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Avant tout, il est essentiel de rappeler que la société occidentale du XVIIIe siècle
est chrétienne. Les mentalités sont forgées de croyances anciennes, sur les femmes
notamment. Ainsi la femme aurait été créé non en même temps que l’homme mais à
partir de celui-ci. Sur ce mythe repose l’essentiel du comportement des hommes à
l’égard des femmes : elle doit tout à l’homme, elle lui est soumise …
Sans oublier que la femme est le symbole du malheur du genre humain : en effet c’est
Eve qui, dans la mythologie judéo-chrétienne, incita Adam à manger le fruit interdit.
Les femmes n’étaient pas considérées comme de vrais individus par les hommes. Elles
se contentaient d’une activité domestique.
La raison rend illégitime l’inégalité, mais la « nature » (femmes faibles, fragiles,
douces, sensibles) veut que la sphère privée soit le domaine des femmes et la sphère
publique appartienne aux hommes. Les femmes sont ainsi destinées aux soins des
enfants et du mari. Rousseau à dit : « Toute l’éducation des femmes doit être relative
aux hommes. Leur plaire, leur être utile, se faire aimer et honorer d’eux, les élever
jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et
douce : voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu’on doit leur
apprendre dans leur enfance. »
Les femmes sont donc en infériorité intellectuelle et physiologique.
EMILIE DU CHÂTELET
Sources :
http://www.zideesdemars.com/spip.php?article322&var_recherche=emilie%20du%20chatelet
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89milie_du_Ch%C3%A2telet
Alexandra BICHON & Marina CIRASARO