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Table des matières

Introduction ........................................................................................................................................... 2
Contexte de l’étude ............................................................................................................................... 2
Objectif général ..................................................................................................................................... 3
Objectifs spécifique ............................................................................................................................... 3
2- Revue de la Littérature ...................................................................................................................... 3
2.1- Méthodologie de l’étude ................................................................................................................ 3
2.2- Collecte de données sur le terrain ................................................................................................. 4
2.3- Echantillonnage .............................................................................................................................. 4
2.4- Le questionnaire ............................................................................................................................. 5
2.5- Présentation de la zone d’étude .................................................................................................... 5
2.5.1- Historicité de la zone .......................................................................................................... 5
2.5.2- Morphologie de la zone ..................................................................................................... 5
2.5.3-Situation géographique ....................................................................................................... 6
Température ................................................................................................................................. 6
Pluviométrie .................................................................................................................................. 6
2.5.4- Ressources naturelles ......................................................................................................... 7
Présentation du système de drainage de la commune de Ferrier .............................................. 7
2.5.5- Ressources en sol ................................................................................................................ 8
Zonage de Bas-Maribahoux......................................................................................................... 8
Végétation de la zone .................................................................................................................... 8
Population ..................................................................................................................................... 9
Tableau : Évolution de la population de la commune de Ferrier ............................................. 9
Éducation ............................................................................................................................................... 9
Santé ...................................................................................................................................................... 9
Commerce .............................................................................................................................................. 9
Communication ................................................................................................................................... 10
Les activités de transformation ........................................................................................................... 10
Réseau routier et transport .................................................................................................................. 10

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Introduction
La compréhension du monde rural en Haïti passe nécessairement par une visite
exploratoire de l'avis de plus d'un, pourtant, les conditions dans lesquelles ce monde vit ne serait
saisissable en une simple visite. Dans le but de mieux cerner les modes de fonctionnement des
exploitations agricoles au sein de la Commune de Ferrier plus précisément au niveau de la
Section Communale en l'occurrence la Plaine Bas Maribahoux. Il nous était question de nous
réaliser plusieurs visites dans les différentes habitations de la zone tout en organisant des focus
groupes et des enquêtes individuels. L’agriculture au niveau de la zone est traditionnellement
orientée vers des systèmes d’exploitation de type rizicole et de polyculture vivrière. La culture
de riz est la culture dominante de la zone.
Un état des lieux quantitatif et qualitatif sur l’ensemble des productions végétales de la
commune de Ferrier avait déjà été fait en Juillet 2015 par le projet RESEPAG, mais il était
nécessaire de l’actualiser afin de mettre en évidence les besoins, attentes, contraintes et atouts
de chaque filière sur l’ensemble du territoire de la zone d’étude, tout en se basant sur les dires
des principaux acteurs. Ainsi, le programme PAPAIR souhaitait que cet état des lieux permette
l’élaboration du programme.
Afin de répondre à la commande du Programme PAPAIR, le rapport comprendra les
parties suivantes. Une première partie de contextualisation apportera des informations sur les
particularités de la région influant sur les productions végétales de la plaine, les enjeux agricoles
de la plaine. Cette mise en contexte de l’étude permettra de bien cerner la problématique et les
objectifs du stage. En seconde partie seront décrites l’organisation du stage et ses principales
étapes. La troisième partie, concernera les enquêtes sur le terrain et l’analyse des résultats. La
quatrième partie, abordera les propositions de pistes d’évolution en lien avec les enjeux
identifiés. La cinquième et dernière partie permettra de faire un retour critique sur le stage

Contexte de l’étude
Selon Marcell Marzoyerany son document intitulé «penser agir en agronome»,
apprendre de l'agronomie ne révèle pas seulement à introduire l'étudiant dans une salle de cours
et de lui exposant des concepts mais de l'amener dans le champ où il analyse le mode de
fonctionnement des exploitations agricoles dans le milieu. Donc dans le cadre de notre étude
en agronomie, il est primordial de réaliser des stages que ce soit de manière institutionnelle ou
académique surtout de stage de terrain afin de mieux cerner les théories reçu en classe. Ce stage
doit permettre à l'étudiant de pouvoir cerner une exploitation agricole. afin de comprendre son

2
fonctionnement, ses limites et proposer des alternatives de solutions; il nous permettra
également de faire face à des réalités de terrain comparativement à ce que nous apprenons en
salle de classe, de s'adapter au mieux aux conditions difficiles de la vie et de se familiariser des
pratiques de la paysannerie.

Objectif général
L’objectif principal de l’étude est de générer des informations et des données à caractère
agroéconomiques dans la commune de Ferrier, en vue de contribuer et élaborer, faire des
analyses diagnostics, des programmes de vulgarisation adaptées aux différentes catégories
d’exploitant et des programmes d’intervention dans les zones en question.

Objectifs spécifique
 Identifier et catégoriser les différents systèmes d’exploitation de la zone d’étude.

 Identifier et analyser la situation existante, c’est-à-dire tenté de comprendre les


différents problèmes auxquels sont confrontés les acteurs des principales filières.

 Analyser les différentes techniques de cultures et d’élevage mises en œuvre par les
agriculteurs de la zone;

 Évaluer les performances technico-économiques des systèmes de production

2- Revue de la Littérature
2.1- Méthodologie de l’étude
L’étude de ce stage se concentre sur les systèmes de production mis en œuvre par les
exploitations agricoles de la commune de Ferrier. Un système de production est un ensemble structuré
de moyens de production combinés pour assurer une production végétale et/ou animale en vue de
satisfaire les objectifs et les besoins de l’exploitant et sa famille (Jouve 1992). Le système de production
comprend deux sous-systèmes interdépendants: le sous-système de culture qui est une combinaison de
cultures dans le temps et dans l’espace ainsi que leurs successions et le sous-système d’élevage. A
l’intérieur d’un sous-système donné, le choix d’un exploitant va dépendre de ses objectifs, des
contraintes auxquelles il fait face, des moyens disponibles et des atouts qu’il peut mettre à profit pour
atteindre les résultats escomptés.

L’étude s’est déroulée entre Septembre à Novembre 2023. La réalisation de cette étude fait
appel à une démarche qui prend en compte différentes échelles d’analyse : d’abord l’échelle micro-

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économique où l’analyse se situe au niveau des exploitations agricoles qui mettent en œuvre une
diversité de systèmes de production, puis à l’échelle régionale où des facteurs macro-économiques
influencent les décisions prises par les exploitants agricole

Au cours de cette étape, l’effort a porté sur la recherche et l’analyse de documents


disponibles sur les principales zones d’études et les filières déjà identifiées dans les termes de
référence. La recherche documentaire s’est focalisée sur les données biophysiques, agricoles et socio-
économiques. Autant que possible, les interventions passées et actuelles conduites dans les zones
d’étude ont été également documentées. Parmi les sources d’informations consultées, on peut
mentionner:

 Le MARNDR et BAC (centre de documentation agricole, site Web, etc.);

 Le centre de documentation des acteurs de la coopération internationale et des


ONG qui ont eu des interventions dans la région sous étude. L’analyse des documents collectés a
donné lieu à une synthèse préliminaire des travaux réalisés sur la région et a permis d’avoir des
informations de base sur les caractéristiques des zones d’intérêt et de réaliser une première
identification des contraintes et des potentiels de production. Toutefois, il importe de souligner le
caractère fragmentaire et notoirement qualitatif des informations disponibles.

2.2- Collecte de données sur le terrain


La collecte de données sur le terrain a été nécessaire pour bien comprendre les modes
de mise en valeur actuelle de la zone concernées par l’étude et mettre en évidence les contraintes
et les potentialités de ces milieux. Ce travail a été effectué en plusieurs étapes.

2.3- Echantillonnage
La base de sondage est constituée de l’ensemble des exploitations agricoles de la zone
d’étude. Une exploitation agricole est une unité économique de production agricole soumise à
une direction unique comprenant tous les animaux qui s’y trouvent et toute la terre utilisée
entièrement ou en partie pour la production agricole indépendamment du titre de possession,
du mode juridique et de la taille (FAO cité par MARNDR, 2012). Dans le cas de cette étude, la
base de sondage est constituée principalement des exploitations agricoles de la zone de
concentration. Les enquêtes ont été conduites auprès d’un échantillon de 10 exploitations
agricoles dont, les exploitants enquêtés ont été choisis au hasard dans les différentes habitations.

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2.4- Le questionnaire
Un guide d’enquête a été préparé pour la collecte des données. Cet outil a permis de
collecter des informations sur les moyens de production des exploitants agricoles (terre, outils.
travail, etc.), les techniques qu’elles utilisent pour mettre en œuvre leurs productions agricoles
et animales et les performances de ces systèmes. Les opérations permettant la transformation et
la conservation des produits agricoles et animaux ont été aussi prises en compte. Les
informations ont été également collectées sur les objectifs des exploitants, les raisons de choix
des systèmes mis en œuvre, leurs contraintes et atouts.

Le questionnaire a été testé sur une cinquantaine d’exploitants dans la commune de


Ferrier. Des corrections ont été apportées pour prendre en compte les difficultés identifiées lors
du test. Le questionnaire final est fourni

2.5- Présentation de la zone d’étude


2.5.1- Historicité de la zone
La commune de Ferrier était considérée du temps de la colonie comme étant un lieu de
loisir pour les colonisateurs. Après les jours de travaux, ils ont l’habitude de prendre la
commune de Ferrier comme un lieu pour se détendre pendant les jours de congé. D’où vient le
nom de « Ferrier » qui signifie jour de congé. Autrefois le nom de la commune était
« Maribahoux ». Elle a été aussi, lors de la colonisation française, la première région productrice
de sucre. Dans la zone, on dénombrait à l’époque 54 sucreries. La production annuelle du Nord-
est (avec Terrier-Rouge, Grand-Bassin, Perches et Acul-Samedi) atteignait alors 1500 tonnes
de sucre réputé le plus blanc de Saint-Domingue. On trouve actuellement encore de nombreux
vestiges des grands aménagements de drainage et d’irrigation (canaux en briques, drains,
réservoirs, moulins utilisant l’énergie hydraulique), tous actuellement hors d’usage (derniers
aménagements abandonnés à partir de 1950). Elle est fondée en 1932 et elle fut élevée au rang
de commune en 1946. (PADEDD/CAPACITY21, 2004).

2.5.2- Morphologie de la zone


La commune de Ferrier, c’est une zone frontalière dans le département du Nord-est avec
la République Dominicaine. Elle est limité au nord par la baie de Mancenille ; au sud par la
commune de Ouanaminthe (1ere section Maribahoux); à l’est par la République Dominicaine et
à l’ouest par la commune de Fort-Liberté (1ère section communale de Dumas). Son relief
Dominant est plaine (Avanse 2016). La commune est composée de 33 habitations, mais 17 sont
habitables selon le centre documentaire de la mairie de Ferrier (Mairie de Ferrier Janvier 2020).

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2.5.3-Situation géographique
La commune de Ferrier se trouve environ 8,7 km de la ville de Fort-Liberté. Sa superficie est
70km2 dont 1,08 km2 se trouve en milieu Urbain et 68,92 km2 en milieu rurale. Une seule
section communale dénommée troisième section Bas Maribahoux, (MARNDR 2015).

Figure : Localisation géographique de Bas Maribahoux

Les aspects climatiques de la zone

Température
28
Temperature moyenne mensuelle en oC
27
26
25
24
23
22

Les mois les plus humides de la commune se repartir de Septembre à Décembre et d’Avril à
Juin. La température moyenne est d’environ 29 0C à partir du mois de juillet mais elle peut
atteindre jusqu’à 31 0C à partir du mois d’Août (PADEDD, 2014).

Pluviométrie
La commune de Ferrier est donc disposée au régime climatique des plaines. Sa température
moyenne annuelle est d’environ 29o C au mois de Juillet et son extrême est d’environ 31 o C
à partir du mois D’Août, son humide s’échelonnent de septembre à décembre et d’Avril à Juin.
Elle reçoit une pluviométrie moyenne annuelle de 1200 mm (la figure), (PADEDD, 2009) La
commune de Ferrier fait partie des plaine, donc elle reçoit en moyenne 1200mm de pluie par
an (Ibid.)

6
Pluviometrie moyenne annuelle en mm
2000

1500

1000

500

0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008


2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Figure : pluviométrie moyenne annuelle de Bas Maribahoux

2.5.4- Ressources naturelles


Une ressource naturelle est une matière première, dont les propriétés sont utilisées par
l’homme ou par d’autres espèces vivantes pour satisfaire un besoin. Les ressources naturelles
peuvent être utilisée à l’état brut, moyennant toutefois divers procédés qui les altèrent pas (c’est
le cas de végétaux et des animaux, mais aussi des énergies renouvelable qu’on tire de l’air, du
vent, de l’eau. Elles peuvent être transformées pour être exploitée comme le charbon, le pétrole,
le gaz, naturel etc.

En tant que t’elle c’est un moyen dont on dispose pour accomplir une ou obtenir un
produit. Parler de ressource revient ainsi à énumérer, envisager la nature comme fournisseur à
l’homme des moyens d’assurer un moyen de développement.

Ressource en eau
L’eau ressource naturelle indispensable pour l’être humain et pour l’environnement.
Elle joue un rôle déterminant dans la vie des hommes, des animaux et des plantes. La plaine
Maribahoux (Bas et Haut Maribahoux), est traversée par trois principales rivières à écoulement
plus ou moins permanent : Jassa, Lamatry et Massacre. On retrouve au niveau des deux plaines
une série de périmètres de taille variable. Ces derniers sont arrosés principalement par des
rivières qui traversent la plaine. Les deux plaines étaient aménagées pendant la période
coloniale par des drains qui ont permis de créer une dizaine de drains qui desservent environ
22 habitations dans les deux zones (MARNDR, 2012)

Présentation du système de drainage de la commune de Ferrier


Ce drain traverse les localités de Cocoloco, Bassin Nicolas, et de l’atlas au bas de la
plaine de Maribahoux. Il transporte les eaux détournées de la rivière Jassa vers les champs

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agricoles de Bas-Maribahoux. Ce drain débute à environ 6 Km au sud-est de la ville de Ferrier
aux coordonnées suivantes : 19.5786o et 71.74975o O pour se jeter dans la rivière Lamatry au
Nord-est de la ville de Ferrier aux coordonnées suivantes : 19.623788o N et 71.75452o (environ
Nord-est de la ville).

Ce drain a une longueur approximative de 6.6 Km. Son parcours est relativement plat
car la différence d’altitude entre le début du parcours à la fin de celui-ci est de 13.0 m soit une
pente moyenne de 0.002 environ. Le début du drain est à 2 km environ de la frontière Haïtiano-
Dominicaine et son fin est à environ 850 m de la frontière. Sa distance la plus proche de la
frontière est de 300 m environ à l’Ouest de la frontière (voir la figure) (AVANSE, 2016).

2.5.5- Ressources en sol


Zonage de Bas-Maribahoux
Le zonage de la zone Bas-Maribahoux comprend trois parties :

- Une zone en amont au niveau de Ponigo. Cette zone reçoit des sédiments charriés par
la rivière Canarie. Elle comprend des sols sablo-limoneux et limono-argileux. Les sols
sont assez légers et faciles à travailler. On retrouve au niveau de cette zone une
production de riz et une polyculture vivrière.

- Une zone intermédiaire au niveau de la tasse. Les sols sont très argileux avec des
caractéristiques d’hydromorphie. Le riz est la culture dominante de ce milieu. Le travail
du sol est relativement difficile à réaliser au niveau de ce milieu à cause des mauvaises
conditions de drainage du milieu.

- Une zone aval qui reçoit moins d’eau. Ce milieu est typique de la zone de Mérande,
Bédoux. Les sols sont argileux et assurent une production relativement importante de et
d’autre cultures vivrière.

Végétation de la zone
La végétation sous toutes ses formes fournit un large éventail de produit utile à la vie
humaine. De ce fait, elle est d’importantes activités allant de la production de ces exploitations
forestières. La zone de Bas-Maribahoux possède une couverture végétale moins dense à cause
de l’exploitation anarchique des arbres pour la production de charbon, mais cela n’empêche pas
qu’on trouve une certaine densité qui caractérise encore la couverture forestière de la zone.
Elle se compose d’arbre fruitier comme manguier, avocatier, cocotier, mais les espèces qui
dominent sont le Cambron, le bayahonde, le campêche, le neem et le tchatcha (PADED, 2009).

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Population
La population de la commune de Ferrier est estimée à 14642 habitants (8972 en milieu urbain
et 5670 en milieu rurale) connus sous le nom de Ferrois (es), sa densité est de 209 habitants par
km2 (IHSI, 2015).

Tableau : Évolution de la population de la commune de Ferrier

Unité géographique Milieu Totale Sexe 18 Ans et plus

Masculi Féminin
n
Commune Ferrier 14642 7526 7116 8489
Ville de Ferrier Urbain 8972 4648 4324 5508
Section communale Rurale 5670 2878 2792 2981
de Bas-Maribahoux
Source : IHSI, 2015

Éducation
La plaine de Bas Maribahoux comprend vingt-six écoles primaires et secondaires, un
lycée, trois collèges, deux écoles congréganistes, six écoles nationales, et quatorze institutions
primaires, sans oublier. Plusieurs Kindergaten. Au niveau de l’éducation informelle, quelques
centres d’alphabétisations (Mairie de Ferrier, Janvier 2020).

Santé
La plaine de Bas Maribahoux dispose d’un dispensaire accueillant journellement 50
personnes au plus, ce dispensaire dispose deux infirmières, deux auxiliaires, quatre agents de
santé pour desservir la population, deux (2) nouveaux cadres ont été délégué par le MSPP dans
le cadre de la coopération haïtieno-cubaine. Mais l’élargissement opportun du personnel ne
compense pas le sous-équipement de ce centre de santé et la carence de médicament essentiels
qui entravent son fonctionnement (PADED, 2009).

Commerce
Les femmes pratiquent surtout le commerce, il se caractérise par un va et vient incessant
entre Ferrier et la République Dominicaine, Ferrier et la ville de Fort-Liberté, et les zones
avoisinantes. Les écrevisses et les homards figurent parmi les fruits de mer les plus sollicités.
Celles-ci proviennent, pour la plupart, du Lagon-aux-Bœufs, des animaux comme les bœufs,
les cabris, et tout autre fruit sortant aux environs de la commune. (PADED, 2009).

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Communication
Sur le plan de communication, les signaux des compagnies de téléphonie (Digicel,
Natcom) sont captés dans la section, mais dans les habitations les plus éloignées la couverture
est faible. La commune possède une seule station de Radio connu sous le nom de Jacques
Sauveur. (Mairie de Ferrier, Janvier 2020).

Les activités de transformation


Le secteur agro-industrie n’est pas bien développé dans la plaine de Bas maribahoux.
Les agro-industries sont généralement liées à l’agriculture, ceux qui sont identifiées sont
représentées par de petites unités artisanales de transformation comme : Une boulangerie (1) a
été identifiée, une laiterie (1) connu sous le nom de (lèt agogo), cinq (5) moulin de céréales
(maïs, riz). Ces différentes activités de transformation génèrent des dizaines d’emplois directs
au sein de la zone et valorisent mieux les produits agricoles (BAC, 2020).

Réseau routier et transport


Les voies qui relient la commune de Ferrier aux autres communes du département du Nord-est
est déplorable. Ce réseau en terre battue ne permet pas en tout temps la circulation. En période
pluvieuse, il se recouvre de tant d’eau et de boue qu’il devient inapte au transport, autant pour
les piétons que pour les véhicules légers ou lourds qui s’y aventurent ordinairement avec
passagers et denrées (PADEDD, 2009).

Les institutions publiques

Les différentes institutions administratives de la zone d’étude (Etat civil, DGI, bureau agricole,
commissariat, tribunal de paix, etc. Elle compte environ 13 organisations (OCB- organisation
communautaire de base) et cinq (5) orphelinats, et une maison coopérative (une annexe de la
caisse populaire le dauphin de Fort-Liberté) (Mairie de Ferrier, janvier 2020)

L’agriculture

Dans la commune de Ferrier, l’agriculture constitue comme l’une des activités la plus
importante du monde rural. Ce secteur joue le rôle primordial de l’économie de la zone. Les
autres activités rencontrées sont la pêche, l’élevage, le taxi, etc.

Les différentes espèces de plantes cultivées au sein de la zone d’étude (le riz, le maïs,
la patate douce, le manioc, le pois congo, le papayer, etc..), mais leur culture principale reste la
culture de riz avec plusieurs variétés dominantes : le CICA (CICA7 et CICA8), le prose

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(provient de la république dominicaine) et une variété locale. Les produits agricoles servent à
la consommation de la population et celles qui sont en excès sont destinées à la vente. Les
denrées agricoles sont écoulées au marché local, à la capitale du pays, et d’autres zones
avoisinantes. (PADEDD, 2009).

Système de production agricole à Bas Maribahoux

La plaine de Bas Maribahoux est constituée de zones sèches et zones irriguées qui
permettent aux agriculteurs de diversifier leur production. Dans la surface irriguée on retrouve
deux espèces : la culture de riz et la culture d’haricot.

Les zones sèches qui se trouvent au voisinage des zones irriguées, sont dotées d’un
système vivrier basé sur les cultures de maïs, le vigna, la patate douce, le manioc, et le pois
congo. On retrouve aussi un système d’arboriculture qui se compose d’arbres fruitier
(manguier, avocatier, cocotier, etc.) et d’arbre forestier (Bayahonde, cambron, campêche, neem,
etc.) (MARDNR, 2015).

Le système rizicole

La culture de riz est cultivée en monoculture dans la zone. La plantation est effectuée
pendant trois (3) périodes.

- Janvier à Mai

- Mai à Août

- Septembre à Décembre

Les périodes de plantations sont observées dans les zones où le sol et est argileux le
drainage est mauvais. L’eau se présente sous forme de lagon de manière permanente dans la
zone, seule la culture de riz est possible. Les zones principales dans lesquelles on réalise ces
trois campagnes des cultures de riz par an dans la plaine sont principalement Ponigo, La Garène,
et Paredes. Dans les autres habitations de la section comme Bédoux, Artaud, La tasse et Tavo,
l’eau n’est pas suffisante durant le période sèche pour permettre la production de riz. Deux
cultures de riz y sont donc réalisées. (MARNDR).

Les variétés de riz les plus cultivées dans la plaine de Bas Maribahoux sont la Juma 57,
et la Jaragua FL qui sont originaires de la République Dominicaine. Il y a près d’une dizaine
d’années, les agricultures de cette région cultivaient la prosequisa, Cica, Bleu bonite. Ces

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dernières variétés ont quasiment disparu en raison de leur qualité gustative peu appréciée par
les consommateurs, des rendements relativement faibles, des problèmes de maladies et de
l’apparition d’autres variétés plus performantes sur le marché dominicain (ibid).

Le système de culture d’haricot

Le haricot est cultivé au cours de la campagne d’hiver sur les périmètres de Bas
Maribahoux là où les conditions de sols et d’eau le permettent. Dans ces zones, l’accès à l’eau
est plus ou moins difficile durant les mois secs de Janvier à Mars. Il peut être cultivé soit en
culture pure ou en association avec le vigna et le maïs.

Les populations locales sont couramment utilisées. Les agricultures utilisent 50 à 75 kg


de semences de haricot à l’hectare et environ 7.5 kg de vigna. La densité du maïs dans le cadre
de cette association est de l’ordre de 5 kg à l’hectare (MARNDR, 2015).

Les successions de culture

Les successions de cultures dans les périmètres de Bas Maribahoux sont relativement
simples. Les types de successions culturales retrouvés sont :

- Riz-Riz

- Riz-Haricot

- Riz-Haricot

Au niveau de ces périmètres irrigués, la jachère est quasiment inexistante car les
parcelles sont occupées toute l’année quel que soit l’endroit considéré dans la section
communale (Bas Maribahoux) (MARNDR, 2015).

Tableau 4 : présentation des principales cultures réalisées dans la zone

Légumineuse Céréales Tubercules Fruits et autres

Manioc, patate douce Banane, fruits


Haricot, vigna, pois Riz, maïs (Manguier,
d’angole Avocatier etc.)

Source :(MARNDR, 2015

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Élevage

En Haïti l’élevage est considéré comme le pilier des exploitations agricoles. Dans le
rapport réalisé par le (MARNDR, 2009), 80% des exploitations agricoles familiales élèvent un
total de 5 millions de volailles, 65 % des exploitations des chèvres (2.5 millions de caprins), 55
% élèvent de gros bétail (1,5 millions de Bovins environ 45% de vaches adultes) et 35%
déterminent près d’un million de Porcs.

L’élevage occupe une place importante dans l’économie de la commune de Ferrier.


Toutes les espèces sont bien représentées soit libre ou à la corde, libre dans les savanes
anciennes propriété de la plantation Dauphin et à la corde dans les zone intensives. Il constitue
un moyen d’épargne afin de faire face aux dépenses imprévues et aux situations extraordinaires,
et aussi pratiqué à grande échelle, mais de manière libre. Les bœufs sont les espèces les plus
représentées en raison de leur apport économique sûr en période de soudure. D’autre animaux
comme : ovins, caprins, ânes, canards, porcs, dindons, etc., sont aussi gardées en parcage ou
élevés librement (Padedd/ Capacity, 2004).

Visites exploratoires
Une visite exploratoire a été effectuée au niveau des zones définies préalablement. Cette étape
a permis de compléter les informations secondaires et de faciliter le processus de finalisation
du plan d’échantillonnage en vue de la collecte de données sur le terrain. Cette visite a permis
d’identifier et de prendre contact avec un certain nombre d’acteurs intervenant dans le secteur
agricole tant au niveau de la zone. Au cours de ces visites, des observations directes ont été
effectuées dans les différentes habitations de la zone tels que : Ferrier Bas Maribahoux ;
mérande, Filibert, ponigo, latasse, meillac
Au cours des visites exploratoires, des entretiens ont eu lieu avec les autorités locales
(mairie, Casec,), des cadres techniques retrouvés sur le terrain, des représentants
d’organisations locales et de chambre d’agriculture et des fournisseurs d’intrants et services
agricoles. Des entretiens ont été conduits auprès des personnes ressources compétentes dans les
différents domaines abordés dans l’étude ainsi que les structures engagées dans les différents
segments des filières agricoles y compris les acteurs de l’accompagnement technique, etc. Ces
entretiens ont permis de retracer l’historique des modes d’exploitation du milieu, de mieux
identifier les potentialités, les ressources disponibles au niveau de la région ainsi que les filières
économiques agricoles et d’élevage d’importance majeure. Ils ont permis également d’aborder
les atouts et les contraintes au développement agricole des zones concernées, en particulier des

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filières économiques identifiées.
Résultats et discussion
Toute activité de développement y compris l’agriculture et ses dépendances passe par
la planification. Historiquement à potentialités agricoles, Haïti pour renouer auxdites
potentialités doit nécessairement tenir compte de la réalité d’aujourd’hui qui n’est pas
vraisemblablement la même après un peu plus de 200 ans de son indépendance. De là, la
caractérisation devient la piste sur laquelle l’on doit analyser les contraintes, moyens et
stratégies mises en œuvre par les agriculteurs en vue d’optimiser leur rendement agricole. Du
même coup, la caractérisation des exploitations agricoles de la commune de Ferrier se fait sur
la base que l’agriculture est une science de localité. Par conséquent, pour atteindre les objectifs
de l’étude, elle tient compte de la réalité de la commune de façon à être un outil pouvant guider
vers des actions communes et cohérentes du développement de la zone.
Potentialité de la zone d’étude en matière de production agricole.
Les différentes espèces de cultures, cultivées au sein de la zone d’étude et leurs méthodes de
cultures
Espèces de cultures Méthode de culture
Cultures céréales (riz) Culture pure
Culture des légumineuses Cultures associées
(haricot, pistaches, etc.)
Cultures vivrières (patates Culture associées
douces, manioc, banane, etc.)

Ce tableau présente les différentes espèces de cultures et leurs méthodes d’utilisation au sein de
la commune de Ferrier. Mais la culture de riz demeure la culture principale de la zone.
Paquet techniques potentiel de la commune.
Itinéraire technique du riz
Les itinéraires techniques à Bas Maribahoux, suivi par les riziculteurs comprend la
préparation de la pépinière et semis, la préparation du sol, le repiquage, la fertilisation, le
sarclage, les luttes phytosanitaires, l’arrosage et la récolte. L’itinéraire technique du riz pour la
zone.
Le travail du sol a pour objectif de rendre la surface de sol meuble et friable et constitue
la principale technique (mécanique) de lutte contre les mauvaises herbes. La préparation du sol
commence bien avant le semis.
La préparation des sols se fait généralement en janvier/février en défrichant les parcelles à
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emblaver.
Méthodes de préparation de Matériels utilisés Techniques de pratique
sol culturale
Sarclage houe, machette Rotation de culture
Défrichage machette, Culture intercalaire
Labourage Houe, bèche, tracteur, charrue
Ce tableau présente les méthodes de préparations des sols, les outils utilisés et les techniques
de pratiques culturales.
Itinéraires technique pour les cultures associées tels que : le maïs, le haricot, le pois congo, le
manioc, la patate douce
Type de semis Période de semis
Haricot Sexué Septembre
Maïs Sexué Septembre
Pois congo Sexué Février
Manioc Assexué Mars
Patate Assexué Mars
Vigna (pois nègre Sexué Mai

Les Itinéraires techniques de la culture de riz


Les itinéraires techniques au sein de la commune de Ferrier plus précisément dans la section
communale en l’occurrence Bas Maribahoux les mêmes qu’à Haut Maribahoux. L’itinéraire
technique suivi par les riziculteurs comprend la préparation de la pépinière et semis, la
préparation du sol, le repiquage, la fertilisation, le sarclage, les luttes phytosanitaires, l’arrosage
et la récolte.
Tableau des Itinéraire technique de la culture de riz au sein de la commune de Ferrier
Opérations périodes
Préparation de pépinière, semis Un mois à un mois et demi avant transplantation.
et entretien de la pépinière
Séchage de la parcelle et Une semaine avant labourage
application d’herbicide
Inondation de la parcelle 3 jours après brulis
1 ou 2 labours (tracteur-traction 5 à6 jours après brulis
animale houe)

15
Hersage-nivelage-construction 3 jours après labour
ou renforcement de digues
Rentrée d’eau sur la parcelle Tout de suite après hersage
Traitement anti escargot anti Au moment de l’apparition des escargots soit 3 à 5 jours
escargot désherbage 20 jours après rentrée de l’eau
après transplantation par
application d’herbicide
Fumure de fond 1 jour avant ou le jour de la transplantation.
4 à 6 sacs de 100 livres de 20-20- Transplantation Environ une semaine après application
10 ou 16-10-20 par ha ;
désherbage 20 jours après transplantation par application d’herbicide
Fumure de couverture 1 23 -24 jours après transplantation ; 2 sacs de 100 livres
d’urée (46-0-0) ou 3 sacs de 100 livres de sulfate
d’ammonium (21-0-0) par ha
Aspersion 1 En même temps que fumure de couverture. Parfois,
certains agriculteurs ajoutent de l’engrais foliaire de type
20-20-20.
Désherbage Un deuxième désherbage est effectué soit avec des
herbicides ou avec la houe
Fumure de couverture 2 Au moment du remplissage des grains ; 2 sacs de 100
libres d’urée (46-0-0) ou 3 sacs de 100 livres de sulfate
d’ammonium (21-0-0) par ha.
Aspersion 2 En même temps que l’apport de fumure de couverture 2.
Certains agriculteurs ajoutent de l’engrais soluble de type
20-20-20.
Aspersion 3 Juste avant la maturité des grains
Récolte 105-120 jours après transplantation dépendamment de la
variété

16
Ce tableau présente les itinéraires techniques de la culture de riz dans la commune de Ferrier.

Présentation des périodes pluvieux et secs au niveau de la zone d’étude.


En Haïti, le climat est tropical, chaud toute l'année, avec une période moins chaude
de novembre à mars, où les alizés du nord-est soufflent, et une période étouffante de mai à
octobre, où la chaleur devient gênante, bien que le long des côtes elle soit tempérée par la brise.
Les températures sont un peu plus élevées dans les plaines intérieures et dans les côtes exposées
au sud, et légèrement inférieures le long de la côte faisant face au nord.
Quant à la pluie, en général, il y a une saison sèche de décembre à février et une saison des
pluies d'avril à octobre, avec deux maxima au début et à la fin de la période, et avec une pause
relative en juillet.
Périodes pluvieux Périodes secs
Septembre à Décembre Juillet à Aout
Avril à juin Janvier à Mars
Ce tableau présent les différents mois ou les deux périodes se manifestent au niveau de la zone
d’étude.
Distribution de la surface agricole utilisée (SAU) par les exploitations agricoles
La superficie agricole utilisée (SAU) est une notion normalisée dans la statistique agricole
européenne. Elle comprend les terres arables (y compris pâturages temporaires, jachères,
cultures sous abri, jardins familiaux...), les surfaces toujours en herbe et les cultures
permanentes (vignes, vergers...).

17
Habitation Superficie Qté de riz Type de Autres
totale /en ha semés /ha culture
Ferme agricole 25 hectares 4 gros sacs Riz
de mérande (manmil)
9 (JACKYTO )
Mérande 35 hectares Riz /
(organisation (humides)/ Pistache,
des planteurs 15 hectares maïs,
de mérande) (sèches)n patatate,
haricot
Filibert 4 hectares Manioc, Production
patate, pois de seule de
congo, cuisine
Meillac 10 hectares Manioc,
patate, pois
Bédou 30 hectares Riz/
manioc,
pois,
banane,
patate

Mode de faire valoir des parcelles cultivées


Les parcelles cultivées au niveau de la commune de Ferrier sont parfois données en
métayage, mais la plupart des parcelles sont des héritages. Les agriculteurs donnes leurs
parcelles en métayage parfois pour qu’ils puissent toucher de nature c’est-à-dire di-moitié ou
les gens doivent leurs payés au comptant soit 15000 gourdes pour 4 talets durant une année,
selon les dires des agriculteurs lors des rencontres de focus groupe.
Performance techniques et économique des productions agricoles au sein de la commune
de Ferrier
Les rendements des cultures au sein de la Commune de Ferrier sont presque similaires pour
tous les agriculteurs enquêtés. Les agriculteurs avouent que les cultures ne sont pas vraiment
rentables en ce moment à cause de la difficulté pour retrouver de l’eau pour assurer l’arrosage
des parcelles cultivées.

18
Cultures Rendement
Pistaches 1000 kg/ha
Pois 600kg/ha
Manioc 70 kg/ha
Patate 80kg/ha
Banane 500kg/ha
Riz 3000kg/ha
Maïs 150kg/ha
Ce tableau présente le rendement des cultures à l’hectare au niveau de la zone d’étude.
Les performances économiques des cultures de la zone
Produits Montant en gourdes/ha
Riz 300.000 gourdes
Pistaches 100.000 gourdes
Manioc 25.000 gourdes
Patate 20.000 gourdes
Banane 150.000 gourdes
Maïs 135.000 gourdes
Ce tableau présente les performances économiques des cultures cultivées à l’hectare au sein de
la Commune de Ferrier.
Utilisation et commercialisation des produits de récolte
Les produits tirés des récoltes sont répartis entre différents postes d’utilisation y compris
autoconsommation, vente pour des rentrées monétaires, semences pour plantations ultérieures,
rémunération de la main-d’œuvre et don à des tiers. Cette répartition varie suivant le niveau de
récolte, la culture considérée, le type d’exploitation et les contraintes d’argent auxquelles
l’exploitant et sa famille font face. Toutefois, la vente et l’autoconsommation constituent les
postes les plus importants.
Les exploitations agricoles de la zone d’étude écoulent leurs produits en deux points
différents : au sein même de la parcelle et les marchés publics. La vente sur la parcelle est une
pratique très courante dans la zone d’étude particulièrement pour le riz. Après récolte, les
revendeuses viennent directement chez le producteur pour acheter son produit. Ces acheteurs
participent parfois à l’opération de récolte. Dans le Collectif de lutte contre l’exclusion sociale
(CLES) achète depuis plus de cinq ans le riz paddy auprès des exploitants et il y a aussi la
ferme agricole de mérande (JACKITO), Kendy pour en assurer la transformation et la

19
commercialisation. Non seulement qu’il achète en volumes importants, mais aussi, il donne de
meilleurs prix et paie immédiatement contrairement aux revendeuses qui les prennent à crédit.
Des cas de vente à la parcelle sont aussi rapportés pour le maïs. Les marchés restent les
lieux privilégiés pour l’écoulement des produits agricoles. Tous les exploitants enquêtés
déclarent qu’ils interviennent sur les marchés pour commercialiser leurs produits. Certains
d’entre eux aiment fréquenter les marchés où les « madam sara » interviennent pour bénéficier
de meilleurs prix. Les exploitants de ladite commune ont accès à des marchés localisés au
niveau de la frontière ou des échanges plus ou moins importants sont effectuées avec les
dominicains. Les exploitants haïtiens écoulent sur ces marchés le haricot, le maïs, et les
produits d’élevage.
Moyen de transport
Les exploitants agricoles de la zone d’étude transportent leurs produits sur tête
d’homme, à dos d’animaux (cheval), à motocyclette et en camion. Dans tous les moyens de
transports utilisés les transports à dos d’animaux et les motocyclettes à trois roues sont les plus
utilisées. En effet, l’accès des parcelles de productions sont parfois difficiles c’est pour cela les
exploitants utilisent les dos d’animaux pour mettre les produits dans un endroit plus accessible
que ce soit pour les motocyclettes ou les camions. Pendant les périodes pluvieuses, les
motocyclettes sont très peu utilisées car les routes sont glissantes et dangereuses.
Les espèces animales retrouvées au niveau de la zone d’étude
Les types d’élevage identifiés dans la Commune de Ferrier sont les mêmes que ceux rencontrés
dans le reste du pays : élevage de mammifères et de volailles. Les espèces les plus rencontrées
dans les exploitations agricoles sont les bovins, les caprins, les porcins, et les poules. L’élevage
est présent dans la majorité des exploitations agricoles de la zone d’étude. La répartition des
systèmes d’élevage dans les exploitations ayant des animaux varie d’une zone à l’autre Les
bovins, caprins et volailles sont présentes dans la majorité des exploitations agricoles.
L’élevage des abeilles est présent aussi, il y a même une organisation qui organisation des
apiculteurs de Ferrier. Cependant, cet élevage n’est pas retrouvé dans les exploitations
enquêtées. En effet, l’apiculture se pratique surtout dans des parcelles non irriguées.
Les différentes espèces animales présentes sur les exploitations agricoles en %
Espèces

Equins Bovins Caprins Porcins Poules


40% 75% 55% 35% 80%
Ce tableau présente en pourcentage les espèces animales retrouvées sur les exploitations

20
agricoles de la zone d’étude.
L’élevage bovin
D’une manière générale, l’élevage des bovins dans toute la commune de Ferrier se fait
de façon traditionnelle. L’élevage est resté traditionnel dans tous les aspects de la conduite,
l’habitat, l’alimentation et l’abreuvement, la reproduction et la santé, et ce, malgré certains
efforts déployés dans ce secteur. En effet, comme dans toutes les exploitations agricoles
enquêtées, l’élevage de bovins est une activité secondaire à la production végétale. Ces animaux
représentent un capital sur pattes pour les exploitants et sont utilisés pour la production de lait,
de viande et pour la traction. Une attention particulière est accordée aux bovins utilisés dans la
traction animale en ce qui a trait à leur alimentation et à leur santé.
L’élevage bovin est fait de manière extensif ou libre au sein de la commune de Ferrier,
il constitue un problème majeur pour les parcelles cultivées, c’est pour cela lorsque les bovins
ont pénétrés dans les parcelles, pour que leurs propriétaires puis les récupérés ils doivent payer
15000 gourdes par tête de bovin selon les dires des exploitants enquêtés.
Alimentation et abreuvement
Les modes de conduite alimentaire des animaux sont les mêmes au sein de la zone et quel que
soit l’éleveur. Cependant, la nature des aliments, les quantités disponibles et les périodes de
disponibilité varient. Les fourrages utilisés sont surtout ceux retrouvés dans les sols en jachères,
les friches (rak) et les résidus des plantes cultivées (maïs, petit mil, riz, bananier, canne à sucre).
Les jachères sont généralement constituées d’herbes sauvages. Ces fourrages étant constitués
pour la majeure partie de résidus de récoltes, leur nature et les périodes de disponibilité
dépendent des systèmes de cultures de la zone. Par contre, les quantités disponibles sont plutôt
fonction de la surface agricole utile des éleveurs et de la pluviométrie. D’une façon générale,
ces fourrages sont pour la majorité de qualité assez médiocre, car très riches en lignine. Ils sont
utilisés pour tous les systèmes d’élevage (bovin, caprin, porcin, équin et poule). On utilise aussi
les cultures de résidus de récoltes pour nourrir les animaux surtout le son de riz, on l’utilise
pour nourrir les porcins. La fréquence de déplacement des bovins pour l’alimentation et
l’abreuvement varie suivant la période. Elle est en général une fois à deux fois par jour pour
l’abreuvement. En période de sécheresse, les déplacements sont moins fréquents et peuvent
aller jusqu’à 3 fois par semaine. Les points d’eau utilisés sont les canaux d’irrigation et les
rivières. Ces déplacements sont assurés par le chef de l’exploitation dans la majorité des cas ou
toute autre personne. Le temps passé à cette activité peut varier de 40 à 60 minutes suivant la
zone et la distance des points d’eau.
L'activité de pêche
21
L'activité de pêche maritime en Haïti, fait vivre directement plus de 54,000 familles
réparties dans près de 400 villages de pêcheurs sur plus de 1,500 km de côtes de côtes et
indirectement 12,000 marchandes et 7,000 « madan sara » qui travaillent dans ce secteur.
La Pêche en Haïti, permet de disposer d’environ 15,000 tonnes de produits par an, moins
de 50% de la demande locale obligeant d’importer plus de 16,000 tonnes de poissons par année,
même si la consommation. « per capita » en Haïti n’est que de 4,8 kg/ an (la plus faible dans
les caraïbes). Parallèlement, Haïti parvient à exporter annuellement sur le marché international
près de 800 tonnes des produits de sa pêche (principalement des langoustes, chair de lambi et
pieuvres) pour une valeur de 10 millions dont 4 millions sont répartis entre 5,000 familles de
pêcheurs.
Le gouvernement a choisi de travailler au développement social et économique des
communautés rurales des pêcheurs à travers la pratique d’une pêche artisanale améliorée
durable par l’installation de Dispositifs de Concentration de Poissons (D.C.P.) dans les eaux
territoriales du pays. Ces dispositifs permettent aux pêcheurs d’aller chercher du poisson
beaucoup plus loin dans la mer ce qui diminue la pression sur les côtes qui met en danger
actuellement de nombreuses espèces. Aujourd’hui les pêcheurs du pays profitent d’environ 50
DCP installés qui doivent être entretenus ou remplacés périodiquement.
L'activité de pêche au sein de la zone d’étude ne sont pas en bonne marche en ce moment
à cause de la manque d’eau qui persiste, lors de notre visite sur l’habitation de Filibert on avait
visité lagons aux bœufs un endroit que les pêcheurs de cette zone ont l’habitude de pêcher
beaucoup de poissons il y avait même de système des de cage pour pouvoir faire de l’élevage
de poisson mais ce système ne marche pas à cause des différentes difficultés confrontés, la
manque d’eau, vols des cages, tout cela affecte le fonctionnement de ce dit système. Au niveau
de cette habitation on a pu voir des bassins de sels de cuisines de façons naturelle, il ramasse
des sels et les vendre par (bokit, 300 goud pou yon bokit). Toutes les agriculteurs des autres
habitations nous a dit qu’ils ont l’habitude de pratiquer la pêche pour subvenir aux de leurs

22
familles, mais la manque d’eau ne les a pas permis de la pratiquer en ce moment.

Performance économique de l’élevage au sein de la Commune de Ferrier


Espèce Montant en gourdes (prix moyen)
Bovin 40.000 gourdes
Caprins 10.000 gourdes
Equins 30000gourdes
Porcins 20000 gourdes
Poules créoles 1000 gourdes
Poules blanches 750 gourdes
Ce tableau nous renseigne sur le prix moyen des espèces animales retrouvées au niveau des
exploitations agricoles de la zone d’étude.

Performance économique des autres produits dérivés de l’élevage.


Produits Prix moyen en gourdes/gallon
Lait 400 gourdes
Miel 5000 gourdes
Les difficultés rencontrées au niveau des productions végétales et de l’élevage au niveau
de la Commune de Ferrier.
Les performances des productions agricoles et de l’élevage dépendent, en général des facteurs
23
biotiques et abiotiques. Les facteurs biotiques représentent les matériels végétaux utilisés par
les producteurs, les maladies cryptogamiques et les ravageurs qui affectent les cultures. Les
facteurs abiotiques sont constitués fondamentalement du sol, du climat, des disponibilités
financières et de l’accessibilité aux intrants. Les principales contraintes identifiées au niveau de
la zone d’étude sont :
Disponibilité de l’eau
L’eau est la contrainte principale de la production agricole et de l’élevage au niveau de
ladite Commune, il est tellement vrai c’est à cause cela que les agriculteurs de la plaine Bas
Maribahoux ont obligé d’aller continuer le canal qui a été commencé par l’ancien président
Jovenel MOISE, qui a pris une autre tournure au niveau du pays. La sécheresse a été identifiée
par les exploitants comme une contrainte majeure affectant les rendements des cultures, surtout
la culture de riz. Lors de nos enquêtes de terrain on a pu voir ça par exemple au niveau de
l’exploitation de Ferme Agricole de Mérande (Jackito). Cette situation empêche le plus souvent
les semis et porte un certain nombre d’exploitants à réduire la superficie emblavée à cause des
retards dans les semis.
A côté des problèmes d’insuffisance en eau, l’excès d’eau sur les parcelles peut causer
aussi des dégâts dans les parcelles en production. Au moment de l’enquête on avait faire face à
ce problème, les agriculteurs ont perdu une partie de leurs semis à cause de beaucoup d’eau
puisqu’il y avait beaucoup de pluies durant cette période.
Le drainage est problématique au niveau de la commune. Il n’y a pas beaucoup de
drainage, il y a un un système réalisé par l’ancien président, sur un puits coloniale, les
agriculteurs ont dit ce système a passé plus de deux ans sans fonctionné jusqu’à ce que l’ancien

24
sénateur Jacques Sauveur Jean venait de lui faire fonctionner, c’est la raison pour laquelle il y
a trois jours qui lui est réservé au sein du calendrier établir par le président du comité qui gère
le système pour qu’il puisse arroser ses parcelles emblavées en culture de riz. Ainsi, il est fort
difficile de travailler les parcelles surtout pour les sols argileux présentant des conditions
d’hydromorphie en surface. Les successions riz-riz sont très observées dans la commune de
Ferrier. La mauvaise maîtrise de l’eau est corrélée directement à la faiblesse des infrastructures
d’irrigation. Le problème est plus crucial en période de sécheresse en raison de la diminution
du débit de l’eau dans les canaux d’irrigation. Les agriculteurs érigent des barrages de fortune
pour amener de l’eau sur leur parcelle. Certains utilisent des pompes (eau de rivière, eau de
puits) pour pallier au manque d’eau et garantir l’arrosage de leur parcelle.

Difficulté d’accès aux intrants


L’approvisionnement en intrants de qualité est un facteur non négligeable dans la
performance des cultures. En général, les exploitants s’approvisionnent en semences auprès des
Dominicains ou sur les marchés. Quelle que soit la culture considérée, les semences ne sont pas
toujours de qualité et elles sont généralement hétérogènes. Certains exploitants qui achètent
leurs semences de riz en République Dominicaine avance que celles-ci sont de bonne qualité
Selon les déclarations des producteurs, les semences qu’ils sont entrain d’utilisé sont très
avantagées puisqu’ils puissent réalisées trois récoltes avec un seul semis. En dehors de la qualité
des semences, la disponibilité des intrants comme les engrais est problématique. Les
producteurs de riz dans n’ont pas pu trouver les engrais à temps pour fertiliser leurs parcelles.
La rareté des engrais est souvent accompagnée de prix élevés portant les agriculteurs à limiter
l’utilisation de cet intrant, manque de boutique agricole. Il convient de souligner que les
formules d’engrais disponibles sur le marché sont très limitées. Il existe sur les marchés une
faible gamme de pesticides disponibles.
Les exploitants ne trouvent pas de produits qui répondent au mieux à leurs besoins.
Assez souvent, ils utilisent des insecticides en lieu et place d’anti-escargot pour combattre le
Caracol. La mauvaise utilisation des produits phytosanitaires résulte aussi d’un manque
d’information et de formation de la part des agriculteurs.
Difficulté d’accès en main-d’œuvre et l’insuffisance de la mécanisation
Tous les exploitants parlent de leurs besoins en force de travail qui sont très importants
principalement pendant les périodes de préparation de sol, de plantation, d’entretien et de
récolte. Les exploitations ne disposent donc pas assez de main-d’œuvre pour exécuter
convenablement les différentes opérations culturale.

25
La main d’œuvre familiale étant déficitaire, les riziculteurs sont obligés de recourir à une main
d’œuvre externe salariée pour combler ce déficit. Sur la base des informations collectées auprès
des exploitations agricoles, l’accès à la main-d’œuvre externe pose de sérieux problèmes au
niveau de la plaine en raison de sa rareté et de sa cherté et il n’existe pas le système d’aide
(konbit pa fèt ankò). Sur le plan de la disponibilité, la commune de Ferrier font face à la
migration d’un grand nombre de travailleurs agricoles qui se rendent régulièrement en
République Dominicaine pour travailler dans les plantations dominicaines. En dehors de la
migration, l’activité de taxi moto donne aussi beaucoup de problèmes.
La mécanisation du travail du sol qui pourrait apporter une certaine amélioration au problème
de la main-d’œuvre ne s’est pas vraiment développée. Les équipements agricoles (tracteurs,
motoculteurs, charrue) sont en très faibles quantités dans les zones étudiées. Seuls quelques
grands exploitants ont accès à ces équipements. Les coûts de ces équipements sont trop élevés
pour les agriculteurs. Il n’y a pas assez de tracteur disponible pour toutes les quantités de
parcelles destinées à cultiver. Et le coût est très élevé, soit 1500 gourdes par talet pour chaque
passe.
Maladies et ravageurs
Les différentes cultures identifiées sont affectées par divers types de maladies et ravageurs. Le
plus souvent, les exploitants ne prennent aucune mesure pour lutter contre elles. Les principales
maladies et rencontrées sont : Anthracnose du haricot, Cercosporioses sur la banane, les
escargots( Caracol), paille noire, Les chenilles : etc.
Faiblesse de l’encadrement technique agricole
La faiblesse de l’encadrement technique est constituée comme une véritable contrainte à la
diffusion de techniques améliorées de production. Ceci est particulièrement dû au manque de
cadres techniques pour pouvoir accompagner les exploitants dans leurs activités agricoles. Tout
au cours de l’enquête les agriculteurs nous a dit il y avait un manque de formation technique
ceci contribue aussi aux différentes qu’ils ont eu.
Principales contraintes au niveau des systèmes d’élevage
Les principaux problèmes rencontrés au niveau de l’élevage sont les maladies, les manques de
disponibilité des aliments (absence des parcelles fourragères) et des prédateurs. Outre ces
problèmes, les vols d’animaux quelle que soit l’espèce sont très courants au niveau de la zone
d’étude (les agriculteurs les considères comme des agents de destructeurs pour le système
d’élevage dans la commune) et constituent un véritable fléau dans les différents systèmes
d’élevage. La diminution des productions des laiteries de Lèt Agogo pourrait constituer un
problème important dans les élevages qui comptent sur ces laiteries pour vendre leur lait. La

26
consanguinité probable dans les élevages de caprins peut ne pas être négligeable. En effet, les
principales maladies mentionnées par les exploitants sont :
- La maladie de Teschen (senti kase) chez le porc pouvant causer un taux de mortalités
assez élevé.

- La maladie de New Castle occasionnant des pertes énormes dans les élevages de poules
atteints de cette maladie.

- La maladie du charbon touchant les bovins, et parfois les équins et les caprins, zoonose
entrainant la mortalité de tous les animaux atteint.

Conclusion et recommandation
Conclusion
Enfin, cette étude a été portée sur les différentes habitations se trouvant dans la
commune de Ferrier sur une période de deux mois allant de Septembre à Novembre. Cette étude
a été faite dans le but de recueillir des données sur les potentialités agricoles, les parquets
techniques, typologies des sols cultivés, afin de cerner et d’analyser les différents aspects
des exploitations agricoles de la zone d’étude. De ce fait, les résultats des données collectées
relatives aux exploitations agricoles ont orienté les discussions comme suit :
Les différentes espèces de cultures, cultivées au sein de la zone d’étude et leurs
méthodes de cultures, Les espèces ne sont pas nécessairement semées et récoltées en même
temps, mais doivent cohabiter pendant une période significative de leur croissance. Les plantes
peuvent être mélangées dans la parcelle (semis d’un mélange de graines ou semis/ plantation
en plusieurs fois) ou cultivées en rangs ou bandes alternés. Le choix des espèces ou des variétés
est fonction des débouchés, des caractéristiques physiologiques afin de récolter le mélange dans
de bonnes conditions. Les parquets techniques consistent à mettre en œuvre les différentes
techniques de préparations de sols au niveau des exploitations agricoles de la zone d’étude. Les
performances économiques et techniques des systèmes de cultures et d’élevage tout en
présentant les techniques utilisés ainsi que leurs rendements.
Ce travail nous amène aussi à comprendre les différents problèmes que les agriculteurs
font face que ce soit sur les espèces cultivées, ou les systèmes d’élevages pratiqués. Ainsi ce
travail nous permettre de bien cerner les théories reçues en classe et de savoir ce que sait un
travail de terrain.
Recommandations
 Amélioration des systèmes irrigations retrouvés au niveau de la zone.

27
 Implantation d’une banque agricole pour que les agriculteurs peuvent avoir des accès à
crédit à un taux beaucoup plus bas que les autres banques.

 Forage de plus de canaux d’irrigation

 Implantation d’une sante semencier

 Implantation d’une paque communale

 Amélioration des routes agricoles

 Envoyer des cadres pour former les agriculteurs

 Implantation de plus de boutiques agricoles

28
Références Bibliographiques
 MARNDR/FAO. Recensement Général de l’Agriculture. Département de Nord-Est,
2012.Marcell Marzoyerany, penser agir en agronome,
 https://www.haitilibre.com/article-13477-haiti-agriculture-la-peche-en-haiti-bilan-et-
perspectives.html#:~:t
 (PADEDD/CAPACITY21, 2004).
 MARNDR, 2015 Recensement général de l’agriculture, Damien, Haïti,
 IHSI. Population totale, ménages, superficie et densité estimées en 2015.
 Saint Dic, R. Diagnostic socio-économique de la plaine de Maribahoux. 56p. 2011.
 Victor, J. A. 2012. Pédologie de la plaine de Maribahoux

29
Sujet : «Collecte d’information de base au niveau de la commune de Ferrier
d’intervention du PAPAIR ».

Fiche d’enquête

No :________________ Date :____________

Zone :_________________________ Bas Maribahoux, Ferrier, Haïti

A- Identification de l’enquêté

Nom :__________________ Prénom : ______________________ Sexe :_____________

Age :__________________

Statut matrimonial : ▢ a) Marié ▢ b) Célibataire ▢ c) Divorcé

Nombre d’enfant:__________

Niveau Scolaire : ________________

Nombre de personnes vivant dans l’exploitation :_______________________

Activité principale :

▢ a) Élevage ▢ b) Jardin ▢ c) Commerce ▢ d) Pèche

▢ e) Artisanal ▢ f) Autres

Téléphone :______________________

B- Potentialité de la section communale en matière de production agricole.

1) Quels sont les espèces de culture pratiquez-vous?


a) Culture des céréales
b) Culture des légumineuses
c) Culture maraichères

30
d) Culture vivrières
e) Autres
2) Méthode de culture pratiquez-vous
a) Cultures associées
b) Cultures pures
3) Quels sont les difficultés rencontrées au niveau de la production
R :--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
----

C- Parquets techniques de la commune.

a) Quelle méthode de préparation de sol utilisez-vous?


1- Sarclage
2- Charrue
3- Tracteur
4- Autres
b) Type de semence
c) Utilisez-vous d’engrais, si oui quel type?
R :--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
----

d) Quelle variété utilisez-vous


R : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------
--

e) A quel moment faite-vous les semis?


R :--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
---

D- Typologie des sols existant

1- Types de sol présent sur votre parcelle


a) Sol Argileux

31
b) Sol Marécageux
c) Sol Sableux
d) Sol Limoneux
e) Argilo-sableux
f) Sablo-Limoneux
g) Autres
E- Moyens utilisés pour transporter les produits agricoles

a) Cheval
b) Motocyclette
c) Machine
d) Autres
F- Identification des Période de production

1- A quel période faite-vous les plantations?


a) ____________________ b)________________________ c)_________________
G- Présentation des périodes pluvieuses et sécheresses

Contraintes liées à la production des cultures

1- Quelles sont les principales contraintes rencontrées au cours de la production des cultures ?
R :------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------

Elevage au sein de la zone


1. Quel est l’effectif de votre cheptel ? ______________
a) Nombre de mâles : __________ b) Nombre de femelles : ________

32
2. Combien de têtes de bétail possédez-vous par stade de développement ?
Bovin Caprin Porcin

3. Quel est l’effectif des vaches allaitantes ? ___________________


4. Combien de traite réalisez-vous ? par jour _________ par année ? __________
5. Combien prenez-vous en gardiennage ? ______________
6. Conditions du gardiennage ?
_____________________________________________________
7. Combien donnez-vous en gardiennage ? __________
8. Conditions du gardiennage ?
_____________________________________________________
9. Quelle est la finalité de votre production ?
10. ▢ a- Le lait ▢ b) La viande ▢c) la traction animale
11. B.- Taille du cheptel et conditions d’élevage
C.- Distribution de la surface agricole utilisée (SAU) par les exploitations agricoles
1. Quelle est la superficie totale que vous exploitez ? ____________
2. Quel en est le mode de faire-valoir ? ______________________
3. Si l’espace est en faire-valoir indirect, quels sont les conditions de travail ?_________________
4. Quelle est la surface disponible pour la production de bétail ? ____________________
5. Quelle est la surface en pâturage ? ___________________
6. Quelle est la surface utilisée pour la production fourragère ? __________________
7. Possédez-vous un enclos ? ________ Abreuvoir ? __________
8. Si oui, ceux-ci s’étendre sur quelle superficie ? Enclos : ________ Abreuvoir : ________
D.- Alimentation des bétails
1. De quoi est constitué le régime alimentaire des bétails ? _______________________________

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2. Quelle est la quantité administrée aux bovins de façon journalière ? ______________________
3. Sous quelles formes vous administrez les aliments aux bovins ? Concentré ? Foin ? Ensilage ?
4. Possédez-vous des parcelles fourragères ? __________________________________________
5. Si oui, quelle superficie ? ____________________________
6. Faites une estimation de la valeur marchande annuelle de l’espace fourrager _______________
7. Si l’alimentation est produite hors de l’exploitation agricole, quelle en est sa provenance ?
_____________________________________________________
8. Avez-vous des infrastructures de stockage des aliments ? ________________________
E.- Techniques d’élevage utilisées
1. Quel type d’élevage pratiquez-vous ?
▢ a- Libre (extensif) ▢ b) Enclos (Semi-intensif) ▢ c- Intensif
2. Quel est le mode de conduite du cheptel que vous pratiquez ?
▢ a) Divagation ▢ b) Stabulation ▢ c)Transhumance

3. Quel est le mode de reproduction vous pratiquez ?


▢ a- Saillie naturelle ▢ b- Insémination artificielle

4. Comment vous donner à manger aux animaux ? _____________________________________


5. Comment vous donner à boire aux animaux et combien fois par jour?
_____________________
6. Combien de temps vous laisser les bovins sur un espace sans les changer ? ________________
7. Administrez-vous des soins sanitaires aux animaux ?
8. Si oui, cela se fait à quelle période et combien de fois par année? ________________________
9. Utilisez-vous des intrants tels que :
Cordes _____ Tag d’identification _____ carnet d’élevage ______

10. Avez-vous accès au crédit ?


11. Si oui, à quelle condition ? _______________________________________________________
12. Si non, quelle est l’origine de votre financement ? ____________________________________
F.- Evaluation du niveau de rentabilité de l’élevage
1.- Production
1. Annuellement, combien d’animaux que vous vendez ? ________________
Quel était le prix moyen unitaire ? __________________

2. Si vous vendez des fourrages ou des résidus de récolte, faites une estimation de la vente
annuelle. _________________
3. Quelle est l’estimation de la valeur annuelle :

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des dons : ________ de la dime : _________ et autres dépenses _________

4. Si vous produisez des composts à base des fumiers d’animaux ou bien vous faites une autre
valorisation utile, à combien estimez-vous la valeur monétaire de cette production de façon
mensuelle et/ou annuelle?
_______________________________________________________
2.- Coût de production
1. Combien s’élève la dépense mensuelle et/ou annuelle de production
fourragère ?____________
2. A combien vous estimez le coût mensuel et/ou annuel d’abreuvement ?
___________________
3. A combien vous estimez le coût mensuel et/ou annuel pour l’alimentation ?
________________
4. A combien vous estimez le coût mensuel et/ou annuel de changement d’espace ?
____________
5. A combien vous estimez la dépense mensuelle et/ou annuelle pour les soins sanitaires ?
______
6. A combien s’élève les prélèvements mensuels et/ou annuels provenant de l’élevage?
Dons ______ Dimes ______ autres _________

7. A combien vous estimez le coût de construction des structures d’élevage, s’il y a lieu ?
Abreuvoir ________ Enclos _________ Mangeoire __________

8. A combien s’élèvent les dépenses mensuelles et/ ou annuelles de gardiennage ?


_____________
9. ____________________________________________________________________
10. Faites une estimation du coût manuel et/ou annuel d’utilisation des intrants ci-dessous :
Cordes __________ Tag d’identification ___________ Carnet d’élevage ______________

11. En cas de prêt à l’intérêt pour financer les activités de production, à combien s’élève l’intérêt
mensuel et/ou annuel ?
__________________________________________________________
12. A combien estimez-vous le coût mensuel et/ou annuel de valorisation des fumiers ?
___________________________________________________________________________
13. A combien coûte la traire journalière ? _____________________________________________
G.- Contraintes liées à la production d’élevage
1. Quelles sont les principales contraintes rencontrées au cours de la production des animaux ?

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____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________

2. Quelles sont les démarches envisagées avec vos propres fonds pour faire face aux contraintes
précitées ?
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________

3. Quelles sont les démarches externes envisagées en vue de face aux contraintes précitées ?
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________

4. Que pouvez-vous recommander à l’état et aux organisations intervenant dans l’élevage ?

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PROGRAMME D’APPUI A LA PRODUCTIVITE DE L’AGRICULTURE ET
DE LA PECHE ET D’AMELIORATION DES INFRASTRUCTURES
D’ACCÈS AUX MARCHES
(PAPAIR)

Rapport de stage au niveau de la commune de Ferrier

Préparé par :
Lyne Katia Joane JOSEPH
Sastia JOANIS
Alain JN-BAPTISTE
Claudine Hertz-Love REMY

Soumis au responsable du programme PAPAIR, du Nord-est

22 Novembre 2023

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