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Liste des figures

Figure 1 : transformation de la matière……………………………………………………………5

Figure 2 : état liquide de l’eau……………………..…………………………………………….....5

Figure 3 : état solide de l’eau……………………………………………………………………....5

Figure 4 : état gazeux de l’eau …..…………………………………………………………………6

Figure 5 : eau de surface……………………………………………………………………………6

Figure 6 : eau souterraine…………………………………………………………………………...6

Figure 5 : le cycle de l’eau…………………………………………………………………………...7


Liste des tableaux
Tableau 1: normes de l’OMS ……………………………………………………………….…7
INTRODUCTION GENERALE

"L'eau est source de vie. On ne peut rien sans l'eau, on reste impuissant sans l'eau mais on
peut tout avec l'eau." Par cette citation de Yves Marque nous constatons que l'eau est d'une
importance capitale pour l'homme car sans elle nous ne pouvons rien et il est vrai que l'eau
occupe une grande place dans l'histoire de l'humanité car sans elle il n'y aurait aucune vie.
D'où la détermination de la qualité des eaux que nous consommons ne peut paraître
qu'obligatoire. L'accès à une eau potable de qualité est essentiel pour assurer la santé et le
bien-être des communautés. Malheureusement, de nombreuses régions du monde, y
compris le quartier Kigoma de Lubumbashi, en République démocratique du Congo, font
face à des défis majeurs en matière d'approvisionnement en eau potable. La disponibilité
limitée et la qualité souvent médiocre de l'eau dans cette région ont un impact direct sur la
santé et la qualité de vie des habitants, c'est dans ce cadre que nous décidâmes de mener
une étude concernant la qualité des eaux de puits dans la ville de Lubumbashi plus
précisément dans la localité de Kigoma qui est pris en sandwich entre l'avenue Kalenda et
l'avenue Makutano.

Notre objectif étant de déterminer si les eaux de puits sont bonnes pour la population et ainsi
apporter un plus dans le domaine sanitaire de la population de Kigoma. Pour effectuer ces
études nous avons dû faire une descente sur terrain afin de nous enquérir de l'état d'eau de
puits de Kigoma et pour ce faire nous avons dû utiliser deux méthodes; une méthode
interrogative qui consista a posé certaines questions pour savoir comment et pourquoi ils
utilisaient ces eaux de puits, ces questions nous permîmes d'avoir certaines pistes sur c'est
qui n'allait pas et la méthode de l'échantillonnage nous permis de déterminer la
problématique et de conclure grâce à cinq échantillons. Il est vrai que les sources d'eau dans
la localité de Kigoma sont multiples et diverses, mais sachant que les puis font partie des
sources d'eau les moins sûr sanitairement parlent tandis que les autres sources d'eau tel
que l'eau de la régi des eaux est plus propre et sachant que Kigoma fait partie des quartiers
les moins évoluer avec des conditions de vie assez précaire ; c'est pour ces raisons que
nous décidâmes de porter nos études sur les puits de Kigoma.
Problématique et hypothèse
Etude de la qualité de l’eau :
Pour mener notre étude nous nous sommes posés les questions suivantes : l'eau de puit est-
elle sans risque pour la consommation ? Quelles sont les molécules qui composent les eaux
de puits ?
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA POTABILISATION DES EAUX

INTRODUCTION

I.1. Définition de l’eau


L’eau est un liquide naturel ; inodore ; incolore ; et transparente et insipide quand il est pur ; Il
est formé d’hydrogène et d’oxygène dont ça formule chimique H2O. Ce compose est très
stable mais aussi très réactif et est un excellent solvant à l’état liquide, l’eau est essentielle
au maintien de la vie et des tous les organismes vivants connus

I.2. Généralités sur l’eau

L'eau est une ressource essentielle à la vie sur Terre. Elle couvre environ 70% de la surface
de notre planète et est présente dans les océans, les rivières, les lacs, les glaciers et les
nappes souterraines. L'eau joue un rôle vital dans de nombreux aspects de notre vie
quotidienne, que ce soit pour notre survie, notre santé, notre alimentation, notre économie ou
notre environnement.

L'eau douce, qui représente seulement environ 2,5% de toute l'eau sur Terre, est
particulièrement précieuse. Elle est utilisée pour satisfaire nos besoins domestiques, tels que
boire, se laver et cuisiner. L'eau douce est également indispensable à l'agriculture, qui
nécessite une irrigation pour cultiver des aliments et nourrir les populations. De plus, l'eau
est utilisée dans de nombreuses industries pour la production d'énergie, la fabrication de
produits et le traitement des déchets.

Cependant, malgré son importance vitale, l'accès à l'eau potable reste un défi pour de
nombreuses communautés à travers le monde. Des millions de personnes n'ont pas accès à
une source d'eau potable propre et doivent faire face à des problèmes de santé liés à la
consommation d'eau contaminée. De plus, la pollution de l'eau par les déchets industriels,
agricoles et domestiques menace la qualité des ressources en eau et compromet la santé
des écosystèmes aquatiques.

Nous pouvons trouver l’eau sous trois formes qui sont : liquide, solide ou gazeux qu’on peut

voir dans les figures suivantes ;


Figure 1: Transformation de la matière

Figure 2 : Etat liquide

Figure 3 : Etat solide

Figure 4 : Etat gazeux


I.3. Les différents types d’eau
Il existe trois types d’eau disponibles sur notre planète :

• Les eaux atmosphériques : pluie, rosée et neiges ;


Contiennent : poussières et gaz dissous (O2, CO2, SO2, etc.),
Ne contiennent pas des sels dissous ;
- Décantent difficilement

• Les eaux de surface : fleuves, mers, océans, rivières, etc.

-Contiennent : sels, gaz dissous, matières solides en suspensions, matières colloïdales,


matières organiques, etc.
Sont troubles ;
Décantent difficilement

• Les eaux souterraines :

-Pas statique (principe des vases communicants);


-Ne sont pas troubles ;
-Sont limpides, inodores ;
-Contiennent des sels dissous ;
-Ne contiennent généralement pas des microbes ;
-Ne contiennent pas trop de matières en suspension ;

Partant de ces trois types d’eau, nous remarquons que les eaux souterraines sont plus
potables que d’autres types d’eau.
I.4. Le cycle de l’eau
Le cycle de l’eau est le processus naturel de la circulation de l’eau sur la terre.il est alimenté
par l’énergie solaire qui réchauffe la surface des océans et des autres réservoirs d’eau. Ce
processus comprend plusieurs étapes telles que :

• L’évaporation
• La transpiration
• La condensation
• Les précipitations
• Le ruissellement

• L’infiltration et la circulation souterraine.

I.5. Risque de contamination des eaux souterraines


Les eaux souterraines situées dans des sols ou des roches naturellement poreuses sont
généralement plus fiables que l’eau de surface, qui, par définition, est réputée non potable
par les impuretés et les polluants qu’elle véhicule.

Si le filtrat naturel du sol, par l’effet de la montée en température et de la pression, permet,


durant des milliers d’années, une certaine élimination des impureté de l’eau, ce processus
naturel est désormais contrarié par la quantité toujours croissante de polluants que nous
rejetons.

Le risque que ces contaminants atteignent les forages ou les puits est réel, et nous en
sommes tous responsables par nos comportements.

Nos usages domestiques, comme le ménage, l’entretien, les soins d’hygiène et médicaux, en
sont aussi la cause, avec notamment des résidus de médicaments, de produits cosmétiques
ou de détergents… des microorganismes pathogènes comme les bactéries ou les virus.

Ces produits chimiques et les micropolluants sont facilement solubles et se disséminent dans
nos réserves d’eaux souterraines.
Ils peuvent aussi infecter les forages ou les puits éloignés grâce aux courants souterrains de
l’eau.

I.5. L’eau potable


L’eau potable est une eau propre à la consommation humaine, vitale pour l’homme, qui ne
porte aucun risque pour la santé car elle ne contient aucun micro-organisme ni des
substances toxiques.

C’est aussi une eau que l’on peut utiliser pour la préparation des nourritures ainsi que pour
des fins domestiques et industrielles sans risque pour la santé. Elle peut être distribué sous
forme d’eau en bouteille (eau minérale ou eau de source, eau plate ou eau gazeuse), d’eau
courante (eau du robinet) ou encore dans des citernes pour un usage industriel.

Descriptions des normes de l’Organisation mondial de la santé OMS

Les lignes directrices de l’OMS en ce qui concerne la qualité de l’eau potable, mise à jour en

2006 sont la référence en ce qui concerne la sécurité en matière d’eau potable.

Les normes de l’OMS pour l’eau potable sont des directives internationales qui définissent
les critères de qualité que l’eau doit respecter pour être considérée comme potable, c’est-
àdire propre et sécuritaire à la consommation humaine.

Tableau 1 : normes de l’OMS


Elément/ Symbole/ Concentration Lignes
substances formule directrices fixée
par l’OMS
Aluminium Al 0,2 mg/l
ammonium NH4+ ˂0,2mg/l (peut aller jusqu’à 0,3 mg/l Pas de contraintes
dans une eau anaérobique)

antimoine Sb ˂4 µg/l 0,2 mg/l


Arsenic As 0,01mg/l

Béryllium Be ˂1µg/l Pas de valeur guide


Bore B ˂1µg/l 0,5mg/l
Cadmium Cd ˂1µg/l 0,003mg/l

Chlore Cl Pas de valeur mais on


peut noter un gout à
partir de 250mg/l
Chrome Cr+3, Cr+6 ˂2µg/l Chrome totale 0,05
mg/l
Cuivre Cu2+ 2mg/l
Cyanure CN˗ 0,07mg/l
Oxygène O2 Pas de valeur guide
dissous

Fluorure F˗ ˂1,5mg/l 1,5 mg/l

Sulfure H2S 0,05 à 1 mg/l


d’hydrogène

Fer Fe 0,5 à 50 mg/l Pas de valeur guide

Plomb Pb 0,01mg/l
Manganèse Mn 0,4mg/l
Mercure Hg ˂0,5 µg/l Inorganique :
0,006mg/l

Nickel Ni ˂0,02mg/l 0,07mg/l


Argent Ag 5- 50 µg/l Pas de valeur

Sodium Na ˂ 20mg/l Pas de valeur


Sulfate SO4 500mg/l
Ph Pas de valeur guide
mais un optimum entre
6,5 et 9,5

Zinc Zn 3mg/l

CHAPITRE II : EAU DE FORAGE ET DE PUIT


Les principaux approvisionnements en eau dans le quartier où se sont effectuées nos
descentes et recherches (Q. KIGOMA) sont les eaux obtenues grâces aux forages et aux
puits.

A. EAU DE FORAGE

Les forages sont des structure complexes nécessitant des équipements spécialisés
pour atteindre les nappes d’eau profondes, situées à des profondeurs beaucoup plus
importantes que celles des puits. Le forage permet de puiser de grandes quantités
d’eau.

• AVANTAGES
Les forages permettent d’avoir accès facilement et rapidement à l’eau ; il est plus
sécurisé et l’eau puiser ne contient pas de chlore ou d’autres produits chimiques car
elle provient directement des sous-sols. Ils offrent un approvisionnement en eau plus
constant et stable, même dans les conditions difficiles de la météo. Ils sont moins
susceptibles d’être affectés par la contamination de surface.

• QUELQUES EQUIPEMENTS DE FORAGE

- Une foreuse, qui elle-même peut être composée de tiges sur lesquelles seront
éventuellement fixés :
o Des couronnes : tiges munies de dents renforcées.
o Un aléseur : complément qui peut être monté en plus sur les tiges de forage :
L’aléseur agrandit le trou ou en racle les bords, selon sa forme.
o Des tricônes : trois cônes rotatifs à picots.
o Des trilames : trois lames montées en chevron.
o Un marteau fond de trou (MFT) : outil à percussion pour casser la roche.
o Des trépans : ces outils peuvent être diamantés pour un rendement supérieur,
etc.
- Une tarière forage, au besoin, qui remplace la foreuse mécanique.
- Une pelle,
- Du pré-tubage et tubage PVC,
- Une scie,
- Des cordes et des câbles,
- Des seaux,
- Un mètre ;
- Etc

Élément essentiel au forage, la boue de forage est injectée en permanence dans le trou foré.

Elle permet de :

- Refroidir l'outil de forage ;


- Attaquer la roche s'il y en a ;
- Nettoyer le fond du trou ;
- Équilibrer la pression à l'intérieur du tubage.
• DESAVANTAGES
- Les eaux de forage provoquent la dégradation de la qualité de l’eau ; risque
d’effondrement des habitations ; fissures des fassades ; gonflement de sols ;
instabilité et fragilisation de terrain ; rupture de canalisation ; pollution chimique.
- Les forages provoquent des modifications de la circulation de l’eau dans l’aquifère qui
peuvent conduire une contamination de l’eau.

Les forages sont plus complexes à effectuer parce qu’ils doivent bien conçus et doit
être faits avec des équipements de qualité et le coût (le coût d’une installation de
forage est plus élevé car il faut l’utilisation d’équipements spécifiques et de qualité
pour une bonne implantation).
B. EAU DE PUIT

Les eaux de puits sont généralement obtenues à partir de trous peu profonds (en
moyenne 20 mètres avec notre descente) creusées dans formation géologiques plus
superficielles, telles que la nappe d’eaux souterraines peu profondes ou les aquifères
côtiers. Ces formations peuvent être alimentées par des sources d’eau variées, telles
que les précipitations, les rivières ou les lacs.

• AVANTAGES
- Coût : L'eau de puits peut être moins chère à obtenir et à utiliser que l'eau
municipale, car elle ne nécessite pas de traitement ou de distribution à grande
échelle.
- Contrôle de la qualité : Les propriétaires de puits ont un contrôle direct sur la qualité
de leur eau, car ils peuvent effectuer des analyses régulières pour s'assurer que l’eau
est toujours propre et sûre à boire.
- Disponibilité : Les puits peuvent fournir une source d'eau constante et fiable, même
en cas de pénurie d'eau ou de restrictions de l'eau municipal.

• DESAVANTAGES

- Qualité de l'eau : La qualité de l'eau de puits peut varier en fonction de la géologie et


des activités environnantes. Il est donc important de tester régulièrement l'eau pour
détecter la présence de contaminants tels que les bactéries, les métaux lourds ou les
produits chimiques.
- Entretien et coûts supplémentaires : Les puits nécessitent un entretien régulier,
tels que le nettoyage des pompes et des filtres, ainsi que des réparations éventuelles.
Ces coûts supplémentaires doivent être pris en compte.
- Dépendance aux ressources en eau : Si la nappe phréatique ou l'aquifère se tarit
ou devient contaminé, cela peut entraîner une diminution de la disponibilité et de la
qualité de l'eau du puits.
CHAPITRE III : RESULTATS ET COMPARAISON AVEC LES
NORMES DE L’EAU POTABLE SELON L’OMS

I. RESULTATS
Après une passionnante descente et une longue journée où nous avons passé du
temps à récolter des échantillons par ci par là, dans notre site de recherche. Voici les
résultats eus après des jours d’analyse au laboratoire.
II. COMPARAISON AVEC LES NORMES DE L’OMS

Après une révision des analyses eus au laboratoire et selon les normes de l’eau
potable selon l’OMS (organisation mondiale de la santé). Nous tenons à dire que
partant de nos échantillons des eaux des puits et des forages dans le quartier
KIGOMA dans la ville de Lubumbashi, en République Démocratique du Congo, les
eaux de ce dit quartier sont :

 Avec l’échantillon n°1, en comparaison avec les normes d’une eau potable
selon l’OMS, l’eau échantillonnée est potable car il contient 0,059mg/l de
cuivre à la bonne teneur car le taux de cuivre dans le corps doit être au
maximum de 2mg/l ; Le pH (potentiel d’hydrogène) d’une eau potable doit
être compris entre 6.5 et 9 ce qui nous rassure encore une fois que l’eau est
potable car elle remplit les 2 conditions de l’OMS ;
Après une consultation attentionnée des analyses, nous disons que notre
premier échantillon remplit totalement les conditions requises par l’OMS pour
qualifier cette eau de potable.

 Avec l’échantillon n°2, toujours en se référent aux normes de l’organisation


mondiale de la santé, le pH étant de 6,65 qui est compris dans l’intervalle
requis par l’OMS ce qui ne nous donne pas directement la certitude que l’eau
de notre échantillon est potable. Après une analyse approfondie sur l’eau de
notre deuxième échantillon, nous disons qu’elle est non potable par des
consommateurs humains car contrairement au premier échantillon, nous
remarquons un taux élevé de cuivre qui est 3mg/l qui dépasse largement le
taux requis par l’OMS qui est de 2mg/l.
Sachant que le taux de cuivre dépasse, on n’a pas besoin de continuer avec
des remarques et la décision est que l’eau est non potable. Se référer aux
résultats pour plus d’informations.

 Avec l’échantillon n°03, nous disons que l’eau est potable, selon nos
analystes, car elle comprend toutes les qualités requises par l’organisation
mondiale de la santé pour une eau qui est dit potable.
CONCLUSION GENERALE

La recherche, étant bel et bien faite nous a révélé certains aspects qualitative et quantitative
des eaux de puits situées dans la zone de l’étude. En rapport avec les résultats
susmentionnés, vous remarquerez que la qualité des eaux du quartier KIGOMA dépend de la
conservation et les qualités de produits utilisés pour les rendre potables, ce qui fait qu’avec
les analyses reçues, nous trouvons un puit avec une bonne teneur en un élément
quelconque et un autre puit qui aurait été soumis à une réaction avec des produits qui
rendent une teneur en un élément quelconque plus élevées que les conditions de l’OMS.

Proportionné à l’idée d’une eau potable émise par l’OMS (Organisation Mondiale de la
Sante) étant sans équivoque la norme internationale, il est préférable de procéder par une
étude de l’eau à l’état initiale en vue de connaître avec précision quel produit et à quelle
quantité les utiliser afin d’avoir une eau potable pour tous et éviter certaines contagions.
‘’Assainir l’eau c’est assurer un bon développement d’une communauté et assurer leurs
avenirs.’’
BIBLIOGRAPHIE
➢ Le cycle de l’eau : Jacques G.
➢ Ooreka.fr .
ANNEXES

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