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Dr Cliford

JEROME
Chirurgien Général
 Elle est constituée des éléments de base que sont les vertèbres, au nombre de
 
• 24 mobiles : 5 lombaires, 12 dorsales (thoraciques) et 7 cervicales
 
• 5 soudées formant le sacrum (plus 3 à 4 coccygiennes...)
  La présence des courbures vertébrales, dans le plan sagittal
(cyphose thoracique, lordose lombaire et lordose cervicale),
constitue un indispensable système d’amortissement.
Le système axial est considéré comme une « double colonne »
fonctionnelle :
 La colonne antérieure, constituée:
- des corps vertébraux → piliers pour support du poids
- des disques intervertébraux → répartiteurs de pressions
La colonne postérieure, avec :
- les arcs et apophyses → protection de l’axe nerveux
- les apophyses articulaires → guidage du mouvement
Il se compose d’un cylindre qui
supporte le principal de l’effort et
d’apophyses, situées à l’arrière, qui
limitent les déplacements de ce
cylindre, afin d’assurer la cohésion de
la colonne.
Le cylindre est massif, peu sensible. Il
peut se tasser avec l’âge ou se
fracturer (une conséquence fréquente
de l’ostéoporose).
Les apophyses sont riches en nerfs et
donc très sensibles.
La douleur concerne souvent ces
apophyses, du fait pression trop forte
sur leurs cartilages.
Le disque intervertébral
Situé entre deux corps vertébraux
osseux successifs, il joue le rôle de
disque amortisseur. Il est composé de
ligaments circulaires concentriques
enserrant en leur centre
un noyau liquide maintenu sous
pression. Cette structure réalise un
véritable système amortisseur entre les
vertèbres.
La qualité d’amortissement du disque
est assurée par le maintien de la
pression du liquide contenu dans le
noyau.
Les éléments associés

Des ligaments, capsules et


muscles relient les apophyses
osseuses.
Ils assurent la stabilité et
le mouvement des deux
vertèbres. Ces structures sont
très sensibles, comme pour les
autres articulations du corps
(genoux, hanche…).
Ces éléments sont le plus
souvent concernés par la
douleur en cas de lombalgie.
Le vieillissement du disque intervertébral se traduit par
une diminution de la hauteur du disque et par un
dessèchement du noyau liquide.
Ce vieillissement entraîne :
•une perte de souplesse de la colonne vertébrale.
•un risque plus élevé de lombalgie : les apophyses de
deux vertèbres successives étant plus proches, elles
risquent , lors de sollicitations importantes, de
s’accrocher (douleur) ou de se bloquer (lumbago).
Le vieillissement du disque intervertébral est de ce fait
une des raisons majeures de l’apparition des douleurs
lombaires.
La relation articulaire entre les vertèbres, à chaque étage et pour
chaque « unité de mouvement », se fait en deux zones
différenciées :
 
- le joint discal en avant (présence du disque fibro-cartilagineux
entre les corps vertébraux), avec possibilité de compressions et
de glissements ;
-  les apophyses articulaires en arrière, avec des conformations
différentes selon les étages.
Rôle de la colonne vertébrale
L’axe vertébral, de par sa position, sa conformation et sa
complexité, assure plusieurs rôles fondamentaux dans la
structuration de la mobilité corporelle :
·       fonction statique en tant que soutien, « pilier » central de
la posture ; structure d’appui.
·       fonction d’amortisseur où la présence des courbures
permet d’absorber les chocs et les pressions (et multiplie par dix
la résistance à ces contraintes...).
 
Ces « amortisseurs » que sont aussi les disques intervertébraux
assurent leur rôle grâce à leur teneur en eau qui les rend
relativement élastiques et compressibles.
·       protection de la moelle épinière et des racines nerveuses.
·       fonction dynamique
·       communication entre bas et haut du corps
Mobilités de la colonne vertébrale

Grâce aux différentes courbures (lordose


cervicale, cyphose thoracique, lordose
lombaire) et aux éléments permettant la
mobilité (disque intervertébral,
ligaments, articulations), la colonne
vertébrale est capable de réaliser une
grande amplitude de mouvements. On
retrouve notament la flexion, l’extension,
l’inclinaison latérale et la rotation.
Fonctionnalité de la colonne vertébrale
Cette fonctionnalité de la colonne ne se
résume pas aux divers mouvements
possibles tels qu’évoqués précédemment
mais suppose la prise en compte de la
notion plus large d’« axe vertébral »
 Les courbures de cet axe peuvent alors
être envisagées comme étant de deux
sortes :
· Courbures peu mobiles : cyphose.
· Courbures souples pour les lombaires et
les cervicales, et qui se forment
secondairement, par le mouvement lui-
même, à l’occasion du redressement de la
tête pour les cervicales, de la station
debout et de la marche pour les lombaires.
 
Elles sont plus mobiles et servent de
liaison dynamique entre les segments
rigides qui sont le sacrum, le thorax et la
tête.
 
Cet équilibre est remarquable puisque
l’être humain peut maintenir la station
debout sans fléchir les genoux
contrairement aux chimpanzés. La
dégénérescence ineluctable de la colonne
vertébrale va modifier les courbures et
entrainer des disfonctionnements
responsables de douleurs mécaniques et
nerveuses.
Colonne Cervicale
La colonne cervicale correspond aux sept premiers os de la
colonne vertébrale et s'étend depuis la base du cerveau jusqu'au
sommet de la colonne thoracique. Chacune des deux premières
vertèbres a une forme unique et une fonction unique.
Chacune des cinq vertèbres restantes comprend un corps
supportant le poids. Autour de ces vertèbres se trouvent des
muscles, des ligaments, des vaisseaux sanguins et des nerfs. En
outre, les disques intervertébraux situés entre les vertèbres
agissent comme des absorbeurs de choc pour la colonne. 
Le crâne repose sur la première vertèbre
appelée atlas, qui sert de pivot. Sa
conception permet un mouvement d'avant en
arrière de la tête, comme pour faire le
mouvement du "oui". L'axis est situé sous
l'atlas et sert à la rotation. Une apophyse
osseuse appelée dent s'articule avec l'atlas,
permettant que la tête tourne d'un côté à
l'autre, comme pour faire le mouvement du
"non".

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