Slides Envirodev 2024_012030

20/01/2024
Cours de
ENVIRONNEMENT ET
DEVELOPPEMENT DURABLE
Destiné aux étudiants de Premier Bachelier Ingénieur
Prof. Arthur KANIKI T.

Docteur en Sciences de l’Ingénieur
Engagements pédagogiques
 Intitulé du cours : Environnement et développement durable
 Identifiant : ENVID - 001
 Volume horaire : 100 Heures
 Répartition horaire
- Cours théorique : 30 heures
- Conférences-débat et exercices d’application : 20 heures 100 heures
- Réalisation et présentation d’un travail pratique : 50 heures
 Intervenants
- Prof Arthur KANIKI (Cours théorique et exercices d’application)
- Collaborateurs (Exercices et encadrement travail de terrain)
 Travaux pratiques : comprennent

- Exercices d’application
- Réalisation et présentation d’un travail pratique
- Conférences-débat
Cours d’Environnement et développement durable destiné aux étudiants de 2ème Bachelier Ingénieur 2
2023-2024 par Prof. Arthur KANIKI
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 Organisation des enseignements
- 4 à 5 séances de cours théorique (20 heures présentielles)
- 1 ou 2 conférences-débat (4 à 8 heures)
- 1 ou 2 séances d’exercices d’application (4 à 8 heures)
- Réalisation du travail pratique + présentation orale (12 heures)
 Méthodes d’enseignement et d’apprentissage

- Cours théorique ex cathedra (avec vidéoprojecteur)
- Pas de dictée !
- Interactivité entre enseignants (orateurs) et apprenants
 Evaluations :
- 1 interrogation écrite (à la fin du cours)
- au moins 4 TD (non annoncés)
- Séminaire (travail pratique)
 Pondération des évaluations :
- Interrogations : 50%
- TD : 25%
- Séminaire : 25%
 Méthodes d’évaluation :
- Épreuve écrite : Questions théoriques avec/sans notes (Cours et Exercices)
- Rapport du séminaire
 Support du cours :
- Texte du cours (syllabus)
- Slides des explications
- Exercices
- Documents annexes : - Rapport des séminaires
- Présentations des conférences
- Rapports de recherche
- Etc.
Obligation à être en possession de tous les supports du cours
 Langues : Le cours est dispensé en français mais les conférences peuvent

connaître la participation des orateurs anglophones
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 Objectif général : Apprendre à l’étudiant la biosphère (limite, composition et
caractéristiques), l’incidence des activités naturelles et anthropiques sur celle-ci et
les possibilités de se développer sans perturber de façon significative les équilibres
naturels.
 Objectifs spécifiques : Apprendre à l’étudiant

 La biosphère et les équilibres naturels (cycles) ;
 Les ressources naturelles (épuisement des réserves, pollution ou dégradation)
 L’impact des activités anthropiques sur les équilibres naturels (environnement) :
pollutions et nuisances ;
 Les risques naturels (géorisques) et moyens de les prévenir et/ou les gérer ;
 Les principes, les méthodes et les outils de gestion de l’environnement ;
 La notion de développement durable.
 Finalité : A la fin du cours, l’étudiant doit être capable de connaître les principaux
équilibres naturels, identifier ou prédire l’impact des activités naturelles et
anthropiques sur l’écosystème et proposer une démarche permettant de se
développer sans perturber de façon significative les équilibres naturels.
 Pré-réquis : Ce cours nécessite une connaissance préalable des notions
élémentaires de géographie, d’histoire, de chimie et de physique de l’école
secondaire.
 Séminaire : Réalisation
- Formation des groupes (max. 6)
- Choix d’un site potentiellement pollué (sur base des info du cours)
- Faire des recherches (Documentation, Interview, observations, mesures
et analyses si possibles)
- Discuter les résultats en groupe (consulter les spécialistes si possibles)
- Produire un rapport (un seul pour le groupe)
- Le défendre publiquement
 Structure du rapport : Rapport imprimé et relié en 2 exemplaires

- Introduction : Contexte et objectif du travail
- Présentation du site
- Caractérisation de la pollution du site : Informations disponibles
- Résultats et discussions
- Conclusion
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Contenu du cours théorique

Introduction aux Sciences de l’Environnement
Chapitre I La biosphère et les équilibres naturels

- Origine, évolution et constitution de la terre et de la vie
- Biosphère
- Quelques équilibres naturels (cycles)
Chapitre II Les ressources naturelles (réserves, utilisation, dégradation et épuisement)

- L’eau
- Le sol
- L’air
- Les géoressources
- Les agro ressources
- La biodiversité
Chapitre III Impact des activités anthropiques sur la vie et les équilibres naturels
- Pollution et dégradation des eaux
- Pollution et dégradation des sols
- Pollution et dégradation de l’atmosphère
- Les nuisances (bruit, ondes, odeurs)
Contenu du cours théorique

Chapitre IV Les géorisques (description, prédiction, prévention et gestion)
- Affaissement et glissement de terrain
- Volcan
- Inondation et tsunami
- Ouragan et typhon
Chapitre V Le développement durable

- Origine et définition du concept
- Principes et méthodes de gestion de l’environnement
- Outils de gestion de gestion de l’environnement (EIE, LCA, AMC)
La Bille bleue : la photographie de la Terre prise par l'équipage d'Apollo 17 (déc. 1972) lors du voyage vers la
Lune et qui a fait prendre conscience aux humains que la planète est fragile et doit être protégée
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INTRODUCTION AUX SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT
Science de l’environnement : Multidisciplinaire

 Mais d’abord physique, chimie et biologie
- Physique - Pédologie - Biologie - Géographie
- Chimie - Géologie - Etc.
Branches spécialisées :
- Chimie de l’environnement
- Géologie et hydrogéologie de l’environnement
- Droit de l’environnement
- Economie de l’environnement
- Chimie analytique environnementale
- Etc.
Sciences de l’environnement ≠ Ecologie

Ecologie : du grec « oikos » (maison ou habitat) et « logos » (science)

en 1866 par E. Haeckel
 Objectif : comprendre comment différentes espèces d’organismes
coexistent en se disputant ou en se partageant les ressources disponibles
(espace, temps, énergie, matière)
Base :
- Climatologie - Hydrologie - Océanographie - Géologie
- Pédologie - Génétique - Chimie - Etc.
 Science pluridisciplinaire au même titre que Science environnementale
 Etude sur 3 niveaux
- Individu : espèce donnée
- Population : groupe (même espèce) sur territoire à un moment…
- Communauté ou biocénose : population au voisinage…
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 Biocénose : ensemble d’organismes vivant ensemble

- Zoocénose - Phytocénose - Microbiocénose - Etc.
 Biotope (écotope) : fragment de la biosphère qui fournit à la

biocénose le milieu abiotique
- Substrat : sol (édaphotope) - Climat : climatope
 Ecosystème : système écologique

Exemple : Forêt avec arbres et animaux
- Question : Identifier les composants
- Ecosystème : Forêt
- Biocénose : Phytocénose (arbres, plantes herbacées) et Zoocénose (animaux)
- Biotope : sol
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 Les sciences de l’environnement ont beaucoup progressé grâce à

l’évolution technologique : mesures et observations dans
l’environnement (T°, pression, composition, etc.)
 Les problèmes environnementaux dépassent les frontières locales
(protection d’une espèce) et deviennent mondiaux (réchauffement
climatique, trou dans la couche d’ozone, etc.)
 Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) : Cadre
international de travail (conférences internationales, sommets mondiaux,
etc.) et de production de l’information environnementale (statistiques et
indicateurs environnementaux)
 Information environnementale : outil d’aide à la décision
FIN DE L’INTRODUCTION
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Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS
I.1. La Biosphère : Ensemble des zones de la terre où il y a la vie

Elle est constituée des eaux (hydrosphère), du sol (lithosphère), de
de l’air (atmosphère) et de l’écosystème (écosphère).
A ce jour, on ne retrouve les organismes vivants que dans l’atmosphère jusqu’à
environ 25 km d’altitude, les mers jusqu’à environ 10 km de profondeur et sous la
terre jusqu’à environ 3 km
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 Vie : Energie + H2O + Eléments nutritifs + CO2 + Sels minéraux
Conditions remplies uniquement dans la mince couche
Il y a des raisons évidentes qu’il n’y ait pas de vie
ailleurs : la température, la pression et la
composition du milieu ne le permettent pas
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I.2. Biogénèse : origine de la vie et formation de la biosphère

1°) Il y a 4,6.109 années : début de notre système planétaire (conditions
différentes des conditions actuelles)
 Volcanisme intense et émission des gaz (H2, N2, CO, H2S, CH4, etc.)
est l’hypothèse classique
 Chute des comètes et météorites à l’origine de l’émission de ces gaz
*Comètes : noyau de glace et poussières
*Météorites : roche d’origine intersolaire ou extrasolaire
 Pas d’O2, par conséquent pas d’O3 : présence des rayons U.V.
 Radioactivité intense
 500 premiers millions d’années : condensation vapeur d’eau en lacs
temporaires et formation des composés organiques par synthèse abiotique
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2°) Il y a 4.109 ans
 Augmentation de T° par désintégration radioactive notamment
 Volcanisme et émission des gaz (jusqu’à 100 fois qu’avant)
 Condensation et formation des océans (jusqu’à 3,5.109 ans : origine
des premières molécules organiques)
Hypothèses sur l’origine de la vie
 Synthèse organique (H2, N2, CO, NH3, CH4, etc.) : chimie complexe
dans des systèmes hydrothermaux
 Apport exogène molécules organiques véhiculées par des météorites
 Hypothèse plausible : chute de météorites très dense à l’époque;
analyse de chondrites carbonées révèle 3,5% C et 25% H2O
3°) Il y a 2.109 ans
 Apparition des premiers organismes photosynthétiques : fin de l’ére
azoïque et formation de la biosphère
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 Biogénèse et formation de la biosphère
 Plusieurs paramètres ont conféré à la
biosphère ses propriétés actuelles !
… premières molécules organiques : 600 Ma
… apparition de l’homme : 2 à 3 Ma seulement
 Plusieurs paramètres ont conféré à l’homme

ses caractéristiques actuelles : mais l’homme a
évolué très vite !
Cours d’Environnement et développement durable destiné aux étudiants de 2ème Bachelier Ingénieur
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 Place de la biosphère Uranus : planète Saturne : planète gazeuse géante avec
Neptune
dans le système solaire qui a basculé des anneaux faits de glaces et de roches
Jupiter : intense champ magnétique,

atmosphère tourbillonnant, permet de
comprendre la formation des planètes
Soleil : Etoile, boule chaude

de gaz incandescents Eris : nouvelles familles
(planètes naines)
Mercure : … brûlée, elle
est très chaude le jour
Pluton (1930) : boule
de neige inexplorée
Les comètes : boules de neige cosmique

(gaz gelés, roches et poussières)
Les astéroïdes : restes de

la formation du système
Venus : monde obscur avec Mars : monde désertique, Cérès : 1er astéroïde découvert et
chaleur intense (effet de serre) et quelques signes de l’existence plus grand de la famille (fait partie
activité volcanique permanente passée de l’eau de la famille des planètes naines)
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I.3. Environnement : Mot polysémique

 Sens de base : … qui entoure
- Cadre de vie
- Voisinage
- Ambiance
 Sens de l’environnement naturel qui entoure l’homme : récent et
développé dans la seconde moitié du XXème siècle
 Sens strict : … ensemble d’éléments biotiques et abiotiques qui

entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent à
subvenir à ses besoins
 Dictionnaire d’écologie : … « anthroposphère »
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I.3. Environnement : Ensemble des composants naturels de la

biosphère et leur interaction sur l’homme et ses activités
Le fait d’accorder à l’homme la position centrale fait l’objet de
beaucoup de controverses dans le champ de l’écologie
Je lutte pour la protection du Je lutte pour la protection du
milieu de tous les organismes milieu de vie de l’homme
vivants
Ecologiste Environnementaliste
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I.4. Equilibres naturels (cycles) : C’est grâce aux équilibres naturels

(transformations réversibles) que la qualité de notre milieu est préservée
Exemple : Cycle de l’eau (cycle hydrologique)
 Différents réservoirs :
- Eau salée (le plus grand) : océans
- Eau douce liquide : lacs, rivières, etc.
- Glaciers : neige ou glace
- Eau atmosphérique : vapeur et nuage
 Différents flux :
- Evaporation
- Evapotranspiration
- Précipitation
- Ruissellement
- Infiltration et percolation
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Exemple : Cycle de l’eau (cycle hydrologique)
 Perturbation du cycle de l’eau:

- Augmentation ruissellement : Déforestation, agriculture, urbanisation;
inondations fréquentes
- Diminution de l’évapotranspiration : Déforestation
- Pompage massif : épuisement des nappes superficielles (phréatiques)
- Détournement des cours d’eau : irrigation par canaux (Ex. baisse du débit
des fleuves et assèchement de la mer d’Aral en Asie Centrale entre
l’Ouzbékistan et le Kazakhstan)
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- En 1960 : 4ème lac du monde

Avec 66.458 km2
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- En 1960 : 4ème lac du monde

Avec 66.458 km2
- En 2000 : … division par 2
- Détournement de 2 fleuves
(Amou-Daria et Syr-Daria)
pour produire du coton
- … une des plus importantes

catastrophes
environnementales du XXe
siècle
Images satellites de la mer d’Aral en 1989 et en 2008

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Exemple : Cycle de l'oxygène en interaction avec le cycle du carbone
- C’est grâce à l’oxygène que

nous respirons …
- Sans oxygène la vie n’est pas

possible sur terre ….
- Grâce aux équilibres naturels,

malgré notre consommation
d’oxygène, celui-ci ne s’épuise
pas
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I.4. Equilibres naturels (cycles)

Exemple : Combustion du bois
Le bois se forme en combinant l’énergie

solaire, le CO2 et les cendres du sol.
La synthèse chlorophyllienne fait le

reste : les arbres dégagent de l’oxygène
et absorbent CO2.
En brûlant, le bois consomme de l’O2, re-

dégage l’énergie qu’il avait emmagasinée
(c’est ce qui chauffe), et le CO2.
Le bilan pollution est de 0.

Un mètre cube de bois, c’est 0,25 Tonne équivalent pétrole.( TEP )
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Exemple : Cycle de l’azote et ses composés
L’azote de l’air est fixé par les plantes

grâce à l’action des bactéries
(cyanobactéries)
La décomposition des plantes produit

les composés de l’azote qui sont
encore transformés en azote par les
bactéries
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Exemple : Cycle de l’azote et ses composés
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Exemple : Cycle du soufre et de ses composés
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Nécessité de maintenir les équilibres naturels pour protéger notre milieu de vie
Coupe sauvage du bois

(déforestation)
+
Augmentation d’usines
émettrices du CO2
+
Grande circulation routière
=
Augmentation en CO2
 Conséquence :
réchauffement climatique
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Equilibres naturels (cycles)

Conséquences : spéculation ou réalité ?
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Japon
Corée
Amérique
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… plus grands en raison de l’amélioration de l’alimentation

… testicules plus petits et baisse de la fécondité
… cerveaux plus petits, mémoire effectuée par ordinateur
… ressemblance, moins d’influence climatique
… gros yeux et pouce : utilisation ordinateurs, télé, GSM, …
FIN DU CHAPITRE
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Chap. II LES RESSOURCES NATURELLES

II.1. Généralités
 Les principales ressources naturelles de l’humanité sont constituées de :
- L’eau
- Le sol
- L’air
- Les ressources minérales
- Les agroressources
- La biodiversité (y compris la biotechnologie)
 Dans ce chapitre il est question de passer en revue, pour chacune de ces
ressources :
- Les réserves
- Le domaine d’utilisation
- La rythme de dégradation et/ou d’épuisement
 L’objectif est d’attirer l’attention des apprenants sur :
- La limite des réserves
- La fragilité de ces ressources
- La nécessité de les utiliser rationnellement et durablement
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II.1. Généralités
 En Chimie Industrielle : lorsque les ressources naturelles sont extraites
pour être utilisées dans l’élaboration de produits finis ou comme source
d'énergie, on les appelle « matières premières ».
Exemples : pétrole, blé, gaz naturel, minerais, riz, maïs, sable (pour le verre ou le
silicium pour circuit intégré), potasse, caoutchouc, etc.
 En écologie : … les ressources naturelles sont considérées comme

milieu de développement ou habitat (biotope) des organismes vivants
(biocénoses).
 Denrées : … celles destinées à l'alimentation
 Deux types de ressources :

- Renouvelables (ex. la biomasse)
- Non renouvelables (ex. le pétrole)
 Ressources renouvelables : … non épuisables
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II.2. L’eau
 Grande utilité :
- Milieu de vie : écosystème aquatique
- Boisson pour les être vivants
- Matières premières industrielles (peintures à eau, solvant,
boissons, etc.)
- Liquide réfrigérant
 Etats physiques : Liquide, solide, gaz et phase dispersée
- Phase dispersée : nuage, neige
- Brume (amas vapeur dense) et brouillard (neige formé près du sol)
- Aérosol : dispersion (S ou L) dans un gaz (ex. fumée, neige)
 Existence :
- … sur terre, il y a environ quatre milliards d’année
- … forme liquide serait connue seulement sur Terre
- … signes indiquent qu'elle soit (ou ait été) présente sur un des
satellites naturels de Saturne, Encelade, sur Europe et sur Mars.
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II.2. L’eau
 ll semblerait qu'il y ait de l'eau sous forme de glace sur la Lune en certains
endroits (raison : chute des comètes !)
 Si l'on découvre de l'eau sur une autre planète, la Terre ne serait alors
peut être pas la seule planète que l'on connait à abriter la vie
 Répartition : … très inégale à travers le monde.
- 9 pays se partagent 60% des ressources naturelles d’eau douce du

monde (Inde, Colombie, Pérou, Brésil, Russie, USA, Canada, Chine
et Indonésie)
- Certains pays ont des ressources naturelles en eau douce très

faibles ou presque nulles (Koweït, Bahreïn et Singapour)
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II.2. L’eau
 Problème d’eau : épuisement et dégradation des ressources
Stock mondial : 1.386 millions de km3
 97% : Océans
 3% : Eaux continentales
Eaux continentales
 76% : Glaciers
 23% : Eaux souterraines
 0,3%: Eaux de surface
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II.2. L’eau
1. Eaux de surface : fleuves, mers, océans, rivières, etc.
Types d’eau : - Contiennent : sels, gaz dissous, matières solides en suspensions,
1. Eaux de surface matières colloïdales, matières organiques, etc.
- Sont troubles;
2. Eaux souterraines - Décantent difficilement
3. Eaux atmosphériques - Etc.
2. Eaux souterraines
- Pas statique (principe des vases communicants);
- Ne sont pas troubles;
- Sont limpides, inodores;
- Contiennent des sels dissous;
- Ne contiennent généralement pas des microbes;
- Ne contiennent pas trop de matières en suspension;
- Etc.
3. Eaux atmosphériques: pluie, rosée et neiges
- Contiennent : poussières et gaz dissous (O2, CO2, SO2, etc.),
- Ne contiennent pas des sels dissous;
- Décantent difficilement
- Etc.
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II.2. L’eau
Usages de l’eau :
1. Domestiques
2. Agricoles
3. Industriels :
- Nettoyage
- Matière première
- Solvant industriel
- Agent de refroidissement
- Etc.
Besoins domestiques variables …

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II.2. L’eau
Cycle de l’eau :
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II.3. Le sol
 Couche superficielle terrestre résultant d’altération des roches sous
l’effet des agents :
-atmosphériques (pluie, vent, soleil, gel),
-chimiques (oxygène, CO2)
-biologiques (acides humiques, microorganismes) + eaux souterraines
+ matière organique vivante ou morte
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II.3. Le sol
 Composition typique (zone verte) : 25% air, 25% eau, 45% sels minéraux
et 5% matières organiques
 Constituants organiques : apportés par les végétaux et les animaux
 Constituants gazeux contenus dans les cavités proviennent de l’air, des
organismes vivant et de la décomposition des matières organiques
 Constituants minéraux : silicates, cations majeurs Ca2+, Mg2+ et K+,
nitrates et phosphates
Teneur moyenne en g/kg éléments minéraux nutritifs dans les sols
Eléments N P S K Ca Mg
Teneur (g/kg) 1 0,7 0,7 14 14 5
 Bonne structuration se traduit par la porosité : plus de 50% pour bon sol
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II.3. Le sol
 Sol : espace de vie pour les hommes, les animaux, les plantes et les
micro-organismes
 Sol : filtre environnemental efficace pouvant épurer l’eau qui le traverse
 Sol agricole : 3 rôles
- Physique : support des racines des plantes
- Chimique : nutrition minérale des végétaux
- Biologique : maintenance des activités bactériennes
 Caractérisation :
- pH
- Porosité
- Masse volumique
- Humidité
- Composition chimique
- etc.
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II.3. Le sol
 Caractérisation en pédologie :
- Horizons : épaisseur, limites et couleurs de chaque couche
- Texture (nature « légère » ou « lourde » de la terre) : appréciation
tactile des proportions d’argiles, limons et sables pour différents
horizons
- Charge en éléments grossiers, pierrosité, nature du squelette
- Teneur en carbonates par test (ex. HCl)
- Hydromorphie déduite de la profondeur d’apparition et de
l’intensité des taches d’oxydoréduction ou de l’horizon réduit
- Nature et profondeur d’apparition du substratum géologique
- Estimation de la porosité et des risques de compactage en cas de
manipulation
 Cartes thématiques : classification de la valeur agronomique, sensibilité

aux polluants, occupation, etc.
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II.3. Le sol
 Menaces qui pèsent sur le sol :
- Erosion (pesticides et labour)
- Surpâturage : réduction de la biodiversité
- Monoculture (ex. production d’agrocarburants)
- Transport (ex. Pb contenu dans le carburant)
- Activités industrielles
- Imperméabilisation (ex. urbanisation)
- etc.
 Gestion rationnelle et durable : connaître, protéger, restaurer et gérer
- Caractériser
- Elaborer des cartes thématiques
- Protéger : lois et règlementation (ex. décret sol)
- Gestion : Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisation (PDAU)
- Contrôle : inspection
- etc.
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II.4. L’air
 Air : mélange de gaz constituant l’atmosphère de la terre.
 Caractéristiques organoleptiques : incolore, invisible et inodore
 Composition chimique en volume :
- Azote (N2) : 78,08%
- Oxygène (O2) : 20,95%
- Autres gaz : moins de 1%
 Autres gaz :
- Gaz rares : argon (0,93%), néon (18 ppmv), krypton (1,1 ppmv), etc.
- CO2 : 399 ppmv
- Méthane (CH4) : 1,72 ppmv
- H2 : 0,72 ppmv
 Au voisinage du sol l’air peut contenir la vapeur d’eau, il peut se charger en
SO2, en aérosol, en poussières et en micro-organismes
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II.4. L’air
Air comprimé
 Air comprimé : 4ème place au niveau industriel après l’électricité, le gaz
naturel et l’eau
 Production : prélèvement dans l’atmosphère, compression, stockage
dans des réservoirs et transport vers les points d’utilisation
 Utilisations en tant que matériau :
- Gonflage structures pneumatiques : pneus, piscines gonflables…
- Equipement respiratoire : plongée sous-marine, etc.
- Industrie : production d’oxygène, d’azote ou d’argon
 Utilisations pour alimentation des systèmes pneumatiques : Energie
- Nettoyage
- Marteaux burineurs
- Visseuses pneumatiques
- etc.
 Avantages : transport facile, faible coût, pas de pollution en cas de fuites…
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II.4. L’air
 Inconvénients :
- Nécessité de propreté de l’air : aucune impureté ne doit pénétrer
dans le système
- Nuisance sonore : nécessité d’utiliser des silencieux
- Nécessité d’avoir une source d’énergie primaire pour la production
Air liquide
 Production par refroidissement (O2 solide à -218°C, N2 liquide à -195°C)
 Premières gouttes d’air liquide ont été obtenues vers 1877 par détente
brutale entre 300 et 1 atmosphère
 Production industrielle d’air liquide (vers 1902 – Linde et Claude)
 Groupe industriel Air liquide : groupe français de portée internationale
spécialiste des gaz industriels pour la médecine, l’environnement et l’industrie
 Autres utilisations : chimie de spécialité, aérospatiale, etc.
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II.4. L’air
Importance de l’air pour la vie
 Air source d’oxygène qui est un composant vital : 5 min. sans respirer peut
entraîner la mort chez un être humain
 Besoin journalier : jusqu’à 15.000 litres soit environ 10 litres par minute
 Une personne respire jusqu’à 7 fois plus d’air lorsqu’elle fait du sport
 Oxygénation : nécessaire au système immunitaire et lutte efficacement
contre les cellules pathogènes ou cancéreuses qui sont anaérobiques
Observations atmosphériques : Baisse de la concentration en O2
 Les carottes des glaces polaires montrent que le niveau d’O2 dans
l’atmosphère a baissé de 50% ces 500 dernières années : 42% en l’an 1500
contre 21% en l’an 2000
 Dans les grandes villes le niveau d’oxygène dans l’air est déjà à 17%
 Symptômes : faiblesse généralisée, fatigue, affaiblissement du système
immunitaire, vertiges, dépression, perte de mémoire, acidité à l’estomac, etc.
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II.5. Géoressources
 Matériaux de construction naturels : Doivent présenter des bonnes
propriétés physiques (résistance à l’écrasement) et chimiques.
Exemple : Grès (100 à 1800 kg/cm2), Calcaire (500 à 1200 kg/cm2),
Granite (500 à 3000 kg/cm2), Basalte (1000 à 5000 kg/cm2)
 Combustibles fossiles : Source d’énergie et matière 1ère Industrie chimique.
Exemple : Charbon, Pétrole et Gaz naturel
 Radionucléides solides et gazeux

Exemple : Uranium, Thorium, Radon, etc.
 Minerais : roche contenant des minéraux utiles en

proportion suffisamment intéressante pour justifier
l'exploitation, et nécessitant une transformation
pour être utilisés par l'industrie
Exemple : Oxydes, sulfures, carbonates et silicates
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28
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II.6. Agroressources
 Néologisme: grec « agros » (champ) et ancien français « resours » (rétablir)
 Agroressources : matières premières issues de l’agriculture (quel qu’en soit
l’usage). Essentiellement matières d’origine vivante cultivées par l’homme
et non celles prélevées directement dans l’environnement.
 D’après l’ADEME : … végétaux qui fournissent les composés de base
nécessaires à l’énergie, la chimie et les matériaux
 Exemples :
- Lipides et protéines : colza, tournesol, soja, lin, etc.
- Glucides : blé, maïs, orge, avoine, etc.
- Fibres lignocellulosiques : paille, chanvre, sorgho, etc.
 A l’avenir, les agroressources pourraient constituer une véritable alternative
aux hydrocarbures fossiles (énergie, chimie et matériaux)
 Beaucoup de progrès grâce à la biotechnologie
57

Biotechnologie
La biotechnologie est l'utilisation de microorganismes à des fins utiles. Elle
est pratiquée depuis fort longtemps, mais a connu un essor dernièrement
avec le développement de la biologie moléculaire.
 Biotechnologies traditionnelles
La fabrication du vin, du pain, du yogourt, du fromage et autres
fermentations alimentaires
 Biotechnologies actuelles
Basées sur les manipulations génétiques, le décryptage du
génome et la modification génétique d'organismes (OGM)
Exemples :
- Céréales pour résister aux parasites

- Chèvre avec gènes d’araignées pour donner du lait à fibres textiles
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Biotechnologie  Génie génétique
Ensemble de techniques ayant pour but la modification des génotypes (donc des
phénotypes) par le transfert de gènes d'un individu à l'autre (transgénèse). Cette
technique permet aux cellules réceptrices d'acquérir de nouvelles propriétés qui
peuvent provenir d'une espèce différente.
Il faut être prudent avec les manipulations génétiques...

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Principales valorisations non

alimentaires de la biomasse
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II.7. Biodiversité
 Néologisme: grec « bios » (vie) et français « diversité »
 Biodiversité ou diversité biologique désigne la variété et la variabilité du
monde vivant sous toutes ses formes
 Trois niveaux : Unité de mesure courante :
- diversité des gènes Richesse spécifique ou nombre d’espèces
- diversité des espèces présentes dans un milieu
- diversité des écosystèmes
A ceci s’ajoute la diversité des interactions…
 Indicateurs : Pas de mesure universelle
Inventorier l’ensemble de la biodiversité est une tâche quasi irréalisable
 Possibilité d’obtenir une estimation à partir des indicateurs
 Indicateurs : outils d’aide à la décision
 … En 2001, le PNUE a dénombré 236 indicateurs classés selon le niveau
de perception (gènes, espèces, écosystèmes)
63

II.7. Biodiversité
Inventaire du patrimoine naturel
 Un des outils pour évaluer la diversité biologique
L’inventaire permet d’approfondir les connaissances sur la biodiversité afin
d’en réaliser un suivi et d’identifier si celle-ci est menacée
 Environ 1,7 millions d’espèces ont été découvertes mais il est très probable
que ces espèces ne soient que celles qui sont visibles
 En réalité le nombre total d’espèces est estimé entre 3 et 100 millions et la
valeur la plus vraisemblable est autour de 10 millions
 Biodiversité « négligée » : organismes unicellulaires eucaryotes et bactéries
 Biodiversité marine est encore majoritairement inconnue car environ 95%
de l’océan demeure inexploré et près de 70 à 80% des espèces marines sont
à découvrir
 Il est probable que certaines espèces disparaissent avant même qu’on en
connaisse l’existence
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II.7. Biodiversité
Convention sur la diversité biologique (CDB)
 Adoptée en 1992 au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro : la CDB
reconnaît la préservation de la biodiversité comme « préoccupation commune
à l’humanité » et fournit un cadre légal universel
 Etat de la Convention : sur 193 pays membres de l’ONU, 168 ont signé et
les USA sont le seul grand pays à ne pas l’avoir ratifié
 Principaux objectifs de la convention :
- Conservation de la diversité biologique
- Utilisation durable de ses éléments
- Partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation
des ressources génétiques
 Responsabilité des entreprises : Menace sur la biodiversité suite à
l’extraction des matières 1ères et au développement des activités polluantes
FIN DU CHAPITRE
65
Chap. III IMPACT DES ACTIVITES ANTHROPIQUES SUR LA

VIE ET LES EQUILIBRES NATURELS
III.1. Evaluation de l’impact
Etude d’Impact Environnemental (EIE)
 L'étude d'impact sur l'environnement (Environmental Impact Assessment)
est un document scientifique et une procédure juridique d'évaluation des
effets dus à certaines activités et projets de l'homme sur l'environnement
 EIE : … Politique et instrument de gestion dans le cadre des projets et
des prises de décision
 En tant qu'instrument scientifique, elle permet d'identifier, de prévoir et
d'évaluer les conséquences dommageables sur l'environnement des projets
industriels, de développement, de construction, etc.
 C'est une évaluation effectuée a priori qui porte nécessairement sur une
activité de l'homme qui n'est pas encore réalisée. Elle se distingue ainsi
des audits d'environnement qui, eux, vérifient l'impact de certaines activités
après leur réalisation
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 On prend en compte l'ensemble des facteurs environnementaux tout
en se concentrant sur les éléments vraiment significatifs et on considère
les intérêts et les attentes des parties concernées, en vue d'éclairer les
choix et les prises de décision.
 … Elle est faite à la demande d’une loi ou d’une autorisation d’exploitation.
C’est l’application du principe de prévention « approche préventive ».
 Historique : … Amérique du Nord dans les années 1970, introduite
progressivement dans les législations des pays développés et émergents.
Instituée comme procédure nationale en premier lieu, elle a été intégrée peu
à peu aux rapports entre les États
 … requiert un investissement considérable, tant sur le plan des
ressources financières que des ressources humaines
67

 Pour pouvoir juger le degré d’impact, il est nécessaire :

- Que chaque composant soit exprimé en termes de paramètre
quantifiable (pH, concentration, MES, etc.)
- Que la valeur mesurée de chaque composant soit comparée à la gamme
du fonds naturel de l’environnement voisin du site …
! L’EIE est généralement accompagnée d’un résumé non technique : Le but

de ce résumé n’est ni de dispenser de la lecture du rapport, ni d’en édulcorer
la portée. Ne pas sacrifier la rigueur au profit de la lisibilité.
- L’auteur ne se substitue pas à l’autorité !

- L’autorité a besoin des informations : environnement, social, économie, etc.
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69

III.2. Impact des activités humaines à l’échelle locale
Pollution atmosphérique à Pékin (2011)

 Exemple de la pollution atmosphérique : rabougrir la végétation, accélérer la
détérioration des matériaux, souiller les sites, affecter le climat, altérer la visibilité et
l’intensité du rayonnement solaire, contribuer aux risques d’accidents, porter atteinte
sur la santé et augmenter la mortalité et la morbidité chez l’homme et chez l’animal.
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Impact sur la santé (Quelques exemples)
 SO2 et NO2 (combustion) : irritation des voies respiratoires et
aggravation des maladies respiratoires chroniques ou infectieuses
 O3 : puissant oxydant, irritant oculaire et des voies respiratoires.

Provoque aussi la toux
 C6H6 : solvant volatil d’usage domestique et industriel est un produit
cancérigène (souvent leucémie ou cancer du sang)
 H2S : à des concentrations moyennes il est un irritant oculaire et

provoque la conjonctivite. A des fortes concentrations il attaque le système
nerveux puis les poumons
 CH2O (formaldéhyde) : irritation des yeux et des voies respiratoires…

71

Accumulation dans la chaîne alimentaire (Exemple des ETM)
Accès de polluant dans un organisme :

- Ingestion
- Inhalation
- Contact dermique
L’homme plus exposé car étant situé au

sommet de la chaîne trophique
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Accumulation dans la chaîne alimentaire (Exemple des ETM)
 Lixiviation des rejets et mobilisation Entreposage incontrôlé :
des ETM avec pour conséquence : source de pollution et de nuisance
- Pollution des eaux
- Pollution des sols
- Risques sanitaires
- Etc.
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III.3. Impact des activités humaines à l’échelle planétaire
Effet de serre ?
CO2, CH4, N2O, CFC, HFC, SF6
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Trou dans la couche d’ozone
 Amincissement (voire disparition) de cette couche qui résulte d'un déséquilibre entre la
production et la destruction de l’ozone dans la stratosphère
 Unité Dobson (DU) : 1 DU correspondant à 2.686.100 molécules d'ozone par m²
 Destruction catalytique par des halogènes (Cl° et Br°)
 Dissociation des chlorofluorocarbures (fréons), par le
rayonnement solaire
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Pluies acides
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III.4. Pollution des sols
 Sol pollué : contient un ou plusieurs polluant(s) ou contaminant(s)
susceptibles de causer des altérations biologiques, physiques et chimiques
 Degré de gravité
- Nature du polluant : mutagène, cancérigène, reprotoxique, etc.
- Nature du sol : faillé, fracturé, drainant, acide, etc.
- Position biogéographique et usage : cultivé, brouté, jardiné, etc.
 Activités susceptibles de polluer les sols : industrie, agriculture, guerres,

certains accidents, etc.
 Polluants courants des sols : métaux lourds, HC, HAP, COV, PCB, etc.
 Indicateurs de qualité des sols : bioindicateurs (exemple de l’escargot)
 Biodisponibilité des polluants
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Prof. Arthur KANIKI T.

 Identifiant : ENVID - 001

 Volume horaire : 100 Heures

 Travaux pratiques : comprennent

 Méthodes d’enseignement et d’apprentissage

Obligation à être en possession de tous les supports du cours

 Langues : Le cours est dispensé en français mais les conférences peuvent

 Objectifs spécifiques : Apprendre à l’étudiant

 Structure du rapport : Rapport imprimé et relié en 2 exemplaires

Contenu du cours théorique

Chapitre I La biosphère et les équilibres naturels

Chapitre II Les ressources naturelles (réserves, utilisation, dégradation et épuisement)

Contenu du cours théorique

Chapitre V Le développement durable

INTRODUCTION AUX SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT

Science de l’environnement : Multidisciplinaire

Sciences de l’environnement ≠ Ecologie

INTRODUCTION AUX SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT

Ecologie : du grec « oikos » (maison ou habitat) et « logos » (science)

INTRODUCTION AUX SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT

 Biocénose : ensemble d’organismes vivant ensemble

 Biotope (écotope) : fragment de la biosphère qui fournit à la

 Ecosystème : système écologique

INTRODUCTION AUX SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT

 Les sciences de l’environnement ont beaucoup progressé grâce à

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

I.1. La Biosphère : Ensemble des zones de la terre où il y a la vie

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

I.2. Biogénèse : origine de la vie et formation de la biosphère

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

… premières molécules organiques : 600 Ma

… apparition de l’homme : 2 à 3 Ma seulement

 Plusieurs paramètres ont conféré à l’homme

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

Jupiter : intense champ magnétique,

Soleil : Etoile, boule chaude

Les comètes : boules de neige cosmique

Les astéroïdes : restes de

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

I.3. Environnement : Mot polysémique

 Sens strict : … ensemble d’éléments biotiques et abiotiques qui

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

I.3. Environnement : Ensemble des composants naturels de la

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

I.4. Equilibres naturels (cycles) : C’est grâce aux équilibres naturels

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

I.4. Equilibres naturels (cycles) : C’est grâce aux équilibres naturels

 Perturbation du cycle de l’eau:

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

- En 1960 : 4ème lac du monde

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

- En 1960 : 4ème lac du monde

- En 2000 : … division par 2

- … une des plus importantes

Images satellites de la mer d’Aral en 1989 et en 2008

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS

I.4. Equilibres naturels (cycles) : C’est grâce aux équilibres naturels

- C’est grâce à l’oxygène que

- Sans oxygène la vie n’est pas

- Grâce aux équilibres naturels,

Chap. I LA BIOSPHERE ET LES EQUILIBRES NATURELS