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Master 1:

Option: Management stratégique des ressources humaines et gouvernance


régionale

Soubassements Théoriques et Origine


économique de la notion de gouvernance

Réalisée par : Encadrée par :


El Amri safae , Sadki souhaila Mme, OUMHANI EDDILANI
El Ouahodi hasnae ,El Abbadi Maha
ESSAID HOUCINE
Chapitre 1. Les fondements théoriques et origine économique
de la notion de gouvernance

01.La gouvernance : histoire et origine du concept

02 . Le sens de. la gouvernance et valeurs fondamentales de

OBJECTIFS
l’action

Chapitre 2 : La conception de gouvernance au cœur de différentes


théories

03 .Théories
. des parties prenantes, théorie des jeux économie
de convention

04.Ecole de la régulation, économie institutionnelle


.
Chapitre 1 : les fondements théoriques et
origine economique de la notion de
« gouvernance »
Section 1 Section 2

L’ évolution historique du concept de gouvernance

Moyen Age 1930 1990-1980 2004

Le territoire occupe . .
une place le mouvement
Elle perd ensuite le la retrouve de lien
particulière dans récent est conforme
lien entre la déjà cité avec
l’évolution du à une tendance déjà
gouvernance et le l’émergence de la
concept de ancienne, mais
territoire quand le gouvernance
gouvernance. Dès le fluctuante de
concept est repris urbaine puis
Moyen Age, la territorialisation des
par les économistes environnementale.
gouvernance politiques de l’eau
dans les années
s’appuie sur le 1930
territoire.
Définitions de la gouvernance
La gouvernance en quelques mots n'est autre que la mise en
oeuvre d'un ensemble de dispositifs (règles, normes, protocoles,
conventions, contrats...) pour assurer une meilleure coordination
des parties prenantes d'une organisation, chacune détenant une
parcelle de pouvoir, afin de prendre des décisions consensuelles et
de lancer des actions concertées1.

De l’anglais governance, le terme « gouvernance » désigne un


ensemble de décisions, de règles et de pratiques visant à assurer
le fonctionnement optimal d’une organisation, ainsi que les
organes structurels chargés de formuler ces décisions, règles et
pratiques, de les mettre en œuvre et d’en assurer le contrôle.
Le concept de gouvernance s’applique à tous les niveaux
d’organisation : privé et public, local, régional, national,
international, mondial
Les Objectifs et les principes de la gouvernance

Définition d’une stratégie et des moyens de sa


mise en œuvre ;
Respect des intérêts des parties prenantes et
prise en compte de leurs points de vue dans la
conduite des stratégies
Identification des risques, mise en place et
évaluation de leur gestion

Evaluation du niveau de réalisation des objectifs


. et correctifs éventuels pour y parvenir.
Utilisation des ressources en responsabilité
Les principes de la gouvernance  

Responsabilité État de droit

Transparence Participation
Section 1 Section 2

Le sens du concept "gouvernance

La conception normative 
La gouvernance désigne la façon dont est exercé un pouvoir légitime en
interaction avec les différentes composantes de la société, et pour le
bien commun. Elle peut se décliner en diverses prescriptions
concernant les relations entre les pouvoirs publics et la société civile
dans ses différentes composantes.

La conception analytique
Elle fournit une grille de lecture, des observations faites sur la structure et
le fonctionnement d'un système politique et administratif. La notion de
gouvernance attire l'attention sur le fait que la société n'est pas gouvernée
seulement par le gouvernement, mais que le gouvernement s'inscrit au
contraire dans une trame complexe d’interactions avec des institutions et
des groupes d'intérêt.
Section 1 Section 2

La gouvernance et les valeurs fondamentales de l'action publiques

La gouvernance et la démocratie

La démocratie est un système politique, une forme de


Le gouvernement comme institution ou ensemble gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple"
d'institutions prend place dans un système complexe
d'activités gouvernantes exercées par les acteurs. les plus
divers.

il s'agit aussi ď une doctrine politique d’après


La démocratie ne peut se réduire à la seule laquelle la souveraineté doit appartenir à l’ensemble
confrontation d'intérêts particuliers, de nature des citoyens, ou une forme de gouvernement dans
collective, de nature économique ou morale; elle lequel le peuple exerce cette souveraineté.
suppose l'existence d'un corps politique qui n'est formé
que des citoyens. .

La démocratie place l’origine du pouvoir politique dans la volonté


collective des citoyens et repose sur le respect de la liberté et de
l’égalité des citoyens".
Section 1 Section 2

La gouvernance et les valeurs fondamentales de l'action publiques

La gouvernance et intérêt général 

Il existe toujours plusieurs expressions de l'intérêt général,


comprises par rapport à des objets différents, et qui peuvent
.
donc entrer en conflit

La conception pluraliste de l'intérêt général s'exprime


dans des procédures permettant de confronter les
différents intérêts en présence, de telle sorte que la
décision finale les respecte tous.

.
Cette conception de l’intérêt général est toujours
inscrite dans les institutions ; elle s'exprime dans les
objectifs et les missions définies par la loi et dont la
mise en œuvre est poursuivie par le gouvernement..
la mise en place de la gouvernance territoriale

La gouvernance territoriale s’inscrit dans l’évolution des recherches autour des territoires
comme lieux de projet collectif et d’articulation des relations global/local Cela nécessite une
territorialisation de la norme et l’inadaptation des territoires administratifs.

Faciliter la coordination Décider des


Contribuer à l’élaboration Eviter que certains chemins de
ou favoriser la mise en entre les acteurs
hétérogènes au sein des acteurs ne quittent le développement
œuvre des projets de territoire
territoires
développement territorial 

Les processus de gouvernance territoriale poursuivent quelques objectifs simples


Chapitre 2 : La gouvernance territoriale au
cœur des différentes théories  
Section 1 Section 2

Les origines du terme « Stakeholder »ou «parties prenantes

le terme de Stakeholder est apparu dans les


années 1960 et ne s’est véritablement
popularisé que dans les années 1980, les
origines de la notion de partie prenante sont
à rechercher dans les années 1930 .
 
.
Section 1 Section 2

Définitions

S. Mercier (1999),
les parties prenantes sont “ l’ensemble des agents
pour lesquels le développement et la bonne santé de
l’entreprise constituent des enjeux importants ”.

E. R. Freeman (1984)
les définit comme “ tout groupe ou individu qui peut affecter
ou qui peut être affecté par la réalisation des objectifs de
l’entreprise ”. Les considérations éthiques sont à l’origine
des développements de la théorie des parties prenantes,

D
considérations ayant servi à l’élaboration de son aspect

D D
normatif

D
D
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Typologies des parties prenantes


01
.

Les parties prenantes “ primaires ”qui concernent les acteurs en


relation directe et déterminée contractuellement,

D’autres distinctions existent comme, par exemple, celle


qui est établie entre les parties prenantes internes, externes 03
“ classiques ”, et externes à pouvoir d’influence, ou encore .
la distinction entre les parties prenantes institutionnelles et
inter-organisationnelles,

Les parties prenantes “ secondaires ” qui regroupent 02


les acteurs situés autour de l’entreprise envers
lesquels l’action de cette entreprise se trouve impacter
Section 1 Section 2

Les parties prenantes et la mise en place d’un projet collectif


Cas 1 : Construction d’un projet partenarial
Construction d’un projet à Organisation des partenariats
but de régulation dans le par définitions des parties
Organisation champ de l’ESS et prenantes selon les objectifs
spécification des objectifs développés dans le projet

Une construction qui optimise le projet mais qui minimise sa capacité de


mobilisation

Cas 2 : Construction d’un projet collectif


Structuration des Organisation du
Identification des parties projet collectif
prenantes et des objectifs objectifs collectifs
pour définir le projet conformément au Projet collectif
de chaque partie prenante choix des objectifs
communs et partagés

Une construction plus complexe mais qui valorise les jeux et enjeux d’acteurs :
La pratique des parties prenantes
Section 1 Section 2

La théorie des jeux

la théorie des jeux consiste en une collection de


modèles. Ces modèles sont alors des abstractions
utilisées pour comprendre ce qui est observé ou
La théorie des jeux est une théorie de décision crée
vécu
officiellement par John Von Neumann en 1944 , est un
outil de l'analyse des comportements humains, elle
permet de décrire et ď analyser de nombreuses
relations économiques et sociales sous la forme de jeux
stratégique,
Un jeu stratégique regroupe un ensemble de règles qui
.
encadre ou contraint le comportement des joueurs et qui
détermine des gains des joueurs sur la base des actions
entreprises
Section 1 Section 2

Forme d'engagement des acteurs de la gouvernance territoriale

La théorie des jeux est, parmi les techniques de la recherche opérationnelle, celle
qui s'occupe spécialement des situations dans lesquelles plusieurs personnes ont
à prendre des décisions dont dépend un résultat qui les concerne.

Les diverses techniques d'analyse scientifique des décisions peuvent intervenir


simultanément dans un problème, mais on dit qu'il s'agit d'un problème de jeu lorsque sa
difficulté est particulièrement liée à la présence de plusieurs centres de décision. Il en est
souvent ainsi dans les problèmes économiques, politiques, diplomatiques, militaires.

Dans une telle situation, il y a place pour deux facteurs essentiels, la coopération et la
lutte . On peut distinguer trois classes de jeux, selon le rôle qu'y jouent la coopération
et la lutte. Dans les jeux de coopération à l'état pur, tous les joueurs ont des intérêts
concordants, de sorte qu'ils forment une coalition se comportant comme un joueur
unique.
Section 1 Section 2

L'économie de convention
L'origine
L'économie des conventions s'est construite
en opposition à l'économie néoclassique et
ses extensions, l'économie des conventions
remet en cause la modélisation de l'action
économique des agents, telle qu'elle est
pratiquée par les économistes,3

Les hypothèses La théorie de convention comme base de gouvernance territoriale


L'économie des conventions repose fondamentalement sur deux Dès les premiers travaux, notamment dans le texte constitutif de
hypothèses centrales qui constituent un dépassement total de la 1989, au moins deux orientations se dessinent pour occuper l’espace
théorie standard.4 entre l’intention et la réalisation d’une action collective.

La seconde donne à la dimension cognitive la primauté La première mobilise la raison pratique. Les règles et les
dans la théorie de l’action collective usages qui orientent l’activité économique 5
Section 1 Section 2

Ecole de régulation  
La théorie de la régulation propose un système d’analyse des différents capitalismes (ou systèmes d’accumulation). En dehors
du fait qu’elle pose un certain nombre de questions quant à la viabilité des théories néoclassiques en raison de son affiliation à
la mouvance institutionnaliste, cette théorie propose cinq institutions principales (la monnaie, le marché comme construction
sociale, la concurrence, le rapport salarial, les relations internationales) permettant le fonctionnement des différents systèmes
d’accumulation. Selon les régulationnistes, ces cinq institutions et leur mise en contexte constituent l’ensemble de règles
auxquelles les acteurs du marché (les individus, les entreprises, l’Etat) doivent se plier afin qu’un type de capitalisme
particulier puisse exister.
Section 1 Section 2

Institutions principales des systèmes économiques

Le régime monétaire – « ensemble des règles


qui président à la gestion du système de
paiements et de crédits » La concurrence – les différents types de
concurrences (monopolistique,
oligopolistique, etc.) influent sur la
dynamique économique en place.
Le marché comme construction sociale « le
marché est une institution qui suppose accord sur
la qualité, l’organisation des échanges, les
conditions d’accès au marché, le mode de Le rapport salarial – l’interaction entre
règlements des transactions. C’est donc une l’employeur et l’employé est une interaction
construction sociale » particulière. Ce que l’employeur achète en
embauchant de la main d’œuvre n’est pas un
10% produit comme les autres. Les règles se
L’insertion rapportant à la définition de cette relation
40% de l’État national dans l’économie
20% internationale – bien que la théorie de la régulation particulière auront également une influence
prenne comme terrain d’analyse l’État national, sur l’équilibre permettant un système
l’interdépendance des différents États mène à voir ces d’accumulation particulier.
30%
relations internationales comme un élément à part
entière de l’économie de ces derniers.
Section 1 Section 2

Les modes de régulation et régime d’accumulation  


Les modes de régulation  Régime d’accumulation 

L'ensemble des mécanismes qui permettent


aux formes institutionnelles a priori
Quant aux mécanismes qui permettent la
indépendantes de former un système est
poursuite de la croissance économique (le
appelé "mode de régulation". Ce dernier
système n'est, bien sûr, pas figé), ils
traduit les procédures et les comportements
forment le "régime d'accumulation". On
sociaux qui soutiennent et pilotent un régime.
peut, grossièrement, en distinguer deux :
Les procédures et comportements sociaux
-le régime d'accumulation extensif, fondé
peuvent se modifier, chacune avec une
sur l'accroissement du stock de facteur de
temporalité qui lui est propre et de façon
production
relativement autonome par rapport aux
-le régime d'accumulation intensif, fondé
autres. Ces modifications sont susceptibles
sur d'importants gains de productivité
d’affecter la stabilité du mode de régulation
Section 1 Section 2
Section 1 Section 2

La nouvelle économie institutionnelle (de l'anglais « New


Économie institutionnelle 
Institutional Economics », on parle également de « néo-  
institutionnalisme ») désigne un ensemble de courants de À la base, la NEI consiste dans l'extension des outils
pensée qui a contribué au renouvellement de l'analyse néoclassiques standards pour l'analyse des
économique des institutions dans les années 1970 Cette institutions. Cependant, de nouvelles approches se
appellation souligne que le néo-institutionnalisme s'est
construit à partir d'un retour sur les travaux des
01 sont développées en s'émancipant plus ou moins
clairement du corpus théorique néoclassique. C'est le
institutionnalistes américains du début du xxe siècle, cas de l'approche de Douglass North, par exemple,
mais celle-ci, sans doute parce qu'elle s'expose à la
L’approche Néoclassique des institutions : 02 réfutation empirique bien plus que le discours d'un
O. E. Williamson, a été l'objet de discussions vives.
Le premier groupe comprend les approches qui ont
directement appliqué les outils néoclassiques à l'analyse
des institutions. Il s'agit notamment de la (M. Jensen, W.
Meckling), de la théorie des droits de propriété (A. Alchian La théorie de coût de transaction
et H. Demsetz) ou encore de (Reinhard Selten, John (TCT) :
Harsani, Sugden). 03
Le concept de coût de transaction apparait
dès 1937 dans l'article de Coase. C'est
Les approches hétérodoxes : cependant Oliver Williamson qui est le père
La troisième catégorie regroupe un fondateur de ce courant théorique. La TCT
ensemble d'approches dites « hétérodoxes » 04 s'écarte un peu plus du corpus néoclassique
qui, chacune à sa manière, analyse certaines 05 en postulant que les agents ne sont dotés que
institutions économiques tout en s'écartant de d'une rationalité limitée tout en se
la méthodologie néoclassique. comportant de manière opportuniste.
Section 1 Section 2

Les institutions comme


« instrument de gouvernance »

Le travail pionnier de Coase (1960), portant sur


l’allocation des ressources à travers les droits de
propriété, constitue une approche des institutions
en termes de gouvernance. Le courant ultérieur des
droits de propriété, développé en particulier par
Demsetz (1967) et Alchian et Demsetz (1972), se
situe dans cette logique où les droits de propriété
sont des institutions qui servent comme instrument
de gouvernance. Les institutions servent de cadre de
définition des intérêts de tous et de chacun; elles
définissent la dotation initiale des ressources,
dissuadent et punissent les comportements violant
les règles (He Yong, 1994).
Section 1 Section 2

Les institutions comme « équilibre de jeu »

 
 
La distinction introduite par North (1990) entre organisation et
institution est développée plus amplement dans North (2005,
2010) et prend en compte le cadre de la théorie des jeux, pour
formaliser les institutions. Les institutions sont les règles du jeu et
les organisations sont les joueurs (North, 1990). Comme règles du
jeu, les institutions définissent l’environnement institutionnel qui
encadre les arrangements institutionnels. Par exemple, les
hommes politiques ou entrepreneurs politiques à la recherche de
mandat, de même que, les citoyens participant au vote,
constituent les joueurs. Le processus qui permet de désigner le
vainqueur des élections constitue les règles du jeu.
Conclusion
Merci pour votre attention

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