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FACULTE DE MEDECINE
Il s’agit de :
2.1.Anatomie pathologique
2.2 Entomologie
2.3 Malacologie
2.4 Microbiologie
2.5 Mycologie
2.6 Parasitologie
2.7 Immunologie
2.8 Immunohématologie (immunogénétique érythrocytaire)
2.9 hématologie ou hématocytologie ou encore hématobiologie
2.10 Biochimie clinique
2.11 hémostase et coagulation sanguine 3
3. Rayon d’action du présent cours
A la Faculté de Médecine , si les 7 premières orientations font partie
d’enseignements spécifiques à part et enseignées sous forme des
cours, la chimie clinique, l’hématologie et
l’immunohématologie étaient dispensées en vrac, sous
l’appellation de Techniques de Laboratoire.
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• Ainsi donc , ce cours pourrait aussi aider le
médecin généraliste à se débrouiller seul dans
son hôpital sans Médecin Biologiste, avec des
techniques simples de laboratoire. Il sera comme
un livre de chevet pour le Médecin généraliste.
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Plan du cours
Introduction
1.Généralités
1.1.L’organisation des laboratoires en RDC
1.2.Les principes généraux de laboratoire
1.3.La biosécurité au laboratoire
1.4.Les techniques et procédures au laboratoire
1.5.Les instruments et équipements de laboratoire
1.6.Les prélèvements au laboratoire
1.7.Les unités du système international
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2. Biochimie clinique
2.1.Quelques techniques analytiques
2.1.1. La colorimétrie et la photométrie
2.1.2. L’électrophorèse
2.1.3. La turbidimétrie et la néphélémétrie
2.1.4. La chromatographie
Immunohématologie – transfusion
Les groupes sanguins
La transfusion 8
Introduction
Rôle du laboratoire de Biologie Clinique
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Organisation des laboratoires médicaux en RDC
Types: Laboratoires cliniques
(structures des soins) et laboratoires de santé publique
(surveillance des maladies transmissibles)
Définitions:
- Les tests les plus sensibles sont utilisés pour mettre en évidence la
pathologie suspectée, réduisant ainsi le nombre des résultats
faussement négatifs.
- Les tests les plus spécifiques sont utilisés pour confirmer ou exclure
la pathologie suspectée, réduisant ainsi le nombre des résultats
faussement positifs.
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La sensibilité et la spécificité d’un test peuvent être
altérées par la coexistence d’une autre pathologie,
des complications ou des séquelles de la pathologie
primaire.
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2) le choix des analyses à demander doit être orienté par la plausibilité
du diagnostic suspecté. Cette plausibilité est basée sur l’histoire,
l’examen physique et la prévalence de la maladie dans la
population.
L’anamnèse et l’examen physique doivent donc
précéder la demande d’analyses.
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Le laboratoire doit donc déterminer les valeurs de référence des
paramètres biologiques dans sa population pour permettre une
interprétation judicieuse des résultats des analyses.
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4) des erreurs analytiques et autres courtes variations physiologiques
peuvent rendre difficiles l’interprétation des certains résultats
surtout si les valeurs trouvées sont proches des limites de référence.
Dans certains cas, l’analyse peut être refaite sur un nouvel
échantillon.
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7) la prise de certains médicaments, repas ou boissons peut perturber
certains paramètres biologiques. Il est donc important d’en tenir
compte lors de l’interprétation des résultats des analyses.
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BIOSECURITE AU LABORATOIRE
PLAN
• GENERALITES
• RISQUES INFECTIEUX
• ORGANISATION DU LABORATOIRE
• CONCLUSION
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BIOSECURITE ET BIOSURETE
Objectifs opérationnels
• Pendant son travail à l’hôpital , face à l’infection à
VIH, l’étudiant devra être capable de :
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BIOSECURITE ET BIOSURETE
Produits biologiques , chimiques et
physiques (suite et fin)
• Liquide amniotique,
• Liquide de lavage alvéolaire, pus, le tissus
des personnes infectées…
• Certains réactifs acides et bases fortes,
• Certains rayonnements (lasers, rayons X,
ultraviolet …émis par les appareils…).
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BIOSECURITE ET BIOSURETE
1.1. Généralités sur la COVID-19
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Pourquoi la sécurité est-elle importante?
• Le contact avec le sang ou les dérivés du sang est un
risque potentiel.
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Qui d’autre a besoin aussi d’une
protection?
• Il est nécessaire de
– Protéger les autres personnes susceptibles
d’entrer en contact avec le test à travers les
produits
Mouvements de
flux dans un
isolateur de P4
11/03/24 BIOSECURITE ET BIOSURETE 57
MESURES DE PROTECTION
INDIVIDUELLES
1. Information du personnel de laboratoire :
• agents infectieux (risque lié aux pathogènes usuels ou
particuliers)
• règles et mesures de sécurité (pathogènes et
équipements)
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BIOSECURITE ET BIOSURETE
Mauvaise Pratique (suite et fin)
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BIOSECURITE ET BIOSURETE
Conservation des substances à risque
Emballage de catégorie B
Emballage de catégorie A
ADR
2.2.62.1.4.2
UN
3373
ADR
UN
2.2.62.1.4.2
11/03/24 BIOSECURITE ET BIOSURETE 2814 75
ADR
V. TRANSPORT DE PRODUITS
BIOLOGIQUES
Triple emballage
L’acheminement
11/03/24 d’un colis de catégorie
BIOSECURITE B est autorisé par voie postale
ET BIOSURETE 79
standard.
V. TRANSPORT DE PRODUITS
BIOLOGIQUES
DOCUMENT DE TRANSPORT
1) Le triage
2) La collecte
3) Le stockage
4) Le transport
5) Le traitement
6) L’élimination définitive
Google image
Google image
11/03/24 BIOSECURITE ET BIOSURETE 82
Gestion dangereuse des déchets biomédicaux
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GESTION DES DECHETS MEDICAUX : CAS
DES CLINIQUES UNIVERSITAIRES DE
KINSHASA
PLAN
• CONCLUSION
• RECOMMANDATIONS
APERCU SUR L’ELIMINATION DES DM
Décharge des déchets non adapté (site situé devant les Cliniques
Universitaires de Kinshasa)
APERCU SUR L’ELIMINATION DES DM
APERCU SUR L’ELIMINATION DES DM
5 catégories :
TRI
= identification claire des différentes catégories de déchets et
des moyens de séparation.
b Déchets anatomiques
COLLECTE ET STOCKAGE
•Les DM doivent être collectés régulièrement, au minimum
une fois par jour. Ils ne doivent pas s’accumuler à l’endroit
où ils sont produits.
TRANSPORT
Transport interne : brouettes, conteneurs à roulettes
BREF RAPPEL 13 : Gestion de DM
Transport externe :
• Nécessite obligatoirement utilisation des emballages
homologués pour le transport,
• Recours un transporteur agrée pour une production
importante des déchets.
BREF RAPPEL 14 : Gestion de DM
TRAITEMENT ET ELIMINATION
•Le choix des techniques de traitement et d’élimination dépend de
nombreux paramètres :
Désinfection :
–– chimique : désinfectants (dioxyde de chlore, hypochlorite de
sodium, acide para acétique, ozone, hydrolyse alcaline)
–– thermique
basses températures (100 à 180° C) : vapeur (autoclave, micro-
ondes) ou air chaud (convection, conduction, IR) ;
hautes températures (200 à plus de 1000° C) : incinération
(combustion, pyrolyse et/ou gazéification)
BREF RAPPEL 16 : Gestion de DM
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Type III
C’est de l’eau propre qui peut être utilisée pour laver de la verrerie de laboratoire.
Elle peut être utilisée aussi pour certaines méthodes d’analyses qualitatives telles que
les examens d’urines. En réalité, il s’agit de l’eau qui contient encore assez des
microorganismes, des particules de substances organiques et inorganiques.
Après lavage des ustensiles, ces derniers doivent inévitablement être rincés par une
autre eau plus pure de grade II par exemple.
Type II
Il s’agit de l’eau de bonne pureté utilisée généralement pour la plupart des analyses
qui ne requièrent pas l’eau très pure du type I. Elle contient le minimum de bactéries
et de substances chimiques. Etant donné qu’elle n’est pas aseptique ni stérile, sa
conservation doit être limitée.
Type I
C’est de l’eau extrêmement pure qu’on n’utilise qu’en cas de certaines analyses qui ne tolèrent
pas la moindre interférence dans la réaction ou qui exigent le maximum de précision et
d’exactitude. C’est par exemple la détermination de traces des métaux, la mesure des enzymes,
des électrolytes, et la préparation des solutions de calibration ou des solutions étalon de
référence. Une telle eau doit être utilisée immédiatement après sa production.
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Tableau I : les caractéristiques de différents types d’eau selon NCCLS : National Committee for Clinical Laboratory Standards, 1991.
123
*La concentration des bactéries : nombre des colonies bactériennes
compté après 14hoo à 37ºc
1. Sédimentation :
Procédé :
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2. Filtration :
il existe plusieurs procédés de filtration en fonction de types de filtres
utilisés.
- le premier type comporte des filtres en coton, en microfibres de verre
ou en céramique appelés filtres de Chamberlan. Ces filtres enlèvent
98% ou plus de particules. C’est un système économique, car ces
filtres
peuvent être lavés et réutilisés constamment.
- le deuxième type de filtration est constitué d’une couche de charbon
activé à travers laquelle passe l’eau à filtrer. Le charbon activé a la
réputation d’enlever une large quantité de substances organiques et le
chlore. On peut aussi utiliser le sable.
- le troisième type emploie des filtres constitués de trous passants ou
pores de l’ordre de micron, lesquels enlèvent toutes les particules ou
une plus large quantité de microorganismes que les filtres précédents.
Leurs pores mesurent habituellement 0,2 µm.
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3. Distillation :
Ainsi l’eau est chauffée jusqu'à ébullition. Les vapeurs produites passent à travers
une
colonne de refroidissement et sont condensées en gouttelettes qui retombent dans un
récipient sous une forme pure.
En effet, les vapeurs d’eau ne contiennent pas toutes les substances non volatiles qui
restent au fond du récipient chauffant. Elles contiennent néanmoins certaines
substances volatiles.
Les gouttelettes d’eau peuvent attraper une petite quantité de Na, K, Manganèse,
carbonates et sulfates.
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L’inconvénient de la distillation est son coût : elle exige
beaucoup de consommation d’énergie électrique (ou de
braises ou de bois), beaucoup d’eau et de temps.
2 types d’appareils sont utilisés: en cuivre (alambics) et en
verre.
il s’agit de l’élimination des sels minéraux contenus dans l’eau par échange d’ions.
La poudre ou résine échangeuse d’ions est une résine insoluble constituée d’amines
acides et basiques qui captent ou s’échangent avec les sels à fonction H + ou OH¯.
Les impuretés acides sont captées par les fonctions OH¯ de la résine tandis que les
basiques les sont par les fonctions H +.
Il est mieux d’utiliser des désioniseurs commerciaux que de la résine propre. En effet
les désioniseurs commerciaux sont bien préparés, ont des concentrations suffisantes de
la résine et sont livrés sous forme de flacons en plastic d’utilisation facile.
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Un désioniseur à deux couches consiste à séparer les ions en deux étapes. Une première
couche pouvant contenir exclusivement les cations-exchanges, suivie d’une deuxième
couche qui contient une résine anions exchange, ou vice-versa. Il existe aussi des
mélanges de deux cations et anions.
Si l’on utilise une résine contenant seulement un seul type d’échangeur d’ions, la
qualité d’eau obtenue n’est que d’à peine plus de 1 MΩ/cm de résistance. Par contre
utilisant le mélange de cations et d’anions, la résistance de l’eau obtenue est supérieure
à 10 MΩ/cm, donc de l’eau très pure.
132
5. Reverse osmose ou Osmose inverse:
c’est un procédé qui fait passer l’eau à purifier à travers une membrane
laquelle agit comme un filtre moléculaire. La membrane est capable
d’enlever 95 à 99% des substances organiques, des bactéries et autres
matières ; ainsi que 90 à 97% de tous les sels minéraux ou substances
ionisées dissoutes. Mais enlève moins des substances volatiles (Cl¯, H +
…).
Cependant la reverse osmose est une procédure inadéquate de
production d’eau de laboratoire car elle nécessite un équipement très
lourd et complexe ; mais peut néanmoins être utilisée comme une
méthode préliminaire de purification d’eau.
133
4. Eau tamponnée
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Les instruments et équipements de laboratoire
Les laboratoires sont équipés en fonction de leur niveau dans la pyramide
et des ressources disponibles: humaines, financières, matérielles, eau,
électricité…
Il existe des listes d’équipements et matériel nécessaires pour chaque niveau.
-Microscope: généralement 4 objectifs (10, 20, 40, 100)
-Centrifugeur/centrifugeuse: centrifugeur pour tubes
-Microcentrifugeuse pour hématocrite
-Photomètre
-Bain-marie: à thermostat (37 à 100°C)
-Réfrigérateur: pour garder certains réactifs et les échantillons généralement entre 4 et 8°C
-Balance: pour la préparation des réactifs
-Autoclave/poupinel (four Pasteur)
-Distillateur
-Support de Westergreen
-Compteur différentiel
-Pipettes: différents types des pipettes
-Matériel de prélèvement : seringues et aiguilles, tubes,
-Verrerie : tubes à essai , lames et lamelles, burettes, pipettes, verre à pied, Erlenmeyers,
ballons, flacons, fioles, béchers……..
(Voir photos bureau)
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Les prélèvements au laboratoire
Introduction
Les analyses au laboratoire servent à poser le diagnostic de maladies, à avancer un
pronostic , à suivre l’évolution des maladies ou l’effet du traitement. La perturbation
des résultats d’un test peut être vue comme la conséquence d’un processus
pathologique. Et pourtant, plusieurs facteurs peuvent, en dehors de toute maladie
perturber les résultats d’un test. Ces facteurs peuvent être pré-analytiques ou
analytiques.
Les facteurs pré-analytiques peuvent être biologiques ou non biologiques.
Une bonne préparation du malade avant le prélèvement contribue à contrôler les
Facteurs biologiques perturbateurs.
Le prélèvement du sang
Le sang est l’un des liquides biologiques qui sert le plus pour les analyses au
laboratoire. Il peut être prélevé par ponction veineuse, artérielle ou capillaire.
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Le sang veineux est utilisé pour la majorité des analyses au laboratoire. Ainsi, la
phlébotomie ou ponction veineuse est le moyen de prélèvement le plus usité. Les
veines
du pli du coude sont les plus utilisées car larges et superficielles. Le garrot est placé
entre 10 et 15 Cm au dessus du site choisi et une aiguille de bonne dimension (G 19 à
22) est utilisée pour ponctionner. Présentement, des aiguilles appropriées adaptées aux
tubes vacutainer avec pression négative sont disponibles. Il est déconseillé de procéder
à un prélèvement à partir d’une aiguille posée en permanence pour un traitement
intraveineux répétitif ou une perfusion, de même de laisser un garrot trop longtemps en
place.
Dans certains cas (nouveau-né, nourrissons), ou pour des petits volumes de sang ou
encore pour certaines analyses, par exemple la mesure des gaz du sang, la ponction
capillaire est plus indiquée. Elle peut être faite à la face latérale de la pulpe du doigt
(majeur ou annulaire) ou au lobe de l’oreille pour l’adulte et le grand enfant. La face
latérale externe ou interne du talon ou la face plantaire du gros orteil est utilisé pour le
nourrisson ou le nouveau-né.
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La ponction artérielle peut être faite respectivement au niveau de l’artère radiale au
poignet, de l’artère brachiale au pli du coude ou de l’artère fémorale au pli inguinale.
La ponction doit être faite par un médecin, un infirmier ou un technicien de laboratoire
suffisamment entraîné.
Chez un nouveau-né le sang artériel, pour la mesure des gaz du sang, peut être prélevé
au niveau de l’artère ombilical par cathétérisme.
Dans tous les cas, les analyses faites au laboratoire sur le sang, les sont soit sur le sang
total, soit sur le sérum ou sur le plasma. Le sérum est obtenu en prélevant le sang dans
un tube sec sans anticoagulant et en le laissant se coaguler pendant une vingtaine de
minutes. Le processus est accéléré par la réfrigération à 4°C.
Le plasma est obtenu en prélevant du sang dans un tube avec un anticoagulant
approprié. Ce sang reposé pendant quelques minutes ou centrifugé, donnera un culot
cellulaire et un surnageant qui est le plasma.
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Les anticoagulants
Plusieurs anticoagulants sont disponibles et peuvent être utilisés selon les paramètres
biologiques à analyser.
L’héparine
- anticoagulant très utilisé car interfère moins avec les tests.
- utilisé sous forme de sels de sodium, de potassium, de lithium et d’ammonium
- accélère l’action de l’antithrombine III qui neutralise la thrombine et prévient la
formation de la fibrine à partir du fibrinogène.
- convient pour la plupart des paramètres.
- 0,2 mg d’héparine sont nécessaires pour 1 ml de sang.
151
Le citrate
- chélateur modéré de calcium, utilisé sous forme de solution de citrate de sodium à 3,4
ou 3,8 g/dl. Il est essentiellement utilisé pour les tests de coagulation dans les
proportions de 1ml pour 9 ml de sang.
Les oxalates
- chélateur de calcium, utilisé sous forme d’oxalates de sodium, de potassium,
d’ammonium, et de lithium, le plus utilisé étant l’oxalate de potassium.
- 1 à 2 mg pour 1 ml de sang
Le Fluorure de sodium
- inhibiteur de la glycolyse avec une très faible action anticoagulante, associé souvent à
l’oxalate de potassium. 2 mg pour 1 ml de sang.
L’iodoacetate
- inhibiteur de la glycolyse, substitut du fluorure de Na.n’a pas d’action sur l’uréase,
inhibe la créatine kinase.
152
Le prélèvement de l’urine
153
L’urine est collectée par miction normale tandis que le cathétérisme
est pratiqué pour les analyses microbiologiques chez des patients en
état critique.
L’urine recueillie doit être examinée dans les deux heures car les
bactéries et les champignons altèrent ses constituants en dehors des
électrolytes. Si les analyses doivent se faire plus tard, il est bon
d’utiliser un préservatif. Plusieurs préservatifs sont disponibles selon
les analyses à effectuer : réfrigération, l’acide acétique glacial,
l’acide borique, l’acide chlorhydrique concentré, l’acide nitrique, le
toluène, l’éther…..
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Le prélèvement du liquide céphalorachidien
Le LCR est prélevé par ponction lombaire pratiquée par le médecin. Plus
ou moins 20 ml peuvent être recueillis chez un adulte sans danger.
La ponction est faite généralement au niveau de L4-L5, 1 à 2 ml sont
nécessaires pour la bactériologie, 1 à 2 pour la cytologie et 8 ml pour la
biochimie.
L’examen devant se faire assez rapidement, aucun préservatif n’est
nécessaire.
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Le prélèvement des liquides d’épanchement
Les cavités synoviales, pleurales, péricardiques, et péritonéales sont
normalement virtuelles et ne contiennent juste qu’un fluide de
lubrification qui permet le frottement des feuillets sans irritation.
Les analyses sur la salive sont plus ou moins limitées au dosage des
médicaments et à la recherche de certains marqueurs.
Des écouvillons sont utilisés dans certains cas.
Les selles sont fournies au laboratoire dans une boite de carton paraffine
ou une boite de pétri. Les selles sont prélevées après émission libre, Il
n’est pas conseillé de prélever les selles avec un doigt ganté surtout
quand on recherche une hémorragie occulte.
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Le prélèvement du liquide amniotique (amniocentèse)
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Les facteurs physiologiques qui affectent la composition des liquides corporels
La standardisation des pratiques de prélèvement des échantillons minimise les variations qui
causent des changements des résultats dans la journée ou d’un jour à un autre.
Ceci facilite l’interprétation des résultats.
Cependant il est important de connaître les facteurs dont certains sont contrôlables d’autres
non qui ont des effets sur la composition des liquides corporels.
159
Ainsi la concentration des protéines, comprise celle des enzymes, des hormones
protéiniques, des médicaments, du calcium et de la bilirubine qui circulent en partie liés, sont
affectées.
Dans le passage de la position débout à la position couchée, le changement de volume
sanguin est complet dans les 30 minutes; Alors que la baisse du volume est complète dans les
10 minutes dans le passage de la position couchée à la position débout.
La variation de la concentration des protéines et des substances liées est plus importante chez
les hypertendus, les personnes avec une concentration plasmatique des protéines basse et chez
les vieillards. L’impact de changement de position est moins importante chez des personnes
avec un taux anormalement élevé des protéines comme dans les gamma protéinopathies
(myélome multiple).
De manière générale, les constituants libres diffusibles avec un poids moléculaire inférieure à
5000 ne sont pas affectés par le changement de posture. Cependant une augmentation du
potassium (0,2 à 0,3mmol/L) survient dans les 30 minutes quand un individu s’élève.
160
Hospitalisation et immobilisation
L’alitement prolongé provoque une rétention liquidienne qui peut baisser la concentration des
protéines et de l’albumine plasmatiques respectivement de 5 et 3 g/L. les composantes liées
aux protéines subissent la même baisse.
161
Exercice Physique
L’influence de l’exercice physique sur la composition des liquides corporels dépend de la
durée et de l’intensité de cette activité.
le stress provoqué par l’exercice augmente la glycémie qui stimule la sécrétion de l’insuline.
La Différence de concentrations du glucose dans les artères et les veines est augmentée à
cause de la forte demande tissulaire.
Le métabolisme musculaire important augmente le taux de pyruvates et lactates plasmatiques.
Le pH et la pCO2 artériels sont réduits par l’exercice, alors que la créatinine est légèrement
augmentée par la réduction du flux sanguin rénal.
Il est observé une élévation du taux des urates, de même des enzymes d’origine musculaire
comme les transaminases, le lactate déshydrogénase, la créatine kinase et l’aldolase.
Chez les athlètes le taux sérique des enzymes musculaires et celui de l’urée, des urates, de la
créatine et de la thyroxine sont généralement élevés. Tandis que le taux des lipides et du
cholestérol et des triglycérides est bas.
162
Variations circadiennes
Beaucoup des constituants des fluides corporels présentent des variations nycthémérales.
Plusieurs facteurs sont cités comme cause de ces variations notamment la position, l’activité,
l’ingestion de repas, le stress, la lumière ou l’absence de lumière, l’état d’éveil ou de sommeil.
Les hormones subissent aussi des variations circadiennes notamment la rénine (activité élevée
au petit matin), testostérone (taux élevé la nuit), TSH (taux maximum entre 2h00 et 4h00), GH
(maximum au début du sommeil), insuline (concentration basale maximale le matin)
163
Influence de l’alimentation et des stimulants
Ingestion récente d’aliments
La concentration de certaines composantes sanguines est affectée par la gestion d’un
repas, une augmentation est plus marquée pour : glucose, fer, les lipides totaux et la
phosphatase alcaline.
Les repas riches en protéines pris le soir affectent la concentration de: urée, urates
Phosphore. Pris une heure avant ils affectent le cholestérol, l’hormone de croissance .
La caféine augmente la concentration de: acides gras libres, cortisol, catécholamines,
Glucose.
fumer
La nicotine (nombre de cigarettes, importance de fumée inhalée) augmente la
concentration du glucose, l’hormone de croissance, d’epinephrine, des lipoprotéines,
cholestérol et les triglycérides, l’urée, l’albumine, les phospholipides, le taux des GR
et des GB. La pO2 est abaissée alors que la carboxyhémoglobine est élevée.
164
Ingestion d’alcool
L’ingestion importante d’alcool peut élever la concentration du glucose, plus
marquée chez les diabétiques. Elle cause aussi une augmentation des
Triglycérides plasmatiques. et parfois des catécholamines. L’alcoolisme
augmente l’activité de plusieurs enzymes comme la γ-glutamyltransférase,
l’isocitrate déshydrogènase et l’ornitine carboxyl transférase.
Influence de la diète
Végétarisme
Malnutrition
Jeun
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Influences de l’age, du sexe et de la race
Age
Nouveau né : Traumatisme de la naissance, maturité, adaptation: taux
et type d’hémoglobine, glucose, lipides
Sexe
Avant puberté: peu de différence.
Après la puberté: activités de quelques enzymes plus élevée chez l’homme:
phosphatase alcaline, aminotransférases, Créatine kinase, aldolase.
Hb, Ca, Mg, Albumine, γ-globuline, fer, ferritine, Cholesterol, crétine, urée,
acide urique plus élevés chez l’homme.
Race
Différences difficiles de dissocier des celles dues aux conditions socioéconomiques.
Protéines sériques (γ-globuline), IgG et IgA, activités de la crétine kinase et la
lactate déshydrogénase plus élevés chez le noir.
Albumine, cholestérol et triglycérides plus élevés chez le blanc.
167
Certains états de maladie
Fièvre
Augmentation du glucose, de l’insuline: réactionnelle, du cortisol: secondaire
Diminution de la thyroxine, du cholésterol
Choc et traumatisme
En dehors des causes du choc ou traumatisme, augmentation du cortisol, de
l’aldostérone, glucagon, insuline,
L’anxiété et le stress augmentent la sécrétion des catécholamines.
Le traumatisme avec perte de plasma: urée et autres catabolites des protéines
augmentent de suite de la diminution du flux rénale et donc de l’excrétion.
168
LES UNITÉS DU SYSTÈME INTERNATIONAL
Avant l’instauration d’un système des mesures adopté par tous, pratiquement chaque
localité, chaque région, chaque pays utilisait les mesures qui lui convenaient. Quand on
changeait de localité, de région ou de pays, on devait donc s’adapter au système local
ou chercher la correspondance avec son système. D’où le besoin d’avoir un système
uniforme.
Dans le rendu des résultats des analyses quantitatives au laboratoire, la mesure est
Exprimée généralement par un chiffre suivi d’une unité. Alors que l’unité identifie la
dimension, la masse, le volume ou la concentration, le Nombre exprime l’importance
ou la quantité d’unités du paramètre mesuré.
169
Les unités du système international
Le système actuel est dit le Système International d’Unités (SI) et est accepté depuis
1960. Le bureau International des poids et mesures assure la référence et est l’autorité
établie pour s’assurer de l’uniformité des mesures physiques en matière des unités
Internationales.
Le système international a défini des unités de base, à coté de celles-ci ont été
définies des unités dérivées et le 3e groupe est celui des unités supplémentaires
acceptées.
Le SI est cohérent et logique. Les unités de base (7 ) ont des multiples et sous
multiples qui ne contiennent pas d’autres facteurs numériques en dehors de 1.
170
Grandeurs de base et unités de base correspondantes
171
Les unités dérivées proviennent mathématiquement de 2 ou plus
d’unités de base.
les unités supplémentaires acceptées sont celles qui ne sont classées ni
Comme unités de base ni comme unités dérivées mais qui sont
conformes au SI (radian pour les angles plats).
173
Les habitudes dans certains pays ou corps de métiers font encore que soient utilisées
certaines unités qui ne figurent pas dans le SI. p.e.
Parfois c’est l’expression des unités qui posent problème: mg/L, mg/100ml, g/L…
ou l’utilisation des symboles: micro = µ pour millième (micron) et µ = micromètre
exprimant deux choses différentes
174
L’avantage du SI est que les réactions moléculaires se faisant par rapport moléculaire et non
en rapport de masse, on peut ainsi dans leur expression utiliser la grandeur quantité de
substance ou mole, chaque fois que cela est possible, à la place de la grandeur masse ou
gramme et l’utilisation du litre comme unité de volume principale .
p.e la réaction HCl + NaOH NaCl + H2O se fait molécule par molécule
il apparaît donc logique d’exprimer les résultats en moles et sous-unités de mole , la mole étant
définie comme la masse en g sur le poids moléculaire en g;
Pour les enzymes, une anarchie régnait dans l’utilisation des unités , souvent c’était des noms
propres comme Somogyi, Bodansky, Frankel, King-Armstrong…
L’ordre y fut mis en définissant l’Unité Internationale puis le Katal, grandeur de base de la
quantité catalytique.
L’UI est définie comme la quantité d’enzyme (contenu dans un liquide biologique) qui, à
25°C, transforme une µmol de substrat par minute dans les conditions optimale de pH, de
force ionique .
Le Katal est défini comme la quantité d’enzymes par litre de liquide biologique qui, à 25°C,
transforme une mole de substrat par seconde.
175
Biochimie clinique
176
La colorimétrie et la photométrie
La colorimétrie
Définition
La colorimétrie est l’ensemble des méthodes de dosage basées sur
l’évaluation de la teinte d’une solution colorée par elle-même ou
susceptible de se colorer sous l’influence d’un réactif qu’on y ajoute.
deux solutions d’un même corps dans un même solvant, examinées sous
la même épaisseur, les autres conditions étant identiques (température,
éclairage…), et présentant la même intensité de teinte, ont le même
titre.
179
B- Procédés par dilution
Dans deux éprouvettes graduées de même section, on place d’une part une solution de
concentration connue et de l’autre la solution à doser. On dilue la solution la plus
colorée jusqu’à ce que examinées suivant la section, les solutions présentent la même
coloration. On lit les volumes Respectifs et on déduit la concentration de la solution à
doser par simple règle de trois: CV = C'V ' C'V '
C = ------
V
Exemple 1: on met dans une éprouvette 50 ml d’une solution standard contenant 1 mg
de produit; dans une deuxième éprouvette ayant les mêmes caractéristiques, on met
aussi 50 ml de la solution test. D’autre part, il faut diluer jusqu’à 80 ml la solution
standard pour obtenir la même teinte que la solution test. Ainsi l’équation est
1 x 80 = 50 x Y 1 x 80
Y = ------- = 1,6 mg
50
Exemple 2: dosage de l’hémoglobine par la méthode de Sahli ou à l’hématine acide
(20 µl de sang sont dilués dans l’acide chlorhydrique 0,1 N) 180
Procédé par titration
Dans deux récipients de même forme et de même capacité, on place d’une part un
volume déterminé de solution colorée à doser (produit + réactif), de l’autre on
place le réactif et on complète au même volume avec le solvant utilisé. On ajoute
simultanément au moyen d’une burette les mêmes volumes, d’une part de solvant
et de l’autre par de solution à titre connu de produit. Le vase témoin va se colorer
jusqu’à ce que sa coloration soit égale à celle du vase test. On lit le volume type
ajouté et l’on connaît dès lors la quantité du produit ajouté.
Exemple:
le dosage des ions bicarbonates ou de chlorures par titration
181
2e loi:
1 nm = 1 mµ = 10 Å = 10-9 m
184
Si l’œil humain peut percevoir les longueurs d’ondes comprises entre 380 et 750
nm, les appareils modernes de mesure permettent d’enregistrer en plus les portions
ultraviolette et infrarouge du spectre.
La lumière solaire et celle émise par le filament de tungstène sont un ensemble des
rayonnements de différentes longueurs d’onde perçus par l’œil comme le blanc.
Des longueurs d’ondes comprises dans une bande (région) sont perçues sous forme
des couleurs.
Longueur d’onde (nm) région couleur observée
< 380 non visible ultraviolet
380-440 visible violet
440-500 visible bleu
500-580 visible vert
580-600 visible jaune
600-620 visible orange
620-750 visible rouge
750-2000 non visible infrarouge
185
Les rayonnements électromagnétiques non visibles à l’œil nu, en
traversant des solutions ou des composés, se comportent de la même
manière que la lumière visible.
Certains rayonnements sont absorbés par les substances et mais
d’autres les traversent sans perdre de leur intensité. L’intensité des
absorptions et les longueurs d’ondes absorbées sont chaque fois,
caractéristiques de la substance traversée.
Io It
dl
Une augmentation dl de la couche amène une diminution –dl de la lumière transmise.
Ainsi la loi de Lambert dit: la diminution de l’intensité par rapport à l’intensité
préexistante est directement proportionnelle à l’augmentation de couche.
-dI - dI
------ = k.I ou ----- = k. dl
dl I
187
Loi de Beer-Lambert
Lorsqu’un flux lumineux monochromatique d’intensité Io traverse à angle droit une
solution limpide d’une substance de concentration c dans une cuvette à faces
parallèles sur un trajet optique constant l, le flux transmis en sortie de cuve a une
intensité I telle que:
Io Io 1
It = Io e-εcl ou log --- = εcl c = log --- x -----
It It εl
Absorbance ou densité optique Do,coefficient d’extinction molaire à la longueur d’onde choisie
Io: intensité incidente, It: intensité transmise, c: concentration, l:longueur de la cuvette
I décroît exponentiellement par rapport à Io,
Do est une fonction linéaire de c. Toutes les mesures photométriques reposent sur
cette linéarité qui n’est respectée que sous certaines conditions:
- Faisceau lumineux monochromatique: car ε varie en fonction de la longueur d’onde
- Concentration c comprise dans certaines limites
- Solution parfaitement limpide, non fluorescente, à pH constant
- Température de la solution de chromogène maintenue constante
188
DO: ƒ(C)
40
35
30
25
20
15
10
5
0
189
Le photomètre et le spectrophotomètre
- Système de sélection des longueurs d’ondes: système à filtres (verre coloré, filtre
interférentiels), les monochromateurs qui permettent sur un même appareil de
dérouler le spectre visible et souvent de le prolonger dans l’UV : spectrophotomètres
(prismes en verre ou en quartz, réseaux des dioptres)
fente fente
196
TYPES D’APPLICATION DE LA PHOTOMÉTRIE
197
PRINCIPE
• Un spectrophotomètre mesure l’absorbance d’une
solution à une longueur d’onde donnée.
• Un dispositif monochromateur permet de générer, à
partir d’une source de lumière visible ou ultraviolette,
une lumière monochromatique, dont la longueur d’onde
est choisie par l’utilisateur.
• La lumière monochromatique incidente d’intensité
traverse alors une cuve contenant la solution étudiée, et
l’appareil mesure l’intensité de la lumière transmise.
• La valeur affichée par le spectrophotomètre est
l’absorbance à la longueur d’onde étudiée.
198
Conditions de validité de la relation :
• La lumière utilisée doit être monochromatique.
• La solution doit être peu concentrée et limpide.
• Aucun équilibre chimique de dissociation ou
d'association ne doit être induit par la dilution. La
dilution modifie, par exemple, le rapport des
concentrations de la forme basique et la forme
acide d'un indicateur coloré par modification du
pH.
• Les solutions doivent être stables pendant la
durée de la mesure.
199
Conditions de validité de la relation :
201
Spectrophotométrie d’émission atomique
202
principe
203
Ces transitions ne se font pas de façon anarchique, mais obéissent aux
lois de la mécanique quantique : pour un atome donné, la
fréquence du rayonnement émis est parfaitement définie.
204
APPAREILLAGE
Les spectromètres d’émission atomique s’articulent
autour de 3 parties principales.
1° Le brûleur pulvérisateur
2° Le système optique
3° La mesure du signal
La différence principale entre les différents types de
spectrophotomètre d’émission, réside essentiellement
dans les dispositifs chargés de porter l’échantillon à une
température donnée. Ainsi on distingue :
-Le spectrophotomètre à flamme
;Le spectrophotomètre à plasma par couplage inductif
205
-Le spectrophotomètre à laser
APPLICATIONS ANALYTIQUES
Intérêt biologique
207
LA SPECTROPHOTOMÉTRIE D’ABSORPTION ATOMIQUE
I. DEFINITION ET PRINCIPE
La spectrophotométrie d’absorption atomique est
une méthode de dosage des éléments minéraux et
de nombreux oligo-éléments, par utilisation de
leur spectre de raies.
Son principe repose sur la loi de Kirchhoff, laquelle
stipule qu’un atome est capable d’absorber les
radiations qu’il est lui-même susceptible
d’émettre.
208
Applications
209
LA FLUORIMETRIE OU FLUORESCIMETRIE
DEFINITION ET PRINCIPE
La fluorimétrie est un procédé de dosage de minimes
quantités de substances fondé sur la mesure de la
longueur d’onde de la lumière qu’elles émettent
lorsqu’elles sont rendues fluorescentes.
212
LA FLUORIMETRIE OU FLUORESCIMETRIE
• APPLICATIONS
• La fluorimétrie permet des dosages mille fois plus
sensibles que la spectrophotométrie. Toutefois cette
méthode ne s’applique que pour des molécules
fluorescentes par elles-mêmes ou après réaction avec un
fluorochrome tel que la rhodamine, la fluorescéine et
l’orange d’acridine.
• C’est en hormonologie que la mesure de la fluorescence
trouvait hier ses principales applications en biochimie
clinique. Mais de nos jours, le domaine d’application est
pratiquement illimité : dosage des marqueurs tumoraux,
des médicaments, de la bilirubine, des catécholamines,
213
LA FLUORIMETRIE OU FLUORESCIMETRIE
APPLICATIONS
Les modifications de fluorescence des coenzymes NAD et
NADH sont utilisées en enzymologie. En plus, le signal
de fluorescence obtenu à partir de différentes marques
permet la détection et / ou la quantification des antigènes
(ou haptènes) et des anticorps ; c’est
l’immunofluorescence.
• En biologie moléculaire, le cryptate trisbipyridine
d’europium est un composé fluorescent utilisé pour
révéler l’ADN après polymerase chain reaction
(PCR).C’est le cas de la détection fluorimétrique de
l’ADN du Papillomavirus après PCR.
214
L’électrophorèse
215
En milieu alcalin (pH: 8,6), toutes les protéines d’un sérum humain présentent une
charge globale négative. Placées dans un champ électrique, elles se déplacent vers
l’anode et ceci d’autant plus vite qu’elles se trouvent à pH éloigné de leur point
isoélectrique (p.i.) .
La sérum albumine, par exemple se déplace plus rapidement à pH 8,6 que les
Immunoglobulines: Alb. p.i. = 4,8 glob. p.i.= 7.
Types d’électrophorèse
Il existe plusieurs types d’électrophorèse:
- Électrophorèse de zone
- Électrophorèse de frontière
- Électrophorèse en gradient de densité
- Électrophorèse en gradient de pH
- Électrophorèse contre un gradient de porosité
La phase liquide est stabilisé dans un milieu poreux imprégné de solution tampon.
L’échantillon est déposé sur un point du support; en faisant passer un courant continu
sur ce support, les protéines migrent plus ou moins en fonction de leur charge,
s’arrêtant dans telle ou telle zone (électrophorèse de zone) pour constituer plusieurs
bandes (fractionnement électrophorétique) qui après fixation et coloration deviennent
aisément repérables et dosables.
Plusieurs types de support peuvent être utilisés notamment le papier, le gel d’agar,
l’acétate de cellulose qui permettent classiquement d’obtenir 5 fractions pour le
sérum: albumine, α1, α2, β et γ-globulines.
La quantification des fractions peut se faire par densitométrie (pour les supports
rendus transparents), par réflectométrie (pour les supports opaques), par mesure
de l’absorbance des solutions colorées obtenues après découpage des différentes
bandes découpées et dissoutes dans un solvant approprié ou par élution du
colorant en milieu alcalin)
218
Valeurs normales
A) En cellogel standard
protéines % g/L
Albumine 55 ± 6.00 41.8 ± 3.9
α1-globulines 5 ± 1.00 3.8 ± 0.8
α2-globulines 7 ± 1.75 5.3 ± 1.5
β-globulines 15 ± 1.50 11.4 ± 1.5
γ-globuline. 18 ± 2.16 13.7 ± 1.8
protéines % g/L
Albumine 56 ± 6.50 42 ± 4.94
α1-globulines 4 ± 1.22 3.0 ± 0.92
α2-globulines 10 ± 2.56 7.50 ± 3.62
β-globulines 12 ± 5.79 9.50 ± 3.62
γ-globuline. 18 ± 6.00 13.50 ± 4.56
219
Variations pathologiques
1- Hypoprotéinemie de la malnutrition
- albumine diminuée
- α1, α2, β et γ-globulines sont dans les limites ou légèrement augmentées.
3- Hépatite aigue
- albumine diminuée de manière importante dans les cas sévères
- les α1, α2, β –globulines peuvent augmenter, mais les α2 ont tendance à baisser
(surtout haptoglobine).
220
4- cirrhose du foie
- l’albumine et les α1, α2, β-globulines diminuent
- les γ-globulines augmentent uniformément avec augmentation relativement
importante des Ig A formant ainsi un pont β-γ caractéristique de la cirrhose.
5- inflammation
- La concentration des protéines du sérum n’est pas modifiée.
- Dans l’inflammation aigue les α1et α2-globulines augmentent nettement
- Dans l’inflammation chronique , à coté des α1et α2-globulines , il y a une
augmentation uniforme de γ globulines.
- l’albumine peut diminuer masquant ainsi une hyperprotidémie réactionnelle.
221
6- hypergammaglobulinémies polyclonales:
Dans certaines affections la concentration des protéines totales n’est pas modifiée
Mais la présence de nombreux clones lymphocytaires produisent un groupe
hétérogène d’Ig, en réponse à une stimulation antigénique ou à une multiplication
incontrôlée de plusieurs clones de cellules productrices d’Ig.
Exemple d’affections:
maladies infectieuses: bronchite; maladies fongiques: aspergillose pulmonaire
Maladies parasitaires: trypanosomiase, malaria
Maladies virales: mononucléose infectieuse, rubéole; Maladies inflammmatoires: RAA
Maladies auto-immunes: LED; Maladies tumorales: maladie de Hodgkin
7- hypergammaglobulinémies monoclonales:
Globulines
β γ
α2
α1
+ −
—
223
Sens de la migration
Alb
β γ Protéinogramme normal
α2 (électrophorèse sur acétate
α1
Dépôt de cellulose)
Protéinogramme lors de
dénutrition: abaissement
de l’albumine
Protéinogramme lors de
syndrome inflammatoire aigu:
hyper α2 globulinémie modérée,
isolée
224
Sens de la migration
Alb
β γ Protéinogramme normal
α2 (électrophorèse sur acétate
α1
Dépôt de cellulose)
Protéinogramme lors de
cirrhose décompensée: soudure
β γ, abaissement de l’albumine,
rapport alg/glob < 1
Protéinogramme lors de
syndrome néphrotique: alb
effondrée, globulines basses
sauf α2 avec pic plus net
225
Sens de la migration
Alb
β γ Protéinogramme normal
α2 (électrophorèse sur acétate
α1
Dépôt de cellulose)
Protéinogramme lors de
déficit immunitaire: courbe
très aplatie au niveau des γ
globulines
Protéinogramme lors de
réaction immunitaire: dôme plus
ou moins élevé au niveau des γ
globulines (agression 226
infectieuse, virale, parasitaire)
Sens de la migration
Alb
β γ Protéinogramme normal
α2 (électrophorèse sur acétate
α1
Dépôt de cellulose)
Protéinogramme lors de
gammapathie monoclonale avec
un seul type de globuline: pic
unique, mince, les autres
protéines plus ou moins
abaissées (myélome ou mie de
Waldenstrom)
227
La chromatographie
La chromatographie est une procédure physique qui vise à séparer les constituants d’un
mélange en utilisant deux phases non miscibles. Cette séparation est basée sur les
différences
d'affinités des substances à analyser à l'égard de ces deux phases, l'une stationnaire ou fixe,
l'autre mobile.
Il existe différents types de chromatographie selon les critères de fixation sur la phase
stationnaire:
PHASES PHENOMENES
Ph. stat+ Ph. Adsorption Partage ou Echanges
Mobile répartition ioniques
Solide+ liquide + +
Liquide+liquide +
Solide+liquide +
Liquide+gaz +
Solide+gaz + +
229
Les étapes de la chromatographie sur colonne:
La phase stationnaire est fixée à l’intérieur sur les parois d’une colonne de verre ou
d’acier, elle entre en contact avec la phase mobile qui contient l’échantillon.
230
Phase fixe : peut être solide ou liquide.
Les solides, silice ou alumine traitées, permettent la séparation des composants des
mélanges grâce à leurs propriétés adsorbantes. Ils peuvent être employés comme
remplissage d'une colonne (chromatographie par gravité et chromatographie à haute
performance ou HPLC) ou étalés en couche mince sur une plaque de verre,
d'aluminium ou sur une feuille de matière plastique (chromatographie sur couche
mince ou CCM).
La phase fixe peut aussi être constituée par un liquide imprégnant un support solide
ou encore par une chaîne carbonée fixée sur un support (phase greffée).
Phase mobile
La phase mobile est :
soit un gaz (ex : chromatographie en phase gazeuse) : la phase mobile est appelée
gaz ou vecteur porteur ;
soit un liquide (ex : chromatographie sur couche mince, papier ou colonne) : la
phase mobile est appelée éluant. 231
Quelques applications manuelles et faciles de la chromatographie
232
Les analyses couramment pratiquées en Biochimie
1- La détermination du glucose
Glucose
T° HC C-CHO hydroxyméthyl furfural
237
2- méthode à la glucose- déshydrogénase (Banaush)
G-Déshydrogénase
β- D-Glucose + NAD+ D-Gluconolactose + NADH,H +
1- Glycémie
La remarquable stabilité de la glycémie est due à une régulation neuro-hormonale complexe:
illustration du principe d’homéostasie. Ainsi chez un sujet ayant normalement une
alimentation équilibrée en glucides, 250 à 300 g/j et qui est à jeun depuis 10 heures, la
glycémie se situe entre 3,8 et 5,1 mmol (60–92 mg%)(70-110mg%). C’est la glycémie dite
de
base.
On parle d’hypoglycémie quand la valeur de la glycémie à plusieurs examens répétés est
inférieure à 2,75 mmol, tandis que l’hyperglycémie diabétique est évoquée dès qu’une valeur
de base dépasse 6 mmol (x 0,180g/L). (g/Lx5,55=mmol/L)
- Après un repas normal, il existe chez le sujet normal une flèche d’hyperglycémie dans
l’heure qui suit, cette flèche ne doit cependant pas dépasser 6,5 mmol. Quand la flèche est
comprise entre 6,5 et 7,25 mmol, craindre un diabète; il est alors recommandé de faire une
épreuve d’hyperglycémie provoquée.
- Une hypoglycémie physiologique existe chez le nouveau-né entre la 3 e et la 8e heure (entre
1,75 et 2,25 mmol)(30-40 mg%) . La glycémie remonte et se stabilise autour de 2,75 mmol
dès la 48e heure. Valeur observée chez le nourrisson pendant la 1ere année. 239
Variations physiologiques de la glycémie et de la glycosurie
2- Glycosurie
Le glucose qui filtre dans le glomérule rénal est complètement réabsorbé au niveau
tubulaire chez le sujet sain. C’est donc une substance à seuil qui n’apparaît pas ou
très peu dans l’urine normale.
Chez le diabétique quand la glycémie dépasse 9 mmol, le glucose passe dans l’urine
en quantité significative.
14
12
10
normal
8 prédiabète
6 diabète
hyperinsulinisme
4 obèse
2
0
0 30 60 90 120 150 180 210 250
243
2-La détermination des protéines dans les milieux
biologiques
Méthodes gravimétriques
Méthodes densitométriques
Méthodes basées sur la teneur en Azote
Méthodes colorimétriques
Principales étapes:
-coagulation des protéines par ébullition en présence d’éthanol à 95%
-recueil du coagulum sur papier filtre taré à l’eau courante
-déshydratation par traitement à l’alcool puis à l’éther 245
-pesée
2.2-Méthodes densitométriques
246
2.3-Méthodes basées sur la teneur en Azote
Méthode de KJELDALL
Cette méthode est basée sur le dosage ou la titration du NH3 libéré par
la minéralisation des matières organiques. Pour le dosage spécifique
des protéines, il faut au préalable éliminer les autres molécules
azotées.
Méthode sensible mais longue et fastidieuse
250
Méthodes qualitatives
Visent à mettre en évidence la présence des protéines dans l’urine.
Il existe des méthodes simples qui peuvent être utilisées dans notre
contexte:
a) Chauffage de l’urine
Quand l’urine est portée à ébullition, les protéines présentes sont
dénaturées et précipitent, l’urine devient trouble.
Cependant l’apparition du trouble lors de l’ébullition de l’urine peut
aussi être due, à la présence des phosphates ou des carbonates.
b) Acidification de l’urine
L’urine est acidifiée par l’ajoute des quelques gouttes d’acide
acétique
ou trichloracétique. Si le trouble apparu lors de l’ébullition disparaît,
il était donc du aux phosphates ou carbonates. Mais s’il persiste ou
251
s’intensifie , il était bel et bien due à la présence des protéines.
Lecture du trouble
protéinuries fonctionnelles
- Élimination limitée des protéines après un effort physique important
- Affection aigue fébrile
- Poussée d’insuffisance cardiaque
- Péricardite constrictive
- polyglobulie
254
Protéinuries permanentes
1-Protéinuries pré-renales: quantité plasmatique importante des
protéines filtrables qui passent dans l’urine, myélome, maladies de
Waldenstrom, écrasement des membres, hémolyse IV
3- Protéinuries post-glomérulaires:
- Tubulopathies: néphrites aigues, pyélonéphrites aigues et
chroniques, pyélonéphrite gravidique
- Protéinuries de cause urologique ou malformative:
cas du transplanté rénal (récidive de la glomérulonéphrite initiale)
255
3-La détermination des lipides dans les milieux biologiques
Les Apoprotéines
Les Apoprotéines A sont des protéines associées aux HDL et les
Apoprotéines B sont les protéines associées aux LDL et VLDL
258
3.1.Dosage des lipides
Le dosage des lipides ne constitue pas un examen de routine.
Il est demandé en cas de nécessité
Méthodes gravimétriques
La méthode gravimétrique serait la meilleure méthode de dosage des
lipides totaux, mais elle est longue et laborieuse.
Elle consiste à extraire les lipides du sérum par un solvant organique,
à ensuite évaporer le solvant et peser le résidu sec.
Pratiquées au cas par cas dès lors que les taux sériques de cholestérol
total ou triglycérides sont anormaux et qu’il est nécessaire d’élucider
certaines situations complexes.
Les triglycérides gagnent ensuite le foie où ils sont réorganisés en VLDL, LDL et
HDL, formes par les quelles ils sont véhiculés vers les tissus.
L’équilibre triglycérides - acides gras dans le plasma sanguin est tributaire des
facteurs suivants:
- Intensité de la lipolyse des triglycérides (adényl-cyclase et de l’AMP cyclique)
- Vitesse de reéstérification de l’ α glycérophosphate dans les tissus adipeux (à
partir des glucides)
- Vitesse d’oxydation des acides gras au sein des tissus
263
Méthodes de Dosage : enzymatiques
Glycéro
Lipase kinase
triglycérides glycérol Glycérol 3 phosphate
NADH
NAD
Glycéro
Lipase
triglycérides kinase
glycérol Glycérol 3 phosphate
ATP
Acides gras +
ADP
+ O2
Glycérol 3 phosphate oxydase
H2O
Chez l’homme ayant un régime alimentaire normal 0,8 mmol à 20 ans, s’élève
lentement jusqu’à 1mmol vers 50 ans. Chez la femme ayant un régime alimentaire
normal 0,6 mmol à 20 ans, s’élève lentement jusqu’à 0,8 mmol vers 50 ans.
266
Hypertriglycéridémies primaires
maladies familiales assez rares avec risque d’athérome élevé
associées souvent au diabète, aux pancréatites ou à l’hyperuricémie
269
Valeurs normales
Hypocholestérolémie
Assez rare
- Maladies métaboliques congénitales (mie de Tangier: absence de des
α lipoprotéines HDL ou des β lipoprotéines VLDL-LDL)
- Grande insuffisance hépatocellulaire
270
Hypercholestérolémie
Hypercholestérolémies primaires
Maladies congénitales:
Hyperlipoprotéinémies à sérum clair, avec cholestérolémie élevée.
Hyperlipoprotéinémies à sérum lactescent triglycérides élevés
> Rechercher les anomalies de l’équilibre glycémique et de l’uricémie
> Risque athérogène élevé et précoce surtout dans le 1er cas
Hypercholestérolémies secondaires
- Diabète sucré
- Myxoedème
- Goutte
- Pancréatites aigues et chroniques
- Néphrose lipoïdique
271
4-La détermination des enzymes sériques
Considérations générales
Les propriétés enzymatiques et leur mesure
Les enzymes étant de nature protéique sont peu stables mais ont une
spécificité d’action du fait de l’affinité que chaque enzyme a pour son
substrat. Cette affinité conditionne l’évolution de la réaction catalysée
par l’enzyme.
272
Représentation d’un système réactionnel simple utilisant un seul
substrat K 1
275
Classification des techniques de mesure enzymatique
277
Intervention des NAD+, NADH,H+
282
4.4.Détermination des transaminases ou aminotransférases sériques-
284
Prélèvement
Méthodes de dosage
286
Méthodes spectrophotométriques utilisant un nucléotide pyridinique
Intérêt
L’intérêt clinique de leur dosage est dominé par le problème
d’infarctus du myocarde et des affections hépatiques
288
Affections hépatiques
1- hépatites aigües= syndrome de cytolyse
Dans la majorité des hépatites, il est observé dans la première
semaine, de l’ictère et une augmentation nette des 2 transaminases.
Le rapport GOT/GPT qui normalement est égal à 1,6 s’inverse au
cours des hépatites. Ceci est le reflet de la nécrose de la cellule
hépatique et les modifications de la perméabilité de la membrane
cellulaire qui libère son contenu enzymatique dans la circulation.
Le retour de GPT à la normale se situe aux environs de la 3e
Semaine. Dans les formes anictériques, l’élévation est également
nette.
2- cirrhose hépatique et syndrome de cholostase
GPT et GOT reflètent la part de la cytolyse: élévation modérée.
289
Infarctus du myocarde
Autres affections
Les transaminases sont modérément augmentées dans les cirrhoses
décompensées à blb exagérée et les cancers du foie, de même dans
les attritions traumatiques, la gangrène des membres , le
ramollissement cérébral, comme dans tout infarctus viscéral et la
rupture d’anévrisme aortique.
290
4.5.Détermination de phosphatases alcalines PAL
291
Les phosphomonoestérases peuvent être divisées en 4 catégories qui hydrolysent les
mêmes substrats:
Affections hépatiques:
294
Affections osseuses:
La Pal est un excellent reflet de l’activité des ostéoblastes.
- Ostéomalacie: Pal élevée avec hypocalcémie et hypophosphorémie
- Ostéoporose: bilan phosphocalcique normal
-Rachitisme par carence en vit D: Pal souvent augmentée; si Ca et P
normaux, PAL souvent abaissée
- Rachitisme vitamino-résistant idiopathique: PAL élevée dans 80 %
des cas;
- Le syndrome de Toni-Debré-Fanconi: et dans l’acidose tubulaire
chronique: Pal nle ou peu augmentée
- Maladie de Paget: PAL très élevée Ca et P normaux
- Hyperparathyroidie avec ostéite (maladie de Ricklinghausen):
PAL très élevée
- Cancers osseux et myélome multiple : PAL nle si seulement
ostéolyse, si PAL élevée: forte activité ostéoblastique 295
4.6.Détermination des phosphatases acides
Méthodes de dosage
Le principe de dosage des phosphatases acides est le même que pour
les phosphatases alcalines. 296
Variations physiologiques
Le taux de PAP circulante chez l’homme adulte est de l’ordre de 2 à 3
ug/L.
Variations pathologiques
- Adénome de la prostate: taux inférieur à 3 ug/L, sauf si
inflammation ou nécrose
- En l’absence des métastases osseuses, les PAP totales sont souvent
normales.
Types
Principes
-Le sérum et l’urine sont incubés à 37°c en présence d’amidon. La
diminution de la coloration bleue prise par l’amidon au contact d’une
solution d’iode mesure l’activité amylotique de l’amylase. La mesure
se fait à 640 nm
-Un substrat synthétique (maltoheptaose) est incubé avec l’échantillon
L’amylase de l’échantillon hydrolyse le substrat progressivement
jusqu’à la production du maltotriose qui n’est pas attaqué; 299
Valeurs normales
Sérum: 37,5 - 133 US (<1ukat)
Urine: 25 - 98,5 US (2-5ukat)
Variations pathologiques
301
4.9.Détermination de créatine kinase (CPK)
La créatine kinase est une enzyme qui se trouve essentiellement dans les
muscles squelettiques et le myocarde, et un peu dans le cerveau. Elle est
absente du foie.
L’électrophorèse a permis d’identifier trois isoenzymes formant des
dimères et des tétramères de deux types M (muscle) et B (brain). Ainsi
Sont isolés des associations:
- CPK MM caractéristique du muscle squelettique (plasma nl > 0,95)
- CPK BB prédominant dans le cerveau et
- CPK MB spécifique du muscle cardiaque (plasma nl < 0,05)
Variations pathologiques
- Infarctus du myocarde
CPK: plus précoce que les transaminases et la LDH, la flèche s’élève
dès la 4e heure après la constitution de l’infarctus. Le Pic est atteint
vers la 24e heure, le retour à la normale se situe entre la fin du 2e et
le 4e jour. Le coefficient de répartition peut aller jusqu’à 0,2.
Intérêt très grand dans les formes indolores de l’infarctus ou en cas
de collapsus cardiovasculaire (état de choc), rejet de greffe.
305
4.10.Détermination de la lactate déshydrogénase (LDH)
La LDH est une enzyme retrouvée dans tous les tissus et organes surtout
le muscle squelettique, le myocarde, le foie, les GR.
Valeurs pathologiques si >10ukat
L’électrophorèse permet de séparer cinq isoenzymes qui forment des
tétramères à partir de deux types A musculaire ou hépatique et B
cardiaque: LDH 5 (A4: type musculaire ou hépatique, lent), LDH 4
(A3B), LDH 3 (A2B2), LDH 2 (AB3), LDH 1 (B4: type cardiaque,
rapide).
Maladies hépatiques
L’élévation du taux plasmatique de la LDH (LDH 5: A4) reflète la
cytolyse particulièrement dans les hépatites aigues.
La LDH est habituellement élevée dans les cirrhoses, les ictères post-
hépatiques par obstruction des voies biliaires.
Les anémies pernicieuses et les anémies hémolytiques ont aussi un taux
de LDH élevé.
La LDH est aussi élevé dans un contexte d’embolies pulmonaire, rénale
et cérébrale.
307
4.11.Détermination de gamma-glutamyltranspeptidase (γ -GT)
La γ –GT est présente dans les reins, le pancréas, le foie, les voies
biliaires. La γ –GT plasmatique est presque exclusivement d’origine
hépato-biliaire.
Méthodes de dosage
La γ –GT hydrolyse exclusivement la liaison amide du carboxyle en
position γ de l’acide glutamique. Le carboxyle est transporté sur le
dipeptide glycyl-glycine (accepteur). Un substrat synthétique la γ
glutamyl p.nitranilide libère en s’hydrolisant la p.nitraniline de
couleur jaune, dont la vitesse d’apparition lue à 405, est
proportionnelle à l’activité de γ –GT.
Valeurs > 1 ukat 308
Variations pathologiques
309
5- la détermination de l’urée dans le sérum et
dans l’urine
310
Produit final du catabolisme des protéines chez
l’homme, l’urée n’est pas toxique. Soluble dans
l’eau, il s’élimine principalement par les urines et
la
Sueur.
311
Méthodes de dosage
Deux types de méthodes: chimique et enzymatique
Méthode avec la diacétyl monoxime
H2O,H diacétyle
CH3-CO- C- CH3 CH3-C-C-CH3 + NHOH éliminé par le
N-OH 2H2O o o Cl3Fe ou AC arsénique
Thiosemi-carbazide +
stabilisateur H 2N H2 N
CO
CH3-C-C-C3H urée
N N coloration jaune proportionnelle à la qté initiale d’urée
CO lecture à 520 nm 312
Méthode à l’uréase
NH2 O-NH4+ 2H2O NH4 OH-
O=C + 2H2O O=C COH2 + NH4OH-
NH2 uréase O-NH4 +
CO2 + H2O
carbamate d’ammonium
313
Variations physiologiques
314
Variations pathologiques
Diminution de taux
Une chute importante de taux d’urée sanguine en
deçà de la normale chez l’adulte associée à une
chute de taux urinaire signe le stade terminal d’une
insuffisance hépatique.
ELévation de taux
Un taux élevé d’urée sanguine associé à des taux
Variables d’urée urinaire (voire taux de créatinine)
dans le contexte d’un syndrome de rétention azotée
est signe d’insuffisance aigué ou chronique.
315
6. Détermination de la créatinine dans le
sérum et dans l’urine
318
La réaction de Jaffé
Interférences:
-M. manuelle: seuls 90% de créatinine sont mesurés
-protéines, glucose, acide ascorbique, corps cétoniques
319
Méthode enzymatique
créatininase amidino hydrolase
Créatinine créatine sarcosine
sarcosine oxydase
320
Variations physiologiques
Valeurs normales:
Créatinine plasmatique:
70-106 µmol chez homme (0,5 – 2 mg %)
44-88 µmol chez femme
Valeurs plus basses chez l’enfant de moins de 5 ans
et le vieillard
Créatinine urinaire:
Urines de 24 h: 8,85-16mmol chez homme adulte
(0,75 - 1,5 g)
7-10,6 mmol chez femme
Clairance: 2ml/s 321
Variations pathologiques
Valeurs normales :
2,6 - 7,5mg/dl ou 154,7- 446,3μmol/L
327
Variations physiologiques
Uricémie:
-après un repas, se produit une élévation transitoire
-le taux de l’acide urique dans le plasma est un peu
plus élevé chez l’homme (300 ± 60 µmol contre 240 ±
60µmol chez la femme)
Uricurie:
-difficile à définir car varie avec l’alimentation
-valeurs comprises entre 3,6 et 4,8 mmol
328
Diagnostic d’une hyperuricémie
Types d’hyperuricémie:
1-hyperuricémie idiopathique primitive: la goutte
primitive, héréditaire et familiale, touche le sexe
masculin à 90%.
clinique: goutte typique ou atypique
tophi (dépots uratiques sous-cutanés)
arthropathies
complications: athérosclerose
lithiase rénale +IR 329
2-Encéphalopathie hyperuricémique de Nyhan
Lesch: la goutte enzymopathique
-maladie congénitale rare du nourrisson mâle
-déficit tissulaire de l’hypoxanthine-guanine-
phosphoribosyl-transférase (HGPT)
-hyperuricémie et hyperuricurie très élevées
-signes nerveux: retard mental, agitation…
-complications: goutte, lithiase urique, IR
Généralités
333
2° l’expression des résultats se fait en mEq/L ou en mmol/L.
Raisons:
Cations :
Anions :
Chlore
362 101 101
Bicarbonate
60 27 27
Phosphate
3,5 2 1
Sulfate
1,5 1 0,5
Acides organiques°
15 6 ?
Protéines°
7000 16 ?
Total des anions 7442 153 150,5
Acides organiques° et Protéines° ne peuvent être exprimés en mmol, leur composition exalte restant inconnue.
Protéines: composantes plasmatiques pondérablement les plus importantes mais à valeur anionique proportionnellement très faibles
335
Un bilan habituel en réanimation comprend le pH,
des gaz du sang, l’Hct, le Na+, K+, Ca++, Cl-, CO2H-
les protéines totales associés au glucose, à la
créatinine et l’urée. Mais les trois paramètres le
plus demandés sont Na+, K+ et Cl-.
Les Na+ et K+ sont dosés en photométrie de flamme
ou par électrode, tandis que le Cl- l’est par
titrimétrie ou en utilisant une électrode spécifique
du Cl-.
336
Méthodes de dosage de Na+, K+ et Cl-
337
Variations physiopathologiques
Valeurs normales:
Natrémie: 140-144mEq/l ou mmoles
(urines: 100-150 mmoles)
Kaliémie: 3,8-5,4 mEq/l ou mmoles
(urines: 50-80 mmoles)
Chlorémie: 98-108 mEq/l ou mmoles
338
Valeurs normales:
Natrémie: 140-144mEq/l ou mmoles
Hyponatrémie
Na<135 mEq/l (sévère Na<120mEq/l)
- Fausses hyponatrémies: par présence
d’hyperlipidémies, hyperprotéinemiés ou injection
IV des soluté macromoléculaires
- Hyponatrémies de dilution par rétention hydrique
: hémodilution, insuffisance aigue oligoanurique,
Insuffisances cardiaques congestives et de
cirrhoses hépatiques, insuffisance rénale chronique
339
- Hyponatrémies par déplétion sodée
- Signes de déshydratation extracellulaire et
biologiques d’hémoconcentration
> natriurèse basse ou nulle:
- pertes par voie cutanée: brûlures, sudation profuse
- pertes digestives: vomissements, diarrhée profuse
> natriurèse conservée:
-pertes d’origine rénale: insuffisance en minéralo-
corticoïdes
- néphropathies avec perte de sel
340
Hypernatrémie:
- Erreur d’un excès d’apport sodé par perfusion
- Déshydratation avec hyperosmolalité plasmatique
+ insuffisance d’apport aqueux
+ polyuries: diabète insipide, tubulopathie
congénitale, certaines hypokaliémies, certaines
hypercalcémies, polyuries osmotiques (diabète,
administration des substances osmotiquement
actives comme le dextran, le sérum glucosé
hypertonique)
+ hypernatrémie neurogène: rare, par lésion du
centre de la soif par acte neurochirurgical
341
Valeurs normales:
Kaliémie: 3,8-5,4 mEq/l ou mmoles
le milieu cellulaire contient 98% du total K+
le milieu extracellulaire contient 2%
Hyperkaliémie
344
Les Marqueurs de l’inflammation
Introduction:
345
Il en existe plus de 30, les plus étudiées sont:
346
à côté de ces protéines , l’on peut citer :
- Les anomalies de l’hémogramme évoquant un syndrome
inflammatoire.
- La V S
- L’électrophorèse des protéines
347
Qualité d’un marqueur idéal
348
Problèmes rencontrés avec les PRI
1° L’amplitude de variation au cours de la réaction inflammatoire est
différente d’une PRI à l’autre
x1000 CRP,
↓ Albumine,transferrine
349
2° La cinétique de variation des protéines n’est
pas homogène :
- rapide: CRP,
- plus lente pour les autres PRI
3° Pas de variation identique suivant l’âge
4° Pas de réponse au traitement identique
5° L’association de plusieurs situations
pathologiques peut aboutir à des valeurs
normales ou basses pour certaines protéines.
350
1- Haptoglobine:
Alpha-2-glycoproteine
Synthèse : foie
Cinétique : lente,variant parallèlement à l’orosomucoide
augmentation après 3-4 jours
Variations physiologiques:
- baisse : hémolyse
nouveau-né
insuffisance hépatique sévère
- Hausse : réaction inflammatoire Chronique
351
2- La transferrine
353
3-La ferritine
Protéine de haut poids moléculaire intracellulaire , réserve
échangeable du fer sous forme atoxique
Délai de modification: lent
Valeurs physiologiques: 30-300µg/l homme
20-200µg/l femme
Baisse: carence martiale
Hausse: - syndrome Inflammatoire, - cirrhose,
- maladie de Still (très spécifique)
- alcoolisme aigu, - anomalie de l’érythropoïèse
- lyse cellulaire aigue :infarctus, hépatite, rhabdomyolyse
Intérêt spécifique: -diagnostic différentiel des carences martiales et
355
délai de modification
Très rapide,s’élève dès la 4è h. ½ vie 12h
Variations physiologiques
- pas de modification avec l’âge
- non modifiée par les anti –Inflammatoires stéroïdiens
et les immunosuppresseurs
Baisse: insuffisance hépatocellulaire uniquement à un stade
sévère
Hausse: réaction inflammatoire jusqu’à 300mg
infections bactériennes surtout
356
Intérêts spécifiques
- Maladies inflammatoires
Marqueur d’efficacité de la maladie inflammatoire d’autant qu’elle n’est
pas modifiée par les Corticoïdes
Associée à une anémie ferriprive, une CRP élevée doit faire rechercher
Un cancer digestif
- Maladies infectieuses :
Dépistage d’une infection néonatale
Dépistage d’une infection néonatale en fin de grossesse
Surveillance des arthrites septiques
Diagnostic des méningites bactériennes versus méningites virales
Diagnostic des pyélonéphrites versus infections urinaires basses
Marqueur d’efficacité des anti infectieux grâce à sa cinétique rapide
357
Les autres marqueurs
358
La VS
Résultat dépend:
361
Tracé densitométrique d’un serum normal
362
Situations contribuant à normaliser la vs au cours d’un
syndrome inflammatoire ou à l’élever en absence d’un
syndrome inflammatoire
Facteurs abaissant la vs Facteurs augmentant la vs
Anomalies des GR Age avancé
Microcytose, polyglobulie, Sexe féminin
Hémolyse(haptoglobine abaissée) Oestrogènes (via fibrinogène)
Hypofibrinemie (fibrinolyse, Anémie si Hte < 30%
CIVD) Macrocytose
syndrome néphrotique Hypergammaglobulinémie
Hypogammaglobulinemie héparine
Hyperviscosité(cryoglobulinemie)
Hyperleucocytose majeure
ANS, Cachexie
363
VS est normale dans 30 à 50% des cancers
Suivi des vascularites (élevée dans 90% des cas )
Suivi de la maladie de Horton (mais <20mm dans 8,5% des cas )
Brucella et salmonella modifient peu la vs
Endocardite et tuberculose l’élèvent constamment
En fait la VS:
Examen simple, rapide, économique mais trop peu spécifique.
Elevée, elle peut refléter un syndrome sédimentaire uniquement
364
conclusion
• Les marqueurs de l’infl. orientent vers une maladie
organique dans certaines situations de diagnostic difficile et
permettent de suivre en particulier l’efficacité du
traitement.
• Les protéines de cinétique rapide comme la CRP (SAA,
α1antichymotrypsine) semblent se rapprocher le plus du
marqueur idéal,mais sont insuffisantes pour couvrir toutes
les situations pathologiques
Les marqueurs lents et majeurs comme le fibrinogène,
l’haptoglobine et l’orosomucoide peuvent être redondants
de la vs.
Ne pas oublier les anomalies de l’hémogramme et EPP
L’association de plusieurs protéines peut revêtir un intérêt
365
LES EPANCHEMENTS
Définition
Accumulation anormale ou pathologique du
liquide interstitiel ou vasculaire dans les
Cavités ou les espaces lacunaires où il n’a pas
l’habitude de stagner.
366
• Cavité pleurale: pleurésie (TBC, cancer
pulmonaire, décompensation cardiaque…
• Cavité péritonéale: ascite (décompensation
cardiaque, cirrhose du foie, péritonite…
• Cavité péricardique: épanchement
péricardique (péricardite, infarctus,
décompensation cardiaque…
• Articulation: hydarthrose (arthrite TBC,
gonococcique, RAA, traumatique…
• Espaces lacunaires:œdème (pieds, malléole,
paupières: malnutrition, problème cardiaque
ou rénal…
367
Caractéristiques:
• Transsudat: épanchement résultant du passage du
liquide interstitiel ou vasculaire dans les cavités ou
espaces lacunaires, sans qu’il y ait inflammation ou
traumatisme au départ.
• Exsudat: épanchement résulatant d’un processus
inflammatoire ou traumatique.
Prélèvement:
Aiguille stérile et tubes
4 ml pour la bactériologie
10 ml pour la cytologie et la biochimie
368
Examens biologiques
Paramètres Transsudat exsudat
Aspect/ Jaune citrin Jaune citrin: TBC, début
coloration inflammation à germes banaux
Brun ou purulent: pneumo ou
staphylo
Verdâtre: pyocyanique
Hémorragique: cancer, TBC
traumatisme
odeur Inodore ou putride
fade
Tendance à la non coagulation
coagulation
369
Examens biologiques