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lecture des
documents
comptables et de
gestion
Formation DSC, DSN, mandatés fédéraux 1
Le diagnostic financier
Banques Elus du personnel
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Le diagnostic financier
Le diagnostic financier est un outil plus qu’une théorie : approche rigoureuse des problèmes
de l’entreprise permettant de rationaliser l’étude des données économiques et comptables.
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Le diagnostic financier
Formation du résultat et SIG
La rentabilité économique
Diagnostic de la
profitabilité et
Rentabilité financière et effet de
de la levier
rentabilité :
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Le diagnostic financier
Risque d ’exploitation et
financier
Bilan fonctionnel
Diagnostic
du risque Bilan
patrimonial
Tableaux de
flux de
trésorerie
Scoring
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Le diagnostic financier
règles et déroulement
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Le diagnostic
les méthodes
financier
L’analyse en tendance : l’étude de l’entreprise sur plusieurs exercices.
• Évolution de l ’activité : CA et Valeur ajoutée;
• Évolution des actifs ;
• Évolution de la structure financière ;
• Évolution des marges et de la rentabilité de l ’entreprise.
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Les documents comptables : comment l’information est-elle enregistrée ?
BILAN &
LA BALANCE : COMPTE DE RÉSULTATS :
document de synthèse documents de synthèse
détaillé résumé
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Le diagnostic financier
On s’achemine vers une doctrine comptable à deux dimensions :
• Des normes nationales pour les entreprises « domestiques ».
• Des normes internationales pour les entreprises cotées en bourse et/ou de dimension internationale.
Les « comptes » d’une entreprise doivent comporter, en France :
• Un compte de résultat, qui présente les charges et les produits de l’exercice.
• Un bilan, qui présente la situation patrimoniale à un moment donné (31/12).
• L’annexe, qui donne des informations complémentaires.
• Un tableau de flux de trésorerie.
• Un tableau de variation des capitaux propres.
• Des informations supplémentaires pour les entreprises boursières.
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Le diagnostic financier
Les principes comptables sont les suivants :
• Régularité : suivre les règles comptables.
• La sincérité : application de bonne foi des règles et des procédures.
• Image fidèle et sincère : true and fair view.
• La continuité de l’exploitation (going concern) : important pour la
valorisation des actifs.
• Indépendance des exercices.
• Nominalisme ou coût historique
• Principe de prudences : tout risque probable doit être provisionné,
mais pas un profit probable ou une plus-value latente.
• Permanence des méthodes.
• Non compensation.
• Intangibilité du bilan d’ouverture.
• Principe de bonne information.
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Le diagnostic financier
Qu’est ce qui peut intéresser les IRP ?
• La solvabilité de l’entreprise, c’est-à-dire la capacité à payer ses dettes. C’est
une contrainte incontournable pour éviter de déposer le bilan.
• Les performances : dégagement de marge et de valeur ajoutée et structuration
du résultat. Comparaison avec les concurrents.
• Création et répartition de la valeur.
• Comment l’entreprise finance-t-elle sont développement et quels sont les risques.
• Quels sont les différents niveaux de rentabilité de l’entreprise.
• Quelle est la valeur prélevée par les actionnaires. Comparaison avec la part des
salariés.
• La structure financière est-elle en adéquation avec la stratégie adoptée.
• Quelle peut-être la rentabilité future de l’entreprise.
• Quelle est la rentabilité des investissements (ou des projets).
• Impacts éventuellement défavorables sur la participation des décisions prises.
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Structure d’un compte de résultat (1/2)
LE « PAVÉ » EXPLOITATION
+ Produits
- Charges
LE « PAVÉ » FINANCIER
+ Produits
- Charges
LE « PAVÉ » EXCEPTIONNEL
+ Produits
- Charges
= Impôts (5)
QuickTime™ et un
décompresseur TIFF (LZW)
sont requis pour visionner cette image.
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Quelques « clignotants » faciles à surveiller
(voir l’exemple ELECTRO)
Au compte de résultat, liasse fiscale, page 3 :
- Coût d’achat des marchandises vendues Les fournisseurs de marchandises Les soldes
(parfois, il s’agit du groupe lui-même)
intermédiaires de
= MARGE COMMERCIALE (a) gestion sont une
expression des
+ Ventes de biens Les marchés, les fournisseurs relations de votre
entreprise avec
+ Ventes de prestations Les marchés et surtout les fournisseurs
son marché, ses
(parfois, l’essentiel transite par le groupe) clients, ses
fournisseurs, son
= PRODUCTION VENDUE (b) groupe…
= VALEUR AJOUTÉE
Chiffre d'affaires
Pour les ventes de matériels
- Volumes
- Mix-produit *
- Prix de vente
-
Achats consommés
=
Marge commerciale
-
Charge de sous-traitance - Volumes liés aux volumes Actions menées par la société pour réduire/augmenter le recours à la sous-traitance
d'exploitation et de d'activité
maintenance technique - Prix Actions menées par la société pour réduire les tarifs appliqués par les prestataires
- Logistique, transport et sous-
traitance
Autres charges externes Evolution des coûts externes (effet prix, volume)
- informatique ... et utilisation des ressources internes/externes (externalisation, …)
=
=
Résultat d'exploitation Capacité d'Autofinancement (CAF)
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La présentation anglo-saxonne du
compte de résultat
Présentation française du compte de résultat
Les charges sont classées par nature : les frais de personnels d’un côté, les
consommations d’un autre, les dotations aux amortissements d’un troisième.
Présentation anglo-saxonne
Les charges sont classées par fonctions
L’entreprise a trois fonctions : la fabrication, la vente, l’administration
L’enregistrement de la charge est positionné en fonction de sa destination
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Présentation anglo-saxonne d’un compte de résultat
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Structure du bilan : à l’actif, l’emploi des ressources ( voir exemple OPTIMEX)
Degré de liquidité
croissant
EMPLOIS STABLES
(Lignes AA à BH)
terme
Long
ACTIF CIRCULANT
terme
Court
(Lignes BL à CO)
- STOCKS ET CREANCES
(Lignes BL à CB et CL à CN)
-TRESORERIE ACTIVE
(Lignes Cd à CF)
Degré d’exigibilité
croissant
RESSOURCES STABLES
(Lignes : DA à DR)
terme
Long
PASSIF CIRCULANT :
- DETTES EXPLOITATION (Lignes DT
terme
Court
à DX hors DU)
- DETTES HORS EXPLOITATION
(Lignes DY à EB, y.c. ED)
- TRESORERIE PASSIVE (Ligne DU)
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Lecture du bilan de la société OPTIMEX
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Le diagnostic financier
Le bilan = État des ressources financières et de leur emploi à un moment précis
ACTIF = ensemble des biens et des créances PASSIF = capital et dettes (ressources)
(emplois)
Les capitaux propres :
Actif immobilisé : à + 1 an
• Capital initial
• Incorporels • Prime d ’acquisition ou de fusion
• Corporels • Résultat laissé en réserve
• Financier • Provisions à caractère fiscal
Actif circulant : - 1 an Les dettes
• Stock • Obligataires
• Créances • Envers les établissements de crédit
• Disponibilités • Fournisseurs
Comptes de régularisation • Dettes fiscales et sociales
• Autres dettes
• Charges constatées d ’avance
• Charges à répartir Comptes de régularisation
• Régularisations diverses • Produits constatés d ’avance
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Le diagnostic financier
Le Bilan fonctionnel
ACTIF PASSIF
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Le diagnostic financier
Le Besoin en Fonds de Roulement (B.F.R.)
Le cycle d’exploitation est l’ensemble des opérations qui vont de l’acquisition des éléments de
départ (matières premières, marchandises ..) jusqu ’à l’encaissement du prix de vente.
Disponibilits
liquidits
Rcupration 6
6 1 Achats
Crances 5 Dettes commerciales
commerciales Ventes
4 2
Stockage 3 Stockage
Production
Produits Matires &
finis marchandises
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Le diagnostic financier
Le BFR dépend alors :
De la longueur du cycle d’exploitation qui dépend lui même de la durée d’écoulement
des stocks, de la durée du processus de production, de la durée des crédits accordés aux
clients.
De la durée obtenue des fournisseurs.
De l’évolution des autres éléments relatifs à l’exploitation ( TVA, salaires, charges
sociales……).
Les actifs d’exploitation et hors exploitation sont un besoin de financement.
Les dettes d’exploitation et hors exploitation sont une ressource de financement.
Dans l’approche fonctionnelle, le BFR doit être financé par un fonds de roulement positif
FdR = BFR + trésorerie nette
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Le diagnostic financier
Le tableau d ’emplois/ressources dit tableau de financement
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Tableau de financement 2005 (en K€)
CAF 12 018,4
+ Cession d'immobilisation 636,9
+ Diminution de la trésorerie 9 579,2
+ Souscription d'emprunt 465,7
= Total ressources 22 700,2
Investissements d'exploitation 10 422,4
+ Remboursement de dettes financières 1 390,5
+ Augmentation du BFR 10 887,1
= Total emplois 22 700,0
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Le diagnostic financier
Interprétation du tableau d’emplois / ressources
La capacité d’autofinancement mesure le surplus monétaire potentiel dégagé par l’activité de l’entreprise.
Elle est la contribution des activités courantes à la variation du fonds de roulement net global.
Les augmentations de capitaux propres doivent figurer pour leurs montants appelés et correspondre à un
flux monétaire (pas à des incorporations de réserves).
La logique reste celle de l’analyse fonctionnelle : les ressources stables doivent financer les emplois stables
et même plus, puisqu’il doit rester un excédent de ressources stables nécessaires au financement du
besoin en fonds de roulement structurel.
Les concours bancaires ne doivent servir qu’à financer le besoin en fonds de roulement conjoncturel.
La variation de trésorerie nette n’est que la résultante de la différence entre le fonds de roulement et le BFR.
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Le diagnostic financier
Les limites du tableau d’emplois / ressources du PCG français
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Le diagnostic financier
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Le diagnostic financier
On travaille sur des comptes consolidés dont les périmètres sont très
changeants. Les comptes « pro forma » ne sont pas toujours fournis ou
impeccables. Les comparaisons dans le temps sont ainsi rarement fiables.
L’analyse des écarts d’acquisition (goodwill) doit être menée à part de celle des
investissements.
Les risques inscrits dans les engagements hors bilan doivent être analysés, leur
impact est parfois sous-estimé.
Les changements de normes et de méthodes peuvent fortement perturber les
comptes et le résultat, et leur comparaison dans le temps.
Les intérêts des minoritaires sont à classer dans les capitaux propres.
Les possibilités d’habillage des comptes sont démultipliées.
Les groupes présentent toujours des tableaux de flux de trésorerie que l’on se
doit d’analyser.
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Le diagnostic financier
Un ratio exprime le rapport entre 2 valeurs. Les ratios sont souvent utilisés pour effectuer des
comparaisons dans le temps et dans l’espace.
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À quoi sert la comptabilité de gestion ?
3 - logique financière 44
Tableau de bord de gestion du département PGC
2004 B 2005 2005 Var. 05/04 Ecarts
CA HT 29 875 29 160 32 787 9,7% 12,4%
Marge brute avant démarque 5 352 5 461 5 680 6,1% 4,0%
- Démarque connue 82 81 85 3,7% 4,9%
- Démarque inconnue 116 175 124 6,9% -29,1%
Marge brute après démarque 5 154 5 204 5 471 6,2% 5,1%
en taux 17,3% 17,8% 16,7%
+ rabais, ristourne, remises 792 742 1 280 61,6% 72,5%
+ participation, publicité, tête de gondole 1 914 1 832 1 673 -12,6% -8,7%
= Bénéfice brut 7 860 7 778 8 424 7,2% 8,3%
+ Recette trésorerie fournisseur hyper 140 140 152 8,6% 8,6%
- Frais de trésorerie sur stock hyper 99 90 114 15,2% 26,7%
+/- dotations nettes prov. S./stock 39 -100,0%
= Recettes de gestion 7 940 7 817 8 463 6,6% 8,3%
- Personnel extérieur direct 11 19 72,7%
- Rémunération de personnel direct 905 927 977 8,0%
Charges de personnel 915 927 996 8,9% 7,4%
en taux 3,1% 3,2% 3,0%
= Marge semi-nette 7 025 6 890 7 466 6,3% 8,4%
en taux 23,5% 23,6% 22,8%
Effectifs directs moyen 32 33 33 3,1% 0,0%
CA par salarié 923 894 1 008 9,2% 12,8%
Coût salarial moyen 28 30 7,1%
Surface de vente moyenne (m²) 1 960 1 985 2 010 2,6% 1,3%
CA par m² 15 15 16 6,7% 6,7%
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