Cours Biophysique - 1 & 2-Ifse

Institut de Formation en Santé Elyana
IFSE
Niveau : Licence 1 & 2
BIOLOGIE MÉDICALE
Dr H. GNANGA
Dr Honoré GNANGA/ cours de PHYSIQUE BIOPHYSIQUE 1
PRESENTATION DU COURS
Ce cours, destiné aux étudiants en première année

commune aux études de santé, apporte les connaissances et
outils en physiques et biophysique.
Le cours vise donc à donner à l’étudiant (e) les outils de la
physique (Mécanique, Ondes, Radioactivité, Dosimétrie, Rayonnement
dans la matière, Mécanique des fluides, Tensions superficielle, …. )
nécessaires à l’analyse et à la compréhension des problèmes médicaux
comme la tension artérielle, la conservation du débit sanguin et l’équation
de Bernoulli, images des organes par échographie, destruction des calculs,
…

PLAN DU COURS
1. Rappels Mathématiques 3. Biophysique de la 5. Radioactivité
§ Les unités du système circulation § Introduction
International § Mécanique des fluides § Notations
§ Trigonométrie § Hydrostatique § Bilan d’énergie de masse
§ Notions de Dérivées § Hydrodynamique § Désintégration radioactives
§ Notions d’Intégrales § Dynamique des fluides réels § Evolution temporelle d’une
§ Notions de vecteurs § Hémodynamique population de noyau
§ Produit scalaire et Produit § Applications § Activité d’une source
vectoriel § Applications
§ Notions de surfaces élémentaires 4. Les ondes
§ Notions de flux
§ Caractéristique des ondes 6. Dosimétrie
ü Définitions § Notion de dose
ü Onde longitudinale § Atténuation de la dose
2. Mécanique ü Onde transversale § Débit dose et dose équivalente
§ Définitions ü Onde périodique
ü Phénomène de diffraction
§ Applications
§ Les forces
§ Ondes acoustiques
§ Les lois de Newton dans un
ü Définitions
référentiel Galiléen 7. Thermodynamique
ü Caractéristiques
§ Les travaux des forces ü Réflexion et transmission § État d’équilibre d’un système
§ Les énergies ü Applications § Gaz parfait
§ Applications § Ondes électromagnétiques § Pression osmotique
ü Caractéristiques § Transformations et lois de
ü GNANGA/
Puissancecours
et énergie
Dr Honoré de PHYSIQUE BIOPHYSIQUE conservation 3
ü Applications
COURS DE PHYSIQUE ET BIOPHYSIQUE
I- Rappels Mathématiques
d (.) d (.) ¶ (.)

® , ,
dt dx ¶x
® ò , òò , òòò
!
u

COURS DE PHYSIQUE & BIOPHYSIQUE
1-Unités du Système International (USI)

Longueur Masse Temps Température Quantité de Intensité
matière
mètre kilogramme seconde kelvin mole ampère
1. Rappels (m) (kg) (s) (K) (mol) (A)
Mathématiques
§ Les unités du système ü -Unités dérivées
International Force Energie Puissance Pression Tension
§ Trigonométrie
§ Notions de Dérivées newton (N) joule (J) watt (W) pascal (Pa) Volt (V)
§ Notions d’Intégrales (kg.m.s-2) (kg.m2.s-2) (kg.m2.s-3) (kg.m-1.s-2) (kg.m2.A-1.s-
3)
§ Notions de vecteurs
§
§
Produit scalaire et Produit vectoriel
Notions de surfaces élémentaires
ü -Valeurs de quelques données physiques
§ Notions de flux
Capacité calorifique de l’eau Ce = 4 180 J.K-1.kg-1
Constante des gaz parfait R = 8,314 J.K-1.mol-1
Masse du proton mp = 1,672623 . 10-27 kg
Masse de l’électron me = 9,109 . 10-31 kg
Permittivité du vide €0 = 8,85 .10-12 kg-1.m-3.A2.s4
Tension superficielle Interface : eau(savon)/ air: 25 .10-3 N.m-
1
Vitesse de la lumière c = 3,0x 108 m.s-1

1-Unités du Système International (USI)

ü -Conversion
§ La Pression
1. Rappels
Mathématiques Pascal (Pa) USI Bar (bar) Atmosphère (atm) Millimètre de mercure
§ Les unités du système mmHg
International 1 Pa = 1 N.m-2) 1 bar=105 1atm =1,013.105 760 mmHg = 1bar

Pa pa
§ Trigonométrie
§ Notions de Dérivées
§ Notions d’Intégrales
§ Notions de vecteurs § La température
§ Produit scalaire et Produit vectoriel
§ Notions de surfaces élémentaires Unité usuelle de la température le degré Celsius ( °C)
§ Notions de flux
Unité du système international est le kelvin (K)
Relation entre les deux unités: T(K) = T(°C) + 273,15

2-Trigonometrie
§ - Considérons un triangle rectangle en B.

A
1. Rappels
Mathématiques
§ Les unités du système International C
B
§ Trigonométrie
𝐶𝐵 𝐴𝐵 𝐴𝐵 sin(𝛼)
cos 𝛼 = ; sin 𝛼 = ; tan 𝛼 = =
§ Notions de vecteurs 𝐶𝐴 𝐶𝐴 𝐶𝐵 cos 𝛼
§ Notions de surfaces élémentaires
§ Notions de flux § - Angles remarquables
α 0
cos(α) 1
sin(α) 0 1 0

2-Trigonometrie
§ quelques formules trigonométriques
Fonction cosinus Fonction sinus

1. Rappels
Mathématiques
Fonction de paire: Fonction de paire:
§ Les unités du système International
cos(- α) = cos(α) sin(- α) = - sin(α)
§ Trigonométrie
§ Notions de flux
cos(a+b) = cos(a) cos(b)-sin(a) sin(b) sin(a+b) = cos(a) sin(b)+sin(a) cos(b)
cos(a-b) = cos(a) cos(b)+sin(a) sin(b) sin(a-b) = cos(a) sin(b)-sin(a) cos(b)
………. ……..
……….. ……….
……….. ……….

COURS DE PHYSIQUES & BIOPHYSIQUE
3-Notions de dérivées
§ Définition: soit f(x) et g(x) deux fonctions définies et dérivables sur

l’intervalle I de IR
d d
1. Rappels
®
dx
( f ( x) n ) = n × ( f ( x) ) × f ( x) n -1
dx
Mathématiques d d
® ( cos( f ( x)) ) = - × ( f ( x) ) × sin( f ( x))
§ Les unités du système International dx dx
§ Trigonométrie d d
§ Notions de Dérivées ® ( sin( f ( x)) ) = ( f ( x) ) × cos( f ( x))
dx dx
§ Produit scalaire et Produit vectoriel § Exemples: f ( x) = 4 x3 ®
d
( f ( x) ) = 12 x 2
§ Notions de surfaces élémentaires dx
§ Notions de flux
d
f ( x) = 2 cos(5 x) ® ( f ( x) ) = -10 sin(5 x)
dx
§ Propriétés:
d d d
somme de fonctions ® ( f ( x) + g ( x) ) = ( f ( x) ) × + ( g ( x) )
dx dx dx
d d d
produit de fonctions ® ( f ( x) × g ( x) ) = ( f ( x) ) × g ( x) + f ( x) × ( g ( x) )
dx dx dx
d d
d æ f ( x) ö dx ( f ( x) ) × g ( x) - f ( x) × ( g ( x) )
® BIOPHYSIQUE dx
rapport
Dr Honoré de cours
GNANGA/ fonctions
de PHYSIQUE ç ÷= 2 9
dx è g ( x) ø g ( x)
4-Notions d’intégrale
Définitions: soient f(x) et g(y) définies continues
respectivement sur [a, b] et [c, d]:
1. Rappels § Intégrale simple:® f ( x) dx = [ F ( x)] = F (b) - F (a)
b b
ò
Mathématiques a a

§ Trigonométrie F(x) est la primitive de f(x)
(cf, cours des classes de terminale pour réviser les primitives des
fonctions usuelles)
§ Notions de surfaces élémentaires § Intégrale double:
§ Notions de flux b d
òò f ( x) g ( y )dxdy = ò f ( x) dx × ò g ( y ) dy = [ F ( x) ]a × [G ( y ) ]c
b d
®
a c
Exemple: soit la fonction

f :[ x, y ] ® x 2 y , x Î[ a, b ] et y Î[b, c ]
b d
b
é x3 ù é y 2 ù
d
® òò x y dxdy = ò x dx × ò y dy = ê ú × ê ú
2 2
a c ë 3 ûa ë 2 ûc
æ b3 a 3 öæ d 2 c 2 ö 1
= ç - ÷ç - ÷ = ( b3 - a 3 )( d 2 - c 2 )
è 3 3 øè 2 2ø 6
5-Notions de vecteurs
§ Définition: Un vecteur est défini par son point d’application,
sa direction, son sens et sa norme. Sa norme est une valeur
scalaire.
B
1. Rappels
Mathématiques point d'application: A
§ Trigonométrie !!!" direction: (AB)
§ Notions de Dérivées ® vecteur AB sens: de A vers B
§ Notions d’Intégrales ! !!!" !!!" !!!" "
§ Notions de vecteurs A
n : vecteur unitaire norme : AB ( AB = AB × n )
§ Notions de flux
!!!!" !!" !!"

M OM = OM x ex + OM y e y
My •
OM x
!!" cos(a ) =
ey OM
a
!!" OM y
0 ex Mx sin(a ) =
OM
!!!!"
OM = OM = OM x2 + OM y2

6-Produit scalaire et produit vectoriel
1. Rappels
! ! ! ! !Ù !
Mathématiques u ×v = u × v cos(u , v)
§ Trigonométrie
§ Produit scalaire et ! ""! ""! ""!
u = u x ex + u y e y + u z e z ü
ï !!
Produit vectoriel ! ""! ""! ""! ý u.v = u x vx + u y v y + u z vz
v = v x ex + v y e y + v z e z ï
þ
§ Notions de flux
! ! ! !
u ×v = u × v
! !
u ×v = 0

6-Produit scalaire et produit vectoriel
1. Rappels ! ! ! ! !Ù !
Mathématiques u Ù v = u × v sin(u , v)
§ Trigonométrie
§ Produit scalaire et
! ""! ""! ""!
ü
ux vx ( u y vz - u z v y )
u = u x ex + u y e y + u z e z ï ! !
! ""! ""! ""! ý u Ù v = u y Ù v y = - ( u x vz - u z vx )
Produit vectoriel v = vx ex + v y e y + vz ez ï
þ uz vz (u v
x y - u y vx )
§ Notions de flux
! !
u Ùv = 0
! ! ! !
uÙv = u . v
!!" !!" !!" !!" !!" !!"
ex Ù ex = ey Ù ey = ez Ù ez = 0
!!" !!" !!"
ex Ù ey = ez , .....
!!" !!" !!"
ey Ù ex = -ez , .....
§ DéfiniAon:
Une surface élémentaire dS un pe<t élément de surface
assimilable à une par<e de plan tangent en M à S .
1. Rappels !!"
Mathématiques dS
§ Trigonométrie
§ Notions d’Intégrales dS M
§ Notions de surfaces
élémentaires
§ Notions de flux
!!" "
dS = dS n

§ Exemples:
- Surface élémentaire d’un rectangle.
1. Rappels
Mathématiques
§ Trigonométrie
élémentaires
§ Notions de flux
!!" "
dS = dS n

§ Exemples:
- Surface élémentaire d’un cylindre.
1. Rappels
Mathématiques
§ Trigonométrie
élémentaires
§ Notions de flux

§ Exemples:
- Surface élémentaire d’un disque.
1. Rappels
Mathématiques
§ Trigonométrie
élémentaires
§ Notions de flux

1. Rappels
Mathématiques
§ Trigonométrie
§ Produit scalaire et Produit vectoriel !!"
§ Notions de surfaces élémentaires ds
§ Notions de flux dS !
u
! ""!
dj = u × ds
!
!!" u
1. Rappels ds
Mathématiques
§ Trigonométrie
§ Notions de surfaces élémentaires ! ""!
§ Notions de flux j = òò dj = òò u × ds
! ""!
“ dj = òò
j = òò “ u × ds = 0

§ Un tube de champ transporte un flux

constant
!!!!"
dslat
1. Rappels S1
Mathématiques S2
!!!" !!"
§ Les unités du système International ds1
§ Trigonométrie u1 !!!" !!"
§ Notions de Dérivées ds2 u2
!!!!"
§ Produit scalaire et Produit vectoriel dslat
§ Notions de flux
surface fermée : S = S1 È Slat È S 2
! ""!
“òò u × ds = 0
S
""! """! """! """"! ""! """!
= òò u1 × ds1 + òò ulat × dslat + òò u2 × ds2 = 0
S1 Slat S12
#$%$&
=0

§ Un tube de champ transporte un flux

constant
! ""!
“òò × ds = 0
S
u
""! """! ""! """!
1. Rappels = òò u1 × ds1 + 0 + òò u2 × ds2 = 0
S1 S12
Mathématiques
§ Les unités du système International = - òò u1 × ds1 + òò u2 × ds2 = 0
§ Trigonométrie S1 S2
§ Notions de surfaces élémentaires Þ òò u1 × ds1 = òò u2 × ds2 Þ j1 = j2
§ Notions de flux S1 S2
§ Application 1: (EXAMEN)
débit sanguin dans une artère de diamètre d et dont la vitesse u
est proportionnelle au rayon r et vaut u(r) = 0,3 - r2.
A- 2π (-0.0156 d4+0.0375 d2) B- 2π (-0.0156 d2-0.0.37)
C- π d2 (0.3-r2) /2
Dr Honoré GNANGA/ cours de PHYSIQUE BIOPHYSIQUE
D- π d2 (0.3-r2) 21
§ Définitions:
- Référentiel:
Solide par rapport auquel on décrit le mouvement.
2. Mécanique
§ Définitions - Repère:
§ Les forces
§ Les lois de Newton dans
Base orthonormée directe qui définit trois directions et
un référentiel Galiléen une origine do repère.
!!" !!" !!"
§ Les travaux des forces le repère peut être cartésien ( 0; ex , ey , ez ) ou cylindrique
§ Les énergies !!" !!" !!"
§ Applications ( 0; er , eq , ez )
!!"
eq !!"
er
!!" •M
ez !!" r
!!" ey !!"
ex ey q
!!" •
ez !!"
ex

§ Définitions:
Coordonnées cartésiennes Coordonnées cylindriques
2. Mécanique Vecteur position

§ Définitions Le point M se déplace au cours du temps dans le repère. A tout instant, on définit son déplacement:
§ Les forces !!!!" !!" !!" !!" !!!!" !!" !!"
§ Les lois de Newton dans OM = x ex + y e y + z ez OM = r er + z ez
un référentiel Galiléen
Vecteur vitesse !!" !!" !!"
§ Les travaux des forces
v=
""""!
! dOM
- (
! 0;""!e , e , e
si v = cst x® mvt
y z )
rectiligne uniforme
§ Les énergies dt
!!"
§ Applications ! dx ""! dy ""! dy ""! !!!!" !!" " !!dr
"
!!
" !!" d e
v = ex + ey + ez OM = xex v+ =yey +eyr + e r r
dt dt dt dt z dt
• ""
! • ""! • ""! • !!" • !!
" • !!"
= x ex + y e y + z e z = r e r + r q eq + z ez
! !
! """"! - g = 0 ® mvt rectiligne uniforme
Vecteur accélération ! d v d 2 OM ! ""! !
g= = - g = cst ñ 0 ® mvt rectiligne uniformément accélére
dt dt 2 ! ""! !
- g = cst á 0 ® mvt rectiligne uniformément retardé
! ""! •• ""! •• ""!

•• ! æ •• • 2 ö ""! æ • • • •• ö ""! •• ""!
g = x ex + y e y + z e z g = ç r - r q ÷ er + ç 2 r q + r q ÷ eq + z ez
è ø è ø

§ Les forces:
Ø Définition
les forces sont des actions mécaniques permettant le
2. Mécanique mouvement. Elles admettent une représentation vectorielle
§ Définitions appelée vecteur force.
§ Les forces
§ Les lois de Newton dans Caractéristique: Unité de la force:
un référentiel Galiléen Vecteur - Une direction Le newton (N).
§ Les travaux des forces - Un sens N = kg.m.s-2
force
§ Les énergies - Une norme
§ Applications - Un point d’application
Ø Les différentes forces
un objet ou un ensemble d’objet appelé système peut être
décrit par un point. Ce modèle est appelé point matériel.
Pour étudier le mouvement du système, on étudie que le
mouvement du centre
ì
de gravité.
ï- Interaction gravitationnelle
ïï- Poids d’un point matériel
les forces í- Réaction du support
ï- Force de frottement
ï- Force de rappel
Dr Honoré GNANGA/ coursïîde PHYSIQUE BIOPHYSIQUE 24
- Tension d’un fil
§ Les forces:
2. Mécanique
§ Définitions Deux objets 1 et 2 de masse m1 et
§ Les forces m2 et distants de r exercent l’un sur
l’autre une force dite gravitationnelle
§ Les lois de Newton dans F: La force (N).
un référentiel Galiléen Interaction !"
!" M: les masse (kg)
§ Les travaux des forces gravitationnell F 2 /1 F 1/ 2 !!"
1 2 eu
§ Les énergies e r: la distance (m)
!"
§ Applications F 1/ 2 G: la constante de gravitation
r
G=6,67 x 10-11 m3.kg-1.s-2
!" m1 m2 !!" !"
F 1/ 2 = - G 2 eu = - F 2 /1
r

2. Mécanique COURS DE PHYSIQUE & BIOPHYSIQUE
§ Définitions
§ Les forces
§ Les lois de Newton dans
un référentiel Galiléen § Les forces:
§ Les énergies
§ Applications
Force verticale dirigée vers le P: le poids (N)

bas due au champ de pesanteur m: la masse (kg)
Le poids
g g: le champ de pesanteur (m.s-2)
𝑃⃗ = 𝑚 𝑔⃗ NB: sur terre g= 9,81 m.s-2
La réaction Un point matériel posé sur un support est soumis à une réaction. Cette
force est perpendiculaire au support et se dirige vers le haut.
Les forces de Un point matériel se déplaçant f: la force de frottement (N)
frottement en contact avec le sol ou dans v: la vitesse (m/s)
un milieu fluide est soumis à 𝜆 : le coefficient de résistance de
une force 𝑓⃗ qui s’oppose à son l’objet dans le liquide (kg.m.s-1)
mouvement. R: le rayon de la particule (m)
Pour un fluide: 𝜂: la viscosité du fluide (kg.m-1.s-1)
𝑓⃗ = −𝜆 𝑣⃗
où
𝜆 =de6PHYSIQUE
Dr Honoré GNANGA/ cours 𝜋𝜂𝑅 BIOPHYSIQUE 26
2. Mécanique
§ Définitions
§ Les forces
§ Les lois de Newton
dans un référentiel
Galiléen § Les lois de Newton:
§ Les énergies
§ Applications
Un objet soumis à des forces extérieures qui se compensent possède un

mouvement rectiligne uniforme. Si le solide est au repos, il le reste.
Première loi de Newton
ou Principe d’inertie 0 = # 𝐹!"#
La force résultante ( somme des forces extérieure) exercée sur un point

matériel (objet) est toujours égale au produit de la masse de cet objet par son
Deuxième loi de Newton accélération:
m 𝛾$ = ∑ 𝐹!"#

COURS DE BIOPHYSIQUE
§ Puissance et Travail d’une force:
Définition
On définit la puissance de la force 𝑓(𝑀) appliquée au point
2. Mécanique matériel M animé de la vitesse 𝑣(𝑀) dans un référentiel R par le
§ Définitions produit scalaire:
§ Les forces
§ Les lois de Newton dans 𝔭 = 𝑓(𝑀). 𝑣(𝑀)
un référentiel Galiléen
§ Les travaux des On appelle travail élémentaire d’une force 𝑓(𝑀)
forces appliquée en un point M au cours du déplacement élémentaire 𝑑𝑂𝑀
§ Les énergies pendant l’intervalle de temps dt la quantité :
§ Applications
𝛿𝑊(𝑀) = 𝑓(𝑀). 𝑑𝑂𝑀
Donc
' '
𝑊%→' = ∫% 𝛿𝑊(𝑀) = ∫% 𝑓(𝑀). 𝑑𝑂𝑀

Introductions
3. Biophysique de la
circulation § Fluide:
§ Mécanique des fluides
§ Hydrostatique
On appelle fluide un corps qui n’a pas de forme propre et qui est facilement
§ Hydrodynamique déformable. Les liquides et les gaz sont des fluides. Ils se déforment et
§ Dynamique des fluides réels s’écoulent facilement. Un fluide englobe principalement deux états physiques
§ Hémodynamique : l’ état gazeux et l’état liquide
§ Applications
Les gaz : - Les molécules occupent tout l’espace de leur enceinte
Les liquides : - Les molécules occupent un volume indépendant de celui du

récipient

Introductions
§ Fluide:
3. Biophysique de la v En Médecine
circulation
§ Mécanique des fluides Ø l’étude des mouvements fluides permet (entre autres) d’observer
§ Hydrostatique des fonctions biologiques (Circulation Artérielle, Elimination de
§ Hydrodynamique la voie Rénale.)
§ Dynamique des fluides
réels Ø L’Organisme vivant peut être ainsi assimilé à une usine qui
§ Hémodynamique contient un mécanisme de transport permettant ainsi :
§ Applications
§ L’élimination des déchets.
§ Le transport des substrats énergétiques, des hormones, ...
§ L’élimination des hormones.
Ø Le principal circuit de transport du corps tient à l’écoulement d’un

fluide : le Sang.
Ce dernier va se propager dans une succession de conduits sous
l’effet de la pompe cardiaque (le cœur) tout en appliquant les
règles physiques de la Mécanique des Fluides.

Propriétés des fluides
Tous les fluides possèdent des caractéristiques permettant de décrire
3. Biophysique de la leurs conditions physiques dans un état donné. Parmi ces
circulation caractéristiques qu’on appelle propriétés des fluides on a :
§ Hydrostatique q Compressibilité
§ Hydrodynamique q Masse volumique et densité́
réels q Poids volumique
§ Hémodynamique q Volume massique
§ Applications
q Viscosité́

q Compressibilité
La compressibilité quantifie l’aptitude d’un corps (ici fluide)

3. Biophysique de la à se contracter sous l’effet de la pression.
circulation
§ Hydrostatique La compressibilité́ est le caractère de variation de volume de
§ Hydrodynamique fluide avec une variation de pression (dp), le volume de fluide
§ Dynamique des fluides subit une diminution de volume (dV).
réels L’augmentation de pression entraine une diminution de
§ Hémodynamique volume.
§ Applications
Le coefficient de compressibilité́ est
dV / V dV (Pa-1) , (m2/N)
β=− =−
dP V dP
β: coefficient de compressibilité́ (m2/N)

V : volume de fluide (m3)
dV : variation de volume (m3)
dp : variation de pression (N/m2)

circulation q Masse volumique
La masse volumique ρ d’un fluide est la masse de l’unité de volume de
§ Hydrostatique
ce fluide. Elle s’exprime en kg/m3
§ Hydrodynamique
Les fluides sont caractérisés par leur masse volumique
réels
§ Hémodynamique masse m
§ Applications
ρ= =
volume V
Fluides Mercure Eau de Eau huile Sang butane air

mer pure humain
ρ 13600 1030 1000 900 1056 - 2 1.2
(kg/m3) 1066

3. Biophysique de la q Densité
circulation
§ Mécanique des fluides La densité : elle mesure le rapport de la masse volumique du fluide
§ Hydrostatique rapportée à un corps de référence. C’est une grandeur sans unité
§ Hydrodynamique définie par :
réels ρ
§ Hémodynamique d= Le corps de référence dépend de l’état physique du corps
§ Applications ρref Eau : pour les solides et les liquides
Air : pour les gaz
q Poids volumique
Il représente la force d’attraction exercée par la terre sur l’unité de
volume, c'est-à-dire le poids de l’unité de volume.
ϖ = ρg (N/m3)

q Viscosité
La viscosité d’un fluide est la propriété́ de résister aux efforts
tangentiels qui tendent à faire déplacer les couches de fluide les
3. Biophysique de la unes par rapport aux autres. Lorsque le fluide se déplace en couches
circulation parallèles ; le facteur de proportionnalité est le coefficient de
§ Mécanique des fluides viscosité dynamique, ( μ ) et on écrit alors :
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique du
§ Dynamique des fluides τ =µ
réels dy
§ Hémodynamique
§ Applications μ en (Pa.s) ou (kg/ms) ou Pl
Pa.s : Pascal seconde
Pl : Poiseuille avec 1 Pa.s = 1 Pl =1kg /ms
La viscosité cinématique, ν, est définie comme étant le rapport entre la

viscosité dynamique et la masse volumique.
µ
ν=
ρ
ν en (m2/s) ;
Remarque: dans le système CGS l’unité est le stockes où 1
stokes = 1 cm2/s = 10-4 m2/s
circulation
§ Hydrostatique Propriétés des fluides
§ Hydrodynamique
§ Dynamique des fluides q Viscosité
réels La viscosité du sang est relativement constante, mais des
§ Hémodynamique
phénomènes rares peuvent lʼaugmenter, tels que le refroidissement
§ Applications
extrême ou une polycythémie (excès de globules rouges), et
accroitre la résistance. Aussi, lorsque la numération est basse, le
sang devient moins visqueux et la résistance périphérique diminue.

Notion de pression
3. Biophysique de la § Mise en évidence expérimentale
circulation Tous les fluides (liquides ou gaz) exercent sur toutes les surfaces
§ Mécanique des fluides avec lesquelles ils sont en contact, des forces pressantes
§ Hydrostatique perpendiculaires en tout point à ces surfaces :
§ Hydrodynamique
réels
§ Hémodynamique
§ Applications

Notion de pression
§Définition
3. Biophysique de la La pression est une grandeur proportionnelle à l’intensité de la force, et
circulation inversement proportionnelle à la surface S sur laquelle s’exerce cette
§ Mécanique des fluides force.
§ Hydrostatique
F
§ Hydrodynamique
P=
S
réels
P: la pression
§ Hémodynamique
S: la surface
§ Applications
F: la norme de la force de pression qui s’exerce sur S
§ Sur le plan élémentaire:

!!!" !!"
dF dF = P dS → dF = P dS
soit P= !!!" "
dS
dS dF = −P dS n
!!!" la surface élémentaire
dF la force de pression élémentaire qui s’exerce sur S
" Vecteur unitaire normale à la surface et dirigé à l’extérieur de la surface de contrôle
n
Notion de pression
§Unités de la pression
üDans le système International : Le pascal (Pa), 1 Pa = N . m-2
circulation
§ Hydrostatique
üDans le système métrologique: Le bar, 1 bar = 105 Pa,
§ Hydrodynamique
réels
§ Hémodynamique ü Dans le domaine de la thermodynamique on utilise l’atmosphère
§ Applications 1atm=1.013 bar =1.013* 10 Pa
ü Dans le domaine clinique la pression est le plus souvent exprimée en

hauteur d’un liquide de référence généralement le mercure Hg.
1 mm Hg = 133 Pa (= 1 10-3 x 9,8 x 13,6 103 )
RQ: Le centimètre d’eau : 1 cmH20 100 Pa

(1 10-2 x 9,8 x 1 103 = 98 Pa)

Notion de pression
§Quelques pressions physiologiques
3. Biophysique de la La pression artérielle (PA)
circulation
§ Mécanique des fluides q La pression arterielle ou la tension est la force exercée par le sang
§ Hydrostatique sur les parois des artères
§ Hydrodynamique
§ Dynamique des fluides q Ordre de grandeur 10 kPa: manomètre à mercure (ou mécanique).
réels üMesure "invasive" intra-artérielle
§ Hémodynamique
§ Applications üMesure "non-invasive" avec un brassard
q La pression Varie "dans le temps et dans l'espace"

Temps : systole (contraction cardiaque) = 130 mmHg = 17 kPa
diastole (remplissage cardiaque) = 80 mm Hg = 10 kPa
PAsyst + 2PAdias
P
*Équivalente
=
moyenne∗ en régime non-pulsatile
= 96 mmHg = 13kPa
3

Loi de lʼHydrostatique
Considérons un volume élémentaire de fluide dV en statique
3. Biophysique de la (repos)
circulation
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique
réels
§ Hémodynamique L
§ Applications
!!!"
∑ dFi

circulation
§ Hydrostatique !"
L
§ Hydrodynamique ez
réels
§ Hémodynamique
§ Applications
§Bilan des forces extérieures
!!" !" !" !"
- Le poids : dP0 = − dm g ez = − ρ dV g ez = − ρ L ds g ez
- les forces de pression sʼexerçant sur:
!!!"
- la surface latérale:
∑ dFi
- les deux surfaces planes extrêmes: !!!" " "
dF1 = − P1 ds (−n) = P1 ds n
!!!" "
dF2 = − P2 ds n
Loi de lʼHydrostatique !!!" !!!" !!!" !!!" "
dP0 + ∑ dFi + dF1 + dF2 = 0
!!" "
§Equilibre
∑ dF = 0 !!!" !!!" " " "
dP0 + ∑ dFi + P1 ds n − P2 ds n = 0
circulation
§ Mécanique des fluides En projection sur lʼaxe de symétrie du cylindre on a :
§ Hydrostatique -dP0 × cos(a ) + P1 × ds - P2 × ds = 0
§ Hydrodynamique
§ Dynamique des fluides - r Lds × g × cos(a ) + P1 × ds - P2 × ds = 0
réels
§ Hémodynamique
L × cos(a ) = z2 - z1
§ Applications comme
− ρ g ⋅ ( z2 − z1 ) + P1 − P2 = 0
dp + ρ g dz = 0
⇒
⇒ P + ρ g z = cste

§ Cas des fluides compressibles (gaz parfaits)
circulation le fluide est compressible ρ est varible ≠ cste
§ Hydrostatique D’après la loi des gaz parfait:
§ Hydrodynamique n m ρ
P= RT = RT = RT
§ Dynamique des fluides V MV M
réels
§ Hémodynamique M
§ Applications donc ρ=P
RT
Mg
l’expression dP + ρ gdz = 0 devient dP + P dz = 0
RT
La résolution de l’équation différentielle donne:

Mg
− z
P(z) = Pinit e RT

Relation Fondamentale de lʼHydrostatique
3. Biophysique de la §Application en Médecine
circulation
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique
réels
§ Hémodynamique
§ Applications
Pour que le fluide d'une perfusion coule dans la veine d'un

patient, il faut que la pression de la poche plastique (égale
à ρgh) excède celle du sang dans la veine (environ 2kPa).
La poche doit donc être placée à une hauteur d'au moins
20 cm au-dessus de l'aiguille.

Poussée d’Archimède
Ø Définition
Tout corps plongé totalement ou partiellement dans un fluide reçoit de
3. Biophysique de la la part de celui-ci une poussée verticale, dirigée de bas en haut, égale
circulation au poids du volume de fluide déplacé.
§ Hydrostatique Poussée d’Archimède (Parch) = Poids liq. dépl.
§ Hydrodynamique
§ Dynamique des fluides ü Le volume du liquide déplacé est égal au volume du corps V
réels immergé.
§ Hémodynamique Donc : Pliq. depl. = m. g = ρliq. · V · g.
§ Applications
Finalement, on peut facilement calculer la poussée d’Archimède par
la formule :
Parch = ρliq. · g · V
Avec
ρliq. la masse volumique du liquide
V le volume du corps.

Poussée d’Archimède
3. Biophysique de la Ø Poids apparent et Flottabilité
circulation Le poids apparent (Pap) est la différence entre le Poids Réel (Pre) et la
§ Mécanique des fluides Poussée Archimède:
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique
§ Dynamique des fluides Pap= Pre- Parch
réels
§ Hémodynamique ü lorsqu'un corps remonte, il a une FLOTTABILITÉ POSITIVE , le
§ Applications poids réel est inferieur à la poussée Archimède Pre < Parch
ü lorsqu'un corps coule, il a une FLOTTABILITÉ NÉGATIVE, le poids

réel est supérieur à la poussée Archimède Pre > Parch
ü lorsqu'un corps flotte entre deux eaux, il a une FLOTTABILITÉ

NULLE le poids réel égal la poussée Archimède Pre = Parch

Notion de Débit Q
Ø Définition
C’est une grandeur qui s’exprime comme le volume de Fluide qui

s’écoule par unité de temps. Son unité SI est le m3.s-1 et son unité
circulation
§ Mécanique des fluides usuelle est le L.min-1 (pour un Débit Cardiaque) ou le ml.min-1(pour un
§ Hydrostatique débit tissulaire).
§ Hydrodynamique
Soit un volume dV de fluide traversant une surface élémentaire (section
droite) ds par unité de temps dt. On définit le Débit élémentaire dQ
réels
§ Hémodynamique par:
§ Applications
dV dl.ds dl de placemente émentaire
dQ = = = u .ds
dt dt u vitesse du fluide
Donc
Q = ∫∫ dQ = ∫∫ u .ds
s
Si la vitesse u est constante sur l’ensemble de la surface S

Q = U .S

Notion de Débit Q
Ø Conservation du débit (Equation de continuité)
3. Biophysique de la Pour un fluide parfait incompressible, la matière se conserve tout le

circulation long d’un écoulement. En tout point de l’écoulement, il y a donc
§ Mécanique des fluides conservation du débit volumique.
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique Lors du changement de section le débit se conserve. Ce sont les vitesse
§ Dynamique des fluides moyennes d’écoulement qui changent:
réels
§ Hémodynamique
§ Applications u2
u1 Q1 = Q2
u1s1 = u2 s2
Généralisation de l’équation de continuité: (Loi des nœuds
hydraulique)
Dans un réseau à plusieurs canalisation, le débit total se conserve:
∑Q= ∑Q i j
entrant sortant

Loi de lʼHydrodynamique (Théorème de Bernoulli)
Ø Fluides parfaits
circulation z
§ Mécanique des fluides ì s1 : sec tion
ï
§ Hydrostatique í p1 : pression
ïu : vitesse
§ Hydrodynamique î1
§ Dynamique des fluides z1
réels
§ Hémodynamique
§ Applications dm : masse du fluide compris
entre les sec tions s1 et s2
ì s2 : sec tion
ï
í p2 : pression
ïu : vitesse
î 2
z2

Ø Fluides parfaits z
ì s1 : sec tion
ï
í p1 : pression
ïu : vitesse
î1
3. Biophysique de la z1
circulation dm : masse du fluide compris
§ Mécanique des fluides entre les sec tions s1 et s2
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique ì s2 : sec tion
ï
í p2 : pression
ïu : vitesse
§ Dynamique des fluides î 2
réels z2
§ Hémodynamique
§ Applications
On applique le théorème de lʼénergie cinétique entre deux points 1 et 2:
On en déduit: DEc = W poids + W pression

1
dm ( u22 - u12 ) = g dm ( z1 - z2 ) + F1 dx1 - F2 dx2
2
1 2 1
Formule générale: r u1 + r gz1 + p1 = r u22 + r gz2 + p2
2 2
1 2
ρ u + p + ρ g z+ = constante
2
circulation
§ Hydrostatique
Ø Les différentes formes du Théorème de Bernoulli
§ Hydrodynamique
§ Dynamique des fluides 1 2 1
réels ρu1 + ρ gz1 + p1 = ρu22 + ρ gz2 + p2 (en Pa)
§ Hémodynamique
2 2
§ Applications u12 p1 u22 p
+ gz1 + = + gz2 + 2 (en J / kg)
2 ρ 2 ρ
u12 p1 u22 p2
+ z1 + = + z2 + (en m)
2g ρ g 2g ρg

Application du Théorème de Bernoulli
Ø Effet venturi
3. Biophysique de la L’effet Venturi c’est le fait qu’une dépression subvienne lors d’un
circulation rétrécissement du conduit où circule le fluide. Cette dépression varie
§ Mécanique des fluides selon le carré de la vitesse.
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique
réels
§ Hémodynamique
§ Applications
1 2 1
Théorème de Bernoulli: ρu1 + p1 + ρ gz1 = ρu22 + p2 + ρ gz2
2 2
1
⇒ Δp = p1 − p2 = ρ u22 − u12
2
( )
s1
Equation de continuité: s1u1 = s2u2 → u2 = u
s2 1
⇒ Δp = p1 − p2 =
Dr Honoré GNANGA/ cours de PHYSIQUE BIOPHYSIQUE
1
2
(
ρ u22 − u12 ) 53
Ø Effet venturi
circulation
§ Mécanique des fluides ü Physiologiquement, cet effet Venturi est observé dans des cas de
§ Hydrostatique Sténoses. En effet, pour un débit Q on a une Surface S et une vitesse
§ Hydrodynamique
§ Dynamique des fluides d’écoulement du fluide u. Dans le cas de sténoses, S diminue, mais Q
réels reste constant. Pour conserver cette constante, il faut que la vitesse u
§ Hémodynamique
augmente.
§ Applications
ü Les Sténoses sont généralement dues à une accumulation de LDL sur les
parois des vaisseaux.

Ø Formule de Torricelli
On considère un réservoir de grandes dimensions ouvert à l’atmosphère

contenant un liquide de masse volumique ρ et percé d’un petit orifice à sa
base à une hauteur h de la surface libre. (S >>s)
circulation
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique
réels
§ Hémodynamique
§ Applications

Dynamique des fluides réels
Ø Définition
Un Fluide réel c’est un fluide qui présente une perte de charge dans le
circuit qu’il traverse ainsi qu’une perte de chaleur engendrée par les
3. Biophysique de la frottements entre les lamelles composants le fluide en question.
circulation
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique
réels
ØLe nombre de Reynolds
§ Hémodynamique
§ Applications Le nombre de Reynolds est un nombre sans dimension utilisé en
mécanique des fluides. Il a été mis en évidence en 1883 par Osborne
Reynolds. Il caractérise un écoulement, en particulier la nature de son
régime (laminaire, transitoire, turbulent).
vitesse diamètre
moyenne int érieur masse
! ! !
du fluide de la conduite volumique
U . D . ρ U .D
Re = =
µ
" ν"
viscos ité viscos ité
dynamique cinématique
ØLe nombre de Reynolds
En fonction des nombres de Reynolds croissants, on distingue
3. Biophysique de la principalement trois régimes d’écoulement : régime laminaire,
circulation
§ Mécanique des fluides régime transitoire, régime turbulent.
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique
Régime laminaire : le fluide s’écoule en couches cylindriques coaxiales
réels ayant pour axe le centre de la conduite (la trajectoires des particules du
§ Hémodynamique fluide sont parallèles à la conduite).
§ Applications
Re < 2000 → Ecoulement laminaire
Régime transitoire : c’est une transition entre le régime laminaire et le
régime turbulent.
2000 < Re < 3000 → Ecoulement transitoire

Régime turbulent : Formation de mouvement tourbillonnant dans le
fluide. Cette expérience est faite par Reynolds en faisant varier le
diamètre de la conduite, la température, le débit, etc... pour divers
fluides.
Re > 3000 → Ecoulement turbulent
Ø Etude en régime laminaire
Soit une canalisation cylindrique de rayon R et de longueur L. on
circulation
§ Mécanique des fluides considère un tube élémentaire de fluide de rayon r, qui s’écoule en
§ Hydrostatique régime laminaire
§ Hydrodynamique
réels
§ Hémodynamique
§ Applications
Profil parabolique de la vitesse:

1 Δp 2 2
u(r) = (R − r )
4µ L

ØEtude en régime laminaire
circulation
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique - Au niveau de la paroi la vitesse est nulle u(r = R) = 0
réels 1 Δp 2
- Au niveau de l’axe de la canalisation r = 0 umax = R
§ Hémodynamique 4µ L
§ Applications
Par définition du débit
dQ = u(r).dS
Δp
Loi de Poiseuille Q= π R4
8µ L

Dans les vaisseaux sanguins, comme dans un canal tube, le
circulation
§ Mécanique des fluides débit du fluide est directement proportionnel à la différence de
§ Hydrostatique pression Δp entre les extrémités du tube et inversement
§ Hydrodynamique
§ Dynamique des fluides proportionnelle à la résistance Res dues aux forces de frottement
réels du fluide avec les parois du tube:
§ Hémodynamique
§ Applications
Δp
Q=
Res
En tenant compte de Loi de Poiseuille
8µ L
d’où la résistance Re R es =
π R4
u Combinaison des résistances en série
3. Biophysique de la Lorsqu’il y a évolution du diamètre du tube, le système se modélise
circulation
par un ensemble de résistance branchées en série:
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique
§ Dynamique des fluides Pini R e s1 R e s2 R e s3 Pfin
réels
§ Hémodynamique
§ Applications Le débit se conserve, l'expression des variations de pression s’écrit:
Δp1 = R se1 Q ⎫
⎪
Δp2 = R se2 Q ⎬ ⇒ Pini − Pfin = Δp1 + Δp2 + Δp3
Δp3 = R se3 Q ⎪⎭ = (R e s1 + R e s2 + R e s3 ).Q
= R e sq .Q
La résistance équivalente d’un système monté en série est égale à la
R e sq = ∑ R e si
somme des résistances:
Dr Honoré GNANGA/ cours de PHYSIQUE BIOPHYSIQUE i 61

3. Biophysique de la u Combinaison des résistances en parallèle
circulation Lorsque le tube se divise en plusieurs tubes, le système se modélise
§ Mécanique des fluides par un ensemble de résistance branchées en dérivation:
§ Hydrostatique Re s1 Q1
§ Hydrodynamique
§ Dynamique des fluides Pini Q Re s2 Q2 Pfin Q
réels
§ Hémodynamique Re s3 Q3
§ Applications
Le débit se conserve:
Q = Q1 + Q2 + Q3
ΔP ΔP ΔP Q
= + + ⇒ Δp = = R e sq .Q
R e s1 R e s2 R e s3 1 1 1
+ +
R e s1 R e s2 R e s3
La résistance équivalente d’un système en dérivation est égale à la
somme inverse des résistances:
1 1
=∑
Dr Honoré GNANGA/ cours de PHYSIQUE BIOPHYSIQUE R e sq i R e si 62
3. Biophysique de la ØEtude en régime laminaire
circulation
§ Mécanique des fluides u Exercice d’application
§ Hydrostatique
§ Hydrodynamique A quel niveau chute la pression ?
§ Dynamique des fluides Au niveau des artérioles on a :
réels
§ Hémodynamique d = 0,002 cm, L= 3,5 mm, n = 4.107
§ Applications Débit global Q = 5 L.min-1 , μ = 4.10-3 Pa.s

u Exercice d’application (Solution)
circulation
§ Mécanique des fluides 8µ L
§ Hydrostatique La résistance (formule): R es = 4
§ Hydrodynamique
πR
§ Dynamique des fluides 8µ L 8 × 4.10−3 × 3,5.10−3 −4 −1
réels artériole i: R esi = 4 = −20
= 35,65.1014
kg.m .s
§ Hémodynamique πR π ×1.10
§ Applications
les n artérioles sont dérivation

1 n
1 1 R esi 35,65.1014
=∑ = n× ⇒ R esq = = 7
= 8,9.10 7
kg.m −4 −1
.s
R esq i=1 R esi R esi n 4.10
or
Δp = R esq × Q = ........... = 7,4kPa
Perte au niveau des artérioles importante !
4. Les ondes
§ Caractéristique des
§ Caractéristique des ondes
ondes Ø Définitions
ü Définitions
ü Onde longitudinale Ondes Une onde est un phénomène de propagation d’une perturbation sans déplacement
ü Onde transversale de matière.
ü Onde périodique
§ Phénomène de diffraction -Le passage de l’onde ne modifie pas la matière qu’elle traverse.
§ Effet Doppler
-La perturbation peut concerner un facteur physique, par exemple la pression ou
§ Ondes acoustiques encore le champ électrique.
ü Définition -En fonction du facteur concerné, l’onde aura des caractéristiques spécifiques.
ü Réflexion et transmission
ü Applications une onde est définie par sa vitesse de propagation que l’on appelle la célérité (c).
§ Ondes électromagnétiques Célérité ØSon calcul est le même que pour toute vitesse moyenne : on divise la distance
parcourue par le temps nécessaire pour parcourir la distance en question.
ü Puissance et énergie
ü Applications d
c=
Dt
Avec c la célérité en mètres par secondes, d la distance parcourue en mètre durant
la période de temps Dt exprimée en secondes.

4. Les ondes § Caractéristique des ondes

§ Caractéristique des ü Onde longitudinale et onde transversale
ondes
ü Définitions
ü Onde longitudinale La perturbation qui résulte d’une onde peut être longitudinale ou transversale.
ü Onde transversale
ü Onde périodique
Avec une onde longitudinale, la perturbation est parallèle à la direction de
§ Phénomène de diffraction déplacement de l’onde.
§ Effet Doppler Onde
§ Ondes acoustiques longitudinale Exemple
ü Définition Prenons un ressort horizontal auquel on imprime une compression initiale. Il se
ü Caractéristiques compacte puis se relâche dans le sens de déplacement de l’onde selon une onde
ü Réflexion et transmission longitudinale
ü Applications
§ Ondes électromagnétiques
ü Applications


§ Caractéristique des ü Onde longitudinale et onde transversale
ondes
ü Définitions Avec une onde transversale (aussi appelée onde verticale), la
ü Onde longitudinale perturbation est perpendiculaire à la direction de déplacement de
Onde
ü Onde transversale l’onde.
ü Onde périodique transversale
§ Phénomène de diffraction
§ Effet Doppler Exemple
Une corde tendue que l’on secoue brusquement, l’onde se déplace de
ü Définition proche en proche en faisant monter et descendre la corde
perpendiculairement au sens de propagation.
ü Applications
ü Applications


§ Caractéristique des ü Onde périodique
ondes
ü Définitions Si l’onde est périodique, elle consiste en la répétition cyclique d’un
ü Onde longitudinale motif élémentaire aussi appelé période.
Onde
ü Onde périodique périodique
§ Effet Doppler
ü Définition
ü Réflexion et transmission §La distance dans l’espace occupée par un motif élémentaire est la
ü Applications longueur d’onde l (lambda), exprimée en mètres m.
ü Caractéristiques §Le temps nécessaire au passage d’un motif élémentaire est la période
ü Puissance et énergie T , exprimée en secondes s.
ü Applications


ondes
ü Définitions
ü Onde longitudinale La période est à la fois l’autre nom du motif élémentaire et une
Onde
ü Onde transversale grandeur de l’onde : tout dépend du contexte. Pour éviter de se tromper,
il faut regarder s’il y a une unité de mesure.
§ Effet Doppler
Période spatiale ou temporelle
suivant la mesure
ü Définition
ü Applications
!
ü Applications


ondes
ü Définitions § La fréquence f d’une fonction périodique dans le temps est le
ü Onde longitudinale nombre de fois où le motif se reproduira en 1 seconde.
Onde
§ Phénomène de diffraction 1 T en seconde (s)
Donc f =
§ Effet Doppler T f en hertz (Hz) ou s-1
ü Définition
§ On dispose donc d’une vitesse, d’une distance, d’un temps, et
ü Réflexion et transmission d’une fréquence. Grâce à certains éléments, on peut retrouver les
ü Applications autres facilement :
§ Ondes électromagnétiques l
ü Caractéristiques Ainsi : c= et l = cT
T
ü Applications
1 1
T= et f =
f T
c=l f
4. Les ondes
§ Caractéristique des Il y a phénomène de diffraction de la lumière lorsque, en présence d’un obstacle ou d’une
fente, la propagation de la lumière ne s’effectue plus en ligne droite.
ondes
ü Définitions
ü Onde longitudinale
ü Onde transversale Mise en évidence
ü Onde périodique
expérimentale du
§ Phénomène de diffraction phénomène Fente de largeur a
§ Effet Doppler
Ecran
ü Définition
ü Caractéristiques L
ü Applications Faisceau lumineux Angle q
§ Ondes électromagnétiques monochromatique
ü Caractéristiques de longueur d'onde l D
ü Applications

4. Les ondes § Phénomène de diffraction

ondes
ü Définitions Ø Diffraction par une fente rectangulaire de largeur a
ü Onde longitudinale Relation La demi-largeur angulaire ( en rad) de tache centrale est:
trigonométrique
ü Onde transversale l
ü Onde périodique q=
L/2 a
tan(q ) = donc:
§ Phénomène de diffraction D
L/2 l
§ Effet Doppler q= =
Mise en évidence étant petit: D a
§ Ondes acoustiques q
Ø Diffraction par une fente circulaire de rayon a
expérimentale du
ü Définition tan(q ) = q
phénomène La demi-largeur angulaire ( en rad) de tache centrale est:
ü Caractéristiques l
ü Réflexion et transmission q = 0,61
d’où a
ü Applications
L/2 donc
§ Ondes électromagnétiques q= q=
L/2
= 0,61
l
ü Caractéristiques D D a
ü Applications

4. Les ondes § Phénomène de diffraction

ondes
ü Définitions En moyenne, le diamètre de la pupille humaine varie entre Indications:
ü Onde longitudinale Application 3mm et 9mm: l Î [ 400nm, 800nm]
ü Onde transversale 1)Sachant que le spectre du visible se situe entre -q = 0,61 l plus petit
ü Onde périodique , l’angle le plus petit entre de la tache centrale (en degrés) est a
§ Phénomène de diffraction qA 1,6 . 10 -3 -Convertirq en degré
§ Effet Doppler qB 3,1 . 10 -3
qC 4,6 . 10 -3 - estq la demie-largeur
qD 6,2 . 10 -3 angulaire.
ü Définition
ü Caractéristiques 2) En réalité, la limite de la résolution spatiale est de l’ordre
ü Réflexion et transmission de 0,016°. A partir de quelle distance doivent se situer deux
ü Applications points de l’image qui vous sont éloignés de 2 mètres pour être
§ Ondes électromagnétiques vus distinctement (en mm):
ü Caractéristiques qA 0,27
ü Puissance et énergie qB 0,54
ü Applications qC 1,08
qD 2,2
NB: 1 nm=10-9m

4. Les ondes § Effet Doppler

ondes
ü Définitions Définition
ü Onde longitudinale L’effet Doppler est la variation de fréquence d’une onde entre son émission et
ü Onde transversale sa réception, lorsque la distance entre l’émetteur et le récepteur varie en
ü Onde périodique fonction du temps.
§ Effet Doppler
§ Ondes acoustiques Le radar Doppler En imagerie médicale, le radar Doppler permet d’étudier le mouvement des
ü Définition en médecine fluides biologiques. Une sonde émet des ondes (ultrasonores), et ce sont les
ü Caractéristiques globules rouges qui font office d’obstacles et les réfléchissent. L’analyse de la
ü Réflexion et transmission variation de la fréquence des ondes réfléchies reçues par cette même sonde permet
ü Applications ainsi de déterminer:
§ Ondes électromagnétiques •La vitesse du sang dans les vaisseaux: c’est la vélocimétrie Doppler.
ü Caractéristiques •Les varices (veines qui se sont dilatées et qui sont de couleur bleuâtres)
ü Puissance et énergie •Séquelles après une phlébite( trouble cardiovasculaire qui correspond à la
ü Applications formation d’un caillot dans une veine)


ondes
ü Définitions !!" !!"
ü Onde longitudinale vE vR
ü Onde transversale Mise en evidence
ü Onde périodique qE qR
!" Recepteur !"
§ Phénomène de diffraction Emetteur
C C
§ Effet Doppler
ü Définition La relation entre la fréquence f’ f ’: la fréquence reçue (Hz)
ü Caractéristiques Relation reçue par le récepteur et la fréquence f : la fréquence émise (Hz)
ü Réflexion et transmission f émise par l’émetteur est: C : vitesse de l’onde (m.s-1)
Mathématique vR: vitesse du récepteur (m.s-1)
ü Applications
§ Ondes électromagnétiques vR vE: vitesse de l’émetteur (m.s-1)
1- cos(q R ) q E : l’angle
ü Caractéristiques f '= f c
ü Puissance et énergie v q R : l’angle
1 - E cos(q E )
ü Applications c


§ Caractéristique des Un véhicule circule sur une route où la vitesse Indication:
ondes Application est limité à 70 km/h, il est contrôlé par un
radar Doppler fixe de la gendarmerie, de vR
ü Définitions 1- cos(q R )
ü Onde longitudinale fréquence émettrice f = 24 MHz. Au passage du c
véhicule, l ’ onde écho est de fréquence
f '= f
ü Onde transversale v
ü Onde périodique f’=f+1500 kHz. La vitesse du son dans l’air 1 - E cos(q E )
est de 320 m/s. c
§ Effet Doppler 1)l’angle de visée vaut ϴ =25°. Donner
l’expression de la variation de fréquence f-f’
§ Ondes acoustiques en fonction des données du problème
ü Définition
f ' ve cos(q )
ü Caractéristiques qA
ü Réflexion et transmission c
ü Applications f ' ve cos(q )
qB -
§ Ondes électromagnétiques c
ü Caractéristiques f ve
ü Puissance et énergie qC
cos(q )
ü Applications
qD f c cos(q )
ve
2) La vitesse du véhicule est (en km/h):
qA 70
qB 72,1
Dr Honoré GNANGA/qC
cours 74,5
de PHYSIQUE BIOPHYSIQUE 76
qD 80,2
§ Ondes acoustique
4. Les ondes
§ Caractéristique des üDéfinitions (les deux principaux types d’ondes)
ondes
ü Définitions
ü Onde longitudinale Onde §Une onde mécanique est une onde qui nécessite un milieu
ü Onde transversale mécanique matériel pour se propager. Elle ne peut pas évoluer dans le
ü Onde périodique vide.
ü Définitions
ü Réflexion et transmission §Une onde électromagnétique est la perturbation d’un
ü Applications champ électrique et magnétique qui se propage à 3,00 x
§ Ondes électromagnétiques Onde 108 m.s-1 dans le vide.
ü Caractéristiques électromagnétique
ü Applications

§ Ondes acoustique
4. Les ondes
§ Caractéristique des üDéfinitions
ondes
ü Définitions
ü Onde longitudinale Onde sonore üL’onde sonore est onde mécanique longitudinale.
ü Onde transversale üSon mécanisme de propagation se résume en une succession de
ü Onde périodique compression/ dilatation des molécule d’air: L’onde se propage
ü Phénomène de diffraction depuis une source sonore en comprimant et décomprimant les
§ Ondes acoustiques molécules de l’air
ü Définitions
ü Applications source sonore longueur d ' onde l
molécules d ' air
ü Applications
sens de la propagation
üLe son a une période, une amplitude et une longueur d’onde.

§ Ondes acoustique
4. Les ondes
§ Caractéristique des üCaractéristiques
ondes Ø La fonction d’onde p correspondant à la p0 : amplitude de la surpression
ü Définitions surpression est une fonction de l’équation k: le vecteur ou nombre d’onde (rad. m-
ü Onde longitudinale de d’Alembert:
1
)
ü Onde transversale ¶ P 1 ¶ P
2 2
ω : la pulsation (rad. s-1)
=
ü Onde périodique ¶x 2 c 2 ¶t 2 φ : le déphasage (rad)
T: période (s)
ü Phénomène de diffraction Ø la solution générale de cette équation est: T: température (K)
§ Ondes acoustiques Onde p ( x, t ) = P0 cos(wt - kx + j ) m: masse d’une particule de gaz (kg)
ü Définitions sonore 2p 2p
M: masse molaire de la particule de gaz
ü Caractéristiques où k = ; w= = 2p f (kg.mol-1)
l T γ: le rapport des capacités calorifiques
ü Réflexion et transmission R: constante des gaz parfaits
ü Applications R=8,314 J.K-1.mol-1
Ø La vitesse de propagation du son c est:
§ Ondes électromagnétiques k: constante de Boltzmann
ü Caractéristiques w avec k = 2p (rad. m-1)
k=1,38 . 10-23 J.K-1
c=
ü Puissance et énergie k l
ü Applications k est le vecteur ou le nombre d’onde
Ø La célérité du son dans un gaz est:

RT kT
c= g c= g
M m
§ Ondes acoustique
4. Les ondes
ondes Ø Quelques célérités usuelles
ü Définitions
ü Onde longitudinale Milieu air eau verre acier
ü Onde transversale Célérité du son en 340 1500 5300 5600
ü Onde périodique m.s-1
§ Ondes acoustiques Onde
ü Définitions sonore Ø Puissance acoustique P: Le vecteur onde sonore possède une
ü Caractéristiques la puissance acoustique P est la quantité symétrie sphérique ( S = 4p r 2 )
ü Réflexion et transmission d’énergie que transporte une onde sonore.
ü Applications § L ’ expression de la répartition de la
puissance émise par une source:
§ Ondes électromagnétiques r2 r1
P = 4p r 2 I (r )
ü Caractéristiques source
§ La puissance se conserve au cours de la
propagation de l’onde:
ü Applications
P = 4p r12 I (r1 ) = 4p r22 I (r2 )
Ø Intensité acoustique I: I: l’intensité du son étudié (W. m-2))
l’intensité acoustique I correspond à la P : la puissance2acoustique (W)
puissance surfacique transportée par rS : la surface (m ) -3
0 : masse volumique du milieu (kg. m ))
l’onde sonore: P
I= C: célérité de l’onde (m.s-1)
S w : la pulsation de l’onde (rad.s-1)
1
I = r0 c w u2 2
u: la vitesse de la perturbation (m.s-1)
2
§ Ondes acoustique
4. Les ondes
ondes Ø Intensité sonore I
ü Définitions § Il existe une intensité sonore minimale sous laquelle on n’attend pas de son : c’est le
ü Onde longitudinale seuil d’audibilité.
ü Onde transversale Il vaut I 0 =1,0 ´ 10-12 W .m -2
ü Onde périodique
ü Phénomène de diffraction § Il existe aussi un seuil de douleur, pallier au-delà duquel un son crée une douleur et
§ Ondes acoustiques Onde endommage fortement voire irréversiblement le système auditif.
ü Définitions sonore Il vaut: I douleur =10 W .m -2
ü Réflexion et transmission Ø Niveau sonore L L : le niveau sonore (dB, décibel)
ü Applications Le niveau sonore est le rapport entre deux
§ Ondes électromagnétiques intensités, celle qui se trouve au point de
ü Caractéristiques mesure I, l’autre ayant pour référence I0
ü Puissance et énergie æ I ö
ü Applications L = 10log ç ÷
è I0 ø
Ø Gamme de fréquences et de longueurs d’ondes sonore
longueur d ' onde l 17 m 17 mm
Infrason Son audible Ultrason

20 Hz 20000 Hz frequence f
§ Ondes acoustique
4. Les ondes
ondes
ü Définitions
ü Onde périodique Ø Impédance acoustique Z Z : l’impédance acoustique (kg.m-2.s-1)
ü Phénomène de diffraction L’impédance d’un milieu pour une onde P: la surpression de l’onde (Pa)
§ Ondes acoustiques acoustique caractérise la résistance du u: la vitesse de la perturbation (m.s-1)
ü Définitions Onde milieu au passage de l’onde sonore:
ü Caractéristiques sonore p p2
Z= ; Z = r0 c ; Z = ;
ü Réflexion et transmission u 2I
ü Applications
ü Applications

§ Ondes acoustique
4. Les ondes
§ Caractéristique des üRéflexion et transmission
ondes
ü Définitions
ü Onde transversale Ø Définition
ü Onde périodique Considérons une interface plane infinie entre deux milieux fluides 1 et 2.
ü Phénomène de diffraction Onde § une onde progressive arrivant à cette interface sera en partie réfléchie et en partie
§ Ondes acoustiques sonore transmise.
ü Définitions § Les deux milieux 1 et 2 ont pour impédances Z1 et Z2
ü Caractéristiques Z : l’impédance acoustique (kg.m-2.s-1)
ü Réflexion et transmission Onde incidente P: la surpression de l’onde (Pa)
ü Applications Onde transmise u: la vitesse de la perturbation (m.s-1)
pi , ui pt , ut
ü Applications
Onde refléchie
pr , ur

§ Ondes acoustique
4. Les ondes
ondes
ü Définitions Ø Position du problème
ü Onde longitudinale Le problème est entièrement résolu si on déterminer les coefficients de transmission
ü Onde transversale et de réflexion à l’interface,
ü Onde périodique Onde
ü Phénomène de diffraction sonore
§ Ondes acoustiques Ø Coefficients de transmission et de réflexion
ü Définitions
ü Caractéristiques Coefficients de Coefficients de Coefficients de Coefficients de
ü Réflexion et transmission transmission réflexion transmission réflexion
ü Applications Tp Rp Tu Ru
en amplitude en amplitude de en amplitude en amplitude de
§ Ondes électromagnétiques de surpression surpression de vitesse vitesse
ü Applications
pt pr ut ur
Tp = Rp = Tu = Ru =
pi pi ui ui

§ Ondes acoustique
4. Les ondes
ondes
ü Définitions Ø Condition de passage de la vitesse
ü Onde longitudinale La continuité de la vitesse normale à l’interface (x=0) impose:
ü Onde périodique Onde u (0+ , t ) = u (0- , t ) Þ ut = ui + ur
§ Ondes acoustiques 1 1 1
soit pt = pi + pr (1)
ü Définitions Z2 Z1 Z1
ü Applications
§ Ondes électromagnétiques Ø Condition de passage de la pression
ü Caractéristiques La continuité de la pression (Loi de Newton) à l’interface (x=0) impose:
ü Applications
p (0+ , t ) = p(0- , t ) Þ pt = pi + pr ( 2)

§ Ondes acoustique
4. Les ondes
ondes
ü Définitions Ø Résolution des équations (1) et (2)
ü Onde transversale En divisant les deux équations par Pi on obtient:
ü Onde périodique Onde
ì 1 1
§ Ondes acoustiques ï Z T p =
Z
(1 - Rp )
í 2 1
ü Définitions ï T =1+ R
ü Caractéristiques î p p
ü Applications
Finalement: 2Z 2 Z 2 - Z1
ü Caractéristiques Tp = ; Rp =
ü Puissance et énergie Z1 + Z 2 Z1 + Z 2
ü Applications
2 Z1 Z1 - Z 2
analoguement on aura: Tu = ; Ru =
Z1 + Z 2 Z1 + Z 2
Ø Exemple:
Pour l’air Zair = 400 SI, pour l’eau Zeau = 1,4 . 106 SI
Tp=1,99 ; Rp=0,99 ==è l’Onde est pratiquement totalement refléchie
BIOPHYSIQUE II
RADIOACTIVITÉ
Dr. Honoré GNANGA

Enseignant-Chercheur à l’E.N.S
Maitre Assistant CAMES
En Mécanique des fluides
Contact : 074.12.48.70 /
@mail: gnanga.honore@gmail.com
5. LA RADIOACTIVITÉ
q Types de désintégration spontanée

q Loi de décroissance radioactive
q Applications de la radioactivité́

5-LA RADIOACTIVITÉ
q Généralités
Les phénomènes radioactifs interviennent dans de nombreuses applications de nos jours. Les
centrales nucléaires, qui reposent sur le phénomène de fission, la datation au carbone 14 ou
encore l’imagerie médicale comme la scintigraphie.
L’objectif de ce chapitre est de décrire le fonctionnement des différents types de radioactivité́
ainsi que leurs applications.

5- LA RADIOACTIVITÉ
q Généralités
Ø Exemple d’application de la radioactivité en médecine: La scintigraphie
1. On injecte dans une veine une petite quantité de produit radioactif. Ce produit,
appelé traceur (ou produit radiopharmaceutique), est de nature différente selon
l’organe étudié.
2. Le traceur se fixe sur les structures de l’organe et émet alors des signaux (rayons
gamma). Ceux-ci sont analysés grâce à un appareil spécifique (gamma-caméra), placé
devant la zone à étudier.
3. La caméra enregistre la concentration du produit radioactif dans les différentes parties

de l’organe concerné. On visualise ensuite la répartition du traceur sur l’écran d’un
ordinateur couplé à la caméra, sous forme de points scintillants. Le nombre de points
est susceptible de varier selon les régions examinées.
§ Il est plus important dans les zones dites d’hyperfixation ou "points chauds".
Celles-ci peuvent correspondre à un foyer infectieux, une tumeur, un remaniement
osseux, une région sécrétant
Dr Honoréune quantité
GNANGA/ d’hormones
cours de PHYSIQUE BIOPHYSIQUE anormalement élevée, etc.90
q Généralités
ØLe noyau

q Généralités
Ø Exemple: Atome de carbone

q Généralités
Ø Les Isotopes
On appelle isotopes les nucléides

partageant le même nombre de protons,
mais ayant un nombre de neutrons différent.
Autrement dit, si l'on considère deux nucléides
dont les nombres de protons sont Z et Z', et
les nombres de neutrons N et N', ces
nucléides sont dits isotopes si Z = Z' et N ≠
N'
nucléides :Ensemble d'atomes ayant des noyaux iden2ques

q Généralités
Ø Stabilité et Instabilité du noyau
Instabilité liée au desequilibre

entre le nombres de protons et de
neutrons dans le noyau

Tous les noyau n’emettent pas le même type de radioactivité
§ Radioactivité 𝛽(
§ Radioactivité 𝛽)
§ Radioactivité 𝛼
§ Radioactivité 𝛾




Quelques Exemples


Energie libérée Q (en Joule):
Q = 𝑚* − 𝑚+ 𝐶 ,


Q = 𝑚* − 𝑚+ − 2𝑚! 𝐶 ,






Q = 𝑚* − 𝑚+ − 2𝑚- 𝐶 ,






Ø PROTECTION

§ Introduction
D’un point de vue probabiliste,

§ il n’est pas possible de prédire à quel instant un unique noyau radioactif va se
désintégrer
§ il est possible de déterminer la loi d’évolution globale du nombre de
désintégration dans un échantillon contenant un nombre important de
noyaux radioactifs.
Ø C’est la loi de décroissance radioactive.

§ Activité́ d’un échantillon

§ Constante radioactive

§ Équation différentielle

§ Loi de décroissance radioactive

§ Temps de demi-vie

BIOPHYSIQUE II
DOSIMETRIE
Dr. Honoré GNANGA

Contact : 074.12.48.70 /
6- DOSIMETRIE
Ø Définition
Ø Notion de dose
ØAtténuation de la dose
ØDébit de dose et dose équivalente
123
Ø Définition
Ø Notion de dose
Ø La dosimétrie cest la mésure de la dose absorbée
Ø Atténuation de
la dose
Ø Purement physique qui permet pas de prevoir l’effet biologique
Ø Débit de dose car chaque dose absorbée, ces effets sont variables en fonction
Ø Dose de:
équivalente § La nature du rayonnement
§ La sensibilité du tissue
§ La distribution de la dose et son fonctionnement
§ La distribution spaciale de la dose dans le tissue consideré
Il faut repartir donc les doses dans le temps et dans l’espace afin de
protéger l’organisme.
124
Ø Définition
q Tout rayonnement possédant une énergie supérieure à 10 eV
Ø Notion de dose
est ionisant: Les UV, les photons X et les photons 𝜸
Ø Atténuation de la
dose
Les rayons X sont une forme de rayonnement électromagnétique constitués
Ø Débit de dose de photons. Pour simplifier, assimilons les à de la lumière invisible capable
Ø Dose équivalente de traverser la matière. Plus le milieu traversé sera dense plus ce rayonnement
sera atténué. Cette propriété conditionne l'obtention des images
radiologiques
L'électron-volt (eV) est l'unité d'énergie utilisée en physique des particules :

c'est l'énergie acquise par un électron soumis à un potentiel électrique de 1V.
Ainsi, on a 1eV=1,6 10-19 J, c'est donc une unité très faible
q On utilise les rayons ionisants comme traitement thérapeutique

afin de traiter des organes malades, cancéreux.
La dose permet de quantifier ce phénomène

125
Ø Définition
Ø Notion de dose q Dose reçue: d
dose Nombre de particules reçues par une personne
Ø Débit de dose pendant une exposition:
Ø Dose équivalente
𝑺
𝒅=𝑨 ∗ 𝜺∗T avec 𝜺=
𝟒 𝝅 𝒓𝟐
A : l’activité du composé radioactif injecté en becquerel (radian par seconde)

𝜺 ∶ la proportion des radiation arrivant sur la cible
r : distance entre la cible et la source
S : la surface de la cible (m2)
T : la durée d’exposition aux radiations (s)
126
Ø Définition
Ø Notion de dose q Dose absorbée: D
dose § La dose absorbée D correspond à l’énergie déposée
Ø Débit de dose par un rayonnement ionisant par unité de masse.
Ø Dose équivalente Elle est exprimée en Gray (Gy)
§ Elle ne permet pas à elle seule d’expliquer les effets
biologique des rayonnements ionisants
§ La dose D est le rapport entre l’énergie totale reçue

par une personne et sa masse:
𝑬𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒅 ∗ 𝑬𝒑
D= =
𝒎 𝒎
D : la dose absorbée en J. Kg-1 ou Gy

Em ∶ l’énergie totale reçue (J)
d : dose reçue en nombre de particules
Ep ∶ l’énergie d’une particule du rayonnement (J)
m : la masse de l’individu (kg) 127
Ø Définition
Ø Notion de dose q Dose absorbée: D
dose § L’exposition à des doses importantes entraine des
Ø Débit de dose effets néfastes:
§ 0 < 0,25 Gy : pas de symptômes pathologiques
§ 0,25 à 1 Gy ∶ Nausées, chutes des globules blancs
§ 1 à 1,5 Gy ∶ Vomissements, modification de la formule sanguine
§ 1,5 à 5 Gy ∶ dose mortelle
§ > 5 Gy ∶ décès quasi certain
128
Ø Définition q Dose restante : D(x)
Ø Notion de dose
Ø Atténuation de § Un faisceau traversant une epaisseur x (en m) subit
la dose une atténuation.
Ø Débit de dose
§ La dose restante à la distance x vaut:
D(x) = 𝑫𝒎𝒂𝒙 ∗ 𝒆%𝝁 ∗𝒙
𝝁 : le coefficient d’atténuation linéique en m-1
q Dose absorbée en 0 et x : Dabs(x)
§ La dose absorbée dans l’espace situé entre 0 et x vaut:
Dabs(x) = 𝑫𝒎𝒂𝒙 − 𝑫𝒎𝒂𝒙 ∗ 𝒆%𝝁 ∗𝒙
Dabs(x) = 𝑫𝒎𝒂𝒙 ∗ 𝟏 − 𝒆%𝝁 ∗𝒙

129
Ø Définition q Couche de demi-atténuation (CDA)
Ø Notion de dose
Ø Atténuation de La couche de demi-atténuation (CDA) est une notion utilisée
en radioprotection. Pour le cas d’une radiation traversant une
la dose
substance ou un matériau donné, il s'agit de l'épaisseur nécessaire pour
Ø Débit de dose réduire de moitié la dose de radiation.
La norme française NF C74-100 la définit comme l'« épaisseur d'une
substance qui, par sa présence, provoque une atténuation physique de
50 % dans des conditions de bonne géométrie
L'épaisseur de la couche de demi-atténuation CDA est calculée selon la

formule: 𝒍𝒏(𝟐)
CDA =
𝝁
D(x) = Dmax
= Dmax
Dmax
= Dmax
Dmax
D(x) 130
Ø Définition q Couche de demi-atténuation (CDA)
Ø Notion de dose
Ø Atténuation de 𝒍𝒏(𝟐)
CDA =
la dose 𝝁
Ø Débit de dose
Exemples
Ø Définition
Ø Notion de dose
dose q Débit de dose: 𝒅̇
Ø Débit de dose Le débit de dose 𝒅̇ est la dose absorbée par unité de temps:
𝒅𝑫
𝒅̇ = −
𝒅𝒕
𝒅̇ : le débit de dose absorbée (Gy.s-1)

dD : la variation élémentaire de dose (Gy)
dt ∶ la variation élémentaire de temps (s)
Ø Définition q Dose équivalente : H
Ø Notion de dose
Ø Atténuation de la La dose équivalente permet d’évaluer la dangerosité
dose relative d’un rayonnement.
Ø Débit de dose
En clair, en fonction de leur nature, tous les rayonnements ne
Ø Dose équivalente causent pas les mêmes « dégâts » dans la matière à dose
absorbée égale.
« en radioprotection, un kilo de plume n’est pas équivalent à un kilo de plomb ! »
La dose équivalente H vaut:
H=𝑫 ∗𝑭
H : la dose équivalente en Sievert (Sv)

D : la dose absorbée (Gy)
F ∶ le facteur de pondération
: 1 pour les photons et électrons
∶ 20 pour les particules 𝛼
BIOPHYSIQUE II
THERMODYNAMIQUE
Dr. Honoré GNANGA

Contact : 074.12.48.70 /
q Partie I
§ Généralités
§ État
d’équilibre
d’un système q Différents états de la matière:
§ Gaz parfait
§ Pression
Ø Macroscopique:
osmotique solide - liquide -
§ Transformati gaz État ordonné État desordonnée à État totalement
ons et lois de grande distance désordonné
conservation
q Partie II Ø Différentes échelles de description:

§ Entropie et
enthalpie libre
Macroscopique - Molécules - Atomes - Particules
§ Les élémentaires
changements
de phase
§ Tension
Ø Thermodynamique, Physique atomique et moléculaire, Physique
superficielle nucléaire
et capillarité
q Partie I
§ Généralités
§ État Un système est un corps ou un ensemble de corps limité dans l’espace.
d’équilibre
d’un Description microscopique: trop de paramètres
système
§ Gaz parfait
§ Pression
Description macroscopique: nombre limité de paramètres
osmotique
§ Transformation
s et lois de
conservation
q Partie II
§ Entropie et
enthalpie libre
§ Les
changements
de phase
§ Tension
superficielle et
capillarité
q Partie I
§ Généralités
§ État Équilibre thermodynamique:
d’équilibre
d’un Pour un système en équilibre thermodynamique, les variables macroscopiques
système ont des valeurs bien définies et n’évoluent pas dans le temps.
§ Gaz parfait
§ Pression
osmotique Ces variables ne sont pas indépendantes mais reliées par une équation d’état:
§ Transformation
s et lois de
conservation
f (p, V, T) = 0
q Partie II
§ Entropie et
enthalpie libre Deux systèmes en équilibre entre eux ont les mêmes variables intensives:
§ Les p1 = p2 équilibre mécanique
changements T1 = T2 équilibre thermique
de phase
§ Tension
superficielle et
capillarité
La particule de gaz assimilée à un point matériel.
q Partie I Il n’y a pas d’interaction entre les particules (l’énergie potentielle est nulle).
§ Généralités Les chocs sont élastiques ( l’énergie cinétique est constantes)
§ État d’équilibre
d’un système
Loi des gaz parfaits:
§ Gaz parfait
§ Pression
Relation reliant la pression, le volume et la température pour n moles de
osmotique gaz parfait:
§ Transformations 𝑷𝑽=𝑵𝒌𝑻=𝒏𝑹𝑻
et lois de
conservation
P: la pression (Pa)
q Partie II V: le volume (m3)
§ Entropie et
T: température (K)
enthalpie libre
§ Les changements N: le nombre de particules de gaz
de phase n: la quantité de matière de gaz (mol)
§ Tension R: la constante des gaz parfaits (8,314 J.K-1.mol-1)
superficielle et k: la constante de Boltzmann ( 1,38 x 10-23 J.K-1)
capillarité
PS: R=k x Na où Na est le nombre d’Avogadro (6,022 x 1023 mol-1)

q Partie I Energie cinétique d’un gaz parfait monoatomique:
§ Généralités
§ État d’équilibre expression en mécanique et en thermodynamique:
d’un système
§ Gaz parfait 𝟏 𝟑
𝟐
§ Pression 𝑬𝑪 = 𝒎 𝒗 = 𝒌 𝑻
osmotique 𝟐 𝟐
§ Transformations
et lois de
conservation Des deux rélaRons, on deduit la vitesse de la parRcule de gaz
q Partie II
𝟑𝒌𝑻 𝟑𝑹𝑻
§ Entropie et 𝒗 = 𝒎
= 𝑴
enthalpie libre
§ Les changements m: la masse de la particule (kg)
de phase M: la masse molaire (kg.mol-1)
§ Tension k: la constante de Boltzmann ( 1,38 x 10-23 J.K-1)
superficielle et 𝑣: la vitesse de la particule (m.s-1)
capillarité
q Partie I
Pression osmotique - Diffusion à travers une membrane
§ Généralités
d’un système
§ Gaz parfait
§ Pression
osmotique
§ Transformations
et lois de
conservation
q Partie II
§ Entropie et
enthalpie libre
§ Les changements
de phase
§ Tension
superficielle et
capillarité
q Partie I
§ Généralités
d’un système
§ Gaz parfait
§ Pression
osmotique
§ Transformations
et lois de
conservation
q Partie II
§ Entropie et
enthalpie libre
§ Les changements
de phase
§ Tension
superficielle et
capillarité
q Partie I
§ Généralités
d’un système
§ Gaz parfait
§ Pression
osmotique
§ Transformations
et lois de
conservation
q Partie II
§ Entropie et
enthalpie libre
§ Les changements
de phase
§ Tension
superficielle et
capillarité
Osmose: diffusion de molécules de solvant
à travers une membrane pour compenser la
pression osmotique
q Partie I Energie interne U d’un gaz parfait
§ Généralités
d’un système L’énergie interne U représente la somme des énergies cinétiques
§ Gaz parfait
§ Pression osmotique
miscroscopiques et des enérgies potentielless associées aux forces
§ Transformations extérieures d’un système.
et lois de
conservation § L’énergie interne totale d’un gaz monoatomique est donnée par:
6 6
q Partie II 𝑈 = , 𝑁𝑘𝑇 = , 𝑛𝑅𝑇
§ Entropie et enthalpie
libre
§ Les changements de § L’énergie interne totale d’un gaz diatomique est donnée par:
phase 6 6
𝑈 = 𝑁𝑘𝑇 = 𝑛𝑅𝑇
§ Tension superficielle , ,
et capillarité
q Partie I Variation d’énergie interne 𝚫𝑼 d’un gaz parfait
§ Généralités
d’un système
§ Gaz parfait
§ L’expression générale de la variation d’énergie interne:
§ Transformations 𝑑𝑈 = 𝐶7 𝑑𝑇
et lois de En intégrant on obtient:
conservation Δ𝑈 = 𝐶7 Δ𝑇
q Partie II
§ Entropie et enthalpie 𝐶" est la capacité thermique ou capacité calorifique à volume constant (J.K-1)
libre Pour un gaz parfait monoatomique:
§ Les changements de 3 3
phase 𝐶" = 𝑁𝑘 = 𝑛 𝑅
2 2
§ Tension superficielle
et capillarité
q Partie I Premier principe de la thermodynamique
§ Généralités
d’un système
§ Gaz parfait
§ Le premier principe de la thermodynamique exprime la conservation
§ Transformations de l’énergie lors d’une évolution. La variation de l’énergie interne du
et lois de système est la somme des travaux des forces de pression et des
conservation transferts thermiques reçus par le système:
q Partie II
§ Entropie et enthalpie 𝑑𝑈 = 𝛿𝑊 + 𝛿𝑄
libre En intégrant on obtient:
§ Les changements de
phase
Δ𝑈 = 𝑊 + 𝑄
et capillarité
§ Généralités
d’un système
§ Gaz parfait
§ Pression osmotique v Le travail mécanique des fores de pression
§ Transformations
et lois de le travail élémentaire réçu par le gaz contenu dans un recipient
conservation après une évolution infiitésimale:
q Partie II
§ Entropie et enthalpie 𝛿𝑊 = −𝑃𝑑𝑉
libre
phase dV : la variation de volume (m3)
§ Tension superficielle P : la pression (Pa)
et capillarité 𝛿𝑊 : la variation infinitésimale de travail (J)
§ Généralités
d’un système
§ Gaz parfait
§ Pression osmotique v Le transfert thermique à pression constante
§ Transformations
et lois de le transfert thermique élémentaire réçu par le gaz contenu dans
conservation un recipient après une évolution infiitésimale:
q Partie II
§ Entropie et enthalpie 𝛿𝑄 = 𝐶8 𝑑𝑇
libre
phase
§ Tension superficielle dT : la variation de température (K ou °C)
et capillarité 𝐶# : capacité thermique à pression constante (J.K-1)
𝛿𝑄 : la variation infinitésimale de chaleur (J)
q Partie I Rapport des capacités thermiques 𝜸
§ Généralités
d’un système
§ Gaz parfait
§ Pression osmotique v Le coéfficient 𝛾
§ Transformations
et lois de 9$
On définit le coéfficient 𝛾 = (rapport sans unité)
conservation 9%
q Partie II Aussi 𝐶8 − 𝐶: = 𝑛 𝑅
libre
§ Les changements de ;< =;<
d’où 𝐶7 = =(> et 𝐶8 = =(>
phase
et capillarité Pour n moles de gaz monoatomiques:
& ( (
𝐶" = ' 𝑛𝑅 𝐶# = ' 𝑛𝑅 γ = &
Transformations usuelles
q Partie I
§ Généralités
§ État d’équilibre On appelle transformation toute évolution du système d’un état initial
d’un système vers un état final et ce, sous l’influence d’une perturbation, c’est-à-
§ Gaz parfait
§ Pression osmotique dire une modification du milieu extérieur.
§ Transformations
et lois de Transforma*on irréversible Transforma*on quasi Transforma*on réversible
sta*que
conservation
P P P
q Partie II
libre
phase
§ Tension superficielle V V V
et capillarité
q Partie I Transformations usuelles
§ Généralités
d’un système Transformation - Transformation lente
§ Gaz parfait
réversible - Etats d’équilibre intermédiaires Transformation
§ Pression osmotique P
§ Transformations - Possibilité de revenir en arrière à irréversible
tout instant P
et lois de
conservation - Retour en passant par les mêmes
V états d’équilibre
q Partie II V
libre Transformation - Transformation brusque
- Transformation progressive
§ Les changements de quasi statique - Etats intermédiaires
P - Etats d’équilibre
phase indéterminés
intermédiaires
§ Tension superficielle - Retour en passant par un
et capillarité
- Retour en passant par les états
autre chemin
d’équilibre intermédiaires
V
§ Généralités
d’un système Ø Transformation isotherme: la température du système est
§ Gaz parfait constante;
§ Transformations
et lois de Ø Transformation isobare: la pression du système est constante;
conservation
q Partie II Ø Transformation isochore: le volume du système reste constant;

libre
phase Ø Transformation adiabatique: il n’y a pas d’échange de
§ Tension superficielle chaleur entre le système et l’extérieur
et capillarité
§ Généralités
d’un système Ø Transformation isotempérature (isopression): Au cours de la
§ Gaz parfait
transformation, la température (pression) du système peut évoluer
§ Transformations mais sa valeur est égale à la température (pression) constante de
et lois de l’extérieur, uniquement à l’état initial et à l’état final
conservation
q Partie II Ø Transformation isovolume: Au cours de la transformation, le

libre
volume peut varier mais sa valeur est la même à l’état initial et à
§ Les changements de l’état final
phase
et capillarité
q Partie I Applications 1
§ Généralités
d’un système
§ Gaz parfait
§ Pression osmotique 1-Donner l’allure des différentes transformations réversibles dans un
§ Transformations diagramme de Clapeyron (P,V).
et lois de 2- Calculer le travail et la chaleur échangés pour chaque transformation
conservation
q Partie II
libre
phase
et capillarité
Applications 2
q Partie I
§ Généralités Exercice 1 Chaleurs et travaux échangés avec l’extérieur
d’un système On effectue de 3 manières différentes, une compression qui amène du diazote N2 (~air)
§ Gaz parfait de l’état 1 à l’état 2.
État 1 : P1 = P0 = 1 bar et V1 = 3 V0
§ Transformations
et lois de État 2 : P2 = 3 P0 et V2 = V0 = 1 litre
conservation
La 1ère transformation est isochore puis isobare.
q Partie II La 2ème transformation est isobare puis isochore.
libre La 3ème transformation est isotherme (PV = Cte).
§ Les changements de 1. Représenter les 3 transformations en coordonnées de Clapeyron.
phase
§ Tension superficielle 2. Sachant que DU = CV DT (gaz parfait) , calculer DU (variation d’énergie
et capillarité interne entre les états 1 et 2).
3. Calculez les travaux échangés dans les 3 cas. Déduisez-en les chaleurs
échangées : sont-elles reçues ou évacuées ?
Applications 2: correction
1.
q Partie I 1
§ Généralités 1ère a (isochore puis isobare)
d’un système 2ème b (isobare puis isochore)
§ Gaz parfait 3ème c (isotherme PV = Cte )
§ Transformations
et lois de
conservation 1.
DU ne dépend pas du chemin suivi, donc DU peu être calculée sur l’isotherme
2
q Partie II (c).
Pour un gaz parfait DU = CV DT et sur (c) DT = 0 , on en déduit : DU = 0
libre J
§ Les changements de 1. 1er principe : DU12 = W12 + Q12 Û Q12 = DU12 - W12
phase
3
§ Tension superficielle W1a2 = 600 J
et capillarité Q1a2 = - W1a2 = - 600 J
W1b2 = 200 J Q1b2 = - W1b2 = - 200 J Q<0
2
donc chaleurs évacuées
12 = ò - PdV = 329 J Q1c2 = - W1c2 = - 329 J
W1c
2 1
q Partie I
§ Généralités Transforma+on monobare et isobare
d’un système Une transforma+on monobare est une transforma+on
§ Gaz parfait
pour laquelle la pression extérieure est constante. Au
§ Transformations et cours de la transforma+on, la pression du système peut
lois de varier.
conservation
q Partie II Une transforma+on isobare est un cas par+culier d’une

§ Entropie et
enthalpie libre
transforma+on monobare quasista+que au cours de
§ Les changements de laquelle la pression du système reste constante.
phase
et capillarité
De nombreuses réac+ons chimiques sont monobares.
q Partie I
§ Généralités Fonction Enthalpie (H)
d’un système Défini&on
§ Gaz parfait On défini une fonc&on d’état lors d’une transforma&on
§ Transformations et monobare telle que l’état ini&al et l’état final soient des
lois de états d’équilibre. Ce9e fonc&on, appelée fonc&on
conservation
enthalpie est notée H, et définie par:
H =U + ( PV )
q Partie II
§ Entropie et
enthalpie libre
§ Les changements de Comme pour l’énergie interne U, la fonc&on enthalpie H,
phase
§ Tension superficielle est une fonc&on d’état qui ne dépend que des états
et capillarité extrêmes et non du chemin suivi.
q Partie I
d’un système Gaz parfait
§ Gaz parfait
La différen&elle dH s’écrit:
§ Transformations et dH = d (U + PV ) = dU + d ( PV )
lois de
dH = ncv dT + nR dT = n( cv + R ) dT
conservation
dH = nc p dT car pour un G.P. c p - cv = R
q Partie II
§ Entropie et
enthalpie libre La varia&on d’enthalpie d’un gaz parfait ne dépend que de
phase
la température et s’écrit donc:
§ Tension superficielle Tf
et capillarité ΔH = ò nc
Ti
P dT = QP
q Partie I
d’un système Forme différen&elle de l’enthalpie
§ Gaz parfait
La différen&elle dH peut s’écrire:
§ Transformations et æ ¶H ö æ ¶H ö
lois de dH = dU + PdV + VdP = ç ÷ dT + ç ÷ dP
conservation è ¶T øP è ¶P øT
q Partie II
§ Entropie et
Compte tenu de l’échange réversible de chaleur Qp,
enthalpie libre l’u&lisa&on du premier principe donne:
phase
et capillarité
dH = nc p dT + (nk + V )dP
q Partie I
d’un système
§ Gaz parfait ExApp 3:
§ Transformations et Considérons un gaz parfait dans un système
lois de thermoélas+que fermé.
conservation
q Partie II Exprimer la varia+on de l’enthalpie entre un état

§ Entropie et
enthalpie libre ini+al et un état final pour toutes les transforma+ons
§ Les changements de réversibles connues
phase
§ Tension superficielle Vous présenterez les différents résultats en fonc+on
et capillarité des variables P, V et T.
q Partie I
d’un système
§ Gaz parfait
ExApp 3: Corrigé
§ Pression osmotique Considérons un gaz parfait dans un système
§ Transformations et
lois de
thermoélas+que fermé: n=cte.
conservation Isobare: DH = - nR(T f - Ti ) + nCP (T f - Ti ) + Pf (V f - Vi )
q Partie II
§ Entropie et Isochore: DH = nCV (T f - Ti ) + V f ( Pf - Pi )
enthalpie libre
phase Isotherme: DH = 0 + Pf (V f - Vi ) + V f ( Pf - Pi )
et capillarité nR
Adiaba+que: DH = (T f - Ti ) + nR (T f - Ti )
g -1

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