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IDI-1730
Le rôle des femmes à la fin du XVIIIe siècle était lié au maintien dans l'espace domestique à
travers la conception des Lumières des mères éducatrices,/. c'est-à-dire que l/L'éducation des
femmes était différenciée en raison de l'idée de / est destinee a les préparer à éduquer leurs
enfants afin que ils pourraient devenir de bons citoyens. (distinguer filles et garçons)
Les penseurs des Lumières défendant les libertés individuelles et les droits des citoyens n'ont
pour la plupart pas admis l'idée d'égalité des sexes, déclarant l'infériorité féminine.
Droits équitables
Il y avait aussi ceux qui = certaines demandaient au gouvernement des droits plus
particuliers.
En mars 1792, Pauline Léon s'adressa à l'Assemblée législative au nom des femmes
parisiennes pour suggérer qu'une milice féminine soit formée pour défendre leurs maisons
dans un/le contexte de violence contre-révolutionnaire croissante. Bien qu'elle ait finalement
été rejetée, sa pétition a été signée par plus de 300 femmes.
Léon/Pauline n'était pas étrangere à la lutte armée. Il avait marché jusqu'à la Bastille en
juillet 1789 portant sa propre pique. Mais comme pour d'autres femmes, l'implication de
Léon/ Pauline ne se limite pas aux émeutes et aux manifestations.
En 1793, avec l'actrice Claire Lacombe, elle/ Pauline fonde la Society of Revolutionary
Republican Women, une organisation éphémère qui fait pression pour le droit des femmes à
contribuer à la révolution.
Ce n'était/n’est en aucun cas la seule société de ce type, car les clubs sociaux et les salons
révolutionnaires devinrent des centres importants, bien qu'avec des missions différentes.
Il y avait aussi ce que l'on pourrait appeler aujourd'hui/inutile/ des « alliés masculins »,
comme l'intellectuelle et aristocrate Marie-Jean Caritat, marquis de Condorcet.
En juillet 1790, elle publie un article de journal affirmant que les millions de femmes en
France doivent jouir des mêmes droits que les hommes.
L'article a fait sensation en abordant le sentiment largement répandu que les femmes ne
possédaient pas la même capacité que les hommes de rationalité ou de sens de la justice.
Au contraire, Condorcet a mis les critiques au défi de "montrer une différence naturelle entre
les hommes et les femmes sur laquelle l'exclusion pourrait légitimement se fonder".
À son tour, l'article de Condorcet a inspiré le Cercle social, l'un des clubs sociaux les plus
progressistes du Paris révolutionnaire, qui a lancé une campagne pour les droits des femmes
entre 1790 et 1791.
Olympe de Gouges
L'écrivaine et militante est née Marie Gouze, fille d'un boucher autodidacte du sud de la
France. Elle était en grande partie responsable de l'introduction des droits des femmes dans la
cause révolutionnaire. Adressant son pamphlet "Déclaration des droits de la femme et de la
citoyenneté" à la reine Marie-Antoinette en 1791, Gouze devient une voix unificatrice pour
les femmes.
Ses écrits, ainsi que ses relations avec le groupe politique girondin, valent aussi sa
condamnation à mort. Elle a été dénoncée comme "contre nature" et guillotinée pendant La
Terreur en 1793.
Marie Jeanne Roland
Elle était écrivain et hôtesse dans un salon bourgeois clé à Paris où les idéaux
révolutionnaires ont d'abord éclos. Elle gagne en influence au sein du gouvernement lorsque
son mari, Jean-Marie Roland, devient ministre de l'Intérieur sous Louis XVI en 1792.
Elle a aidé à rédiger de nombreux discours gouvernementaux, y compris une lettre de son
mari critiquant le roi.
Changement d’ emplacement = Les Roland continuent d'exercer leur pouvoir et leur
influence au centre de la faction girondine. Marie-Jeanne est arrêtée en mai 1793 à la place de
son mari qui s'est enfui craignant sa propre arrestation.
Elle a été exécutée par guillotine en novembre de cette année. Ses derniers mots furent "Ô
liberté! Quels crimes sont commis en ton nom!"
Charlotte Corday
Aristocrate mineur, Corday a été impliqué dans la révolution dès ses premiers jours, assistant
aux réunions politiques et s'inspirant des idées de la faction girondine. Il estimait que la
faction montagnarde était trop radicale et voulait sauver la révolution en supprimant son chef
Jean-Paul Marat.
Le meurtre de Marat pendant son bain a été un tournant tristement célèbre dans la façon dont
les femmes de la révolution étaient perçues. Corday a été guillotiné en 1793 et reste un
symbole de l'action des femmes pendant le tumulte qui a balayé la France.
Par vote
Maria Deraismes et Léon Richer Reconstruire : ne se comprend pas
Couple phare du féminisme, a hésité à s'engager en politique par anticléricalisme, craignant
l'influence réactionnaire de l'Église mais aussi parce qu'ils estiment que la République est
encore trop fragile. Le courant dominant du féminisme est resté longtemps modéré, ce qui
explique pourquoi Léon Richer a interdit toute discussion sur le droit de vote des femmes lors
de son congrès de 1878.
Hubertine Auclert / au present
Première suffragette française, elle estimait que le droit de vote devait être le préalable
nécessaire à tout épanouissement des femmes. C'est en possédant le suffrage universel que les
femmes pourront accéder au progrès politique et social. Elle fait donc de l'émancipation
politique des femmes une priorité, avant l'émancipation civile. Elle a obtenu un grand succès
dans l'arène politique mais n'a pas été soulagée/soutenue dans ses actions par les politiciens
de l'époque.
Elle décide alors de recourir aux méthodes des suffragettes anglaises, ce qui choque l'opinion
publique. Ainsi, après avoir reçu son avis d'imposition de 1880, il refusa de payer ses impôts,
estimant qu'en ne votant pas il n'avait pas à payer. Pourtant, il a fini par payer, après avoir
effectué sa démarche au Conseil d'Etat. Mais elle avait établi le lien entre droit électoral et
droit civil, lien qu'elle a farouchement défendu dans son journal "La Citoyenne", fondé en
1881.
L'une des luttes les plus importantes pour les femmes et qui marque le début du mouvement
féministe est celle pour le droit de vote. L'organisation des femmes en faveur du droit à
s'exprimer politiquement a eu lieu presque simultanément en Europe et aux États-Unis. En
1869, la National Association for Women's Suffrage est créée à New York par Susan B.
Anthony et Elizabeth Cady Stanton.
En Angleterre, l'articulation a commencé en 1903, l'année de la formation de l'Union sociale
et politique des femmes, dirigée par Emmeline Pankhurst. Les Britanniques ont brisé des
fenêtres et des biens, saboté les services publics et même mené un attentat à la bombe face à
la résistance du gouvernement. Après avoir soutenu les efforts du pays pendant la Première
Guerre mondiale, les Britanniques ont obtenu le droit de vote en 1918.
Cette période de revendication du vote a été considérée, des années plus tard, comme la
première phase du féminisme, bien que le terme n'existe pas encore officiellement.
Au Brésil, ce droit n'a été garanti que par la Constitution de 1932, après une lutte de plus de
10 ans menée, surtout, par la biologiste Bertha Lutz, l'une des principales articulatrices du
mouvement pour le suffrage des femmes dans le pays. Pourquoi le Brésil ?
Pour l'éducation
Les femmes remportent leurs premières victoires dans la lutte pour l'accès à l'éducation au
XIXe siècle : en 1837, les femmes sont autorisées à entrer dans les universités aux États-
Unis. En Europe, l'accès à l'éducation est devenu populaire après la 1ère guerre mondiale.
L'accès des femmes à l'enseignement public du primaire à l'université s'est déroulé entre la fin
du XIXe siècle et le début du XXe, mais l'égalité des conditions avec leurs pairs masculins
fait partie des luttes qui se poursuivent jusqu'à nos jours.
Les premières approches des femmes à l'éducation formelle ont eu lieu dans les écoles
paroissiales pendant la colonie. Les religieuses les instruisent dans la foi chrétienne, le
service à la famille et au foyer.
Avec la consolidation de la République, les premiers lycées féminins publics ont été créés et
des écoles techniques ont été formées.
L'État considérait l'éducation des femmes comme une contribution au développement
national et les préparait principalement aux travaux domestiques et salariés, aux soins
familiaux et à la maternité.
La loi sur l'instruction primaire de 1860 a proclamé l'égalité d'accès à l'éducation pour les
garçons et les filles. Cependant, les programmes d'études étaient différents pour chaque sexe,
puisque le travail domestique était renforcé dans les établissements féminins.
Le personnel enseignant de ces établissements était majoritairement féminin, car leurs
qualités étaient associées au travail d'enseignant et étaient considérées comme une exigence
pour leur développement professionnel.
8 Mars
Les Nations Unies ont officialisé la journée du 8 mars en 1977. Toutefois, cette journée puise
ses origines dans l'histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes au tournant
du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe. = Supprimer tu le redis ensuite…
À partir de 1909, les États-Unis, sous l'impulsion de femmes socialistes américaines, décident
d’organiser chaque année, le dernier dimanche de février, une "Journée nationale des
femmes" (National Woman's Day) pour célébrer l’égalité des droits civiques.
Conclusion
En passant en revue, même succinctement, l'histoire des droits des femmes, il est possible de
percevoir un peu la réalité et le contexte de vie que les femmes ont eu au fil du temps.
Ainsi, pendant longtemps, les femmes ont vécu dans des conditions d'infériorité dans la
société, n'ayant pas accès aux droits les plus élémentaires faute de voir leur citoyenneté
reconnue.
Car, traiter les inégaux de manière égale peut contribuer à alimenter l'inégalité existante.
Toute la structure sociale, économique et politique construite sur les injustices à travers
l'histoire ne peut être déconstruite seule.
Il reste encore un long chemin à parcourir pour que l'égalité des droits entre les hommes et les
femmes puisse être effectivement mise en œuvre dans la pratique. Par conséquent, en tant que
citoyennes, nous devons exiger que les droits des femmes conquis jusqu'à aujourd'hui soient
garantis.
Le projet Equity est né précisément avec cet objectif, pouvoir collaborer avec une société
moins inégalitaire grâce à la diffusion de contenus impliquant les droits de l'homme.
Bibliographie
https://www.lefigaro.fr/histoire/2018/07/12/26001-20180712ARTFIG00194-13-juillet-1793-
charlotte-corday-assassine-le-citoyen-marat-dans-sa-baignoire.php
https://criminocorpus.org/fr/reperes/chronologies/chronologie-des-droits-des-femmes-en-
france-de-la-revolution-fra/
file:///C:/Users/NIKI/Downloads/16090-Texto%20do%20Artigo-49507-1-10-20101105.PDF
https://www.ehu.eus/documents/3012743/4523330/Trujillo-Chanquin-Martha-Regina.pdf
https://www.vie-publique.fr/eclairage/19590-chronologie-des-droits-des-femmes
https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2019-2-page-50.htm