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Interprétation endocrinienne des

Centres réflexes de Chapman Claude


Roumi
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DU MÊME AUTEUR :
Interprétation Endocrinienne des Centres-Ré exes de Chapman,
Traduit, présenté, annoté et édité par l’auteur

1ère édition, septembre 2014


2ème édition, novembre 2018

Lumière sur l’Osteopathy, octobre 2015.

© Claude ROUMI, 2018


95 Lou Marca
Coustellet
84660 Maubec
France
Tél : 06 20 52 73 69
E-mail : contact@osteoplus84.com
Site web : www.osteoplus84.com
Tous droits de reproduction interdits.

ISBN : 978-2-9548456-3-0

3ème édition EPUB – printemps 2019

Toute représentation, traduction ou reproduction, intégrale ou partielle,


par tous procédés, en tous pays, faite sans autorisation préalable, est
illicite et exposerait le contrevenant à des poursuites judiciaires. Loi du
11 mars 1977, article 41, alinéas 2 et 3.

Any intent of copyright, translation or representation, even partially, in


any country and without any authorization is considered as illicit and
will lead the o ender to face legal proceedings.
March.11.1977. Clause 41, Paragraph 2 and 3.
Interprétation endocrinienne
des
Centres-ré exes de Chapman

An endocrine interpretation
of
Chapman’s Re exes
Traduit, présenté, annoté et édité par
Translated, introduced, annotated and edited by

Claude ROUMI
Remerciements
Mes sincères remerciements à :

Andrew Taylor Still, notre maître à nous tous ostéopathes, qui a


redécouvert l’ostéopathie. Grâce à sa patience et malgré ses
tourments, il a su mettre à la portée de chacun d’entre nous
cette fabuleuse médecine, l’ostéopathie. Avec John M.
Littlejohn, il a entrepris des recherches importantes sur le
système lymphatique qui ont inspiré Frank Chapman,
Frank Chapman qui a élaboré une nouvelle technique
ostéopathique à partir du système lymphatique, technique dont
nous avons à peine survolé l’étendue de ses possibilités,
William Garner Sutherland et Rollin E. Becker qui m’ont fait
prendre conscience de cette autre dimension du travail
d’Andrew Taylor Still et de Frank Chapman,
Fred L. Mitchell, qui, par son avant-propos dans le livre
d’Owens, ici traduit, a suscité en moi l’envie d’aller plus loin dans
la découverte de cette technique sur les centres-ré exes de
Frank Chapman et dans la compréhension des multiples
fonctions du bassin,
Alain Abehsera D.O., M.D. et à Christian Marc D.O. qui m’ont
fait découvrir les centres-ré exes de Frank Chapman, lors de
ma formation à l’E.E.O.,
Annie J. Ollivier, traductrice, pour la révision linguistique et ses
corrections avisées du livre d’Owens,
Martine Constant, pour ses conseils et la traduction du texte
français en anglais,
Emma Saussol et Matthias Bourdelier, pour leurs dessins,
Florence pour sa participation active aux corrections, à la
relecture, à la mise en page et son accompagnement pendant
toute la période allant de la conception à l’impression de cet
ouvrage,
Robert Perronneaud-Ferré, Masseur-kinésithérapeute,
Éducateur physique et sportif, Professeur de Culture physique,
Ostéopathe D.O., Chiropractor, Dr of Sciences diplômé aux
U.S.A., Organologiste, D.U. de Rééducation respiratoire et de
sexologie, Hypnothérapeute, également très actif pour la
profession d’Ostéopathe en France, qui a bien voulu préfacer
cette seconde édition,
Hélène et Lizandra, pour la traduction de la préface de Robert
Perronneaud-Ferré.
Acknowledgements
Many thanks to:

Andrew Taylor Still, a leading gure in the osteopathic


profession, who shed new light onto osteopathic care. With
great amount of patience and against all odds, he described
with simplicity to his pairs, the extent of osteopathy as a
therapy. In collaboration with John M. Littlejohn, he undertook
extensive researches on the lymphatic system that inspired
Frank Chapman,
Frank Chapman who achieved a new technique of osteopathy
based on the lymphatic system; a technique whose scope of
possibilities has not been fully covered yet.
William Garner Sutherland and Rollin E. Becker who
introduced me to Andrew Taylor Still and Frank Chapman’s
new approach of osteopathy,
Fred L. Mitchell’s foreword in Owens’s book, previously
translated, triggered my interest in Frank Chapman’s re exes
technique and the understanding of the various functions of the
pelvis,
Alain Abehsera D.O., M.D. and Christian Marc D.O., who
introduced me for the rst time to Frank Chapman’s re exes
during training at E.E.O,
Annie J. Ollivier, a translator, who amended and proofread,
with insight, Owens’book,
Martine Constant, for her good advice and the translation of
French added texts into English,
Emma Saussol and Matthias Bourdelier for their drawings,
Florence for her active participation in proofreading, amending,
editing and helping me throughout the elaboration of the book
up until it’s publishing,
Robert Perronneaud-Ferré, Physiotherapist, Massage erapist,
Physical educator and athelete, Professor of Physical Culture,
Osteopath D.O., Chiropractor, Dr. of Sciences graduate in the
U.S.A., Organologist, D.U. of Respiratory rehabilitation and
sexology, Hypnotherapist, also very active for the profession of
Osteopath in France, who wanted to preface this second
edition,
Helene and Lizandra, for the translation of the preface by
Robert Perronneaud-Ferre.
Avant-propos
Pratiquant l’ostéopathie depuis près de 30 ans, j’ai constamment
recherché un moyen pour a ner mon diagnostic et surtout une technique
me permettant de corriger une lésion ou un organe en dysfonction et ce,
avec une plus grande rapidité tout en étant le plus e cace possible.
En 1984, dans un groupe de travail, lors de la préparation du diplôme
d’ostéopathe, j’ai découvert un document qui était une traduction des
« Ré exes de Chapman » par Alain Abehsera D.O.
Après un rapide survol, cette technique m’a semblé longue et di cile à
mettre en pratique, dans la mesure où il fallait tester et traiter tous les
ré exes durant une séance. Comment allais-je trouver le temps de les
utiliser lors d’un traitement alors que je venais de passer cinq années à
apprendre de nombreuses techniques que j’avais déjà du mal à intégrer ?
Je les laissais donc de côté, me disant que je les reprendrai, sans doute,
plus tard.
Au l des années, j’ai complété mes connaissances par de nombreuses
formations, souhaitant toujours aller plus loin. Ceci m’a permis de
comprendre le patient dans sa globalité et de m’orienter de plus en plus vers
une médecine ostéopathique holistique.
Il y a une dizaine d’année, lors d’un déménagement, j’ai retrouvé le
document de 1984 sur les ré exes de Chapman. N’était-ce pas le signe pour
moi de le reprendre et d’approfondir cette technique ?
Pas à pas, centre-ré exe après centre-ré exe, groupe de centres-ré exes
après groupe de centres-ré exes, je suis parvenu à comprendre le protocole
de traitement que Frank Chapman proposait.
Découvrant l’ampleur considérable du champ d’action de cette technique,
j’ai donc décidé de l’approfondir d’avantage en la pratiquant au quotidien.
La traduction de certains centres-ré exes que j’avais en ma possession ne
correspondant pas à ma perception, j’ai décidé de reprendre le texte original
a n de me faire ma propre opinion. Il s’agissait de An Endocrine
Interpretation of Chapman’s Re exes, une compilation qu’avait fait Ada P.
Hinckley D.O., la femme de Frank Chapman avec le beau frère de Frank
Chapman, Charles Owens D.O. et W.F. Link D.O. Il fallait comprendre et
traduire un texte américain datant du début du XXe siècle et rédigé dans la
lignée des écrits d’A.T. Still.
Publié en petit format, le livre d’Owens que j’avais entre les mains était,
avant tout, un manuel de travail pour étudiants proposant des schémas à
compléter ainsi que des pages vierges pour noter ses propres découvertes.
Mais la lecture de ce livre en anglais m’avait un peu désorienté. En e et,
la description de certains centres-ré exes ne correspondait pas toujours aux
schémas présentés et inversement, les schémas concernant d’autres centres-
ré exes présentaient des particularités non décrites. Dans cet ouvrage les
schémas étaient très petits et donc peu explicites.
Le travail de traduction m’a permis de m’imprégner totalement de la
pensée de Franck Chapman. Par une lecture assidue et en essayant de
traduire le plus exactement possible, j’ai ainsi compris, grâce à l’anatomie du
système lymphatique, la position exacte de ces centres-ré exes.
Aussi, a n de mieux les localiser, j’ai dû refaire des schémas plus simples
et plus clairs.
Après quelques années, il m’a été proposé d’enseigner cette technique, me
permettant d’acquérir encore une plus grande maîtrise. C’est alors que j’ai
compris l’importance et la nesse de la palpation de ces centres-ré exes.
Dans le livre présenté ici, j’ai conservé le texte original en anglais, a n
qu’il soit accessible au plus grand nombre. J’ai placé en parallèle cette
traduction qui se veut la plus précise et la plus compréhensible possible,
tout en respectant la pensée de Frank Chapman.
Annie J. Ollivier, traductrice, a apporté sa contribution à la traduction,
a n de rendre ce texte plus actuel.
J’ai aussi choisi un format di érent a n de mettre en valeur cette
découverte fondamentale que sont les centres-ré exes de Chapman.
Lorsque cela était nécessaire, j’ai complété le texte existant par quelques
précisions mises en italique. Les dessins originaux ont donc été repris,
redessinés et corrigés en fonction du texte original. Ils sont présentés ici
dans une version plus claire pour le lecteur, permettant une meilleure
compréhension et utilisation pratique, les centres-ré exes antérieurs étant
représentés en rouge et les centres-ré exes postérieurs en bleu. Toutefois,
un schéma reste un schéma. Seule, la palpation permettra de véritablement
sentir la localisation précise d’un centre-ré exe. Pour plus de
compréhension, il m’a semblé utile de faire, indépendamment, une
synthèse de la représentation des centres-ré exes sur une grande a che
que le lecteur pourra se procurer séparément.
Ce livre a donc pour but d’initier les ostéopathes aux centres-ré exes de
Chapman, en leur apprenant à les localiser et à les ressentir, a n de leur
permettre d’a ner, par la localisation précise, leur diagnostic organique ou
fonctionnel et de se familiariser avec la lésion iliaque-thyroïde que Franck
Chapman a semble-t-il été, certainement après Andrew Taylor Still, le
premier à décrire.
Ce livre permet, dans un premier temps, de « voir » ces centres-ré exes
avec les doigts, avant d’aller plus loin dans l’utilisation diagnostique, comme
Frank Chapman semble avoir voulu nous le transmettre.
Le lecteur se rendra compte également, que certains centres-ré exes sont
très proches les uns des autres, ce qui peut nous permettre d’expliquer les
chaînes lésionnelles organiques, fonctionnelles et hormonales.
Tout ceci m’a incité à continuer mes recherches et, grâce à la formation
que j’ai reçue sur le drainage lymphatique manuel Vodder, aux travaux
d’A.T. Still et de W.G. Sutherland sur le système lymphatique et tous les
liquides du corps, à l’étude approfondie de l’anatomie du système
lymphatique et de l’embryologie, les centres-ré exes de Frank Chapman
ont alors pris pour moi une toute autre dimension.
Agir sur ces centres-ré exes permet évidemment une libre circulation
des uides, ce qui favorise une harmonisation de la sécrétion hormonale à
travers tous les liquides du corps et met également en évidence, par voie
ré exe, comme Franck Chapman l’avançait, toutes les relations entre le
système hormonal, le système lymphatique et les organes.
De plus, grâce à des découvertes scienti ques récentes, j’ai compris que le
liquide interstitiel, le liquide lymphatique, le liquide céphalorachidien et le
sang, étaient des voies fondamentales d’information à travers le corps.
Ainsi, et dans ce contexte, on se rend compte que les hormones jouent
un rôle fondamental dans le traitement ostéopathique et que, enrichi par le
traitement de ces centres-ré exes, ce dernier permet d’agir également au
niveau émotionnel, une des causes principales des symptomatologies et des
pathologies.
Cette compréhension, l’expérience et toutes ces recherches m’ont permis
de faire une synthèse de ce système. Cette synthèse sera décrite et exposée
dans un second ouvrage a n de permettre une vision plus large de
l’étendue des centres-ré exes de Frank Chapman.
Depuis la première édition, suite à la pratique et aux formations, des
modi cations ont été apportées quant à la précision des centres-ré exes, en
particulier les centres-ré exes postérieurs de rétinite et conjonctivite (1), les
centres-ré exes antérieurs d’otite (5), de pharyngite (6), des membres
supérieurs (12), de l’ovaire (30) et du brome utérin (34) correspondant
aux testicules et à l’adénome de la prostate.
A n de pouvoir présenter ce livre sous format électronique (EPUB), des
modi cations concernant la présentation ont été apportées. Au lieu de 2
colonnes (anglais à gauche, français à droite), le texte en anglais est en
début de page suivi de sa traduction en français.
Foreword
For nearly 30 years I have practiced osteopathy and since then, I have
tried to improve my diagnosis and nd a technique capable of healing,
quickly and with pertinence, injuries or dysfunctional organs.
In 1984, while I was preparing my degree in Osteopathy, I read for the
rst time, during a group session about Chapman’s work in a booklet titled
“Chapman’s re exes”, translated by Alain Abehsera D.O.
A er a quick ick-through, I felt that Chapman’s technique was a long
and strenuous technique, much di cult to integrate in practice. It entailed
that, every patient’s re exes had to be examined and treated in the course
of one session. How could I possibly nd the time to use that technique
while I had already spent ve years trying hard to combine together the
other techniques I learnt?
I kept Chapman’s re exes technique in the back of my mind, hoping that
one-day, I would nd a proper use and time for it.
Over the years, I’ve attended many workshops and training sessions,
each time eager to gain better knowledge and practice. What I have learnt,
in fact, is the necessity to see the patient in his entirety and to adopt a
holistic approach of osteopathy.
Ten years ago, while opening boxes in my new house, I fell on the
Chapman’s re exes booklet I had read in 1984. I took it as a sign and
decided to give it a second chance by studying that technique more in
depth.
Step by step, point-by-point, group of re ex by group of re ex, I
managed to understand the protocol of Chapman’s treatment.
I also discovered the scope of possibilities of such a technique and
decided to practice on a daily basis until I get familiar with all its aspects.
In the translated version of Chapman’s work, some of the re exes were
not matching with what I could perceive and understand. I decided to refer
to the original text “An Endocrine Interpretation of Chapman’s Re exes”,
and to make my own interpretation. is edition comprises several works
collected by Ada P. Hinckley D.O., Frank Chapman’s wife, Charles Owens
D.O., Frank Chapman’s brother in-law and W.F. Link D.O. It was written at
the beginning of the 20th century in an illustrative American English of its
time and referred to the previous works of A.T. Still. I set myself up to the
task of translating and interpreting it.
Owens’ small-sized edition that I hold in my hands, by, was meant
mainly for students; a handbook with broad charts and blank pages to jot
down personal notes and ndings.
Besides, this English version le me slightly dubious. Sections of the text
describing re exes were not matching properly with the charts and vice-
versa. Some other charts were showing more details than there were in the
text. Most o en, the charts were too small and imprecise.
e translating task of Chapman’s work gave me the opportunity to
immerse myself into his pattern of thinking. Page a er page, reading a er
reading, I plunged into the depths of the anatomy of the lymphatic system
as well as the exact position of the re exes.
It was imperative to locate re exes better so that I could simplify and
create my own charts.
Some time later, I was invited to teach this technique. By doing so, I
gained greater con dence in practice and realized how important and
subtle were the touch and the feeling of the re exes to master the
technique.
In the following publication, I kept the original American version of the
text for the bene t of the largest number of English readers. But along with
it, I appended a French version, meant to give a clearer rendition of
Chapman’s view.
Annie J. Ollivier, a translator, helped me in converting some of the
original text into a more modern and vivid version.
I also chose a di erent format in order to convey the importance of
Chapman’s re exes discovery. And when necessary, I made some additions
in italic. e original charts have been enlarged, amended and redesigned
according to the original text providing thus a better understanding and
application of the technique. Anterior re exes are marked in red and
posterior re exes in blue. Palpation is the only way to locate precisely
re exes but charts are helpful to visualize them. I also thought useful to
a x separately, for those who were interested, a full-length poster depicting
all the re exes.
is book is aimed at introducing Chapman’s re exes to practicing
physicians. By teaching them how to locate and feel the re exes, their
diagnosis on organic or functional lesions get more pertinent each time and
better grows their knowledge on the innominate-thyroid lesion; a subject
that was unheard of until Andrew Taylor Still described it for the rst time,
followed later by Franck Chapman.
In the rst leg of the learning process, this book teaches the practitioner
how to see with his ngers before going further in the making of a diagnosis;
exactly as Franck Chapman wanted the technique to be taught.
As the reader goes through, it becomes obvious that re exes are very
close one to each other. It explains the domino e ect that injuries create on
the organic, functional and hormonal level.
While working on this book, the urge to pursue my own research grew. I
had been trained to the Vodder deep-tissue massage technique and
undertook further studies on A. T. Still and W.G. Sutherland’s works
concerning the lymphatic system, the body uids, the anatomy of
the lymphatic system and embryology. Suddenly I realized the extent and
importance of Franck Chapman’s re exes.
When you work with re exes, the latter release the circulation of uids
which favors and regulates hormonal secretions through the body uids
and con rms the direct links between the hormonal, lymphatic and organic
systems, exactly as Franck Chapman gured it out in his work.
Moreover, as mentioned in recent scienti c studies, I understood that
interstitial liquid, lymphatic liquid, cerebrospinal liquid and blood were
primary channels of information in the body.
It is easy, in such a context, to measure the fundamental part that
hormones play in osteopathy and when combined with a treatment on
re exes, the patient can also be treated at an emotional level, which is more
than o en one of the main causes of the symptoms and pathology.
One stage a er another, I decided to gather the results of what I have
learnt, understood and experienced into a synthesis. I will present in a
second book a broader vision and explanation of Franck Chapman’s re exes
and the extent of its technique.
Since the rst edition, following practice and training, modi cations have
been made to the accuracy of the re ex centers, especially the posterior
re ex centers of retinitis and conjunctivitis (1), the previous re ex centers
of otitis (5), pharyngitis (6), upper limbs (12), ovarian (30) and uterine
broid (34) or testicles and prostate adenoma.
In order to be able to present this book in electronic format (EPUB),
modi cations concerning the presentation have been made. Instead of 2
columns (English on the le , French on the right), the English text is at the
top of the page followed by its translation into French.
Avertissement
À plusieurs reprises, dans le livre de Charles Owens, il est fait mention
de la nécessité d’une bonne alimentation et hygiène de vie, de jeûne au jus
de citron, de lavements et de fomentation (application chaude et humide).
Ces pratiques, fondamentales à l’époque, furent ensuite abandonnées.
Remises au goût du jour, elles amélioreraient, à mon avis,
considérablement l’e cacité du traitement.
Il est également souvent mentionné des techniques de correction par
voie rectale ou vaginale, techniques qui se pratiquaient à l’origine
couramment, même parmi les premiers ostéopathes français, mais qui ne
sont plus autorisées aujourd’hui, en France.
Toutefois, le praticien pourra les remplacer par d’autres techniques
ostéopathiques, par voie externe, utilisées actuellement.
Caution
Charles Owens’ book points out, on several occasions the importance of
having a balanced diet and lifestyle, occasional fasting on lemon juice,
enema and fomentation (wet and hot applications).
is cure was very popular at the time and then dri ed into oblivion. In
my opinion, the come-back of the aforementioned practices into everyday
life, would improve tremendously the treatment.
e original text o en alludes to anal and vaginal osteopathic
manipulations. Since the rst French practicing physicians, they were
commonly performed. Nowadays, they are no longer authorized in France
but replaced with di erent techniques applied externally.
Préface
de la seconde édition
Septembre 1972. La TWA me dépose à New-York. — Je pars à la
conquête de l’Ostéopathie américaine.
Je suis reçu, fort bien, par les 12 écoles ou Universités ostéopathiques des
USA.
J’ai réservé, pour la n de ma visite, l’École d’Ostéopathie de Des Moines
dans l’IOWA.
Réception magni que par le Président qui me met en contact avec les
Professeurs : Gordon Zinc et Bud TePoorten (décédés tous deux).
Dans les nombreuses et amicales journées que nous avons passées, ils en
arrivèrent à me parler des Points de Chapman, que je pratiquais déjà… Ils
corrigèrent quelques erreurs dans ma pratique, sans m’en apprendre
davantage.
Mais, comment et pourquoi avoir de si beaux résultats ?
Nos confrères n’auront plus à se poser cette insatisfaisante question.
L’ouvrage Interprétation endocrinienne des centres ré exes de Chapman
de Claude Roumi, lève le voile et apporte les réponses à toutes les
questions.
Mais que de recherches, d’essais, de déceptions, de courage et de
patience pour en arriver à l’élaboration d’un tel ouvrage !
Les ostéopathes ont maintenant la compréhension de ce qu’ils font et des
résultats obtenus.
Longue vie à Interprétation endocrinienne des Centres-ré exes de
Chapman !
Robert Perronneaud-Ferré D.O.
Fondateur du Registre des Ostéopathes de France
ROF
Preface
of the second edition
September 1972. e TWA drops me o in New York. - I’ m going to
explore about American Osteopathy.
I am well received by the 12 Universities and schools that study and
teach osteopathic in the USA.
I save the School of Osteopathy of Des Moines in Iowa for the end of my
visit.
I enjoy a beautiful reception by the President who puts me in contact
with the Professors: Gordon Zinc and Bud TePoorten (both deceased).
In the many friendly days we spent, they spoke to me about Chapman
Points, which I was already practicing ... ey corrected some errors in my
practice, without showing me more about it.
But how and why were there such beautiful results?
Our colleagues will no longer have to ask this unsatisfactory question.
is book, “An endocrine interpretation of Chapman’s Re exes” by
Claude Roumi, li s the veil and answers all the questions.
It took a great deal of e ort through research, trials, disappointments,
courage and patience to arrive at the elaboration of such a work!
Osteopaths can now have an understanding of what they are doing and
the results they have achieved.
Long live An endocrine interpretation of Chapman’s Re exes!
Robert Perronneaud-Ferré D.O.
Founder of the Register of Osteopaths of France
ROF
An Endocrine Interpretation
of
Chapman’s re exes

By
e Interpreter

Interprétation endocrinienne
des
Centres-ré exes de Chapman
Par
L’Interprète

French traduction - Traduction française


Claude ROUMI D.O.

of the second edition – 1969


de la seconde édition – 1969
of the AMERICAN ACADEMY of OSTEOPATHY
3500 DePauw Blvd., Suite 1080
Indianapolis, IN 46268
(317) 879-1881
http://www.academyofosteopathy.org
CHAPMAN’S REFLEXES
A FOREWORD BY FRED L. MITCHELL, D.O.,
F.A.A.O.
Chattanooga, Tennessee
A resurgence of interest in the diagnostic and therapeutic application of
neurologic re exes has prompted the reprinting of the work of Frank
Chapman. Interest has been stimulated within the osteopathic profession,
especially by the published works of Korr, Denslow, Drucker, omas,
Abel, et al. eir important research into the characteristics of the
facilitated segment, and also the work of Doctors Pottenger, Travell,
Judovitch and Bates, and Speransky has focused clinical attention on this
aspect of pathologic physiology. Because of this and other research that has
been done since the original publication of this book, we are now able to
make a more intelligent hypothesis as to where Chapman’s Re exes may t
into total osteopathic care.
e one thing that these pathologic re exes - or perverted physiologic
re exes - have in common (Travell’s myofascial triggers, the facilitated
segment of Korr, et al, Chapman’s re exes, etc.), is that they are all
organismic responses to various types and degrees of tissue injury, i.e.,
physical trauma, infection, degeneration, chemical, etc. Emphasis on the
psychosomatic aspect of disease has strongly indicated another type of
pathologic re ex, the cortico-visceral re ex. Research of the past thirty or
forty years on these phenomena has been copiously reported (e.g., in Bykov
and Gantt “ e Cerebral Cortex and the Internal Organs”.) A er nearly
twenty- ve years’ experience with Chapman’s re exes, I am convinced that
it is a valid contribution to this eld.
Having had the inestimable privilege of working with Dr. Charles Owens
for a number of years, I have felt impelled to write this preface in the hope
of clarifying some of the ideas presented in this book. Dr. Owens,
unexcelled as a skilled physician, and a gentleman of unquestioned
integrity and sincerity of purpose, sometimes found it di cult to put into
words what he himself understood so well. Because Dr. Owens emphasized
its importance so forcefully, my own special interest in the function of the
pelvis was stimulated. e rst fruits of my inquiry into this eld are to be
found in the 1953 Year Book of the Academy of Applied Osteopathy, and
more recently and completely in the 1958 Year Book.
Drs. Chapman and Owens were of the opinion that these re exes were
clinically useful in three principal ways:
1) for diagnosis,
2) for in uencing the motion of uids, mostly lymph,
3) for in uencing visceral function through the nervous system.
e relative constancy of the anatomic topography of Chapman’s re exes
makes it possible to establish the location of pathology without knowing its
nature.
In considering the re ex e ect on lymphatics, Dr. Chapman apparently
assumed the existence of a neuro-lymphatic re ex (in the sense that we
speak of neuro-vascular, neuro-muscular, neuro-humoral, etc.) as a part of
the body’s homeostatic mechanisms. Research in this area is de nitely
indicated. e somato-visceral re ex has been under investigation at
Kirksville.
e practicing physician will nd in this book a valuable and usefull
therapeutic and diagnostic method. Let me at this point indicate some
important details in the use of Chapman’s re exes.
CENTRES-RÉFLEXES DE CHAPMAN
Avant-propos par Fred L. Mitchell D.O., F.A.A.O.
Chattanooga (Tennessee)
Un regain d’intérêt pour l’application diagnostique et thérapeutique des
centres-ré exes neurologiques a incité la réimpression de l’ouvrage de
Frank Chapman. Au sein de la profession ostéopathique, l’intérêt a
particulièrement été suscité par les travaux publiés par Korr, Denslow,
Drucker, omas, Abel et al. Leurs recherches importantes concernant les
caractéristiques du « segment facilité », ainsi que le travail des docteurs
Pottenger, Travell, Judovitch et Bates, et Speransky ont attiré l’attention sur
cet aspect clinique particulier de la physiologie pathologique. Pour cette
raison et grâce à d’autres recherches e ectuées depuis la publication
originale de ce livre, nous sommes maintenant en mesure d’émettre une
hypothèse plus poussée sur la façon dont les centres-ré exes de Chapman
peuvent être intégrés dans une pratique globale de soins ostéopathiques.
La chose essentielle que ces centres-ré exes pathologiques — ou centres-
ré exes physiologiques a ectés —, ont en commun (les points
déclencheurs (triggers) myofasciaux de Travell, le « segment facilité » de
Korr et al, les centres-ré exes de Chapman, etc.) est qu’ils correspondent
tous à des réactions de l’organisme à di érents types et degrés de lésions des
tissus : traumatisme physique, infection, dégénérescence, médicaments, etc.
L’accent étant mis sur l’aspect psychosomatique de la maladie, un autre type
de ré exe pathologique est apparu, le ré exe cortico-viscéral. La recherche
e ectuée au cours des trente ou quarante dernières années sur ces
phénomènes a été largement documentée (par exemple, dans le livre de
Bykov et Gantt, Le Cortex Cérébral et les Organes Internes.) Après environ
vingt-cinq ans d’expérience des centres-ré exes de Chapman, je suis
convaincu qu’ils sont une contribution de grande valeur au domaine
ostéopathique.
Ayant eu l’inestimable privilège de travailler avec le Dr Charles Owens
pendant un certain nombre d’années, je me suis senti poussé à écrire cette
préface, dans l’espoir de clari er certaines des idées présentées dans ce livre.
Reconnu en tant que médecin quali é et homme d’une intégrité et d’une
sincérité incontestées, le Dr Owens avait parfois du mal à expliquer avec
des mots ce qu’il avait lui-même si bien compris. C’est justement parce que
le Dr Owens a souligné son importance avec tant de force, que je me suis
particulièrement intéressé à la fonction du bassin. Les premiers fruits de
mon expérience dans ce domaine gurent dans le Year Book de 1953 de
l’Academy of Applied Osteopathy, et plus récemment et de façon plus
complète dans le Year Book de l’année 1958.
Selon les docteurs Chapman et Owens, ces centres-ré exes étaient
cliniquement utiles pour trois raisons principales :
1) pour le diagnostic,
2) pour stimuler le mouvement des uides, principalement la lymphe,
3) pour stimuler la fonction viscérale par l’intermédiaire du système
nerveux.
La cohérence relative de la topographie anatomique des centres-ré exes
de Chapman fait qu’il est possible de déterminer l’emplacement de la
pathologie sans en connaître sa nature.
En examinant l’e et ré exe sur le système lymphatique, le Dr Chapman a
apparemment conclu qu’il existait un ré exe neurolymphatique (dans le
sens où nous parlons de ré exes neurovasculaires, neuromusculaires,
neurohumoraux, etc.) et que celui-ci faisait partie des mécanismes
homéostatiques du corps. La recherche dans ce domaine devrait
certainement être approfondie. Le ré exe somatoviscéral était à l’étude à
Kirksville.
L’ostéopathe trouvera dans ce livre une thérapeutique béné que et utile
ainsi qu’une méthode de diagnostic. Permettez-moi, à ce stade, d’indiquer
certains détails importants dans l’utilisation des centres-ré exes de
Chapman.
CHARACTERISTICS AND DETECTION
e surface changes of a Chapman’s re ex are palpable. Dr. Owens spoke
of the changes found in the deep fascia as gangliform contractions located
at speci c points (loci) and consistently associated with the same viscera.
ese little tissue changes (gangliform contractions) are located
anteriorly in the intercostal spaces near the sternum. ey may vary in size
from one-half the size of a BB shot, to that of a small bean, and
occasionally are multiple.
is type of tissue change is apparent in some of the re exes found on
the pelvis, but the ones found in the lower extremity, i.e., colon, broad
ligament and prostate re exes, vary in character. Here there may be areas
of “amorphous shotty plaques” or “stringy masses”.
Several factors, including the physical habitus of the patient, the nature
and severity of the visceral involvement, in uence the palpatory
characteristics of these areas. e amount of tenderness is an important
consideration in di erentiating the gangliform contraction from
subcutaneous fat globules. e re ex to the suprarenal gland, deep in the
belly of the rectus femoris muscle, has more of a feel of an acutely
contracted area, and in infectious problems may be extremely tender.
e posterior re exes, located along the spine midway between the
spines and the tips of the transverse processes, rarely exhibit the gangliform
contraction. ere will be more of an edematous feel, with a stringy feel
found deeper than in the anterior re ex.
CARACTERISTIQUES ET DETECTION
Les modi cations du centre-ré exe de Chapman sont palpables au
niveau de la peau. Selon le Dr Owens, les changements constatés dans le
fascia profond correspondent à des « contractions ganglionnaires »
localisées en des points spéci ques (locus) et sont systématiquement
associées aux mêmes viscères.
Ces petits changements de l’état des tissus (contractions ganglionnaires)
sont situés sur la partie antérieure du corps, dans les espaces intercostaux,
près du sternum. Pouvant à l’occasion être très nombreux, leur taille varie
de la moitié de la taille d’une balle de chevrotine à celle d’un petit haricot.
Ce type de changement dans le tissu est apparent dans certains centres-
ré exes trouvés dans le bassin. Par contre, les autres trouvés dans les
membres inférieurs, comme les centres-ré exes du côlon, du ligament large
et de la prostate, varient en caractéristiques. Ici, il peut y avoir des zones de
« plaques informes » ou des zones de « masses breuses ».
Plusieurs facteurs, – entre autres, la morphologie du patient, la nature et
la sévérité de l’atteinte viscérale – peuvent in uencer les caractéristiques
palpables de ces zones. Le degré de sensibilité représente un élément très
important pour distinguer une contraction ganglionnaire de globules de
graisse sous-cutanés. Le centre-ré exe de la glande surrénale,
profondément situé dans le ventre du muscle droit abdominal, donne
davantage la sensation d’une zone extrêmement contractée,
particulièrement en cas de problèmes infectieux où il peut être
extrêmement sensible.
Les centres-ré exes postérieurs, situés le long de la colonne vertébrale, à
mi-chemin entre les apophyses épineuses et les extrémités des apophyses
transverses, ne présentent que rarement une « contraction ganglionnaire ».
Il s’agira le plus souvent d’une sensation œdémateuse, avec une sensation
breuse plus profonde que dans le centre-ré exe antérieur.
METHODS OF APPLICATION
A er the surface locus (gangliform contraction, or otherwise) has been
contacted by the pad of the middle (or index) nger, rm, gentle contact is
maintained and a rotary motion imparted to the nger through the arm
and hand so as to express the uid content of the locus into the
surrounding tissues (i.e., dissipate the swelling). e nger is not allowed to
slip about, but is held rmly in contact with the locus. Knowledge of the
exact location of the re ex is paramount. A light touch is essential, as these
centers may be exquisitely tender and palpatory sense is better maintained
with the light touch. e operator stands on the right side of the supine
patient, and uses the middle nger (nail WELL trimmed).
Examine the patient’s right side, noting involved re exes. Repeat action
on the le side. en return to the involved anterior re exes and attend
them therapeutically. Next, with patient prone, treat the posterior
counterpart of the involved anterior re exes.
e anterior re exes are used in a dual role:

they are rst used in a diagnostic sense;


then as the rst phase of the treatment program.
And they are used to determine the e cacy of treatment, i.e.,
a er both anterior and posterior re ex centers have been
treated, check the anterior re ex again and note the change.

If tenderness and palpatory ndings are unchanged, repeat application.


If still no change, this becomes a diagnostic point. Either the pathology is
too great for rapid change, or there is a musculo-skeletal factor maintaining
the facilitation faster than it can be dissipated by re ex intervention, or the
pathological process may be temporarily or permanently irreversible.
METHODES D’APPLICATION
Une fois que le locus en surface (contraction ganglionnaire ou autre) a
été ressenti par la pulpe du majeur (ou de l’index), il faut appliquer un
contact ferme et doux ainsi qu’un mouvement de rotation e ectué avec le
doigt, à travers le bras et la main, de manière à faire di user le contenu
uidique du locus dans les tissus environnants (ce qui va dissiper le
gon ement). Le doigt ne doit pas glisser mais être maintenu fermement en
contact avec le locus. Il est primordial de connaître l’emplacement exact du
centre-ré exe et essentiel d’appliquer un toucher léger, vu que ces zones
peuvent être extrêmement sensibles. Par ailleurs, la palpation est mieux
ressentie lorsque le contact est léger.
Le praticien, debout sur le côté droit du patient qui est en décubitus
dorsal, utilise son majeur (ongles coupés courts) comme doigt sensitif. Il
examine le côté droit du patient en notant les centres-ré exes impliqués. Il
répète la même chose sur le côté gauche. Puis, il revient sur les centres-
ré exes découverts antérieurement, et les traite. Ensuite, avec le patient en
décubitus ventral, il traite la contrepartie postérieure des centres-ré exes
découverts antérieurement.
Les centres-ré exes antérieurs sont utilisés pour trois raisons di érentes :

ils sont d’abord utilisés dans un but diagnostique,


puis en tant que première phase du programme de traitement,
en n, ils sont utilisés pour déterminer l’e cacité du traitement.
Par exemple, une fois que les centres-ré exes antérieurs et
postérieurs ont été traités, on véri e à nouveau les centres-
ré exes antérieurs et on note le changement.

Si la sensibilité et la palpation des tissus restent inchangées, il faut répéter


le traitement. Si malgré cela il n’y a toujours pas de changement, cela
devient un point diagnostique. Soit la pathologie est trop importante pour
qu’il y ait un changement rapide, soit il y a un facteur musculosquelettique
qui maintient la « facilitation » (arc-ré exe) si fermement que celle-ci ne
peut être dissipée par une intervention ré exe. Ou encore, le processus
pathologique peut être temporairement ou dé nitivement irréversible.
DOSAGE OF TREATMENT
As in the application of articular manipulative treatment, there are basic
factors to be considered, such as the patient’s physiological and
chronological age; the acuteness or chronicity of the presenting problem;
from the knowledge of tissue feel, how much the tissues can stand;
whether from previous treatment experience there was any reaction, and if
so, the amount; the general physical status of the patient: heart, liver,
kidney condition, etc. Over-treatment is possible in re ex work as in
articular management.
In the book Dr. Owens expressed the actual application of attention to a
given re ex in terms of seconds. But in practice he did not conform to this
stipulation. Actually, he determined a response by palpation. e
determining factor for dosage of treatment I have found best is whether or
not you have procured a decrease in edema, dissolution of the gangliform
contracture which lies in the deep fascia, and subsidence of the tenderness
in the anterior re ex areas. e actual time of treatment may vary from
twenty seconds to two minutes or more.
Over-treatment should be avoided. Do not forget what you are doing,
and continue on and on, on one re ex center. You may fatigue the re ex
arc and nullify the good e ect you had just established. In your
examination spend only a few seconds on each center. Know their location;
examine; and leave them alone. On the other hand, if treatment is
ine cient or insu cient, results will be poor. It takes a little time to learn
the proper application of this method, so please do not judge this useful
tool too hastily. Bear in mind that the changes in symptoms are not reliable
indices for adjusting the dosage of treatment. e criterion is presence or
absence of an active Chapman’s re ex, witch is to be eradicated at the time,
or in subsequent visits. Of course, the ideal response is relief of symptoms
for the patient, but not for the D.O., - his job is to continue treatment until
the re ex pattern has cleared.
DOSAGE DU TRAITEMENT
Tout comme lorsqu’on e ectue un traitement ostéopathique structurel, il
faut prendre en considération des facteurs de base, entre autres, l’âge
physiologique et chronologique du patient, l’aspect aigu ou chronique du
problème présent. Par la palpation, il faut apprendre à bien connaître les
tissus et savoir ce qu’ils peuvent supporter. En cas de réaction après le
traitement précédent, il faut déterminer la nature de cette réaction : l’état
physique général du patient, l’état de son cœur, de son foie, de ses reins, etc.
Comme c’est le cas pour le système articulaire, il est possible de sur-traiter
quand on travaille sur les centres-ré exes.
Dans son livre, le Dr Owens a indiqué que le temps passé sur un centre-
ré exe donné ne dure que quelques secondes. Mais en pratique, il ne se
conformait pas à cette indication. En fait, c’est à la palpation qu’il
déterminait le temps nécessaire à la réaction du tissu. Selon moi, le meilleur
facteur pour déterminer la durée du traitement est de savoir si oui ou non
vous avez obtenu une diminution de l’œdème, une dissolution de la
contraction ganglionnaire qui s’étend dans le fascia profond et une
diminution de la sensibilité dans les régions des centres-ré exes antérieurs.
La durée réelle du traitement peut varier de vingt secondes à deux minutes,
voire davantage.
On devrait éviter un traitement trop long. Tout en restant conscient de ce
que vous faites, ne vous acharnez pas sur un centre-ré exe. Vous pouvez
épuiser l’arc-ré exe et annuler l’e et béné que que vous venez juste de
susciter. Lors de votre examen, passez seulement quelques secondes sur
chaque centre-ré exe. Sachez les localiser, examinez-les et n’insistez pas.
Par contre, si le traitement s’avère ine cace ou insu sant, les résultats
seront minimes. Vu qu’il faut peu de temps pour apprendre à bien se servir
de cette méthode, ne jugez pas trop précipitamment cet outil essentiel.
Gardez bien à l’esprit que les changements au niveau des symptômes ne
sont pas des indices ables sur lesquels nous pouvons compter pour ajuster
la durée du traitement. Le critère majeur est la présence ou l’absence d’un
centre-ré exe de Chapman actif qui doit disparaître sur le moment ou lors
des visites ultérieures. Bien sûr, la réponse idéale pour le patient est le
soulagement des symptômes, mais pas pour l’ostéopathe. En e et, ce dernier
doit poursuivre le traitement jusqu’à ce que l’ensemble des centres-ré exes
ait été corrigé.
REFLEX PATTERNS OF PRACTICAL
VALUE
Although any combination of pathological re exes are theoretically
possible, due to the human body’s neurologic complexity, natural clinical
groupings occur with surprising frequency. We will here mention three
major clinical groups, or syndromes:

endocrine,
gastrointestinal,
infectious.

It is to be understood that these groups are not in exible, and may be


present in a variety of background conditions.
“A doctor, who prescribes an identical treatment for an identical
illness in two individuals and expects an identical development
may be properly classi ed as a social menace.” - Lin Yutang.
On an empirical basis, Dr. Owens felt that the proper sequence of re ex
treatment is apparent in many instances. For example, it is best to treat the
distal colon before treating the proximal colon. Re exes under various
groups will be listed in the order to which they should be attended.

e endocrine group is comprised of the prostate, broad


ligament, uterus, gonads, thyroid, and adrenals.
e gastrointestinal group is composed of colon, thyroid,
pancreas, duodenum, small intestine on the le , liver, and small
intestine on the right.
e infectious group is composed of the liver, the spleen, and
the adrenals.

It is well to remember the interrelationship of organ systems. In this


connection these clinical groupings provide us with many illustrative
exceptions.
In treating the gastrointestinal group Dr. Owens always made a point to
examine ALL of the pelvic re exes as well as the colon. Genito-urinary
disturbances can profoundly a ect gastrointestinal function. It is also
obvious that an examination of the endocrine group would be incomplete
without attention to the liver, the spleen, the pancreas, and possibly, the
duodenum. Bizarre combinations of re exes may be impossible to explain
with our present knowledge.
“Treat what you nd...not what you are looking for!”
VALEUR PRATIQUE DES GROUPES DE
CENTRES-RÉFLEXES
Bien que toutes les combinaisons de centres-ré exes pathologiques
soient théoriquement possibles, en raison de la complexité neurologique du
corps humain, des groupes cliniques naturels se présentent avec une
fréquence étonnante. Nous mentionnerons ici trois grands groupes
cliniques, ou syndromes :

endocrinien,
gastro-intestinal,
infectieux.

Il est sous-entendu que ces groupes ne sont pas cloisonnés et peuvent


être présents dans une variété de pathologies aux antécédents di érents.
« Un médecin qui prescrit le même traitement, pour la même
maladie, chez deux individus di érents, et qui s’attend à la même
évolution peut être carrément classé comme une menace sociale. »
(Lin Yutang).
En se fondant sur une expérience empirique, le Dr Owens a estimé que
la séquence appropriée de traitement des centres-ré exes à adopter est
évidente dans de nombreux cas. Par exemple, il est préférable de traiter le
côlon distal avant de traiter le côlon proximal. Nous allons établir une liste
des centres-ré exes en fonction de l’ordre dans lequel ils pourraient être
attendus.

Le groupe endocrinien est composé des centres-ré exes de la


prostate, du ligament large, de l’utérus, des gonades, de la
thyroïde et des glandes surrénales.
Le groupe gastro-intestinal est constitué des centres-ré exes du
côlon, de la thyroïde, du pancréas, du duodénum, de l’intestin
grêle à gauche, du foie et de l’intestin grêle du côté droit.
Le groupe infectieux est composé des centres-ré exes du foie,
de la rate et des glandes surrénales.

Il est bon de ne pas oublier l’interdépendance des systèmes organiques


entre eux. À cet égard, ces groupes cliniques nous donnent de nombreuses
exceptions.
En traitant le groupe gastro-intestinal, le Dr Owens a toujours insisté
pour examiner TOUS les centres-ré exes en relation avec le bassin ainsi
que ceux du côlon. Les troubles génito-urinaires peuvent a ecter
profondément la fonction gastro-intestinale. Il est également évident que
l’examen du groupe endocrinien serait incomplet sans qu’une attention
particulière soit accordée aux centres-ré exes du foie, de la rate, du
pancréas et parfois du duodénum. Certaines combinaisons bizarres de
centres-ré exes s’avèrent parfois impossibles à expliquer avec notre
connaissance actuelle.
« Traiter ce que vous trouvez ... et non pas ce que vous cherchez ! »
INTRODUCTION
e ideas here presented respecting lymphatic re exes have, to the best
of my knowledge and belief, never been presented before.
When I entered the American School of Osteopathy in 1897 the
prevailing thought in the school was there was no sickness without a bony
lesion. irty years as an osteopathic practician in the eld have, however,
convinced me that bony lesions will account for only about twenty percent
of our ailments, the greater part of which are due to dietetic errors and
poor hygiene that lower vitality and make us susceptible to common colds
and other infections, from which the return to health is o en incomplete.
Years ago it seemed to me that the lymphatic system had a much more
profound in uence on bodily functions than it had been given credit for;
that blocking, partial, or complete, of the lymph stream by common colds
and other infections was responsible for many phases of disease.
Accordingly the thought occurred to me that if some speci c way could
be found to overcome these blockings a return to normal would be aided
and expedited. Of course, all osteopathic treatment incidentally overcomes
some lymphatic blocking but this e ect is likely to be only partial and
therefore temporary and the patient prone to become impatient, because of
the time required to get results. Hence my objective was to discover a
method that would e ect a more lasting re ex and so hasten recovery, to
the advantage of both practician and patient.
Many of the rank and le of the osteopathic profession have fallen into
the error of giving a general treatment, without inquiring whether it
reaches the particular trouble or not. Now if it is worth while giving
treatment at all why not give ones best endeavor to locating the precise
trouble and treating it speci cally?
Of course we cannot all be specialists in general practice but we can at
least be speci c in applying treatment to every case.
Let it not be inferred from the foregoing remarks that bony lesions may be
disregarded. Do not fail to give them due attention; but my special plea is on1
behalf of the lymphatic aspects of disease, which I regard of paramount
importance, whether they originated in bony lesions, infections, toxins or
other cause.
In working from the charts always begin at the anterior centers as pictured2
and described.
You may at rst not be able readily to locate the gangliform contractions
with ease but with practice you will acquire a readiness of tactile perception
that will greatly facilitate your work. For once you have obtained relaxation
of the gangliform contractions about the anterior centers, your e orts to
relieve the spinal or posterior contractions, corresponding to anterior, will
be much simpli ed.
Do not use excessive pressure on either anterior or posterior points. You
will get results more quickly and less painfully by gentle rather than forcefull
means. Your expenditure of energy in treatment will not be more than a third
or a half of what you have been accustomed to expend. You will get through
with your work as quickly and with more lasting e ect3.
Once you become thoroughly familiar with all the re exes shown on the
charts you will know without a moment’s hesitation what the patient’s
symptoms are, even before he tells you.
According to the amount of soreness of the anterior contractions you
may judge the extent of the lymphatic blocking—and even to the extent
and seriousness of the in ammation of the area involved.
e contribution to osteopathic diagnosis and therapy embodied in the
charts is in no way theoretical but is the practical outgrowth of many years
of clinical observation, study and experiment, covering a great variety and
number of cases.
I think it solves some important problems that have long puzzled
osteopathic practicians. We have o en wondered why such long drawn out
e orts were required to obtain relief in certain cases; but now, by the
method here presented in this work, it will be possible, once skill has been
acquired, to obtain in weeks results that formerly required months. In some
cases one or two treatments may su ce, whereas, under former methods,
the same number would hardly start the healing process.
FRANK CHAPMAN D.O.

1 In italics in the original text.


2 In italics in the original text.
3 In italics in the original text.
INTRODUCTION
Les idées proposées ici, concernant les centres-ré exes lymphatiques,
n’ont jamais à ma connaissance, été présentées auparavant.
Lorsque je suis entré à l’American School of Osteopathy en 1897, l’idée
qui prévalait dans cette école était qu’aucune maladie ne pouvait exister
sans qu’il y ait une lésion osseuse. Mes trente ans d’expérience en tant
qu’ostéopathe m’ont cependant convaincu que les lésions osseuses ne
représentent qu’environ 20% de nos maladies. La plus grande part de ces
maladies est due aux erreurs diététiques et à une mauvaise hygiène de vie,
qui font baisser la vitalité, nous rendent sensibles aux rhumes et à d’autres
infections et nous empêchent de recouvrer complètement la santé.
Il y a quelques années, il m’est apparu que le système lymphatique avait
une in uence beaucoup plus importante sur les fonctions corporelles qu’on
ne l’avait cru et que le blocage complet ou partiel du courant lymphatique,
causé par des refroidissements et d’autres infections, était responsable des
di érentes phases de la maladie.
L’idée m’est alors venue que si l’on pouvait trouver un moyen spéci que
pour déjouer ces blocages, un retour à la normale serait facilité et accéléré.
Bien sûr, tout traitement ostéopathique peut accessoirement éliminer
certains blocages lymphatiques. Par contre, cet e et sera probablement
partiel et provisoire et le patient aura tendance à devenir impatient car il
faudra du temps pour obtenir des résultats. Par conséquent, mon objectif
consistait à découvrir une méthode qui aurait un e et re exe plus durable
et accélérerait le rétablissement, ce qui serait autant à l’avantage du patient
que du praticien.
Beaucoup d’ostéopathes ont commis l’erreur de donner un traitement
général, sans se demander s’ils abordaient le problème spéci quement ou
non. Alors, tant qu’à donner un traitement, pourquoi ne pas donner le
meilleur traitement qui soit, en localisant le problème précisément et en le
traitant spéci quement ?
Bien sûr, nous ne pouvons pas tous être des spécialistes en médecine
générale, mais nous pouvons au moins être précis en ce qui concerne
l’application du traitement, pour chaque cas.
Ne déduisez pas des remarques précédentes qu’il ne faut pas tenir compte
des lésions osseuses. Assurez-vous au contraire de leur donner toute
l’attention qui leur est due. Cependant, je ne saurais pas trop insister sur4 les
aspects lymphatiques de la maladie que je considère comme d’une
importance primordiale, qu’ils proviennent de lésions osseuses, de
processus infectieux, de toxines ou de toute autre cause.
Quand vous vous servirez des schémas pour travailler, commencez
toujours votre examen et votre traitement, par les centres-ré exes antérieurs
tels qu’ils sont représentés5 et décrits.
Au début, il est possible que vous ne puissiez pas facilement localiser les
contractions ganglionnaires. Avec la pratique, vous acquerrez et a nerez
votre perception tactile, ce qui facilitera grandement votre travail. Lorsque
vous aurez obtenu le relâchement des contractions ganglionnaires sur les
centres-ré exes antérieurs, il vous sera beaucoup plus facile de soulager les
contractions rachidiennes ou postérieures qui correspondent aux centres-
ré exes antérieurs.
N’utilisez pas de pression excessive sur les centres-ré exes antérieurs ou
postérieurs. Vous obtiendrez des résultats plus rapidement et avec moins de
douleur par la douceur plutôt que par la force. L’énergie que vous devez
utiliser ne devrait pas dépasser plus du tiers ou de la moitié de l’énergie que
vous dépensez habituellement dans vos traitements. Vous accomplirez ainsi
votre travail plus rapidement et ses e ets seront plus durables6.
Une fois familiarisés avec tous les centres-ré exes indiqués sur les
schémas, vous saurez, sans la moindre hésitation, quels sont les symptômes
du patient avant même qu’il ne vous en parle.
Le degré de la douleur révélé par le toucher des contractions
ganglionnaires antérieures, vous permettra de déterminer l’étendue du
blocage lymphatique ainsi que l’ampleur et la sévérité de l’in ammation de
la zone concernée.
La contribution des schémas des centres-ré exes au diagnostic
ostéopathique et au traitement n’est absolument pas théorique. Elle est le
fruit de nombreuses années d’observation et de pratique, d’études cliniques
et d’expérimentations et ce, avec un grand nombre de patients et une
grande variété de cas.
Je pense que cette contribution résout certains problèmes importants qui
ont longtemps déconcerté les ostéopathes. Nous nous demandions souvent
pourquoi, dans certains cas, il fallait d’aussi longs e orts pour obtenir un
soulagement. Mais maintenant, grâce à la méthode présentée ici et une fois
la compétence acquise, il sera possible d’obtenir des résultats en quelques
semaines, alors que des mois étaient autrefois nécessaires. Dans certains
cas, un ou deux traitements peuvent su rent, alors qu’avec les méthodes
classiques et le même nombre de séances, vous ne seriez guère qu’au début
du processus de guérison.
FRANK CHAPMAN D.O.

4 En italique dans le texte original.


5 En italique dans le texte original.
6 En italique dans le texte original.
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Händen zu halten, während der Tonl mit einem geschickten Sprung
auf ihren Kopf gelangen mußte.
Die Buben und Mädeln von Rattenberg, die den fahrenden
Leuten bis vor das Tor gefolgt waren, kamen während der Probe voll
Neugierde und mit immer wachsendem Interesse näher heran. Der
Gaudenz Keil verjagte sie zwar, doch umsonst. Den Karrner konnte
nichts so sehr in Harnisch bringen, als wenn man ihn bei seinen
Proben belauschte.
Er drohte den fremden Kindern mit der Peitsche. Lachend stoben
sie auseinander, um sich dann gleich wieder, frecher und kühner
werdend, zu nähern. Was konnte der Karrner ihnen schließlich auch
antun! Sie fühlten sich ganz sicher und reizten den Mann durch
kecke Zurufe.
Gaudenz Keil spürte es, daß er den fremden Kindern gegenüber
ohnmächtig war. Er durfte ihnen nicht grob kommen. Sonst verdarb
er sich’s mit denen da drinnen in der Stadt; und die brauchte er ja.
Denen mußte er ja zu gefallen suchen, damit sie ihm ein paar
lumpige Kreuzer zu verdienen gaben.
Eine plötzliche Wut überkam den Gaudenz. Der Herrenmensch in
ihm empörte sich dagegen, daß er vor Straßenbengeln kuschen
sollte. Der Karrner fühlte, wie ihm das Blut schwer zu Kopfe stieg. Er
mußte einen Gegenstand haben, an dem er seinen Zorn auslassen
konnte. Sonst passierte etwas, und er vergriff sich an der Bande.
Zornig fuchtelte er mit der Peitsche in der Luft herum.
„Hau mi, Karrner, wenn du di traust!“ schrie einer der Buben
höhnisch zu ihm herüber.
„Hennenstehler!“
„Karrnerleut!“
„Pfannenflicker!“
„Diebsg’sindel!“ schrien die Kinder abwechselnd.
Gaudenz Keil stierte wütend zu der kleinen Bande herüber. Mit
einem Sprung war er bei ihnen, die nun in jäher Flucht der Stadt
zujagten. Einen Augenblick noch, und er hätte einen von den Buben
am Kragen gehabt und jämmerlich verhauen. Da fiel sein Blick
zufällig auf den kauenden Tonl, der noch immer mitten im Schmutz
saß und den Vater ängstlich beobachtete.
Die angsterfüllten Augen des Kindes reizten den Mann noch
mehr. Drohend näherte er sich dem kleinen Sünder, der ein letztes
Restchen des guten Brotes in der Hand hielt.
„Wer hat dir ’s Brot gegeben?“ frug der Vater mit einer
unheimlichen Ruhe, die nur ein Vorbote des hereinbrechenden
Gewitters war.
„I ... i ... i woaß nit!“ log das Bübel und blinzelte verstohlen zur
Sophie hinüber.
„Woaßt nit, ha?“ Ein harter Schlag mit der flachen Hand traf das
zitternde Kind, das beide Händchen bittend und flehend über das
blonde Köpfchen hielt.
Mit einem raschen Satz war die Sophie zwischen den Vater und
den Bruder gesprungen und beugte sich schützend über den Tonl.
„I hab’s tan, daß d’s woaßt!“ sagte sie trotzig.
„Du Teufelsbrut, verfluchte!“ Mit geballter Faust hieb der Mann
auf das Mädel ein. „Woaßt du nit ...“
„Der Tonl ist hungrig g’wesen. Drum hab’ i ihm a Brot bracht!“
verteidigte sich das Mädel.
„Saumensch du!“ schimpfte der Karrner und schlug in blinder Wut
auf das Mädel ein.
Die Sophie wand und krümmte sich vor Schmerz, aber kein Laut
kam über ihre Lippen. Sie biß die Zähne zusammen und schlug
dann plötzlich mit den Füßen aus. Geschickt und kräftig traf sie den
Gaudenz gerade in der Magengegend, so daß er unwillkürlich einen
Augenblick von ihr abließ. Dann aber packte er sie mit eisenharter
Faust, drückte sie zu Boden und schlug unbarmherzig auf sie ein.
Das Mädel wand sich wie ein Aal. Kratzte und biß ihn in die Hand
gleich einer tollgewordenen Katze, so daß die Hand des Karrners
blutete.
Die Buben und Mädeln von Rattenberg waren geschwind wieder
umgekehrt. Sie umkreisten den Gaudenz Keil und beschimpften ihn
mit Zurufen.
„Schamst di nit, Karrner!“
„A Madel so zu verhauen!“
„Mistkarrner! Saufbruder!“
Daß sie für das Mädel Partei nahmen, machte den Gaudenz nur
noch rasender. Die Sophie wehrte sich tapfer, stieß nach ihm mit den
Füßen, kratzte ihn und spie ihm ins Gesicht. Keine Bitte um Hilfe
oder um Mitleid kam über ihre fest zusammengepreßten Lippen. Wie
ein junger Teufel war sie. Der Mut des Mädels gefiel den Buben.
„Laß dir nix g’fallen, Diandl!“ riefen einige unter ihnen. „Wir helfen
dir!“
Und wirklich kamen sie dem Mädel zu Hilfe. Von rückwärts
packten sie den Karrner an. Das brachte den Gaudenz völlig zur
Raserei. Er ließ plötzlich von dem Mädel ab und lief zu der Gruppe
seiner Kinder hinüber, wo die Peitsche lag. Im Laufen versetzte er
dem Tonl, der ihm nicht rasch genug auswich, einen Stoß, daß der
kleine Kerl gegen ein Wagenrad kollerte.
Zitternd verkroch sich das Bübel unter den Wagen und
beobachtete ängstlich, was der Vater nun beginnen würde. Die
Karrnerkinder rannten, als sich der Vater näherte, kreischend und
heulend auseinander und flüchteten in das Innere des Wagens zur
Mutter.
Benedikta Zöttl kam, den Säugling noch immer krampfhaft an der
Brust haltend, aus dem Wagen, und schimpfte mit keifender Stimme:
„Laß mei Madel in Ruah, du Ruach, du gottverlassener!“
Aber Gaudenz Keil kümmerte sich nicht darum. Mit der Peitsche
hieb er auf die fremden Kinder ein, die sich mitleidig über das
mißhandelte Kind beugten. Nun rannten die Kinder geängstigt
davon, hinein in die Stadt, um dort Hilfe zu holen gegen den wilden
Mann.
Gaudenz Keil drosch jetzt stumm, verbissen und
zähneknirschend mit der Peitsche auf das Mädel, so daß sie wund
vor Schmerzen laut aufheulte. Dann krallte sie sich mit den Händen
in den vom Regen aufgeweichten Erdboden. Nein, er sollte und
sollte es nicht merken, wie weh er ihr tat, dieser Mann, den sie haßte
mit der ganzen Inbrunst ihres jungen, stürmischen Herzens. Sie
krallte ihre Hände in die Erde, so fest sie konnte, und biß sich die
Lippen blutig.
Die Karrnerkinder lugten neugierig aus den Fenstern. Ein paar
wagten sich sogar heraus und schrien dabei in allen Tonarten aus
lauter Erbarmen mit der Sophie. Schips, der Hund, sprang winselnd
und schweifwedelnd an der Karrnerin empor, als wollte er sie für das
arme Mädel um Hilfe betteln.
Der Tonl in seinem Versteck unter dem Wagen verhielt sich
mäuschenstill. Dicke Tränen kugelten ihm über die blassen Wangen,
und die kleinen Hände waren wie vor Schmerz ineinander
verkrümmt.
Immer unmenschlicher hieb der Karrner auf das Mädel ein. Wie
eine Furie stürzte sich nun die Benedikta auf den Mann. Den
Säugling legte sie vorerst in sicherer Nähe des Wagens nieder, wo
ein trockenes Plätzchen war. Und dann fiel sie gleich einer Tigerin
von rücklings über den Gaudenz her.
Sie umklammerte ihn und preßte ihm mit festem Griff den Hals
zu, so daß er von dem Mädel ablassen mußte und mit den Fäusten
taumelnd in die Luft faßte. Aber nur einen Augenblick. Dann packte
er das Weib. Mit eiserner Faust zwang er sie zu Boden. Und mit den
groben genagelten Stiefeln trat und stieß er sie und zerrte sie dann
durch den Schmutz hinüber gegen den Wagen.
Das Weib schrie gellend und schleuderte wilde Flüche und
Verwünschungen gegen den Mann. Ihre langen, schwarzen Haare
hatten sich ihr vom Kopf gelöst und fielen in wirren Strähnen herab
in den Schmutz. Mit aller Kraft wehrte sich die Karrnerin.
„Laß mi aus!“ schrie sie verzweifelt. „Ruach, verfluachter ... i
bring’ di um ... i schneid’ dir den Hals ab!“
„Halt’s Maul, Bestie du!“ Voll blinder Wut stampfte ihr der Mann
mit dem Stiefel ins Gesicht, daß ihr das Blut von Mund und Nase
kam.
„Hilfe ... Hilfe ... er bringt mi um ... Hilfe!“ schrie die Karrnerin
gellend auf.
Die Karrnerkinder waren an wüste Szenen der Eltern gewöhnt.
Sie hatten es oft mit angesehen, wie der Vater die Mutter und die
Sophie verprügelte, daß sich beide einige Stunden nicht mehr rühren
konnten. Aber Blut hatten sie noch nie gesehen. Deshalb erschraken
sie jetzt ernstlich, als sie das Blut von dem Gesicht der Mutter rinnen
sahen, und sie heulten noch lauter als zuvor. Ein paar der größeren
Kinder rannten der Stadt zu, um von dort Hilfe für die Mutter zu
holen.
Von der Stadt her kamen die Leute gelaufen. Der lange Schmied,
und der Schuster Naz, und der Tischlergesell Weber kamen zuerst.
So, wie sie waren, ohne Rock und Hut und ohne Schutz gegen den
Regen liefen sie, durch die Kinder herbeigerufen, von ihrer Arbeit
fort, um draußen vor dem Tore den Streit zu schlichten. Und voraus
rannten etliche Stadtbuben und schrien keuchend vor Aufregung und
Eile ...
„Der Karrner ist narrisch worden!“
„Er bringt’s Madel um! Naa, nit’s Madel, sei’ Weib schlagt er tot!“
„Naa, er hat sie tot g’schlagen!“ brüllten einige in höchster
Aufregung.
„I hab’s g’sehen!“
„Holt’s den Gendarmen!“
„Eing’sperrt g’hört er!“
Die Männer eilten in großen Sprüngen und hinter ihnen drein ein
paar neugierige Weiber und die Mädeln und Buben von Rattenberg.
Benedikta Zöttl hatte sich ganz heiser geschrien. Die Sophie lag
wimmernd und regungslos auf der nassen Erde. Schips, der Hund,
beschnupperte sie ängstlich und lief wedelnd und winselnd von
einem der Kinder zum andern. Endlich ließ er sich traurig und mit
gesenktem Kopf wie zum Schutz neben dem Säugling nieder und
heulte laut und in langgezogenen, kläglichen Tönen.
„I zeig’ di an! Mörder ... Dieb ... Saufaus!“ schrie die Benedikta
jetzt mit rauher, heiserer Stimme und krümmte sich unter den
wuchtigen Schlägen des Mannes. Immer und immer wieder raffte sie
sich zu ihrer Verteidigung auf und schlug und stieß aus ihrer
halbliegenden Stellung auf ihren Gegner, obgleich sie sich vor
Schmerzen kaum mehr rühren konnte.
Die drei Männer aus der Stadt hatten sich jetzt des wütenden
Karrners bemächtigt und zerrten ihn mit dem Aufgebot ihrer ganzen
Kraft von dem Weib weg. Immer mehr Leute kamen zum Tor heraus
und umstanden das Karrnerlager.
„Laßt’s mi aus!“ schrie der Gaudenz Keil und wehrte sich kräftig
gegen den festen Griff der Männer. „Was geht das enk an, wenn i
mei’ Weib prügel! I kann mei’ Weib prügeln, wie i mag!“
„Halt’s ihn fest! Er bringt mi um!“ kreischte die Benedikta
leidenschaftlich.
„Mistmensch ... vermaledeits ... halt’ dei’ Goschen!“ Da er die
Hände nicht mehr frei hatte, so stieß der Gaudenz jetzt mit beiden
Füßen nach ihr. „Heut’ no drah’ i dir den Kragen um! Dir und dei’m
Balg, dei’m gottverdammten!“ drohte er.
Dabei machte er so wütende Anstrengungen, sich aus der
Gewalt der drei Männer zu befreien, daß es ihm tatsächlich für einen
Augenblick gelang. Aber nur für einen kurzen Augenblick. Denn der
lange Schmied, der über die Roheit des Karrners ehrlich empört war,
stieß ihm seine eisenharten Fäuste so fest ins Gesicht, daß der
Gaudenz wie betäubt hintenüber fiel.
„Recht so, Schmied! Gib’s ihm, dem Ruachen, dem
verfluachten!“ schrien einige der Leute.
Gaudenz Keil erhob sich etwas schwerfällig. Seine ganze Wut
war mit einem Male verflogen. Jetzt, da er den Herrn fühlte, wurde er
klein. Er fuhr sich, wie wenn er sich erst besinnen müßte, mit der
Hand über die Augen und sah mit dem Ausdruck einer Bulldogge,
die den Stock zu spüren bekam, auf den langen Schmied.
Der stand vor ihm, groß, massig und sehnig. Der Schmied
überragte alle Männer der Stadt um fast eines Hauptes Länge.
Kohlschwarz war er und voller Haare, wie ein halber Waldmensch.
Er stemmte die muskulösen, behaarten Arme vor sich hin und zeigte
dem Karrner die sehnigen Fäuste.
„Da, Manndl ... da geh her, wenn d’ a Schneid hast!“ rief er mit
herausforderndem Hohn. „Nacher raufen wir’s aus! Wir zwoa ...
verstehst!“ fügte er drohend hinzu.
„Kinder und Weiber schlagt man nit halbtot!“ keifte ein altes
Weibele.
„Saukerl, schlechter!“ rief eine andere Frau und spie verächtlich
vor dem Gaudenz aus.
Den Karrner flog schon wieder die Wut an. Er sah die erbitterte
Haltung der Leute und erblickte die Fäuste des langen Schmieds
dicht unter seiner Nase. Das zähmte ihn für den Augenblick. Er
wandte sich gegen die Frau, die vor ihm ausgespuckt hatte, und
sagte höhnisch und mit verhaltenem Ingrimm: „A alt’s Weib ... mei, a
alt’s Weib!“
„Ja ... a alt’s Weib!“ gab diese resolut zurück und trat ganz dicht
an den Karrner heran. „Nix wie a alt’s Weib. Hast recht. Aber wenn i
jünger wär’, Karrner, schau her, da mit dö zwoa Händ’, dö i hab’ ...
kratzet i dir die Augen aus! Das g’höret dir, du Schandmensch du!“
„Hast recht, Ennemoserin!“ stimmten ihr einige der Leute bei.
„Die Ennemoserin, die ist halt oane!“ meinte das alte Weibele
und nickte beifällig mit dem Kopf.
„Hat Haar’ auf die Zähnd, die Ennemoserin!“ sagte der
Tischlergesell nicht ohne Bewunderung und trat einige Schritte vor
ihr zurück.
Der Schuster Naz forderte den langen Schmied auf: „Schmied,
hau’ ihm oane in die Fotzen, dem Karrner!“
Die Ennemoserin war eine große, hagere Frau, nicht mehr weit
von sechzig Jahren entfernt. Sie hatte ein blasses, strenges Gesicht
und hellblonde Haare, die kaum ergraut waren und die sie glatt
gescheitelt trug. Die dunkle Kleidung war höchst einfach, aber
äußerst sauber. Das Auftreten der Ennemoserin war barsch und
resolut. Mit Energie bahnte sie sich auch jetzt den Weg durch die
versammelten Leute und ging hinüber zu dem braunen Mädel, das
noch immer leise vor sich hinweinte.
Der Tonl hatte sich neben die Sophie gesetzt, mitten in den
Schmutz hinein. Steckte den Daumen in den Mund und sah recht
verzagt und hilflos drein. Er war selber dem Weinen nahe, und sein
kleines Stumpfnäschen tropfte schon recht bedenklich.
„Nit rearen, Sophal ... Tonl nit haben wollen!“ tröstete das Bübel
das braune Mädel mit weinerlicher Stimme und fuhr ihr mit seiner
feuchten und schmutzigen Hand streichelnd über das Gesicht.
Die Ennemoserin beugte sich über das mißhandelte Kind.
Neugierig näherten sich die weißblonden Karrnerkinder. Eins nach
dem andern kamen sie heran und sahen auf die große, hagere Frau.
Diese hob mit kräftigem Arm die Sophie empor und setzte sie
sanft auf den Boden, so daß der Kopf des Kindes eine Stütze an den
Knien der Frau fand. Mit ihrem großen bunten Taschentuch säuberte
die Ennemoserin das braune Gesicht des Karrnermädels, so gut sie
es vermochte. Ihre groben Arbeitshände waren zart und lind, als sie
dem Mädel die arg zerrauften Haare aus der nassen Stirn strich.
Und ihre harte Stimme klang weich, als sie leise zu ihr sagte „Arm’s
Madel, ist er oft so zu dir?“
Die kleine Sophie sah forschend und verwundert zu der fremden
Frau hinauf. Sie hatte wenig Liebe genossen in ihrem jungen Leben,
fast nur Härte und Grausamkeit. Die Liebe ihrer Mutter fühlte sie nur
dann, wenn diese sich, wie das heute der Fall war, für ihr Kind von
dem Karrner prügeln ließ. Dann wußte es die Sophie, daß sie doch
einen Menschen besaß, der zu ihr gehörte und der sie wohl auch
lieb haben mußte, weil er für sie zu leiden verstand.
Benedikta Zöttl kümmerte sich wenig um das Mädel.
Zärtlichkeiten sind unbekannte Dinge bei den Karrnern. Und doch
hängen sie mit einer Art blinder Liebe an ihren Kindern.
Die Sophie war stets herumgepufft und herumgestoßen worden.
Sie mußte springen und arbeiten und die kleineren Geschwister
warten. Selten fiel ein gutes Wort für sie ab. Fremde Menschen
schalten sie als Karrnerfratzen. Und sie fühlte es deutlich, daß sie
von ihnen verachtet wurde, daß man die Türen mißtrauisch vor ihr
versperrte.
Das braune Mädel machte sich nicht viel daraus. Sie streckte den
Leuten die Zunge heraus, drehte ihnen eine lange Nase und bestahl
sie zu einer Art Vergeltung, wenn sich ihr die Gelegenheit dazu bot.
Und wenn man sie schlug, dann schlug sie zurück und biß und
kratzte und wehrte sich mit affenartiger Behendigkeit.
So wuchs die Sophie heran und wußte wenig Gutes vom Leben.
Und doch barg das Mädel eine heiße Sehnsucht nach Liebe und
Güte in ihrem jungen Herzen. Das zeigte sie aber bei Leibe nicht.
Sie hätte sich vor sich selber geschämt, wenn jemand eine Ahnung
von ihrem Sehnen gehabt hätte.
Sie hatte es manchmal auf ihren Wanderungen und Bettelgängen
mit angesehen, daß eine Mutter ihr Kind herzte. Dann war es der
Sophie heiß in die Augen gestiegen, und ein bitterer Geschmack
kam ihr in die Kehle. Sie hatte es aber jedesmal tapfer überwunden.
Und dann tat sie was Garstiges. Ging hin zu der Mutter, die mit
weicher Hand ihr Kind liebkoste, und bestahl sie, oder sie bettelte sie
an. Und zum Dank für die Gabe beschimpfte sie die Frau und lief
dann wie eine junge Hexe davon.
Die kleine Sophie haßte diese Menschen. Sie haßte sie
deswegen, weil sie Liebe geben konnten und sie sich selber davon
ausgeschlossen fühlte. Sie war ein garstiges, böses Kind, die
Sophie. Das wußte sie selbst. Wozu sollte sie auch anders sein? ...
Sie mochten sie ja doch alle nicht leiden. Niemand mochte sie. Nur
der Tonl, der hing an ihr, und sie war anders zu ihm, wie zu den
übrigen Kindern. Sie liebte dieses Kind mit einer fast
leidenschaftlichen Liebe.
Der Tonl war so ganz anders geartet als die übrigen Geschwister.
Er zankte sich nicht und prügelte sich nicht mit ihnen; er war
verschüchtert und weinte gern. Die Sophie fühlte es instinktiv, daß
der Bub gleich ihr Sehnsucht nach jenen kleinen Äußerungen der
Zärtlichkeit und der Besorgtheit hatte, für die Kinderherzen so
empfänglich sind. Diese Sehnsucht nach Liebe führte die beiden
Kinder zusammen, daß sie einander alles wurden und auch für
einander Übles erduldeten.
Gaudenz Keil sah mit einem bösen Blick auf die Ennemoserin.
„Laß mei’ Madel in Ruh, Weib!“ rief er mit scharfer Stimme.
„Dei’ Madel!“ höhnte die Benedikta. „M e i ’ Madel ist sie, nit deins!“
schrie sie leidenschaftlich.
Die Ennemoserin näherte sich der Karrnerin.
„Hast sie vor der Eh’ g’habt?“ frug sie.
Der Karrner brach in ein lautes, rohes Lachen aus. „Eh’! Das
gibst guat!“ wieherte er.
Der lange Schmied sah mit ernstem Blick auf die Benedikta, die
sich jetzt mühsam erhoben hatte und mit der Schürze das Blut, das
ihr übers Gesicht lief, zu stillen suchte. „Also seid’s nit verheiratet ös
zwoa?“
„Naa!“ sagte die Benedikta. Das kam so einfach und
selbstverständlich über die Lippen des Weibes, daß die
Umstehenden an diesem offenen Bekenntnis nicht einmal sonderlich
Anstoß zu nehmen schienen.
Jetzt stemmte die Ennemoserin ihre hageren Arme in die Hüften.
Kerzengerade stand sie da. Man hätte ihr das Alter kaum
angesehen, so ungebeugt, zäh und kräftig war sie.
„Warum ziehst denn du nacher mit dem Loder durchs Land,
Karrnerin, wenn d’ nit amal verheiratet bist damit?“ frug sie im
harten, strafenden Ton.
Erstaunt sah das Weib auf die Frau. „I? ... Ja, weil i Kinder hab’
von ihm!“
Sie waren alle ruhig, die um sie herum standen. Keiner gab ihr
eine Widerrede. Wozu auch? Sie fühlten es alle, daß dieses
Karrnerweib kein Verständnis für ihre Moralbegriffe besaß.
Auch die Ennemoserin blieb ruhig. Über eine Weile frug sie, auf
das kleine Mädel deutend: „Und die, die ist von an andern?“
„Ja!“
Die Ennemoserin erhaschte den Blick des Karrners, mit dem er
auf das Mädel schaute. Ein Blick voll Haß und Abneigung war es,
und voll brutaler Grausamkeit.
„Er ...“, die Ennemoserin deutete mit dem Daumen auf den
Karrner ... „mag sie nit, gelt?“
„Naa!“ gab die Benedikta kleinlaut zu.
„Warum tust sie dann nit weg?“ frug die Ennemoserin mit ihrer
lauten, harten Stimme.
Die Karrnerin sah erstaunt auf die Frau. „Ja, wohin soll i sie denn
geben?“
„Frag nit so dumm!“ polterte der Gaudenz gegen die
Ennemoserin los. „Du woaßt es ja selber am besten. Wer nimmt
denn a Karrnerkind?“
Eine Welt von Haß lag in den Worten des Karrners. Haß gegen
sie alle, die da um ihn standen. Haß gegen eine Gesellschaft, die ihn
ausstieß, weil sie seinen ungebändigten Freiheitsdrang nicht
verstehen konnte. Er wußte es genau ... alle, wie sie ihn hier
umringten, waren nicht allein empört über seine Roheit, sie ekelten
sich auch vor ihm und seinesgleichen.
Mit überlegenem Hohn sah der Karrner auf die Leute. Sah auf
den langen Schmied, der ihn mit ruhigen, gleichgültigen Blicken
beobachtete. Und Gaudenz Keil sah die Mienen der Weiber, die
immer weiter von ihm und der Benedikta abrückten. Da war auch
nicht eine unter ihnen, die der blutenden Karrnerin beigestanden
wäre. Sie ekelten sich vor ihr und hüteten sich, ihre Hände in ihre
Nähe zu bringen. Und Gaudenz Keil wußte, daß eine ganze Welt
von Vorurteil und Abneigung ihn und seinesgleichen von diesen
Menschen trennte.
Seine stahlblauen Augen hatten einen stechenden Ausdruck, wie
er jetzt mit geringschätziger Verachtung von einem zum andern
schaute. Unwillkürlich zogen sich alle von dem Karrner zurück.
Sogar der lange Schmied machte ein paar Schritte nach rückwärts.
Der Gaudenz lachte laut auf. „Wer nahm’ denn a Karrnerkind?“
frug er nochmals höhnisch. „Tat’s enk ja grausen, unseroans nur
anzurühren!“
Die Ennemoserin hatte ihre blassen, schmalen Lippen, wie das
ihre Art war, fest zusammengepreßt. Ruhig und mit einem
entschlossenen Blick sah sie dem Karrner ins Gesicht.
„I nimm’s Madel, wenn du mir sie gibst, Karrnerin!“ sagte sie
dann laut.
Gaudenz Keil schien das als einen guten Witz aufzufassen. Roh
und unbändig lachte er heraus.
„Tua’s nit, Ennemoserin!“ warnte der lange Schmied mit seiner
tiefen, wohltönenden Stimme. „’s tuat koa guat nit!“
„Mei, Ennemoserin,“ meinte das alte, zahnlose Weibele, „laß
grad du die Hand von der Butten. Hast amerst Sorg’ genua.
Karrnerleut ... woaßt wol!“
Sie schupfte bedauernd die schiefgewachsene linke Schulter in
die Höhe und wandte sich zum Gehen. Es interessierte sie nicht im
geringsten, was jetzt hier noch vorfallen mochte. Die Ennemoserin
hatte offenbar wieder ihren narrischen Tag. Der Schmied würde ihr
die Mucken schon austreiben. Da wollte sie lieber nicht mit dabei
sein; denn die Ennemoserin tat ihr leid, wirklich leid.
Auch der Schuster Naz dachte so. Er und noch einige von den
Leuten. Die wandten sich alle langsam weg und gingen der Stadt zu.
Einer nach dem andern. Es verdroß sie, da noch länger zuzuhören.
Gescheites sah doch nicht viel heraus. Der Karrner hatte sich jetzt
sichtlich beruhigt. Eine Beihilfe zur Schlichtung des Streites war nicht
mehr notwendig. Die Schaulust und Neugierde kamen auch nicht
mehr auf ihre Rechnung. Einige, die ganz besonders Neugierigen,
verließen allerdings auch jetzt ihren Posten nicht. Sie wollten mit
dabei sein bei der Verhandlung und harrten aus trotz Regen und
Wind.
Lange dauerte die Verhandlung freilich nicht. Die Ennemoserin
hatte einen starren Schädel, und was sie sich in den Kopf setzte,
das geschah. Da half auch das Zureden des langen Schmieds
nichts.
„Was willst denn du machen mit dem Madel, Ennemoserin? Bist
a oanschichtigs Weib und hast koa Glück mit Kindern. Dös woaßt.“
„Ja, dös woaß i!“ gab die Ennemoserin trocken zurück. „Aber a
Seel’ kann i dem Herrgott retten. Ist aa eppas!“
Die Benedikta stand noch immer da und preßte die farbige
Schürze gegen die blutende Stirn. Sie begriff es nicht ganz, was die
Ennemoserin von ihr wollte. Ein bißchen verwundert sah sie erst auf
den Gaudenz, dann auf den Schmied und von diesem zur
Ennemoserin.
Der Schmied redete noch immer eifrig auf die Ennemoserin ein.
Er wollte ihr die Mucken austreiben, wie er meinte. Aber die
Ennemoserin blieb unerschütterlich dabei.
„Wenn du mir’s Madel gibst, Karrnerin, i nimm sie!“ sagte sie fest.
Die Benedikta zuckte gleichgültig die Achseln und wandte sich
ab. „Meinetwegen kannst sie haben. I bin froh, wenn i sie los krieg.“
Dann ging sie, ohne auch nur einen Blick auf die Sophie zu
werfen, mit lethargischen Schritten zu ihrem Säugling, der treu
bewacht von Schips, dem Hunde, in den höchsten Tönen
unaufhörlich schrie.
Der Gaudenz trat jetzt ganz nahe an die Ennemoserin heran.
„Und i? Mi fragst nit, Weib!“ sagte er mit einem bösen Ausdruck
in seinen stahlblauen Augen.
„Naa!“
Mit festem Blick maßen sich die beiden. Die ruhige, entschiedene
Art der Ennemoserin machte Eindruck auf den Karrner.
„Von mir aus kannst ihn haben, den Balg!“ stieß der Gaudenz
nach einer Weile grob heraus. „I bin froh, wenn i sie nimmer
g’siech.“ — — —
So war denn die kleine Sophie mit der Ennemoserin gegangen.
Ohne Tränen, ohne Händedruck und ohne ein Abschiedswort war
sie von den Ihren geschieden.
Einen Abschied hatte sie allerdings genommen, und den vom
Gaudenz. Als ihr die Ennemoserin die Hand reichte und ihr beim
Aufstehen half, da begriff das Kind, daß es von nun an vor der
brutalen Gewalt dieses Mannes geschützt werden sollte. Und sie
hatte eine so ehrliche und herzliche Schadenfreude darüber, daß sie
plötzlich ganz auf ihre schmerzenden Glieder vergaß und zu dem
finstern, großen Mann, den sie so glühend haßte, wie sonst nichts in
dieser Welt, hinlief und sich tief vor ihm verbeugte. Voll Spott und
Hohn.
Und dann, dann drehte sie ihm mit beiden Händen eine Nase.
Streckte ihm die Zunge heraus, so weit sie konnte, und rief
triumphierend: „Etsch! Etsch! Ausg’rutscht! Jatz hau mi, wenn du
kannst!“ Darauf lief sie flugs zum langen Schmied hin und versteckte
sich hinter ihm.
Das war der Abschied der kleinen Sophie vom Karrnerlager.
Sogar auf den Tonl hatte sie vergessen und ihm kein gutes Wort
mehr gesagt. Sie fühlte sich jetzt, da sie zwischen dem langen
Schmied und der Ennemoserin gegen die Stadt zuging, trotz ihrer
verprügelten Glieder so unsagbar glücklich und so erlöst und froh
und frei wie noch nie im Leben.
Zweites Kapitel.

E s war schon ziemlich dunkel geworden, als die Ennemoserin mit


ihrem Schützling aus der Stadt in der Richtung gegen die
Innbrücke ging. Die alte Frau wanderte mit rüstigen, weit
ausholenden Schritten und fast schweigend ihren Weg. Neben ihr
trippelte die Sophie in ihren Knabenkleidern und ohne Schutz gegen
den Regen, den ihr der Wind in das braune Gesichtchen und in die
aufgelösten, durchnäßten Haare peitschte.
Das Kind merkte es kaum. Sie sah mit neugierigen, forschenden
Augen auf die Ennemoserin. Und dann wieder spähte sie lauernd
umher. Besah sich die kleinen, freundlichen Bauernhäuser von
Kramsach und malte sich aus, wie viel Schönes es wohl da drinnen
zu ergattern gäbe, wenn sie dort einmal bei Gelegenheit einen
Besuch abstatten würde. Sie berechnete in aller Geschwindigkeit,
wo man in diesem oder in jenem Haus sich wohl am geschicktesten
einschleichen könnte. Ob vorne bei der Haustür oder rückwärts über
einen Gartenzaun, oder ob eine Kletterpartie durch eines der
kleinen, sauber geputzten Fenster sich vielleicht besser verlohnen
würde.
So wanderten die beiden, den Talkessel des langgestreckten
Dorfes Kramsach durchquerend, hinüber nach dem stillen,
welteinsamen Mariathal.
In einer engen Schlucht hart an dem Bach steht die stattliche
Kirche mit dem Kloster und einigen Häusern. Brausend durchzieht
die Brandenberger Ache das Tal. Hoher Bergwald erhebt sich zur
einen Seite des Baches, während knapp hinter dem Gotteshaus ein
dichter Buchenwald sachte ansteigend sich viele Stunden den Berg
entlang und bis tief hinein ins Brandenbergertal erstreckt. Als ob hier
die Welt ein Ende hätte, so still und abgeschieden ist es. Eine
eigene Welt, so recht ein Ort für fromme Frauenherzen, die ihr
Leben dem Herrn geweiht haben.
Ein kleines, altes Frauenkloster ist der Kirche angebaut. Von
außen sieht es grau und nüchtern und ein wenig baufällig aus. Der
Friedhof trennt es von der Kirche, und doch verbindet ein gedeckter
Gang das Gotteshaus mit dem Heim der frommen Frauen.
Nur wenige Bewohnerinnen beherbergt das Klösterlein. Einige
Schwestern und mehrere kleine Mädchen, die unter dem Schutz der
Nonnen erzogen werden sollen. Es wäre auch nicht Platz für viele in
dem einstöckigen, langgestreckten Gebäude, das seinen Eingang
vom Friedhof aus hat. Gegen den Friedhof führen auch die Fenster
des Klosters.
Im Innern des Klosters sind niedere, gewölbte Gänge, alte
knarrende Holztreppen und Türen, ausgetretene Dielen, die bei
jedem Schritte ächzen und stöhnen, als seien sie es müde, die
jahrhundertelange Bürde der Menschen zu tragen. Die Bürde der
Menschen, die mit leichten Tritten auf weichen Sohlen fast unhörbar
durch die niedern Gänge wandeln oder mit sachten, schlürfenden
Füßen müde und verdrossen und doch gottergeben aus den dunkeln
Winkelgängen kommen, die zu den einzelnen Zellen führen, um
hinüber in die Kirche zu gehen.
Die kleine Sophie sah verwundert zu der Ennemoserin auf, als
diese jetzt vor der Pforte haltmachte und mit raschem Griff an der
Glocke zog. Der Friedhof, das lange graue Haus mit den vergitterten
Fenstern, die in unmittelbarer Nähe emporragende stattliche Kirche,
das alles machte auf das Kind einen seltsamen Eindruck.
„Wohnst du da?“ fragte die Sophie die Ennemoserin.
„I nit, aber du darfst dableiben, wenn du brav bist!“
Einen Augenblick war es der Sophie, als ob sie ihre kleine Hand,
welche die Ennemoserin ergriffen hatte, gewaltsam losreißen müßte,
um davonzulaufen. Weit, weit fort von hier. Fort von dem garstigen
Haus und dem unheimlichen Friedhof mit den vielen Kreuzen. Aber
da öffnete sich schon von innen die Tür, und eine kleine, dicke
Klosterschwester, die ein Kerzenlicht in der fleischigen Hand hielt,
erschien im Türrahmen.
„Grüß Gott, Schwester Salesia!“ sagte die Ennemoserin mit ihrer
lauten, harten Stimme.
„Ja ... ja ... die Ennemoserin! Grüß Gott, Ennemoserin!“ machte
die Schwester. „Ja, was führt denn Ihnen zu uns? Noch so spät auf
die Nacht?“ fragte sie verwundert.
Die Schwester Salesia mochte ungefähr sechzig Jahre zählen.
Sie hatte ein gutmütiges, freundliches Gesicht und ein paar helle
Augen, die so sonnig und strahlend waren, als ob ihre Besitzerin
immer beim Lachen wäre. Das runde, rosige, fast faltenlose Gesicht
bewirkte, daß sich das Kind sofort zu der Klosterschwester
hingezogen fühlte, trotz der Ungewöhnlichkeit der Umgebung und
trotz der eigenartigen Klostertracht.
„Um Unterkunft tät’ i halt recht schön bitten!“ sagte die
Ennemoserin. „Nit für mi, aber für das Kind da. Ihr sollt es behalten
und einen ordentlichen Menschen draus machen!“
Die Ennemoserin war jetzt mit dem Kind in die Halle des Klosters
eingetreten. Und die Schwester schob mit kräftiger Hand den Riegel
vor die Tür, daß es krachte.
Die kleine Sophie sah sich in dem niedern, gewölbten Raume
um, der vom Schein der Kerze und von einer brennenden Ampel
matt erleuchtet war.
Eine Vorhalle war es in der Größe eines mittleren Zimmers. Links
von der Haustür führte eine breite, etwas steile Holztreppe nach dem
obern Stockwerk. Rechts davon zweigte ein langer, dunkler Gang
ab. Dem Kinde erschien dieser Gang besonders unheimlich. In
seiner lebhaften Phantasie kam es ihm vor, als führe dieser dunkle
Gang in einen entsetzlichen Kerker, wo undurchdringliche Finsternis
herrschte.
Namenlose Angst überfiel das Kind. Vielleicht war es das
erstemal im Leben dieses halbwilden Mädels, daß sie es ernstlich
mit der Angst zu tun bekam. Mit großen, erschreckten Augen sah
das Kind zu der Klosterschwester auf, die in der einen Hand das
Kerzenlicht hielt, während sie ihr mit der andern freien Hand
liebkosend die Wangen streichelte.
„Also dableiben möchtest, Mädel?“ frug sie mit einer guten, leicht
asthmatischen Stimme. „Ja, sag’ amal, Mädel, wie heißt denn nur?“
„Sophie!“ erwiderte das Kind leise.
„Sophie! Ja, da hast freilich an schönen Namen!“ lobte die
Schwester und hüstelte etwas rauh und schwer. „Recht schön. Also
Sophie ... Und wie heißt denn nacher noch?“ fragte sie.
Das Kind sah trotzig zu der Klosterschwester auf. „Meine Mutter
schreibt sich Zöttl!“ sagte sie laut und mit einem Anflug ihrer
gewöhnlichen Frechheit.
„So, so ... mhm! mhm!“ Die Schwester bekam einen richtigen,
etwas länger dauernden Hustenanfall. „So, so ...“ machte sie dann
schwerfällig und führte die Ennemoserin und deren Schützling durch
eine Tür gegenüber der Eingangspforte in ein kleines Wartezimmer.
„Gehen’s einer da, Frau Ennemoser,“ forderte sie auf, „und tuan’s
a bissel Platz nehmen! I geh’ grad derweil die Schwester Oberin
holen. Es dauert nit lang. I renn’, so g’schwind i kann! Weißt, Sophie
...,“ sagte sie zu dem Kinde und machte ein Gesicht, als ob sie ihr
etwas ganz Besonderes mitzuteilen hätte ... „i bin nimmer so jung,
wie du bist. Es ist nimmer weit her mit meine Beiner. Und wenn wir
zwei Fangen spielen, dann g’winnst du! Glaubst das?“
Das Kind mußte unwillkürlich lachen. Die Schwester hatte so
etwas Lustiges: An die konnte man sich gleich gewöhnen.
„Wie heißt denn die?“ frug die Sophie die Ennemoserin, als die
Schwester fortgegangen war und die beiden Ankömmlinge in dem
kleinen Raum allein gelassen hatte.
„Das ist die Schwester Salesia!“ erklärte die Ennemoserin. „Sie
ist a guate Seel’, und prächtig zu brauchen im Kloster. Ist Pförtnerin
und Meßnerin und Gärtnerin. Hat no viel zu tuan für ihr Alter.“
Das Kind verstand wenig von den Ämtern der Schwester. Es
interessierte sie auch gar nicht weiter. Viel mehr bewunderte sie das
Zimmer, in dem sie sich gegenwärtig mit der Ennemoserin befand.
Völlig wie in einer Kirche sah es hier drinnen aus. Der Raum war
durch eine große Ölampel nur matt erleuchtet. Und dem Kinde war
es, als läge ein feiner Duft von Weihrauch in der Luft.
Es war nicht oft der Fall gewesen, daß die kleine Sophie eine
Kirche betreten hatte. Karrnerleut’ sind keine Kirchenbesucher. Und
die Kinder der fahrenden Leute jagt man davon, wenn man sie in
Kirchen erwischt ... wegen der Opferstöcke. Denn es ist oft
vorgekommen, daß sie für den Inhalt derselben ein gar zu großes
Interesse bezeigten.
Ein paarmal hatte die Neugierde das Karrnerkind doch in eine
Kirche getrieben. Ganz heimlich hatte sie sich hineingeschlichen. Sie
wußte, daß sie das eigentlich nicht durfte. Und sie wußte, daß
Gaudenz Keil es den Kindern streng untersagt hatte, in einer Kirche
zu stehlen.
Es hatte ihr gut gefallen in den Kirchen, und sie wäre am liebsten
überall herumgegangen, um sich alles ganz genau zu besehen. Aber
das wagte sie doch nicht recht. Man hätte sie dabei erwischen
können und davonjagen oder gar einsperren. Wenn sie hundertmal
nicht die Absicht gehabt hätte, zu stehlen. Einem Karrnerkind glaubt
man nicht. Das wußte sie.
So besah sie sich denn die Kirchen von einem ganz verborgenen
Winkel in der Nähe des Eingangs, so daß sie zu jeder Zeit behende
die Flucht ergreifen konnte, falls man sie entdeckte.
Es gefiel ihr in den Kirchen. Der hohe, freie Raum, die großen
farbigen Fenster mit ihren Glasmalereien, die vielen Bilder und
Statuen, die glänzenden Leuchter, der Geruch der Blumen, des
Weihrauchs und der verlöschten Wachskerzen übten auf die Sinne
des Kindes einen ungewöhnlich feierlichen Eindruck aus.
Und feierlich wie in der Kirche erschien es dem Kinde auch hier
in der kleinen Wartestube des Klosters.
Die Ennemoserin hatte sich breit auf einen der hochlehnigen
Polsterstühle gesetzt. Aufrecht, steif und kerzengerade saß sie da,
wie eine hölzerne Statue. Die Sophie saß neben ihr, am Rande des
Stuhles, wie ein Vogel auf einem Sprießlein seines Käfigs.

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