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l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
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ECOLE NATIONALE D’INGENIEURS ABDERHAMANE BABA TOURE (ENI-ABT)


DEPARTEMENT DE GEOLOGIE ET MINES
Licence 2 – Semestre 3

Exposé de Physique

Thème: La nature ondulatoire


de la lumière
Présenté par GROUPE III :
Soumaila KONE
Drissa MARIKO
Hawa HAIDARA
Mountaga MAIGA
Amara CISSE

Note Appréciations

Pr. Chargé du cours : Dr Lucien NIARE


Table des matières

Introduction ........................................................................................................................................... 3

I. Milieu de propagation ................................................................................................................... 4


a) Diffraction : ................................................................................................................................. 4
b) La réflexion : ............................................................................................................................... 4
c) La réfraction : .............................................................................................................................. 4

II. Caractéristique de la lumière ....................................................................................................... 6


a) Longueur d’onde dans le vide et fréquence : ............................................................................... 6
b) Célérité : ...................................................................................................................................... 6
c) Lumières, couleurs et domaines de radiations ............................................................................. 6
d) Définitions ................................................................................................................................... 6

III. Interférence lumineuse.................................................................................................................. 7


1. Principe :.................................................................................................................................. 7
2. Dispositif expérimental : ......................................................................................................... 7
3. Etude théorique : ..................................................................................................................... 7
a) Différance de marche : ................................................................................................................ 7
b) Positions des franges : ................................................................................................................. 8
c) Interfranges :................................................................................................................................ 8

IV. Applications ................................................................................................................................. 10


Introduction

Le modèle ondulatoire de la lumière est une théorie qui explique la nature de la lumière en tant
que phénomène ondulatoire.
Selon ce modèle, la lumière est une forme d'onde électromagnétique qui se propage dans
l'espace en oscillant à des fréquences spécifiques. Cette théorie a été développée au 19ème
siècle par des scientifiques tels que James Clerk Maxwell et Heinrich Hertz, et elle a été
confirmée par de nombreuses expériences et observations.
Le modèle ondulatoire de la lumière explique un large éventail de phénomènes optiques, tels
que la diffraction, l'interférence, la polarisation et la réfraction. Il a également été étendu pour
inclure des phénomènes tels que la lumière de la synchrotron et la lumière laser. Bien que le
modèle ondulatoire de la lumière soit largement accepté, il a été complété par le modèle
quantique de la lumière, qui explique la nature particulaire de la lumière en termes de photons.
Les deux modèles sont compatibles et Bien que le modèle ondulatoire de la lumière soit
largement accepté, il a été complété par le modèle quantique de la lumière, qui explique la
nature particulaire de la lumière en termes de photons.
Les deux modèles sont compatibles et sont utilisés ensemble pour expliquer de nombreux
phénomènes optiques.
La lumière est une forme d'énergie, tout comme l'électricité ou la chaleur. Elle est composée
de minuscules particules que l'on appelle photons et se déplace sous forme d'onde. La lumière
est en fait générée par les vibrations des électrons dans les atomes. Il s'agit donc d'un mélange
d'ondes électriques et magnétiques: on dit que la lumière est une onde électromagnétique.
Il existe plusieurs formes de lumière. Celle que nous connaissons est la lumière visible. Il existe
cependant plusieurs autres formes d'ondes lumineuses les infrarouges, les ultraviolets, les
rayons X, etc. Ce qui différencie ces types de lumière est la longueur d'onde ou encore la
quantité d'énergie qu'elles transportent. Prenons un exemple. On peut créer une onde en
attachant une longue corde à un mur. En agitant l'autre extrémité de haut en bas, on crée des
ondulations qui se propagent dans la corde.
La lumière possède les propriétés des ondes. Comme les vagues de l'océan, les ondes
lumineuses ont des crêtes et des creux.
La distance entre une crête et la suivante (ou entre un creux et le suivant) est ce qu'on appelle
la longueur d'onde.
La fréquence d'une onde est le nombre de crêtes (ou de creux) qui passent par un point en une
seconde. En multipliant la longueur d'onde par la fréquence, on obtient la vitesse de
déplacement de l'onde.
I. Milieu de propagation
a) Diffraction :
C’est le phénomène de mise en défaut de la propagation rectiligne des ondes au
voisinage immédiat.
Exemples : Diffraction d’une onde rectiligne.

La diffraction se fait sans changement de fréquence et sans changement de longueur de


l’onde

b) La réflexion :
C’est le phénomène de retour d’une onde dans le milieu de propagation du à la rencontre
d’un obstacle.
Exemples : Une onde transversales produit par une source S, se propage le long d’une
corde tendue. Au contact de l’obstacle au point A, l’onde est réfléchie.

La réflexion se fait sans changement de fréquence et sans changement de longueur


d’onde.

c) La réfraction :
C’est la modification de la direction de propagation qui accompagne la transmission
d’une onde d’un milieu à un autre.
Exemple : Transmission d’un rayon lumineux d’un milieu (1) d’indice de réfraction N1
à un milieu (2) d’indice N2.
Le rayon incident fait un angle I1 avec la normale à la surface de séparation des deux (2) milieux.
Le rayon réfracté fait un angle I2 avec la normale.
La transmission d’une onde se fait sans changement de la fréquence, mais avec modification de
la longueur d’onde.
La fréquence d’une radiation monochromatique est imposée par la source, elle ne dépend donc
pas du milieu de propagation et reste inchangée quand la lumière passe d’un milieu transparent
à une autre.
Pour une radiation lumineuse de fréquence donnée, la célérité de propagation de cette onde
dépend et est une caractéristique du milieu transparent dans laquelle elle se propage.
On définit alors l’indice de réfraction du milieu :
Remarque :
Il existe des milieux transparents plus ou moins dispersifs :
 Un milieu est d’autant plus dispersif que son indice dépend plus fortement de la
fréquence de la lumière qui s’y propage.
 Seule une lumière polychromatique peut-être décomposée par un milieu dispersif. Le
spectre d’une lumière monochromatique sera composé un seule raie.
II. Caractéristique de la lumière
Comme la lumière a un caractère ondulatoire, elle présente les mêmes caractéristiques qu’une
onde mécanique :

a) Longueur d’onde dans le vide et fréquence :


Une onde lumineuse ou radiation lumineuse est caractérisée par sa longueur d’onde
dans le vide λ exprimée en mètres.
Celle-ci est reliée à la période de l’onde T ou à sa fréquence ν par l’intermédiaire de la
célérité :

b) Célérité :
Dans le vide et pratiquement dans l’air, toutes les radiations lumineuses se propagent
avec la même célérité 𝑐 = 3.00 ∗ 108 𝑚/𝑠, quelque soit leur fréquence.

c) Lumières, couleurs et domaines de radiations


Les valeurs des longueurs d’onde λ des radiations lumineuses nous permettent de les
classer en différents domaines :
Si 𝟒𝟎𝟎 𝒏𝒎 < 𝝀 < 𝟖𝟎𝟎 𝒏𝒎, la radiation appartient au domaine des radiations
visibles :

En effet l’œil n’est sensible qu’à ce domaine de longueur d’onde, et nous permet de voir
toutes les couleurs :
 Si 𝝀 < 𝟒𝟎𝟎 𝒏𝒎, la radiation appartient au domaine des ultraviolets.
 Si 𝝀 > 𝟖𝟎𝟎 𝒏𝒎, la radiation appartient au domaine des infrarouges.

d) Définitions
 Une lumière est dite monochromatique lorsqu’elle est composée d’une seule
radiation de longueur d’onde déterminée (donc d’une seule couleur).
Ex : Lumière d’un laser.
 Une lumière est dite polychromatique si elle est composée de plusieurs radiations
de longueurs d’ondes différentes (donc de plusieurs couleurs).
Ex : Lumière blanche.
III. Interférence lumineuse

1. Principe :
Lorsque plusieurs vibrations se superposent en un même point leurs amplitudes s'ajoutent on dit
qu'il y a interférence lamineuse.
NB: Pour observer les interférences lumineuses il faut la présence de deux (2) sources
synchrones et cohérentes.

2. Dispositif expérimental

Une source lumineuse S ponctuelle éclaire deux (2) fentes fines F1 et F2 parallèles à S et situées
dans le même plan. Les deux (2) fentes se comportent comme deux (2) sources ponctuelles et
donne chacune un faisceau
En interceptant les deux faisceaux sur un écran, on observe dans leur zone commune des droites
(raie) alternativement claires et sombres : ce sont des franges d'interférence. Les rais claires
sont appelés « franges brillantes » et ceux sombres « franges obscures »

3. Etude théorique :
a) Différance de marche :

Rappelons que la différence de marge en interférence mécanique, analogue à


celle de l’interférence lumineuse est 𝛿 = 𝑑2 − 𝑑1 .
𝑎
En considérant le triangle 𝐹1 𝐻𝑀 ∶ 𝑑12 = 𝐷2 + (𝑥 − 2)²
𝑎
De même dans le triangle 𝐹1 𝐻′𝑀 ∶ 𝑑22 = 𝐷2 + (𝑥 + 2)²
𝑎 2 𝑎 2
En faisant la différence on a : 𝑑22 − 𝑑12 = (𝑥 + 2) − (𝑥 − 2)
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
→ (𝑑2 − 𝑑1 )(𝑑2 + 𝑑1 ) = [(𝑥 − 2) − (𝑥 + 2)] *[(𝑥 − 2) + (𝑥 + 2)]

→ (𝑑2 − 𝑑1 )(𝑑2 + 𝑑1 ) = 2𝑎𝑥


Par l’hypothèse, plaçons M au point H et H’ par approximation on peut dire que :
𝑑 =𝐷
{ 1 → (𝑑2 + 𝑑1 ) = 2𝐷 alors (𝑑2 − 𝑑1 ) ∗ 2𝐷 = 2𝑎𝑥
𝑑2 = 𝐷
𝑎𝑥
→ (𝑑2 + 𝑑1 ) = 𝛿 = est la différence de marche.
𝐷

b) Positions des franges :


 Pour les franges brillantes : On a 𝛿 = 𝐾𝜆
𝑎𝑥 𝐾𝜆𝐷
→ = 𝐾𝜆 → en m
𝐷 𝑎
Pour 𝐾 = 0 → 𝑥0 = 0 est la position de la frange centrale
𝜆𝐷
Pour 𝐾 = 1 → 𝑥1 = est la position de la première frange brillante
𝑎
𝜆𝐷
Pour 𝐾 = 2 → 𝑥2 = 2 est la position de la 2eme frange brillante
𝑎
𝜆
 Pour les franges obscures : On a 𝛿 = (2𝐾 + 1) 2
𝑎𝑥 𝜆 𝜆𝐷(2𝐾+1)
→ = (2𝐾 + 1) 2 → en m
𝐷 2𝑎
𝜆𝐷
Pour 𝐾 = 0 → 𝑥0 = est la position de la première frange obscure
2𝑎
3𝜆𝐷
Pour 𝐾 = 1 → 𝑥1 = est la position de la 2éme frange obscure
2𝑎
5𝜆𝐷
Pour 𝐾 = 2 → 𝑥2 = est la position de la 3eme frange obscure
2𝑎

c) Interfranges :
C’est la distance entre 2 franges consécutives de même nature. On la note 𝑖.
Remarque :
 Pour les franges brillantes

𝜆𝐷
𝑥1 − 𝑥0 = 𝑎

2𝜆𝐷 𝜆𝐷 𝜆𝐷
𝑥2 − 𝑥1 = − =
𝑎 𝑎 𝑎

 Pour les franges obscures

2𝜆𝐷 𝜆𝐷 𝜆𝐷
𝑥1 − 𝑥0 = − =
𝑎 𝑎 𝑎

5𝜆𝐷 3𝜆𝐷 𝜆𝐷
𝑥2 − 𝑥1 = − =
2𝑎 2𝑎 𝑎
𝜆𝐷
Donc la formule générale de l’interfrange est 𝑖 = en m.
𝑎
Le champ d’interfrange se présente comme suit :

4. Nombre radiation éteinte K :


On appel radiation éteinte les franges obscures.
Le spectre visible de la lumière étant compris entre 0,4𝜇𝑚 𝑒𝑡 0,8𝜇𝑚, on peut
déterminer le nombre de radiation manquante :

𝜆 𝑎𝑥 2𝑎𝑥
𝛿 = (2𝐾 + 1)
→ =
2 𝐷 (2𝐾 + 1)𝐷
2𝑎𝑥
Or 0,4𝜇𝑚 ≤ 𝜆 ≤ 0,8𝜇𝑚 → 0,4𝜇𝑚 ≤ (2𝐾+1)𝐷 ≤ 0,8𝜇𝑚

1 2𝑎𝑥 1
≤ ≤
8. 10−7 (2𝐾 + 1)𝐷 4. 10−7

𝑎𝑥 1 2𝑎𝑥 𝑎𝑥 1
→ − ≤ ≤ −
8. 10 −7 2 (2𝐾 + 1)𝐷 4. 10 −7 2

Exemple: Pour −𝟐 ≤ 𝑲 ≤ 𝟐 → {−2, −1, 0, 1, 2} donc il aura 5 radiations


manquantes. En remplaçant k par sa valeur dans l’expression de 𝜆, on obtient la
longueur d’ondes correspondante.
De même en ajoutant l’unité, on obtient le nombre de frange brillante
IV. Applications

Exercice 1 :
On réalise l'expérience de Young avec deux fentes fines S1 et S2, parallèles et distantes de a.
1°) La source éclairante S émet une lumière monochromatique de longueur d'onde λ=0,589 µm. Les
franges d'interférences sont observées sur un écran E parallèle au plan des fentes à la distance D = 1,00m
de celui-ci. On mesure la largeur de 20 interfranges consécutifs. On trouve d = 4,21mm. En déduis
l'écartement a des fentes S1 et S2.
2°) On remplace la source monochromatique S par une source de lumière blanche S'. Les longueurs
d'onde des radiations constituant la lumière blanche sont comprises entre 0,40μm et 0,75μm. Calcule les
longueurs d'onde pour lesquelles il y’a une frange obscure d'interférences en un point de l'écran situé à
2mm de la frange centrale.
Exercice 2 :
Une source S éclaire deux fentes fines S1 et S₂ parallèles et distantes l'une de l'autre de 2mm. La source
S se trouve sur la perpendiculaire au plan des fentes, à égale distance de chacune d'elles. Un écran E est
placé à la distance D = 3m du plan des fentes.
1) La source S émet une lumière monochromatique de longueur d'onde λ.
a) Décrire le phénomène observé.
b) Etablir l'expression de la différence de marche d'un point M situé à la OM = x de la frange
centrale.
2) Des franges d'interférences apparaissent sur l'écran et l'on compte 5 franges brillantes de part et
d'autre de la frange centrale O, occupant dans leur ensemble une longueur de 9mm. En déduire la
longueur d'onde λ.
3) On éclaire maintenant les fentes avec une source de lumière blanche.
a) Qu'observe t- on sur l'écran ?
b) On place la fente d'un spectroscope à 5mm de la frange centrale. Donner le nombre et les
longueurs d'ondes des cannelures noires.
Exercice 3 :
Deus fentes fines et parallèles F1 et F2, sont éclairées en lumière monochromatique de longueur d'onde
λ = 0,546 µm par une fente lumineuse F qui leur est parallèle. F est situé à égale distance de F1 et de F2.
Un écran plan E, parallèle au plan contenant F1 et F2 est placé à D = 2m de ce dernier.
1) Fais un schéma et décris succinctement le phénomène observé sur l'écran E
2) Calcule la distance entre deux franges brillantes consécutives sachant que la distance F1, F2 est égale
à 1 mm.
3) Que se passerait-il si on remplace la source de lumière monochromatique par une source de lumière
blanche ?
On admettre que les longueurs d'ondes du spectre visible vont de 0,4µm à 0,8µm.

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