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Chimie Analytique
Chimie Analytique
Morjan Asmaa
Professeur assistante en chimie-biochimie, FMPC
CHU Ibn Rochd Casablanca
1
Instruments de laboratoire est un terme général applicable à tous les mesureurs, récipients et d'autres outils utilisés pour
effectuer des synthèses et analyses.
Les instruments de laboratoire parfois sont exposés à des impacts chimiques et physiques extrêmes, et au même temps
doivent proportionner des résultats de mesure précis, ont une longue durabilité, et garantir un maniement sûr à l'utilisateur.
C'est la raison pour laquelle les instruments de laboratoire sont construits avec des matériaux résistants et d'haute qualité,
pour satisfaire les hautes exigences dans une technologie de laboratoires.
Les instruments de laboratoire modernes disposent d'interfaces et permettent un travail confortable, non seulement à
l'utilisateur professionnel, mais aussi au personnel non qualifié, grâce au logiciel inclus dans l'envoi.
Vérifiés et munis de certificats de calibrage selon la norme ISO, les instruments de laboratoire proportionnent ainsi des
résultats de mesure d'une grande valeur informative en un minimum de temps.
Instruments de laboratoire pour la division de composites
Instruments de laboratoire pour la séparation de composites
Instruments de laboratoire pour l'observation optique
Instruments de laboratoire pour d'autres tâches pendant l'examen
Instruments de laboratoire pour le nettoyage d'outils de laboratoire
Les instruments de laboratoire sont utilisés pour l'analyse de différents matériaux.
Les moulins varient dans leur construction et taille, car ils ont été conçus pour des
différents matériaux.
De cette façon, les différents matériaux comme par exemple les tests du sol ou des
céramiques peuvent être écrasés et ainsi seront préparés pour son examen.
La séparation cherche la dissolution de matériaux composites pour après disposer de matériaux homogènes.
Dans la séparation, on applique des simples cribles comme des distillateurs et centrifugeuses.
Les centrifugeuses sont normalement les appareils les plus utilisés pour la séparation des différents composites. Avec ces
centrifugeuses, on peut séparer les émulsions ainsi que les suspensions.
(Une émulsion est un composite de deux ou plus liquides, et une suspension est le composite de matériaux liquides et
solides).
Pour obtenir la séparation des matériaux, la centrifugeuse travaille appliquant des principes physiques. Et lors de la
séparation, le matériel avec la plus grande densité est poussé vers l'extérieur.
Contrairement, le matériel de plus grande densité se déplace vers l'intérieur, et de cette façon, on obtient la séparation
avec nos instruments de laboratoire.
Pour intégrer la terminologie physique de nos instruments de laboratoire, les forces qui agissent sur les composites sont
appelées forces centrifuge et force centripète.
La force centrifuge agit sur les matériaux qui sont poussées vers l'extérieur et la force centripète fait que les matériaux
avec une densité plus petite se déplacent vers l'intérieur.
L'observation optique est habituelle dans la plupart d'expérimentations.
Microscopes
Refractomètres
Thermomètres
Dans les différentes expérimentations, il est important d'utiliser des microscopes
d'haute qualité, qui permettent une observation minutieuse de la préparation.
Cela s'applique à tous les instruments de laboratoire, mais dans le cas des microscopes,
elle est très importante.
Cette catégorie vous montre des instruments de laboratoire qui effectuent des
tâches de soutien dans les examens. Parmi eux, nous soulignons les agitateurs
magnétiques, les pompes et les fours.
Tous les instruments de laboratoire et les outils de laboratoire doivent être
toujours propres et stérilisés pour proportionner des résultats impeccables
dans son prochaine utilisation.
-Instruments de mesure, tels que balances, pH mètres, spectrophotomètres (à UV/dans le visible, et à AA),
chromatographes en phase liquide à haute résolution, chromatographes en phase gazeuse, polarimètres; bien
qu'ils ne soient pas nécessairement un instrument de mesure, les microscopes peuvent être incorporés dans
cette catégorie.
Le matériel des deux catégories demande un certain entretien et certains appareils ont besoin de vérifications
d'étalonnage régulières.
Pour chaque appareil, la nature et la fréquence des dispositions à prendre et la personne responsable de
veiller à leur exécution doivent être mentionnées dans les documents
Restrictions relatives à l'utilisation
Le matériel qui est employé pour une analyse bénéficiant d'une assurance de
qualité doit être limité dans son utilisation.
Cela signifie que le matériel ne doit servir qu'à un personnel ayant reçu une
formation à cet effet et uniquement pour les procédures reconnues pour
lesquelles il est approprié.
L'étalonnage et l'entretien doivent être réservés à des personnes autorisées.
L'ensemble des instruments et du matériel utilisés pour effectuer des analyses
dont la qualité est assurée doivent être étiquetés en tant que tels et pris en
compte dans l'audit périodique par le responsable de la qualité ou par son
adjoint
Entretien, étalonnage et réparation
Une fois que le matériel est installé et fonctionne, il faut l'entretenir et
garder des traces écrites à ce sujet.
Un laboratoire autonome doit se doter d'un programme complet d'entretien
du matériel spécifiant les critères de fonctionnement de chaque appareil;
les vérifications des prestations à effectuer et leur fréquence;
1.les mesures à prendre si un instrument ne satisfait pas aux critères de
fonctionnement;
2.les opérations périodiques d'entretien qui sont nécessaires et qui sont
effectuées soit par le personnel, soit par un technicien extérieur;
3.un registre des vérifications, dysfonctionnements et réparations. Ce
registre doit également préciser la fréquence d'utilisation et la personne
qui emploie l'appareil.
• On entend par réactif de diagnostic toute substance chimique ou biologique préparée spécialement en vue
de son utilisation in vitro, isolément ou en association, dans les analyses de biologie médicale.
• Le réactif se distingue du médicament par son utilisation quasi exclusive in vitro.
Domaine d’utilisation
Virologie,
- Bactériologie – parasitologie,
- Immunologie – hématologie,
- Biochimie – immunologie,
- Radio éléments artificiels,
- Milieu de culture,
- Standards et contrôles,
- Recherche/hormonologie/allergie,
- Test grand public/grossesse/glycémie,
- Auto immunité/ mycologie,
- Hormono-oncologie /coagulatio,
- Génétique, etc…
Les techniques expérimentales à connaître sont les suivantes (voir
fiche méthode jointe) :
La dissolution permet de préparer une solution en mélangeant une
espèce chimique pure (le plus souvent en poudre) dans un solvant.
La dilution permet de préparer une solution peu concentrée (la
solution fille) à partir d’une solution trop concentrée (la solution
mère). Lors d’une dilution, la quantité de matière de soluté se conserve
:
Conséquences d’une erreur du laboratoire
ERREUR
Mort Épidémies de
maladies
transmissibles
non détectées
30
Post-analyse
Pré-analyse
Analyse
Pourquoi se focaliser sur le Pré-analytique?
Surcoût
Risque Patient
La prescription
Le patient
Le préleveur
Le matériel
Le prélèvement
L’échantillon
Le patient
Le patient
Changement position
Le patient
Exercice musculaire
12 h repos
1 X 2 X 3 X 4 X
glucose
calcium
albumine
acide urique
urée
bilirubine
ASAT
pyruvate kinase
créatine kinase
BUT: éviter des interférences par transfert des additifs entre les tubes
• Hémocultures
• Tube sec
• Tube citraté
Maintenir le tube plus bas que le point de ponction et respecter le du volume remplissage
Étiquetage immédiat
Le prélèvement
Garrot
Le transport
Délai
Mode et stockage
• Température ambiante
• Photosensibilité: bilirubine
• Position verticale
Réception
• Responsabilité du biologiste
Hémolyse
• Mécanique (prélèvement):
plus le débit est fort, plus le régime est turbulent
calibre de l’aiguille, de la tubulure, du vide des tubes…
D’une manière générale, une réaction d’oxydoréduction se produisant sans apport d’énergie
extérieur est dite réaction spontanée
(« réaction naturelle »). Sa réaction inverse ne se produit pas, sauf avec un apport d’énergie.
la charge d’une batterie électrique engendre une réaction de ce type, nommée réaction forcée.
• Interprétation : Réactifs : Cu2+ et Zn ; Un des produits : Zn2+.
• Le dépôt rouge brique sur la lame de zinc rappelle la couleur du cuivre
métal il s’agit du deuxième produit.
• Pourquoi la solution d’ions cuivre II s’est décolorée ? Ceci est dû au fait
que les ions cuivre II constitue le réactif limitant de la réaction, ils ne sont
donc plus présent à la fin de la réaction et ce sont tous transformés en métal
cuivre.
• Un complexe est un édifice polyatomique formé d’un atome ou d’un
cation central auquel sont liés des molécules ou des ions appelés
ligands.
• La formule générale d’un complexe est [M(L)n]p ou M(L)np.
• M : Métal central L : ligand
• n : indice de coordination p : charge
• Exemple : Fe(CN)63- La charge de l’ion cyanure CN- est -1, La charge de
l’ion fer Fe3+ est +3 La charge du complexe est 6x(-1) + 3 = -3
• Les ligands : Un ligand est un ion ou une molécule liée à un atome ou un
cation central dans un complexe. Exemples : NH3, I-, H2O, CN- …
• Ce sont des anions ou molécules possédant au moins un doublet électronique
non liant.
• Le méthane ne peut pas être un ligand car il ne possède pas de doublet
électronique non liant.
• Les ligands entourant l’atome central peuvent être tous identiques ou différents.
• Dans ce cas le complexe est dit mixte.
Nomenclature des complexes
• Les règles de nomenclature
• On nomme les ligands puis le métal central.
• Le nom d’un ligand neutre est conservé. (sauf « aqua » pour H2O, « ammine » pour NH3
et carbonyle pour CO)
• Le nom d’un ligand négatif se termine par la lettre « o ». (ex : chloro ou cyano)
• Le nombre de ligands est précisé par un préfixe : di, tri, tétra, penta, hexa…
• Si le complexe a une charge nulle ou positive, l’ion ou l’atome central a le nom de
l’élément correspondant.
• Si le complexe est chargé négativement, on ajoute la terminaison « ate » au nom de
l’élément central correspondant.
• Le nom du complexe se termine par le nombre de charges portées par le métal central
(son nombre d’oxydation).
Un précipité (en solution aqueuse) est un solide en équilibre avec la phase aqueuse.
Indice d'hydroxyle /(OH):
• Nombre de milligrammes d'hydroxyde de potassium nécessaire à la
neutralisation de l'acide acétique nécessaire pour acétyler 1 g du
composé à fonction hydroxyle,
• ou nombre de milligrammes d'hydroxyde de potassium correspondant
aux radicaux hydroxy dans 1 g du composé.
Indice de saponification
Les lipides dont les lipides à acides gras (lipides saponifiables) sont
impliqués dans plusieurs structures, dont la formation des membranes
cellulaires.
Ils sont caractérisés par des indices, comme l'indice de saponification et
l'indice d'iode
La détermination des indices (indice de saponification, indice d'iode, indice
d'acidité, ..) fait appel à des dosages (titrations) acide-base, oxydo-réduction,
Indice de saponification
L'indice de saponification (Is) d'un lipide est la masse d'hydroxyde de potassium KOH,
exprimée en milligrammes, nécessaire pour neutraliser les acides gras libres et saponifier
les acides gras estérifiés contenus dans un gramme de matière grasse
L'indice de saponification d'une matière grasse est obtenu par une expérience faite en
laboratoire.
Cet indice présente le grand intérêt de permettre l'utilisation d'une matière grasse sans en
connaître précisément la composition, toujours complexe et variable dans le cas des
matières grasses d'origine naturelle.
C'est le cas en savonnerie
Un indice de saponification théorique peut être calculé avec la formule suivante :
Indice de saponification
Avec : 56 (g/mol), la masse molaire de KOH
M, la masse molaire de l'acide gras étudié.
Si le corps gras analysé est un triglycéride pur, l'indice de saponification permet de connaître
sa masse molaire (donc sa composition moléculaire et éventuellement sa structure
Si le corps gras analysé contient un mélange de glycérides et d'acides gras libres, la mesure de
l'indice de saponification ne permet pas de connaître directement sa masse molaire.
Il faut d'abord déterminer l'indice d'acide et en déduire l'indice d'ester
Le calcul d'un indice théorique de saponification n'est pas d'un très grand intérêt car, hormis
en laboratoire avec des matières grasses pures de composition connue, l'expérience montre
que dans la majorité des cas l'indice théorique calculé diffère de l'indice vrai mesuré.
Indice de saponification
• L'indice de saponification est lié aux autres indices, comme l'indice d'acidité (IA) et l'indice d'ester (IE), par la relation:
IS = IE + IA.
• La quantité de potasse KOH utilisée dans la mesure de IS varie avec la masse molaire des acides gras. Plus la masse
molaire (PM) est élevée, plus l'indice de saponification est faible.
• Ainsi, l'indice de saponification est une mesure indirecte de la masse molaire des acides gras. Il permet de classer les
huiles en fonction de la longueur des chaînes d'acides gras qui les composent,
AVERISSEMENT: Si le corps gras est un triglycéride pur, l'indice de saponification permet de connaître son poids
moléculaire. Ainsi, si on utilise KOH dans la saponification, PM = (3 x 56 x 10^3)/Is, avec IA = 0 (triglycéride pure
avec un seul type d'acides gras).
Pour un diglycérides, PM = 2 x 56 x 10^3)/Is.
• Si le lipide analysé est un mélange de glycérides et d'acides gras libres, la mesure de Is ne permet pas de connaître
directement sa masse molaire.
• Dans ce cas, Il faut d'abord déterminer l'indice d'acide et calculer l'indice d'ester et PM = (3 x 56 X 10^3)/IE, avec IE =
Is - IA (huile non pure)..
Indice de saponification
Limites
• Tous les ions présents interviennent pour déterminer la
conductivité de la solution.
• Il en résulte qu’un ion très concentré masque pratiquement
tous les autres
La perte à la dessiccation avec un dessiccateur est une procédure thermogravimétrique alternative qui
permet d'obtenir des résultats comparables à ceux obtenus avec une étuve, de manière considérablement
plus rapide.
Les résultats sont disponibles en 5-15 minutes, contre 2 à 3 heures en moyenne avec une étuve. La
procédure est aussi beaucoup plus simple et ne requiert aucune compétence spéciale.
En validant les résultats de détermination de la teneur en humidité par rapport à ceux obtenus avec
l'étuve, les sociétés disposent d'une solution de perte à la dessiccation alternative pratique et conforme.
• La teneur en humidité a des conséquences sur l'aptitude au traitement, la durée de conservation, la
fonctionnalité et la qualité d'un produit.
• Il est donc impératif de déterminer ce paramètre avec précision pour garantir la qualité des
produits dans de nombreux secteurs, notamment agroalimentaire, pharmaceutique et chimique.
• En outre, la teneur en humidité maximale admissible dans certains produits est parfois strictement
réglementée (par les réglementations nationales en matière de sécurité alimentaire, par exemple).
• La teneur en humidité est généralement déterminée selon une approche thermogravimétrique,
c'est-à-dire par perte par dessiccation.
• Dans ce cas, l'échantillon est chauffé et la perte de poids due à l'évaporation de l'humidité est
enregistrée.
• L'étuve de séchage associée à une balance et le dessiccateur font partie des techniques les plus
courantes pour analyser le taux d'humidité.
Technologies de détermination de la teneur en
humidité
L'utilisation d'un dessiccateur ou d'une étuve de
séchage associée à une balance sont deux méthodes
courantes de détermination de la teneur en
humidité par perte par dessiccation.
Le tableau suivant compare ces deux méthodes et
offre une vue d'ensemble de leurs principales
caractéristiques
Dessiccateur Étuve et balance
Méthode d'analyse Directe Directe
• La réaction est en fait plus complexe car l'amine neutralise les produits
acides formés et l'alcool participe à la réaction tout en jouant également le
rôle de solvant. La réaction globale est la suivante :
• Les composés formés dans la réaction (4-2) étant très stables, l'eau réagit quantitativement, mole à mole, avec le
diiode.
• Actuellement le réactif de Karl-Fischer est commercialisé sous deux formes :
• Un réactif à deux composants comprenant, d'une part le solvant contenant le dioxyde de soufre et une amine en
solution dans du méthanol, d'autre part le réactif contenant le diiode en solution dans du méthanol.
• Un réactif composite stabilisé contenant le dioxyde de soufre, le diiode et une amine, en solution dans du 2-
méthoxyéthanol ou du 1,2-dihydroxypropane. Ces alcools remplacent le méthanol.
• Le réactif composite est d'une utilisation plus simple, mais il est moins stable que le réactif à deux composants.
La pyridine, qui est l'amine utilisée dans le réactif original, peut être remplacée par une amine inodore et moins
toxique comme la diéthanolamine ou l'imidazole. Le réactif composite permet de doser environ 5 mg d'eau par
ml et sa composition est proche de la suivante :
• diiode : 133 g dioxyde de soufre : 70 g pyridine : 425 ml 2-méthoxyéthanol : 425 ml
Détection de la fin du dosage.
• Différentes méthodes peuvent être utilisées pour mettre en évidence la fin
de la réaction :
• Visuelle (coloration brune due au diiode en excès).
• Spectrophotométrique (mesure de l'absorption de la solution à 475 nm).
Plan
• Introduction
• Rappel théorique
• Appareillage
• Mise en œuvre
• Application
• Conclusion
146
INTRODUCTION
Méthode spectrale de référence la plus ancienne pour l’analyse des :
métaux alcalins : Na+, K+, Li+.
alcalino-terreux. : Ca2+, Ba2+.
= Spectrophotométrie d’émission atomique repose sur l’analyse des spectres de raies émis par des
atomes initialement portés à l’état excité sous l’effet de la flamme.
L’application de cette méthode à bcp diminué ces dix dernières années et remplacé par des
techniques électrochimiques en particulier par l’emploi d’électrodes sélectives.
147
Rappels théoriques
148
Rappels théoriques
149
150
L’analyse d’un spectre atomique dépend du type d’interaction des atomes
à l’état libre avec la lumière
• Absorption
• Emission
151
Rappels théoriques
• Absorption et Émission atomique sont deux facettes d'une même propriété énoncée par Kirchhoff «
Un corps, soumis à certaines conditions d'excitation, ne peut émettre que des radiations qu'il est
susceptible d'absorber dans les mêmes conditions ».
152
Rappels théoriques
L’analyse d’un spectre atomique dépend du type d’interaction des
atomes à l’état libre avec la lumière
• Absorption
• Atomes à l’état de vapeur restent à l’état fondamental et reçoivent des
rayonnements à partir d’une source (lampe)
• Spectre d’absorption
153
L’analyse d’un spectre atomique dépend du type d’interaction des
atomes à l’état libre
avec la lumière
• Emission
• Les atomes à l’état de vapeur s’excitent par la flamme qui leur
permet ensuite d’émettre des rayonnements de fréquence donnée.
• Spectre d’émission
154
L’analyse d’un spectre atomique dépend du type d’interaction des
atomes à l’état libre
avec la lumière
• Emission
Très énergétique
155
Principe de la méthode
• On fournit de l'énergie sous forme thermique (flamme).
• On obtient d’abord des atomes à l'état de vapeur qui vont être ensuite excités.
• On mesure l'intensité du rayonnement émis lorsque ces atomes repassent à l’état fondamental.
156
Principe de la méthode
• 2- Excitation
157
Aspects
• Aspect qualitatif
158
Aspect qualitatif
159
Aspect qualitatif
160
Aspect qualitatif
161
Aspect quantitatif
• Seuls les éléments alcalins et alcalinoterreux sont dosables par cette technique car Il
faut que le nombre des atomes excités soit suffisamment grand et donc le potentiel
d’excitation de l’élément ne soit pas trop élevé.
• La loi de Boltzmann permet de calculer, pour chaque transition, le rapport N1/N0 des
atomes passés à l’état excité à ceux qui sont demeurés à l’état fondamental :
N1/No=g. exp(- Δ E/KT)
avec :
T = température absolue ;
g = entier qui dépend de chaque élément et de ses nombres quantiques ;
k = constante de Boltzmann = 1,38x10-23 J/K ;
Δ E = différence d’énergie entre le niveau excité et le niveau fondamental.
162
Aspect quantitatif
• En effet, l’émission de lumière, pour un élement et une raie caractéristique donnée, est
proportionnelle au nombre d’atomes qui retournent à l’état fondamental par unité de temps.
Ie~ ΔN/ Δt
• Et par conséquent proportionnel au nombre d’atomes de l’espèce considérée dans la flamme donc :
Ie = kC
Avec C: concentrations de l’élément émettrice
• Cet équation n’est valable que pour les faibles concentrations d’où la nécessité de faire des
dilution.
163
Appareillage
164
Nébuliseur
• la chambre de nébulisation est une enceinte dans laquelle
l’échantillon est transformé en aérosol,
165
Nébuliseur
2 sortes de nébuliseurs
• pneumatique: la plus utilisée : +++
le gaz comburant (air) est introduit par dépression, et aspire avec lui
l’échantillon qui se mélange sous forme d’un fin brouillard, c’est l’effet Venturi
• Par ultrasons:
La solution est déposée sur une surface vibrante à fréquence ultrasonore
donc nébulisée en gouttelettes très fines.
166
Brûleur
• Chambre de mélange où le gaz comburant chargé de gouttelettes, rejoint le
gaz carburant (svt le propane), délivré au brûleur à débit constant.
167
Flamme
168
Sélecteur de radiation
• Filtres
• Monochromateur
169
Détecteur
• Dont le rôle est de transformer le rayonnement lumineux en signal électrique
170
Application
• Biochimie
• Médicament
• Analyse alimentaire
• Hydrologie
171
Application
• Biochimie
• L’exploration de l’équilibre hydro-électrolytique par dosage du Na+ , K+ dans :
sang, urine, LCR..
172
Application
• Biochimie
• Médicament
• Dosage du Li sérique ou globulaire par photométrie de flamme. Cette méthode permet de
surveiller les patients en cours de traitement par les sels de lithium.
• Analyse alimentaire
• Dosage du Na+ et du K+ dans les aliments, dans les eaux potables ou dans les eaux minérales.
• Hydrologie
• Surveillance de la pollution et contrôle des eaux
173
Points essentielles
Spectrophotométrie d’émission atomique de référence la plus
ancienne
Pour l’analyse des :
métaux alcalins : Na+, K+, Li+.
alcalino-terreux. : Ca2+, Ba2+.
Source d’excitation thermique : flamme.
Technique essentiellement quantitative
(Ie = kC).
Remplacé / techniques électrochimiques (électrodes sélectives).
174
PLAN
Introduction
Rappels.
La Loi de Beer Lambert.
Appareillage.
la source lumineuse.
le monochromateur
les cuves.
le détecteur
Contrôle des appareils.
Applications.
Conclusion
176
Introduction
17/01/23 177
.
Rappels
Une molécule est dite colorée parce qu’elle absorbe certaines radiations lumineuses dans le domaine
du visible, et pas d’autres. Cela se manifeste par un maximum d’absorption sur le spectre.
17/01/23 178
Rappels
• Considérons la « roue des couleurs » :
17/01/23 179
Rappels
Chromophores
Absorption grâce à des groupements chromophores (Un chromophore est un
groupement d'atomes comportant une ou plusieurs doubles liaisons, et formant
avec le reste de la molécule un séquence de doubles liaisons conjuguées, c'est-à-
dire une alternance de doubles et de simples liaisons
180
Rappels
Remarque : Les doubles liaisons d’un chromophore peuvent être formées à partir de doubles
liaisons carbone-carbone C=C, mais aussi par des groupements azoïques ,
carbonyles
17/01/23 181
Principe
• L'absorbance, à une longueur d'onde lambda donnée, est une grandeur qui traduit
le rapport entre l'intensité de la radiation incidente I0 et l'intensité de la radiation
transmise It.
17/01/23 182
Principe
• Le spectre d'absorption
• Le spectre d'absorption d'une
solution est la courbe représentant
son absorbance en fonction de la
longueur d'onde.
Le spectre UV-visible
184
Principe
185
Principe
187
Principe
Aspect quantitatif
Loi de Beer Lambert.
188
Principe
17/01/23 189
Principe
• Elle est d’autant plus grande que l’intensité transmise est faible.
190
Principe
Validité de la loi
La loi de Beer-Lambert est linéaire si :
17/01/23 192
Appareillage
17/01/23 193
Appareillage
Les spectrophotomètres
• Un spectrophotomètre analyse l'énergie lumineuse réflechie ou transmise d'une molécule.
• Il possède un système qui sépare les différentes longueurs d'onde d'un faisceau lumineux : le
monochromateur.
• Il y a 2 types de monochromateur : dispersion de la lumière par un prisme ou diffraction de la
lumière par un réseau ou par un cristal.
• Le spectre est reconstruit par un logiciel à partir des mesures effectuées à des intervalles de
longueur d'onde fixés (exemple : mesures tous les 1, 3, 5 nm, ...).
Sources lumineuses
• Lampe à décharge au deutérium : domaine d'énergie / longueur d'ondes 190 à 400 nm (maximum
d'émission à 652 nm).
• Lampe à filament de tungstène : domaine 350 à 800 nm.
• Lampe à décharge au xénon (très énergétique ) utilisée dans le domaine UV et visible. Elle
fonctionne sous forme de flash, au moment de la mesure.
17/01/23 194
Appareillage
Les cuves pour les mesures
• Précautions d'usage :
• Il faut choisir le type de cuve adaptée à la longeur d'onde :
• quartz pour les ultra-violets (190 - 400 nm)
• verre ou polystyrène pour le visible (400 nm - 800 nm)
• Ne pas mettre les doigts sur les faces dépolies des cuves
• Bien orienter la cuve par rapport à l'axe du faisceau lumineux
• Supprimer les bulles d'air
17/01/23 195
Appareillage
Monochromateur
Il est composé principalement d'un d'une fente d'entrée et d'une fente de sortie , système dispersif
Fente
Les fentes ont pour rôle de diriger le faisceau de rayons lumineux parallèles vers la cellule contenant
l’échantillon.
La fente placée entre le sélecteur de longueur d’onde et la cellule a également pour rôle de réduire la largeur de
Lentille
197
Appareillage
Détecteur
Le détecteur du spectrophotomètre reçoit la lumière qui traverse la cellule
contenant l’échantillon.
Il est composé d’un alliage de métaux photoconducteurs facilement excitables par
la lumière.
Le signal électrique produit par l’excitation est converti en valeurs numériques lues
sur une échelle graduée en transmittance ou en absorbance.
Il existe deux types de détecteurs :
Photomultiplicateurs : mesure l’intensité en Watts
Photodiodes : mesure l’énergie émise pendant un intervalle de temps en Joules
198
Appareillage
Photomultiplicateurs
199
Appareillage
Barrettes de diodes
• Alignement de plusieurs photodiodes de petites dimensions
• Quand un photon d’energie suffisante est absorbé; il crée des photo porteurs en excès
( paires électron-trou).
17/01/23 201
Appications
1-Analyse qualitative
• Peu d’usage
• Permet d’identifier les molécules en fonction de leur
spectre d’absorption en le comparant à une référence
• La molécule est identifié :
• Par détermination du coefficient d’extinction molaire
• Par la λ max
202
Appications
2-Analyse quantitative: 2 cas de figures
1- La substance à doser possède un pic d’absorption dans le domaine uv-vis=>
dosage direct
• Le dosage direct consiste à mesurer l’absorbance d’un composé qui absorbe de façon importante la
lumière dans la région ultraviolette ou visible. En d’autres mots, le composé doit posséder une forte
bande d’absorption à une longueur d’onde dans la région ultraviolette ou visible, causée par un
excitation électronique du composé.
Avantages Inconvénients
Large applicabilité (la plus part
des substances Chimie préparative nécessaire
absorbent ou peuvent être rendus des fois pour rendre les substances
absorbante) absorbantes
Grande sensibilité Peu sélective
Bonne sélectivité
Bonne précision et répétabilté
Facilité de mise en œuvre
Prix raisonnable
204
Conclusion
On peut citer par exemple le dosage des ions nitrates dans les eaux de piscine (après
adjonction d’un additif formant un complexe coloré) ou la détermination de la pureté
de l’ADN et de certaines protéines après leur extraction.