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Pr.

BOUBRAHIMI 21/11/2023

Cours Microéconomie II
Année universitaire 2023-2024

Pr; BOUBRAHIMI

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Pr. BOUBRAHIMI 21/11/2023

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Le court terme et le long terme


A court terme, certains facteurs de production ne
peuvent être ajustés au niveau de l’output à produire :
la terre, le capital.
o La firme est contrainte ; les facteurs sont fixes.

A long terme, les facteurs fixes sont variables.


o Un paysan peut faire varier la taille et le nombre de ses
terres de façon à maximiser ses profits.

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Rendements d’échelle
 Le produit marginal d’un facteur décrit
comment le niveau d’output évolue lorsque
le niveau d’un input change.

 Les rendements d’échelle décrivent


comment le niveau d’output évolue quand
tous les niveaux d’input varient dans une
même proportion.
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Rendements d’échelle
Premier cas:

Si pour chaque ensemble d’input (x1,…,xn), :


f(kx1, …, kxn) = k f(x1, …, xn)

Alors le processus de production décrit par la fonction de


production f se caractérise par des rendements constants.
E.g. (k = 2) doubler tous les niveaux d’input implique un
doublement du niveau d’ouput.

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Rendements constants

Niveau d’output
y = f(x)
2y’

y’

x’ 2x’ x
Niveau d’input
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Rendements d’échelle
Deuxième cas:

Si pour chaque ensemble d’input (x1,…,xn), :


f(kx1, …, kxn) < k f(x1, …, xn)

Alors le processus de production décrit par la fonction de


production f se caractérise par des rendements
décroissants.
E.g. (k = 2) doubler tous les niveaux d’input ne permet pas
de doubler la production.
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Rendements décroissants

Niveau d’output

2f(x’) y = f(x)

f(2x’)
f(x’)

x’ 2x’ x
Niveau d’input
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Rendements d’échelle
Troisième cas:

Si pour chaque ensemble d’input (x1,…,xn), :


f(kx1, …, kxn) > k f(x1, …, xn)

Alors le processus de production décrit par la fonction de


production f se caractérise par des rendement croissants.
E.g. (k = 2) doubler tous les niveaux d’input fait plus que
doubler le niveau d’output.
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Rendements croissants
Niveau d’output

y = f(x)

f(2x’)

2f(x’)
f(x’)

x’ 2x’ x
Niveau d’input
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Taux marginal de substitution

 Dans quelle proportion le producteur peut il


échanger un input contre un autre sans faire
varier son niveau d’output ?

… La réponse nous est donnée par le Taux


Marginal de Substitution Technique !
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Taux marginal de substitution


x2

Isoquante

x'2

y

x'1 x1

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Taux marginal de substitution


x2

La pente de l’isoquante nous dit dans


quelle proportion le producteur peut
échanger de l’input 1 contre de l’input 2
x'2 sans changer son niveau d’output…
la pente de l’isoquante pris en valeur
absolue est le TMST
y

x'1 x1

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Application 1

L
K Pr; BOUBRAHIMI
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Solution « Application 1 »

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Solution « Application 1 »

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Solution « Application 1 »
Taux marginal de substitution

KL

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Application 2

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Solution de l’Application 2

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Comportement du producteur en CPP


les coûts de production
 Nous avons déjà décrit la fonction du coût comme la somme
d’un coût fixe et d’un coût variable en fonction de la quantité
produite: CT=CF+CV(X)
 En Courte période, CF mesure le coût de tous les facteurs
fixes, et CV(X) le coût du seul facteur de production variable,
c’est-à-dire le coût du travail.
 Le coût fixe affecte le niveau du coût total mais il est, par
définition, sans effet sur les variations du coût total (c’est-à-
dire le coût marginal).
 Ainsi, dès l’instant où l’on s’intéresse, non pas au niveau du
coût de production, mais à son évolution, seule la partie
variable importePr;vraiment.
BOUBRAHIMI

Comportement du producteur en CPP


les coûts de production
 Comment évolue le coût total (CT), quant on
produit une quantité croissante de X?
 Il est raisonnable de penser que CT augmente. Mais à
quel rythme? Ce rythme et par définition, le coût
marginal (Cm). Or le Cm est directement déterminé
par celle de la productivité marginale.
 En Courte période, le seul facteur variable étant le
travail, le coût marginal est le coût de travail associé à
une variation marginale de la production.

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Comportement du producteur en CPP


les coûts de production
 Admettant que le facteur travail soit divisible en heures.
La productivité marginale est la production
supplémentaire associée à une heure de travail
supplémentaire;
 Le coût d’une unité supplémentaire de production (Cm)
dépend donc de deux éléments:
 Le coût de l’heure de travail (le taux de salaire horaire
nominal « w »);
 La quantité de biens que le travailleur peut produire
en une heure de plus (PmL).
Pr; BOUBRAHIMI

Comportement du producteur en CPP


les coûts de production
 Ainsi, pour un taux de salaire horaire donné, fixe par le
marché du travail, plus la quantité produite en une heure
de travail supplémentaire est importante et plus le coût
de l’unité de production supplémentaire est faible.
 Autrement dit, plus la productivité marginale du travail
(PmL) est forte, plus le coût marginal de production est
faible, et inversement.
Pour un prix donné des facteurs de production, le
coût moyen et le coût marginal varient
respectivement en sens inverse de la variation du
produit moyen et du prix marginal.

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Démonstration
 Si le salaire est le seul coût variable, et en
négligeant le coût fixe, le coût total est le
produit du taux de salaire et de la quantité
(L): CT=w.L.
 Démontrer la relation mathématique
exprimant les variations inverses qui
existent entre CM et PM;
 Et entre Cm et PmL.
Pr; BOUBRAHIMI

Relation inverse entre CM et PM:


CM= CT/X
= (w.L)/X
= w. (L/X)
Et comme L/X est l’inverse du produit moyen PM=X/L, on a:
CM= w.(L/X)
= w.(1/PM)
= w/PM
Donc, pour « w » donné, CM et PM varient en sens inverse.
On vérifie que pour w donné par le marché du travail, le coût
moyen varie en fonction inverse du produit moyen.
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Relation inverse entre Cm et PmL


Cm = dCT/dX
= d(w.L)/dX
= w. (dL/dX)
= w. (1/PmL)
= w/PmL
Donc pour « w » donné, Cm et Pm varient en sens inverse.

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Application 3

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Solution A3

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Application 4
• Connaissant la fonction de coût total de l’entreprise CT=
150+50Q
1. Déterminer les coût fixes de l’entreprise?
2. Pour une production Q=20, calculer le coût fixe
moyen, le coût variable moyen et le coût marginal?
3. L’entreprise étant mono productrice pratique la
tarification au coût moyen et prend une marge de 30%
soit le tiers du CM. Si le prix du marché est de 66,66
que se passe-t-il pour une production de 20?

4. Pour une production de 10, avec une baisse du prix


du marché amenant ce prix à
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40?
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Solution A4

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Application 5: Voici quelques données sur les coûts d’une entreprise


opérant sur un marché parfaitement concurrentiel. Complétez le tableau
suivant en arrondissant au millier de Dhs

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Solution A5:

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Application

1. A quelles conditions, prix/quantité, cette entreprise


maximise t-elle son profit?
2. Quelle est alors le profit réalisé?

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Exercice 4: La maximisation des profits

1. A court terme, si le prix du facteur fixe augmente, comment


évoluent les profits?
2. Si une entreprise est caractérisée par des rendements
d’échelle croissants quel que soit son volume de
production, comment évoluent ses profits si l’échelle de
production double et que les prix restent inchangés?
3. Si une firme est caractérisée par des rendements d’échelle
décroissants quel que soit son niveau de production et que
nous la divisons en deux firmes plus petites de taille
identique, comment évoluent les profits globaux?
4. Est-ce que la maximisation des profits d’une firme
correspond toujours à la maximisation de la valeur
boursière de laPr;firme?
BOUBRAHIMI

Correction de l’exercice 4
1. Les profits diminuent.
2. Les profits augmentent puisque l’output augmente davantage
que le coût des inputs dans le cadre des rendements d’échelle
croissant.
3. Si la firme est réellement caractérisée par des rendements
d’échelle décroissants, la division de tous les inputs par 2 permet
de produire un output supérieur à la moitié de l’output initial.
Dès lors, l’entreprise divisée en deux firmes réalisera un profit
global supérieur au profit initial.
4. En général, il y a une corrélation positive entre la maximisation
des profits et la hausse du cours des actions d’une entreprise
puisque le premier facteur engendre une forte demande des
investisseurs pour l’action de l’entreprise. Mais, il y a des
situations d’exception qui tiennent compte du facteur
d’incertitude caractérisant le marché boursier et en faite cette
corrélation positive n’est pas toujours vérifiée.
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Chapitre 4:
Offre de la firme concurrentielle

1. Contexte de concurrence pure et parfaite

2. Profit et surplus du producteur

3. La courbe d'offre à long terme

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1. Contexte de concurrence pure et parfaite


1. Le choix de la firme dépend de deux dimensions : le choix de
quantités à vendre et du prix de vente.
2. En cherchant à maximiser son profit, la firme chercherait à fixer des
niveaux élevés pour ces variables de manière à maximiser les recettes.
Mais ce choix est sujet à deux contraintes :
o la contrainte technologique synthétisée dans la fonction de coût;
o la contrainte du marché résumée dans la fonction de demande qui
s'adresse à la firme :
 si elle est seule sur le marché, c'est la fonction de demande de
marché;
 si elle a des concurrents, la demande qui s'adresse à elle dépend
aussi du comportement de ces concurrents, elle doit tenir compte
de ces comportements.

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1. Contexte de concurrence pure et parfaite

1. Hypothèse :
l’entreprise fait face à un marché
concurrentiel caractérisé par l’existence d’un grand
nombre de concurrents ayant une part négligeable du
marché.
2. Cette hypothèse se traduit par le fait que la firme
considère que sa production n'a pas d'impact sur le prix
de marché. Dans ce cas elle prend ce prix comme une
donnée et elle maximise son profit en jouant
uniquement sur ses quantités produites.
3. Toute sa production sera vendue au prix de marché et
chaque firme vend la quantité qui maximise son profit
au prix de marché. Ce dernier est déterminé par la
confrontation de la demande et de l'offre du marché
Pr; BOUBRAHIMI

1. Contexte de concurrence pure et parfaite


Courbe de demande pour une firme
1. La demande qui s'adresse à une seule
firme se caractérise par le fait que si le
prix qu’elle propose dépasse celui du
marché la firme ne vend rien {D(p) = 0}
et par conséquent ne produira rien.
Pour un prix d’offre inférieur au prix de
marché l’entreprise fait face à
l’ensemble de la courbe de demande du
marché (qui se prolonge en points
noirs).
2. Dans ce contexte, le profit de la firme
est donné par :

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1. Contexte de concurrence pure et parfaite


 Le programme d’optimisation de la Courbe de l’offre pour une firme

production de la firme serait alors :

 La fonction d’offre de la firme

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1. Contexte de concurrence pure et parfaite


Courbe de l’offre pour une firme
 Le maximum du profit est atteint lorsque la dérivée
première de la fonction de production est nulle.

Si

Si
 La première condition de l’équilibre d’une entreprise qui
fait face à une concurrence pure et parfaite et qu’elle
égalise son coût marginal aux prix du marché. Dans ce
contexte, la courbe d’offre de l’entreprise serait égale à
sa courbe de coût marginal. Cependant, il convient de se
poser la question : cette première condition d’équilibre
est–elle suffisante pour caractériser l’optimum de
l’entreprise ? Le graphique démontre que cette
condition est nécessaire mais non suffisante. En effet, le
prix p est égale aux coût marginal à deux points de
production q1 et q2. Lequel des deux niveaux de
production choisirait l’entreprise sachant que tout les
deux satisfont la condition première de l’équilibre à
savoir : le prix est égale
Pr; au coût marginal.
BOUBRAHIMI
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1. Contexte de concurrence pure et parfaite


Courbe de l’offre et coût marginal
 Il convient de remarquer qu’au niveau de production q1, la
courbe du coût marginal est décroissante donc
l’augmentation de la production serait plus
proportionnelle que celle du coût pour chaque unité
supplémentaire de production. Du fait que le prix est
inchangé (dicté par le marché) la firme, a donc intérêt à
augmenter sa production pour augmenter ses profit et
elle le fera jusqu'à l’atteinte de q2. A ce niveau la courbe
du coût marginal est décroissante. A l’optimum q* de
l’entreprise on doit avoir deux conditions : le prix égal au
coût marginal et la pente du coût marginal est croissante
(supérieure à 0) soit :

 En terme de maximisation de la fonction de profit on doit


donc avoir deux conditions :
 La première appelée « condition de premier ordre »,
nécessaire mais non suffisante stipulant que le prix doit
être égale coût marginal ; elle découle de la dérivée
première de la fonction de profit, soit :

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1. Contexte de concurrence pure et parfaite


Courbe de l’offre et coût marginal

 La deuxième, suffisante, appelée


« condition de second ordre » découle de la
condition que la dérivée seconde de la
fonction d’offre soit décroissante ou de la
croissance du coût marginal à l’optimum,
soit :

et
 On peut conclure de cette première
remarque que la courbe d’offre de
l’entreprise correspond juste à la partie
ascendante de la courbe du coût marginal
et non à la totalité de cette courbe
Pr; BOUBRAHIMI
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1. Contexte de concurrence pure et parfaite


 Un deuxième cas exceptionnel qui mérite
examen concerne la situation ou la firme
décide de ne rien produire. Dans ce
contexte les conséquences diffèrent selon
que les coûts fixes sont irrécupérables ou
récupérables. Dans le premier cas on a :

 Si les coûts fixes sont récupérables, alors :

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1. Contexte de concurrence pure et parfaite


 Si p augmente jusqu’à un niveau égale au coût
marginal, la firme peut quand même préférer
de ne rien produire (q =0):

 Comme on peut le remarquer, la firme décidera


de ne rien produire si le prix est inférieur au
coût moyen (segment). C’est la condition de
fermeture car si le coût moyen est supérieur au
prix, l’entreprise n’a pas intérêt à produire. La
courbe d’offre de l’entreprise est composée du
segment [o, p] et de la partie croissante de la
courbe du coût marginal.

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2. Profit et surplus du producteur


Soit un niveau optimal de production
q* tel que Cm(q*) = p. Dans ce
contexte ont peut définir les recettes
totales (RT), les coûts totaux (CT), et
le profit de la firme Π(q*) ainsi :
(q =0):

Pr; BOUBRAHIMI

2. Profit et surplus du producteur


Surplus en termes de coût
variable moyen
 Si l’on se réfère au graphique, le profit serait
égale à :

 Le surplus du producteur se définit, quant à


lui, par le profit augmenté des coûts fixes. Il
est égal au profit brut soit

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2. Profit et surplus du producteur

Surplus en Surplus en Surplus en


termes de termes de coût termes de coût
coût variable marginal variable moyen
moyen et coût marginal

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2. Profit et surplus du producteur


Variation du surplus du
Comment varie le surplus du producteur suite producteur
à une modification des prix ? L’étude de cette
variation relève de la statique comparative.
Sous l’hypothèse d’une augmentation des prix
on a :

De plus:

Donc la variation du surplus suite à


une augmentation du prix correspond
à la variation du profit du fait que les
coûts fixes ne varient pas.
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3. La courbe d'offre à long terme La courbe de l’offre à long terme


 La courbe d’offre de long terme permet de donner
la production optimale quand la firme peut ajuster
tous les facteurs de production. On peut alors
imaginer le programme de maximisation du profit
à long terme ΠLT suivant :

 La solution q*(p) de long terme doit satisfaire la


condition :

A court terme, pour une taille donnée, on a :

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