COPEB-mod3-TE2isolation Thermique-Fr-16-05-2008

Module 3 :TECHNIQUE ENERGIE
3.2 Isolation thermique
Formation conseiller PEB

Contenu
1. Lien vers la PEB

2. Bases techniques
 Transferts de chaleur – notions
 Transferts par transmission
 Les coefficients K – U – R
 Les ponts thermiques
 Transferts de vapeur – étanchéité à l’air
3. Applications
4. Synthèse
5. Liens vers le logiciel

Module 3 Support technique
2
Liens vers la PEB
Les 3 volets
1. 1. Travaux
2.
Travaux soumis à permis
soumis à permis
Transactions immobilière
Exigences PEB Modules support technique
Bâtiments publics 1. Consommation d’énergie

3. Installations techniques 1. Niveau E
2. 2.
Isolation thermique
Isolation thermique
2. Niveau K
Types de travaux 3. Ventilation
1. Travaux neufs
3. Valeurs U/R
4. Protection contre surchauffe
2.
3.
Rénovations lourdes
4. Ventilation
Rénovations simples
5. Installations thermiques
5. Ponts thermiques
Affectations 6. Eclairage
1. Habitation individuelle
6. Surchauffe
2. Bureaux et Services
7. Brûleur
Uti
ie
lise
erg
3. Enseignement
8. Calorifugeage
r
’én
les
4.
ed
Résidentiel commun
é
ner
9. Partitionnement
and
5. Soins de santé
gies
em
6. Culture et divertissement
1 3
re
10. Programmateur
e la
nou
uir
v
7. Restaurants et cafés
ela
Réd
11. Comptage énergétique
b
2
les
8. Commerces
9. Sport 12. Apport d’air neuf Systèmes énergétiques performants
10. Partie commune Formation conseiller PEB

11. Autre affectation Module 3 Support technique
12. Espace adjacent non chauffé 3
Contenu
1. Lien vers la PEB

2. Bases techniques
3. Applications
4. Synthèse

4
Bases techniques Pourquoi isoler
POURQUOI ISOLER ?
en hiver :
 l’économie d’énergie
 l’installation de chauffage : puissance nominale plus basse (chaudière,
radiateurs)
 des températures de surface des parois intérieures plus élevées
 confort thermique amélioré
 diminution du risque de condensation et moisissure
en été : diminution des gains thermiques
 limitation du risque de surchauffe
 dans le cas de refroidissement : puissance plus basse

5
Bases techniques Pourquoi isoler
Exigences directes
valeur U maximale / R minimale :
 garantir une bonne isolation de chaque élément de l’enveloppe
 confort thermique
valeur K maximale
 garantir une bonne isolation de l’enveloppe en général
pour tous les types de bâtiments
pour tous les types de travaux

6
3.2 Isolation thermique - Bases techniques
niveau E
niveau K
VENTILATION
valeurs U
confort d’été
installation
réglementation PEB Formation conseiller PEB

7
Consommation d’énergie primaire Bureaux, service et enseignement
éclairage 27%
transmission
38%
ventilation
12%
volontaire
pompes 1.50%
7% 7%
7%
ventilateurs In/exfiltration
refroidissement

8
Consommation d’énergie primaire Bâtiments d’habitations
refroidissement
ventilateurs
3.4% in/exfiltration
5.9% 13.2%
énergie auxillaire 4.6%
14.7%
19.3%
ECS
ventilation
volontaire
38.9% transmission

9
Contenu
1. Lien vers la PEB

2. Bases techniques
3. Applications
4. Synthèse

10
Principes physiques
2ème loi de la thermodynamique :

En absence de travail ou d’autres flux énergétiques, le transfert de chaleur a lieu
de la température la plus haute vers la température la plus basse
3 modes de transfert de chaleur
 Conduction
 Convection
 Rayonnement

11
Principes physiques - Conduction
CONDUCTION
 transfert de chaleur dans les milieux solides,
liquides ou gazeux sans transfert de matière
 transfert d’énergie
 entre deux matériaux différents ayant des
températures différentes lourd
 dans un même matériau, ayant des Métaux
températures différentes
 λ : conductivité thermique [W/m.K]
Pierre
 importance pour PEB : calcul des valeurs U
Matériaux
légers
léger Isolant

12
Principes physiques - Convection
CONVECTION
 transfert de chaleur dans un fluide ou un gaz avec transfert de matière
 convection naturelle : mouvement généré par un gradient de pression
provenant des variations de densité liées aux différences de température
(l’air chaud est plus « léger » et monte)
 convection forcée : mouvement généré par un gradient de pression créé
mécaniquement (p.ex. par un ventilateur)
 Influence sur la valeur U : courants d’air contre des parois ou dans des
couches d’air
 la résistance thermique d’échange à la surface varie en fonction de la direction du
flux du chaleur, la vitesse de vent et la différence de température entre la surface
et l’air
 la résistance thermique des couches d’air
diminue avec le taux de ventilation

13
Principes physiques - Rayonnement
RAYONNEMENT
 transfert de chaleur par émission et absorption d’ondes sans intermédiaire de
la matière.
(La chaleur du soleil nous parvient malgré le vide interstellaire)
 Un corps dont la température est supérieure au zéro absolu (0 °K) émet des
ondes électromagnétiques. (Elles peuvent être détectées en thermographie
infrarouge afin de définir la température du corps émetteur).
 transfert de chaleur entre les surfaces qui se trouvent à différentes
températures
 Influence sur la valeur U
 des couches réfléchissantes diminuent
le transfert de chaleur par rayonnement :
 le coating sur les vitrages
 les écrans en alu derrière des radiateurs

14
Transferts de chaleur

15
Transferts de chaleur Confort thermique
 le confort thermique : la température de confort Tconfort
Tair  Tparois
Tconfort 
2
 le confort local
 symétrie de radiation
 gradient vertical de la température
 température aux pieds
 courants d’air
 le confort dépend aussi de :

 la vitesse d’air
 humidité relative
 le métabolisme
 le facteur CLO

16
Transferts de chaleur Parois
20
20
10
10
température [°C]
température [°C]
0
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
-10
-10
distance [cm]
distance [m]
paroi non-isolée paroi isolée

U = 2.37W/m².K U = 0.24W/m².K
q = 71W/m² q = 0.24W/m²
surface extérieure : -6.9°C surface extérieure : -9.9°C
surface intérieure : 11.1°C surface intérieure : 19.1°C
17
Transferts de chaleur Paroi simple homogène
PAROI SIMPLE HOMOGENE

 conductivité thermique :
λ [W/m.K] d
 résistance thermique d’une couche homogène : R
R [m².K/W] 
 résistance thermique totale d’une paroi simple homogène (d’ambiance à ambiance) :
RT [m².K/W] R  R RR
T si se
 Coefficient de transmission thermique d’une paroi simple homogène :
1
U [W/m².K] U
RT
 Densité de flux de chaleur à travers une paroi homogène :
q [W/m²] q  U  i   e 
RT
R Rse R Rsi
d
18
λ
Contenu
1. Lien vers la PEB

2. Bases techniques
3. Applications
4. Synthèse

19
Transferts par transmission Coefficient global de transfert de chaleur
1 Directement vers l’extérieur - HD

1
2 Vers l’extérieur via le sol - HG
HΤ
3 Vers espaces non chauffés - HU
2
3
HT coefficient global de transfert de chaleur

HT = HD + Hg + HU
calcul selon EN13789

20
Transferts par transmission Vers l’extérieur
 H D  Ai .U i  lk . k   j
HD
ponts thermiques à partir du 01.07.2009
 Ai : l’aire d’élément de construction i de l’enveloppe

 Ui : coefficient de transfert thermique d’élément de construction i de l’enveloppe
 lk : longueur du pont thermique k
 Ψk : coefficient de transfert thermique linéique du pont thermique k
 χj : coefficient de transfert thermique ponctuel du pont thermique ponctuel j

21
Transferts par transmission Vers l’extérieur
 détermination des aires A [m²]

 éléments de l’enveloppe du bâtiment : dimensions
extérieures
 fenêtres et portes : dimensions des ouvertures
 éléments de construction non-plans : l’aire réelle
(développée)
 p.e. coupoles : l’aire est une donnée fournie par le
fabricant/fournisseur
 parois à l’intérieur du VP : dimensions intérieures

22
Transferts par transmission Espaces adjacents non chauffés
H U  H iu .bu

 Hiu = coefficient de transfert de chaleur de l’intérieur vers l’espace adjacent

non-chauffé
 bu : facteur de réduction de la température
 entre 0 en 1
 1 = aucun effet isolant par l’espace adjacent non chauffé
 corrige le fait que le mur n’est pas en contact direct
avec l’environnement extérieur
HU
23
Transferts par transmission Espaces adjacents non chauffés
 les normes européennes proposent différentes méthodes de calcul :

 procédure générale à base d’un bilan énergétique
 méthodes simplifiées pour greniers et autres espaces
 dans le cadre de la réglementation PEB : 2 méthodes de calcul sont retenues

(y compris des méthodes de calculs pour les gains solaires) : voir Annexe A
de Annexe II et III
 la géométrie de l’espace adjacent non-chauffé n’est pas introduite b=1
 la géométrie et le taux de ventilation de l’espace adjacent non chauffé sont
introduits
1. calcul automatique de b

24
Transferts par transmission par le sol
 déperditions de chaleur par des planchers en contact

direct avec le sol
 déperditions de chaleur par des éléments de
construction en contact avec des vides sanitaires ou des
caves non-chauffées
Hg
 déperditions de chaleur par des murs enterrés
 méthode détaillée
 donne des résultats plus favorables (pour des
grandes surfaces de sol)
 calcul externe + introduction directe dans le
logiciel
 méthode simplifiée
 implémentée dans le logiciel PEB

25
Transferts par transmission Plancher en contact direct avec le sol
méthode simplifiée:
 calcul automatique dans le logiciel PEB
 la composition du sol détermine les déperditions de chaleur
 surestime les déperditions pour des grands bâtiments
Hg  Ueq,f.A.a
1
où a
U eq , f  1
1
U eq , f 
Rsi   Rf
Ueq,f : coefficient de transfert de chaleur entre l’environnement intérieur et la
surface limite avec le sol Formation conseiller PEB
26
Transferts par transmission plancher en contact direct avec le sol
méthode détaillée

27
3.2 Isolation thermique - Bases techniques Plancher en contact avec le sol
Transferts par transmission sur cave ou vide sanitaire
 Umax:
 soit on calcule la valeur Ueq de manière classique (de l’environnement intérieur
jusqu’à l’interface plancher-sol) et on applique un facteur de pondération a ou un
facteur de correction de température bu
EXIGENCE :(a x Ueq)  0,4 (plancher en contact direct avec le sol)

(bu x Ueq)  0,4 (plancher au-dessus des caves ou vides sanitaires)
 soit on calcule selon la méthode précise de EN 13770 (de l’environnement intérieur

jusqu’à l’environnement extérieur via le sol), en tenant compte de la géometrie du
sol et la résistance thermique du sol (annexe H)
EXIGENCE : U  0,4 W/m²K

28
 Rmin:
 valeur R calculée de surface extérieure à surface intérieure
(plancher au-dessus des caves ou de vides sanitaires)
 valeur R calculée de surface intérieure jusqu’à l’interface plancher-sol
(plancher en contact direct avec le sol)
 Exigence: R ≥ 1 m²K/W

29
plancher en contact direct avec le sol

Rf (m²K/W) 
P/A (m-1)
0,00 0,12 0,50 0,66 1,00 1,50 2,00 Rmin = 1 Umax = 0,4
Uf (W/m²K) (EN ISO 13370) 
0,10 0,28 0,26 0,22 0,21 0,19 0,17 0,16 grands bâtiments
0,20 0,47 0,43 0,36 0,33 0,30 0,26 0,23
0,30 0,63 0,57 0,46 0,42 0,37 0,31 0,26
0,40 0,76 0,68 0,53 0,49 0,42 0,34 0,29
0,50 0,88 0,78 0,59 0,54 0,45 0,36 0,31

majorité des bâtiments
0,60 0,98 0,87 0,64 0,58 0,48 0,38 0,32
0,80 1,16 1,01 0,72 0,64 0,52 0,41 0,34
1,00 1,30 1,12 0,77 0,68 0,55 0,43 0,35

• pour les planchers inférieurs : Umax et Rmin sont évalués par le logiciel
• il suffit que R>Rmin OU que U<Umax
• conséquence pour des maisons individuelles  isolation du plancher
indispensable
• grandes aires de sol (P/A < 0,20) : isolation périphérique  U<Umax
• modèle simplifié (a x Ueq) : plus difficile d’obtenir U<Umax Module 3 Support technique
30
Transferts par transmission Murs enterrés
Méthode simplifiée
Ubw coefficient de transfert de chaleur par le mur enterré :
en fonction de
 la valeur Rw du mur enterré : la résistance
thermique de l’environnement intérieur jusqu’à
l’interface mur-sol
 la profondeur moyenne enterrée
 calculé automatiquement par le logiciel
Hg  Ubw.A [W / K]
Hg

31
Transferts par transmission Murs enterrés
Méthode détaillée

32
Contenu
1. Lien vers la PEB

2. Bases techniques
3. Applications
4. Synthèse

33
Coefficients K – U - R
Besoins énergétiques primaire

Besoins énergétiques finaux
Besoins bruts en énergie
Besoins nets en énergie
Niveau K
Valeur U
λ Valeur U = notation européenne de la valeur k

34
Coefficient K
volume protégé =
 les espaces chauffés ou refroidis continuellement ou par intermittence
 les espaces non chauffés ou non refroidis situés au-dessus du niveau de sol,
entourés d’air extérieur et qui ne sont pas séparés des espaces chauffés par
une paroi isolée
 nouvelle construction : Umax
 rénovation : paroi avec composant λ<0.08W/m.K ou double/triple
vitrage/double fenêtre
 le volume protégé détermine :
 comment calculer le niveau K
 pour quels éléments de constructions les valeurs maximales sont imposées
 quels éléments de construction doivent satisfaire à Umax
 Les espaces adjacents non chauffés  au volume protégé
35
Coefficient K Définition du volume protégé
le niveau K est calculé au niveau bâtiment

 bâtiments d’habitation : K40
 bâtiments de bureaux, services et enseignement : K45
 si combinaison des fonctions dans le même bâtiment
 niveau K à calculer pour chaque partie
 exception : Abureau< 75m²  on peut l’incorporer dans le niveau K du
bâtiment d’habitation
eanc
app 2
eanc
app 1

36
 détermination du volume V [m³] à base des dimensions

extérieures
 parois mitoyennes entre deux VP
 appartiennent pour la moitié à chaque VP
 n’appartiennent pas à la surface de déperdition du bâtiment A T (niveau
K et E)

37
V [m³] : volume protégé

 dimensions extérieures
AT [m²] : surface de déperdition de chaleur

 somme des aires de toutes les constructions (verticales, horizontales, inclinées)
qui séparent le VP du bâtiment :
 de l’environnement extérieur (1)
 du sol (2);
 des espaces adjacents non chauffés n’appartenant pas au VP (3)
 dimensions extérieures
C [m]: compacité = V/AT 1

1
3 2
38
Coefficient K
type de bâtiment compacité typique [m]
V/A » 0,9 … 1,2

bungalow T
V/A » 1,2 … 1,5

T
villa
V/A » 1,5 … 2,0

T
mitoyen
V/A » 2,0 … 5,0

grand T
bâtiment

39
Coefficient K
Um = HT/AT
 HT : coefficient de déperdition du volume protégé
 AT : surface de déperdition du volume protégé
K  U m100
 C≤1m
Um
K 100
 1<C<4m C  2
3
 C≥4m K  U m 50

40
Coefficient K
2 K100
K90
K80
1.5
K70
Um (W/m²K)
K60
1
0.9 K50
K40
K45
0.8
0.5
0.45 K30 K40
0.4
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
V/A (m)

41
Coefficients U - R
introduction
résistance thermique d’échange superficiel
éléments de constructions opaques
éléments de construction translucides

42
Coefficients U - R Paroi plane
RT=Rsi+ΣR+ ΣRg+ ΣRnh+Rse

 résistance thermique d’échange superficiel Rsi et Rse
 résistance thermique des couches de matériaux isotropes R
 résistance thermique des lames d’air Rg
 résistance thermique des matériaux anisotropes Rnh
U = 1/RT

43
Coefficients U - R Résistance thermique d’échange superficiel
RT = Rsi+ΣR+ ΣRg+ ΣRnh+ Rse

 fonction de la direction du flux de chaleur
 fonction d’intérieur / extérieur
direction du flux de chaleur élément Rsi [m².K/W] Rse [m².K/W]
montant  toiture, plafond 0,10 0,04
horizontal ( <=  30° )  mur, fenêtre 0,13 0,04
descendant  sol 0,17 0,04
0.04
0.10
Rse [m².K/W]
0.13 0.13
Rsi [m².K/W]
0.04 0.13
0.13 0.17
44
3.2 Isolation thermique - Bases techniques éléments opaques
Coefficients U - R Résistance thermique - paroi homogène
R = d/λ
exemple: mur en béton armé
 d = 0,2 [m] (épaisseur) 0,2 m
 λUe = 2,2 [W/(m.K)] (conductivité thermique)
 R = 0,2 / 2,2 = 0,091 [m².K/W]
1 m²
 RT = Rsi + R + Rse = 0.13 + 0.09 + 0.04 = 0.26m².K/W
 U = 1/RT = 3,83 W/m².K
 q = 3.83x20 = 76.6W/m²
ΔT = 20 K
45
• valeur lambda déclarée D

 mesurée dans des conditions normalisées θ et HR (humidité relative)
 approche statistique (90/90)
 correspond à une durée de vie raisonnable dans des conditions normales
 ne doit PAS être utilisée telle quelle dans le calcul (sauf pour les matériaux
d’isolation)
• valeur de calcul (valeur utile) U

 valeur de la conductivité thermique pour des conditions d’utilisation spécifiques,
qui sont rencontrées lors de l’utilisation du produit en construction  U,i et U,e
 Ui - application intérieure
- le matériau ne peut en aucun cas être humide
 Ue - application extérieure
- le matériau peut être humide

46
détermination de la valeur u (3 possibilités)

1. les produits et/ou matériaux sont connus quant à leur nature, leur marque et leur
type et sont certifiés (ATG, Benor ou équivalent)
 D connu
f u u 2 u1 
 u  d e(NBN EN ISO 10456)
 valeurs fu, u1 et u2 tabulées (NBN EN 12524 ou constructeur)
2. les produits et/ou matériaux sont seulement connus quant à leur nature et sont
certifiés (ATG, Benor ou équivalent)
 tableaux de valeurs repris dans l’addendum 1 de la NBN B 62-002
3. les produits et/ou matériaux ne sont pas certifiés
 tableaux de valeurs repris dans l’addendum 1 de la NBN B 62-002
 = valeurs du cas 2 + 10%

47
 exemples de valeurs U de la NBN B 62-002 / A1 (2ème éd., mars 2001)

Matériau isolant Matériaux Matériaux certifiés connus Matériaux non certifiés
certifiés connus uniquement par leur nature
par leur nature,
leur marque et
leur type
u,i u,i
[W/mK] [W/mK]
MW u calculée à 0.041 0.045
partir de d
EPS 0.040 0.045
XPS Voir certificat 0.034 0.040
ATG ou
PUR équivalent
0.028 0.035
Verre 0.048 0.055
cellulaire
Perlite 0.055 0.060

48
 valeurs λD pour des produits certifiés et connus de par leur nature, leur marque
et leur type

49
ou trouver les données?

www.epbd.be
 base de données avec toutes les données de matériaux repris dans le calcul
PEB
 données vérifiées et acceptées par les Régions dans le cadre d’un contrôle
www.normes.be (WTCB)
 lien vers la base de données databank BUtgb (D des matériaux)
 lien vers la base de données du FIV (valeur U des vitrages)

50
Coefficients U - R
introduction
éléments de construction opaques
 couches homogènes
 couches d’épaisseur variable
 couches d’air
 couches non-homogènes et éléments de construction avec couches non-
homogènes
 corrections de la valeur U

51
Coefficients U - R élément épaisseur variable
exemple : toiture plate

 avec un béton de pente
 ou avec une couche d’isolation d’épaisseur variable
2 méthodes
 simplifiée : calculer avec l’épaisseur minimale de la couche d’épaisseur
variable
 en général cela donne lieu à une légère surestimation de la valeur U
 détaillée : selon Annexe C de NBN EN ISO 6946 (formules analytiques)
 des feuilles de calcul sont mises à disposition
 il faut ensuite introduire cette valeur par encodage direct dans le logiciel
PEB

52
Coefficients U - R élément épaisseur variable

53
Coefficients U - R
introduction
 couches d’air
homogènes

54
Coefficients U - R couches d’air
RT=Rsi+ΣR+ ΣRg+ ΣRnh+Rse

les valeurs Rg ne sont valables que sous certaines conditions :
 l’épaisseur de la couche d’air d  300 mm
 que pour les couches minces (d/L  0.1 en d/b  0.1)
 aucune échange d’air avec l’environnent intérieur
 pour 2 surfaces parallèles avec haute émissivité
 si une des surfaces est une surface à basse émissivité : calcul extérieur
ne sont pas considérés comme couches d’air :
 creux dans des matériaux anisotropes
 lame d’air dans un double vitrage
 vide sanitaire, grenier, faux plafond d’épaisseur supérieure à 50 cm, ...

55

les valeurs Rg sont fonction de :
 l’épaisseur de la couche d’air
 la direction du flux de chaleur : ascendant, horizontal (+/- 30°) ou
descendant
 la ventilation de la couche d’air : non-ventilé, peu ventilé, fortement
ventilé

56

taux de ventilation déterminé par la surface totale des ouvertures
qui joignent la couche d’air avec l’environnement extérieur
superficie des ouvertures de ventilation

couches d’air verticales : mm² par m longueur sur toute la hauteur du
mur exemple
couches d’air horizontales : mm² per m² de couche d’air
non ventilé ouvertures ≤ 500 mm² mur creux non-ventilé
mur creux avec lame
peu ventilé 500 mm² < ouvertures ≤ 1500 mm² d’air faiblement
ventilée
fortement ventilé 1500 mm² < ouvertures toiture inclinée

57
résistance thermique de la lame d’air [m².K/W]
0.25
0.2
0.15
0.1
flux descendant
0.05
flux horizontal
flux montant
0
0 50 100 150 200 250 300 350
épaisseur de la lame d’air [mm]
couches d’air non ventilées
 la valeur exacte est déterminée par le software
58
couches d’air peu ventilées:

 la résistance thermique = la résistance thermique d’une lame d’air non-
ventilée divisée par 2
 la résistance thermique maximale des couches extérieures à la lame d’air
est limitée à 0,15 m².K/W
 le logiciel PEB les prend automatiquement en compte
couches d’air fortement ventilées

 = ambiance extérieure avec Rse=Rsi
 pas encore implémenté dans le logiciel

59
Coefficients U - R
introduction
 couches d’air
homogènes

60
Coefficients U - R éléments non homogènes
 Matériaux anisotropes
 caractéristiques thermiques ne sont pas uniformes dans toutes les
directions ou matériaux composés
 hourdis creux, blocs creux de béton, panneaux sandwich,…
 directement caractérisé par Ru
 valeur Ru donnée en fonction de l’épaisseur

61

maçonneries avec joints de mortier

62
 maçonneries avec joints de mortier

 valeur U de l’élément de construction = valeur moyenne pondérée par les
surfaces de la valeur de la conductivité thermique de la pierre/bloc U,bl et de
celle du mortier U,mor
u ,bl Abl  u ,mor Amor
u   u ,bl f bl  u ,mor f mor
Abl  Amor
 valeurs par défaut pour les fractions de maçonnerie et mortier

valeur par défaut pour la fmor largeur brique hauteur brique épaisseur
fraction de mortier [m] [m] joints
[m]
maçonnerie intérieure 0.16 0.14 0.09 0.01
maçonnerie extérieure 0.28 0.09 0.04 0.01

63
maçonnerie : exemple d’un mur porteur épaisseur = 0.14 m

 bloc de terre cuite
Ui,bl = 0.32W/m.K
l = 0.29m
h = 0.14m
 mortier de ciment
Ui,mor = 0.93 W/m.K
d = 0.012 m
fmor= 12 %
U  U ,bl . f bl  U ,mor . f mor

U  0.32 * 0.88  0.93 * 0.12  0.39 W / mK
0.14
R  0.36 m ² K / W
0.39
64
couches non-homogènes

65
 RT=Rsi+ΣR+ ΣRg+ ΣRnh+Rse

 exemples
 Toitures inclinées
 ossature bois
 …
 suivant la EN ISO 6946 (et aussi dans la future NBN B 62-002)
limite supérieure R’T limite inférieure R’’T résistance totale RT
RT1 RT2
Ri RT'  RT''
Rj Riso
RT 
2
Rbois
RT"  Ri  R j
1 A1 A2 1 Aiso Abois
'
   
RT ( A1  A2 ) RT 1 ( A1  A2 ) RT 2 R j ( Abois  Aiso ) Riso ( Abois  Aiso ) Rbois
(flux thermiques unidimensionnels) (chaque couche parallèle est isotherme)

66
couche épaisseur  R
Ri
[m] [W/mK] [m²W/K]
Rj
Rse - - 0.040
maçonnerie 0.09 - 0.076
limite inférieure R’’T isolation (85%) 0.06 0.04 1.5

bois (15%) 0.06 0.130 0.462
pare-vapeur - - -
plaques de plâtre 0.012 - 0.048
Rsi - - 0.125
1 0.85 0.15
   0.891  R j  1.122
R j 1.5 0.462
RT"  0.040  0.076  R j  0.048  0.125  1.411

67
couche épaisseur  R
RT1 RT2
[m] [W/mK] [m²W/K]
Rse - - 0.040
maçonnerie 0.09 - 0.076
isolation (85%) 0.06 0.04 1.5
bois (15%) 0.06 0.130 0.462
pare-vapeur - - -
plaques de plâtre 0.012 - 0.048

Rsi - - 0.125
limite supérieure R’T
RT 1  0.040  0.076  0.462  0.048  0.125  0.751

RT 2  0.040  0.076  1.500  0.048  0.125  1.789
1 0.15 0.85 '
'
   RT  1.482
RT RT 1 RT 2

68
Coefficients U - R
introduction
 couches d’air
homogènes

69
Coefficients U - R correction de la valeur U
 Uc = U + ΔU
 corrections pour les fentes d’air et les cavités dans ou entre les couches
d’isolation ΔUg
 corrections pour les fixations perforant la couche d’isolation ΔUf
 corrections pour les toitures inversées ΔUr
U  Ug  Ur  Uf

70
 la correction pour les fentes et les cavités entre et dans les couches d’isolation
n’est pas considérée dans le cadre de la l’OPEB
 difficile de déterminer objectivement quelle catégorie est d’application
 ceci n’implique pas qu’une mise en œuvre soigneuse d’une couche d’isolation
ne soit plus nécessaire !

71
correction pour des fixations mécaniques perforant la couche

d’isolation (agrafes)
deux possibilités
 valeurs par défaut
 données réelles : données d’entrée en plus
 longueur de la fixation perforant la couche d’isolation
 section d’une fixation perforant la couche d’isolation
 # de fixations/m²
 valeur λ de la fixation

72
3.2 Isolation thermique - Bases techniques Éléments opaques
toiture inversée
 l’étanchéité se trouve en-dessous de l’isolation  diminution
de l’effet isolant due à l’écoulement de l’eau sous celui-ci
 méthode détaillée
 méthode avec valeurs par défaut
a. Support avec couche de pente éventuelle
b. Etanchéité
c. Isolation
d. Lestage
e. Finition du plafond

73
3.2 Isolation thermique - Bases techniques Éléments translucides
Coefficients U - R
introduction
 général
 formule standard
 formule simplifiée
 valeur U des composants
 volets
 portes opaques et portails
 autres
remarque : on ne discute que les méthodes de base. pour les méthodes de calcul plus
détaillées, voir normes
74
Coefficients U - R Fenêtres
la valeur Uw d’une fenêtre est la valeur U

moyenne pondérée par les surfaces de
tous les composants, à laquelle on ajoute
les effets de l’interaction mutuelle entre
les jonctions et les composants.
 tous les composants ont une surface (projetée) et une valeur U

 interactions entre les jonctions (verre-panneau-châssis, espaceurs) 
augmentation des déperditions de chaleur (valeur Ψ)

75
Coefficients U - R fenêtres – valeur Uw
Ag .U g  A f .U f  Ap .U p l g .g  l p . p
Uw  (W / m² K )
Ag  A f  Ap
 Ag (m²), Ug (W/m²K) : vitrage
 Af (m²), Uf (W/m²K) : profilé de châssis
 Ap (m²), Up (W/m²K) : panneau (ou autre élément, p.e. grille de ventilation)
 lg (m), g (W/mK) : interaction vitrage-espaceur-profilé de châssis
 lp (m), p (W/mK) : interaction panneau-espaceur-profilé de châssis
 calcul de Uw : surface réelle des composants (avant le montage de la fenêtre)

 calcul des déperditions (HT) : surface libre (après montage)

76
Coefficients U - R fenêtres – valeur Uw
lg, g
cadre Binnen
ouvrant
cadre
fixe
Buiten
Af, Uf Ag, Ug
 Ag (m²), Ug (W/m²K) : vitrage
 Af (m²), Uf (W/m²K) : profilé de châssis
 lg (m), g (W/mK) : interaction vitrage-espaceur-profilé de châssis
77
Coefficients U - R fenêtres – valeur Uw – aspects dimensionnels
► Ag : surface du vitrage = le minimum

de l’aire visible de l’intérieur et celle
visible de l’extérieur Intérieur
Épaulement
► Af : surface du profilé = le maximum Battant
de l’aire projetée du châssis = le
maximum de l’aire projetée du côté
intérieur et du coté extérieur des aires Dormant
visibles vu de l’intérieur et vu de
l’extérieur Extérieur
► lg : périmètre total du vitrage =
maximum de la somme des
périmètres visibles de l’intérieur et de
l’extérieur
remarque:
dans la bibliothèque du logiciel PEB, la valeur Uw est toujours calculée pour une position
verticale
78
Coefficients U - R fenêtres – valeur Uw – aspects dimensionnels
lg: périmètre :
maximum
longueur visible

79
Coefficients U - R
introduction
 général
 formule standard
 formule simplifiée
 volets
 autres
remarque : on ne discute que les méthodes de base. pour les méthodes de calcul plus
détaillées, voir normes
80
Coefficients U - R fenêtres – valeur Uw,T – formule simplifiée
 moyenne pour un ensemble de fenêtres

 proportion fixe entre l’aire du vitrage et l’aire du profilé de châssis +
périmètre fixe de la vitre ou des intercalaires
 les fenêtres ayant des composants identiques (vitrage, profilé de châssis,
panneaux de remplissage, grilles de ventilation), peuvent éventuellement
être groupées comme ‘un ensemble de fenêtres’.
vitrage profilé de châssis espaceur
Ug  Uf Uw,T = 0,7 . Ug + 0,3 . Uf + 3 . g
Ug > Uf Uw,T = 0,8 . Ug + 0,2 . Uf + 3 . g
 Uw,T calculé automatiquement dans le logiciel PEB

81
Coefficients U - R fenêtres – valeur Uw,T – formule simplifiée
s’il y a plusieurs valeurs Ug, Uf, ..., la valeur maximale est

retenue
si les fenêtres sont équipées des grilles de ventilation :

 l’aire de la grille de ventilation + la valeur Up de la grille
 Uw,T est automatiquement calculée par le logiciel
 dans la bibliothèque du logiciel EPB il faut encore introduire les
surfaces libres
si les fenêtres sont équipées de panneaux de remplissage

opaques :
 l’aire du panneau + la valeur Up du panneau

82
Coefficients U - R fenêtres – valeur Uw,T – calcul dans logiciel PEB
encodage dans le logiciel PEB : 4 possibilités

 méthode simplifiée sans grille de ventilation
 méthode simplifiée avec grille de ventilation
 méthode standard
 introduction directe (résultat d’un calcul externe ou valeur fournie par fabricant)
►surface totale nue = aire de la fenêtre avant montage

►aire ouverte = aire visible de l’extérieur (après montage de la fenêtre dans un bâtiment)

83
Coefficients U - R
 introduction
 résistance thermique d’échange superficiel
 éléments de construction opaques
 éléments de construction translucides
 général
 vitrage
 châssis
 intercalaire
 autres
 volets
 autres

84
Coefficients U - R vitrages – valeur Ug
Ug = donnée de produit renseignée par le fournisseur

(ou valeur par défaut) :
 valeur U centrale du vitrage (sans les effets de bord)
 par calcul ou mesuré (EN 673/674/675)
paramètres
 vitrage simple / double / multiple
 coating de basse émissivité
 cavité
 remplissage
 type de gaz : Ar, Kr
 concentration
 épaisseur : 12mm, 15mm
 épaisseur des vitres

85
 simple vitrage
 double vitrage
 double vitrage amélioré
 triple vitrage

86
20°C
20°C binnen-
temperatuur
15.3°C
10°C
10°C 8.7°C
0°C
0°C -3.2°C -2.2°C
-6.5°C
-10°C -8.6°C
-10°C buiten-
temperatuur
simple vitrage double vitrage double vitrage amélioré
Ug=5.7 W/m².K Ug=2.9 W/m².K Ug=1.2 W/m².K
Ces vitrages ne correspondent pas à Ug,max

87
Coefficients U - R
 introduction
 général
 vitrage
 châssis
 intercalaire
 autres
 volets
 autres

88
Coefficients U - R Châssis – valeur Uf
Uf : valeurs exactes spécifiques du produit :

 déterminé par le fabricant par calcul numérique ou simulation et fournies
par le fabricant/fournisseur
 ajouter dans le logiciel : bilbiothèques\élements de construction\profilés
Uf : détermination simplifiée :
 selon la méthode de l’annexe F
 valeurs tabulées : bois, PVC, métal
 en principe les valeurs supérieures des profilés similaires : résultats moins
favorables

89
Coefficients U - R Châssis – valeur Uf - Bois
 Uf pour les châssis en bois : valeurs simplifiés en fonction

 du type de bois (feuillus ou résineux)
 de l’épaisseur moyenne df du profilé (par défaut : 50mm)
d1  d 2
df 
2
90
Coefficients U - R Châssis – valeur Uf - Métal
Uf pour les châssis en métal : valeurs simplifiées

 valeurs Uf sans coupure thermique :
 valeur par défaut : 9,0 W/m²K
 valeur déclarée par le fournisseur
 risque très élevé de condensation
 valeurs Uf avec coupure thermique :
 les valeurs tabulées ne sont valables que sous certaines conditions
(cfr. slide suivant)
 si les conditions ne sont pas satisfaites :
 valeur spécifique du produit fournie par le fournisseur ou fabricant
 ou considéré comme profilé métallique sans coupure thermique

91
Coefficients U - R Châssis – valeur Uf - Métal
 conditions limites pour la méthode simplifiée pour les châssis en métal :

 ratio de l’aire interne projetée sur l’aire interne développée
≥ 0,5 (Af,i/Ad,i ≥ 0,5)
 pour 0,1 <  coupure thermique 0,2 W/mK :  b  0,3.b
j
j f
 pour 0,2 < coupure thermique  0,3 W/mK :  b j  0,2.b f

j
d : la plus petite distance entre les profilés

métalliques séparés par la coupure
bj : largeur de la coupure j
bf : largeur du profilé

92
Coefficients U - R Châssis
Uf pour les châssis en métal avec coupure thermique : valeurs

simplifiées

93
Coefficients U - R Châssis
Uf pour les châssis en PVC ou PUR : valeurs simplifiées en

fonction du nombre de chambres et type de matériaux

94
Module 3
 introduction
 général
 vitrage
 châssis
 intercalaire
 autres
 volets
 autres

95
Coefficients U - R Déperditions jonctions – coefficient linéaire g
Intercalaires (= espaceurs) : Ψg
 valeurs exactes : simulation numérique ou mesuré en labo
 méthode pratique pour le logiciel PEB : simulation de Uw en totalité +
introduction directe
 valeurs simplifiées en fonction :
 du type d’intercalaire (normal ou amélioré)
 du type de vitrage
 de la valeur Uf du profilé de châssis Formation conseiller PEB
 calcul automatisé dans le logiciel PEB 96
Coefficients U - R Déperditions jonctions – coefficient linéaire g
intercalaire creux intercalaire plein
►intercalaire normal (en alu ou acier)

►intercalaire thermiquement amélioré : ∑ (d . )  0,007 W/K

97
Module 3
 introduction
 général
 vitrage
 châssis
 intercalaire
 autres
 volets
 autres

98
Coefficients U - R Grilles de ventilation – coefficient Ur
 des grilles de ventilation placées dans ou sur la

fenêtre font parties de celle-ci, constructivement et
thermiquement
 l’aire de la grille Ar = l’aire nue de la fenêtre Aw
diminuée avec l’aire de vitrage A g et des profilés Af :
Ar = A w – A g – A f
 valeur Ur
 valeur par défaut Ur = 6,0 W/m²K
 valeur spécifique du produit : fournie par le
fournisseur/fabricant
 deux types dans le logiciel PEB :
 dimensions fixes
 longueur variable

99
Coefficients U - R Panneaux de remplissage – coefficients Up, p
valeur centrale Up calculée

 composition simple et stratifiée: NBN EN ISO 6946 (implémenté dans le
logiciel PEB)
 autres compositions : NBN EN ISO 10211 (calcul externe)
jonction profilé – panneaux de remplissage : p
 calcul numérique
 valeurs simplifiées et tabulées pour certains cas spécifiques de panneaux
de remplissage ou des façades légères

100
Coefficients U - R
introduction
 général
 volets
 autres

101
Coefficients U - R Influence des volets fermés
volet = résistance thermique
supplémentaire
1
U ws 
1
buiten
extérieur binnen
intérieur  R
luik
volet Uw
ΔR en fonction de
► fentes d’air
►b1 : ouverture de fente en bas
binnen
intérieur ►b2 : ouverture de fente en haut
►b3 : ouverture de fente à côté
►bsh=b1+ b2 + b3
buiten
extérieur
►Rsh [m².K/W]
suppostion dans la législation PEB :
volets sont fermés 8h/jour résistance thermique du volet
102
Coefficients U - R
introduction
 général
 volets
 autres

103
Coefficients U - R Portes et portails – coefficient Ud
 valeurs par défaut pour portes et portails opaques :
portes/portails non-isolés portes/portails isolés
en métal autres matériaux en métal autres matériaux
UD (W/m²K) 6,0 4,0 5,0 3,0
 isolé : au minimum 70% de l’aire totale de la porte est pourvue d’une isolation
de Rmin = 0,4 m².K/W
 prédéfini dans le logiciel PEB ‘exemple de porte’
 calculs détaillés selon les principes des fenêtres

 distinction entre portes et portails tranparents et opaques (gains solaires existants
ou nuls)  autre élément dans la bibliothèque du logiciel
 le cadre (fixe) fait partie des portes massives

104
Coefficients U - R
introduction
 général
 volets
 autres
 coupoles et lanterneaux
 façade légère
 brique de verre

105
Coefficients U - R Coupoles et lanterneaux
valeur U
 ≠ valeur U centrale de la partie transparente
 les effets du cadre, bords, … doivent aussi être incorporés
 déclarée par le fabricant (calculé ou mesuré)
 valeur par défaut
 coupoles : 3,0 … 4,0 … 5,7 W/m².K
 lanterneaux : 2,7 … 3,5 … 6,0 W/m².K
entrée dans le logiciel PEB = fenêtre avec introduction directe

(avec document justificatif ou ‘valeur par défaut’)

106
Coefficients U - R Coupoles et lanterneaux
les exigences sont identiques à celles des fenêtres (pas de

catégorie spéciale dans l’Annexe IV)
 Umax = 2,5 W/m²K
 moyenne pondérée par la surface pour toutes les fenêtres
 Ug,max = 1,6 W/m²K (vitrage) :
 la partie transparente de la coupole/du lanterneaux
 souvent un problème pour les matériaux plastiques :

la seule possibilité (limitée) est l’exception pour 2% de la surface

107
Coefficients U - R
introduction
 général
 volets
 autres
 brique de verre

108
Coefficients U - R Façades légères
 norme européenne en développement (prEN

13947)
 détermination précise de la valeur Ucw à base des
calculs ou d’essais
 détermination simplifiée comme moyenne valeur U
pondérée des composants + termes en supplément
pour les vis et les effets de bord.
 EPB-software :
 Ucw : calcul externe + introduction directe (note de
calcul comme justification)
 données supplémentaires pour le vitrage (gains
solaires)
 Ug
 l’aire de vitrage
 facteur g

109
Coefficients U - R
introduction
 général
 volets
 autres
 briques de verre

110
Coefficients U - R Briques de verre
la valeur U globale tient compte de l’élément de construction

tout entier
 le verre (Ugl) mais aussi bien l’effet des joints, des profilés, ...
valeur Ugl
 déclarée par le fabricant/fournisseur
 valeur par défaut : 5,7 W/m²K
entrée dans le logicel PEB :
 calcul externe et introduction directe (avec note de calcul comme
justification)
 données d’entrée supplementaires pour le vitrage :
 l’aire
 facteur g

111
Coefficients U - R Éléments normatifs
Besoins énergétiques primaires

Besoins énergétiques finaux
Besoins bruts en énergie
Besoins nets en énergie
Niveau K
Valeur U
λ Valeur U = notation européenne de la valeur k

112
Coefficient U Éléments normatifs
les normes de calcul

 la situation normative est en pleine évolution
 les normes européennes concernant la transmission sont en révision dans le
cadre de l’OPEB
 l’addendum 2 de la NBN B62-002 intègre une partie de ces normes
 la NBN B62-002 et normes européennes sont en cours de révision
 la PEB intègre les principes des normes européennes sur la transmission de
chaleur
 des simplifications et des différences existent avec les méthodes de calcul
actuellement en vigueur (NBN B62-002) et avec son projet de révision !
 les valeurs U calculées avec les anciennes méthodes de calcul ne peuvent pas
être reprises telles quelles
 ces valeurs doivent être calculées avec le software ou selon les conventions
PEB.

113
Thème Norme correspondante

Pertes par transmission – généralités NBN EN 13789
Calcul de la valeur U des parois
- Opaques NBN EN ISO 6946
- En contact avec le sol NBN EN ISO 13370
- En contact avec des espaces non chauffés NBN EN ISO 6946
- Toiture inversée NBN EN ISO 6946 + A1
- Chauffées NBN EN ISO 13370 + NBN EN 12831
Résistances thermiques
- Valeurs  NBN EN ISO 10456 + NBN EN 12524 + NBN
B62-002 A1
- Matériaux (non) homogènes, lames d’air NBN EN ISO 6946
Fenêtres
- Châssis NBN EN ISO 10077-2
- Vitrage, châssis, fenêtre (simplifiée) NBN EN ISO 10077-1 + NBN EN 673
Ponts thermiques NBN EN ISO 10211-1 + NBN EN ISO 10211-2 +
NBN EN ISO 14683

114
 PEB : document de référence (à publier)

 en général:
 les principes restent évidemment inchangés
 il s’agit dans la plupart des cas de petits changements conventionnels
 coefficient de transmission thermique : symbole U à la place de K
 autres conventions pour les valeurs numériques (R si, Rg, ...)
 ...
 de plus (voir en bas):
 des méthodes de calcul adaptées ou nouvelles pour
 les constructions non-homogènes (pe les constructions de toiture)
 murs enterrés, planchers sur sol, EaNC, AOR, ...
 fenêtres (+équipements), volets, ...
 ...
 quelques détails importants:
 toiture inversée
 fixations mécaniques (crochets de mur, fixations métalliques)
 joints de maçonnerie
 ...

115
Exigences PEB
1. Niveau E
2. Niveau K
3. Valeurs U/R
4. Ventilation
5. Ponts thermiques
6. Surchauffe
7. Brûleur
8. Calorifugeage
9. Partitionnement
10. Programmateur
11. Comptage énergétique
12. Apport d’air neuf
116
Contenu
1. Lien vers la PEB

2. Bases techniques
3. Applications
4. Synthèse

117
Ponts thermiques
 ponts thermiques
 augmentation des déperditions
 risque de condensation superficielle
 risque de développement de moisissures
 salissure
Figures : Klaus Sedlbauer, FIBP, Germany
développement microbiologique formation de moisissures due

derrière une isolation intérieure à une HR trop élevée en surface
118
Ponts thermiques
ponts thermiques structurels; inévitables si on ne respecte pas les
valeurs Umin et une bonne mise en oeuvre (p.e. coins)
Ponts thermiques à éviter : linteaux et balcons

119
Ponts thermiques
localisation des ponts thermiques les plus fréquents

120
Ponts thermiques
ponts thermiques ‘classiques’ : erreurs de conception
Coupure thermique
(verre cellulaire par ex.)
figure Hens H. 121
Ponts thermiques
ponts thermiques ‘classiques’: erreurs de conception

figure Hens H. 122
Ponts thermiques
ponts thermiques ‘classiques’: erreurs de mise en oeuvre
mauvais bon
figures CSTC

123
Ponts thermiques
ponts thermiques ‘classiques’: erreurs de mise en oeuvre
mauvais bon
figures CSTC
124
Bon
Ponts thermiques
ponts thermiques ‘classiques’
mauvais bon
figures CSTC

125
Ponts thermiques
 Il est important d’éviter les ponts thermiques

 les surfaces intérieures à température basse causent :
 un inconfort
 un risque élevé de moisissures et condensation
 une pollution plus rapide de la surface
 ils représentent des déperditions de chaleur supplémentaires
 l’impact des ponts thermiques augmente aussi bien en valeurs relatives qu’en
valeurs absolues avec un taux d’isolation croissant du bâtiment
 la réglementation stimule la suppression des ponts thermiques
 pour le moment on développe une méthodologie pratique et cohérente pour
incorporer les déperditions de chaleur par les pont thermiques :
 développement des valeurs limites liées à une base de données
 Il ne sera plus nécessaire d’évaluer par calcul chaque détail mais une
majoration forfaitaire sur le coefficient de déperdition par transmission
pourra suffire
126
Ponts thermiques
une période de transition jusqu’au 01.07.2009 est prévue

 où il n’est pas obligatoire de tenir compte des ponts
thermiques dans le cadre de la réglementation PEB
 la responsabilité vis-à-vis des dégradations à cause des ponts
thermiques reste d’application
en attente d’un outil et d’une annexe de calcul

une méthodologie est en développement : rigoureuse et praticable
en attendant : 2 outils d’aide à la conception

127
Ponts thermiques Outils déjà à disposition afin d’éviter les ponts thermiques
logiciel KOBRA
 logiciel pour consulter une base de données de détails et évaluer les ponts
thermiques
 épaisseurs de couches, propriétés thermiques des matériaux et des
environnements sont adaptables
base de données de détails de référence

 www.cstc.be
 incorporé dans KOBRA
 série de détails pour les maisons unifamiliales afin de limiter l’impact des
perditions de chaleur par les pont thermiques
128
Contenu
1. Lien vers la PEB

2. Bases techniques
3. Applications
4. Synthèse

129
Transfert de vapeur
vapeur
 air = mélange d’air sec et de vapeur d’eau
 pv = pression de vapeur [Pa] (contenu en vapeur d’eau)
 pv,sat = pression de saturation [Pa] (contenu maximal en vapeur d’eau)
 HR = Φ =100 x pv/pv,sat
8000
7000
(Pa)
Pression de vapeur(Pa)
6000
dampspanning
5000
4000
3000
2000
1000
0
-20 0 20 40
temperatuur °C
Température °C
130
Transfert de vapeur
vapeur
 si un volume d’air avec un certain volume de vapeur refroidit
 l’humidité relative HR augmente (1)
 jusqu’au moment où la pression de saturation déterminée par la
température, égale la pression de vapeur du volume d’air : HR = 100% (2)
 si la température diminue encore  condensation (3) de l’excès de vapeur
8000
7000
(Pa)
Pression de vapeur(Pa)
6000
pression de saturation de vapeur
dampspanning
5000
4000
3000 1
3 2
2000
1000
0
-20 0 20 40
temperatuur °C
Température °C Formation conseiller PEB
131
Transfert de vapeur
vapeur : condensation superficielle et moisissure

 température à la surface intérieure
 s  f (U , hi ,  i ,  e )
 humidité relative à la surface intérieure
pvs
s 
pvsat ( s )
 limite condensation superficielle : Φlim = 100%

 limite moisissure (en réalité : fonction du matériel, température, type de
moisissure et durée des conditions) : Φlim = 80%

132
Transfert de vapeur
vapeur : condensation superficielle et moisissure

 méthode simple pour éviter la condensation superficielle et la
moisissure : facteur température
 s  e

i  e
(θi=température int., θe=température ext., θs=température à la surface intérieure)
 limite facteur température  >0.7

133
Transfert de vapeur Diffusion
transfert de vapeur par diffusion

 dans un bâtiment non conditionné : pression de vapeur intérieure > pression de
vapeur extérieure
 production d’humidité : occupants, plantes, lessive, cuisson, lavage, …
 analogie avec la conduction de chaleur : μ~λ et μdN~R
 pour paroi simple homogène : densité du flux de vapeur [kg/m².s]
d
 1 pvi  pve
g v    pv   a  pv  
  .N d
gv
force mouvante = pve pvi
gradient en pression de
vapeur
a coefficient de diffusion de vapeur d’air sec [s-1] ( 1.87 10-10 à 20 °C)

 le facteur de résistance à la diffusion de vapeur d’eau [-]
N une constante = 5,4 109 [s-1]
μdN la résistance à la diffusion de vapeur d’eau [ms-1] Module 3 Support technique
134
 transfert de vapeur par diffusion

 valeurs μ
 air 1
 Blocs de plâtre 9
 laine minérale 25 à 75
 Béton lourd armé 37 à 200
 bitume 104-105
 Métaux, granit, marbre, pierre bleue ~infini

135
transfert de vapeur par diffusion : paroi multicouches

 dans un bâtiment non conditionné : pression de vapeur intérieure > pression de
vapeur extérieure
λ μ μ
θi pvi pvi
θe
pve
physiquement impossible
Situation réelle
températures pression de saturation pression de saturation
pression de vapeur pression de vapeur
condensation interstitielle
136
Transfert de vapeur Diffusion – paroi homogène
mauvais bon
pression de saturation pression de vapeur
μ μ pvi
pvi
extérieur extérieur
intérieur intérieur
pve pve
Plan de
condensation
Pour éviter la condensation interstitielle 

pare vapeur du côté chaud de l’isolation
137
Étanchéité à l’air Forces mouvantes
transfert d’air
 vent
av 2
Pw  (C pe  C pi ) Figures CSTC
2
 tirage thermique
1
PT   a g z ( i   e )
Tm
 installation
Pi

138
Étanchéité à l’air
 transfert d’air à travers un milieu poreux

Pa
g a  k a Pa   K a Pa matériau simple et homogène
d
 transfert d’air à travers une couche non étanche et à travers des fentes
g a  K a Pa Ka = perméance [m³/m².s.Pa]

b 1
K a  a Pa laminaire b=1 / turbulent b=0.5
 infiltration : flux d’air de l’extérieur vers l’intérieur du bâtiment

 exfiltration : flux d’air de l’intérieur vers l’extérieur du bâtiment
139
 transfert d’air à travers une paroi : effet de l’exfiltration sur le transfert de vapeur
pvsat ( )
exfiltration
pvi
quantité de condensat
pvc
pve
Z densité de flux d’air
 exfiltration : risque élévé de quantités inacceptables de condensation
 solution : couche étanche à l’air du côté chaud de l’isolation
140
Transfert de vapeur - Étanchéité à l’air
Conclusion
 éviter la condensation superficielle
 bien isoler
 éviter les ponts thermiques
 ventiler (diminuer la quantité de vapeur à l’intérieur)
 chauffer (augmenter la température de surface)
 éviter la condensation interstitielle
 construire étanche à l’air : étanchéité du côté chaud de l’isolant
 construire étanche à la vapeur : étanchéité à la vapeur du coté chaud de
l’isolant
 éviter les déperditions par in/exfiltration
 construire étanche à l’air
ISOLER – ETANCHEIFIER - VENTILER

141
Étanchéité à l’air Etanchéité de l’enveloppe
 étanchéité de l’enveloppe : test de pressurisation (Blower door test)
50 Pa
Vi (m³) V (m³/h)
V

142
 étanchéité de l’enveloppe : test de pressurisation

NBN EN 13829
1200
V  C Pa 
n
1000
n meestal ~ 0.65
débit V° (m³/h)
800
600
différence débit 400

de pression
200
[Pa] [m³/h]
11 325 0
0 10 20 30 40 50 60 70
17 459 différence de pression Δp (Pa)
24 584
30 672 Module 3 Support technique
143
 étanchéité de l’enveloppe : test de pressurisation

V50
débit de fuite absolu [m³/h]
débit de fuite par unité de surface [m³/m².h]

V50  mesure pour l’étanchéité de l’enveloppe
v50   comparaison des solutions constructives
Atest
V50
n50  débit de fuite par unité de volume / taux de renouvellement d’air [1/h]
Vint  caractéristique du bâtiment
volume
intérieur
144
 étanchéité de l’enveloppe : points délicats
cheminée
manque de écran étanche
Joints des fenêtres

ventilation de la cuisine
et la sdb Fuites près de la
trappe de grenier
Fiches de
luminaires joint toiture-mur
Joints des murs
pénétration des intérieurs
conduites
joint mur-plafond Placards
joint maçonnerie-
menuiserie ouvrante vitrage
Encastrement de la prises Boite aux lettres

porte
joint mur-sol

145

146

147

148
Contenu
1. Lien vers la PEB

2. Bases techniques
3. Applications
4. Synthèse

149
Applications Murs creux
 coulisse ventilée ou coulisse non-ventilée?

 pas de solution pour éventuelle condensation interstitielle
 séchage de la maçonnerie de parement facilité par la
ventilation
coulisse non-ventilée (sauf avec parement peu perméable à la
vapeur)
 remplissage complet ou remplissage partiel?

 remplissage complet OK si mur pas trop exposé à la pluie
et bonne mise en œuvre
 pas appliqué si parement peu perméable à la vapeur

150
rotation d’air due à la convection rotation d’air + coulisse ventilée

(air chaud monte,...)

151
 fortement isoler
 importance croissante de la conception
 la qualité de mise en œuvre
1. construire étanche à l’air : enduit intérieur

2. assurer une parfaite continuité de l’isolation
3. éviter la rotation d’air autour de l’isolation :
coulisses non-ventilées (sauf parements étanche à
la vapeur) + bonne pose de l’isolant
4. les briques : résistantes au gel et pauvres en sels
5. barrières d’étanchéité et de drainage : pose
correcte à l’endroit correct
6. éviter les ponts thermiques

152
 éviter la rotation d’air : processus idéal de construction

1. maçonner la paroi intérieure avec pose de membranes étanches à l’eau
2. pose des châssis
3. pose de l’isolant (respecter la continuité)
4. maçonnerie de parement

153
qualité de l’exécution
 assurer une parfaite continuité de l’isolant
 éviter les ponts thermiques en soignant les détails d’exécution
 éviter la circulation d’air froid entre l’isolant et le mur intérieur
 drainer correctement la coulisse
 éviter le transfert d’eau vers le mur intérieur
 empêcher les entrées d’air extérieur non contrôlées

154
Applications Isolation par l’extérieur
éviter la rotation
isolation continue R = 2.06 m²K/W R = 3.54 m²K/W
étanche à l’air
R = 2.62 R = 1.35
recherche KULeuven, Laboratoire du Physique de Bâtiment Formation conseiller PEB

155
Applications Isolation par l’extérieur avec crépis
détails : grande importance à cause du film de pluie (crépis peu

capillaires)
figures Carmeliet J.

156
Applications Isolation par l’extérieur avec crépis
détails

157
Applications Toitures inclinées
isolation du plancher
 combles non-habitables
 étanchéité à l’air A
Steenachtige vloer, MW A’ Steenachtige vloer, harde isolatieplaten

 courants d’air dans l’isolant
 flux d’air vers les combles
Houten vloer
isolation des versants

 combles habitables
 exigences
 étanchéité à l’eau
 étanchéité à la vapeur
 étanchéité à l’air
 isolation

158
étanchéité à l’air : primordiale pour obtenir une construction

sans problème
 sinon :
 risque élevé de condensation
interstitielle
 pertes de chaleur (isolation court-circuitée)
 ventilation non-contrôlée
 réalisation
 film étanche à l’air
 isolant étanche à l’air figure CSTC
 mise en œuvre qualitative : continu, joints, raccords, sans perforations

159
 étanchéité à la vapeur
 pare-vapeur en fonction du climat intérieur, du type de sous-toiture et d’isolant
 qualité isolante
 isolation continue
 remplissage complet entre l’écran à l’air, le pare vapeur et la sous-toiture

figure CSTC Module 3 Support technique
160
 isolation entre les chevrons (ou les fermes)

 isolant souple : bonne pose de l’isolant nécessaire
 isolant ferme et étanche à l’air : les joints entre les plaques (et entre les
plaques et les autres éléments de construction) doivent être étanches :
l’installation de l’écran à l’air et à la vapeur est souvent le plus conseillé.
1. finition du plafond
2. vide technique
3. écran à l’air et à la vapeur
4. panne
5. chevrons
6. isolation
7. sous-toiture
figure CSTC
161
figure CSTC
162
 isolation sur les pannes/chevrons/fermes

 panneaux de toiture autoportants
 isolants de toiture autoportants : SARKING
 les joints entre les panneaux doivent être parfaitement étanches
 étanche à l’eau
 étanche à l’air et à la vapeur
figure CSTC

163
Applications Étanchéité à l’air – Constructions massives
 enduits, plâtre, béton : éléments de

construction étanches à l’air
 les raccords et les joints entre les éléments et
les perforations sont les points faibles
figure CSTC

164
Applications Étanchéité à l’air – Constructions légères
constructions légères
 écran à l’air à l’intérieur de l’isolant
 points faibles
 joints de l’écran
 raccords et les joints entre les éléments
 les perforations sont les points faibles

165
écran à l’air : exécution des joints
figure CSTC
166
écran à l’air : mise en place des joints
figures CSTC

167
écran à l’air : mise en place des joints
figures CSTC

168
écran à l’air : le raccord entre les éléments de construction

 p.e. raccord toiture – mur
figures CSTC

169
figures CSTC

170

 p.e. raccord toiture – mur
 p.e. mur – châssis de fenêtre
figures CSTC

171
écran à l’air : tuyauteries, perforations
figures CSTC

172
écran à l’air : tuyauteries, perforations
figure CSTC

173
Appendix : matériaux minces réfléchissants

174
PMR
les produits minces réfléchissants (PMR)
modes de transfert de chaleur dans une configuration où le PMR

est séparé par 2 lames d’air
lame lame
d’air d’air
PMR
convection
radiation
conduction

175
PMR
étude mené au CSTC

référence
Module : CSTCtechnique
3 Support
176
PMR
étude menée au CSTC

 résistance thermique intrinsèque faible du PMR, du fait de sa faible
épaisseur : RPMR = 0,2 à 0,6 m².K/W
 émissivité du PMR : 0,05 à 0,20
 dans le cas idéal (pose entre deux couches d’air non ventilées de 2cm) :
RPMR + Rair1 + Rair2 = 1,0 et 1,7 m².K/W
 dans le cas idéal RPMR + Rair1 + Rair2 ~ 4 à 6cm LM

 remarque importante : les conditions idéales sont irréalistes in situ car :
 dégradation dans le temps de l’émissivité
 des couches d’air non ventilées à épaisseur constante ne sont pas réalistes

177
PMR
PMR
 ne peut pas remplacer un isolant ‘traditionnel’
 utilisation comme sous-toiture ou pare-vapeur

178
Contenu
1. Lien vers la PEB

2. Bases techniques
3. Applications
4. Synthèse

179
Synthèse
calcul des valeurs U

 attention aux parois non-homogènes
 couches d’air
calcul du niveau K
construction qualitative
 Isolation : éviter les déperditions de chaleur + augmenter le confort +
diminuer le risque de condensation superficielle
 Étanchéité : éviter les déperditions de chaleur + éviter les problèmes de
condensation interstitielle
 Ventilation : diminuer le volume de vapeur dans l’air intérieur +
contrôler la qualité de l’air d’intérieur
 bonne conception + bonne exécution

180
Lien vers le logiciel

181

COPEB-mod3-TE2isolation Thermique-Fr-16-05-2008

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Module 3 :TECHNIQUE ENERGIE

3.2 Isolation thermique

Formation conseiller PEB

1. Lien vers la PEB

Formation conseiller PEB

Bâtiments publics 1. Consommation d’énergie

10. Partie commune Formation conseiller PEB

1. Lien vers la PEB

Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

réglementation PEB Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

1. Lien vers la PEB

Formation conseiller PEB

2ème loi de la thermodynamique :

Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

 le confort thermique : la température de confort Tconfort

 le confort dépend aussi de :

Formation conseiller PEB

paroi non-isolée paroi isolée

PAROI SIMPLE HOMOGENE

1. Lien vers la PEB

Formation conseiller PEB

1 Directement vers l’extérieur - HD

HT coefficient global de transfert de chaleur

Formation conseiller PEB

 Ai : l’aire d’élément de construction i de l’enveloppe

Formation conseiller PEB

 détermination des aires A [m²]

Formation conseiller PEB

 Hiu = coefficient de transfert de chaleur de l’intérieur vers l’espace adjacent

 les normes européennes proposent différentes méthodes de calcul :

 dans le cadre de la réglementation PEB : 2 méthodes de calcul sont retenues

Formation conseiller PEB

 déperditions de chaleur par des planchers en contact

Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

EXIGENCE :(a x Ueq)  0,4 (plancher en contact direct avec le sol)

 soit on calcule selon la méthode précise de EN 13770 (de l’environnement intérieur

EXIGENCE : U  0,4 W/m²K

Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

plancher en contact direct avec le sol

Uf (W/m²K) (EN ISO 13370) 

0,30 0,63 0,57 0,46 0,42 0,37 0,31 0,26

0,40 0,76 0,68 0,53 0,49 0,42 0,34 0,29

0,50 0,88 0,78 0,59 0,54 0,45 0,36 0,31

0,80 1,16 1,01 0,72 0,64 0,52 0,41 0,34

1,00 1,30 1,12 0,77 0,68 0,55 0,43 0,35

Formation conseiller PEB

Formation conseiller PEB

1. Lien vers la PEB

Formation conseiller PEB

Besoins énergétiques primaire

Besoins bruts en énergie

Besoins nets en énergie

λ Valeur U = notation européenne de la valeur k