6).
Judas était porté vers l’argent non vers le Seigneur, et encore moins
vers les pauvres.
Votre prospérité financière n'est pas un souci pour Dieu,
cependant il ne veut pas que vous soyez dominé par l’argent. L’argent
est un excellent serviteur mais un très mauvais maître. Utilisez l’argent
pour aimer les gens, n'aimez pas l'argent pour manipuler les gens.
La Parole de Dieu révèle que « l’amour de l’argent est la racine de
toutes sortes de maux » (1 Timothée 6:10). Remarquez que l’argent en
lui-même n’est pas la racine du mal. C’est l’amour de l’argent qui est
extrêmement destructeur. Vous faites fausse route si vous vous
ranimez dès que le mot « argent » est prononcé et si l'argent est le seul
thème que vous étudiez dans la Bible.
Dieu veut subvenir à vos besoins avec profusion afin que vous
puissiez largement subvenir à ceux de votre famille, que vous
contribuiez à construire son église, à aider les pauvres et que vous vous
en serviez pour adorer le Seigneur comme l’a fait Marie. Soyez centré
sur Jésus, non sur l’accumulation, le gain et la rentabilité !
Soyez centré sur Jésus, non sur l’accumulation, le gain et la

rentabilité !
Un cœur d'adoration
Le récit de Jean 12 apporte la lumière sur le cœur d'un autre

personnage, sur celui de Marie qui était beau et rempli d’amour et
d’adoration pour le Seigneur. Elle a déversé son meilleur sur le
Seigneur.
Ce que vous faites par amour pour Jésus ne peut rester caché, ça
« sent ». Le parfum du Christ que vous portez sur vous est une
fragrance de victoire, non de défaite ! Ce que vous donnez à Jésus ne

sera jamais oublié. Ce que vous détenez entre vos mains est temporaire
mais il prend une dimension éternelle dès que vous le placez entre
celles de Jésus.
Regardez comment Jésus a défendu Marie après que Judas l’ait
accusée de gaspiller un parfum très coûteux : « Laisse-la faire ! C’est
pour le jour de mon enterrement qu’elle a réservé ce parfum » (Jean
12:7). Avec ce parfum, Marie avait préparé le corps de Jésus pour son
ensevelissement, pour un court moment seulement car trois jours
après il allait ressusciter d’entre les morts. Les mots de Jésus ont
enveloppé Marie de la douce odeur de son approbation pour son geste.
Jusqu’à aujourd’hui, nous parlons et honorons l’action de Marie qui a
eu lieu il y a deux mille ans. Ses bonnes œuvres ont encore une
répercussion, des dizaines de générations après sa mort !
Recevez une révélation de Jésus de la taille d’un taureau
Pour conclure ce chapitre, Je vais vous parler des sacrifices. Dans

l’Ancien Testament, les sacrifices offerts pouvaient être de trois tailles
différentes, gros, moyens ou petits (voir Lévitique 1:1-17). En offrant
un taureau, les riches présentaient un sacrifice de grande valeur. Ceux
dont les revenus étaient moins élevés pouvaient offrir un agneau et les
pauvres une paire d’oiseaux, des pigeonneaux ou des tourterelles, dont
le prix était plus modeste.
Malgré la différence de taille des animaux, les holocaustes étaient
tous égaux et de même valeur aux yeux de Dieu. Il les acceptait tous
car tous pointaient vers le sacrifice final et parfait de son Fils bien-
aimé.
Que ce soit un taureau, un agneau ou une paire de tourterelles, tous
étaient acceptés, tués et leur sang répandu pour l'expiation des péchés
de celui qui l’offrait.
Que signifiaient ces sacrifices ? Les trois sacrifices d'animaux

représentaient les degrés de révélation que l'on aurait de Jésus et de
son œuvre achevée.
Par exemple, beaucoup de croyants ont compris que Jésus est le Fils
de Dieu qui est descendu du Ciel pour mourir pour les péchés de
l'humanité.
Il y a par ailleurs des chrétiens dont la révélation de Jésus trouve
son analogie dans le sacrifice du pigeon. Ils savent que Jésus est
l'Agneau de Dieu qui a lavé leurs péchés passés avec son sang. Enfin, le
sacrifice du taureau, le plus onéreux des trois, nous parle de la richesse
spirituelle de ces croyants : ils ont une grande révélation de Jésus, de
son sang, et de la purification de tous leurs péchés.
Tout comme le Seigneur acceptait les trois types de sacrifices, les
croyants sont tous acceptés à ses yeux, quelle que soit leur révélation
de Jésus et la valeur qu’ils lui attribuent. Cependant, l'Éternel voudrait
que vous parveniez à passer de la révélation de la taille d’un pigeon à
celle de la taille d’un taureau.
Pourquoi est-ce si important ? Car tout commence par l’intérieur
avant de se manifester à l’extérieur. La richesse spirituelle intérieure se
manifeste par des bienfaits extérieurs tels que la paix, la stabilité, la
joie, la provision et la victoire.
Sous l'Ancien Testament, la taille de l'offrande était proportionnelle
au niveau financier. Aujourd’hui, plus vous connaissez Jésus, plus
vous êtes spirituellement riche !
Estimer Jésus à sa juste valeur, l’adorer et tout lui donner produit
une transformation durable qui affecte la génération à venir, à l’instar
de l'exemple percutant et durable que Marie nous a laissé.
Ne considérez pas le temps passé à étudier et à adorer la personne
de Jésus comme perdu car ainsi vous obtenez une qualité de vie que
vous n’auriez jamais pu imaginer. Voilà pourquoi la révolution de la
grâce est centrée sur le fait d’aimer Jésus !
CHAPITRE 14
APPROPRIEZ-VOUS PLEINEMENT
L’ŒUVRE ACHEVÉE
Pour en finir avec le sujet crucial de la valeur qu’il faut donner à

Jésus, je voudrais aborder avec vous un thème qui lui tient
particulièrement à cœur : celui de votre appartenance à une église
locale. Bien que vous receviez l’évangile de la grâce par des
programmes de télévision, des cours, des ressources en ligne ou même
par ce livre, je vous recommande de vous engager dans une église
locale. Tous mes enseignements sur la grâce sont optimisés dans le
cadre de l’église locale, là où il existe la communion, le sens des
responsabilités et des conseils pleins de sagesse. L’église locale n’est pas
une initiative humaine mais divine car l’ensemble des croyants qui s'y
rassemblent constitue le Corps de Christ.
Comme vous l'avez certainement vécu, la rencontre avec un autre
croyant met toujours en évidence un lien qui existe déjà. Même si
l’autre vous est inconnu, il y a une connexion dans l’esprit, la
communion de ceux qui sont nés de nouveau, pas de ceux qui
prétendent seulement. Le Nouveau Testament nous a mis en garde, à
de nombreuses reprises, contre les soi-disant chrétiens, ceux qui n'ont
jamais reçu Jésus comme leur Seigneur et Sauveur personnel.
Vous connaissez peut-être des membres d'églises qui ont fini par
s'éloigner de leur assemblée pour replonger dans un style de vie de
péché, sans le moindre désir de se repentir ni la moindre envie de
recevoir le conseil des anciens. Certains se sont même tournés vers
une autre religion. Dans pareil cas, ce genre de questions resurgit : Ces
gens-là ont-ils jamais cru en Jésus-Christ ? Ont-ils perdu leur salut ?
Il se peut que certains n'aient jamais accepté Jésus, ils n'avaient
donc pas perdu leur salut, ils n'avaient jamais été sauvés. Il est
important d'admettre que des personnes affirment être chrétiennes
alors qu'elles n’ont jamais reçu le Seigneur comme leur Sauveur,
qu'elles ne sont jamais nées de nouveau.
La différence entre posséder et professer
2 Pierre 2:22 est un verset qui a été attribué aux croyants par
erreur : « Le chien retourne à ce qu’il a vomi » et « La truie à peine
lavée se vautre de nouveau dans la boue ». Il est souvent utilisé pour
décrire un chrétien rétrograde qui serait en danger de perdre son salut
puisqu’il s’est détourné du Seigneur.
À mon avis, ce verset ne se réfère absolument pas aux croyants.
Remarquez que c’est le mot « chien » qui est employé, pas le mot
« brebis » qui se réfère aux croyants en indiquant par là une
transformation intérieure. Puis, il est question d’une truie qui se
vautre dans la boue, non d’une brebis. Voilà pourquoi j’avance que ce
verset se réfère à des gens qui ne sont jamais passés par l’expérience du
salut et qui n’ont jamais reçu Jésus en tant que Seigneur et Sauveur. En
d’autres mots, ces personnes professent la chrétienté sans la posséder.
Lorsqu’une personne naît de nouveau, elle est une nouvelle
créature en Christ Jésus. Les choses anciennes sont passées, tout est
devenu nouveau. Elle n’est plus une truie ou un chien mais une
nouvelle créature en Christ. Une brebis peut trébucher ou tomber
mais jamais elle n'ira se traîner dans le vomi ou dans la boue. Le péché,
comme le vomi ou la boue, est contraire à la nature nouvelle que le
croyant a reçue en Jésus. Le vrai croyant en Christ cherche à
Appropriez-vous pleinement l’œuvre achevée 243
s’affranchir du péché. Il a sincèrement horreur d’être entravé et lié par

le péché destructeur.
Quand l'accent est mis sur l’Évangile de Jésus-Christ, les gens
découvrent leur véritable identité en Christ et ils sont transformés par
la puissance de sa grâce parce qu’ils ont reçu la puissance et la capacité
de régner sur le péché, comme le dit ce verset : « … le péché ne sera
plus votre maître puisque vous n’êtes plus sous le régime de la Loi
mais sous celui de la grâce » (Romains 6:14). La vraie grâce produit
toujours la vraie sainteté. Croire ce qui est juste rend capable de mener
une vie juste.
Quand l'accent est mis sur l’Évangile de Jésus-Christ, les gens

découvrent leur véritable identité en Christ et ils sont transformés
par la puissance de sa grâce.
Est-ce vrai aussi pour celui qui est membre de l’église depuis
longtemps et pour un responsable ?
Aller à l’église ne fait pas de vous un croyant, pas plus que d’entrer
dans un garage fait de vous une voiture. Voilà pourquoi il existe des
gens qui se disent chrétiens alors qu'en réalité ils n'en sont pas.
Ce qu’il faut savoir pour être rempli d’assurance
Qu’en est-il de 2 Pierre 2:20 ? N’est-il pas stipulé que ces personnes
ont eu « la connaissance de notre Seigneur » ?
C’est une bonne question. Examinons ce verset de plus près : « Si,
après s’être arrachés aux influences corruptrices du monde par la
connaissance qu’ils ont eue de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ,
ils se laissent de nouveau prendre et dominer par elles, leur dernière
condition est pire que la première ».
Avant de poursuivre, regardons cet autre verset qui se révèle être

utile à notre étude :
En effet, ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté au don
du ciel, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont expérimenté
combien la Parole de Dieu est bienfaisante et fait l’expérience des
forces du monde à venir et qui, pourtant, se sont détournés de la
foi, ne peuvent être amenés de nouveau à changer d’attitude, car
ils crucifient le Fils de Dieu, pour leur propre compte, et le
déshonorent publiquement.
Hébreux 6:4-6
Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, il est tout à fait

possible de rejeter Jésus et de méconnaître sa valeur en tant que
Sauveur personnel tout en portant un bagage intellectuel biblique.
L'exemple de Judas Iscariot a illustré cette réalité : extérieurement, il
avait la faveur, la protection et la puissance du Seigneur à sa
disposition et, en plus, il avait été préservé de la corruption de son
époque grâce à sa proximité avec Jésus. Il était en présence du Christ et
de ses disciples jour et nuit. Il avait été témoin des miracles de Jésus et
y avait même participé, comme ceux de la multiplication des pains et
de la résurrection de Lazare. Il avait vu les aveugles, les boiteux et les
possédés guéris et délivrés (voir Matthieu 4:24). Et pourtant, il n’a
jamais reconnu Jésus comme son Seigneur et Sauveur personnel. Il est
l’exemple-type qui illustre la description de Hébreux 6:4-6 : une
personne qui a été une fois éclairée (il savait qui Jésus était), qui a
goûté au don du ciel, qui a eu part au Saint-Esprit (qui a même fait des
miracles grâce à la puissance du Saint-Esprit sur lui, voir Matthieu
10:1-4). Il avait goûté la Parole de Dieu, sans pour autant croire à Jésus
en tant que son Seigneur et Sauveur. Il avait rejeté Jésus. Et comme le
racontent les Écritures, sa fin fut tragique (voir Actes 1:16-20). Un
triste dénouement pour quelqu’un qui avait connu une telle proximité
physique avec Jésus.
Judas Iscariot était l’un des douze privilégiés à avoir été choisis par
Jésus pour être son disciple, il avait fait partie du cercle restreint des
compagnons du Christ pendant son ministère terrestre. Pourtant, il a
utilisé son libre-arbitre pour rejeter Jésus. Ces versets se réfèrent à
ceux qui professent la chrétienté sans être des croyants authentiques,
comme Judas Iscariot. Ces deux passages (2 Pierre 2:20, Hébreux 6:4-
6) ne peuvent servir à menacer ou à effrayer les véritables croyants,
qui, à cause de ce mensonge, redouteraient de perdre leur salut et leur
assurance éternelle en Christ.
Pour certains, Judas est l’exemple-type du chrétien qui a perdu son
salut. Ce qui n’a aucun sens car il n'était pas un croyant né de nouveau.
Pas plus que ne l'étaient les autres disciples au moment du suicide de
Judas puisque Jésus n’était pas encore mort et que l’Église n’était pas
encore née. Tous étaient des disciples, mais aucun n’était réellement
un chrétien né de nouveau puisque l’Esprit n'était pas en eux. Il était
sur eux pour les rendre capables de faire des miracles.
Judas ne peut donc pas être le chrétien qui a perdu son salut !
Si vous avez reçu le Seigneur Jésus dans votre cœur, vous devez
savoir sans l’ombre d’un doute que vous êtes né de nouveau, que vous
avez reçu le don de la vie éternelle, que votre salut est aussi sûr que les
promesses de la Parole de Dieu et que vous êtes en sécurité dans la
main de votre Père (voir Jean 10:28-30) !
Si vous avez reçu le Seigneur Jésus dans votre vie, votre salut est
aussi sûr que les promesses de la Parole de Dieu et vous êtes en
sécurité dans la main de votre Père !
Quelle est la volonté du Père ?
Un autre passage, qui se trouve dans l’Évangile de Matthieu, est

parfois utilisé pour faire croire aux chrétiens qu’ils peuvent perdre leur
salut :
« Pour entrer dans le royaume des cieux, il ne suffit pas de me

dire : ‘Seigneur ! Seigneur !’, il faut accomplir la volonté de mon
Père céleste. Au jour du jugement, nombreux sont ceux qui me
diront : ‘Seigneur ! Seigneur ! Nous avons prophétisé en ton nom,
nous avons chassé des démons en ton nom, nous avons fait
beaucoup de miracles en ton nom.’ Je leur déclarerai alors : ‘Je ne
vous ai jamais connus ! Allez-vous-en, vous qui pratiquez le
mal !’ »
Matthieu 7:21-23
Comment cette expression « Je ne vous ai jamais connus » peut-elle

concerner les croyants nés de nouveau, ceux qui ont une relation avec
le Seigneur ? Ce passage fait clairement allusion à des gens qui n’ont
jamais eu de relation personnelle avec le Seigneur, il met en garde ceux
qui prétendent être des chrétiens alors qu'ils n’ont pas accepté Jésus
comme leur Seigneur.
Mais, Pasteur Prince, la première partie du passage ne dit-elle pas
que seuls ceux qui font la volonté de Dieu pourront entrer dans le
royaume des cieux ? Cela ne signifierait-il pas que l’on risque de perdre
son salut si on ne fait pas la volonté du Père ?
Une des règles d'interprétation biblique consiste à laisser la Bible
donner du sens à la Bible. Le Père veut que vous croyiez en celui qu’il a
envoyé et que vous receviez la vie éternelle, comme Jésus l'a dit : « Oui,
telle est la volonté de mon Père : que tous ceux qui tournent leurs
regards vers le Fils et qui croient en lui, possèdent la vie éternelle, et
moi, je les ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40). Et Jean 6:29 dit
clairement : « L’œuvre de Dieu, leur répondit Jésus, c’est que vous

croyiez en celui qu’il a envoyé ». Voilà ce qu’est l’Évangile. Voilà
comment accomplir la volonté du Père.
Jésus a aussi déclaré : « Voici, je viens pour faire ta volonté »
(Hébreux 10:9). Quelle était cette volonté ? Le Père voulait qu’en
mourant pour nos péchés, nous soyons admis dans la nouvelle alliance
de la grâce. Le même verset précise : « Ainsi il abolit le premier état des
choses (l’Ancienne Alliance) pour établir le second (la Nouvelle
Alliance) ».
Dans Matthieu 7, Jésus n’a pas dit que tous ceux qui lui disent
‘Seigneur ! Seigneur !’ sont sauvés ; en revanche, le sont ceux qui
accomplissent la volonté de son Père, celle de croire en lui. Notez que
Jésus n'a pas dit qu'il renie ceux qui commettent une faute en pensée
ou en action, c’est-à-dire qu'ils perdraient leur salut.
En sécurité dans la main du Père
Je vous dis cela afin que vous soyez établi dans le Seigneur Jésus et
que vous ne soyez pas emporté çà et là par le vent de toutes sortes de
doctrines (voir Éphésiens 4:14). Vous êtes l'enfant précieux du Père
céleste qui désire que vous ayez une fondation solide, établie sur la
certitude de votre salut en Christ. Au lieu de vous perdre dans des
versets qui vous paraissent obscurs, je vous encourage à vous stabiliser
sur des passages clairs comme celui de Jean 10 :
« Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent.

Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront et personne
ne pourra les arracher de ma main. Mon Père qui me les a
données est plus grand que tous, et personne ne peut arracher qui
que ce soit de la main de mon Père. Or, moi et le Père, nous ne

sommes qu’un ».
Jean 10:27-30
La lecture de cette promesse biblique procure l’assurance, la

confiance et la sécurité dans notre salut en Christ. Laissez-moi attirer
votre attention sur l’adverbe « jamais », qui est traduit de la particule
grecque ou me, qui est une double négation. Elle renforce le sens du
mot et signifie « jamais, certainement pas, en aucun cas »37. Autrement
dit, une fois sauvé, vous ne pourrez jamais périr, en aucun cas !
Malheureusement, certains jettent le doute sur le salut, comme ce
prédicateur que j’ai entendu avouer qu’il n’était pas certain de son
salut, de passer les portes du paradis ! Voilà un discours dangereux qui
sape la valeur de l’œuvre finie de Jésus-Christ à la croix. Il mésestime
ce que Jésus a souffert au Calvaire pour notre salut, pour notre pardon
et pour notre rédemption.
Je ne connais pas la version biblique de ceux qui professent de telles
inepties mais la mienne dit sans équivoque : « … si de ta bouche, tu
déclares que Jésus est Seigneur et si dans ton cœur, tu crois que Dieu
l’a ressuscité, tu seras sauvé » (Romains 10:9). Ma Bible affirme :
« … personne ne peut arracher qui que ce soit de la main de mon
Père » (Jean 10:29). Ma Bible déclare : « Oui, Dieu a tant aimé le
monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui
placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la
vie éternelle. En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour
condamner le monde, mais pour que celui-ci soit sauvé par lui » (Jean
3:16-17). Voilà ce qui est écrit !
Le filet de sécurité
Sans la certitude de votre salut, votre vie chrétienne sera

grandement affectée. Savez-vous ce qu’il s’est passé lors de la
construction du pont Golden Gate à San Francisco, aux États-Unis ?
La construction de ce magnifique pont suspendu a coûté environ
trente-cinq millions de dollars38. Dans les années trente, cette
entreprise colossale comportait de grands dangers. Le premier étant
que les employés tombent du pont et succombent dans l’eau profonde
et glaciale ; ce à quoi les ouvriers s’attendaient car leur secteur avait la
réputation de coûter un mort par million de dollars dépensés39.
À cause de cela, Joseph Strauss, l'ingénieur en chef du projet, avait
mis en place des règles de sécurité extrêmement strictes et avait insisté
pour que soit installé un énorme filet de sécurité sous la structure. Le
filet en question, d’une valeur de cent trente mille dollars (une dépense
extrêmement élevée pendant la Grande Dépression), était plus large et
plus long que le pont lui-même. Grâce à son installation, les ouvriers
ont gagné en assurance : ils ont osé se déplacer avec plus de liberté et
de rapidité sur la structure en métal glissant. La pose de ce filet de
sécurité a amélioré le moral des ouvriers et a contribué à réduire le
délai de la construction, comme l’un d’entre eux, Lefty Underkoffler,
l'a confirmé dans une interview40.
D'après vous, la mise en place du filet de sécurité a-t-elle entraîné
l'imprudence et l'irresponsabilité des ouvriers ? Ont-ils risqué des
pirouettes dangereuses ? Bien sûr que non. Au contraire, ils ont gagné
en motivation et en efficacité. C’est le même principe pour notre
marche chrétienne : lorsque nous avons l’assurance du salut et que
nous sommes persuadés que rien ne peut nous arracher de la main de
notre Père, notre foi dans le Seigneur gagne en assurance et en force,
nous courons mieux vers notre destinée et allons de gloire en gloire.
Lorsque nous avons l’assurance du salut et que nous sommes

persuadés que rien ne peut nous arracher de la main de notre
Père, notre foi dans le Seigneur gagne en assurance et en force,
nous courons mieux vers notre destinée et allons de gloire en
gloire.
Il est essentiel que vous soyez confiant dans le salut que Jésus vous
a acquis. Imaginez que nos enfants craignent que nous les déshéritions
à la moindre erreur. Imaginez qu’ils n’aient aucune assurance ou
confiance dans notre amour pour eux. Leur vie d’adultes en
souffrirait ! Nous, parents, ne cherchons pas des occasions pour
inoculer le doute, la peur et l’insécurité dans nos relations avec eux. À
combien plus forte raison, notre Père céleste qui nous aime d’un
amour éternel ne les cherche pas non plus.
L’origine de la vraie transformation
Certaines personnes me demandent si le sujet de mes prédications

n'incite pas à vivre dans le péché, à manquer de respect envers Dieu.
Croyez-vous que l'enfant qui a entendu ses parents lui témoigner
leur amour inconditionnel, leur dira le jour où il quittera la maison :
« Super ! Maintenant, je peux faire tout ce que je veux ; je suis
convaincu qu’ils ne me déshériteront jamais à cause de l'amour qu’ils
me portent » ?
À vrai dire, les enfants ont plus de chances de réussir dans la vie
quand ils se savent aimés de leurs parents. De même, les chrétiens qui
sont sûrs de l’amour de Dieu pour eux sont transformés par le
renouvellement de leurs pensées que produit la puissance de la grâce
infinie de Dieu, au lieu de se conformer aux influences du monde. Je
suis persuadé que les croyants nés de nouveau qui sont établis dans sa
grâce aspirent à vivre en glorifiant le nom de Jésus. Ils ne cherchent

pas à briser le cœur de leur épouse en fuyant avec leur secrétaire et en
abandonnant leurs enfants ! Ce genre de choix ne découle pas de la
grâce.
La grâce divine rend le mari fidèle, l'épouse aimante et inspire aux
enfants le respect pour leurs parents. La grâce de Dieu produit des
mariages forts et des familles saines et ancrées dans une église locale
car la grâce n’est pas un enseignement, une doctrine ou une formule.
La grâce est une personne et son nom est Jésus !
Puisque la grâce est la personnification de notre Seigneur, vous
pouvez avoir une relation avec lui de personne à personne : vous
pouvez lui parler, passer du temps avec lui, partager vos difficultés et
vos défis avec lui et avoir de très bons échanges, honnêtes et profonds.
Lorsque vous comprenez que Jésus est une personne, que vous voyez
sa grande beauté, sa gloire, sa grâce, son amour et son pardon, il est
impossible d'aspirer à un style de vie qui le déshonorerait. Lorsque
vous estimez Jésus, vous estimez sa gloire.
Lorsque vous estimez Jésus, vous estimez sa gloire.
J’aimerais vous inviter à méditer sur ce beau passage biblique :
En effet, la grâce de Dieu s’est révélée comme une source de salut

pour tous les hommes. Elle nous éduque et nous amène à nous
détourner de tout mépris de Dieu et à rejeter les passions des gens
de ce monde. Ainsi nous pourrons mener, dans le temps présent,
une vie équilibrée, juste et empreinte de piété, en attendant que se
réalise notre bienheureuse espérance : la révélation de la gloire de
Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur. Il s’est livré lui-même
pour nous, afin de nous délivrer de toute désobéissance et de faire
de nous, en nous purifiant ainsi, un peuple qui lui appartienne et

qui mette toute son ardeur à accomplir des œuvres bonnes.
Tite 2:11-14
Voilà ce qu’est une vie placée sous la grâce, voilà ce que veut dire
faire partie de la révolution de la grâce ! Alors que nous contemplons
la personne de Jésus, la grâce nous enseigne à rejeter l'impiété et les
convoitises mondaines ; c’est ainsi que nous devenons passionnés et
zélés pour la gloire de notre Seigneur, un peuple « qui met toute son
ardeur à accomplir des œuvres bonnes » !
Alors que nous contemplons la personne de Jésus, la grâce nous

enseigne à rejeter l'impiété et les convoitises mondaines.
Enraciné dans une église locale
Revenons à l’importance de l'implication dans une église locale.

Comme nous venons de le voir dans le dernier verset, ceux qui se sont
laissé transformer par l’évangile de la grâce mettent toute leur ardeur à
accomplir de bonnes œuvres. Nul besoin de faire du volontariat dans
une église locale pour bénéficier de la faveur ou de l’amour du
Seigneur. J’encourage tous les bénévoles de mon église à servir dans le
repos. Servir dans la maison du Père ne devrait pas être une obligation
mais rester un privilège car nous le faisons en tant que fils ou fille, pas
en tant que serviteur.
Lorsque Jésus a de la valeur à vos yeux, ses intérêts deviennent les
vôtres. Or, il se trouve que notre Seigneur attache une grande
importance à l’église locale. Sa Parole dit : « Et veillons les uns sur les
autres pour nous encourager mutuellement à l’amour et à la pratique
du bien. Ne délaissons pas nos réunions, comme certains en ont pris
l’habitude. Au contraire, encourageons-nous mutuellement, et cela

d’autant plus que vous voyez se rapprocher le jour du Seigneur »
(Hébreux 10:24-25). La révolution de la grâce n’est pas une expérience
isolée. Elle prend tout son sens dans le contexte de l’église locale, là où
tous ceux qui ont reçu le Seigneur Jésus communient ensemble.
Réjouir le Père
Dans la version New King James, traduite littéralement de l’anglais,

Éphésiens 1:6 dit que par : « la gloire de sa grâce [...] il nous a acceptés
dans le Bien-aimé ». C’est par sa faveur imméritée, indue et gratuite
que nous avons été acceptés dans le Bien-aimé, Jésus. C’est vrai pour
chaque chrétien. Le mot grec traduit par « accepté » est charitoo qui
signifie « grandement favorisé »41. Notre Père céleste veut que vous
sachiez que vous êtes charitoo, que vous bénéficiez d’une immense
faveur dans le Bien-aimé. Joseph Henry Thayer, un théologien
américain bien connu, explique que charitoo signifie « encerclé de
faveur »42. En d’autres mots, nous sommes entourés de faveur. C’est
notre position en Christ : nous sommes privilégiés et enveloppés de la
faveur et de la gloire de sa grâce !
Voilà notre position en Christ : nous sommes privilégiés et

enveloppés de faveur !
Voici un autre verset traduit littéralement de la version anglaise

King James : « Aussi, nous œuvrons afin… d’être acceptés par lui »
(2 Corinthiens 5:9 KJV). Nous venons d’établir le fait que c’est par la
grâce de Dieu que nous sommes acceptés dans le Bien-aimé sans avoir
à y travailler ou à le mériter or, ici, le verbe « accepté » n’est pas
charitoo mais euarestos qui signifie « plaire grandement »43, comme le

dit la Bible du Semeur : « … notre ambition est de plaire au Seigneur ».
Euarestos ne parle pas de notre position en Christ mais du grand
plaisir et de l'immense joie que le Père ressent par ce que vous faites,
en référence à 2 Corinthiens 5:9. En Christ, nous sommes déjà
privilégiés et nous avons la faveur de Dieu mais il y a toujours des
choses que nous pouvons faire pour le glorifier et réjouir son cœur.
Permettez-moi d'illustrer mon propos. Jessica et Justin ont toujours
la faveur de Wendy et la mienne car ils sont nos enfants et ils ne
peuvent rien y changer. Pourtant, il arrive que ce qu’ils font nous
touchent tout particulièrement et nous procurent de la joie. Dans ces
moments-là, ils ont notre faveur et en plus ils nous sont extrêmement
agréables. Cherchent-ils à mériter notre amour par ces actes
exceptionnels ? Absolument pas ! Ils sont déjà aimés et privilégiés. En
fait, leur désir de nous faire plaisir provient de la conviction que nous
les aimions avant.
C'est pareil avec notre Père céleste. Quand nous sommes assurés de
son amour et que nous sommes établis dans sa grâce, nous désirons
faire des œuvres qui lui plaisent. L’apôtre Paul, qui était zélé pour
l’Évangile et pour les bonnes œuvres, a dit : « Ce que je suis à présent,
c’est à la grâce de Dieu que je le dois, et cette grâce qu’il m’a témoignée
n’a pas été inefficace. Loin de là, j’ai peiné à la tâche plus que tous les
autres apôtres – non pas moi, certes, mais la grâce de Dieu qui est avec
moi » (1 Corinthiens 15:10). Malgré la profondeur de sa révélation de
la grâce divine, Paul n'en a pas profité pour être fainéant et passif. Au
contraire, il a travaillé plus dur que tous les autres apôtres pour
l'Évangile et il a attribué tout le succès de son ministère à la grâce de
Dieu. Voilà ce qu’est euarestos en action (des œuvres bonnes et
plaisantes).
Quand nous savons combien nous sommes aimés et que nous

sommes établis dans sa grâce, nous voulons faire des œuvres qui
lui plaisent.
Tout ce que nous faisons doit découler de la généreuse provision de

la grâce divine. Nos dons et notre service doivent émaner de sa grâce.
Quand sa grâce fait nos délices, notre réaction est d’être plus actifs
pour réjouir le cœur du Père. Telle fut l’expérience de Jayden, qui vit
aux Philippines. En s’évertuant à plaire à Dieu, il a découvert l'amour
et la faveur qu'il avait en Christ. Cette révélation l’a transformé en un
évangéliste joyeux qui annonce infatigablement la bonté et la grâce de
Dieu :
J’étais constamment conscient de moi-même et de mes

performances. Bien que j’étais chrétien depuis de nombreuses
années et diplômé d’une école biblique, j’avais l’impression que la
sainteté était inatteignable. J’essayais de gagner la faveur de Dieu
par mes temps de prière et mes lectures quotidiennes de la Bible.
Dès que je manquais à mes habitudes, je me sentais coupable,
abattu et vaincu.
Cependant, après avoir visionné vos sermons et lu vos
enseignements, ma perception de Dieu et de moi-même m’est
apparue sous un nouveau jour. Gloire à Dieu qui a ouvert mes
yeux ! Grâce à vos enseignements, il m’a donné la vérité et m’a
libéré de la Loi !
Maintenant, je garde les yeux fixés sur Jésus et je sais que je
suis le bien-aimé du Père.
J'ai été guéri de l'arthrite dont je souffrais depuis des années.
La douleur était si forte que je ne pouvais même pas tenir un
stylo. Aujourd’hui, j'ai retrouvé mon poids normal de soixante-
quatre kilos, au lieu des cinquante-deux. Je suis totalement guéri !

Alléluia !
Lorsque mes amis me demandent la raison, je leur explique :
« J’ai découvert la vérité concernant la grâce de Dieu à mon
égard et j'y crois ».
Mes larmes coulent inconsciemment lorsque je pense à la
grâce de Dieu, à la manière dont Jésus a surpayé ma dette. La
grâce m'a libéré des addictions, de la condamnation, de la
culpabilité, du péché et a brisé les chaînes de la Loi qui me
retenaient. Pasteur Prince, votre message sur la grâce a eu un
énorme impact sur ma vie et je ne peux m’empêcher de partager
ce message d’amour avec mes proches. Je leur explique que ce
message m’a libéré, au lieu de m’asservir.
Aujourd’hui, je prie pour que l’Église soit remplie de chrétiens
qui impactent le monde avec la conscience de la grâce. Une
révolution de la grâce est amorcée et nous allons la propager !
Que Dieu vous bénisse, vous et votre famille.
Tout ce que nous faisons aujourd'hui doit découler de la
généreuse provision de la grâce de Dieu.
C’est de cette révolution de la grâce dont il est question dans cet

ouvrage ! C’est une révolution qui commence à l’intérieur et qui
déborde à l’extérieur. Lorsqu’un croyant est sûr d’être charitoo bien-
aimé et privilégié en Christ, sa réaction est de faire tous les jours
quelque chose qui suscite la joie (euarestos) du Père. Ayant été libéré
de la servitude du légalisme et du péché, il désire apporter à son Père
céleste une grande gloire et un grand honneur par ses bonnes œuvres.
Ancré dans l’amour du Père
La Bible dit : « Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses,

c’est ainsi que vous ferez plaisir au Seigneur » (Colossiens 3:20). C’est
euarestos qui est ici traduit par « plaire grandement ». Les enfants
doivent savoir que leur obéissance à leurs parents plaît au Seigneur,
pas pour garder leur position en Christ mais pour procurer une
grande joie au Père. Ma fille, Jessica, ne perdra jamais la position
privilégiée qu’elle a avec moi ; notre intimité n'est jamais affectée par
ses erreurs. En réalité, ces erreurs créent des tensions dans lesquelles
elle a encore plus besoin de moi.
D’après la religion, Dieu est déçu et en colère contre vous quand
vous agissez mal. De tels sermons vous donnent-ils envie de vous
rapprocher du Père céleste ou de le fuir ? Qu’il est difficile à certains
chrétiens d’accepter qu’ils sont toujours aimés de Dieu et qu’ils ont sa
grande faveur en dépit de leurs péchés.
Lorsque le père a vu le fils prodigue rentrer à la maison, il a couru
vers lui de toutes ses forces, l'a serré dans ses bras, l'a revêtu d’habits
d’honneur, lui a passé une bague au doigt et lui a donné de nouvelles
sandales. C’était sa manière extravagante de célébrer son retour, sans
que son enfant ait confessé une seule faute. Cela ressemble-t-il à la
réaction d’un père déçu qui réfrène l’amour pour son fils ?
Croyez-vous que le fils prodigue aurait envisagé de retourner à la
maison s'il avait pensé que son père était dur, sévère, intransigeant, en
colère et qu’il aurait été déçu ? Bien sûr que non ! D’après la Loi, le
père avait le droit de faire lapider son fils (voir Deutéronome
21:18-21). Si le fils avait suspecté que son père applique cette sentence,
il ne serait jamais revenu à la maison. Il aurait couru dans la direction
opposée !
Dieu veut que chaque personne coure vers lui, non dans la
direction opposée. C'est pour cette raison que Dieu veut que cette
révolution de la grâce balaie le monde entier. Faisons connaître au
monde ce Père souriant, rempli d’amour, attentionné, qui court vers

ceux qui ont échoué. Exhortons les gens à ne pas le fuir mais à courir
vers lui car il les attend les bras ouverts. Il a hâte de les étreindre. Il
désire restaurer tout ce qu’ils ont perdu et plus encore. Il veut déverser
sans réserve son amour inconditionnel dans leur vie. Il n’est ni en
colère ni déçu et il ne tient pas compte de leurs fautes (voir
2 Corinthiens 5:19). Mille fois non ! Son cœur aimant se languit de
leur retour. Faisons savoir à tous que le moment est venu de revenir à
la maison, à l'amour du Père !
QUATRIÈME PARTIE
LE LANGAGE DE LA FOI
CHAPITRE 15
AIMEZ LA VIE, SOYEZ OPTIMISTE
Grâce à ce chapitre, je voudrais que vous compreniez que vos paroles

comptent. Ce que vous parlez sur vous-même peut changer votre vie.
Permettez-moi d’attirer votre attention sur un verset significatif du
Nouveau Testament dans lequel l’apôtre Pierre cite un psaume du roi
David : « Car celui qui souhaite aimer la vie et voir des jours heureux,
qu’il veille sur sa langue pour ne faire aucun mal, et pour qu’aucun
propos menteur ne passe sur ses lèvres » (1 Pierre 3:10).
La Parole de Dieu est tellement claire. Si vous voulez aimer la vie et
voir des jours heureux, il suffit que vous empêchiez votre langue de
prononcer le mal. Cela paraît simple. Même peut-être trop simple.
Combien croient vraiment que la langue a tant d'impact sur le
quotidien et sur le futur ?
Combien croient vraiment que la langue a tant d'impact sur le

quotidien et sur le futur ?
La langue est petite comparée au reste du corps, elle paraît

insignifiante. Comment un si petit organe sans ossature peut-il avoir
un effet aussi direct et prononcé sur notre futur ? La Bible nous met en
garde de ne minimiser son rôle à cause de sa dimension. Pour nous
aider à apprécier le pouvoir des paroles, elle la compare au gouvernail
262 Le langage de la foi
d’un grand navire : « Pensez encore aux bateaux : même s’il s’agit de
grands navires et s’ils sont poussés par des vents violents, il suffit d’un
tout petit gouvernail pour les diriger au gré du pilote. Il en va de même
pour la langue : c’est un petit organe, mais elle se vante de grandes
choses. Ne suffit-il pas d’un petit feu pour incendier une vaste forêt ? »
(Jacques 3:4-5). Dans le livre des Proverbes, Salomon déclare aussi :
« La mort et la vie sont au pouvoir de la langue : qui aime se répandre
en paroles mangera les fruits qu’elles auront produits » (Proverbe
18:21). Il est évident que Dieu veut que nous estimions la puissance de
nos paroles !
Dieu désire que vous viviez de nombreux jours heureux. Éphésiens
6:13 explique : « C’est pourquoi, endossez l’armure que Dieu donne
afin de pouvoir résister au mauvais jour et tenir jusqu’au bout après
avoir fait tout ce qui était possible ». Remarquez que la Bible parle
d’un mauvais jour, au singulier mais de jours heureux, au pluriel !
Nous savons tous à quoi ressemble une mauvaise journée : c’est quand
tout ce qui peut aller mal tourne mal. Par exemple, vous vous réveillez
le matin avec une migraine atroce, votre enfant a pris froid, votre
voiture ne démarre pas et vous commettez une grave erreur au travail.
Il se peut que le mauvais jour en question dure plus de vingt-quatre
heures, c’est peut-être une saison de défis pesants. Mais j’ai une bonne
nouvelle : il n’est pas nécessaire que cette saison dure. C'est un seul
mauvais jour parmi de nombreuses bonnes journées. Amen ! Croyons
ensemble que Dieu vous accorde d’innombrables jours heureux ! Pour
voir beaucoup de bons jours, le Père vous invite à garder votre langue
du mal. Voilà à quel point vos paroles sont influentes.
Pour voir beaucoup de bons jours, le Père vous invite à garder

votre langue du mal. Voilà à quel point vos paroles sont
influentes.
Aimez la vie, soyez optimiste 263
La révolution de la grâce en action
Prenons un peu de recul afin d’examiner le contexte de

1 Pierre 3:10 :
« Enfin, visez tous le même but, partagez vos peines, aimez-vous

comme des frères et des sœurs, soyez bons, soyez humbles. Ne
rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. Répondez
au contraire par la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été
appelés, afin de recevoir vous-mêmes la bénédiction. Car, Celui
qui souhaite aimer la vie et voir des jours heureux qu’il veille sur
sa langue pour ne faire aucun mal, et pour qu’aucun propos
menteur ne passe sur ses lèvres ».
1 Pierre 3:8-10
Remarquez que Pierre a cité le verset dans le contexte des relations.

Puisque vous avez été transformés par l'évangile de la grâce, Dieu veut
aussi transformer vos relations avec votre conjoint, vos enfants, vos
parents, votre famille, vos amis, vos collègues, votre employeur, vos
associés et tous ceux qui croisent votre chemin !
Les personnes qui ont été touchées par la grâce de Dieu sont
porteuses de son Esprit d'humilité et de bienveillance. Nous ne
sommes pas de ceux qui rendent le mal pour le mal ou injure pour
injure. Nous sommes destinés à être une bénédiction partout où nous
allons. Voilà la révolution de la grâce en action.
Nous sommes destinés à être une bénédiction partout où nous

allons. Voilà la révolution de la grâce en action.
La grâce que vous avez expérimentée, celle de voir votre relation

avec Dieu transformée, de l’intérieur vers l’extérieur, déborde
naturellement dans toutes vos relations comme un puissant raz-de-
marée.
Bénissez, restaurez et guérissez par vos paroles
Je voudrais vous montrer quelque chose de très intéressant. Le mot

grec pour « bénédiction », dans 1 Pierre 3:9, est eulogeo, qui signifie
« bénir, parler bien de »44 d’où nous tirons le mot « éloge ». C'est la clé
pour bénir !
Chaque fois que vous parlez en bien de quelqu’un, vous le bénissez
et vous êtes une bénédiction ! Parlez donc en des termes positifs de
votre mariage, de vos enfants, de votre famille et de vos amis. C'est
ainsi que vous bénissez et êtes une bénédiction partout où vous êtes.
Bénissez aussi votre corps en parlant bien de lui, cessez de lui dire qu'il
vieillit ! Parlez en bien aussi de votre relation avec le Seigneur : dites
que vous êtes le bien-aimé de Dieu. Déclarez sa protection, sa faveur et
sa justice sur vous et vos bien-aimés et expérimentez ses bénédictions
comme jamais auparavant. Chaque fois que vous parlez ces
bénédictions sur votre vie, vous occupez votre position bénie en
Christ.
Parlez donc en des termes positifs de votre mariage, de vos

enfants, de votre famille et de vos amis. C'est ainsi que vous
bénissez et êtes une bénédiction partout où vous êtes.
Notre Seigneur croyait dans l’efficacité et dans l'autorité de sa

Parole. Quand il s’est adressé aux démons, il les a chassés. Il a parlé au
figuier et il est mort. Il a menacé le vent et les vagues et ils se sont
calmés. Il a commandé aux corps malades et ils ont été guéris. Parce
que nous utilisons notre intelligence et notre logique « civilisées »,
nous pensons être trop intelligents pour parler aux arbres, aux
tempêtes et aux maladies. Certains diront même : « Pasteur Prince,
parler à des choses inanimées ou à des maladies me semble insensé ».
Pourtant, la Bible dit : « … Dieu a choisi ce que le monde considère
comme une folie pour confondre les sages… » (1 Corinthiens 1:27). Je
préfère être fou et en bonne santé en Christ qu’ « intelligent » et
agonisant. En ce qui nous concerne, ma famille et moi, nous marchons
sur les voies du Seigneur.
Notre Seigneur croyait dans l’efficacité et dans l'autorité de sa

Parole. Quand il s’est adressé aux démons, il les a chassés. Il a
parlé au figuier et il est mort. Il a menacé le vent et les vagues et
ils se sont calmés. Il a commandé aux corps malades et ils ont été
guéris.
Jésus a enseigné à ses disciples de parler aux montagnes (voir Marc

11:23). Si vous souffrez dans votre corps, ordonnez à la douleur de
partir au nom de Jésus. Si vos cheveux tombent, dites-leur : « Cheveux,
soyez fortifiés et multipliez-vous au nom de Jésus ». Mettez en
pratique ce concept dans un domaine quelconque ! Si vous avez un
bouton sur le nez, commencez par là. Déclarez : « Bouton, disparaît au
nom de Jésus ! »
Pasteur Prince, vous voulez dire que Dieu se soucie de mes cheveux
et de mes boutons ?
Cher ami, Dieu tient à vous ! Cela signifie qu'il se préoccupe de ce
qui vous soucie. Sa Parole vous encourage à vous décharger sur lui de
tous vos soucis, car il prend soin de vous (voir 1 Pierre 5:7). Un autre
verset vous donne ce conseil : « Ne vous mettez en souci pour rien,
mais, en toute chose, exposez vos demandes à Dieu en lui adressant
vos prières et vos supplications, tout en lui exprimant votre

reconnaissance. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut
concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de
Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7).
Changer vos paroles c’est changer votre vie
Savez-vous quel est le contraire de bien parler ? C'est maudire.

Quand Jésus a maudit le figuier, a-t-il dit : « Je te maudis, figuier » ?
Non, il a simplement prononcé ces paroles : « Que plus jamais
personne ne mange de fruit venant de toi ! » (Marc 11:14). Voici ce
que Pierre le lendemain a remarqué en passant devant l’arbre :
« Maître ! Regarde le figuier que tu as maudit : il est devenu tout sec ! »
(Marc 11:21).
Jésus n'a pas utilisé le mot « malédiction » quand il a parlé au
figuier, mais il n'a pas non plus corrigé Pierre pour l’avoir utilisé.
Pourquoi ? Parce que Pierre avait raison. Bien que Jésus n'ait pas
prononcé ce mot, ses paroles négatives ont eu l’effet d’une
malédiction. Combien j'espère que vous comprenez ce concept ! Peu
de gens se rendent compte que leur flot constant de paroles négatives
les maudit et maudit involontairement les autres. Les paroles de
défaite, de colère, d'amertume et de plainte sont toxiques. Changer vos
paroles c’est changer votre vie. Remplacez les mots négatifs par des
paroles de grâce, d'amour et de ressources divins !
Les mots de défaite, de colère, d'amertume et de plainte sont

toxiques. Changer vos paroles c’est changer votre vie.
Cette démonstration de Jésus nous apprend aussi que rien de

visible ne s'est produit immédiatement lorsque le Seigneur a parlé au
figuier, il ne s'est pas fané instantanément. Ce n'est que le lendemain

que les disciples ont remarqué que le figuier était mort ; ses racines se
sont d'abord desséchées puis la mort s'est propagée aux feuilles. Ne
vous découragez donc pas lorsque vous parlez à vos défis et que rien
ne semble se passer. Croyez que la manifestation extérieure de votre
foi est en route après que vous vous êtes adressé à la racine du
problème !
J'ai reçu ce merveilleux témoignage de Lorraine, qui réside à Derby,
en Angleterre. En prouvant la puissance de la prière et de la parole, il
démontre que le changement commence dès que vous parlez :
Mon fils et sa femme, qui étaient mariés depuis dix ans, voulaient
désespérément avoir un bébé. Il y a six ans, ils ont commencé à
avoir recours à des traitements de fécondation in vitro (FIV) et
ont essuyé au moins sept échecs.
En mars dernier, ma sœur m'a offert une copie de votre livre
de dévotions quotidiennes et le texte du 19 mars portait sur le fait
de plaider le sang de l'Agneau sur nos biens et sur nos familles. Le
verset-clé était Exode 12:13 : « Le sang sera pour vous un signe
sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, je passerai par-
dessus vous. Ainsi le fléau destructeur ne vous atteindra pas
lorsque je frapperai l’Egypte ». Puis, vous avez enseigné que le
sang avait fait ce que les neuf fléaux n'avaient pu réaliser.
Cette lecture, qui m’a procuré une grande joie, m’a inspirée à
prier pour mon fils et ma belle-fille, et à appliquer le sang de Jésus
sur leur situation. La conviction que quelque chose s'était passé
dans l'esprit m’a rempli de joie.
Mon fils et sa femme vivaient à l'étranger depuis quatre ans
et, tous les dimanches matin, ils nous passaient un coup de fil.
Quelques semaines après ma prière, mon fils m'a appelé pour
m’apprendre que sa femme était enceinte. Je lui ai dit que je
n'étais pas surprise, car j'avais prié pour eux deux récemment.
Effectivement, ce que six années de traitement médical n'avaient

pu faire, le sang de Jésus l’avait fait ! Nous nous sommes tous
réjouis de sa grossesse si longtemps attendue.
Quelques dimanches plus tard, notre fils nous a appris qu’elle
était enceinte depuis exactement huit semaines. Ce nombre de
semaines correspondait exactement au jour où j’avais prié.
Alléluia !
N’est-ce pas un témoignage extraordinaire ? Quel que soit l’objet de

votre prière, je vous encourage à parler sa Parole. Priez votre Père
Abba et réclamez les bienfaits du sang de Jésus pour votre situation !
Le sang qui a été entièrement versé à la croix parle d’une mort qui a eu
lieu, ce qui garantit que le paiement a bien été effectué. Aujourd'hui,
tout croyant en Jésus-Christ, peut se tenir sur le fondement
inébranlable des promesses de Dieu car il y a déjà eu une mort !
L'Agneau de Dieu a été sacrifié et son sang est sur les montants et le
linteau de votre vie. Ainsi, aucun fléau, aucune mort, aucun
châtiment, aucun dommage, aucun danger, aucun mal ne peut entrer
dans votre demeure, parce que le paiement complet pour vos péchés a
déjà été effectué par Jésus. Quelle assurance et paix merveilleuses sont
vôtres aujourd'hui, grâce à l'œuvre complète et efficace de Jésus !
Quel que soit l’objet de votre prière, parlez sa Parole.
Le Nouveau vs. l’Ancien
Examinons un instant ce qu’a dit l’apôtre Paul sur la puissance des

paroles de ceux qui sont sous la nouvelle alliance de la grâce :
« Car Christ a mis fin au régime de la Loi pour que tous ceux qui
croient soient déclarés justes. Voici, en effet, comment Moïse
définit la justice qui procède de la Loi : Celui qui appliquera ces

commandements vivra grâce à cela. Mais voici comment
s’exprime la justice reçue par la foi [...] La parole est toute proche
de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur. Cette parole est
celle de la foi, et c’est celle que nous annonçons. En effet, si de ta
bouche, tu déclares que Jésus est Seigneur et si dans ton cœur, tu
crois que Dieu l’a ressuscité, tu seras sauvé, car celui qui croit
dans son cœur, Dieu le déclare juste ; celui qui affirme de sa
bouche, Dieu le sauve ».
Romains 10:4-6, 8-10
Dans ce passage, la comparaison et le contraste entre l’Ancienne et

la Nouvelle Alliance est flagrant. Christ a mis fin au régime de la Loi.
Le mot grec traduit ici par « fin » est telos, qui signifie « la terminaison,
la limite qui indique la fin d'une chose » 45. En d’autres termes, Christ
est la terminaison et la conclusion de l’ancienne alliance de la Loi.
Christ a mis fin à l’Ancienne Alliance qui rendait juste celui qui faisait
des œuvres méritoires. Christ marque aussi le début de la nouvelle
alliance de la grâce, celle où l’homme devient juste par la foi. Voyez-
vous les différences que l'apôtre Paul nous a habilement exposées ? La
Nouvelle Alliance mise en parallèle avec l'Ancienne. La foi opposée
aux œuvres. La justice offerte opposée à la justice méritée. Croire
opposé à mériter. Parler opposé à faire.
Il est capital de différencier les deux alliances, elles ne peuvent pas
être utilisées conjointement. Depuis 2 000 ans, Dieu nous traite en
fonction de la Nouvelle Alliance. Certains croient à tort que la prêcher
c’est s’opposer aux lois de l'Ancienne Alliance. En vérité, je porte un
grand respect à cet ensemble de commandements, d’ailleurs je n'ai
jamais suggéré qu'il y avait un problème avec la Loi. Mais ici il est
question d’alliances. Laquelle des deux a cours aujourd'hui, laquelle
nous rend justes ? Il faut les bonnes réponses ! Sommes-nous justifiés
par nos œuvres en observant la Loi ou sommes-nous rendus justes par
la grâce en plaçant notre foi dans le Seigneur Jésus-Christ ? La réponse

est claire comme de l'eau de roche : Christ a mis fin à la Loi et nous
sommes rendus justes en croyant en lui.
Christ a mis fin à la Loi et nous sommes rendus justes en croyant

en lui.
Sous l’Ancienne Alliance, il fallait bien faire. Sous la Nouvelle

Alliance, il faut bien croire. La Nouvelle Alliance consiste à bien parler,
alors que l'Ancienne consistait à bien faire. Je crois en l'importance de
la juste croyance. Quand quelqu'un a de bonnes convictions, il vit
bien. Quand une personne croit qu'elle est justifiée par le sang de
Jésus-Christ, elle est intérieurement transformée, elle reçoit la capacité
de vivre bien et l'esprit de sainteté se manifeste dans sa vie.
Il est possible qu’une personne respecte la Loi à la lettre, en
apparence, en ayant en même temps un cœur rempli de la peur du
châtiment, d’idolâtrie, de convoitises ou de pensées adultères. Mais la
révolution de la grâce c’est la transformation intérieure devenue
visible à l’extérieur. Cette révolution parle d'un cœur émancipé par la
grâce, d’une personne remplie de Jésus qui ne se contente pas de
respecter la Loi extérieurement. Au contraire, elle déborde de
générosité, elle est passionnée par son conjoint et zélée pour les
bonnes œuvres et glorifie son Sauveur. La différence entre les deux
alliances est aussi évidente que le jour et la nuit.
Vos paroles sont percutantes. La Bible dit que la parole de la foi est
proche de nous : « dans ta bouche et dans ton cœur » (Romains 10:8).
Remarquez qu’elle est d’abord dans votre bouche, puis qu'elle passe
dans votre cœur, d’où vous recevez des directives. La Loi est
caractérisée par le faire tandis que la foi l'est par le parler. Ainsi,
lorsque vous êtes malade, parlez positivement de vous en déclarant :
« Seigneur Jésus, je te remercie car je suis guéri par tes meurtrissures ».
La foi est libérée en parlant
Puisque vous êtes sous la Nouvelle Alliance, il est capital que vous
ne cherchiez pas à vous mettre en règle avec Dieu pour obtenir une
guérison ou une bénédiction. « Voici, en effet, comment Moïse définit
la justice qui procède de la Loi : Celui qui appliquera ces
commandements vivra grâce à cela » (Romains 10:5). L’accent est mis
sur le faire. Qu’en est-il de la justice sous la Nouvelle Alliance ? Selon
Romains 10:6, « la justice reçue par la foi s’exprime ». L’accent est mis
sur le parler. Alors, parlez ! Ouvrez votre bouche et parlez ! La foi (le
fait de croire) est libérée en parlant.
La justice de la Loi fait tandis que la justice de la foi s’exprime (voir
Romains 10:5-6). Quand Dieu a vu les ténèbres qui recouvraient la
Terre, Dieu n’a pas dit : « Oh, il fait terriblement sombre ici ! » Si Dieu
avait prononcé ces paroles, il aurait fait encore plus noir ! Non, Dieu a
parlé ce qu’il voulait voir. Il voulait la lumière, il a donc déclaré :
« Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était
bonne… » (Genèse 1:3-4). Dieu a vu le bon après qu’il l’ait parlé.
Voulez-vous aimer la vie et voir des jours heureux ? Alors commencez
à le déclarer avant-même de le voir car vous et moi avons été créés à
l’image de Dieu.
Voulez-vous aimer la vie et voir des jours heureux ? Alors

commencez à le déclarer avant-même de le voir.
Lorsque Dieu a vu les ténèbres, il ne les a pas mentionnées. Il n’a

pas parlé de ce qu’il voyait mais il a parlé ce qu’il voulait voir. Alors
qu’Abram n’avait pas encore d’enfant, Dieu a changé son nom et l’a
appelé Abraham, ce qui signifie « père d’une multitude de peuples »
(voir Genèse 17:5). Quand le Seigneur a demandé à un homme
d’étendre son bras dont la main était sèche, la guérison a été

immédiate (voir Matthieu 12:10-13). De la même manière, lorsque
Jésus a rencontré un homme qui était malade depuis trente-huit ans, il
lui a dit : « … lève-toi, prends ta natte et marche ! » Et la Bible
rapporte que « A l’instant même l’homme fut guéri. Il prit sa natte et
se mit à marcher » (Jean 5:5-9).
Humainement parlant, ça se voyait qu’Abram n’avait pas d’enfant,
que l'homme à la main sèche était invalide et que l’état du malade qui
était près de la piscine de Bethesda était incurable. Mais notre Seigneur
voit et parle différemment ! Nous servons un Dieu « qui donne la vie
aux morts et appelle à l’existence ce qui n’existe pas » (Romains 4:17).
J'aime la traduction anglaise King James, qui dit que notre Dieu est un
Dieu « qui vivifie les morts, et qui appelle les choses qui ne sont pas
comme si elles étaient » (littéralement traduit de l’anglais). Il a
ressuscité les morts et a amené à l'existence par ses paroles ce qui
n'était pas encore !
Parlez ce que vous voulez voir
Sous la Nouvelle Alliance, Dieu veut que nous retrouvions le

concept « croire et parler ». Je ne conteste pas la réalité de vos défis, de
votre stérilité, de votre maladie ou de votre infirmité. Je vous exhorte
simplement à déclarer par la foi ce que vous voulez voir. À nouveau,
lorsque Dieu a vu les ténèbres, il n’a pas parlé de ce qu’il voyait mais il
a dit ce qu'il voulait voir. Demandez-vous : « Qu’est-ce que je veux
voir dans ma vie ? Qu’est-ce que je veux voir dans mon corps, mon
mariage, mes enfants, ma famille, ma maison et mon travail ? Écoutez
attentivement : je ne vous parle pas de ce que vous voyez à l’heure
actuelle. Je vous parle de ce que vous voulez voir.
Quel malheur que l'ennemi ait réussi à tromper tant de gens en les
incitant à parler négativement, à articuler l’amertume et le manque de
pardon, sur leur propre vie et sur celle de leur entourage.
Il y a quelques années, un pasteur, par qui le Seigneur avait opéré
beaucoup de guérisons miraculeuses, m'a beaucoup fait réfléchir en
racontant qu’il avait remarqué que les gens qui avaient été
complètement guéris étaient susceptibles de rechuter lorsqu'ils
nourrissaient de l'amertume et de la colère contre une autre personne.
Proverbe 14:30 dit : « Un cœur paisible contribue à la vie du corps ;
mais l’envie est comme une maladie qui ronge les os » (Entretenir de
l'amertume revient à boire un poison mortel en espérant que l'autre
personne meure. Ça n'en vaut pas la peine. C’est se suicider à petite
vitesse. Je ne prétends pas que l'injustice que vous avez subie est
acceptable ou insignifiante mais que vous pouvez choisir la vie et
abandonner cette colère qui vous hante. Libérez la personne en
question et, plus important encore, libérez-vous. Bénissez cette
personne. Choisissez d'aimer la vie et de voir de nombreux jours
heureux.
Pasteur Prince, vous ne comprenez pas : elle ne mérite pas mon
pardon !
Précisément. Le pardon est pour ceux qui ne le méritent pas. C’est
la nature même de la grâce. Rappelez-vous ce que dit 1 Pierre 3:9 :
« Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ». À la
place, ayez un esprit de grâce et bénissez ceux qui vous maudissent.
Bénissez-les et libérez-vous afin d’aimer la vie et de voir de nombreux
jours heureux. Amen !
Ayez un esprit de grâce et bénissez ceux qui vous maudissent.

Bénissez-les et libérez-vous afin d’aimer la vie et de voir de
nombreux jours heureux.
La triste réalité est que l'ennemi a réussi à inoculer la mort dans le

langage humain. Nos conversations quotidiennes sont remplies de ces
expressions apparemment anodines : « Cette robe est à mourir » ou
« Je meurs d'envie de manger ce morceau de gâteau ». Changeons
notre vocabulaire et saturons de vie les nouvelles paroles. Au lieu de
mourir, vivons pour quelque chose !
J’aime l’expression que les Juifs utilisent lorsqu’ils portent un toast.
Ils déclarent : « L’chaim », ce qui signifie « Aux vies ! »46 Ne nous
focalisons pas sur ce qui est sombre et mortel ; célébrons la vie
abondante que notre Seigneur est venu nous apporter ! La vie et la
mort sont au pouvoir de la langue, quiconque l’aime en mangera les
fruits. Aimez la vie et voyez des jours heureux. Commencez par vous
abstenir de dire du mal et parlez de toutes les choses merveilleuses que
notre Seigneur a faites et qu’il continuera de faire dans votre vie.
Lorsque vous changez vos paroles, vous changez aussi votre vie.
L’chaim !
CHAPITRE 16
LA VALEUR DE L’IDENTITÉ
J'ai lu l'histoire d'un homme d'affaires New Yorkais qui, par un matin
d'hiver, était en train de se dépêcher pour attraper le métro qui
l’emmenait au travail. Du coin de l'œil, il avait aperçu un mendiant
assis sur le quai, tenant une tasse remplie de crayons dans une main.
Aussi, sans trop réfléchir, il avait déposé des billets dans la corbeille du
mendiant avant de sauter dans la rame.
Mais, juste avant la fermeture des portes du métro, l'homme
d'affaires était retourné auprès du mendiant pour récupérer les
quelques crayons qu’il venait d’acheter, en s’excusant furtivement
auprès du mendiant. « Après tout », lui avait-il lancé en souriant,
« vous êtes un homme d’affaires, comme moi. Vous avez de la
marchandise à vendre à un bon prix ». Après ce bref échange, le
businessman était monté dans le métro suivant, et avait poursuivi sa
journée.
Plusieurs mois plus tard, lors d'un événement social, un vendeur
bien habillé s'est présenté à l’homme d'affaires. « Vous ne vous
souvenez probablement pas de moi et je ne connais pas votre nom »,
avait-il dit, « mais je ne vous oublierai jamais. Vous êtes celui qui m'a
redonné de l’amour-propre. J'étais un mendiant qui vendait des
crayons jusqu'à ce que vous me disiez que j'étais un homme
d'affaires »47.
Cette histoire nous montre la valeur de l’identité. L'homme

d'affaires avait donné à ce mendiant un sens nouveau à sa vie et à son
identité en mettant en avant son potentiel. En qualifiant ce mendiant
d'homme d'affaires, il avait éveillé en lui un sentiment nouveau de
dignité, de valeur et d'importance. Ces mots lui avaient ouvert une
nouvelle perspective ; ils lui avaient aussi insufflé une nouvelle raison
de croire et une vision si nouvelle qu’il ne lui a plus été possible de se
voir comme un mendiant.
Un cas de fausse identité
Grâce à ce récit, nous pouvons établir de nombreux parallèles avec

les chrétiens. Je suis convaincu que tous ceux qui se débattent avec le
péché, les dépendances et les esclavages destructeurs n'ont pas la
révélation de leur nouvelle identité qui a été acquise avec la Nouvelle
Alliance en Christ. Un croyant se démène contre le péché quand il
ignore sa véritable identité. La meilleure façon de l'aider est de lui
rappeler qu’il a été rendu juste en Christ, comme l'a fait l'apôtre Paul
pour les Corinthiens qui avaient succombé au péché. Paul ne les a
jamais renvoyés à la Loi, il leur a seulement rappelé qui ils étaient
réellement.
Un croyant se démène contre le péché quand il ignore sa véritable

identité. La meilleure façon de l'aider est de lui rappeler qu’il a
été rendu juste en Christ.
La Bible relate les paroles des apôtres : « Ignorez-vous que vos corps
sont des membres de Christ ? [...] Ou bien encore, ignorez-vous que
votre corps est le temple même du Saint-Esprit qui vous a été donné
par Dieu et qui, maintenant, demeure en vous ? Vous ne vous
La valeur de l’identité 277
appartenez donc pas à vous-mêmes. Car vous avez été rachetés à grand
prix. Honorez donc Dieu dans votre corps » (1 Corinthiens 6:15, 19-
20). Paul savait qu’ils se repentiraient s’il leur rappelait leur identité de
justes en Christ, qu’ils reviendraient à la grâce de Dieu et qu’ils
abandonneraient leurs péchés dès qu'ils se souviendraient du lourd
prix que Christ avait payé pour eux à la croix. Un prix qui représentait
leur valeur aux yeux de Dieu.
Je vous encourage à utiliser la méthode de l'apôtre Paul pour
encourager les croyants qui sont aux prises avec le péché. Rappelez-
leur leur identité en Christ. Ils ne savent probablement pas, ou ils ont
oublié, qu’ils ont été rendus justes devant Dieu par le sang de Jésus. De
ce fait, comme le clochard du récit, ils vivent dans l'échec, bien en-
dessous de la position élevée que Dieu leur a réservée. Les croyants
sont appelés à être la tête et non la queue, à être au-dessus et non au-
dessous, à régner au lieu d’être vaincus par le péché !
Juste en Christ
J’aimerais partager avec vous le témoignage émouvant de Melissa,

une chrétienne originaire du Texas. Je suis convaincu que vous serez
grandement béni et inspiré par le chemin qu'elle a parcouru à la
recherche de sa véritable identité en Christ :
Depuis mon plus jeune âge, j'avais toujours eu l'impression de

n'être rien. Ma mère, qui se disputait constamment avec mon
père, me disait que j'étais une bonne à rien et que je serai comme
mon père. Ce sentiment d'inutilité, qui était déjà bien présent en
moi, s'est renforcé quand j’ai été agressée, violence dont j’ai
assumée la responsabilité car j’étais convaincue que je ne valais
rien, que j’étais nulle.
Puisque j’avais grandi sans l’attention d’un père, j'aspirais à

ce que je pensais être l'amour. Aussi, j'ai fini par avoir de
nombreuses relations avec des partenaires différents. J'avais
constamment peur de les perdre. J'avais besoin de ces relations
parce que j'étais terrifiée à l’idée de vivre seule.
Tous ces choix m'ont amenée à adopter un style de vie
destructeur et rempli de péchés. J’en ai été profondément
malheureuse. J’étais consciente de me détruire mais je ne savais
pas comment vivre autrement. J’étais sans cesse confuse, perdue
et vide. Je ne pensais même pas à me rapprocher de Dieu ni à
aller à l'église parce que mon entourage m’avait dit que je
brûlerais en enfer à cause de mes choix et de mon style de vie, que
Dieu était en colère contre moi, que je le répugnais et qu'il ne me
bénirait pas.
Puisque j’entendais constamment ces paroles, c'est ce que
j’avais fini par croire. Je n'imaginais pas qu’il existait un moyen
de me rapprocher de Dieu. Heureusement, tard un soir, je suis
tombée sur votre programme télévisé. Lorsque j’ai vu qu’un
prédicateur asiatique délivrait un message, j’ai voulu changer de
chaîne lorsqu’une voix intérieure m’a enjointe de l’écouter.
Combien je suis si heureuse de l'avoir fait car vous expliquiez
que Jésus avait achevé son œuvre à la croix et que, dans son
amour incommensurable pour moi, il m’avait acceptée telle que
j’étais. J’ai été tellement impressionnée par votre prédication que
je l’ai écoutée jusqu’au bout. Le point de départ de ma découverte
a été la manière dont Dieu s'y était pris pour me donner son
meilleur, son Fils Jésus, pour que je devienne son enfant et que je
puisse me tenir dans sa présence sans peur ni honte.
À la fin du message, vous avez invité les téléspectateurs à prier
et à demander au Seigneur d’entrer dans leur vie et c’est ce que
j’ai fait : « J’ai besoin de toi, Seigneur, et j’ai besoin de ton aide. Je
ne sais pas comment changer ce que je suis devenue mais je sais
que tu peux m’aider. Tu es le seul à pouvoir changer ce qui fait

partie de mon style de vie : la drogue, l’alcool et les partenaires
innombrables. Je dois me libérer d’une relation dès maintenant,
mais je ne sais pas comment m’y prendre. Je suis si malheureuse.
Il y a certainement mieux pour moi ».
Pendant que je priais, l'amour de Jésus m’a submergée et j’ai
senti toute l'amertume, la confusion, le malheur et la douleur
fondre comme du beurre au soleil, comme vous aimez le dire. Je
ne peux pas l'expliquer.
La douleur sourde, la frustration et le vide qui me rongeaient
ont tout simplement disparu, et pour la première fois, j'ai ressenti
une joie inexplicable.
Dès le lendemain, Dieu m'a fait sortir de cette relation néfaste,
sans effort et sans amertume d’un côté comme de l'autre. Après
cela, une série d'événements extraordinaires et de bénédictions se
sont produits dans ma vie. Ma relation avec ma mère a été
restaurée. Parce que j’ai expérimenté l'amour de Jésus, j'ai pu
pardonner à ma mère pour toutes les occasions où je m'étais
sentie blessée et rejetée par elle, et je suis arrivée à l'aimer d’un
amour sincère. J'ai aussi pu pardonner aux membres de ma
famille qui m'avaient rejetée en me traitant de bonne à rien.
Dorénavant, tout est rentré dans l’ordre. Aujourd'hui, je me
réveille en disant : « Merci, Jésus, de m'avoir donné ta grâce.
Merci pour toutes tes bénédictions. Merci d'avoir déjà tout
accompli pour moi. Tu me gardes sur ton chemin ».
Je sais que Jésus m’aime et qu’il a des plans merveilleux pour
moi. Je vois sa faveur dans ma vie. Mon patron me
complimente sans cesse pour mon bon travail et mon sourire. Les
gens que je rencontre me disent que je fais plus jeune que mon
âge, et je leur réponds à tous que c’est Christ en moi qui en est la
cause.
Lorsque certaines situations m'effraient, je me rappelle que je

peux décharger tous mes soucis sur Dieu. Je continue d’écouter
vos messages. Même si je les ai déjà entendus, j'en retire toujours
quelque chose de nouveau. Je redécouvre la beauté et l'amour de
Jésus et je ressens son repos et sa paix. Et quand je me trompe, je
dis simplement : « Jésus, merci parce que tu continues à m'aimer
malgré cette erreur. Je suis toujours pardonnée - mes péchés
passés, présents et futurs sont effacés ». Cela me donne la force de
surmonter mes erreurs et de passer à autre chose.
Lorsque je prends un mauvais tournant, Dieu trouve toujours
un moyen de me ramener sur le droit chemin et, lorsque je me
trouve dans une situation difficile, Jésus m’affirme que tout ira
bien car il est là et qu’il s’en occupe.
Lorsque mon passé revient me hanter, j’ai appris à dire : « Je
suis une nouvelle créature. Je suis la justice de Dieu en Christ. La
question n’est pas ce que j’ai fait mais ce que Jésus a fait ».
Étonnamment, les tentations qui me retenaient dans le passé ont
toutes disparu. J'ai l'impression de n'avoir jamais connu un style
de vie destructeur. Aujourd’hui, ma vie témoigne de l’amour et
du salut du Père. Plus impressionnant encore a été le changement
en douceur qui s’est produit, sans effort - par la grâce de Jésus. La
force de ma volonté n’est pas entrée en ligne de compte mais c’est
la puissance divine de Christ qui a agis en moi. Merci, Pasteur
Prince, d'avoir dévoilé la beauté et l'amour que Jésus me porte. Je
me sens tellement aimée par lui et je lui suis éternellement
reconnaissante pour son œuvre achevée à la croix !
Melissa, merci d’avoir pris le temps de nous faire part de ce

précieux parcours aux côtés de notre Seigneur. J’ai vraiment été béni
de lire comment vous avez découvert votre identité de juste en Christ
et comment tant de percées se sont produites dans votre vie. Je suis
fier de vous et rempli d’enthousiasme en pensant au futur que notre
Père céleste vous a préparé. Je suis certain que votre témoignage

inspirera de nombreuses personnes à découvrir la puissance de leur
identité de juste en Christ !
Qu’entendez-vous ?
J’espère que vous avez été grandement encouragé et béni par le

témoignage de Melissa. Peut-être que, vous aussi, vous avez été
entouré de proches qui vous dévalorisaient et qui vous prédisaient que
vous ne réussiriez jamais. L’ennemi veut que vous avaliez ces
mensonges. Il va continuer à vous les rabâcher avec insistance, jusqu'à
ce que vous soyez convaincu que vous n’avez aucune valeur. Le jour
où vous vous rangerez à son opinion, vous vous comporterez comme
si c'était vrai, comme si vous n’étiez personne. Voilà la puissance
négative des mauvaises croyances.
Malheureusement, c’est exactement ce qui est arrivé à Melissa. Elle
a rapidement dégringolé la pente glissante de la décrépitude quand elle
a commencé à entretenir cette imposture qu’elle « ne valait rien».
Comme elle le décrit en toute sincérité : « Tous ces choix m'ont amenée
à adopter un style de vie destructeur, rempli de péchés. J’en ai été
profondément malheureuse. J’étais consciente de me détruire mais je ne
savais pas comment y mettre fin ».
Beaucoup de gens s’imaginent à tort que les fêtards permanents, les
soulards invétérés, les drogués et ceux qui ont des relations sexuelles
illicites mènent une vie exaltante et palpitante. Hollywood et les
médias déifient et glorifient ce style de vie mondain en le présentant
sous un aspect libertin et insouciant.
Ils ont promu le concept mensonger du YOLO, « You Only Live
Once » (On ne vit qu’une fois), qui défend l’idée d’une existence sans
conséquence. Mais en y regardant à deux fois, ces gens sont
profondément malheureux, déprimés et esclaves des nombreux
mauvais choix qu’ils ont faits, et de leur vie de péchés. Que ce soit sur
les réseaux sociaux, dans les films ou dans les émissions de télévision,
nos jeunes et nos adolescents sont bombardés par des images qui
tolèrent, voire encouragent, des comportements destructeurs. Voilà la
réalité du quotidien de nos jeunes, qu’ils soient à l’école ou derrière
leurs écrans.
Quelle est la réaction de l'Église face à ce fléau ? « Retournons aux
Dix Commandements ! Il faut multiplier les messages sur la Loi, sur la
repentance et sur le caractère ». Réalisons-nous à quelle conclusion
arrive cette génération ? Cette jeune Melissa nous l’a résumée : « J’étais
sans cesse confuse, perdue et vide. Je ne pensais même pas à me
rapprocher de Dieu ni à aller à l'église parce que mon entourage m’avait
dit que je brûlerais en enfer à cause de mes choix et de mon style de vie,
que Dieu était en colère contre moi, que je le répugnais et qu'il ne me
bénirait pas.
Puisque j’entendais constamment ces paroles, c'est ce que j’avais fini
par croire. Je n'imaginais pas qu’il existait un moyen de me rapprocher
de Dieu ».
Il n'est donc pas surprenant que certaines églises n’aient aucun
impact sur la jeunesse. Ce que Melissa a décrit est malheureusement ce
que les jeunes apprennent sur leur Père céleste. Ils entendent parler
d'un Dieu colérique et capricieux qui guette l'occasion de les frapper
avec un énorme bâton et de les envoyer dans une fournaise éternelle
de condamnation et de feu. L'Église se vante d'aimer le pécheur et de
haïr le péché mais, en réalité, quand ceux qui ont embrassé un style de
vie pécheur entendent : « NOUS DÉTESTONS LE PÉCHÉ », ils
restent loin des bancs de l'église parce que pour eux cela revient à dire
« NOUS VOUS DÉTESTONS ». Or, ce message n’a rien de commun
avec l’Évangile.
L’Évangile représente notre bien-aimé Seigneur tendant la main à
une Samaritaine qui vivait en concubinage, après avoir été mariée cinq
fois. L’Évangile, c’est Jésus qui vient au secours de la femme prise en
flagrant délit d’adultère qui allait être lapidée par une foule religieuse
enragée sous le prétexte d’appliquer la Loi. Lorsque nous observons
notre Seigneur Jésus, nous remarquons qu’il a toujours été à l’aise en
présence des personnes empêtrées dans le péché, au point que les
leaders religieux de l’époque se sont moqués de lui en l’appelant l’ami
des pécheurs (voir Matthieu 11:19). Malgré ces railleries, il n'a jamais
laissé ses détracteurs le décourager et une seule expérience de son
amour ; une seule parole de sa grâce suffisait à transformer à jamais les
pécheurs, de l'intérieur vers l'extérieur.
Voilà ce qu’est la révolution de la grâce décrite dans cet ouvrage.
Notre Seigneur n'a jamais approuvé un comportement pécheur ; il a
simplement sensibilisé les pécheurs à son amour profond et personnel,
et ce n’est qu’après avoir expérimenté cet amour qu’ils ont pu sortir de
la prison du péché, de la dépendance et de l’esclavage. La grâce ouvre
les portes de la prison du péché. La femme au puits est devenue une
évangéliste dans sa ville et, grâce à elle, beaucoup sont venus à Christ.
La femme prise en flagrant délit d’adultère est repartie avec le don de
l’absolution et la puissance de ne plus pécher. Les religieux méprisent
le pécheur avec passion ; Jésus le poursuit avec passion.
La grâce ouvre les portes de la prison du péché.
Déclarez votre justice en Christ avec assurance
J’aime ce verset puissant dans l’épître aux Romains : « Car ce que

la Loi était incapable de faire, parce que l’état de l’homme la rendait
impuissante, Dieu l’a fait : il a envoyé son propre Fils… »
(Romains 8:3). La solution ne se trouve pas dans la Loi, mais dans le
Fils. La Loi a été donnée par un serviteur, Moïse, tandis que la grâce
est venue par le Fils, Jésus. La révolution de la grâce commence avec
une personne, Jésus. Lorsque le Christ est votre Seigneur et Sauveur,
vous avez tout et, surtout, vous avez une nouvelle identité de juste en
Christ.
Lorsque le Christ est votre Seigneur et Sauveur, vous avez une

nouvelle identité de juste en Christ.
Dans le chapitre précédent, nous avons vu que la Loi est centrée sur
le faire tandis que la justice reçue par la foi est centrée sur le parler.
Dans ce chapitre-ci, je vous exhorte à développer une conscience
quotidienne de votre identité de juste en Christ, en parlant et en
confessant votre justice à haute voix. Grâce aux précédents chapitres,
vous avez compris que vous êtes juste en Christ et que la justice est un
don, que vous ne pouvez pas mériter. Bien que vous estimiez ce don,
j’aimerais que vous fassiez un pas de plus et que vous commenciez dès
aujourd’hui à confesser au quotidien votre justice en Christ.
Au cours de la journée, que ce soit dans votre voiture, dans un
supermarché ou dans votre cuisine, il vous suffit de répéter tout
doucement : « J’ai été rendu juste aux yeux de Dieu en Christ. Toutes
les promesses, les bénédictions et la protection qui appartiennent aux
justes sont miennes » (voir Proverbe 10:6). Recevez cette parole car je
crois qu’elle arrive au bon moment pour vous. J’aimerais vous mettre
au défi de solidifier la révélation de votre identité de juste en Christ en
confessant de manière répétitive la justice qui vous a été acquise en
Jésus. Si vous reprenez le témoignage de Melissa, c’est exactement ce
qu’elle a fait de manière continuelle. D'où les percées dans sa vie.
Très souvent l'expérience d'une brèche ne dure pas car, au bout
d’un certain temps, nous négligeons les révélations bibliques qui nous
avaient donné la victoire. Les révélations peuvent être volées ou
oubliées. C’est ce qui est arrivé aux Corinthiens, aussi Paul leur est
venu en aide en leur rappelant leur identité de justes en Christ.
Voilà pourquoi il est essentiel que vous fassiez partie d’une église
locale où vous entendez constamment des messages fondés sur la
personne de Jésus, où vous êtes entouré de responsables qui sont
centrés sur le Christ et d’amis qui vous ramènent toujours à lui. La
révolution de la grâce ne parle pas de percées temporaires, elle parle
d’une vie victorieuse.
Il est essentiel que vous fassiez partie d’une église locale où vous
entendez constamment des messages fondés sur la personne de
Jésus, où vous êtes entouré de responsables qui sont centrés sur le
Christ et d’amis qui vous ramènent toujours à lui.
Si vous voulez expérimenter des percées dans votre vie, de manière

pratique et efficace, déclarez votre identité de juste en Christ. Relisez
comment Melissa s’y est prise pour obtenir la victoire : « Lorsque mon
passé revient me hanter, j’ai appris à dire : « Je suis une nouvelle
créature. Je suis la justice de Dieu en Christ. La question n’est pas ce que
j’ai fait mais ce que Jésus a fait ». Étonnamment, les tentations qui me
retenaient dans le passé ont toutes disparu. J'ai l'impression de n'avoir
jamais connu un style de vie destructeur. Aujourd’hui, ma vie témoigne
de l’amour et du salut du Père. Plus impressionnant encore a été le
changement en douceur qui s’est produit, sans effort - par la grâce de
Jésus. La force de ma volonté n’est pas entrée en ligne de compte mais
c’est la puissance divine de Christ qui a agis en moi. »
Melissa, c’est excellent !
Lorsque vous lisez son témoignage, vous voyez que Christ et son
œuvre sont au centre. Toute la louange, l’honneur et la gloire
appartiennent à notre Seigneur, à lui et à lui seul !
Lorsque vous êtes stressé et qu’un millier de choses réclament votre
attention, dites doucement : « J’ai été rendu juste aux yeux de Dieu en
Christ ». Lorsque les médias vous annoncent de terribles nouvelles dès
le matin et que votre cœur se remplit de peur pour vos bien-aimés

déclarez, même à voix basse : « J’ai été justifié aux yeux de Dieu en
Christ ». Et lorsque vous êtes fortement tenté de céder à une addiction
secrète, vous savez que vous devez dire de vous : « Je suis juste aux
yeux de Dieu en Christ ».
Votre victoire est directement liée à la conscience que vous avez de
votre identité de juste en Christ. Si vous désirez réellement obtenir
plus de percées et avoir la force de vivre au-dessus de la défaite,
parlez ! Parlez, déclarez et faites-le sans douter. Je vous promets que
vous commencerez à vivre avec plus de sérénité, de courage, d'audace
et de victoire comme jamais auparavant !
CHAPITRE 17
LIBEREZ LA PUISSANCE POUR RÉGNER
Elle avait abandonné tout espoir d’avoir un enfant mais tout a changé
lorsqu’elle s’est retrouvée en présence du fidèle prophète Elisée.
Elisée avait demandé à son serviteur Guéhazi de le conseiller sur la
bénédiction qu’il pourrait apporter à cette femme qui avait été si
généreuse et si gracieuse à son égard. En entendant qu’elle était sans
enfant et que son mari était âgé, Elisée a demandé à rencontrer la
Sunamite. Elle était encore devant la porte de la chambre haute qu’ils
avaient construite pour Elisée, elle n’avait pas encore franchi le seuil
quand le prophète l’a regardée et lui a dit : « À cette même époque,
l'année prochaine, tu tiendras un fils dans tes bras ».
Surprise par les paroles du prophète, la femme en a oublié les
bonnes manières et s’est écriée : « Que mon seigneur, homme de Dieu,
ne me donne pas de faux espoirs, moi qui suis sa servante ! » Peu
après, elle est tombée enceinte et, un an après, elle a tenu l’enfant-
miracle dans ses bras, comme Elisée l’avait prophétisé.
Le garçon a grandi avec un goût pour les activités extérieures. Il
aimait grimper et se balancer aux arbres de l’arrière-cour. Il apportait
une telle gaieté et un rire si contagieux que même les faucheurs qui
travaillaient dans les champs aimaient la présence de ce fils à leurs
côtés. Mais un matin, alors qu’il allait rejoindre son père dans un
champ, le jeune garçon a crié sous la douleur aigüe d’un mal de tête.
Pensant que l’enfant était resté trop longtemps sous la chaleur
accablante, le père a ordonné à un serviteur de le ramener à la maison.

Là, l’enfant est resté sur les genoux de sa mère jusqu’à midi, puis
l’impensable est arrivé. Pendant que sa mère lui caressait la tête avec
douceur, le garçon a perdu connaissance puis est décédé. Bien que
profondément bouleversée par la tournure tragique et inexplicable des
événements, la mère n'en a fait part à personne. Au lieu de répandre la
nouvelle, elle a porté son petit garçon dans la chambre haute du
prophète Elisée, l’a couché sur son lit et a réclamé qu’un âne lui soit
préparé pour qu’elle aille chercher l'homme de Dieu.
Parce que ce jour n’avait aucune importance religieuse, le mari a
été troublé par le désir soudain de sa femme de se rendre auprès du
prophète. Quand il lui a réclamé des explications, elle a simplement
répondu, en luttant contre ses larmes et ses émotions : « Tout va
bien ».
La voyant s’approcher du mont Carmel, le prophète a envoyé
Guéhazi à sa rencontre pour lui demander : « Tout va-t-il bien pour
toi ? Ton mari est-il en bonne santé ? L’enfant va-t-il bien ? ».
À nouveau, elle a répondu : « Tout va bien ». Mais au moment où
elle est arrivée à la hauteur de l’homme de Dieu, elle est tombée à ses
pieds et lui a demandé de se rendre chez elle. Là, Elisée a prié l’Éternel
et a ramené son précieux garçon à la vie (voir 2 Rois 4:8-37).
Dites : « Tout va bien »
Quel récit spectaculaire ! Nous pouvons tous apprendre de la

réaction de cette maman quand elle a affronté l’un des défis les plus
pénibles qui soit. Malgré le décès de son enfant, elle a gardé pour elle
son désarroi et a déclaré l’opposé des circonstances. D’un point de vue
extérieur, tout allait pour le pire. Pourtant, elle a continué de se dire à
elle-même et de proclamer autour d’elle : « Tout va bien. Tout va bien.
Tout va bien ». Elle n’a pas parlé de ce qu’elle voyait ; elle a déclaré ce
Libérez la puissance pour régner 289
qu’elle voulait voir. Elle a gardé ses yeux et sa foi fixés sur Dieu et a cru
de tout son cœur que tout irait bien et que tout concourrait à son bien
avec Dieu.
Peut-être qu’en ce moment même, vous traversez vous aussi une
saison d’adversités. Soyez encouragé par l’histoire de la Sunamite et
commencez à prononcer des paroles positives sur vos défis. Retenez
vos lèvres de parler négativement. Déclarez : « Tout va bien, au nom
de Jésus ». Les prières les plus simples sont souvent les plus efficaces.
Sachez que je ne minimise pas ou ne prend pas à la légère ce que vous
vivez, une grande perte ou des challenges considérables. Ayant moi
aussi perdu un être cher, je sais à quel point la douleur peut être
difficilement supportable. Toutefois, je vous encourage à vous fortifier
dans le Seigneur et à déclarer : « Tout va bien. Tout va bien. Tout va
bien ».
Retenez vos lèvres de parler négativement. Déclarez : « Tout va

bien, au nom de Jésus ».
Horatio Spafford a écrit le magnifique et célèbre hymne It Is Well

with My Soul48 (Tout va bien dans mon âme) pendant la période la
plus douloureuse et la plus tumultueuse de sa vie. En 1873, il avait
voulu faire un voyage en Angleterre avec toute sa famille mais, à cause
de ses obligations professionnelles, il avait décidé de les envoyer avant
lui.
Le navire, sur lequel voyageaient sa femme et leurs quatre jeunes
filles sur l'Atlantique, est entré en collision avec un autre bateau et,
dans ce terrible accident, plus de deux cents personnes ont trouvé la
mort, dont les filles de Spafford. En route pour rejoindre sa femme
dévastée, Horatio a décidé d’adorer le Seigneur. Tandis que le bateau
passait non loin de l’endroit où ses filles avaient péri, les paroles de ce
chant sont montées en lui : « Tout va bien (tout va bien), dans mon
âme (dans mon âme), tout va bien, tout va bien, dans mon âme ».
Déclarez votre autorité en Christ
Ceux qui sont persuadés que Dieu contrôle tout le blâment pour
tous les désastres, les tragédies et les maladies. Certains ont perdu la
foi parce qu’ils ne peuvent pas servir un Dieu capricieux qui
abandonne des enfants aux souffrances de la phase terminale de leur
maladie. Malheureusement, ils ne réalisent pas qu’il y a un ennemi, le
diable, et qu’il est très réel, actif et destructeur. Dieu n’est pas l’auteur
des catastrophes ou de la maladie. Notre Seigneur Jésus est venu pour
que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance ! Le diable, lui,
est un voleur ; il est venu pour voler, tuer et détruire (voir Jean 10:10).
Notre Seigneur Jésus est venu pour que nous ayons la vie et que
nous l’ayons en abondance !
Le monde dans lequel nous vivons est déchu. Dieu avait

commandé à Adam et Ève de dominer sur cette planète mais, quand
ils ont enfreint le commandement en mangeant du fruit défendu, le
péché et la mort l’ont corrompue. C’est ainsi qu’Adam et Ève ont
remis leur autorité au diable. Depuis Satan est appelé le « prince de la
puissance de l’air » en Éphésiens 2:2, le « dieu de ce siècle » en
2 Corinthiens 4:4 et le « prince de ce monde » en Jean 12:31.
Cependant, cela ne signifie pas que Satan dirige complètement le
monde comme s’il disposerait d’une puissance illimitée ici-bas. S’il-
vous-plaît, prêtez attention aux prochaines lignes, ne passez pas à côté
de ce qui y est écrit. Il est primordial que vous sachiez et compreniez
que ceux qui croient dans le Seigneur Jésus-Christ ne sont plus sous la
domination de la puissance de Satan ni sous son influence dans ce

monde. Nous sommes dans ce monde mais, puisque nous sommes en
Christ, nous ne sommes pas du monde (Voir Jean 17:11, 14). Nous
appartenons à une puissance supérieure dont le nom est Jésus, c’est ce
que la Bible dit : « celui qui est en vous est plus puissant que celui qui
inspire ce monde » (1 Jean 4:4).
Nous sommes dans ce monde mais, puisque nous sommes en

Christ, nous ne sommes pas du monde. Nous appartenons à une
puissance supérieure dont le nom est Jésus.
Pour toutes ces raisons, nous pouvons tenir ferme, rester forts et
être fiers des promesses de Dieu. Nous pouvons dire « tout va bien »
en ce qui concerne tous les domaines de notre vie. Nous Lui
appartenons ! Nous ne sommes pas comme des brebis sans berger.
Toutes les bénédictions, les promesses et la protection qui
appartiennent aux justes sont « oui » en Jésus et c’est par lui que nous
disons « amen » (voir 2 Corinthiens 1:20). Il nous suffit de les recevoir
par la grâce, au moyen de la foi. Nos œuvres ne peuvent nous les
mériter, afin que personne ne puisse s’en vanter. Nous les recevons
purement par la foi et par sa faveur imméritée (voir Éphésiens 2:8-9).
Prenez, par exemple, la promesse de Proverbe 11:21 : « … la
postérité des justes sera sauvée ». Ce verset promet que vos fils et vos
filles seront gardés en sécurité et protégés au nom de Jésus. Parfois,
notre cœur est serré en pensant aux familles qui traversent une
catastrophe et la peur peut même commencer à faire son chemin en
nous, au point que la foi relative à la sécurité de nos propres enfants
soit ébranlée. Les jeunes bougent tellement de nos jours. Ils voyagent
autour du monde, font partie de programmes d’échanges et font sans
cesse de nouvelles rencontres grâce à leurs nombreux amis ou aux
réseaux sociaux.
Lorsque la peur envahit votre cœur, c’est le moment de déclarer les

promesses de la Parole : « Seigneur, je te remercie de m’avoir rendu
juste aux yeux de Dieu en Christ. Dans ta Parole, tu as promis que la
postérité des justes sera sauvée ». D’ailleurs, ne vous arrêtez pas à votre
famille, utilisez votre autorité de croyant pour prier pour ceux qui
souffrent !
Lorsque le doute surgit
Ce genre d’enseignement a le potentiel de semer le doute dans le

cœur de celui qui n’est pas établi dans l’évangile de la grâce :
Êtes-vous certain d’en avoir fait assez pour que Dieu vous considère
en règle avec lui-même ?
Votre sainteté est-elle suffisante pour que Dieu vous protège, vous et
vos enfants ?
En avez-vous assez fait, donné assez et servi assez ?
Votre obéissance à Dieu est-elle sans compromis ?
Votre cœur est-il entièrement dédié au Seigneur ?
Ces questions vous semblent probablement familières. Si vous
n’êtes pas ancré dans la personne de Jésus-Christ et dans son œuvre
achevée, toutes ces interrogations vous rendront plus conscient de
vous-même, elles vous centreront davantage sur vous-même. Être
absorbé par « Moi » va à l’opposé de la vraie sainteté, qui est le fait
d’être absorbé par le Seigneur.
Être absorbé par « Moi » va à l’opposé de la vraie sainteté, qui est

le fait d’être absorbé par le Seigneur.
Dire qu’une plus grande obéissance produit une meilleure

justification, c’est réduire la justice à une œuvre alors qu’en réalité,
sous la Nouvelle Alliance, la justice est un don qui se reçoit par la foi.
Puisque vous êtes un croyant, je vous encourage à prononcer : « Par la
foi, j’ai été rendu juste et ma postérité sera sauvée ». De plus, voilà ce
que le Psaume 112:2 déclare à propos du croyant : « Sa postérité sera
forte dans le pays et la génération du juste sera bénie ». Amen !
Je vous exhorte à prendre l’évangile de la grâce au sérieux. Il existe
un ennemi réel qui n’a pour seul but que de vous tromper et de vous
faire croire que la justice se mérite, afin que vous vous sentiez
inadéquat et disqualifié. Or, voici la vérité : le sang du Seigneur Jésus
vous a qualifié !
Aujourd’hui, la Parole de Dieu, sa puissance et sa protection sont
bien supérieures à n’importe quelle attaque de l’ennemi. Oui, le diable
est le prince de ce monde mais n’oubliez pas ce que la Parole dit à
votre sujet : « … celui qui est en vous est plus puissant que celui qui
inspire ce monde » (1 Jean 4:4). Le sang de Jésus vous a purifié au
point que le Saint-Esprit, l’Esprit de Dieu lui-même, vit en vous. Et
celui qui est en vous est plus grand que n’importe quel démon,
n’importe quelle adversité ou addiction. Amen !
La capacité à recevoir
Voilà une vingtaine d’années que je prêche l’évangile de la grâce et

que j’enseigne aux croyants du monde entier à confesser leur justice en
Christ. Si vous suivez mon ministère, vous savez certainement que l’un
de mes versets préférés est Romains 5:17 : « Car si, par la faute
commise par un seul homme, la mort a régné à cause de ce seul
homme, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la
grâce et le don de la justification règneront-ils dans la vie par Jésus-
Christ, lui seul » (Romains 5:17).
Malheureusement, des gens se moquent de la Parole de Dieu en la
qualifiant de simpliste. Pour eux, recevoir est une preuve de faiblesse,
ils n’y attachent aucune importance : « Est-ce là tout ce que fait un

chrétien ? Il se contente de recevoir la grâce de Dieu ? » Quelle erreur
de se concentrer sur le faire, sur la tâche et sur la responsabilité de
l’être humain ! Ne sous-estimez jamais la capacité de recevoir : l’acte le
plus noble pour un homme, son plus grand devoir et sa plus grande
responsabilité, est de s’humilier pour recevoir du Seigneur Jésus !
Ne sous-estimez jamais la capacité de recevoir : l’acte le plus

noble pour un homme, son plus grand devoir et sa plus grande
responsabilité, est de s’humilier pour recevoir du Seigneur Jésus !
Prenez l’exemple de Marie. En s’asseyant en toute candeur aux

pieds du Seigneur, elle a puisé et a reçu de lui, contrairement à sa sœur
Marthe qui s’était plainte à Jésus : « Maître, cela ne te dérange-t-il pas
de voir que ma sœur me laisse seule à servir ? Dis-lui donc de
m’aider » (Luc 10:40). Par quoi Marthe était-elle préoccupée ? Par les
tâches, les responsabilités, le service et le faire !
Je suis convaincu que les croyants-Marthe, qui se plaignent
constamment des chrétiens-Marie, sont de précieuses âmes, qu’ils sont
aimés et profondément sincères. Mais ils peuvent être si dédiés à leurs
tâches qu’ils en oublient pour qui ils les font. Marthe servait le
Seigneur avec zèle mais elle a fini par se mettre en colère contre sa
sœur et par apostropher le Seigneur. En regardant au-delà de
l’humanité de Jésus, Marie a vu en lui une plénitude dans laquelle elle
pouvait puiser. Marthe, de son côté, n’a eu pour lui qu’une
considération humaine… comme s’il avait besoin de son ministère.
Quelle sœur a compris la divinité du Seigneur ? Laquelle l’a le plus
ravi ?
Comprenez-vous comment Marthe est passée à côté de la raison
d’être du service ? Marthe était comme un cheval dont la vision est
bloquée par des œillères : elle était si consumée par son devoir qu’elle
est passée à côté de la divinité du Seigneur, qui était assis dans sa salle
à manger ! Voici la réponse du Seigneur (je suis convaincu qu’il lui a
parlé avec tendresse, en lui adressant un sourire rempli
d’amour) : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour
beaucoup de choses ; il n’y en a qu’une seule qui soit vraiment
nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, et personne ne la lui
enlèvera » (Luc 10:41-42). Je suis persuadé qu’en entendant ces
paroles, Marthe s’est ressaisie immédiatement. Au lieu de ronchonner
et de s'enflammer devant le Seigneur et sa sœur, elle a posé ses
casseroles, a enlevé son tablier et s'est assise aux côtés de Marie pour
recevoir du Seigneur. Ne sous-estimez jamais le fait de recevoir de
Jésus.
Plus vous recevez l'abondance de la grâce et le don de la justice,
plus vous régnez, plus vous accomplissez sa volonté, plus vous êtes
responsable, plus vous glorifiez le Seigneur et plus vous vous
épanouissez dans votre appel, votre mandat et votre destinée. Marie a
fait la seule chose qui était capitale : elle s’est concentrée sur le fait de
recevoir du Seigneur, c’est ainsi qu’elle a pu accomplir un service qui
était agréable à Jésus.
Jean 12:1-8 précise que Marie a oint le Seigneur d’un parfum
coûteux en vue de son ensevelissement. Ce qui veut dire que les autres
femmes qui avait eu l’intention de oindre le corps de Jésus pour ses
funérailles sont arrivées trop tard, au matin de la résurrection (voir
Luc 24:1-3). Marie a pu faire la bonne chose au bon moment car elle
avait gardé son cœur centré sur l’importance de recevoir du Seigneur.
Soyez encouragé à recevoir de la part de Jésus. Chaque jour, recevez sa
parole, sa grâce et le don de sa justice. Continuez à confesser votre
justification en lui et, vous aussi, vous pourrez faire la bonne chose au
bon moment.
Plus vous recevez l'abondance de la grâce et le don de la justice,

plus vous régnez, plus vous glorifiez le Seigneur et plus vous vous
épanouissez dans votre appel, votre mandat et votre destinée
Une identité faussée rend la vie difficile
Pasteur Prince, comment puis-je déclarer que je suis juste en Christ

alors que ma vie n’est pas parfaite ? Ne devrais-je pas plutôt confesser
mes péchés ?
Voilà une excellente question. Dans un premier temps, laissez-moi
préciser que je ne conteste pas la confession des péchés. Moi aussi, je
confesse mes fautes car lorsque vous vous savez aimé et pardonné par
votre Père céleste, vous pouvez vous présenter avec assurance devant
le trône de la grâce et lui parler ouvertement de vos échecs.
Un homme d’affaires, dont les dettes ont été payées, n’a aucun
problème à ouvrir ses livres de comptes car ses dettes ne sont plus sur
sa conscience, même si des chiffres en rouge lui rappellent ses soucis
antérieurs. Ils ne l’effraient plus. De même, lorsque vous savez que
vous avez été pardonné et que le paiement effectué par le sang de Jésus
vous a parfaitement purifié, vous pouvez librement admettre vos
péchés. Vous pouvez parler de vos échecs et de vos erreurs à votre Père
sans que la dette du péché pèse sur votre conscience. Et la prochaine
fois que vous pécherez, au lieu de fuir et d’éviter le Père, vous vous
rapprocherez de lui car vous aurez l’intime conviction d’être pardonné
et justifié en Christ.
Le « hic » c’est que les chrétiens croient devoir confesser tous leurs
péchés afin d’obtenir le pardon. Cette exigence est impossible à
respecter ! Qui peut vraiment confesser toutes ses fautes, chaque jour ?
Personne. Or, ce que l’être humain ne peut pas faire, Dieu l'a fait au
travers du sang précieux de son Fils unique et bien-aimé. Encore une
fois, je valide la confession des péchés ainsi que les conversations
honnêtes avec Dieu qui lui exposent nos fautes et nos erreurs.
Cependant, vous êtes tombé dans un tourbillon infernal sans fin si
vous confessez vos péchés dans le but d'être pardonné.
Tant que vous serez dans ce monde vous aurez à affronter la
tentation et le péché, que ce soit en pensée ou en action. À vrai dire, la
confession des péchés pour obtenir le pardon met constamment
l’accent sur le péché. Aussi, celui qui vit sous cette conscience de
l’échec, qui a le sentiment incessant d’être un malpropre et un
pécheur, est plus susceptible de céder aux tentations car il se dit :
« Autant aller jusqu’au bout ». Mais si vous vous concentrez davantage
sur le pardon et sur Jésus, vous vivez comme le croyant confiant, juste
et victorieux que vous êtes en Christ. C’est une question d’identité. La
première mène à une vie de défaite tandis que la deuxième conduit à
une vie de victoire.
Si vous vous concentrez davantage sur le pardon et sur Jésus,

alors vous vivrez comme le croyant confiant, juste et victorieux
que vous êtes en Christ.
Le pardon judiciaire vs. le pardon parental
Je voudrais aborder une doctrine qui a tendance à disséquer le

pardon de Dieu en différenciant le « pardon judiciaire » du « pardon
parental ». Le pardon judiciaire parle du pardon de tous nos péchés
que Jésus nous a déjà acquis à la croix. Or, selon cette doctrine nous
perdrions notre communion avec Dieu lorsque nous commettons un
péché… jusqu’à la prochaine confession qui nous permettrait de
recevoir le pardon dit parental. Croire cet enseignement produit les
résultats similaires à ceux que j’ai décrits auparavant.
Cette doctrine donne toujours l’impression que le pardon parental
n’est pas accordé parce qu’il y a toujours un péché qui n’est pas
confessé (en pensée ou en action). En plus, avec cet enseignement,

vous ne pouvez pas choisir le péché que vous souhaitez confesser (voir
chapitre 5). En définitive, vous n'avez jamais l'assurance totale de votre
pardon en Christ, vous avez toujours la conscience du péché et vous
doutez de votre pardon. Votre conscience et le diable exploiteront cet
état.
En résumé : êtes-vous pardonné ou pas ? La Bible est extrêmement
claire sur le sujet aussi crucial que celui du pardon des péchés. Dans
Actes 13:38-39, l’apôtre Paul a déclaré : « Sachez-le donc, mes frères,
c’est grâce à lui que le pardon des péchés vous est annoncé ; c’est par
lui que tout homme qui croit est acquitté de toutes les fautes dont vous
ne pouviez pas être acquittés par la Loi de Moïse ». Est-il possible de
décrire plus explicitement le pardon des péchés ?
L’apôtre Paul a prêché le pardon des péchés sans s’en excuser, sans
poser de conditions et sans distinguer le pardon judiciaire du pardon
parental. Soyez prudent avec ces distinctions humaines qui ne figurent
pas dans la Parole de Dieu. Le pardon est le pardon, il n’en existe pas
deux. Vous êtes pardonné ou vous ne l’êtes pas, et c’est ce que vous
croyez de Jésus et de son œuvre à la croix qui va vous permettre de
profiter du pardon.
Bien que les Écritures soient claires comme de l’eau de roche
concernant notre pardon parfait en Christ, certains pensent acceptable
de murmurer quelques idées nouvelles à l’oreille de Paul : « Attention,
cher apôtre, vous ne pouvez pas prêcher le pardon de cette manière.
Vous devez y ajouter des conditions. On ne sait jamais qui pourrait
vous entendre ni quel style de vie il choisirait de vivre ». À ces
critiques, la réponse aimable mais ferme de Paul a été : « Veillez donc à
ce qu’il n’arrive pas ce qu’ont dit les prophètes : Regardez, hommes
pleins de mépris, soyez dans l’étonnement, et disparaissez, car je vais
accomplir en votre temps une œuvre, une œuvre que vous ne croiriez
pas si l’on vous en parlait » (Actes 13:40-41). Paul a mis en garde ses
auditeurs de ne pas se retrouver comptés parmi ceux qui méprisaient
le message. Comme les prophètes l’avaient déjà prédit : l’évangile de la

grâce serait méprisé et rejeté comme étant « trop beau pour être vrai ».
La grâce est l’œuvre de Dieu
Lorsque les disciples de Jésus se sont mis à prêcher l’évangile de la

grâce (voir Actes 5), les souverains sacrificateurs et des responsables
du Temple ont vu rouge. Ils ont fait venir de force Pierre et les
disciples devant le Sanhédrin pour être interrogés sur leur sortie
surnaturelle de la prison. Après avoir entendu leurs explications, les
leaders religieux furieux ont comploté un moyen de les tuer. C’est à
cette réunion qu’un Pharisien du nom de Gamaliel, un enseignant de
la Loi respecté par tout le peuple, a pris position.
Gamaliel était une haute autorité en matière d’observances
judaïques. Il était si respecté que quand l'apôtre Paul a raconté son
témoignage lors de sa défense, il a parlé de Gamaliel en ces termes
(voir Actes 22) : « C’est Gamaliel qui fut mon maître ; il m’a enseigné
avec une grande exactitude la Loi de nos ancêtres, et j’étais un partisan
farouche de la cause de Dieu, comme vous l’êtes tous aujourd’hui »
(Actes 22:3).
Bien que rien n’indique que Gamaliel ait eu la révélation de
l’évangile de la grâce, il a défendu Pierre avec beaucoup de sagesse :
« Israélites, faites bien attention à ce que vous allez faire avec ces
hommes. À présent donc, voici mon avis : Ne vous occupez plus de ces
hommes et laissez-les partir. De deux choses l’une : ou bien leur projet
et leur œuvre viennent des hommes et, dans ce cas, leur mouvement
disparaîtra. Ou bien, il vient de Dieu, et alors, vous ne pourrez pas le
détruire. Ne prenez pas le risque de lutter contre Dieu » (Actes 5:35,
38-39).
J’admire la sagesse de Gamaliel. Ce rabbin a préféré ne pas risquer
de s’opposer à une œuvre dont Dieu aurait pu être l’auteur, de ne pas
la combattre, alors qu’il n’avait pas encore la révélation sur la personne

de Jésus, sur l’évangile de la grâce et sur le pardon des péchés.
Même si les chefs religieux ne comprenaient pas encore le
ministère des disciples, Gamaliel leur a conseillé de laisser le temps et
Dieu les tester, et accepter que le fruit les légitiment.
Le « pardon parental » à la lumière de la Bible
Si le concept du « pardon parental » vous laisse toujours perplexe,

voyons ce qu’en dit la Bible, notamment au travers de la parabole du
fils prodigue. Lorsque le père a vu son fils revenir à la maison de loin,
qu’a-t-il fait ? Lui a-t-il crié : « Fils, confesse d’abord tes péchés et tu
seras bienvenu à la maison » ? Souvenez-vous que le fils avait blessé
son père en lui réclamant sa part d’héritage, en quittant la maison et
en gaspillant sa fortune dans un style de vie douteux. Ne pouvant
descendre plus bas, il avait décidé un jour de retourner chez son père.
Le thème central de cette histoire étant le pardon que le père a
accordé au fils, j’aimerais que vous prêtiez attention aux paroles de
Jésus car il a fait allusion à son propre Père. Lorsque le père a aperçu
son fils de loin, il a relevé sa tunique et s’est mis à courir vers son
enfant. Remarquez que le père a rejoint son fils avant que celui-ci ait
eu le temps de confesser un seul péché. Puis il a embrassé son fils. Que
s’est-il passé en premier : le fils a-t-il d’abord confessé ses péchés ou le
père l’a-t-il enlacé en premier ? Le premier réflexe est venu du père, il a
pris son fils dans ses bras ! Et ce n’est pas tout. Après que le père ait
enlacé son fils, il l’a embrassé. Ce fils, qui avait travaillé dans une
porcherie, sentait très probablement le cochon. Le comble pour un
Juif ! Pourtant, son père n’a cessé de l’embrasser. Cette réaction n’a pas
été la conséquence d’une seule confession.
Puis, le fils prodigue a fini par avouer : « Mon père, j’ai péché
contre Dieu et contre toi… » (Luc 15:21). Ces paroles sont sorties
après l’épanchement émotionnel du père, après ses embrassades. Il est

évident que ce n’est pas la confession qui a provoqué les embrassades
et les baisers du père. S’agit-il ici du pardon judiciaire ou parental ?
Rappelez-vous que le père de ce récit est une image de notre Père
céleste. Cette parabole définit clairement le vrai pardon biblique et
parental, c’est exactement ce que le Père veut que nous comprenions.
Avec Dieu, il n’y a pas d’un côté pardon judiciaire et de l’autre pardon
parental. Vous êtes tout simplement et entièrement pardonné grâce à
son Fils.
Avec Dieu, il n’y a pas d’un côté le pardon judiciaire et de l’autre

le pardon parental. Vous êtes tout simplement et entièrement
pardonné grâce à son Fils.
Laissez-moi vous montrer un autre verset afin que la certitude de

votre pardon soit affermie :
Je vous écris ceci, enfants : vos péchés vous sont pardonnés grâce à
Jésus-Christ.
1 Jean 2:12
Remarquez comment débute ce verset : « Je vous écris ceci,

enfants ». « Enfants » évoque l’aspect « parental » du pardon divin.
Par-là, Dieu le Père veut que nous comprenions que nos péchés sont
pardonnés grâce à Jésus. Comme je l’ai mentionné au chapitre 4, le
verbe « sont pardonnés » est conjugué en grec au temps parfait,
indiquant une action définie et complétée dans le passé mais dont les
effets se poursuivent dans le présent.
La Parole de Dieu est claire : vos péchés ont été pardonnés et
continuent de l’être. Amen ! C’est pourquoi, dans les moments
sombres où vous avez péché, vous pouvez dire avec audace et
assurance : « En Christ, je suis juste aux yeux de Dieu. J’ai reçu le

pardon des péchés, Dieu m’aime et il est pour moi. Mon âme va
bien ! ».
La Parole de Dieu est claire : vous avez été pardonné et vous

continuez de l’être en Christ.
La justice reçue par la foi parle
Oui, la justice qui est reçue par la foi a quelque chose à dire ! Par
exemple, la Bible nous exhorte à proclamer : « Que le faible dise : Je
suis fort ! » (Joël 3:10 LSG). La foi parle toujours ce qu’elle veut voir,
pas ce qu’elle voit. La foi est « une façon de posséder ce qu’on espère,
c’est un moyen d’être sûr des réalités qu’on ne voit pas » (Hébreux
11:1). Lorsque vous êtes faible, dites par la foi : « Je peux tout, grâce à
celui qui me fortifie » (Philippiens 4:13). Lorsque la maladie atteint
votre corps, dites par la foi : « C’est par ses blessures que je suis guéri »
(voir 1 Pierre 2:24). Dans le manque, proclamez par la foi : « Mon
Dieu subviendra pleinement à tous mes besoins ; il le fera, selon sa
glorieuse richesse qui se manifeste en Jésus-Christ » (voir Philippiens
4:19).
Et lorsque vous avez péché, c’est le moment de déclarer par la foi :
« Dans l’union avec Christ, j’ai reçu la justice que Dieu accorde »
(2 Corinthiens 5:21). C’est le temps de déclarer et de renforcer votre
identité de juste en Christ. Ceux qui ont reçu le don de la justice ont
aussi reçu la puissance de régner sur le péché (voir Romains 5:17) !
Certains pensent que l’évangile de la grâce ne fait que libérer les
gens de la culpabilité et de la condamnation. C’est correct, toutefois je
reçois de très nombreux témoignages de la part de chrétiens qui ont
été libérés de péchés destructeurs, d’addictions et de liens une fois qu’ils
ont compris l’évangile de la grâce et déclaré leur justice en Christ par
la foi. En voilà un que nous a fait parvenir Jimmy, un jeune homme

New-Yorkais :
J'ai lutté pendant plus de quinze ans contre la pornographie.

Ayant été formé aux arts martiaux, je suis très discipliné.
Pourtant, je n’avais jamais pu me libérer de cette dépendance.
Il y a peu, j'ai commencé à écouter vos enseignements sur la
grâce et à les mettre en pratique. Notamment, en confessant ma
justice acquise par l'œuvre achevée de Jésus.
Au début, mon désir de m'adonner à mon addiction a paru
augmenter, si bien que je me suis demandé si un jour je serais
vraiment libre. Mais j'ai continué à confesser que je suis juste à
cause de ce que Jésus a fait pour moi.
Au bout de quelques semaines, ces habitudes ont commencé à
disparaître d'elles-mêmes ! En me concentrant davantage sur
l'œuvre achevée de Jésus plus que sur l’interdiction de pécher, j'ai
obtenu la victoire sans effort » !
Ce que la volonté, l'autodiscipline, la grâce de Dieu a réussi là
où les techniques et les méthodes avaient échoué ! Je suis libre et
je suis un témoignage vivant que la GRÂCE DE DIEU EST LA
CLÉ POUR VAINCRE LE PÉCHÉ ! Loué soit Jésus !
Quel témoignage extraordinaire ! Quinze ans d’addiction

insurmontable à la pornographie ont tout simplement disparu lorsque
Jimmy a cru et a confessé sa justice en Christ. À l’exemple de Jimmy,
beaucoup d’autres obtiennent la victoire sur le péché en réalisant qu’ils
ont été déclarés justes. Ils apprennent à se saisir de ce don qui leur a
été fait en Christ et à le proclamer avec audace.
Je trouve plutôt ironique que des critiques se lèvent contre les
prédicateurs qui mettent « trop l'accent » sur la grâce abondante de
Dieu, pensant que cette doctrine dangereuse encourage à pécher et à
mener un style de vie licencieux.
Or, il se trouve que nous, qui prêchons sans cesse la personne de

Jésus et qui promouvons les richesses de la grâce, continuons à
recevoir les témoignages de chrétiens qui ont été libérés de toutes
sortes de dépendances, y compris de la pornographie, du tabagisme,
de la consommation d'alcool et de drogues, et de bien d’autres liens
destructeurs.
En tant que ministres de Dieu, nous désirons tous voir le peuple de
Dieu vivre à ce degré de sainteté. Au lieu d’argumenter et de se
disputer, les hommes et femmes de Dieu feraient mieux de s’unir afin
d’élever le nom de Jésus et son œuvre achevée. Nous devrions aider le
peuple de Dieu à découvrir son identité de juste en Christ afin qu’il
vive dans la victoire. Voilà ce qu’est la révolution de la grâce.
CINQUIÈME PARTIE
RECEVEZ UNE ABONDANTE

RESTAURATION DE LA PART
DE DIEU
CHAPITRE 18
RECEVEZ LA RESTAURATION DÉBORDANTE

DE DIEU
Il y a environ quinze ans, le Seigneur m’a visité dans un rêve qui s’est
réalisé en 2001 : « La révolution de la grâce est ici ». Quand je lui ai
répondu : « Oui, Seigneur, je sais qu’elle arrive », il a rétorqué : « Non,
elle est ici », avant d’ajouter « je vais mettre en place des bergers qui
vont guider mon troupeau et le nourrir. Mon troupeau n’aura plus
peur, il ne sera plus découragé et il ne sera plus dans le manque ».
Bien que dans mon sommeil, je savais qu’il citait Jérémie 23:4. C’est
là que se trouve le message « la révolution de la grâce » (la parole du
moment), qui allait être prêché partout.
Dans cette révolution de la grâce, c’est Dieu lui-même qui établit
les bergers qui prêchent l’Évangile avec autorité afin que son peuple
vive dans la sécurité, l’assurance et la confiance, au lieu de la peur et
du découragement ! Si vous avez vécu pendant des années dans ces
ténèbres-là, sachez que Dieu va restaurer ce temps perdu au moyen de
la révolution de la grâce. La dernière clé de cet ouvrage va vous
montrer comment le Seigneur va restaurer tous les domaines de votre
vie qui sont en souffrance.
308 Recevez une abondante restauration de la part de Dieu
Dans cette révolution de la grâce, c’est Dieu lui-même qui établit

les bergers qui prêchent l’Évangile avec autorité afin que son
peuple vive dans la sécurité, l’assurance et la confiance, au lieu de
la peur et du découragement !
Le principe de la restauration divine
Lorsque le Seigneur restaure, il donne bien au-delà de ce qui a été

perdu, en quantité et en qualité. Peu importe ce que l’ennemi vous a
volé, croyons que Dieu va vous le restaurer à 120%. Pourquoi 120 ? À
cause du principe de la restitution qui est cité en Lévitique 5 et 6.
Lorsque quelqu’un péchera et commettra une infidélité envers

l’Éternel [...] lorsqu’il péchera ainsi et se rendra coupable, il
restituera la chose qu’il a volée ou soustraite par fraude, la chose
qui lui avait été confiée en dépôt, la chose perdue qu’il a trouvée,
ou la chose quelconque sur laquelle il a fait un faux serment. Il la
restituera en son entier, y ajoutera un cinquième, et la remettra à
son propriétaire, le jour même où il offrira son sacrifice de
culpabilité. »
Lévitique 5:21-24
Dans ce passage, Dieu détaille ce qu'une personne doit faire pour

dédommager (ou restaurer) celui à qui elle a fait du tort : « Il la
restituera en son entier, y ajoutera un cinquième, et la remettra à son
propriétaire ». Si on ajoute un cinquième à ce qui a été perdu, extorqué
ou volé, on arrive à 120% de la valeur de départ. Ce principe date de la
Loi. À combien plus forte raison pouvons-nous nous attendre à ce
pourcentage de restauration sous la nouvelle alliance de la grâce :
« … une alliance bien meilleure fondée sur de meilleures promesses »
Recevez la restauration débordante de Dieu 309
(Hébreux 8:6). Croyons que Dieu s’assure que nous recevions une
restauration à 120%, et plus !
Remarquez aussi que le coupable devait réparer le tort le jour de
l’offrande de son sacrifice de culpabilité. Ce sacrifice était une image
de ce que Jésus allait accomplir à la croix pour nous, où en tant que
notre substitut, il serait jugé à notre place afin que nous recevions
gratuitement toutes les bénédictions de Dieu, dont la restauration. Si
vous avez accepté Christ en tant que votre sacrifice de culpabilité,
l’abondante restauration de Dieu est en chemin vers vous. Si l’ennemi
vous a extorqué ou s’il a volé les meilleures années de votre vie, Dieu
va vous rendre bien au-delà. Il va restaurer les années que les
sauterelles ont dévorées – bien au-delà que ce que vous pouvez
imaginer. Vos jours les meilleurs sont à venir !
Vos meilleurs jours sont à venir !
Remplacer ce que les sauterelles ont dévoré
Joël 2:25-26 parle de ces belles promesses :
« Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, Le

jélek, le hasil et le gazam [...] Vous mangerez et vous vous
rassasierez, et vous célébrerez le nom de l’Éternel, votre Dieu, qui
aura fait pour vous des prodiges; et mon peuple ne sera plus
jamais dans la confusion ».
Les années que vous pensez perdues, celles qui ont été dévorées par
les sauterelles, sont parmi les choses précieuses que Jésus peut
restaurer. Dieu peut vous les rendre surnaturellement. Le total de
chaque minute passée dans la peur, l’inquiétude, le doute, la
culpabilité, la condamnation, l’addiction et le péché, peut monter à des
dizaines d’années gaspillées ou volées. J’ai une bonne nouvelle pour

vous : grâce à l’œuvre que Jésus a faite pour vous sur la croix, vous
pouvez croire à une restauration totale et complète. Dieu peut racheter
CHAQUE minute perdue et gaspillée !
Grâce à l’œuvre que Jésus a faite pour vous sur la croix, vous
pouvez croire à une restauration totale et complète. Dieu peut
racheter CHAQUE minute perdue et gaspillée !
Prenez le temps de lire ce témoignage phénoménal dans lequel

Clarence, un frère de l’ouest américain, en Virginie, nous fait part de la
manière dont Dieu s’y est pris pour restaurer sa vie :
Pendant dix ans, j’ai été un toxicomane. Chaque jour, je

m’injectais différentes substances dans les veines. J’étais bien
conscient que cette addiction me détruisait mais je ne voulais pas
m’arrêter.
Il y a deux ans, mon Papa céleste m’a délivré de cette
dépendance par le moyen d’un placement dans une maison de
réinsertion. Là, j’ai été retenu, il m’était impossible de m’en
échapper, et personne ne pouvait venir me chercher. Dieu ne s’est
pas contenté de me délivrer de mon addiction à la drogue, il m’a
aussi rendu libre de la cigarette !
Pendant mon séjour dans cet établissement, bien que
j’écoutais beaucoup de prédications sur la grâce, j'avais toujours
le sentiment d'avoir un poids sur les épaules. Ma mère m'avait
bien recommandé d'écouter Joseph Prince mais j’avais ignoré son
conseil. Je me demandais ce qu’un Singapourien avait à dire sur
la grâce de Dieu. Combien j’avais tort ! Singapour avait envoyé
un missionnaire aux États-Unis ! Gloire à Dieu !
Au travers des messages de Joseph Prince, j’ai trouvé le repos

en comprenant l’œuvre achevée de Jésus à la croix. J’ai aussi
appris que la culpabilité tue et que Christ avait abrogé ma
condamnation par son sacrifice. Après avoir compris cela, j’ai
réalisé quelque chose de crucial : DIEU EST MON PÈRE. Cela
signifiait que tout ce qui est bon m’appartenait en Jésus !
Aujourd'hui, je dirige une entreprise d’art qui prospère, sa
croissance est fulgurante. Ma femme et moi sommes propriétaires
de notre maison et ma femme est elle aussi à la tête d’une
entreprise en pleine croissance. De plus, ma relation avec ma fille
issue de mon précédent mariage a été rétablie. Le droit de visite
que j’avais perdu pendant plus de dix ans m’a été rendu.
Aujourd’hui, elle dort chez nous chaque week-end !
C'est renversant de constater à quelle vitesse mon Père a
rétabli toutes ces années perdues ! Il a restauré ma vie, mon cœur
et mes pensées le concernant. Quel contraste avec les années où
j'étais un toxicomane, un sans-abri. Manger les restes des
assiettes des dealers de drogue est fini !
Libéré pour retrouver les jours perdus
La révolution de la grâce est une révolution qui restaure. Toutes les

années que ce précieux frère avait perdues, à cause de sa dépendance,
lui ont été rendues quand il a accepté la grâce de notre Seigneur. De
même, toutes les années perdues à errer dans le désert aride du
légalisme, dans la tradition chrétienne, et sur les voies de l'Ancienne
Alliance peuvent vous être rendues. Ne restez pas lié par les chaînes du
légalisme puisque le Seigneur Jésus a dit :
« Si vous vous attachez à la Parole que je vous ai annoncée, vous

êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité
fera de vous des hommes libres [...] Si donc c’est le Fils qui vous
donne la liberté, alors vous serez vraiment libres ».
Jean 8:31-32, 36
Ne restez pas lié par les chaînes du légalisme.
Quelle est cette « vérité » qui a le pouvoir de vous affranchir ?

Puisque le Seigneur s’adressait au peuple Juif, la vérité ne pouvait pas
être celle de l’Ancienne Alliance puisqu’il la connaissait déjà par cœur
et qu’il l’avait étudiée depuis son jeune âge. Connaître la Loi et
l’observer scrupuleusement pour mériter la justice ne lui avait pas
donné la liberté qu’il recherchait. En fait, c'était devenu pour ce peuple
un joug incroyablement lourd à porter.
Pour comprendre ce qu'est « la vérité », je vous invite à ouvrir votre
Bible au livre des Actes au chapitre 15 qui relate le débat au cours du
Concile de Jérusalem sur l’observance des lois de l'Ancienne Alliance
par les croyants non juifs. Prêtez attention aux paroles de Pierre :
« Dieu, qui lit dans le secret des cœurs, a témoigné qu’il les
acceptait, en leur donnant lui-même le Saint-Esprit comme il
l’avait fait pour nous. Entre eux et nous, il n’a fait aucune
différence puisque c’est par la foi qu’il a purifié leur cœur.
Pourquoi donc maintenant vouloir provoquer Dieu en imposant
à ces disciples un joug que ni nos ancêtres ni nous n’avons
jamais eu la force de porter ? Non ! Voici au contraire ce que
nous croyons : c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous
sommes sauvés, nous Juifs, de la même manière qu’eux ».
Actes 15:8-11
Ce passage est très riche. À quoi Pierre a-t-il fait référence en disant
que Dieu avait donné le Saint-Esprit aux croyants non juifs comme il
l’avait donné aux croyants juifs ? À sa visite dans la maison de
Corneille et à la manière dont le Saint-Esprit avait été reçu par tous les
Gentils quand il avait prononcé ces paroles : « Tous les prophètes ont
parlé de lui en disant que tout homme qui croit en lui reçoit par lui le
pardon de ses péchés » (voir Actes 10:43-44). Remarquez que le Saint-
Esprit est tombé au moment où Pierre a dit que ceux qui croient en
Jésus reçoivent le pardon de leurs péchés. Ces Gentils ont été remplis
du Saint-Esprit quand ils ont cru au pardon de leurs péchés !
Les croyants juifs ont été étonnés de voir le don du Saint-Esprit
répandu sur les non-juifs pour la première fois, de la même manière
qu’il était venu sur eux (voir Actes 10:45-46). C'était un phénomène
inédit et impensable pour les Juifs de l'Église primitive puisque les
Gentils étaient considérés impurs selon les lois de l'Ancien Testament
(voir Actes 10:28).
Au chapitre 11 du livre des Actes, les croyants d’origine juive ont
reproché à Pierre d’être entré dans la maison d’un non-juif pour y
prêcher. En guise d’explication, l’apôtre a fait part de sa vision dans
laquelle une voix céleste lui avait dit : « Ce que Dieu a déclaré pur, ce
n’est pas à toi de le considérer comme impur ». Et lorsqu’il leur a
raconté comment le Saint-Esprit était tombé sur les païens « de la
même manière qu’il était descendu sur nous au commencement »
(Actes 11:9, 15), les croyants d’origine juive ont admis que Dieu avait
« … accordé la repentance aussi aux païens, afin qu'ils aient la vie»
(Acte 11:18). Bien que Pierre lui-même n'avait pas utilisé le mot
« repentance » dans sa prédication, ce qui venait de se passer avait été
considéré comme étant la repentance que Dieu accordait aux non-juifs
pour accéder à la vie !
Notre cœur purifié par la foi
Cela m’amène à ma prochaine idée. Lors de ce Concile de

Jérusalem, qu’a dit Pierre sur la manière dont les cœurs des Gentils
seraient purifiés ? Serait-ce suite à la confession des péchés ou par la
foi ?
Par la foi (voir Actes 15:9) !
Les Gentils ont entendu la prédication de Pierre sur le pardon des
péchés, ils ont cru en la Bonne Nouvelle et leur cœur a été purifié par
la foi. Non par les œuvres, mais par la foi en Christ. Leur cœur a été
purifié grâce à leurs croyances justes : celui qui croit au Seigneur reçoit
la rémission de ses péchés et il est justifié devant Dieu.
Avez-vous compris la vérité sur la justification ? Les cœurs sont
purifiés par la foi qu’ils ont dans l’œuvre achevée de Jésus à la croix !
Les cœurs sont purifiés par la foi qu’ils ont dans l’œuvre achevée
de Jésus à la croix !
Jésus a déclaré sur la montagne : « Heureux ceux dont le cœur est

pur, car ils verront Dieu » (Matthieu 5:8). Dorénavant, vous pouvez
répondre à cette question : qui a le cœur pur ? Celui qui croit. Amen !
Voilà comment utiliser les Écritures pour interpréter les Écritures. Ne
permettez à quiconque de vous imposer ses opinions personnelles par
lesquelles il chercherait à vous convaincre de respecter tous les points
de sa liste d’exigences pour que vous obteniez un cœur pur.
Comprenez-vous le danger de vous fier aux opinions des hommes ?
De braves croyants en sont arrivés à craindre de perdre leur salut et de
ne jamais voir le Seigneur sous prétexte qu’ils n’auraient pas agi de
manière à maintenir la pureté de leur cœur.
La restauration commence par le repos
En tant que jeune croyant, avant que Dieu ouvre mes yeux sur
l’évangile de la grâce, j’avais vraiment du mal à comprendre Matthieu
5:8. Désirant sincèrement avoir un cœur pur vis-à-vis du Seigneur, je
croyais devoir confesser mes péchés tout au long de la journée puisque
c’est ce qu’on m’avait enseigné. Je m’efforçais de le faire mais, plus je
les confessais, plus je me sentais oppressé. J’avais l’impression de ne
jamais me confesser assez pour préserver la pureté de mon cœur.
Mais, gloire à Dieu qui m’a révélé dans sa Parole (et non par des
traditions humaines incertaines) que le cœur du croyant est purifié par
la foi dans le Seigneur Jésus. Alléluia !
Maintenant, retournons à ce que l’apôtre Paul a dit lors du Concile
de Jérusalem : « Entre eux et nous, il (Dieu) n’a fait aucune différence
puisque c’est par la foi qu’il a purifié leur cœur. Pourquoi donc
maintenant vouloir provoquer Dieu en imposant à ces disciples un
joug que ni nos ancêtres ni nous n’avons jamais eu la force de
porter ? » (Actes 15:9-10). Je suggère que la Loi est le « joug »
insupportable et impossible à porter que Pierre décrit.
Certains affirment qu’il ne s’agissait que de la cérémonie de la
circoncision, mais cela aurait-il eu du sens ? Les garçons juifs étaient
circoncis huit jours après leur naissance (alors qu’ils n’avaient aucune
conscience de la Loi). Pourquoi l’apôtre Pierre aurait-il décrit ce rite
comme étant inapplicable alors qu’il ne s’agissait que de très jeunes
enfants ? Clairement, Pierre faisait référence non pas à ce rituel de la
circoncision mais à la Loi elle-même. Ce joug était lourd et invivable
parce qu’il dépeignait un standard humainement impossible à
respecter. Voilà pourquoi Jésus a dit aux Juifs qui se trouvaient sous le
joug accablant de la Loi :
« Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un
lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur
vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de

cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Oui, mon joug
est facile à porter et la charge que je vous impose est légère ».
Matthieu 11:28-30
Ça c’est l’évangile de la grâce ! Ne cherchez pas la justification par

la Loi mais recevez-la par la foi. Le Seigneur a dit : « Venez à moi et je
vous donnerai du repos ». La restauration commence par le repos. Le
processus de restauration commence quand vous vous reposez dans sa
grâce et dans son œuvre achevée !
Le processus de restauration commence quand vous vous reposez

dans sa grâce et dans son œuvre achevée !
Comprendre les temps
Alors pourquoi tant de personnes sont-elles encore esclaves de la

loi pesante de Moïse ? Car, à mon avis, elles méconnaissent le prix
payé par Jésus à Golgotha. Elles n’ont pas saisi qui était au centre de la
Nouvelle Alliance. Si vous l’entendez pour la première fois, ce qui va
suivre pourrait vous paraître obscur, aussi je vous demande de rester
concentré. Je crois que vous serez grandement béni quand vos yeux
s’ouvriront sur les vérités que je suis sur le point de partager avec
vous !
Lorsque notre Seigneur s’est rendu dans la synagogue de Nazareth,
on lui a remis le livre d’Ésaïe. Puis, il a trouvé le passage où il est écrit :
« L’Esprit du Seigneur est sur moi car il m’a oint pour annoncer
une bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour annoncer
aux captifs la délivrance, aux aveugles le recouvrement de la vue,
pour apporter la liberté aux opprimés et proclamer une année de

faveur accordée par le Seigneur ».
Luc 4:18-19
Prêtez attention à ce que Jésus a fait ensuite : « Il roula le livre, le

rendit au servant et s’assit. Dans la synagogue, tous les yeux étaient
braqués sur lui. – Aujourd’hui même, commença-t-il, pour vous qui
l’entendez, cette prophétie de l’Ecriture est devenue réalité »
(Luc 4:20-21).
Beaucoup de gens ne notent pas ce que le Christ a fait : il a roulé le
livre. Est-ce si important de relever sa réaction ? Pour comprendre la
Parole de Dieu, oui. Il y a même des érudits respectés de la Bible et des
théologiens pointus qui manquent de révélation sur l'évangile de la
grâce car son geste leur est resté incompris.
Avant sa rencontre avec le Seigneur sur le chemin de Damas,
l'apôtre Paul étaient de leur nombre : le voile de la Loi l’aveuglait et
l’empêchait d'apprécier la grâce de Dieu. En toute sincérité, il
persécutait les croyants qui avaient reçu l’évangile de la grâce au point
qu’il « cherchait à détruire l’Église, allant de maison en maison pour
en arracher les croyants, hommes et femmes, et les jeter en prison »
(Actes 8:3).
Paul a décrit l’effet de ce même aveuglement en
2 Corinthiens 3:14-15 : « Mais leur esprit est devenu incapable de
comprendre : aujourd’hui encore, lorsqu’ils lisent le Livre de
l’Ancienne Alliance, ce même voile demeure ; il ne leur est pas ôté, car
c’est dans l’union avec Christ qu’il est levé. Aussi, jusqu’à ce jour,
toutes les fois que les Israélites lisent les écrits de Moïse, un voile leur
couvre l’esprit » (2 Corinthiens 3:14-15). Paul a pu recevoir l’évangile
de la grâce quand le voile a été ôté de son cœur. Oui, Dieu a
transformé le pharisien des pharisiens, le religieux le plus réputé et le
plus zélé de tous, en son plus grand champion et prédicateur de
l’Évangile. Ne soyez pas surpris si, un jour, vous voyez le plus grand
critique de l’évangile de la faveur imméritée de Dieu devenir

l’instrument le plus efficace qui prêche la révolution de la grâce !
Revenons à la question que j’ai posée auparavant : Pourquoi notre
Seigneur a-t-il roulé le rouleau d’Ésaïe après en avoir lu un passage ?
Pour le comprendre, lisons dans leur contexte les versets qu’il a
cités:
Pour publier une année de grâce de l’Éternel, Et un jour de

vengeance de notre Dieu…
Ésaïe 61:2
Remarquez la virgule qui sépare « l’année de grâce de l’Éternel » de

« Et un jour de vengeance de notre Dieu ». Et c’est justement sur cette
virgule que Jésus a fermé le livre d’Ésaïe, il n’a pas lu la fin de la phrase
qui mentionne la vengeance de Dieu. Pour quelle raison ? Parce que
Jésus était venu proclamer l’année de grâce de l’Éternel. D’ailleurs il a
ajouté tout de suite après : « Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que
vous venez d’entendre, est accomplie ». Quelle belle leçon nous
apprenons sur la façon d’interpréter correctement la Parole de Dieu !
L’année de grâce
Aujourd’hui, nous vivons dans la période de la grâce ou sous la

dispensation de la grâce. « L’année de faveur » n’est pas une année
civile qui va de janvier à décembre mais un temps, une période. Nous
ne vivons pas au « jour de la vengeance », quand le Seigneur reviendra
pour délivrer Israël d’une destruction totale et pour exercer ses
jugements sur terre.
Aujourd’hui, nous vivons dans la période de la grâce ou sous la

dispensation de la grâce. Nous ne vivons pas au jour « de la
vengeance ».
Dans ce verset, le mot grec pour « année de grâce » est dektos. Selon
le dictionnaire biblique de l’érudit Joseph Thayer, dektos est « le temps
le plus béni pendant lequel le salut et les faveurs gratuites de Dieu
abondent »49. Gloire à Dieu, nous sommes toujours dans cette saison
dektos. Puisque nous vivons dans l’année de grâce de l’Éternel, notre
compréhension et notre prédication de la Parole de Dieu doivent être
en accord avec la période dans laquelle nous vivons.
Si je vivais sous l’Ancienne Alliance, je prêcherais et défendrais les
Dix Commandements et observerais tous les rituels. Mais je ne vis pas
à cette époque, ni vous non plus. Nous sommes dans « l’année de
grâce », l’année dektos qui a débutée il y a deux mille ans. La Parole de
Dieu est si riche qu’une virgule représente une séparation de deux
mille ans ! Lorsque vous étudiez la Parole de Dieu, lisez bien le
contexte, comprenez à qui s'adresse les versets que vous lisez et vous
serez à même de décrypter avec justesse la Parole, comme notre
Seigneur Jésus l'a fait à Nazareth.
Des accusateurs prétendent que les prédicateurs de la grâce
sélectionnent les versets qui collent le mieux à leurs messages.
Attendez une minute, êtes-vous en train de suggérer que Jésus avait
sélectionné le passage du livre d'Ésaïe par convenance ? Je ne peux
l’imaginer ! La Parole de Dieu est cohérente et précise. Les enseignants
de la Parole de Dieu doivent être aussi habiles et précis dans
l’interprétation des Écritures qu’un chirurgien manipulant son scalpel.
En tous cas, nous avons vu à quel point notre Seigneur est spécifique.
Après avoir proclamé l'année dektos, il a roulé le livre. A-t-il fait fi du
contexte de ces versets ? Au contraire, il a tenu compte du contexte
plus large que constituent les dispensations en disant que la prophétie
d'Ésaïe était en train de se réaliser à ce moment précis. L'âge de la

grâce était amorcé.
Malheureusement, le concept des dispensations et des alliances est
peu compris, la Loi et la grâce sont amalgamées et l’Ancienne Alliance
et la Nouvelle sont confondues. D’où une théologie diluée. Ceux qui
distinguent mal le message prêchent des vérités de la Nouvelle
Alliance en les mixant avec celles de l’Ancienne Alliance. Ils
enseignent la justice par la foi et celle par les œuvres. Ils affirment que
tous les péchés sont pardonnés mais que vous n’êtes pas totalement
justifiés si vous ne les confessez pas. Ils prennent des versets
spécifiquement adressés à Israël et les appliquent à l’Église. Ils
présentent un Père qui aime sans condition et qui est aussi en colère,
frustré et déçu. Ce qu’ils qualifient « d’équilibre » est en réalité un
mélange qui trouble tous ceux qui l’entendent.
Distinguer justement la Parole
Dieu n’est pas schizophrène. Il est le même hier, aujourd’hui et à

jamais. Il n’y a pas un Dieu de l’Ancien Testament et un Dieu
du Nouveau. Il n’y a qu’un seul Dieu qui nous traite selon l’âge, la
dispensation et l’alliance dans lesquels nous vivons. Il n’est pas
possible d’utiliser ce qui a été écrit et parlé dans la dispensation de
l'Ancienne Alliance et exiger que les croyants de la Nouvelle Alliance
l'appliquent.
Pour cette raison, personne ne devrait enjoindre aux chrétiens
d’appliquer ce qui avait cours avant la croix. Pouvez-vous apprendre
de tous les principes de la Parole de Dieu ? Absolument, car « … toute
l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser
et apprendre à mener une vie conforme à ce qui est juste. Ainsi,
l’homme de Dieu se trouve parfaitement préparé et équipé pour
accomplir toute œuvre bonne » (2 Timothée 3:16-17). Bien que toutes
les Écritures vous inspirent, vous devez quand même les interpréter
correctement. Comme l'apôtre Paul l'a dit à son jeune apprenti,
Timothée : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu en homme qui a
fait ses preuves, en ouvrier qui n’a pas à rougir de son ouvrage, parce
qu’il transmet correctement la Parole de vérité » (2 Timothée 2:15).
Lorsque vous apprenez à interpréter correctement la Parole de
Dieu, vous découvrez que sa grâce, son amour et sa protection
envahissent tous les domaines de votre vie. Permettez-moi de vous
faire part du beau récit de la restauration que Valérie, de l’Illinois aux
Etats-Unis, nous a fait parvenir :
Lorsque je suis née de nouveau, il y a presque vingt ans, ma vie a

radicalement changée. Cependant tout n’était pas parfait car un
cancer m’avait été diagnostiqué à quatre reprises.
Pendant ma dernière récidive, je suis tombée sur le
programme télévisé du Pasteur Joseph Prince et j'ai commandé
des enseignements. La première chose que j’ai apprise, c'est que
tous mes péchés avaient été pardonnés ! Avant cela, on m'avait
enseigné le besoin de me repentir et de recevoir le pardon de Dieu
chaque fois que je péchais. J'ai aussi compris que Dieu ne tenait
pas compte de mes mérites pour m'accepter, m'aimer ou me
bénir, mais que seule comptait l'œuvre achevée de Jésus à la croix.
Ces vérités ont été une profonde bénédiction pour mon cœur,
mon corps et mon âme !
Je suis devenue partenaire du ministère et, aujourd'hui, je
possède tous les enseignements du Pasteur Prince. Je les médite
sans cesse. Dorénavant, ma marche avec le Seigneur est
exaltante ! Je ne me sens plus condamnée ou coupable et je ne vis
plus dans la peur !
J’ai aussi reçu une révélation de l’amour que Christ me porte
et j’ai avec lui une relation très proche.
Avec l’aide de Dieu, ma situation financière s’est améliorée.

J’ai cinquante-six ans et je viens d’acquérir ma première maison !
En plus de tout cela, j’ai été délivré du cancer, des membres de
ma famille ont reçu le salut et j’ai de bien meilleures relations
avec mes proches.
Je ne peux exprimer à quel point le ministère du Pasteur
Prince a béni ma vie. Elle est transformée à jamais. Mes yeux se
sont ouverts sur la grâce de Dieu et je ne retournerai jamais plus
à mes anciennes croyances et manières de penser.
Merci Valérie pour ce témoignage épatant !

Quand Valérie a appris à lire correctement la Parole de Dieu,
presque tous les domaines de sa vie ont été abondamment restaurés,
en plus d’avoir une relation intime avec le Seigneur, sa santé physique
et ses relations familiales ont été bénies. Voilà un bel encouragement
pour mon équipe et pour moi-même car nous prêchons l’évangile de
la grâce dans le but d’aider le précieux peuple de Dieu. Je suis
profondément honoré et reconnaissant de participer à cette révolution
de la grâce qui transforme les vies, les mariages et les familles, une à la
fois, partout dans le monde. Tout honneur, gloire et louange à notre
Seigneur Jésus-Christ !
CHAPITRE 19
VIVEZ AVEC LA PLEINE ASSURANCE DE LA FOI
Dans le chapitre précédent, j’ai évoqué cette Parole que le Seigneur

m’avait donnée, à savoir que la révolution de la grâce qui a lieu
aujourd’hui repose sur Jérémie 23:4 : « J’établirai sur elles des bergers
de mon choix qui les dirigeront. Et elles ne connaîtront plus ni crainte
ni terreur, et plus aucune d’elles ne manquera jamais, l’Eternel le
déclare ». Dieu est en train de se susciter des bergers qui nourrissent et
prennent soin de ses brebis, pas pour qu’ils les battent, les menacent
ou les intimident.
Dieu est en train de se susciter des bergers qui nourrissent et

prennent soin de ses brebis, pas pour qu’ils les battent, les
menacent ou les intimident.
C'est ce qu’il se passe aujourd'hui partout dans le monde, de

l'Australie à l'Amérique, de l'Asie à l'Europe, de l'Afrique au Moyen
Orient. Des bergers se lèvent pour proclamer l'évangile de la grâce
avec une grande assurance, et des vies sont transformées par la
puissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Remarquez que le verset
parle de « bergers », au pluriel, qui contribueront à changer le monde.
Il ne s’agit pas d’un seul ministère ou d’une seule église mais d’un
mouvement qui se répand par de nombreux bergers. La révolution de
la grâce prend sa source en Jésus et dans son œuvre achevée pour nous
à Golgotha !
Nous vivons dans la période passionnante de la faveur de Dieu,
sous la dispensation de la grâce, qui est décrite comme étant la saison
dektos ou « le temps le plus béni, pendant lequel le salut et les faveurs
gratuites de Dieu abondent »50. Tandis que la fin de cet ouvrage
approche, combien je désire que vous expérimentiez la faveur riche et
abondante de Dieu dans tous les domaines de votre vie. Je prie pour
que vous receviez la puissance de vivre au-dessus de la défaite, ce qui
est possible avec la grâce et le don de la justice. La révolution de la
grâce inclut la restauration de tout ce que l’ennemi vous a volé (votre
santé, vos biens matériels, votre confiance et même vos objectifs et le
sens de votre vie). Le Père céleste désire vous restaurer et vous
reconstruire, de l’intérieur vers l’extérieur.
La révolution de la grâce inclut la restauration de tout ce que

l’ennemi vous a volé (votre santé, vos biens matériels, votre
confiance et même vos objectifs et le sens de votre vie).
Une santé restaurée
Tandis que vous vous imprégnez de la bonne nouvelle du Fils de

Dieu, laissez-vous inspirer par le formidable témoignage de la
restauration de Marcus, un précieux frère originaire de Houston, au
Texas. Pendant vingt ans, Marcus a souffert de douleurs atroces
jusqu’à ce qu’il rencontre Jésus grâce à une prédication sur l’évangile
de la grâce :
Vivez avec la pleine assurance de la foi 325
Je me suis blessé au dos à l'âge de 10 ans. Mon frère aîné m'avait

mis au défi de faire un saut périlleux, ce que j’avais trouvé facile
et amusant. Mais je l’ai raté et je suis retombé à plat sur le dos.
C'est alors que de sérieux problèmes dorsaux ont commencé, au
point que les douleurs insupportables m’ont handicapé pendant
les vingt années suivantes.
Peu après ma chute, une simple respiration me faisait mal.
Ma mère, très inquiète, m'a emmené consulter des chiropracteurs
qui ont estimé qu’un ajustement régulier de la colonne vertébrale
suffirait. Malgré les nombreuses manipulations, la douleur a
persisté. Aucun chiropracteur ni médecin ne parvenait à
identifier la raison de la douleur persistante.
Les chiropracteurs me conseillaient de multiplier les méthodes
thérapeutiques manuelles pendant que les docteurs
m’avertissaient que les douleurs s’amplifieraient en vieillissant, à
cause de la dégénérescence de la colonne vertébrale. En résumé,
personne n’avait de solution à me proposer ni de traitement à me
prescrire.
Au fils du temps, la douleur était devenue un compagnon de
route. Le simple fait de me lever et de marcher me faisait souffrir,
au point que parfois la respiration me manquait. Chaque petit
mouvement était atroce. Même quand les jours étaient
« meilleurs », je ne pouvais pas faire de l’exercice, et conduire
était éprouvant car chaque mouvement de tête ou de corps
envoyait d’intenses maux dans tout mon corps. Parfois, la
douleur me terrassait pendant des jours, voire des semaines.
Je haïssais l’idée de ne pas pouvoir expérimenter le succès
auquel j’aspirais pour ma famille ou ma carrière. J’avais bien
conscience que ma femme et mes deux enfants auraient bien
voulu avoir un mari et un père avec lequel s’amuser mais j’en
étais incapable. Je ne pouvais pas les emmener au parc et jouer
avec eux comme je l’aurais souhaité.
Ma vie professionnelle aussi était décevante car je me

retrouvais souvent en arrêt maladie. Je voulais travailler,
assumer mes responsabilités et avancer vers le succès
professionnel mais ces douleurs persistantes m’en empêchaient.
Je rageais de négliger ma famille ou mon travail mais
j’ignorais comment faire autrement. Les médicaments étaient
inefficaces, et en plus ils me donnaient la nausée, me fatiguaient,
me rendaient somnolent. Leur effet ne durait que pendant de très
courtes périodes. Bien que membre d’une église locale, j’en étais
arrivé à douter que Dieu m’aimait ou qu’il me guérirait car
j’étais écrasé par un tel sentiment de médiocrité. En réalité, j’étais
même quasiment certain qu’il ne me guérirait pas parce qu’en
plus de mes péchés, je me sentais coupable de ne pas m’être assez
sacrifié : je n’étais pas à la hauteur pour lui plaire. Certains jours,
j’étais si déprimé que je me demandais même si Dieu était réel.
Cet enfer a duré jusqu’au début 2013, époque à laquelle j’ai
commencé à écouter le programme télévisé du Pasteur Prince. En
suivant son enseignement, j’ai compris que, grâce à ce que Jésus
avait accompli à la croix, Dieu continuait de m’aimer et qu’il ne
m’avait pas abandonné malgré mes rechutes. Ces vérités m’ont
apporté un tel réconfort et une telle assurance que j’ai décidé
d’enregistrer chaque épisode pour en savoir davantage.
Quelques mois plus tard, un jour où la douleur m’avait obligé
à rester à la maison, j’ai allumé le programme télévisé du Pasteur
Prince. Je me suis allongé sur le canapé et je l’ai écouté enseigner
sur la guérison. Il répétait que Dieu continuait de m’aimer et
qu’il pouvait toujours me guérir, malgré mes erreurs. Il a expliqué
que Jésus est le sacrifice final et que ce n’est qu’à travers lui que
nous sommes justifiés et guéris. Plus il démontrait ces vérités par
les Écritures, plus je comprenais que seul Jésus, et non mes
œuvres, me donnait accès à la guérison divine.
Au cours de cette émission, le Pasteur Prince a demandé à

tous ceux qui avaient un problème de santé, où qu’ils soient, de se
lever pendant qu’il prierait. Avant de commencer, il a dit :
« Levez les mains et priez avec moi. Dieu est sur le point de vous
toucher ». Pendant la prière, il s’est soudainement arrêté pour
dire : « Il y a un homme chez lui qui souffre d’une douleur dorsale
sur le côté droit ». Puis, en claquant des doigts, il a déclaré :
« Dieu vous a guéri ».
Je n’oublierai jamais ce moment car une chaleur m’a
parcouru et mes muscles se sont relâchés comme jamais depuis
l’accident ; j’ai su que Dieu m’avait guéri. Là, devant la
télévision, je me suis mis à hurler de joie. C’était époustouflant !
Une minute auparavant, je ne pouvais pas bouger sans souffrir,
et celle d'après, je pouvais me pencher et les muscles de mon dos
pouvaient s'étirer... sans douleur. Le sentiment était si
indescriptible que j’ai fondu en larmes avant de trouver les mots
pour raconter à ma femme ce qui venait de se passer.
Depuis ce jour, la douleur n’est jamais revenue et tout a
changé. Désormais, je peux jouer avec mes enfants. Nous allons
au parc pour y courir et pour nous y amuser car je n’ai plus du
tout mal. Je ne souffre plus quand je me lève, quand je m’assois
ou quand je respire. Je me suis même mis à l’exercice physique, je
fais la course d’obstacle. Mon travail aussi est devenu une source
de joie et mon entreprise connaît un grand succès, que j’attribue à
la faveur de Dieu.
Ce retournement de situation est impressionnant, aussi je
voudrais exprimer ma gratitude au Pasteur Prince pour avoir
prêché la vérité sur la grâce de Dieu, je remercie aussi l’Éternel de
m'avoir guéri, de m'avoir montré qu’il m'aime en tous temps et
d'avoir changé ma vie de manière si radicale !
Marcus, je me réjouis avec vous et votre famille des percées et de la

restauration qui sont les vôtres. Notre Seigneur est merveilleux !
Gloire et louange à son nom pour ce puissant témoignage de guérison.
Une révolution qui inclut l’assurance et la paix
Nous vivons dans les jours prophétisés par Jérémie. Nous avons lu
plusieurs témoignages d’enfants bien-aimés de Dieu dont les vies ont
été restaurées par des guérisons miraculeuses, des libérations du péché
et diverses addictions. Ce ne sont que quelques exemples des
témoignages qui ont été adressés au ministère.
Permettez-moi d'attirer votre attention sur ce que Marcus a vécu
quand il a commencé à écouter la prédication de l'évangile de la grâce.
En quelques semaines, il a découvert ce que Jésus avait fait pour lui à
la croix et surtout la certitude de l’amour qu’il lui portait malgré ses
fautes.
Marcus nous a fait part du grand réconfort et de la réelle assurance
que lui ont procuré ces vérités. Ces mots sont bien choisis car,
effectivement, la révolution de la grâce apporte la paix et l’assurance.
La révolution de la grâce apporte la paix et l’assurance.
Romains 10:15 dit que ceux qui annoncent la paix apportent de

bonnes nouvelles. Entendre parler du Seigneur et de son œuvre sur la
croix procure une paix profonde (shalom), un réconfort et un repos à
celui dont le cœur est troublé. C’est de cette position de repos que
Marcus a reçu la restauration totale et complète de sa santé. Les
douleurs intenses qui l’avaient handicapé ont totalement disparu.
Alléluia ! Notre Père céleste désire que ses enfants bien-aimés vivent
avec l’assurance de leur salut, de leur pardon et de leur justice en

Christ.
Notre Père céleste désire que ses enfants bien-aimés vivent avec
l’assurance de leur salut, de leur pardon et de leur justice en
Christ.
Malheureusement, certains courants du christianisme pensent

qu’amener les croyants à douter de leur salut et de leur pardon les
incitera à davantage de sainteté et de zèle pour le Seigneur ; ils ne se
rendent pas compte qu’en produisant l'effet contraire à celui qu’ils
recherchent, ces enseignements sont contre-productifs. L’amour et
l’insécurité sont incompatibles dans une relation saine. Votre Père
désire que vous vous approchiez de lui « avec un cœur sincère, avec la
pleine assurance que donne la foi » (Hébreux 10:22). C’est la Parole de
Dieu qui donne cette pleine assurance. Lisez ceci :
« Et qu’affirme ce témoignage ? Il dit que Dieu nous a donné la

vie éternelle et que cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la
vie. Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit
cela, pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous
qui croyez au Fils de Dieu ».
1 Jean 5:11-13
Lisez à nouveau ce verset.

Ces mots vous sont rapportés afin que vous ayez l’absolue certitude
que vous avez la vie éternelle si vous croyez en Jésus-Christ. La foi
n’est pas influencée par la conjecture ou par les incertitudes car elle
procure une pleine assurance ! Combien je désire que vous soyez ancré
dans cette pleine assurance de la foi. Si vous n’avez plus cette
assurance, je crois qu’elle va vous être restaurée totalement pendant

que vous plongez les regards dans la Parole de Dieu. Amen !
Vivez avec la pleine assurance que donne la foi
Comment pouvez-vous vous procurer la « pleine assurance » qui

est mentionnée dans Hébreux 10:22 ? Puisque plusieurs vérités sont
présentées dans ce chapitre 10, étudions-les, un verset à la fois. Pour
vous rendre la tâche plus facile, je vais définir trois points spécifiques
qui vous aideront à avoir cette pleine assurance que donne la foi.
Le chapitre débute en expliquant que la loi de Moïse ne possédait
qu’une ombre des biens à venir. En d’autres mots, il y a bien plus que
la Loi. Elle n’était que l’ombre de la nouvelle alliance de la grâce.
Toutes les offrandes exigées par la Loi (les holocaustes, les offrandes
volontaires, les sacrifices pour le péché ou la transgression) n’étaient
que les ombres d’une réalité future : le sacrifice parfait de Jésus-Christ,
qui serait le seul acte à même d’ôter à jamais tous les péchés. Les autres
sacrifices ne pouvaient y arriver car « … il est impossible que du sang
de taureaux et de boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:4).
Voici ce que Jésus a dit au Père, au verset 9 :
« Voici, je viens pour faire ta volonté. Ainsi il abolit le premier

état des choses pour établir le second ».
Hébreux 10:9
Premier point : la volonté du Père. En quoi consistait-elle ? À

rendre nulle la première alliance, celle de la Loi, en établissant une
seconde, celle de la grâce, et cela en envoyant son Fils unique. À vrai
dire, dans les deux chapitres précédents, Dieu révélait les limites de
cette première alliance : « En effet, si la première alliance avait été sans
défaut, il n’aurait pas été nécessaire de la remplacer par une seconde »

(Hébreux 8:7).
Quels étaient les défauts de cette première alliance, de la Loi ? Elle
est conditionnée par des « Tu ne feras pas ceci », « Tu ne feras pas
cela ». Celui qui était capable de respecter tous les interdits était béni.
Mais, si un seul commandement était enfreint, le pratiquant était
coupable d’avoir enfreint toute la Loi (voir Jacques 2:10) ! Personne ne
pouvait choisir d’obéir à tel ou à tel commandement ; sous ce système,
l’échec était garanti d’avance. Rappelez-vous toujours que sous la
première alliance, la Loi vous disqualifiait sans cesse.
C’est à l’époque de la Loi que l'Éternel s’est adressé à Moïse en ces
termes : « Ordonne aux Israélites de renvoyer du camp tout lépreux et
toute personne qui a un écoulement ou est souillée par un mort »
(Nombres 5:2, Segond 21). Tous ceux qui n’étaient pas purs étaient
rejetés ou disqualifiés. Mais sous la grâce, ces désavantages ont été
anéantis !
Penchons-nous sur trois miracles qui sont couramment prêchés
dans les Évangiles. À la fin du sermon sur la montagne, un homme
atteint de lèpre s’est approché de Jésus pour lui demander de le rendre
pur et il l’a été (voir Matthieu 8:1-4). Puis, à Capernaüm, une femme
qui souffrait d’hémorragies depuis plus de 12 ans a été complètement
guérie en touchant les bords du vêtement du Christ (voir Marc
5:25-34). Tout de suite après, il s’est rendu chez Jaïrus et a ramené à la
vie sa fille défunte en la prenant par la main (voir Marc 5:35-43) !
Notre Seigneur est la personnification de la grâce : il a qualifié trois
types de personnes qui étaient disqualifiées sous la Loi ! Voilà la
volonté du Père que notre Seigneur est venu accomplir. Ces trois récits
montrent qu’il est venu abolir la première alliance afin d’établir la
seconde, la nouvelle et la meilleure alliance de la grâce. Et par la
volonté du Père : « nous sommes purifiés du péché, grâce au sacrifice
de son propre corps que Jésus-Christ a offert une fois pour toutes »
(Hébreux 10:10). Alléluia !
Une fondation inébranlable
J’espère que vous passez un aussi bon moment que moi à examiner
Hébreux 10, verset après verset. J’aime étudier la Parole de Dieu afin
de bâtir une fondation inébranlable pour notre foi. Hébreux 10:11-12
affirme que, sous l’Ancienne Alliance, tout sacrificateur se présentait
chaque jour pour accomplir son service et offrir souvent les mêmes
sacrifices qui, cependant, ne pouvaient jamais ôter les péchés. Christ,
lui, a offert un sacrifice unique pour les péchés, valable pour toujours, et
il s’est assis à la droite de Dieu ». C’est là le deuxième point, l’œuvre du
Fils.
L’unique sacrifice de Jésus a suffi à effacer nos péchés, pour toute
l’éternité. C’est une œuvre parfaite et complète qui n’aura jamais
besoin d’être répétée – contrairement aux offrandes régulières et
imparfaites des sacrificateurs de l’Ancien Testament. Pour nous
croyants du 21e siècle, il n’est pas nécessaire que Jésus soit à nouveau
offert en sacrifice pour nos péchés. Son sacrifice vaut pour l’éternité.
Puisque les sacrifices de l’Ancien Testament devaient être offerts
régulièrement, les prêtres devaient officier chaque jour dans le Temple
pour présenter des offrandes incapables de régler le problème du
péché. L’œuvre de notre Seigneur, au contraire, l’a si parfaitement
réglé qu’il a pu s’asseoir à la droite du Père.
Comprenez que Jésus ne s’est pas assis parce qu’il était le Fils de
Dieu, il l’est depuis toujours, mais parce qu’il avait terminé l’œuvre qui
lui avait été confiée, celle d’ôter tous nos péchés : « … après avoir
accompli la purification des péchés, il s’est assis dans les cieux à la
droite du Dieu majestueux » (Hébreux 1:3). Grâce à l’œuvre parfaite
de Jésus, et parce que nous y croyons, tous nos péchés (passés,
présents et futurs) ont été pardonnés. Si son sacrifice n’avait pas
satisfait la justice divine, il n’aurait jamais pu s’asseoir. Notre pardon
est total, complet et sécurisé grâce à ce que Jésus a fait et terminé.
Remettre en question notre pardon, c’est calomnier l’œuvre parfaite de
Jésus car cela sous-entend que le sacrifice au Calvaire n’a pas suffi et
que nos propres mérites doivent le parfaire.
Comme nous l’avons vu dans les chapitres précédents, il n’y a pas
de séparation entre le pardon « judiciaire » et le pardon « parental ». Il
est impossible de s’approcher du Père avec la pleine assurance que
donne la foi si nous doutons de la qualité du pardon judiciaire et si
nous estimons devoir mériter le pardon parental. Cette façon de
penser dévalorise l'œuvre achevée du Fils car c’est placer sur l’être
humain la charge de s'assurer qu’il ne perd pas son pardon. Alors que
l’œuvre de Jésus à la croix ayant été achevée. Nul besoin d’y ajouter
quoi que ce soit ! Permettez-moi de vous rappeler ce verset afin que
vous soyez convaincu de votre pardon :
Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont
pardonnés à cause de son nom.
1 Jean 2:12
Nous avons vu que le mot grec pour « sont pardonnés » est

conjugué au temps parfait, qui indique que ce pardon est une action
passée et finie dont les effets se poursuivent au présent. Remarquez
aussi que le verset s’adresse aux « petits enfants ». Le Seigneur savait
que l’enseignement sur le « pardon parental » verrait le jour... C’est
presque comme si Dieu disait : « Vous voulez le pardon parental ? Le
voilà ». C’est pourquoi il a précisé : « … petits enfants, vos péchés sont
pardonnés ».
Lavé une fois par le sang, puis par la Parole encore et encore
La sécurité de votre salut se trouve dans l’œuvre du Fils. Par son

sang, vous avez été pardonné et rendu juste en Christ une fois pour
toutes. Vous êtes aussi progressivement sanctifié au quotidien par sa
Parole. Même au moment où vous lisez et étudiez la Bible à mes côtés,

celle-ci vous purifie. J’aime le dire ainsi : nous avons été lavés une fois
par le sang de Jésus et encore et encore par sa Parole, qui nous
sanctifie au quotidien.
L’apôtre Paul a bien décrit l’amour que le Seigneur porte à son
Église :
Quant à vous, maris, que chacun de vous aime sa femme comme

Christ a aimé l’Eglise : il a donné sa vie pour elle afin de la rendre
digne de se tenir devant Dieu après l’avoir purifiée par sa Parole,
comme par le bain nuptial. Il a ainsi voulu se présenter cette
Eglise à lui-même, rayonnante de beauté, sans tache, ni ride, ni
aucun défaut, mais digne de se tenir devant Dieu et
irréprochable.
Éphésiens 5:25-27
Bien qu’ayant été complètement pardonné par le sang de Jésus,

vous devez faire partie d’une église locale qui prêche la Parole de
Christ, c’est ainsi que vous serez continuellement lavé par la Parole et
que vous grandirez dans la grâce et la connaissance de Jésus-Christ.
Revenons à notre étude de Hébreux 10, au verset 14 : « Par une
offrande unique, en effet, il a rendu parfaits pour toujours ceux qu’il
purifie du péché ». Vous avez été pardonné, rendu juste et parfait une
fois pour toutes par le sang de Jésus. Et vous êtes sanctifié au quotidien
par l’action de la Parole de Dieu et de la prédication de l’évangile de la
grâce. Le fait d’entendre encore et encore la parole de Christ prêchée
vous lave et vous sanctifie de toutes les impuretés, de la poussière et de
la corruption de ce monde.
Bien-aimé, vous ne pouvez pas être rendu plus juste ni être
davantage pardonné. Mais, en étant sanctifié chaque jour par la Parole
de Christ, vous pouvez devenir plus saint et être mis davantage à part,
afin que vous vous conformiez de moins en moins aux cultures
pécheresses de ce monde et que vous soyez renouvelé au quotidien

dans votre pensée, votre cœur et votre esprit.
En étant sanctifié chaque jour par la Parole de Christ, vous

pouvez devenir plus saint et être mis davantage à part.
Tandis que vous continuez à vous laisser purifier, votre entourage

ne peut s’empêcher de remarquer la transformation glorieuse qui
prend place en vous ainsi que vos bonnes œuvres. Votre bonté envers
votre prochain et votre liberté vis-à-vis du péché glorifient votre Père
céleste. Après tout, la révolution de la grâce est à l’origine d’une
transformation intérieure vers l’extérieur, qui va de gloire en gloire,
qui amène des percées durables et qui libère de toutes sortes de liens.
Entendez le témoignage de l’Esprit
Récapitulons. Le premier point est la volonté du Père. Le second est

l’œuvre du Fils. Maintenant, nous arrivons au troisième et dernier
point mentionné dans Hébreux 10, le témoignage du Saint-Esprit.
Cette étude nous amène à conclure que la Trinité (le Père, le Fils et le
Saint-Esprit) s’est entièrement impliquée pour nous donner
l’assurance de la foi.
En ce qui concerne l’Esprit, voilà ce que les Écritures révèlent :
C’est là ce que le Saint-Esprit nous confirme de son côté [...] : « Je

ne tiendrai plus compte ni de leurs péchés, ni de leurs fautes ».
Hébreux 10:15, 17
Le Saint-Esprit, qui est la troisième personne de la Trinité, demeure

dans chaque croyant. Il est l’Esprit de vérité, le consolateur, qui a été
envoyé pour témoigner de cette vérité essentielle qu’est notre

justification en Christ. Il peut témoigner que Dieu ne se rappellera
jamais plus ni de vos péchés ni de vos fautes. Si vous vous teniez dans
la cour de justice du Ciel, qui voudriez-vous voir à la barre des
témoins ? L'homme le plus honnête du monde ? Ou préféreriez-vous
la troisième personne de la divinité qui atteste que Dieu ne se souvient
plus de vos péchés ?
Le Saint-Esprit a été présent à Golgotha afin de témoigner que
Jésus a bien porté tous nos péchés dans son corps. Ce témoin fiable
atteste que Dieu ne se souvient plus ni de nos péchés ni de nos fautes.
Dieu ne s’en rappelle plus car il est saint, pas parce qu’il les a
dissimulés sous un tapis ! Étant trois fois saint, il ne peut pas se
contenter de fermer les yeux sur les fautes. Dieu n’entretient aucune
complicité avec le péché. Vos péchés ont été pardonnés et vous êtes
juste car c’est Jésus qui, à la croix, a offert à Dieu la légitimité de la
justice.
Voilà pourquoi la Bible ne dit pas que Dieu a fait preuve de
miséricorde, mais de justice quand il vous a justifié. En vous déclarant
juste, il est resté juste (voir 1 Jean 1:9, Romains 3:23-26). À la croix,
Christ a rempli tous les critères requis par la sainteté divine à votre
égard. Dorénavant, lorsqu’un pécheur place sa foi en Christ, Dieu est
capable de le rendre complètement juste sans compromettre sa
sainteté (voir Romains 4:5). Telles sont la sagesse et la puissance de
Dieu.
À la croix, Christ a rempli tous les critères requis par la sainteté

divine à votre égard.
Dans sa grâce et sa sagesse, il vous a fait entrer dans une alliance

par laquelle votre justice ne peut être altérée. Sous l’Ancienne Alliance,
personne ne pouvait être rendu juste en observant la Loi, tandis que
sous la Nouvelle Alliance, tous ceux qui croient en Jésus sont rendus
justes pour l’éternité. Le Saint-Esprit est celui qui rend témoignage à la
volonté du Père et à l’œuvre du Fils. Cette nouvelle formidable donne
envie de lever les mains, de célébrer et de louer le Père céleste !
Être guidé par le Saint-Esprit, c’est lui permettre de vous rappeler
sans cesse votre justice en Christ. Lorsque vous vous concentrez sur le
don de la justice, le Saint-Esprit peut vous délivrer d’habitudes, de
pensées, de relations et de situations destructrices ; il le fait en vous
rappelant votre identité de juste, même lorsque vous manquez le coche
et péchez. En réalité, c’est dans la faiblesse que vous avez le plus besoin
du témoignage du Saint-Esprit pour vous relever.
Au lieu de vous laisser engloutir par la boue du péché, l’Esprit de
Dieu vous en sort, comme le dit Proverbe 24:16 : « … sept fois le juste
tombe, mais il se relève ». Remarquez que la chute dont il est question
n’est pas celle d’un impie mais d’un juste qui trébuche. Grâce au
témoignage du Saint-Esprit, le juste a l’assurance qu’il reste juste en
Christ, c’est ce qui l’aide à se relever. Loué soit Dieu pour le Saint-
Esprit qui nous rappelle que nous avons été rendus justes aux yeux de
Dieu en Christ !
Pourtant, Pasteur Prince, la Bible dit bien que le Saint-Esprit nous
convainc de péché.
Sachez que cette idée populaire repose sur une interprétation
erronée de Jean 16:8 ! Examinons-la dans son contexte : « Et quand il
(le Saint-Esprit) sera venu, il produira la preuve que le monde s’égare
au sujet du péché, de ce qui est juste et du jugement : au sujet du
péché, parce que le monde ne croit pas en moi ; au sujet de ce qui est
juste, parce que je m’en vais auprès du Père et que vous ne me verrez
plus ; et au sujet du jugement, parce que le dominateur de ce monde
est d’ores et déjà condamné » (Jean 16:8-11).
Dans ce passage, Jésus dit que le « Saint-Esprit produira la preuve
que le monde s’égare au sujet du péché ». De quel « péché » s’agit-il et
pourquoi ce mot est-il au singulier ? Il est conjugué ainsi car il se
réfère au seul péché qui est celui de ne pas croire dans notre Seigneur
Jésus « … au sujet du péché, parce que le monde ne croit pas en moi ».
Pour naître de nouveau, le Saint-Esprit a dû nous convaincre tous que
de ne pas croire en Christ était un péché. C’est suite à cette conviction
que nous avons prié dans une église ou avec un ami afin d’inviter Jésus
comme notre Seigneur et Sauveur.
Puis, selon ce passage, le Saint-Esprit convainc les croyants de leur
justice en Christ : « … au sujet de ce qui est juste, parce que je m’en
vais auprès du Père et que vous (les disciples, et ceux d’aujourd’hui) ne
me verrez plus ». Qu’en est-il du jugement ? Le Saint-Esprit convainc
les croyants que le diable a été jugé : « … parce que le dominateur de
ce monde est d’ores et déjà condamné ».
À nouveau, pour interpréter correctement la Parole, il est essentiel
de lire les versets dans leur contexte. À vrai dire, le croyant n’a pas
besoin du Saint-Esprit pour être convaincu de pécher ; sa propre
conscience et le diable s’en chargent à merveille (et parfois avec la
coopération obstinée du conjoint et des proches).
Laissez-vous convaincre de votre justice
Savoir que l’on a péché ne rend pas capable de se libérer du péché

en question. Le Saint-Esprit (aussi appelé « aide ») a été envoyé afin de
vous délivrer de l’emprise du péché, des addictions, des mauvaises
habitudes, des liens et de tout ce qui vous détruit. Il le fait en vous
convainquant dans votre cœur et dans votre esprit que vous êtes juste
aux yeux de Dieu puisque vous êtes en Christ Jésus (voir 1 Corinthiens
15:34). Rappelez-vous que c’est la conscience de votre identité de juste
en Christ qui vous conduit à la vraie liberté.
Le Saint-Esprit (aussi appelé « aide ») a été envoyé afin de vous

délivrer de l’emprise du péché. Il le fait en vous convainquant
dans votre cœur et votre esprit que vous êtes juste aux yeux de
Dieu puisque vous êtes en Christ Jésus.
J’ai connaissance d’innombrables témoignages de personnes qui

ont été libérées d’addictions destructrices telles que la pornographie
ou la cigarette. Leur histoire a un fil rouge commun : elles ont cru et
ont déclaré à voix haute leur justice en Christ, même au beau milieu
d’une rechute. Puis, un jour, la conviction du Saint-Esprit s’est fait
entendre et le désir de pécher a soudainement disparu, les libérant
ainsi de leurs addictions.
Être persuadé de votre justice est bien plus efficace que de savoir
que vous faites mal, malgré votre intention d’y mettre un terme (voir
Romains 7:19). La connaissance du bien et du mal n’a jamais aidé,
sauvé ou transformé qui que ce soit. Cette connaissance vient par la Loi
qui, bien que sainte, juste et bonne, ne rend pas capable de bien agir ni
ne peut libérer de la tendance à mal faire. Seuls l’abondance de la grâce
et le don de la justice en Christ donnent la puissance de faire ce qui est
juste.
Seuls l’abondance de la grâce et le don de la justice en Christ

donnent la puissance de faire ce qui est juste.
La femme prise en flagrant délit d’adultère savait parfaitement

qu’elle avait péché. Elle n’avait pas besoin d’être convaincue de ses
mauvais choix ni que quelqu’un les lui rappelle. En revanche, elle avait
besoin de la conscience et de la certitude de l’amour et du pardon
inconditionnels du Seigneur à son égard (voir Jean 8:11). Parce qu’il
savait qu’il allait payer pour ses péchés à la croix, Jésus a pu promettre
à cette femme qu’il ne se rappellerait plus ni de ses fautes ni de ses

péchés : « Maintenant va et ne pèche plus ».
Ce n’était pas la conscience de ses fautes qui lui a donné la
puissance de ne plus pécher mais la certitude que le Seigneur ne la
condamnait pas. C’est cette révélation de notre justice en Christ qui
doit être prêchée sur tous les toits pendant cette révolution de la grâce.
C’est là l’évangile de la grâce. Il changera votre vie à jamais si vous le
recevez !
Approchez-vous avec la pleine assurance que donne la foi
Rappelons-nous les trois points mentionnés ci-dessus :

 La volonté du Père
 L’œuvre du Fils
 Le témoignage du Saint-Esprit
Le chrétien est rempli de la pleine assurance que donne la foi

lorsque ces trois sujets sont solidement établis dans son cœur, comme
mentionné dans Hébreux 10:22 : « Approchons-nous donc de Dieu
avec un cœur sincère, avec la pleine assurance que donne la foi, le cœur
purifié de toute mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure ».
La version anglaise New Living Translation rend ainsi ce
verset (littéralement traduit de l’anglais) : « Présentons-nous
directement dans la présence de Dieu avec des cœurs sincères
totalement confiants en lui. Car notre conscience coupable a été
aspergée par le sang de Christ afin de nous purifier, et notre corps a été
lavé d’une eau pure ».
Aujourd'hui, mon ami, il vous a été rappelé que le sang de Jésus
vous a pardonné une fois pour toutes et, en même temps, l'eau pure de
la Parole vivante et puissante de Dieu vous a lavé. La révolution de la
grâce est une révolution de l'assurance. Vous n’avez plus à vous
demander si vous en avez fait assez pour Dieu, cette révolution met fin
à votre insécurité, à votre peur et à vos doutes. Vivez chaque jour avec
la certitude que vous êtes bien-aimé et juste, approchez-vous de Dieu
avec la pleine assurance et la liberté que donne la foi. Votre
restauration vient de commencer !
CHAPITRE 20
LA RÉVOLUTION DE LA GRÂCE EST ICI
Parmi ceux qui connaissent le fameux psaume du Berger, le psaume

23, combien savent que Jérémie 23 évoque aussi les bergers. Il
commence avec un reproche que le Seigneur adresse aux pasteurs et
aux responsables (qu’il considère comme des bergers) : « Malheur à
ces bergers qui perdent et dispersent les brebis de mon pâturage,
l’Eternel le déclare » (Jérémie 23:1). Vous voyez, Dieu n’est pas
indifférent aux pasteurs et aux responsables qui perdent et dispersent
ses brebis au lieu de les aimer et de les nourrir. Puis, il ajoute : « C’est
pourquoi voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d’Israël, au sujet des
bergers qui dirigent son peuple : Vous avez dispersé mon troupeau de
brebis. Vous les avez chassées, vous n’avez pas veillé sur elles ! Eh bien,
moi, je vous punirai à cause de vos agissements mauvais, l’Eternel le
déclare » (Jérémie 23:2).
La correction dans la maison de la grâce
Sachez que la correction a sa place dans la maison de la grâce. Cette

pensée se trouve notamment dans le livre de l’Apocalypse, quand le
Seigneur s’adresse aux pasteurs des sept églises. Aux chapitres 2 et 3, il
corrige « l’ange » de chaque église, le mot grec pour « ange » est
angelos ; il signifie un ‘messager’, spécifiquement un ‘ange’ ; par
implication, un pasteur »51. Un messager envoyé de Dieu peut être un

être angélique ou un être humain. Mais puisque Dieu s’adresse aux
églises, angelos fait ici référence aux pasteurs qui sont les messagers de
Dieu envoyés auprès de son troupeau. S’il s’agissait d’êtres angéliques,
on le saurait puisque le Seigneur précise : « Rappelle-toi d’où tu es
tombé ! » (Apocalypse 2:5). Cela en ferait un ange déchu, n’est-ce pas ?
Or, c’est impossible !
Par exemple, voici comment le Seigneur a repris le pasteur de
l’église de Pergame : « J’ai pourtant quelques reproches à te faire : tu as
chez toi des gens attachés à la doctrine de Balaam… » (Apocalypse
2:14). Remarquez que Dieu corrige les pasteurs qui endossent les
fausses doctrines qui conduisent à toutes sortes d’immoralités et qui
troublent leur assemblée.
Les mauvaises doctrines mènent à de mauvaises croyances et les
mauvaises croyances engendrent une vie mauvaise. L’effet est
contraire à celui des croyances justes qui mènent à une bonne vie.
Lorsque le Seigneur dit : « … je vous punirai à cause de vos
agissements mauvais… » (Jérémie 23:2) ou « … je viendrai à toi, et je
déplacerai ton chandelier si tu ne changes pas » (Apocalypse 2:5), il ne
veut pas dire que ces croyants perdent leur salut. Malheureusement,
cette fausse interprétation qui est enseignée remplit de peur le cœur de
précieux chrétiens.
Que dit vraiment le Seigneur ? Dans un premier temps, il est
essentiel de saisir que ces deux versets sont adressés aux pasteurs, et à
eux seuls. Si vous ne guidez pas un troupeau, ces versets ne vous
concernent pas. Ensuite, lorsque le Seigneur dit qu’il déplacera le
chandelier, il parle de retirer au pasteur et à son église leur position
d’influence. Le Seigneur en a décidé ainsi car il protège ses brebis avec
zèle, son peuple, qu’il a confiées à des pasteurs qui ont la responsabilité
de prêcher la Parole de Dieu avec justesse, de la discerner
correctement et d’enseigner l’évangile de la nouvelle alliance de la
grâce sans compromis.
La révolution de la grâce est ici 345
Même si le Seigneur déplace un pasteur, il fait en sorte que son

assemblée soit prise en charge. Observez le langage pastoral utilisé au
chapitre 23 de Jérémie. Il déclare en tant que souverain berger (voir
1 Pierre 5:4), en tant que Pasteur des pasteurs : « Moi, je rassemblerai
ce qui reste de mes brebis dispersées dans tous les pays où je les ai
chassées, je les ramènerai dans leur propre prairie où elles se
reproduiront et se multiplieront » (Jérémie 23:3).
Examinons un autre verset dans lequel l’apôtre met en garde :
« … ne soyez pas nombreux à enseigner ; vous le savez : nous qui
enseignons, nous serons jugés plus sévèrement » (Jacques 3:1). À
nouveau, il n’est pas question que les pasteurs ou les responsables
perdent leur salut. L’apôtre Jacques avertit les enseignants de la Parole,
les pasteurs, les ministres de l’Évangile et les leaders, qu’ils ont une
grande responsabilité et une lourde obligation : celle de décrypter
correctement la Parole de Dieu afin de la prêcher avec exactitude.
Jacques ne cherche pas à décourager ceux qui envisagent
d’enseigner la Bible. Absolument pas. C’est un grand honneur et un
immense privilège de prêcher et d’enseigner la Parole de Dieu.
L’apôtre souligne simplement le côté sacré de la prédication et rappelle
que les pasteurs devraient faire preuve de sagesse dans l’exercice de ce
ministère. Il les encourage à être rigoureux au sujet de la doctrine.
Rappelez-vous que toutes les erreurs commises par les églises
mentionnées dans le livre de l’Apocalypse sont relatives aux fausses
doctrines qui ont autorisé le péché et l’idolâtrie. Les mauvaises
croyances mènent à une mauvaise vie ! Voilà pourquoi Jacques
encourage les enseignants de la Parole à être diligents dans leur étude
du message de la grâce, à distinguer correctement les deux Alliances et
à enseigner sans compromis le vrai Évangile de Jésus-Christ à son
troupeau.
L’Éternel est notre justice
Revenons à Jérémie 23. Comment savoir si vous êtes sous le

leadership voulu par Dieu ? Notre souverain berger répond à cette
question au verset 4 : « J’établirai sur elles des bergers de mon choix
qui les dirigeront. Et elles ne connaîtront plus ni crainte ni terreur, et
plus aucune d’elles ne manquera jamais… » Voilà trois promesses qui
se réalisent lorsque l’exercice du leadership est conforme à la volonté
divine. Lorsque les pasteurs et les leaders prêchent le pur évangile de la
grâce, le troupeau n’est plus sous l’emprise de la peur, il ne connaît
plus le manque et ne reste plus affligé. Expérimentez-vous ces
bénédictions de la grâce de Dieu dans votre vie ? Ou êtes-vous
toujours terrifié, découragé et envahi par l’impression de ne jamais en
faire assez ?
Le Seigneur m’a donné un message à prêcher à partir de Jérémie 23
afin que je le proclame en ces temps de révolution de la grâce. Dans un
rêve que j’ai fait il y a plus de quinze ans, il m’a dit : « Voilà avec quoi
tu vas nourrir mon troupeau en cette saison » et il m’a dirigé vers
Jérémie 23:5-6 :
Voici venir le temps, l’Eternel le déclare, où je vais donner à

David un germe juste. Il régnera avec sagesse et il exercera le
droit et la justice dans le pays. A cette époque-là, Juda sera sauvé,
et Israël vivra dans la sécurité. Voici quel est le nom dont on
l’appellera : « L’ÉTERNEL EST NOTRE JUSTICE »
Combien il est merveilleux de voir que, même dans notre Bible
moderne, la révélation de la grâce est clairement rendue par cette
phrase : L’ÉTERNEL EST NOTRE JUSTICE. En Hébreux, nous lisons
Jehovah Tsidqenu52. Par-là, le Saint-Esprit vous dit : « Ne passe pas à
côté de cette vérité car elle peut changer ta vie ! »
À vous qui avez persévéré dans la lecture jusqu’au dernier chapitre

de ce livre, êtes-vous à même de dire quel message rend le chrétien
capable de ne plus être dans la crainte, de ne plus se décourager et de
ne plus vivre dans le manque ? Oui, c’est la révélation que l’Éternel est
notre justice. Ce n’est ni par vos œuvres méritoires ni par vos efforts ni
par votre obéissance parfaite à la Loi mais grâce à l’Éternel qui est
votre justice. Il insiste pour que vous le laissiez être votre justice, et
cette justice offerte doit être reçue par la foi. Elle a été payée par son
propre sang ! Lorsque vous réalisez que l’Éternel est notre justice, votre
réaction est de commencer à mener une vie droite. Les vraies bonnes
œuvres, l’obéissance, la sainteté et l’amour naissent d’une relation
authentique avec le Père céleste. Combien vous êtes béni de voir cette
vérité !
Quel message rend le chrétien capable de ne plus craindre, de ne

plus se décourager et de ne plus vivre dans le manque ? Oui, c’est
la révélation que « l’Éternel est notre justice ».
Peut-il y avoir des divisions lorsque l’Évangile est prêché ?
L’ÉTERNEL EST NOTRE JUSTICE. Voilà le message de la

révolution de la grâce ! Malheureusement, le christianisme est encore
scindé en deux : ceux qui croient que le Seigneur est leur justice et
ceux qui s’arrogent leur propre justice. Certaines personnes avancent
que ce qui vient du Seigneur ne peut pas causer de division, pourtant
rappelons-nous ce qui s’est passé lorsque l’apôtre Paul a prêché à
Icone :
Néanmoins, Paul et Barnabas prolongèrent leur séjour dans cette

ville ; ils parlaient avec assurance, car ils étaient confiants dans le
Seigneur et celui-ci confirmait la vérité du message de sa grâce, en

leur donnant d’accomplir des signes miraculeux et des prodiges.
La population de la ville se partagea en deux camps : les uns
prenaient parti pour les Juifs, les autres pour les apôtres.
Actes 14:3-4
Paul prêchait-il l’évangile de la grâce ? Y a-t-il eu une division dans

la ville ?
Paul n’a jamais eu l’intention de provoquer une scission. Il voulait
simplement prêcher la parole de la grâce. On ne peut donc pas prouver
que le message de l’évangile de la grâce vient du Seigneur, ou ne vient
pas de lui, en fonction de la présence ou de l’absence d’opposition. Le
test le plus efficace est le fruit qui confirme que ce message est bien du
Seigneur, à savoir : des vies changées, guéries, libérées et transformées
(voir Actes 14:3) !
Le test le plus efficace est le fruit qui confirme que ce message est
bien du Seigneur, à savoir : des vies changées, guéries, libérées et
transformées.
Un Père, deux mères
Nous avons tous le même Père céleste mais nous n’avons pas tous
la même mère. Accordez-moi le temps de vous expliquer ma pensée.
Dans Galates 4, l’apôtre Paul utilise une typologie afin de différencier
l’Ancienne de la Nouvelle alliance, celle d’Abraham et de ses deux fils,
Ismaël et Isaac. Ismaël était né d’une servante, appelée Hagar, et Isaac
était né de Sarah, une femme libre. Paul a expliqué que Hagar
représentait la Loi, qui avait été donnée sur le Mont Sinaï et qui avait
conduit à l’esclavage, tandis que Sarah représentait la grâce, qui

produisait la liberté (voir Galates 4:21-27).
L’apôtre Paul a enseigné : « Or vous, frères et sœurs, vous êtes les
enfants de la promesse, comme Isaac. Mais, autrefois, le fils conçu de
manière simplement humaine persécutait le fils né par l’intervention
de l’Esprit, et il en est de même aujourd’hui » (Galates 4:28-29). N’est-
il pas intéressant de découvrir que celui qui était né sous la Loi a
persécuté celui qui était né sous (de) la grâce ? Il est écrit que c’est
Ismaël qui a persécuté Isaac et non le contraire, et comme l’indique la
Parole : « Il en est de même aujourd’hui ».
Nous, les chrétiens, nous avons le même Père mais,
malheureusement, nous n’avons pas toujours la même mère. Certains
ont choisi Hagar (la Loi) et d’autres Sarah (la grâce) ; les enfants
d’Hagar continuent de persécuter ceux de Sarah, qui sont sous la
grâce. Voici ce que le Seigneur dit à propos d’Hagar et de Sarah : « Or,
que dit l’Ecriture ? Renvoie l’esclave avec son fils, car le fils de l’esclave
n’aura aucune part à l’héritage avec le fils de la femme libre » (Galates
4:30). Dieu n’a jamais approuvé la combinaison de la Loi et de la grâce,
aussi chassez l’ancienne alliance de la Loi et concentrez-vous sur votre
appartenance à la grâce afin d’hériter les promesses divines inhérentes
à la Nouvelle Alliance !
Concentrez-vous sur votre appartenance à la grâce afin d’hériter

les promesses divines inhérentes à la Nouvelle Alliance !
Recevez l’abondance de la part du Seigneur
Un jour, alors que j’étais dans l’avion qui m’emmenait aux États-
Unis pour ma tournée sur L’importance des croyances justes, le
Seigneur m’a parlé sur Jean 3 et 4. Mes yeux se sont ouverts sur ces
deux récits successifs. Jean 3 parle de Nicodème qui est allé trouver
Jésus à la tombée de la nuit et Jean 4 raconte l’histoire d’une

Samaritaine que Jésus a rencontrée de jour, de manière intentionnelle.
Jean 3 nous fait rencontrer un théologien érudit, un Pharisien des
Pharisiens, un rabbin que le Seigneur appelle le « docteur d’Israël »
(voir Jean 3:10).
Par contre dans Jean 4, on découvre une femme qui se trouvait de
l’autre côté du spectre social : elle ne pouvait pas se vanter de son
passé, c’était une femme brisée qui avait vécu cinq divorces et qui
vivait en concubinage. La différence entre les deux était aussi évidente
que le jour et la nuit. Nicodème s’est approché du Seigneur. Le
Seigneur s’est approché de la femme. Nicodème est venu trouver le
Seigneur au cœur de la nuit. Le Seigneur a rencontré la femme en plein
jour. À l’issue des deux conversations, il ressort que la femme du puits
a reçu bien plus que le maître de la Loi. C’est à la Samaritaine que le
Seigneur s’est révélé comme étant le Messie, pas à Nicodème, le grand
théologien.
Qu’il est touchant de lire la réaction de Jésus quand la femme lui a
affirmé : « Quand il (le Messie) sera venu, il nous expliquera tout », il
lui a tendrement souri avant de lui répondre : « Je suis le Messie, moi
qui te parle » (voir Jean 4:25-26). Les mots « Le Messie » n’étaient pas
dans la version originale, ils ont été rajoutés par les traducteurs. La
réponse de Jésus serait plus proche de : « Je suis, moi qui te parle ». En
d’autres mots, notre Seigneur s’est révélé à elle comme étant le grand
« JE SUIS » qui est le nom de Dieu, du Dieu du buisson ardent (voir
Exode 3:14). Alléluia !
Naturellement parlant, on pourrait penser que le Seigneur s’était
révélé en tant que maître à l’érudit qui avait étudié les Écritures depuis
son enfance. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé. J’aime voir l’aisance
avec laquelle notre Seigneur est entré dans la vie d’une femme brisée et
figée dans le péché pour lui redonner dignité et espoir. Avec
Nicodème, notre Seigneur a utilisé le langage de l’Ancien Testament
mais avec la femme, il a utilisé des termes du quotidien, de l’eau qui se
trouvait devant elle. Avec un tact divin, il a usé d’illustrations simples,

compréhensibles et pratiques pour l’amener à réaliser que, jusqu’à
présent, elle avait puisé de l’eau à des sources qui étaient incapables de
la satisfaire. Lisons ce qu’il lui a dit :
« Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est celui qui te
demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé à boire et il
t’aurait donné de l’eau vive. [...] Mais celui qui boira de l’eau que
je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui
donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira
jusque dans la vie éternelle ».
Jean 4:10, 14
Jésus n’a pas utilisé un langage ou des concepts théologiques, il ne

lui a même pas dit qu’elle devait « naître de nouveau ». Pour mieux
faire ressortir le contraste entre les deux conversations, lisons ce qu’il a
dit à Nicodème :
« Vraiment, je te l’assure : à moins de renaître d’en haut,

personne ne peut voir le royaume de Dieu ».
Jean 3:3
À la fin de ces deux entretiens, le théologien Nicodème, qui s’était

approché de nuit du Seigneur pour ne pas être vu en sa compagnie, est
reparti sans avoir compris qu’il était le Messie. Il avait des yeux mais
n’a pu voir, d’ailleurs ses dernières paroles ont été : « Comment cela
peut-il se réaliser ? » Ce à quoi le Seigneur a rétorqué : « Toi qui
enseignes le peuple d’Israël, tu ignores cela ? [...] Vraiment, je te
l’assure : nous parlons de ce que nous connaissons réellement, et nous
témoignons de ce que nous avons vu ; et pourtant, vous ne prenez pas
notre témoignage au sérieux » (Jean 3:9-11). Nicodème connaissait la
Bible mais pas l’auteur, qui se tenait juste devant lui !
Bien-aimé, même si vous n’êtes pas un expert des Écritures, ne

vous laissez pas intimider par les théologiens érudits qui utilisent un
vocabulaire élaboré pour vous impressionner. L’évangile de la grâce
est si simple que même des pécheurs comme Pierre, qui étaient loin
d’être aussi éduqués que les Pharisiens, ont pu s’en saisir. En revanche,
à Jérusalem, la plupart des plus grands maîtres de la Loi sont passés à
côté de la révélation. Sachez que je n’ai rien contre les théologiens, les
écoles bibliques et l’étude poussée de la Parole de Christ ; en fait, je
suis persuadé que notre église aura un jour sa propre école biblique et
qu’elle formera ceux qui désirent étudier les Écritures en profondeur !
Ne passez pas à côté de l’évidence
En comparant les récits de Nicodème et de la femme Samaritaine,

le Seigneur désire nous prouver qu’il est tout à fait possible de rater
l’évidence. Il est possible de passer complètement à côté de la volonté
du Père, de l’œuvre du Fils et du témoignage du Saint-Esprit tel que
l’enseigne l’évangile de la grâce.
Les Nicodème éclairés d’aujourd’hui peuvent entendre l’évangile de
la grâce et se demander comment il peut se réaliser. Comparez avec ce
qui est arrivé à la femme qui vivait dans la honte, qui devait puiser de
l’eau au moment le plus chaud de la journée afin d’éviter de croiser les
regards remplis de condamnation de ses voisines : elle a été
complètement transformée par l’amour et par la grâce du Seigneur.
Après sa rencontre avec Jésus, elle a laissé sa cruche derrière elle (qui a
besoin d’une cruche à eau après avoir été rempli de l’eau de vie !) et
elle est devenue une évangéliste dans sa propre ville. Elle s’est mise à
annoncer : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait »
(Jean 4:29). Et, comme pour honorer sa mémoire, la Bible nous
rapporte qu’il y a eu « … dans cette bourgade, beaucoup de
Samaritains qui crurent en Jésus grâce au témoignage qu’avait rendu
cette femme en déclarant : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait » (Jean 4:39).
Sa rencontre avec Jésus a eu un effet considérable !
Aujourd’hui, la révolution de la grâce est portée par des gens
précieux, semblables à la femme du puits. Les témoignages compilés
dans ce livre ne sont que ceux exprimés par quelques individus
imparfaits, aux vies probablement aussi déchirées que celle de la
Samaritaine, mais qui se sont levés pour devenir les évangélistes du
message de la grâce. Ils ne sont peut-être pas aussi qualifiés que les
Nicodème de ce monde mais leur vie transformée et restaurée par leur
rencontre authentique avec Jésus-Christ fait d’eux des gens riches.
Après avoir goûté à sa grâce abondante et au don de la justice, leur
existence a été transformée à jamais, ils ne peuvent pas s’empêcher de
proclamer : « Venez voir cet homme ! » et de guider leur entourage
vers le Sauveur !
Une vie transformée et restaurée
Voilà le témoignage d’Edwina, qui est un cas d’école :
Au cours de mon enfance, j’ai appris les Dix Commandements

par cœur, en même temps que ma famille dysfonctionnelle
m’exposait à la violence, à l’addiction aux jeux d’argent et qu’elle
m’apprenait à mentir et à tricher. À l’âge de seize ans, une amie
du lycée m’a présenté le Seigneur et je suis née de nouveau. J’étais
remplie de joie et j’ai commencé à fréquenter une église. Au bout
d’un certain temps, ma joie s’est envolée. J’ai appris que je devais
toujours m’efforcer de plaire à Dieu, alors que j’étais sauvée. On
m’a enseigné que je devais bien me comporter, m’habiller avec
pudeur et observer les commandements divins. Une énorme
charge a été placée sur mes épaules.
Chaque église que j’ai fréquentée enseignait que plaire à Dieu

passait par le strict respect de ses règles. J’avais l’impression que
Dieu guettait mes échecs dans le but de me condamner. Cette
perspective m’a conduit à la rébellion ; j’ai eu des relations
sexuelles prémaritales, j’ai avorté et ai fait plusieurs tentatives de
suicide.
Puis, je me suis mariée jeune et j’ai eu des enfants. Au fil du
temps, j’ai fait de mon mieux pour que ma vie soit en ordre. Je me
rendais régulièrement à l’église, je suis restée fidèle à mon mari et
j’ai travaillé dur. Toutefois, mon équilibre était défaillant car je
pensais que ma relation avec Dieu dépendait de mon
comportement.
Mon mari aimait plaire à la gente féminine, fumait
énormément, pariait, se droguait et était dépendant de l’alcool.
Pour l’aider à s’éloigner de la drogue, je l’ai envoyé travailler à
Singapour. Puis je l’y ai rejoint avec l’intention de gagner assez
d’argent pour éponger mes propres dettes. Une fois sur place, j’ai
découvert l’ampleur des siennes, puisqu’il avait continué à boire
et qu’il avait plusieurs petites amies. Ravagée par la découverte
qu’il se servait de moi pour payer ses dettes, j’ai perçu ma fidélité
à nos vœux comme vaine et j’ai développé une relation en ligne
qui s’est transformée en une liaison. Enfin, je me sentais désirée…
même si je savais que ce n’était pas juste.
Dans cet état de délabrement moral, j’ai crié à Dieu. Un jour,
je me suis rappelée que mon pasteur avait mentionné l’église
« New Creation » (Nouvelle Création). Avec mon mari, je m’y
suis rendue et j’ai pleuré pendant tout le sermon. Le Pasteur
Prince parlait de la démonstration de l’amour inconditionnel que
Jésus avait eu envers la femme prise en flagrant délit d’adultère,
quand il lui avait offert le don de l’absolution, ce qui l’avait
libérée du péché. C’était la première fois que j’entendais parler
d’un Dieu qui ne me condamnait pas.
Puis, je suis retournée à l’église « New Creation », avec ou sans

mon mari, et en me rendant au travail, j’écoutais les messages du
Pasteur Prince. Depuis, ma liaison a pris fin et en plus Jésus a
changé l’eau en vin dans mon mariage. Aujourd’hui, j’aime mon
mari plus que jamais auparavant et mon mari m’aime en retour.
Il a arrêté de fumer, de jouer et de boire. Nous croyons aussi que
l’annulation de ses dettes arrive bientôt, au nom de Jésus !
Dorénavant, je suis amoureuse de Jésus et je me sens à l’aise
en sa présence, indépendamment de ce que j’ai fait. Je constate
que ma vie s’améliore quand je choisis la vérité. Je suis plus
honnête et aimante. Je ne me vante plus de ce que je fais mais je
me vante de ce que le Seigneur a fait en moi. Merci, Pasteur
Prince, d’avoir prêché la vérité avec fidélité. Et merci, Seigneur
Jésus, pour ton amour.
Je vous remercie pour votre partage, Edwina ! Quel témoignage

glorieux de la différence que Jésus a apporté dans la vie brisée de celle
qui a découvert sa grâce !
Expérimentez un amour parfait et inconditionnel
Je voudrais revenir sur ce qui a le plus marqué Edwina lorsqu’elle a

entendu le vrai Évangile pour la première fois : « C’était la première
fois que j’entendais parler d’un Dieu qui ne me condamnait pas ».
C’est exactement ce qu’a expérimenté la femme Samaritaine. Elle a
rencontré le Seigneur, qui était au courant de tous les détails de sa vie
passée et de ses échecs, et qui pourtant ne l’a pas condamnée.
Au contraire, ce qu’il lui a dit était rempli de grâce. Lorsqu’elle a
avoué sa situation présente, le Seigneur n’a fait aucun commentaire
négatif sur le concubinage, dont elle n’était pas fière. Au lieu de cela, il
l’a complimentée : « Tu as raison de dire : Je ne suis pas mariée. En fait
tu l’as été cinq fois, et l’homme avec lequel tu vis actuellement n’est
pas ton mari. Ce que tu as dit là est vrai » (Jean 4:17-18). Pouvez-vous
voir le « sandwich divin » ? Il a commencé par la complimenter (« Tu
as raison »), a mentionné ses péchés sans la condamner, et a terminé
en ajoutant un autre compliment (« Ce que tu as dit là est vrai »).
Voilà la grâce de notre Seigneur en action.
Pourquoi le Seigneur a-t-il révélé ses péchés à une femme
incroyante ? Il voulait qu’elle sache qu’en dépit du fait qu’il savait tout
d’elle, il l’aimait toujours. Bien-aimé, le Seigneur sait tout de vous
(chaque échec, chaque péché et chaque faiblesse) pourtant il continue
à vous aimer d’un amour éternel, d’un amour inconditionnel, de cet
amour qui l’a mené jusqu’à la croix. Celui qui vous connaît
parfaitement vous aime parfaitement, Jésus. Nul besoin de lui cacher
quoi que ce soit. Ouvrez-vous à lui et confessez-lui vos échecs et vos
péchés, à la lumière de son amour indéfectible envers vous.
Ouvrez-vous à lui et confessez-lui vos échecs et vos péchés, à la

lumière de son amour indéfectible envers vous.
En vérité, vous êtes, dès à présent, juste aux yeux de Dieu grâce au
précieux sang de Jésus. Vivez une relation intime, sincère, et sans
ombre avec le Seigneur car vous ne confessez pas vos péchés afin d’être
pardonné mais parce que vous avez déjà été pardonné et que vous avez
un libre accès auprès du SEIGNEUR QUI EST VOTRE JUSTICE. Il y
a une énorme différence !
La définition divine des mots « basique » et « mature »
Certaines personnes trouvent basique ce que Dieu fait au travers de

la révolution de la grâce, d’où le peu d’importance qu’elles lui
accordent. D’ailleurs, elles ne s’opposent jamais de front à l’évangile de

la grâce, à un message qu’elles considèrent trop simple, trop
complaisant. Cette question revient souvent sur leurs lèvres : « Quelle
est la part du croyant ? » car ils estiment que la grâce est un sujet qui
s’adresse aux nouveaux croyants mais que ceux-ci doivent mûrir au
point de s’intéresser à des thèmes plus « importants » ou plus
« avancés » comme ceux de la sainteté ou de la repentance. Pourquoi
ne pas laisser Dieu définir ces mots « basique » et « mature » ? Lisons
ensemble Galates 4 :
Voici ce que je veux dire. Aussi longtemps que l’héritier est un

enfant, il ne se distingue en rien d’un esclave. Bien qu’il soit le
propriétaire de tout le patrimoine, il reste soumis à l’autorité de
tuteurs et d’intendants jusqu’au terme fixé par son père. Nous
aussi, lorsque nous étions des enfants, nous étions de même
asservis aux principes élémentaires qui régissent la vie dans ce
monde. Mais, lorsque le moment fixé par Dieu est arrivé, il a
envoyé son Fils, né d’une femme et placé par sa naissance sous le
régime de la Loi, pour libérer ceux qui étaient soumis à ce régime.
Il nous a ainsi permis d’être adoptés par Dieu comme ses fils et ses
filles. Puisque vous êtes bien ses fils et filles, Dieu a envoyé dans
notre cœur l’Esprit de son Fils qui crie : Abba, c’est-à-dire
« Père ». Ainsi donc, tu n’es plus esclave, mais fils ou fille, et,
puisque tu es fils ou fille, tu es héritier des biens promis, grâce à
Dieu.
Galates 4:1-7
Dans ce passage, le mot grec traduit par « enfant » est nepios, qui
signifie « un nourrisson, un jeune enfant »53. Tant que le peuple
d’Israël était un nepios, il vivait sous le régime de la Loi. Mais au
moment fixé de toute éternité, le Père a envoyé son Fils pour libérer
ceux qui étaient sous la Loi afin qu’ils puissent être adoptés pour être
« ses fils et ses filles ». Le mot utilisé pour « fils » est huios, il parle de
« fils arrivés à maturité »54 . En d’autres mots, tant qu’Israël était un
tout nouveau-né, Dieu l’a placé sous la Loi. Mais quand Christ est
venu, Dieu a donné une relation mature avec son Fils à tous ceux qui
ont cru en Jésus. Ce changement nous montre que, pour Dieu, c’est la
Loi qui est basique et la grâce mature.
Vous pouvez le comprendre ainsi : lorsque vos amis et leurs jeunes
enfants vous rendent visite, il est entendu que les enfants doivent
respecter des règles, comme celles de ne pas jouer dans la cuisine, de
ne pas toucher aux couteaux ou de ne pas s’approcher du four chaud.
Inévitablement, vous énoncez beaucoup de « lois négatives » à cause
du jeune âge des enfants et de leur manque d’expérience. En revanche,
je suis certain que vous n’interdirez pas aux parents de jouer dans la
cuisine, de toucher aux couteaux ou de s’approcher du four chaud.
Vous vous rendriez ridicule en énonçant des règles aussi basiques à
des êtres matures.
De la même manière, la Loi est faite pour les immatures tandis que
la grâce convient aux fils et aux filles de Dieu matures. La Bible dit
également : « Celui qui continue à se nourrir de lait n’a aucune
expérience de la parole qui enseigne ce qu’est la vie juste : car c’est
encore un bébé » (Hébreux 5:13). En d’autres mots, cette personne-là
ignore la révélation de la révolution de la grâce, qui est LE SEIGNEUR
NOTRE JUSTICE.
Une assurance restaurée
Lors d’une des premières rencontres de Pierre avec le Seigneur, le

disciple a été témoin de la manière dont Jésus a rempli son filet de tant
de poissons que ses mailles ont commencé à craquer et son bateau à
couler. Sa réaction a été de tomber à genoux et d’implorer : « Seigneur,
éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur » (Luc 5:8).
Personne n’a eu besoin de le convaincre qu’il était pécheur. Dans cette

expérience avec le Seigneur, de quel aspect de Jésus Pierre a-t-il été le
plus conscient ? De son amour ou de sa sainteté ? D’après les paroles
de Pierre, c’est de la sainteté du Seigneur car elle avait mis en évidence
son état de pécheur.
Qu’en est-il du dernier repas de Jésus avec ses disciples dans la
chambre haute, là où il a dit à Pierre : « Pierre, [...] je te l’assure :
aujourd’hui même, avant que le coq chante, tu auras, par trois fois, nié
de me connaître » (Luc 22:34). J’aime particulièrement les détails écrits
par Luc, ils relatent l’arrestation de Jésus et sa comparution devant le
souverain sacrificateur. Pendant ce temps, dehors, dans la cour, Pierre
a nié trois fois sa relation avec Jésus avec véhémence, et le coq s’est mis
à chanter. À ce moment précis, Jésus s’est retourné
pour regarder Pierre droit dans les yeux et lui a rappelé sa prédiction
(voir Luc 22:55-62).
Ce regard de Jésus a dû être inoubliable.
Toutefois, ce regard n’évoquait ni le jugement ni la condamnation
mais ce message à Pierre : « Pierre, je t’aime. Ne perds pas espoir. Je
savais ce qui arriverait ; j’ai déjà prié pour toi, mon frère ». C’est le
transport d’amour du Seigneur qui a touché Pierre et qui a fait pleurer
amèrement ce pécheur robuste.
Environ deux semaines après la crucifixion du Seigneur, Pierre
était à nouveau dans sa barque de pêche avec d’autres disciples (voir
Jean 21:3). Peu savent que Pierre avait déjà eu un entretien seul à seul
avec le Seigneur (voir Luc 24:34, 1 Corinthiens 15:5). L’échange s’est
fait en privé car il abritait le moment de la restauration personnelle de
Pierre. Jean 21 nous livre que le Seigneur a restauré à nouveau Pierre
mais cette fois pour qu’il reprenne le ministère. Quand le Seigneur
ressuscité est apparu sur la rive, les disciples ne l’ont pas reconnu mais
lorsque Pierre a réalisé que c’était le Seigneur, il s’est immédiatement
jeté à l’eau pour le rejoindre.
Pour quelle raison Pierre s’est-il mis à nager vers Jésus ? À cause de
la sainteté de Jésus ou de la grâce ? Qu’est-ce qui a le plus marqué
Pierre cette fois-ci ? Si Pierre n’avait eu que conscience de la sainteté
du Seigneur, la honte de l’avoir renié trois fois l’aurait fait nager dans
la direction opposée ! Or la Bible dit que Pierre n’a même pas attendu
que le bateau s’approche de la rive : il a plongé et a nagé vers le
Seigneur.
Au cours des premiers mois que Pierre a passés aux côtés du
Seigneur, le disciple n’avait pas compris qui était Jésus, il était plus
conscient de la sainteté du Maître qu’autre chose. Mais en découvrant
le Seigneur, en voyant son cœur, il a compris qu’il avait été pardonné.
C’est l’amour et la grâce infinie de Dieu qui ont donné à Pierre le
courage de s’approcher du Maître avec la pleine assurance que donne
la foi. La vraie maturité provient d’une révélation grandissante de sa
grâce et de son pardon.
La vraie maturité provient d’une révélation grandissante de sa

grâce et de son pardon.
Approchez-vous avec audace, même lorsque vous échouez
L’expérience de Pierre est similaire à celle de tous ceux qui entrent

dans la révolution de la grâce. Ils retrouvent l’assurance de pouvoir
s’approcher avec audace de leur Seigneur, devant le trône de la grâce,
même quand ils ont échoué !
Si l’ennemi a volé l’intimité et la proximité entre vous et le
Seigneur, sachez que Dieu restaure cette relation aujourd’hui. La
révolution de la grâce est la révolution de la restauration, et elle
commence tout de suite. Conformément à ses promesses, le Père
céleste établit des bergers partout dans le monde pour qu’ils prêchent
LE SEIGNEUR NOTRE JUSTICE. Résultat, son peuple n’est plus

effrayé, découragé ou dans le manque.
Je prie pour que vous soyez délivré de tout esclavage qui pèse sur
vous tandis que vous recevez la bonne nouvelle de l’évangile de la
grâce. Au nom du Seigneur Jésus, je vous vois guéri du sommet de la
tête jusqu’à la plante des pieds. Je vous vois libéré de cette addiction
secrète qui vous asservie depuis tant d’années. Je vois toutes vos
relations restaurées. Amen !
LE MOT DE LA FIN
Ce fut pour moi un privilège et un honneur de vous accompagner au

cours de ce voyage qui change la vie, où nous avons mieux compris ce
qu’est la révolution de la grâce. Elle n'est pas un mouvement, un
enseignement ni une doctrine. Il s'agit de la personne-même de notre
Seigneur Jésus. C'est Lui qui transforme d’innombrables vies, de
l’intérieur vers l’extérieur et à la gloire de Son nom. C'est Lui qui
amène une abondante restauration, qui met un terme aux années
gâchées, à la santé abîmée, aux relations éloignées, aux rêves brisés et
qui nous rend la fraîcheur des nouveaux départs. Et quelle joie de
mettre en lumière notre beau Sauveur, la personne de la grâce, pour
contempler son amour, son sacrifice et son œuvre accomplie !
De nombreux croyants mènent aujourd'hui une vie vaincue parce
qu'ils ne connaissent ni leur valeur pour Dieu, ni comment Son Fils les
a libérés par la croix pour vivre loin de la défaite et des liens du péché.
Grâce aux puissantes vérités et aux nombreuses histoires vraies
partagées dans ce livre, j'espère que vous avez été inspirés et pu voir
comment une rencontre avec Jésus et sa grâce libère les gens de
l’asservissement au péché. En vérité, la vie devient inconsciemment
sainte et victorieuse lorsque l’on devient conscient de notre Seigneur
Jésus et de tout ce qu'il a accompli au Calvaire.
Chers amis, nous avons dévoilé l'Évangile qui a engendré et nourri la
révolution de la grâce. Je prie pour que les puissantes vérités du
pardon de Dieu et du don de Sa justice aillent au plus profond de votre
cœur, affermir en vous la sécurité de votre salut éternel et vous libérer
de toutes sortes de défaites. Je crois que Dieu vous rendra toutes les
années perdues que les sauterelles ont mangées alors que vous
permettrez à Sa grâce de renouveler votre pensée et changer votre
cœur de l'intérieur.
Je prie pour que tout ce que vous avez lu dans ce livre vous libère afin
d’avoir la relation la plus étroite et la plus aimante que l'on puisse
souhaiter avec votre Père céleste ; que vous expérimentiez dès à
présent la douceur de tomber amoureux de notre Seigneur Jésus alors
que vous vous penchez sur son propre amour pour vous. Bien-aimés,
alors que grandiront en vous des révélations de Jésus et de sa grâce
« de la taille d’un taureau », votre vie sera d’autant imprégnée du
parfum de sa présence, de sa paix et de sa victoire.
À cette fin, je vous encourage à vous procurer mes livres La faveur
imméritée, L’importance des croyances justes et Destined to reign
(NDE : ce dernier titre n’est pour l’instant disponible qu’en anglais) et
de permettre à la vérité de l'Évangile que vous y trouverez également
d’affermir dans votre cœur une solide base depuis laquelle obtenir des
percées durables. Je souhaite également vous encourager à vous
implanter dans une église locale, comme je l'ai souligné tout au long de
La révolution de la grâce, car c'est là que vous pouvez continuer à
grandir et à recevoir du Seigneur dans tous les domaines de la vie.
Encore une fois, merci d'avoir fait ce voyage avec moi et de m’avoir
donné l'occasion de vous dévoiler davantage d’aspects de notre
glorieux Seigneur Jésus. J'attends avec impatience le témoignage des
victoires, libertés et restaurations pour lesquelles vous avez cru en
Dieu. Je crois que vous vivez déjà la révolution de la grâce dans votre
quotidien et commencez à surmonter la défaite ! Faites-moi partager
votre joie à l'adresse suivante : josephprince.com/testimony.
Jusqu'à notre prochaine rencontre, sachez que mon amour et mes
prières vont vers vous et votre famille.
Dans Sa grâce aimante,

Joseph Prince
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d'inspirations vous aideront à grandir dans la grâce.
REMERCIEMENTS
J’aimerais adresser mes remerciements et témoigner ma gratitude à

tous ceux qui nous ont fait parvenir un témoignage. Sachez que tous
les témoignages ont été reçus sur la bonne foi des auteurs mais que les
textes ont été édités ainsi pour des questions de longueur et de fluidité
uniquement. Les noms ont été modifiés afin de préserver la vie privée
des auteurs.
PRIÈRE DU SALUT
Si vous souhaitez recevoir tout ce que Jésus a fait pour vous et faire de
lui votre Seigneur et votre Sauveur, faites cette prière :
Seigneur Jésus, merci de m’avoir aimé et d’avoir donné ta vie

pour moi à la croix. Ton sang précieux m’a lavé de tous mes
péchés. Je te reçois comme mon Seigneur et mon Sauveur,
maintenant et à jamais. Je crois que tu es ressuscité des morts et
que tu es vivant aujourd’hui. Grâce à l’œuvre finie de la croix, je
suis dorénavant l’enfant bien-aimé de Dieu et le Ciel est ma
maison. Merci de m’avoir donné la vie éternelle et d’avoir rempli
mon cœur de ta paix et de ta joie. Amen.
NOUS AIMERIONS AVOIR DE VOS NOUVELLES
Si vous avez prié la prière du salut ou si vous souhaitez nous faire part
d’un témoignage relatif à la lecture de ce livre, vous pouvez nous écrire
à : praise@josephprince.com
D MÊME AU
DU UTEUR
aux éditions Letttres aux Nations | llettresauxnations.com
L’IMPOR
RTANCE DES CROY
YANCES JUSTES
La justesse de vos croyances

c est la cclé d’une vie victo orieuse. Dans
L’impo ortance des croyancces justes, Joseph Prrince énonce sept clés pratiques et
efficacees qui vous aideron nt à vous libérer dde la peur, de la cu ulpabilité et de
toutes sortes d’addictionss. L’efficacité de cess clés est illustrée paar les précieux
témoiggnages de personness issues de tous horrizons. Grâce à la ju ustesse de leurs
croyannces, elles ont toutess expérimenté des p percées et ont été libbérées de leurs
liens (aalcoolisme, dépresssion chronique et au utres). Dieu désire que vous ayez
une joiie débordante, une paix qui dépasse to out entendement et une confiance
inébran nlable en ce qu’il a fait pour vouss. Préparez-vous à être inspiré,
transfo
ormé et à gagner le combat des pensées en développ pant la bonne
habitud de de croire correcttement.
BIBLIOGRAPHIE - WEBOGRAPHIE
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Inc. All rights reserved.

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La Revolution de La Grace

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La Révolution

Des livres de qualité, une vie de qualité !

Titre original en anglais

Dépôt légal 3e trimestre 2020.

1. Que la révolution commence 13

6. Pourquoi prêcher la grâce ? 101

11. Grandir dans la grâce en l’entendant 191

15. Aimez la vie, soyez optimiste 261

18. Recevez la restauration débordante de Dieu 307

Le mot de la fin 363

Une révolution de grâce est en train de souffler sur la planète. Grâce à

Cher lecteur, j’aimerais vous remercier d'avoir choisi ce livre. Des

 Grandir en audace et en confiance

Tandis que vous prenez le temps de comprendre et d’assimiler ces

Voilà ce qu’est la révolution de la grâce. Ce livre a été écrit pour

QUE LA RÉVOLUTION COMMENCE

La révolution de la grâce prend sa source en Jésus. Elle n’est ni un

Quelle que soit l’adversité à laquelle vous êtes confronté, votre

De très nombreux témoignages de vies touchées et transformées

La puissance d’une rencontre avec Jésus

Dean, qui vient de l’État du Maryland aux États-Unis, nous a

En douze pages, Dean a partagé sa vie et la manière dont le

C’est seulement en entendant parler de la grâce de Dieu que Dean a

Votre situation s’améliorera dès que vous entendrez parler de la

Pourquoi croire en la grâce de Dieu ?

Dean a continué à raconter :

Quelques jours seulement après avoir reçu cette révélation, j’ai

péchés mais je pensais aussi devoir porter le poids et le châtiment

Oui, j’étais son enfant et j’allais aller au Ciel mais j’étais

Quel témoignage de transformation et de percées radicales ! Merci

Recevez vos percées, à cause de ce que Jésus a fait

Pour comprendre la grâce de Dieu, il est essentiel de saisir la

En effet, si la Loi nous a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité

La Loi a été donnée par un serviteur. La grâce et la vérité sont

Sous la grâce, Dieu a offert le cadeau de la justice

À cause de ce qui s’est passé à la croix, tous ceux qui croient en

beaucoup de croyants vivent dans la confusion. Ils confondent la Loi

Les différences-clés entre la Loi et la grâce

Le Roi est descendu

Dans son sermon sur la montagne, Jésus nous a demandé d’aimer

meurtre (voir Matthieu 5:21-22) ! Vu que Jésus interprétait les saints

Le Roi a choisi de descendre du Ciel pour souffrir, pleurer et

Dans l’Antiquité, les lépreux devaient annoncer leur présence en

Remarquez qu’il a remis en question la volonté de Jésus à le guérir,

Sous la loi, le péché était contagieux. Sous la grâce, la justice et la

La grâce apporte la victoire

Ne craignons pas que la grâce donne libre cours au péché dans

Malheureusement, certains chrétiens déforment le sens de la Parole

maladie, les troubles alimentaires, les addictions et toute forme

Seule la grâce peut donner une liberté durable

Laissez-moi vous montrer comment le fait d’être sous la grâce vous

Pendant seize ans, j’ai été accro à la cigarette et à la marijuana

Dieu et vivais comme une hypocrite. J’avais tellement

en Christ Jésus ! » J’avais décidé d’arrêter d’essayer et j’avais

Voilà la révolution de la grâce en action ! Je me réjouis et je célèbre

Ce que la volonté et les efforts ne pouvaient pas accomplir, Dieu

Que la révolution commence !

TRANSFORMÉ DE L’INTÉRIEUR VERS

Pendant ce temps, la foule s’agrandissait et attendait avec

L’homme que vous voulez à bord

Perplexe, Pierre s’est demandé : « Qu’est-ce qu’un charpentier de

Soudain, c’est comme si le filet s’était transformé en aimant à

Avez-vous travaillé dur toute la nuit ?