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Cours de Radionavigation Isp
Cours de Radionavigation Isp
COURS DE
RADIONAVIGATION
Destiné aux étudiants de L2 RT /ISP L’SHI
Savoir se situer est un problème que l’homme a toujours voulu résoudre et c’est
pourquoi un grand nombre de techniques ont été développées dans ce sens. La navigation est
la science qui regroupe l’ensemble de ces techniques qui permettent de connaître la position
d’un mobile ainsi que toutes autres informations concernant son déplacement dans l’espace.
Ces méthodes peuvent se séparer en deux grandes familles. La première (Navigation à
l’estime) cherche à estimer la position présente du mobile connaissant sa position à l’instant
précédent, son orientation ainsi que sa vitesse. La seconde a pour but d’estimer la distance
et/ou l’orientation du mobile à un ou plusieurs points de références dont la position est connue
et ainsi déterminer sa position dans l’espace. Ces points de références peuvent être naturels
(Astronavigation ou navigation céleste) ou artificiels (Radionavigation).
Au tout début de l’aviation, les vols étaient contraints à être effectués que par temps
clair, c’est alors que les vols aux instruments (IFR) débarquèrent, créèrent un rebondissement
et une évolution remarquée dans le domaine de l’aéronautique. De grands progrès ont été
effectués au fil des années, particulièrement la venue des systèmes en VHF qui sont devenus
dès lors fondamentaux dans la navigation aérienne. Plus le trafic aérien grandissait plus les
différentes phases de vol devenaient compliquées à être effectuées. C’est pour cela que
l’OACI instaura des normes. L’aéronautique est un domaine très exigeant, où n’importe quel
dysfonctionnement ou la moindre erreur peut provoquer des catastrophes ce qui
compromettrait la sécurité.
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CHAPITRE I :GÉNÉRALITÉS SUR LES ONDES RADIO
ELECTRIQUES
I.1.INTRODUCTION
L’objectif de cette partie est d’introduire les concepts généraux utilisés dans la polarisation et
la propagation des ondes radio, cela nous permettra de cerner les problématiques et les
originalités de ce phénomène physique.
I.2.PRÉLIMINAIRES
Une onde radioélectrique, communément abrégée en onde radio, est une onde
électromagnétique dont la fréquence est comprise entre 9 GHz et 3000 GHz, ce qui
correspond à des longueurs d’onde dans le vide de 0,1 mm à 33 km.
• Onde: l’onde est définie comme étant une propagation d’une vibration ou d’une
oscillation :
On appelle vibration tout mouvement autour d’une position d’équilibre des particules d’un
milieu élastique, ou d’un système matériel élastique.
On appelle oscillation tout mouvement d’un corps qui se déplace alternativement, et plus ou
moins régulièrement, de part et d'autre d'une position d'équilibre.
• Radio : la radio est un appareil qui permet de capter les émissions de radiodiffusion
pour les transformer en son.
Les ondes radio, qui s’appellent également ondes hertziennes, sont classées en fonction de
leurs fréquences. L’ensemble de ces fréquences constitue le spectre radiofréquence. On trouve
dans la même gamme de fréquence, la télévision, téléphone portable, Wi-Fi, radar satellites et
le four à micro-ondes (Figure I.1).
Les ondes radio, qui ont été le premier type d'ondes électromagnétiques à être utilisée pour
communiquer, se propagent de deux façons :
• dans des lignes : propagation guidée dans un câble coaxial ou un guide d'onde.
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En tant que ondes électromagnétiques, les ondes radio sont gouvernées par les équations de
Maxwell.
D’une manière générale, une onde électromagnétique est caractérisée par sa fréquence, sa
direction de propagation et sa direction de polarisation. Ce dernier correspond à la direction de
vibration de son champ électrique E .
Polariser une onde, correspond à donner une orientation définie à son champ électrique. Il y a
plusieurs sortes de polarisations :
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I.4.PHÉNOMÈNES DE PROPAGATION
5) Interférence de deux ondes : Dans ce dernier cas, les temps de parcours des deux
ondes sont différents et les deux signaux reçus sont déphasés. Plusieurs cas peuvent
alors se présenter :
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CHAPITRE II : EMISSION ET RECEPTION DES ONDES RADIO
II.1.INTRODUCTION
Afin de bien comprendre les systèmes de radiodiffusion, nous allons décrire dans ce chapitre
les appareils d’émission et de réception radio.
II.2.ÉMETTEUR RADIO
L’émetteur radio est l’un des éléments essentiels nécessaires au fonctionnement d’une radio.
C’est un instrument électronique qui transmet des données et informations par l’émission
d’ondes radioélectriques.
II.2.1.Composantes
III.2.2.Caractéristiques
• ses émissions parasites : Un émetteur peut émettre, outre le signal utile, plusieurs types
de signaux non désirés. Toutes les émissions parasites sont spécifiées par des normes
de l’UIT, selon la puissance, la fréquence et le type de service.
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réseau. La couverture peut être définie avec précision si la propagation est stable, et les
lobes d’antennes précisément connus, comme en télévision satellitaire ou en
téléphonie mobile. Au contraire, la propagation fluctuante MF ou HF, ne permet que
des couvertures statistiques, ou variables selon le jour et l’heure.
III.2.3.Fonctionnement
La fonction générale d’un émetteur radio est de transformer le signal utile contenant
l’information en onde radioélectrique de puissance suffisante pour assurer la liaison à un
récepteur. Il assure donc successivement:
Le signal transmis par ces ondes radioélectriques peut être un programme de radiodiffusion
(radio, télévision), une télécommande, une conversation (radiotéléphonie), une liaison de
données informatiques, une impulsion de télédétection radar.
Le contenu d’un émetteur radio varie donc énormément en taille, prix et conception, selon les
applications, d’un simple «porte-clés» pour commander un portail, à une station de
radiodiffusion, muni d’une antenne de plusieurs centaines de mètres.
II.3.RÉCEPTEUR RADIO
Un récepteur radio (poste de radio, transistor, tuner, autoradio, etc.) est un appareil
électronique destiné à capter, sélectionner et décoder les ondes radioélectriques émises par les
émetteurs radio. La fonction décodage est d'extraire des ondes captées les informations, qui y
ont été incorporées avant d’être émises: sons ou signaux numériques (Figure III.1).
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Exemple de récepteur radio.
II.3.1.Composantes
• Amplificateurs : Comme les signaux captés sont généralement très petits (microvolts
ou millivolts), il est nécessaire d'amplifier le signal. On distingue différents types
d'amplificateurs:
• Mélangeur : Est un étage auquel on applique d'une part le signal d'entrée, capté par
l'antenne et généralement amplifié par un ampli RF, et d'autre part un signal non
modulé, provenant d'un oscillateur local, c'est-à-dire intégré au récepteur. Après
filtrage, le signal de sortie du mélangeur est décalé en fréquence.
• Filtres : Comme une antenne reçoit de très nombreux signaux, il est nécessaire de
recourir à des filtres pour se débarrasser des signaux indésirables. Le plus souvent, on
fait appel à des filtres passe-bande, qui laissent passer les signaux dont la fréquence se
trouve dans la fenêtre du filtre.
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II.4.NATURE DE LA LIAISON RADIO
Pour établir une telle liaison il faut un émetteur et un récepteur. L’émetteur reçoit un signal
électrique qu’il convertit en signal électromagnétique, lequel est conduit vers l’antenne.
L’antenne émet le signal dans la nature où il peut être capté par une ou plusieurs autres
antennes. Ceci constitue une différence fondamentale avec les liaisons filaires pour lesquelles
un signal ne peut être reçu que par celui qui se trouve au bout du fil. En radio, le signal est
diffusé partout et est donc susceptible d’être reçu par tout le monde. L’antenne réceptrice
conduit le signal reçu vers le récepteur d’où est extrait le même signal électrique que celui qui
était en entrée de l’émetteur (Figure III.4).
Liaison émission-réception.
• L’onde radio transmise entre l’émetteur et le récepteur peut être soumise à des
perturbations qui vont l’altérer. Les éléments perturbateurs peuvent être d’autres
émetteurs radio, mais aussi des appareils électriques apparemment anodins, mais qui
génèrent un rayonnement électromagnétique. C’est le cas notamment des appareils qui
utilisent un moteur.
• L’antenne doit être installe en hauteur car plus elle est haute, plus la portée est grande.
De plus, l’installation en hauteur permet d’éviter certains obstacles.
Enfin, les ondes radio ont de nombreuses applications dans les appareils de la vie quotidienne
comme la télécommunication (par exemple dans les téléphones), l’imagerie par résonance
magnétique (IRM), la radio identification (RFID), la radionavigation, les fours à micro-ondes,
les radars, les satellites, le WIFI, le GPS, l’industrie militaire, etc.
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Dans notre cas, nous allons nous intéresser à la radionavigation qui est l’application des ondes
radio dans les domaines de la navigation aérienne, etc.
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CHAPITRE III. GENERALITES SUR LES SYSTEMES DE LA
RADIONAVIGATION
III.1 INTRODUCTION
La radionavigation est une des techniques de la navigation aérienne qui est basée sur des
moyens radioélectriques permettant de déterminer la position d'un aéronef.
Les aides radioélectriques sont classées en fonction de leur utilisation. Celle-ci détermine
leur implantation et leur portée :
➢ Aides à grande distance (D >300NM (mille nautique)) : ils sont utilisables pour la
navigation long courrier au-dessus des grandes étendues désertiques ou maritimes. La
précision attendue est de 5 à10 NM. Ces aides ne peuvent utiliser que les fréquences
VLF, LF ou MF.
➢ Aides à moyenne distance (D <300 NM): ce type est utilisé pour la navigation sur
des routes aériennes et dont la précision est de quelques nautiques miles ou quelques
degrés. Les fréquences utilisées sont : la MF (radiophares) mais surtout la VHF et
l’UHF (VOR/DME). Dans ce cas, la portée est limitée par la visibilité radioélectrique
et fonction de l’altitude de vol.
➢ Aides à courte distance, approche et atterrissage: ce sont des aides utilisées dans
les régions terminales et au voisinage des aérodromes. Les aides à moyenne distance
(radiobalises, VOR, DME) sont utilisées, mais complétées par des aides spécifiques à
l’atterrissage (ILS) capables de précisions supérieures.
Les instruments de navigation sont des aides radioélectriques qui utilisent des stations au sol
ou des satellites pour fournir des indications fiables sur la position de l’avion dans l’espace.
On distingue les instruments ci – après :
L’ADF
La goniométrie au sol en moyenne fréquence n’est plus pratiquée par contre elle est
toujours utilisée à bord des avions, sous forme automatique (radiocompas automatique) à partir
d’émissions LF-MF au sol par radiophares L (Locator) et radiobalises NDB (Non Directional
Beacon).
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- Schelter équipement de NDB de la station qui comprend une armoire
d’alimentation de la balise, un chargeur de batterie, une armoire de réglage et de
contrôle de courant et de tension de l’antenne de la station.
Le NDB transmet grâce à une antenne verticale une onde radio en modulation d’amplitude sur
une fréquence comprise entre 200 à 1750 kHz, les plus utilisées sont entre 200 et 415Khz.
L'onde du signal suit la courbure de la terre, ce qui permet une bonne réception à basse altitude
et sur de grandes distances. Le signal ne nécessite pas une portée optique pour être reçu.
L’ADF reçoit les signaux de deux antennes de l’avion : l’antenne cadre et l’antenne de lever
du doute. La tension induite par l'onde électromagnétique qui provient du NDB est captée par
le cadre et acheminée vers le récepteur. Ce récepteur, à l'aide un système électronique,
transmet la position du cadre à l'aiguille de l'ADF. L’antenne cadre indique la direction de la
balise par rapport à l'axe de l'avion. Mais elle ne permet pas de déterminer si on se dirige ou si
on s’éloigne d’une station NDB. L’antenne de lever de doute fournit cette information et aussi
la réception audio lorsque la fonction ADF n’est pas requise. Sur les avions modernes, et ce
depuis assez longtemps, l’antenne cadre a été réduite considérablement en dimensions et elle
inclut une antenne de lever de doute.
➢ Le NDB permet la navigation dans les régions non équipées de couverture VOR.
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➢ Inutilisable par temps très orageux
La distance D est mesurée en chronométrant le temps (Tm) que met une paire d’impulsion
radioélectrique UHF pour faire le trajet aller-retour entre l’avion et la station au sol, sachant
que la vitesse de propagation de cette onde est égale à la vitesse de la lumière C=3.108 m/s).
D=C×t
Tm = t 1 + t 2 + Δ t
Donc
Tm = 2 × t + Δ t
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➢ Description technique du DME
La bande de fréquence attribuée au DME est 960-1215 MHz, sa couverture est à peu près
d’un rayon de 200 NM. La baie est constituée de :
➢ deux transpondeurs
➢ deux moniteurs
L’antenne DME est une antenne polarisée verticalement, omnidirectionnelle pour le DME
de route et directionnelle pour le DME d’approche.
Antenne DME
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III.2.2.3 Le système VOR
Le VOR (VHF Omnidirectionnel Range) est un moyen d’aide à la navigation utilisé pour
l’orientation des aéronefs à courte et moyenne distance.
Il définit 360 directions d’azimut (l’angle que fait la direction avion station avec celle du
nord magnétique) comptées positivement dans le sens des aiguilles d’une montre à partir de la
direction du nord magnétique passant par la station.
➢ Le VOR Conventionnel CVOR qui est utilisé dans les sites où il n’y a pas
d’obstacles importants.
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Baie VOR
Le VOR rayonne une porteuse VHF modulée de façon à transmettre deux signaux de
même fréquence 30 Hz mais de phase différente pour chaque degré de son rayonnement. Ses
deux signaux sont :
➢ Un signal de référence dont la phase est identique quel que soit la direction
d’émission.
➢ Un signal variable dont le déphasage par rapport au précédent est égal à l’azimut
de la direction d’émission.
A bord, après réception, démodulation, séparation et comparaison de phases des deux signaux,
on obtient l’information d’azimut.
Le CVOR utilise une portion de bande VHF comprise entre 111 ,975 à 117,975Mhz, sa
couverture peut atteindre un rayon de 200NM. La constitution de la baie du VOR est la
suivante :
➢ Deux moniteurs.
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➢ Une interface de communication locale /distance.
➢ un moniteur de champs, le dipôle du moniteur est monté sur un mat à une hauteur de
2 m au-dessus d’un contrepoids à une distance de 8 m par rapport au centre de
l’antenne. Il s’agit d’un module passif constitué de l’antenne de dipôle et d’une
distance de transmission (transformateur d’impulsions)
➢ un contrepoids
➢ un Schelter qui contient deux armoires une du VOR, et l’autre du DME pour le
contrôle et le réglage des paramètres
Stations VOR
c) Avantages et Inconvénients :
➢ La portée est plus réduite que les stations NDB (le signal ne suit pas la courbure
terrestre).
➢ Sa mise en place au sol est plus complexe et nettement plus coûteuse que celle d'un
NDB. Cependant, la consommation en énergie étant plus faible, l'amortissement se
fera à moyen terme.
➢ une série de radiobalises (Les Markers), incluant une balise extérieure OM (Outer
Marker) et une balise centrale MM (Middle Marker), qui fournissent les
informations à propos de la distance jusqu'au seuil de la piste.
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Le principe de fonctionnement du LOC et du GLIDE repose sur les mesures de la
variation du taux de modulation (différence des taux de modulation DDM) entre deux signaux
disposant des fréquences 90 et 150Hz.
III.2.2.5 Le RADAR
Le terme RADAR est l'acronyme de Radio Detecting And Ranging. Le principe utilisé par
les radars est voisin de celui de la réflexion des ondes sonores. Lorsque vous criez dans la
direction d'un objet qui peut réfléchir le son de votre voix (dans un canyon ou dans une
grotte par exemple), vous en entendez l'écho. Si vous connaissez la vitesse du son dans l'air,
vous pouvez alors estimer la distance et la direction générale de l'objet.
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Le temps nécessaire à l'aller et au retour du son vers vous peut être converti en distance si
vous connaissez sa vitesse.
Le radar utilise des impulsions d'énergie électromagnétique à peu près de la même manière,
comme le montre la Figure ci - dessus. Le signal hyperfréquence est émis en direction de la
cible. Une petite partie de l'énergie transmise est réfléchie par la cible dans la direction du
radar. Cette énergie renvoyée par la cible jusqu'au radar est appelée ECHO, exactement
comme lorsque l'on considère les ondes sonores. Un radar utilise l'écho afin de déterminer la
direction et la distance de l'objet qui a réfléchi son signal.
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Schéma bloc d’un système RADAR
Les échos détectés par le radar peuvent être finalement être visualisés sur l'écran traditionnel
de type PPI (plan position Indicator) ou sur tout autre système de visualisation plus élaboré.
L'écran type PPI permet de visualiser un vecteur dont l'origine est la position actuelle du radar
et la direction l'axe de l'antenne. Ce vecteur fait le tour de l'écran à la vitesse de rotation de
l'antenne, et la position de l'axe de l'antenne au moment où un écho est détecté correspond
donc à la direction dans laquelle se trouve cet écho.
Le principe de base du fonctionnement d'un radar primaire est donc très simple à comprendre,
bien que la théorie puisse être assez complexe. Sa connaissance est cependant indispensable à
la définition exacte et à l'utilisation de tout système radar. La réalisation et la mise en œuvre
de radars primaires recourent à un large éventail de disciplines dans des domaines variés tels
que le bâtiment, la mécanique, l'électricité, l'électronique, les micro-ondes de forte puissance
(MFP), le traitement du signal et le traitement rapide de grands volumes de données
numériques. Pourtant, quelques lois physiques sont de la plus grande importance.
La mesure de la distance par un radar est possible du fait des propriétés de l'énergie
électromagnétique:
En fonction des informations qu'ils doivent fournir, les équipements radars utilisent des
qualités et des technologies différentes. Ceci se traduit par une première classification des
systèmes radars:
Un radar imageur permet de présenter une image de l'objet (ou de la zone) observé. Les radars
imageurs sont utilisés pour cartographier la Terre, les autres planètes, les astéroïdes et les
autres objets célestes.
b. Radars primaires
Un radar primaire émet des signaux hyperfréquences qui sont réfléchis par les cibles. Les
échos ainsi crées sont reçus et étudiés. Contrairement à un radar secondaire, un radar primaire
reçoit la partie réfléchie de son propre signal.
c. Radars secondaires
Avec ces radars, l'avion doit être équipé d'un transpondeur (transmetteur répondeur) qui
répond à l'interrogation du radar en générant un signal codé. Cette réponse peut contenir
beaucoup plus d'informations que celles qu'un radar primaire peut collecter (par exemple
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l'altitude, un code d'identification, ou encore un rapport de problème à bord comme une panne
totale des radiocommunications).
d. Radars à impulsions
Les radars à impulsions émettent des impulsions de signal hyperfréquence à forte puissance.
Chaque impulsion est suivie d'un temps de silence plus long que l'impulsion elle-même, temps
durant lequel les échos de cette impulsion peuvent être reçus avant qu'une nouvelle impulsion
ne soit émise. Direction, distance et parfois, si cela est nécessaire, hauteur ou altitude de la
cible, peuvent être déterminées à partir des mesures de la position de l'antenne et du temps de
propagation de l'impulsion émise.
Les radars à onde continue génèrent un signal hyperfréquence continu. Le signal réfléchi est
reçu et traité, mais le récepteur (qui dispose de sa propre antenne) n'est pas tenu d'être au
même emplacement que l'émetteur.
Le signal émis par ces équipements est constant en amplitude et en fréquence. Spécialisés
dans la mesure des vitesses, les radars à onde continue ne permettent pas de mesurer les
distances. Ils sont employés par exemple par la gendarmerie pour les contrôles de vitesse sur
les routes (cinémomètres radars).
Le signal émis est constant en amplitude mais modulé en fréquence. Cette modulation rend à
nouveau possible le principe de la mesure du temps de propagation. Un autre avantage non
négligeable de ce type d'équipement est que, la réception n'étant jamais interrompue, les
mesures s'effectuent en permanence. Ces radars sont utilisés lorsque les distances à mesurer
ne sont pas trop grandes et qu'il est nécessaire d'effectuer des mesures ininterrompues (par
exemple une mesure d'altitude pour un avion ou un profil de vents par un radar
météorologique).
Un principe similaire est utilisé par des radars à impulsions qui génèrent des impulsions trop
longues pour bénéficier d'une bonne résolution en distance. Ces équipements modulent
souvent le signal contenu dans l'impulsion afin d'améliorer leur résolution en distance. On
parle alors de compression d'impulsion.
h. Radars bistatiques
3.1. Le transmetteur
• Être fiable, facile à entretenir et efficace pour une très Transmetteur à oscillateur de
puissance d’un radar russe
longue durée de vie.
3.2. L’antenne
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• Elle doit assurer la mise à jour de la position de la cible à la fréquence voulue. Dans
le cas d'une antenne à balayage mécanique, cette mise à jour se fera au rythme de la
rotation de l'antenne. Une vitesse de rotation élevée peut poser des problèmes
mécaniques importants, notamment pour les équipements qui émettent dans des
bandes de fréquences nécessitant l'utilisation d'antennes imposantes et pouvant peser
plusieurs tonnes.
λ = longueur d’onde
Le facteur représenté par une fonction trigonométrique traduit l'influence des réflexions sur la
surface de la terre. Le sol, aux alentours immédiats de l'antenne d'un radar, a un impact
important sur le diagramme de rayonnement vertical. A cause des combinaisons entre les
ondes directes et les ondes réfléchies, les diagrammes de rayonnement de l'antenne changent
à l'émission et à la réception. Ces effets sont notables dans la bande de fréquences VHF, mais
diminuent lorsque la fréquence augmente. Pour détecter des cibles à basses altitudes, les
réflexions sur le sol sont utiles. Ceci n'est possible que lorsque les ondulations de la surface
dans la première ellipsoïde de Fresnel sont inférieures à 0,001 R (c'est à dire, par exemple, que
dans un rayon de 1000 m, aucun obstacle ne doit être de taille supérieure à 1 m!).
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Réflexions sur le sol
3.3. Récepteur
Le récepteur reçoit les échos de retour qui ont été perçus par l’antenne. Il transforme le
signal à haute fréquence du faisceau en un signal modulé de fréquence intermédiaire (FI) qui
contient l’information des échos, l’amplifie et les transmet ensuite au système de traitement
du circuit radar qui en retirera ensuite les cibles d’intérêt. Le récepteur idéal doit :
• Avoir une large plage d’intensités qu’il peut traiter sans saturation;
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est de l’ordre de 10−13 Watts (−100 dBm), qu’on nomme le signal minimum détectable
(SMD).
Tous les récepteurs sont construits avec un SMD qui correspond aux conditions
d’utilisations.
4. L'équation du radar
Nous supposerons que les ondes électromagnétiques se propagent dans des conditions idéales,
sans subir de quelconque perturbation. Lorsque l'énergie haute fréquence est rayonnée à partir
d'une antenne isotrope, elle se propage de façon uniforme dans toutes les directions. Les zones
d'égale densité de puissance forment donc des surfaces sphériques (A= 4π·R²) concentriques
autour de l'antenne.
Lorsque le rayon de la sphère augmente, une même quantité d'énergie est diffusée sur une plus
surface sphérique. Cela revient à dire que la densité de puissance, dans une direction donnée,
diminue lorsque la distance de l'émetteur augmente. La formule suivante permet de calculer la
densité de puissance pour un aérien omnidirectionnel Su :
S = densité de puissance
«omnidirectionnelle»
Si l'antenne n'émet que sur une portion de la sphère (pour une puissance d'émission
constante), la densité de puissance augmente dans la direction de l'émission.
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Densité de puissance omnidirectionnelle .
G = gain d’antenne
Évidemment, dans la réalité, les antennes de radars ne sont pas des antennes isotropes
n'émettant que dans un secteur limité. Elles génèrent un lobe étroit et un gain pouvant aller
jusqu'à 30 ou 40 dB.
5. Positionnement de la cible
5.1.Calcul de la distance
Dans le cas d’un radar à impulsions, la distance est calculée à partir du temps de transit
(aller et retour) d'une brève impulsion radioélectrique émise et de sa vitesse de propagation
c0. La distance de l'écho (calculée par le radar) est la distance en ligne droite entre l'antenne
du radar et la cible.
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En mesurant le temps «t» écoulé entre le départ et le retour de l'impulsion au radar, il est donc
possible de déterminer la distance R entre le radar et la cible. La formule permettant de
calculer cette distance est donc la suivante :
• R = distance [m]
• t = temps mesuré [s]
• c0 = vitesse de la lumière = 3·108 m/s
La distance (R) est la distance en ligne droite entre le radar et la cible. Dans le cas de
l’atmosphère, la trajectoire de l’onde radar est légèrement courbée par la variation de densité
de l’air avec la hauteur, ce qui donne une distance parcourue légèrement plus longue que la
réalité.
L'angle entre la direction du nord et celle de la cible (azimut) est déterminé grâce à la
directivité de l'antenne. La directivité, parfois appelée «gain directif», est la capacité de
l'antenne à concentrer l'énergie rayonnée dans une direction particulière.
Azimut de la cible.
Les radars émettent normalement de très hautes fréquences pour les raisons suivantes:
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• Haute résolution (plus la longueur d'onde est courte, plus le radar est capable de détecter
un petit objet),
L'azimut vrai d'une cible détectée par un radar est l'angle entre la direction du nord vrai et
celle de la ligne directe antenne-cible. Cet angle se mesure dans le plan horizontal, dans le
sens des aiguilles d'une montre, et à partir du nord vrai.
Les antennes de la plupart des radars sont étudiées et réalisées de façon à rayonner l'énergie
dans une direction donnée sous la forme d'un faisceau directionnel appelé «lobe principal».
Afin de déterminer précisément l'azimut de la cible, la position exacte du nord doit être
connue. Par conséquent les équipements les plus anciens nécessitaient l'emploi d'une boussole
ou l'aide de quelques calculs trigonométriques. Les radars modernes assurent directement
cette tâche et, grâce au GPS, reçoivent une information extrêmement fiable concernant la
direction du nord.
• des servo-systèmes ;
Les servo-systèmes sont utilisés sur les anciens équipements et fonctionnent grâce à des
éléments tels que les transmetteurs et les récepteurs de téléaffichage. Sur les systèmes plus
récents, un codeur synchronisé génère des tops durant la rotation de l'antenne. Le comptage de
ces tops permet à tout instant de déterminer la position de l'antenne.
Les nouveaux radars balayent leur secteur de recherche sans mouvements mécaniques, ou
avec des mouvements minimums. Ces radars mettent en œuvre un balayage électronique en
azimut et/ou en élévation (antenne réseau à commande de phase).
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III.2.2.6 LE GLOBAL POSITIONNING SYSTEM [GPS]
Actuellement, grâce aux progrès de la technologie, un autre type de système de navigation par
radio a été mis en œuvre. C’est le Global Positioning System (GPS), composé de 24 satellites
et d’une base terrestre, qui permet de fournir à un abonné sa position précise en trois
dimensions (latitude, longitude, altitude), sa vitesse et l’heure. Le GPS est accessible 24
heures sur 24, de n’importe quel point de la Terre et quelles que soient les conditions
météorologiques. Comme l’utilisateur n’a pas à communiquer avec les satellites, le système
GPS peut desservir un nombre illimité d’utilisateurs.
Le GPS est disponible sous deux formes principales : le service de positionnement standard
(SPS) et le service de positionnement précis (PPS). Le SPS donne une position horizontale
avec une précision de 100 m. La précision horizontale du PPS est de 20 m.
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1. Fonctionnement du GPS
Le signal contient également des données permettant au récepteur de calculer les positions des
satellites et d’effectuer les corrections de position nécessaires à une localisation précise. Le
récepteur connaît le temps mis par le signal pour arriver du satellite et en déduit la distance
qui l’en sépare. Il doit tenir compte des retards de propagation provoqués par l’ionosphère et
la troposphère. La distance par rapport à trois satellites, ainsi que la localisation de chaque
satellite au moment de l’émission du signal, permettent au récepteur de calculer la position en
trois dimensions. Cependant, pour pouvoir calculer directement les distances, l’utilisateur
devrait être équipé d’une horloge atomique synchronisée sur le système de positionnement
universel. Une quatrième mesure à partir d’un satellite supplémentaire élimine cette
contrainte. Le récepteur utilise par conséquent quatre satellites pour calculer sa latitude, sa
longitude, son altitude et l’heure.
2. Eléments du GPS
Les satellites s’orientent continuellement pour pointer vers le Soleil les panneaux solaires qui
les alimentent en électricité et vers la Terre les antennes émettant les signaux. Chaque satellite
est équipé de quatre horloges atomiques.
Le système de commande u1tilise les mesures collectées par les stations de surveillance pour
prédire le comportement de chaque orbite et de chaque horloge des satellites. Les données
prévisionnelles sont transférées aux satellites pour être transmises aux utilisateurs. Le système
de commande veille aussi à ce que les orbites des satellites GPS ainsi que les horloges ne
s’écartent pas trop de leurs caractéristiques nominales.
La partie utilisateur a été associée, aux récepteurs dans les avions, dans des navires, dans des
véhicules, ainsi que dans les équipements individuels.
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CONCLUSION GÉNÉRALE
La découverte des ondes électromagnétiques et l'invention du télégraphe ont été les premiers
ingrédients de la communication sans fil qui a abouti à l'invention de la radio.
Les ondes radio jouent un rôle important dans notre vie quotidienne. La maîtrise du spectre
électromagnétique et des différentes ondes a permis de réaliser des avancées technologiques
considérables.
Ces ondes ont des diverses caractéristiques comme la polarisation et la propagation dans un
milieu (réflexion, réfraction, diffraction, diffusion, et interférence). Comme toutes les ondes
électromagnétiques, les ondes radio se propagent dans l'espace vide à la vitesse de la lumière.
Elles n’ont besoin d’aucun support pour se propager. Afin de porter une information (un
signal), elles doivent être modulées soit en amplitude pour la radio AM, soit en pour la radio
FM, soit en phase ou encore en impulsion pour les radars.
Aujourd'hui, l’étude des propriétés des ondes radio a permis d’entrevoir les potentielles
applications de ces ondes.
L’utilisation des trois systèmes : VOR, DME, ILS, offre une optimisation des informations
transmises, qui sont à leurs tours des aides à la prise de décision du pilote de l’aéronef. En
effet, pour la navigation en route, les coordonnées polaires (azimut et distance) offertes par le
système VOR et le système DME sont suffisantes pour assurer la sécurité de la navigation.
Mais pendant les procédures d’approches, d’atterrissage, et de décollage, la combinaison des
sous-systèmes de l’ILS, offre au maximum d’informations nécessaires pour une meilleure
sécurité.
Par ailleurs, l’existence des erreurs de fonctionnement engendré par chaque système, cités ci-
dessus implique encore que la sécurité de la navigation aérienne ne pas encore optimale. C’est
pourquoi, à coté de ses systèmes, l’utilisation des systèmes de RADIOCOMMUNICATION,
tels : le BLU, VHF déporté ou encore la télécommunication par satellite…, sont aussi
primordiaux en radionavigation aérienne. Des améliorations du point de vue technologique
sont aussi mises en œuvre, comme l’utilisation du VOR Doppler, MLS (Microwave Landing
System), de l’exploitation du GPS (global positioning system). Ainsi nous pouvons dire que
les systèmes de radionavigation aérienne sont toujours en continuelle évolution et ne cesse
d’améliorer la sécurité des aéronefs.
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RÉFÉRENCES
[3]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Spectre
[4] : http://pages.upf.pf/Pascal.Ortega/ENSEIGNEMENT/CoursEM/
Electromagnetique4.pdf
[5] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Propagation_des_ondes_radio#
Ph.C3.A9nom.C3.A8nes_de_propagation_des_ondes_radio.
[6] : http://sylvain.bier.free.fr/radio/radio.htm
[7] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Modulation_de_phase
[8] ] : http://tpe.57.free.fr/presentation.html.
[9] : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cepteur_radio#
Caract.C3.A9ristiques_principales_d.27un_r.C3.A9cepteur
[10] : http://transmissions-radio.chez-alice.fr/page4.htm
[11] : http://www.liaisons-dangereuses.eu/Wheatstone
[12] : Petite histoire de la radio par Michèle Germain Livres blancs Forum ATENA
[14] :https://sites.google.com/site/tpeportablesante/histoire-du-telephone-
portable/3fonctionnement-dun-tlphone
[15] : http://www.espace-sciences.org/archives/jsp/fiche_article_1134663997045.html
[16] :http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-reseaux/dossier/rfid-10-
applicationsqui-montent/rfid-10-applications-qui-montent.shtml
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