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Eau d’alimentation
Eau potable
Mais d’où vient l’eau potable et comment arrive-t-elle jusqu’à nos robinets ?
La microbiologie de l’eau
Eau d’alimentation
Plusieurs réserves d’eau naturelles peuvent servir à alimenter les unités de production d’eau potable.
L’eau souterraine est naturellement chargée en sels minéraux mais sa composition chimique varie suivant la
nature géologique des terrains :
•Les terrains sablonneux ou granitiques fournissent une eau faiblement minéralisée et acide.
•Les terrains calcaires fournissent des eaux riches en sels calciques et minéralisées.
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Eau d’alimentation
Selon le type de nappes, les eaux souterraines sont plus ou moins sensibles à la pollution :
•Les nappes alluviales sont les plus sensibles à la pollution puisqu’elles proviennent directement des eaux de rivières et
dépendent ainsi de la qualité de celles-ci.
•Les nappes libres, alimentées par l’infiltration des eaux de surface sont plus sensibles que les nappes captives, qui elles,
sont séparées par une couche imperméable les protégeant davantage des polluants.
Par ailleurs, suivant le terrain d’origine, les eaux souterraines peuvent contenir des composés chimiques dans des
proportions qui dépassent les normes de l’eau potable (fer, manganèse, hydrogène sulfuré, fluor, arsenic…).
Dans ce cas, ces eaux doivent être traitées pour en autoriser la distribution.
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Eau d’alimentation
Les eaux souterraines
On a les nappes
les eaux de surface regroupent toutes les eaux courantes (eaux de ruissellement, glaciers, torrents,
fleuves, rivières) ou stagnantes (lacs, eaux de barrage, mer…), qui sont en contact direct avec
l’atmosphère.
Elles peuvent être douces, saumâtres ou salées.
La composition de ces eaux varie en fonction des échanges permanents entre l’eau et l’atmosphère et en
fonction de la nature des terrains traversés.
Ces eaux sont rarement potables en l’état puisqu’elles se chargent de polluants essentiellement
bactériologiques provenant de la consommation urbaine (rejets de station d’épuration), industrielle
(solvants, métaux lourds, hydrocarbures, …) et agricole (pesticides, herbicides, nitrates…).
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- Une microflore exogène(allochtones) transitoire draine a partir du sol ou issue des rejets
humains
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Usage fondamentaux de l`eau
• Consommation domestiques:
Eau destinee aux besoins domestiques qui sont:
- usages domestiques(boissons, lavage, douche, WC, …)
- arrosage des jardins
• Consommation publique:
- c`est une eau destinee aux equipements publiques tels que
les ecoles, les administrations, les hopitaux….
• Consommation industriels :
L`eau des industries est consommees de deux facons:
- matiere premiere
- refroidissement
- la consommation depend de la nature de l`industrie
Consommation touristique:
il s`agit de la consommationdes etablissements touristiques:
hotels,campings….
• usages agricoles
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Normes eau potable
Pour pouvoir être consommée en toute sécurité, l’eau doit répondre à des critères de
potabilité très strictes dictés par le Ministère de la Santé et le Conseil Supérieur du
secteur d’Hygiène Publique.
Ces normes varient en fonction de la législation en vigueur et selon qu’il s’agit d’une
eau destinée à la consommation humaine ou d’une eau industrielle.
A ce jour, il existe 63 critères de potabilité de l’eau, que l’on peut regrouper en 5
grands paramètres :
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Les paramètres physico-chimiques : ils correspondent aux caractéristiques de l’eau tels que le
pH, la température, la conductivité ou la dureté de l’eau et délimitent les quantités
maximales à ne pas dépasser pour certains composants comme les ions, les chlorures, le
potassium et les sulfates.
Exemples :
La teneur en sulfate doit être inférieure à 250 mg/l
La teneur en chlorures doit être inférieure à 200 mg/l
La teneur en potassium doit être inférieure à 12 mg/l
Le pH de l’eau doit être compris entre 6,5 et 9
Le TH soit la dureté de l’eau, qui correspond à la mesure de la teneur d’une eau en ions
calcium et magnésium, doit être supérieur à 15 degrés français. Autrement dit, une eau
ne doit pas posséder moins de 60 mg/l de calcium ou 36 mg/l de magnésium, si non elle
sera jugée trop douce : pour ne pas corroder les canalisations, elle devra faire l’objet de
minéralisation et/ou de neutralisation pour retrouver un équilibre calco-carbonique.
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Les paramètres organoleptiques : ils concernent la couleur, le goût et l’odeur de l’eau. L’eau doit être agréable à boire,
claire et sans odeur. Ces paramètres étant liés au confort de consommation, ils n’ont pas de valeur sanitaire directe.
Les paramètres microbiologiques : ils permettent de contrôler que l’eau ne contient aucun germe pathogène, comme les
virus, les bactéries ou les parasites, pouvant provoquer des maladies, voire de épidémies.
Les paramètres liés aux substances indésirables : ils concernent les substances telles que les nitrates, les nitrites et les
pesticides.
La teneur en nitrates ne doit pas dépasser 50 mg/l
La teneur en fluor doit être inférieure à 1.5 mg/l
Les paramètres liés aux substances toxiques : les micropolluants tels que l’arsenic, le cyanure, le chrome, le nickel, le
sélénium ainsi que certains hydrocarbures sont soumis à des normes très sévères à cause de leur toxicité. Leur teneur
tolérée est de l’ordre du millionième du gramme.
200 μg/l pour le chloroforme
60 μg/l pour le dichlorobromométhane
100 μg/l pour le chlorodibromométhane
100 μg/l pour le bromoforme
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Traitement de potabilisation
Selon la qualité des eaux brutes des eaux souterraines ou des eaux superficielles les traitements seront adaptes
pour éliminer:
Le traitement :
• peut être très simple, par exemple pour le cas d’une eau de profondeur;
• ou éventuellement complexe, et c’est le cas d’une eau de surface ( cours de traitement des eaux
potables).
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1. Prétraitement
– Dégrillage, tamisage, ozonation ( stockage en bassins)
2et 3. Traitement
– Coagulation, floculation, décantation
– Lit de sable et charbons actifs en grains
– Ozonation et lit de charbon actif en grains
4. Stérilisation
– Chloration
Stockage et distribution
Description des étapes les plus courantes du traitement.
1) CAPTAGE
Captage puis acheminement jusqu’à l’usine de potabilisation.
2) DÉGRILLAGE
Passage à travers des grilles pour arrêter les corps flottants et les gros déchets.
3) TAMISAGE
prétraitements
Filtrage plus fin destiné à arrêter les déchets plus petits, sable, plancton…
4) FLOCULATION – DÉCANTATION
Déversage d’un produit coagulant pour regrouper les impuretés en
petits paquets (les flocs) et éliminer 90% les matières en suspension.
5) FILTRATION
Filtrage des particules en suspension invisibles mais encore présentes,
réalisé sur des matériaux classiques (sable) ou adsorbants (charbon actifs en grain ou en
poudre).
Certaines installations utilisent des membranes capables de filtrer les particules d’une
taille infime (microfiltration, ultrafiltration, nanofiltration).
6) DÉSINFECTION – OZONATION
Neutralisation de virus et bactéries pathogènes puis injection
d’ozone (gaz). Parfois, on utilise les ultraviolets.
7) TRAITEMENT SPÉCIFIQUE
Adsorption sur charbon actif. Traitement d’affinage permettant d’éliminer
les matières organiques et améliorant les qualités organoleptiques de l’eau (saveur,
odeur, limpidité).
8) CHLORATION
Ajout d’une infime quantité de chlore pour préserver la qualité de l’eau tout au long de
son parcours dans les canalisations pour atteindre les robinets
9) STOCKAGE
Une fois rendue potable, l’eau est envoyée dans des réservoirs où elle est stockée avant
d’être acheminée par un réseau de canalisations souterraines dans les
habitations.
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INSTALLATIONS DE CAPTAGE :
Ensemble des ouvrages qui permettent de capter de l’eau (au niveau de la ressource en eau) et qui peut être :
Une eau de surface telle qu’une rivière, source non captée sur place, …retenue de barrage
Une eau de profondeur telle qu’un puits ou forage , source captée sur place, …
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Clarification :
Qu’il s’agisse d’eaux de surface ou souterraines, cette étape assure l’élimination des particules en
suspension (sable, limon, débris organiques…), des matières colloïdales (argiles fines, bactéries…)
et d’une partie des matières dissoutes (matières organiques, sels…).
Clarification :
•La coagulation-floculation : Agréger les fines particules pour les faire décanter
l’adjonction d’un coagulant provoque la déstabilisation des colloïdes (particules solides de si petite taille qu’elles se
répartissent de façon homogène) et forme des agrégats de taille suffisante pour être séparés de l’eau.
•La séparation solide/liquide par décantation ou flottation : éliminer les matières en suspension
l’extraction des flocs se fait soit par décantation ou à l’inverse par flottation. Ils sont ensuite récupérés par raclage.
Les particules flocuees decantent avec une vitesse qui augmente au fur et a mesure que les
dimensions du floc augmentent
- Elle s’effectue le plus souvent sur une couche de sable et sera d’autant plus efficace que les grains seront fins.
L’usage d’une couche de sable très fin, permet un écoulement plus lent pour favoriser le développement d’un biofilm (voile
d’algues ou de bactéries) à la surface du sable.
L’activité épuratrice de ce bio film permet la dégradation de la matière organique.
- Filtration par membranes : en complément ou remplacement de la clarification
L’eau circule sous pression à travers des membranes, constituées de longues fibres creuses et poreuses d’1 mm de diamètre sur
1,30 m de long et assemblées en faisceaux dans une cartouche cylindrique. Elles peuvent être de nature organique (polymère
de synthèse) ou de nature minérale (type céramique).
Il existe quatre procédés membranaires classés selon le diamètre des pores sur les parois des fibres :
•Les membranes de microfiltration (de l’ordre de 100 nanomètres) permettent la rétention des bactéries, des parasites, des
levures, des particules à l’origine de la turbidité (eau trouble en raison de matières en suspension).
•Les membranes d’ultrafiltration (de l’ordre de 10 nanomètres) arrêtent en plus les virus, les colloïdes.
•Les membranes de nano filtration (de l’ordre de 1 nanomètre) retiennent le calcium et la plupart des pesticides.
•Les membranes plus denses (de l’ordre de 0,1 nanomètre) stoppent aussi les ions métalliques. Cette dernière technique est
appliquée au dessalement de l’eau de mer et à la production d’eau ultra pure et d’eau de processus.
Filtration par membranes : en complément ou remplacement de la clarification
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Ces traitements améliorent les qualités organoleptiques de l’eau (saveur, odeur, limpidité) :
•L’adsorption sur charbon actif : phénomène par lequel des molécules de gaz ou de liquides se fixent sur
les surfaces. Les charbons actifs sont capables de fixer les composés organiques dissous qui ont échappé
aux traitements physico-chimiques ainsi que certains micropolluants (hydrocarbures, pesticides, métaux
lourds…) On les obtient par traitement spécial de charbons naturels (anthracite, tourbe) ou de végétaux
(bois, noix de coco)
•Le stripping : application d’un contre-courant de gaz d’entraînement pour extraire les gaz dissous dans
l’eau et retenir les composés volatils (benzène, trihalométhane, composés soufrés responsables
d’odeurs…)
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Eau potable
Le contrôle bactériologique d`une eau potable devrait logiquement consister a rechercher les germes
pathogènes qu`elle pourrait contenir.
C`est une opération très difficile a mettre en œuvre en raison du nombre d`analyse a réaliser et de leur
cout
Selon les pays, la liste des indicateurs officiellement retenus recoupera plus ou moins les indicateurs
cites ou en inclura d`autres
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Eau d’alimentation
Contrôle bactériologique
La qualité microbiologique des eaux est confirmée par la présence ou l`absence d`un certains nombre de microorganismes
A pouvoir pathogènes dites des indicateurs microbiologique
Normes de qualité microbiologique des eaux potables selon OMS
- Coliforme totaux : < 10 germes / ml
- Coliformes fécaux : 0 / 100 ml
- E. coli : 0 / 100 ml
- Streptocoques fécaux : 0 / 100 m
- Salmonelle: < 5 germes / ml
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eaux usées
La réutilisation des eaux usées épurées (flèches et cadre « en gras ») dans le cycle d’assainissement
Les eaux usées d’origine domestique sont issues de l’utilisation de l’eau (potable dans la majorité des
cas) par les particuliers pour satisfaire tous les usages ménagers.
Lorsque les habitations sont en zone d’assainissement collectif, les eaux domestiques se retrouvent
dans les égouts.
On distingue généralement deux « types » d’eaux usées domestiques qui arrivent toutes deux dans le
réseau d’assainissement :
- les eaux grises qui correspondent à tous les autres usages : lave-linge, lave-vaisselle, douche/bain,
etc.
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eaux usées
Les rejets domestiques
La composition des eaux usées d’origine domestique peut être extrêmement variable, et dépend de trois
facteurs :
- la composition originelle de l’eau potable, qui elle-même dépend de la composition de l’eau utilisée pour
produire l’eau potable, de la qualité du traitement de cette eau, des normes sanitaires du pays concerné, de la
nature des canalisations, etc. ;
- les diverses utilisations par les particuliers qui peuvent apporter un nombre quasi infini de polluants : tous les
produits d’entretien, lessives mais aussi, solvants, peintures, mercure de thermomètre, colle, etc.
- les utilisateurs eux-mêmes qui vont rejeter de la matière organique dans les égouts (urines et fèces) ; la
matière organique est le polluant majoritaire des eaux domestiques. Ce type de rejets apporte également des
micro-organismes et des contaminants divers (médicaments), etc.
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eaux usées
Tous les rejets résultant d'une utilisation de l'eau autre que domestique sont qualifiés de rejets
industriels.
Cette définition concerne les rejets des usines, mais aussi les rejets d'activités artisanales ou
commerciales : blanchisserie, restaurant, laboratoire d'analyses médicales, etc.
Les rejets industriels suivre trois voies d’assainissement :
Eaux pluviales
Elles peuvent constituer une cause de pollutions importantes pendant les périodes orageuses.
L'eau de pluie se charge d'impuretés au contact de l'air (fumées industrielles), puis, en ruisselant, des
résidus déposés sur les toits et les chaussées des villes (huiles de vidange, carburants, résidus de pneus et
métaux lourds...).
Lorsque le système d'assainissement est dit "unitaire", les eaux pluviales sont mêlées aux eaux usées
domestiques.
En cas de fortes précipitations, les contraintes de préservation des installations d'épuration peuvent
imposer un déversement ("délestage") de ce "mélange" très pollué dans le milieu naturel.
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eaux usées
Les eaux usées : un réservoir à polluants
La composition des eaux usées est extrêmement variable en fonction de leur origine (industrielle,
domestique, etc.).
Elles peuvent contenir de nombreuses substances, sous forme solide ou dissoute, ainsi que de nombreux
micro-organismes.
• les micro-organismes,
• les matières en suspension,
• les éléments traces minéraux ou organiques,
• les substances nutritives.
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eaux usées
Les organismes vivants et leur rôle dans le traitement des eaux usées
Les organismes vivants et leur rôle dans le traitement des eaux usées
Les bactéries sont capables de dégrader et assimiler une grande partie de la matière organique
contenue dans les eaux usées. Elles rejettent dans le milieu des produits de dégradation
(matières minérales solubles et gaz dissous).
Les organismes vivants et leur rôle dans le traitement des eaux usées
Les organismes vivants et leur rôle dans le traitement des eaux usées
Les algues sont représentées dans les lagunes principalement par les espèces suivantes:
Les algues se développent à la lumière en prélevant dans l'eau du gaz carbonique et des sels
minéraux et en y rejetant de l'oxygène. Ils sont les principaux producteurs d'oxygène des
lagunes
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eaux usées
Les organismes vivants et leur rôle dans le traitement des eaux usées
- Les protozoaires, qui sont des organismes unicellulaires prédateurs des bactéries.
- Les rotifères, sont des vermidiens microscopiques, ils filtrent activement le phytoplancton et
sont capable de s'accommoder à des taux d'oxygène dissous très faibles.
- Les copépodes, sont des crustacés de petites tailles qui nagent à la surface de l'eau et ont un
développement limité dans l'espace et le temps. Leur spectre alimentaire est pourtant très
étendu : microalgues, proies vivantes...
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eaux usées
Epuration biologique des eaux
Élimination des matière, particulaires insolubles par tamisage, par addition d'alun et d'autre
agents de coagulation et par d'autres techniques physiques.
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eaux usées
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eaux usées
- Le dessablage permet d’éliminer les sables et les graviers par gravité qui tombent au fond du bassin.
- Le dégraissage permet de récupérer les graisses en suspension qui seront détruites.
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- La décantation permet de recueillir les particules solides au fond du bassin.
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eaux usées
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eaux usées
Lagunage
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eaux usées
Boues activées
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eaux usées
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eaux usées
Lits bactériens
Lagunage
Lagunage = système d'épuration comportant un
bassin de superficie importante et de faible
profondeur.
Le lagunage utilise des mécanismes naturels pour traiter les eaux usées : bactéries, photosynthèse et pouvoir
germicide de la lumière et de certaines algues.
Un traitement par lagunage comprend en général trois types de bassins :
La matière organique est dégradée par voie biologique selon le principe classique d`oxydation:
Le déficit en oxygène est rétabli grâce a l`activite photosynthétique des autotrophes qui reprennent le CO2 et les sels
minéraux selon le principe suivant:
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eaux usées
Lagunage
La pollution de l`eau est detectee au laboratoire, ou on recherche la présence de différents polluants dans
de petits échantillons d`eau.
Des organismes vivant, tels que les poissons peuvent également être utilises pour détecter la pollution de
l`eau. Des changements dans leur comportement ou dans leur croissance nous informent que l`eau dans
laquelle ils vivent est polluée
La microbiologie de l’eau
contrôle de qualité de l’eau
La microbiologie de l’eau
Qualité des eaux
Les paramètres physiques, chimiques et microbiologiques
• zone non sensible, seules les normes concernant les matières carbonées sont à respecter,
• zone sensible s’y ajoutent les normes concernant les nitrates et/ou les phosphates
contrôle de qualité de l’eau
Qualité des eaux
paramètres organoleptiques,
paramètres physico-chimiques liés à la structure naturelle de l’eau,
paramètres indésirables,
paramètres concernant les eaux adoucies,
paramètres toxiques,
paramètres concernant les pesticides et les produits apparentés
Qualité des eaux
Paramètres organoleptiques
La couleur
-La couleur d’une eau est fonction des substances qui y sont présentes .Quand sa coloration est due seulement à la
présence de substances dissoutes, c’est-à-dire des substances qui peuvent passer au travers d’un filtre de faible porosité
(0.45 µm), la couleur est dite vraie. Si par contre, d’autres substances sont en suspension dans l’eau, elles vont lui
donner une couleur apparente à cause de leur propre coloration. Quand la teneur en ces substances est faible, les
couleurs apparente et vraie sont relativement la même dans une eau claire. La lixiviation et les débris organiques sont
les principales sources de couleur dans l’eau
L’odeur
- Signe de pollution ou de présence de matières organiques en décomposition, l’odeur est un paramètre important qui
permet de porter un jugement bref sur la qualité de l’eau. comme l’ensemble des sensations perçues par le nez en
aspirant certaines substances volatiles. Dans l’eau destinée à la consommation humaine, aucune odeur ne doit être
perçue.
Qualité des eaux
Le pH
-Le potentiel hydrogène, noté pH, mesure l’activité chimique des ions hydrogènes en solution. En général, il est
sans effet direct sur les consommateurs .Cependant, il fait partie des paramètres essentiels de contrôle de la
qualité de l’eau. Car, il conditionne un large éventail d’équilibres physico-chimiques entre les gaz dissous (C02),
les ions carbonates et bicarbonates. Le pH des eaux naturelles est principalement imposé par les équilibres des
acides carboniques. Il est aussi influencé par la nature du substratum sol, la géologie et l’origine des eaux
Qualité des eaux
La conductivité électrique
• Propriété liée a la concentration et a la charge des ions d`une eau, et en moindre mesure au type d`ions. Plus un
ion est petit et plus il est charge plus il sera mobile contribuera a la conductivité de la solution au delà du simple
effet de charge
• L`eau a l`etat pur possède une très faible conductivité; en effet, ce sont les ions qui transportent le courant
électrique. La conductivité électrique d`une solution dépend donc de la nature des éléments dissous, de leur
concentration et de la température de la solution.
• La mesure directe de la conductivité au moment de l`échantillonnnage permet de donner une approche rapide sur
la minéralisation totale de l`eau, mais ne donne pas d`indications sur les quantités relatives aux différents
composants.
-
Qualité des eaux
Paramètres physico-chimiquesliés
physico-chimiques à la structure naturelle de l’eau
La conductivité électrique
Qualité des eaux
La température
La température d’une eau joue un rôle déterminant dans la modification des propriétés physiques et chimiques de
l’eau. Elle influence, en effet, les réactions biologiques qui se produisent dans l’eau. Elle a une grande influence sur
un certain nombre de contaminants chimiques et de constituants inorganiques susceptibles d’avoir des effets sur le
goût de l’eau. À température élevée, le développement des micro-organismes est favorisé et les problèmes de
goût, de couleur et d’odeur peuvent augmenter
Qualité des eaux
Ions majeurs
Qualité des eaux
Ions majeurs
Qualité des eaux
La dureté
Qualité des eaux
La dureté totale d’une eau est définie par la quantité d’ions calcium Ca+2 (dureté calcique) et
magnésium Mg+2 (dureté magnésienne) présents dans cette eau. Elle s’exprime en °TH (degré
hydrotimétrique).
Elle s`exprime en France en degré français °f.
C`est grâce a son TH que l`on évalue cette dureté
([Ca2+] + [Mg2+])
Avec une concentration d`ions[Ca2+] et[Mg2+] onmol.L−1 : TH = 10−4
[Ca2+] [Ca2+]
Un degré français équivaut aussi à 4mg de calcium par litre et à 2,4 mg de magnésium par litre: TH = 4 + 2,4
Qualité des eaux
Pour déterminer la concentration en ions calcium et en ions magnésium dans une eau on
utilise une réaction de complexation avec l’ion éthylènediaminetétraacétate EDTA un
tétracide que l’on note Y4- sa formule :
Ca+2aq+Y4-(aq) = [CaY]_2
Mg+2 (aq) + Y4- (aq) = [MgY]2
Qualité des eaux
La dureté de l`eau n`a pas d`influence sur sa potabilite meme si il est preferable que le TH soit compris en 12
et 15 °f
Plus la température d`une eau augmente plus l`apparition d`un dépôt blanc, le tartre, augmente
Son accumulation est responsable:
- Canalisations qui se bouchent
On peut utiliser des adoucisseurs pour obtenir une eau moins dure
La adoucissement est la réduction de dureté d`une eau par la diminution de quantité des ions Ca2+ et
Mg2+
On utilise des résines échangeuses d`ions qui libèrent des ions Na+ et fixent en échange les ions Ca2+
et Mg2+ qu`elle contient
Qualité des eaux
-La turbidité
La turbidité est un paramètre efficace de contrôle de qualité de l’eau. Elle est causée par des
particules présentes dans l’eau et agit sur l’efficacité des processus de traitement et de
désinfection. Elle n’a pas une signification sanitaire mais elle doit être maintenue à un niveau
faible pour être acceptable par les consommateurs. La valeur médiane de la turbidité idéale
devrait être inferieure à 0.1 NTU
Qualité des eaux
• le NGL (azote total) : c’est la mesure de l’azote total, réduit ou oxydé. L’élimination du NGL signifie que
les nitrates formés ont été éliminés (dénitrification). L’élimination des nitrates permet d’éviter les
phénomènes d’eutrophisation.
- Le taux de phosphate (PT) est également réglementé ; les phosphates rejetés dans le milieu sont en
partie responsables de l’eutrophisation des cours d’eau.
Qualité des eaux
DBO5
Qualité des eaux
DCO
Les paramètres non microbiologiques
Les rejets en matières carbonées sont mesurés par les trois paramètres suivants :
- la DCO (demande chimique en oxygène) : c’est la quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder toutes les matières
organiques et les matières minérales contenues dans l’eau ;
Les eaux usées sont des milieux extrêmement complexes, aussi se réfère-t-
on a quelques paramètres pour les caractériser.