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PA .

Morjan Asmaa
Professeur assistante en chimie-biochimie, FMPC
CHU Ibn Rochd Casablanca

1
Instruments de laboratoire est un terme général applicable à tous les mesureurs, récipients et d'autres outils utilisés pour
effectuer des synthèses et analyses.
Les instruments de laboratoire parfois sont exposés à des impacts chimiques et physiques extrêmes, et au même temps
doivent proportionner des résultats de mesure précis, ont une longue durabilité, et garantir un maniement sûr à l'utilisateur.

C'est la raison pour laquelle les instruments de laboratoire sont construits avec des matériaux résistants et d'haute qualité,
pour satisfaire les hautes exigences dans une technologie de laboratoires.

Les instruments de laboratoire modernes disposent d'interfaces et permettent un travail confortable, non seulement à
l'utilisateur professionnel, mais aussi au personnel non qualifié, grâce au logiciel inclus dans l'envoi.

Vérifiés et munis de certificats de calibrage selon la norme ISO, les instruments de laboratoire proportionnent ainsi des
résultats de mesure d'une grande valeur informative en un minimum de temps.
Instruments de laboratoire pour la division de composites
Instruments de laboratoire pour la séparation de composites
Instruments de laboratoire pour l'observation optique
Instruments de laboratoire pour d'autres tâches pendant l'examen
Instruments de laboratoire pour le nettoyage d'outils de laboratoire
Les instruments de laboratoire sont utilisés pour l'analyse de différents matériaux.

La gamme de produits de ces instruments de soutien est ample et inclut mortiers,


moulins et dispensateurs.

Les moulins varient dans leur construction et taille, car ils ont été conçus pour des
différents matériaux.

De cette façon, les différents matériaux comme par exemple les tests du sol ou des
céramiques peuvent être écrasés et ainsi seront préparés pour son examen.
La séparation cherche la dissolution de matériaux composites pour après disposer de matériaux homogènes.
Dans la séparation, on applique des simples cribles comme des distillateurs et centrifugeuses.
Les centrifugeuses sont normalement les appareils les plus utilisés pour la séparation des différents composites. Avec ces
centrifugeuses, on peut séparer les émulsions ainsi que les suspensions.
(Une émulsion est un composite de deux ou plus liquides, et une suspension est le composite de matériaux liquides et
solides).
Pour obtenir la séparation des matériaux, la centrifugeuse travaille appliquant des principes physiques. Et lors de la
séparation, le matériel avec la plus grande densité est poussé vers l'extérieur.
Contrairement, le matériel de plus grande densité se déplace vers l'intérieur, et de cette façon, on obtient la séparation
avec nos instruments de laboratoire.
Pour intégrer la terminologie physique de nos instruments de laboratoire, les forces qui agissent sur les composites sont
appelées forces centrifuge et force centripète.
La force centrifuge agit sur les matériaux qui sont poussées vers l'extérieur et la force centripète fait que les matériaux
avec une densité plus petite se déplacent vers l'intérieur.
L'observation optique est habituelle dans la plupart d'expérimentations.
Microscopes
Refractomètres
Thermomètres
Dans les différentes expérimentations, il est important d'utiliser des microscopes
d'haute qualité, qui permettent une observation minutieuse de la préparation.
Cela s'applique à tous les instruments de laboratoire, mais dans le cas des microscopes,
elle est très importante.

Cette catégorie vous montre des instruments de laboratoire qui effectuent des
tâches de soutien dans les examens. Parmi eux, nous soulignons les agitateurs
magnétiques, les pompes et les fours.
Tous les instruments de laboratoire et les outils de laboratoire doivent être
toujours propres et stérilisés pour proportionner des résultats impeccables
dans son prochaine utilisation.

Les machines de rinçage garantissent un nettoyage rapide et impeccable des


instruments de laboratoire appartiennent à ce groupe.

Les autoclaves de stérilisation


Catégories de matériel
En gros, le matériel d'un laboratoire d'analyse des aliments se répartit en deux catégories, à savoir:

-Matériel de transformation - mélangeurs, broyeurs, séchoirs, fours, centrifugeuses, réfrigérateurs et


congélateurs, plaques chauffantes et bains-marie, alambics, épurateurs d'eau.

-Instruments de mesure, tels que balances, pH mètres, spectrophotomètres (à UV/dans le visible, et à AA),
chromatographes en phase liquide à haute résolution, chromatographes en phase gazeuse, polarimètres; bien
qu'ils ne soient pas nécessairement un instrument de mesure, les microscopes peuvent être incorporés dans
cette catégorie.

Le matériel des deux catégories demande un certain entretien et certains appareils ont besoin de vérifications
d'étalonnage régulières.
Pour chaque appareil, la nature et la fréquence des dispositions à prendre et la personne responsable de
veiller à leur exécution doivent être mentionnées dans les documents
Restrictions relatives à l'utilisation

Le matériel qui est employé pour une analyse bénéficiant d'une assurance de
qualité doit être limité dans son utilisation.
Cela signifie que le matériel ne doit servir qu'à un personnel ayant reçu une
formation à cet effet et uniquement pour les procédures reconnues pour
lesquelles il est approprié.
L'étalonnage et l'entretien doivent être réservés à des personnes autorisées.
L'ensemble des instruments et du matériel utilisés pour effectuer des analyses
dont la qualité est assurée doivent être étiquetés en tant que tels et pris en
compte dans l'audit périodique par le responsable de la qualité ou par son
adjoint
Entretien, étalonnage et réparation
Une fois que le matériel est installé et fonctionne, il faut l'entretenir et
garder des traces écrites à ce sujet.
Un laboratoire autonome doit se doter d'un programme complet d'entretien
du matériel spécifiant les critères de fonctionnement de chaque appareil;
les vérifications des prestations à effectuer et leur fréquence;
1.les mesures à prendre si un instrument ne satisfait pas aux critères de
fonctionnement;
2.les opérations périodiques d'entretien qui sont nécessaires et qui sont
effectuées soit par le personnel, soit par un technicien extérieur;
3.un registre des vérifications, dysfonctionnements et réparations. Ce
registre doit également préciser la fréquence d'utilisation et la personne
qui emploie l'appareil.
• On entend par réactif de diagnostic toute substance chimique ou biologique préparée spécialement en vue
de son utilisation in vitro, isolément ou en association, dans les analyses de biologie médicale.
• Le réactif se distingue du médicament par son utilisation quasi exclusive in vitro.

Domaine d’utilisation
Virologie,
- Bactériologie – parasitologie,
- Immunologie – hématologie,
- Biochimie – immunologie,
- Radio éléments artificiels,
- Milieu de culture,
- Standards et contrôles,
- Recherche/hormonologie/allergie,
- Test grand public/grossesse/glycémie,
- Auto immunité/ mycologie,
- Hormono-oncologie /coagulatio,
- Génétique, etc…
 Les techniques expérimentales à connaître sont les suivantes (voir
fiche méthode jointe) :
 La dissolution permet de préparer une solution en mélangeant une
espèce chimique pure (le plus souvent en poudre) dans un solvant.
 La dilution permet de préparer une solution peu concentrée (la
solution fille) à partir d’une solution trop concentrée (la solution
mère). Lors d’une dilution, la quantité de matière de soluté se conserve
:
Conséquences d’une erreur du laboratoire

ERREUR

Soin au patient Action de Gaspillage de


inadéquat ou santé publique ressources
inapproprié inappropriée

Mort Épidémies de
maladies
transmissibles
non détectées

30
Post-analyse

Pré-analyse

Analyse
Pourquoi se focaliser sur le Pré-analytique?

Surcoût
Risque Patient

68 % des erreurs au Laboratoire

Responsabilité du biologiste (GBEA)

Causes d'erreur: - les corriger


- améliorer la qualité des résultats
Le médecin

La prescription

Le patient
Le préleveur
Le matériel
Le prélèvement
L’échantillon
Le patient
Le patient

Changement position
Le patient

Exercice musculaire
12 h repos

1 X 2 X 3 X 4 X

glucose
calcium
albumine
acide urique
urée
bilirubine
ASAT
pyruvate kinase
créatine kinase

Samples: from the patient to the laboratory W.G. Guder 1996


Le prélèvement

Sur site de perfusion

• Fortement déconseillé: utiliser le bras opposé

• Sinon: - Attendre 2 min après arrêt perfusion


- Prélever en dessous du site

• Garrot au-dessous du site

• Choisir une autre veine

• Prendre un premier tube pilote sec 3 à 5 ml

Mentionner que le prélèvement provient du site d’une perfusion et en préciser le type


Le prélèvement

Ordre des tubes

BUT: éviter des interférences par transfert des additifs entre les tubes

• Hémocultures

• Tube sec

• Tube citraté

• Tube avec gel séparateur

• Tube héparine de Lithium

• Tube EDTA (K: ionogramme pertubé)


Le prélèvement

 Garrot 7-10 cm au-dessus du site - pas trop serrer

 Introduire l’aiguille à 15° et 30°

 Respecter l’ordre des tubes

 Relâcher le Garrot au plus tard après 1 min

 Maintenir le tube plus bas que le point de ponction et respecter le du volume remplissage

 Mélanger 5 à 10 fois calmement au plus tard 2 min après

 Retirer le dernier tube avant le holder et l’aiguille, main ouverte

 Appliquer compresse, pression sur la veine bras tendu et pansement

 Vérification de la conformité des tubes prélevés

 Étiquetage immédiat
Le prélèvement
Garrot
Le transport

Délai

• < 2 heures: Glycémie, Kaliémie, Réserve alcaline


• Nécessite une traçabilité:
date & heure prélèvement/ réception

Mode et stockage

• Température ambiante
• Photosensibilité: bilirubine
• Position verticale
Réception

• Responsabilité du biologiste

• Gestion des non-conformités:


GBEAm - ISO 15189
– Types
– Conduite à tenir : critères d’acceptabilité
– Information du préleveur
– Modalités de traçabilité

• La non-conformité a un coût élevé


- 25 % du budget annuel du matériel de prélèvement
- Résultats erronés et conséquences
Réception

Hémolyse

• Mécanique (prélèvement):
plus le débit est fort, plus le régime est turbulent
calibre de l’aiguille, de la tubulure, du vide des tubes…

• Garrot: proche du point de ponction ou durée de pose longue

• Patient: agitation, anémie, stress, état des veines (petites,


distales, difficiles, multiponctionnées …..)

Abderrahmani N. Qualité et optimisation des prélèvements. Mémoire de DEUST. Lens 1998


Daunizeau A. L’Assurance Qualité en Biologie Médicale : Qualité et optimisation des prélèvements. Réunion conjointe de la Société Française de Biologie Clinique et du Collège
de Biochimie des Hôpitaux. 1999
Le cycle
• Effectuer un dosage c’est déterminer la concentration molaire d’une
espèce dans une solution.
• Il y a plusieurs techniques de dosage, le dosage par étalonnage (la
(spectrophotométrie et aussi le dosage par titrage)
• Lors d’un titrage on fait réagir un réactif titrant avec le réactif titré à
doser. Alors l’espèce titrée est détruite par cette réaction
(contrairement à un dosage où on conserve l’espèce intacte).
• 1) Exploitation d’un titrage :
• On désire doser l’espèce A (espèce titrée) par
l’espèce titrante B :
• a. On utilise le même montage pour tous les
titrages pH-mètriques :
• b. On relève les valeurs du pH à chaque ajout
d’un volume VBURETTE de solution titrante.
• c. Le but est de tracer la courbe de titrage
pHmétrique : C’est à dire pH = f(VBURETTE).
1) Exploitation d’un titrage :
• Pour étudier une réaction acido-basique et en tirer des informations on
doit passer par le tableau d’avancement de la transformation :
• On désire doser l’espèce A (espèce titrée) par l’espèce titrante B :
Un oxydant est une espèce chimique susceptible de gagner un ou plusieurs électrons,
lors d’une réaction durant laquelle il se réduit.
La demi-équation électronique d’une réduction s’écrit :

Un réducteur est une espèce chimique susceptible de perdre un ou plusieurs électrons,


lors d’une réaction durant laquelle il s’oxyde.
La demi-équation électronique d’une oxydation s’écrit :
• Réactions spontanées et forcées
• Dans un bécher, on verse une solution de sulfate de cuivre et on plonge une
lame de zinc décapée. Dans un autre bécher, on verse du sulfate de zinc et
on plonge une lame de cuivre.
• Ces réactions rédox sont très importantes dans le domaine industriel
(préparation de métaux par ex).
• 1) Réaction entre les ions cuivre II et le métal zinc :
• Expérience : On plonge une lame de zinc dans une solution de sulfate
de cuivre II (couleur bleue): La partie immergée de la plaque est
recouverte d’un dépôt de couleur rouge brique.
Rien ne se passe au niveau de la lame de cuivre. La réaction ne se produit pas spontanément.

D’une manière générale, une réaction d’oxydoréduction se produisant sans apport d’énergie
extérieur est dite réaction spontanée

(« réaction naturelle »). Sa réaction inverse ne se produit pas, sauf avec un apport d’énergie.
la charge d’une batterie électrique engendre une réaction de ce type, nommée réaction forcée.
• Interprétation : Réactifs : Cu2+ et Zn ; Un des produits : Zn2+.
• Le dépôt rouge brique sur la lame de zinc rappelle la couleur du cuivre
métal il s’agit du deuxième produit.
• Pourquoi la solution d’ions cuivre II s’est décolorée ? Ceci est dû au fait
que les ions cuivre II constitue le réactif limitant de la réaction, ils ne sont
donc plus présent à la fin de la réaction et ce sont tous transformés en métal
cuivre.
• Un complexe est un édifice polyatomique formé d’un atome ou d’un
cation central auquel sont liés des molécules ou des ions appelés
ligands.
• La formule générale d’un complexe est [M(L)n]p ou M(L)np.
• M : Métal central L : ligand
• n : indice de coordination p : charge
• Exemple : Fe(CN)63- La charge de l’ion cyanure CN- est -1, La charge de
l’ion fer Fe3+ est +3 La charge du complexe est 6x(-1) + 3 = -3
• Les ligands : Un ligand est un ion ou une molécule liée à un atome ou un
cation central dans un complexe. Exemples : NH3, I-, H2O, CN- …
• Ce sont des anions ou molécules possédant au moins un doublet électronique
non liant.
• Le méthane ne peut pas être un ligand car il ne possède pas de doublet
électronique non liant.
• Les ligands entourant l’atome central peuvent être tous identiques ou différents.
• Dans ce cas le complexe est dit mixte.
Nomenclature des complexes
• Les règles de nomenclature
• On nomme les ligands puis le métal central.
• Le nom d’un ligand neutre est conservé. (sauf « aqua » pour H2O, « ammine » pour NH3
et carbonyle pour CO)
• Le nom d’un ligand négatif se termine par la lettre « o ». (ex : chloro ou cyano)
• Le nombre de ligands est précisé par un préfixe : di, tri, tétra, penta, hexa…
• Si le complexe a une charge nulle ou positive, l’ion ou l’atome central a le nom de
l’élément correspondant.
• Si le complexe est chargé négativement, on ajoute la terminaison « ate » au nom de
l’élément central correspondant.
• Le nom du complexe se termine par le nombre de charges portées par le métal central
(son nombre d’oxydation).

Exemples Complexe positif ou neutre : Fe(CO)5 : pentacarbonylefer (0) Cu(NH3)42+ : tétraamminecuivre


(II)  Complexe négatif : Fe(CN)63- : hexacyanoferrate (III)
• Exercice :
• Nommer les complexes suivants :
• Al(H2O)63+ :
• Ag(Cl)2- :
• Cu(H2O) 62+ :
• Ni(CN) 42- :
Définition
On peut retenir la définition suivante :

Un précipité (en solution aqueuse) est un solide en équilibre avec la phase aqueuse.

Dans ce cas, on dit que la solution est saturée.

Il y a deux façons d’obtenir un précipité :

1-En introduisant un excès de solide dans l’eau

2-En mélangeant deux solutions contenant les espèces constitutives du précipité.


• Dosages par précipitation
• Les réactions de précipitation étant quantitatives (K >> 1), on peut les utiliser
comme méthodes de dosage en déterminant le point équivalent.
• On peut réaliser des dosages : - colorimétrique - potentiométrique -
conductimétrique
• 4.1 Dosage par précipitation colorimétrique On utilise un indicateur de fin de
réaction permettant de détecter le point équivalent au cours du dosage.
• Exemple : Méthode de Mohr On utilise une burette contenant une solution de
nitrate d’argent AgNO3 de concentration connue et un bécher contenant une
solution de chlore de potassium KCl à titrer. On utilise du chromate de potassium
K2CrO4 comme indicateur de fin de réaction pour déterminer le point équivalent.
Au moment du point équivalent, on observe une couleur rouge persistante. Il se
produit la réaction :
• Ag+ + Cl- = AgCl
Indice d'hydroxyle /(OH)

Indice d'hydroxyle /(OH):
• Nombre de milligrammes d'hydroxyde de potassium nécessaire à la
neutralisation de l'acide acétique nécessaire pour acétyler 1 g du
composé à fonction hydroxyle,
• ou nombre de milligrammes d'hydroxyde de potassium correspondant
aux radicaux hydroxy dans 1 g du composé.
Indice de saponification

Les lipides dont les lipides à acides gras (lipides saponifiables) sont
impliqués dans plusieurs structures, dont la formation des membranes
cellulaires.
Ils sont caractérisés par des indices, comme l'indice de saponification et
l'indice d'iode
La détermination des indices (indice de saponification, indice d'iode, indice
d'acidité, ..) fait appel à des dosages (titrations) acide-base, oxydo-réduction,
Indice de saponification
L'indice de saponification (Is) d'un lipide est la masse d'hydroxyde de potassium KOH,
exprimée en milligrammes, nécessaire pour neutraliser les acides gras libres et saponifier
les acides gras estérifiés contenus dans un gramme de matière grasse

L'indice de saponification d'une matière grasse est obtenu par une expérience faite en
laboratoire.

Cet indice présente le grand intérêt de permettre l'utilisation d'une matière grasse sans en
connaître précisément la composition, toujours complexe et variable dans le cas des
matières grasses d'origine naturelle.
C'est le cas en savonnerie

Un indice de saponification théorique peut être calculé avec la formule suivante :
Indice de saponification
Avec : 56 (g/mol), la masse molaire de KOH
M, la masse molaire de l'acide gras étudié.

Si le corps gras analysé est un triglycéride pur, l'indice de saponification permet de connaître
sa masse molaire (donc sa composition moléculaire et éventuellement sa structure

Si le corps gras analysé contient un mélange de glycérides et d'acides gras libres, la mesure de
l'indice de saponification ne permet pas de connaître directement sa masse molaire.
Il faut d'abord déterminer l'indice d'acide et en déduire l'indice d'ester

Le calcul d'un indice théorique de saponification n'est pas d'un très grand intérêt car, hormis
en laboratoire avec des matières grasses pures de composition connue, l'expérience montre
que dans la majorité des cas l'indice théorique calculé diffère de l'indice vrai mesuré.
Indice de saponification
• L'indice de saponification est lié aux autres indices, comme l'indice d'acidité (IA) et l'indice d'ester (IE), par la relation:
IS = IE + IA.
• La quantité de potasse KOH utilisée dans la mesure de IS varie avec la masse molaire des acides gras. Plus la masse
molaire (PM) est élevée, plus l'indice de saponification est faible.

• Ainsi, l'indice de saponification est une mesure indirecte de la masse molaire des acides gras. Il permet de classer les
huiles en fonction de la longueur des chaînes d'acides gras qui les composent,

AVERISSEMENT: Si le corps gras est un triglycéride pur, l'indice de saponification permet de connaître son poids
moléculaire. Ainsi, si on utilise KOH dans la saponification, PM = (3 x 56 x 10^3)/Is, avec IA = 0 (triglycéride pure
avec un seul type d'acides gras).
Pour un diglycérides, PM = 2 x 56 x 10^3)/Is.
• Si le lipide analysé est un mélange de glycérides et d'acides gras libres, la mesure de Is ne permet pas de connaître
directement sa masse molaire.
• Dans ce cas, Il faut d'abord déterminer l'indice d'acide et calculer l'indice d'ester et PM = (3 x 56 X 10^3)/IE, avec IE =
Is - IA (huile non pure)..
Indice de saponification

Is de corps gras végétaux


Coprah 255-267
Palmiste 246-254
Palme 195-205
Olive 184-196
Arachide 187-196
Maïs 187-193
Tournesol 188-194
Soja 184-195
Noix 189-197
Lin cultivé 187-192
Colza 170-192
Huile de colza 167-174
Indice de saponification

Is de corps gras animaux


Beurre 215-235
Suif de bœuf 192-198
Saindoux 191-197
Hareng 180-194
Sardine 190-196
Baleine 180-195
Iodométrie

L'iodométrie est une méthode indirecte de dosage


d'oxydoréduction (aussi appelé dosage en retour)
Iodométrie
Iodométrie

• Il est alors aisé de remonter à la concentration de l'oxydant initial.


• La zone de virage (passage du jaune clair dû à I2 à l'incolore) est mise
en évidence grâce à l'ajout de quelques gouttes (3 à 4) d'empois
d'amidon qui prend un teinte bleutée.
• On peut également utiliser du thiodène qui passe du jaune pâle à
l'incolore.
Iodométrie
Iodométrie
Iodométrie
Iodométrie
Détection du point de fin de titrage en iodométrie
L’iode peut être son propre indicateur.
La solution d’iode possède une coloration qui va du jaune vif au brun selon
la concentration.
Cette coloration reste perceptible à une faible concentration si les autres
constituants du milieu réactionnel sont parfaitement incolores.
%(une goutte d’iode à 0,05 M donne une coloration jaune pale visible à
100 ml d’eau).

La détection de la présence d’I2 est beaucoup améliorée par l’usage d’une
solution d’empois d’amidon qui donne une coloration bleu vive.
Iodométrie
Manganimétrie
Manganimétrie
Argentimétrie
Introduction
L’analyse quantitative par précipitation (comme l’argentimétrie) est faite par ajout à un échantillon en
solution, une solution titrée d’un réactif capable avec l’espèce à analyser de donner un précipité, ceci peut
être faite par 2 méthodes:
•Volumétrie: On détermine le volume à l’équivalence.
•Gravimétrie: On mesure la masse du précipité formé après la réaction de précipitation .
Argentimétrie
Argentimétrie
Argentimétrie
Solution titrée de Ag+ à partir de Ag métal
• L’argent métallique pur (107,87 g/mol) peut être utilisé pour préparer
une solution de titre exact en Ag+.

• Dissoudre 10,787g dans l’acide nitrique et compléter avec l’eau


distillée jusqu’à un 1L pour une solution 0,1M.

La seule précaution à prendre dans ce cas est d’effectuer un lavage


préalable du métal avec l’acide nitrique (décapage) avant pesée pour
éliminer les oxydes d’argent Ag2O formés en surface suite à
l’oxydation de Ag par l’oxygène de l’air selon la réaction suivante:
Argentimétrie

• La présence d’acide dans la solution finale est à prendre en compte. Elle ne


permet d’utiliser cette solution pour des méthodes nécessitant un milieu neutre.
• Solution titrée de Ag+ par électrolyse
• La préparation de la solution titrée se fait par une électrolyse de l’argent métal.
la quantité d’électricité consommée permet de connaitre la quantité de l’ion
Argent (Ag+) libérée dans la solution.
• Solution titrée de KSCN
• Le deuxième réactif titrant utilisé en argentimétrie dans la méthode indirecte de
Charpentier-Volhard est le thiocyanate de potassium (KSCN) 0,1N. Il existe à
l’état pur, mais ne constitue pas un étalon primaire. Son titre peut être contrôlé
(étalonné) par une solution de nitrate d’argent (AgNO3).
• La pH-metrie consiste à mesurer le pH ou potentiel d'hydrogène d'une
solution.
• La mesure s'effectue grâce à une électrode de verre, d'une électrode de
référence et d'un pH-mètre.
• Un pH=7 correspond à un pH neutre, entre 0 et 7 à un pH acide et entre 7 et
14 un pH basique.
• Les tables de pKa permettent de classer les acides et bases faibles en
fonction de leur force.
• Les acides et les bases permettent également de fabriquer des solutions
tampon
Substances pH
Suc gastrique 2
Citron 2,5
Vinaigre 3
Tomate 4,5
Bière 4,5 - 5
Asperge 5,5
Lait de vache 6,5
Salive 6,6 - 7,3
Sang 7,3
Eau de mer 8,2
Ammoniaque 11,1
Lait de chaux 12
Principe du titrage pH‑métrique
• Un titrage est une technique qui permet de déterminer la concentration
d’une espèce chimique en solution reposant sur une réaction chimique,
totale et rapide, entre l’espèce à titrer et l’espèce titrante.

• Le titrage pH‑métrique est une méthode qui consiste à suivre l’évolution du


pH d’une solution lorsqu’on y ajoute, petit à petit, une solution titrante.
• Il se produit une réaction entre un acide et une base, ce qui modifie le pH
• Lorsque les réactifs ont été introduits dans les proportions
stœchiométriques, l’équivalence est atteinte.
• À ce moment‑là, le pH varie brusquement.
• La mesure du pH permet alors de déterminer le volume à l'équivalence VE​
et d'en déduire la concentration de l’espèce titrée dans la solution.
Matériel nécessaire
• Potence, pince et noix de serrage
• Burette graduée
• Agitateur magnétique
et barreau aimanté
• Deux béchers de 250 mL
• pH‑mètre étalonné
• Flacon de vinaigre
• Solution de soude (Na+(aq)
 ; HO−(aq)) c=0,100 mol⋅L-1
• Pipette jaugée de 20,0 mL
• Matériel pour dilution
• Bécher de déchets
Conductimétrie

• Le terme de conductimétrie désigne une méthode de mesure des


propriétés conductrices d'une solution.
• Cela permet de déterminer la concentration des ions contenus dans la
solution étudiée.
• La conductimétrie peut ainsi servir dans les opérations de dosage ou
de détermination de la cinétique d'une réaction.
Conductimétrie
Mesures par conductimétrie
• Les solutions ioniques conduisent le courant électrique.
• La conductivité est une grandeur physique qui caractérise l'aptitude
d'une substance à conduire le courant.
• La conductimétrie est la mesure de la conductivité.

Conduction du courant électrique


• Le courant électrique ne circule que dans les solutions contenant des
ions : c'est pourquoi les solutions ioniques sont aussi appelées
solutions électrolytiques.
Conductimétrie
• Le passage du courant dans la solution est dû à la circulation des ions :
les cations, chargés positivement, circulent de la borne + du
générateur vers la borne − (dans le sens conventionnel du courant) ;
• les anions, chargés négativement, circulent de la borne − du
générateur vers la borne + (dans le sens inverse du sens conventionnel
du courant).
• L'électrode vers laquelle se dirigent les cations est donc appelée
« cathode », et celle vers laquelle se dirigent les anions est appelée
« anode ».
Conductimétrie
Principe
• Une cellule de conductimétrie est constituée de deux électrodes de plaques identiques et
parallèles et recouvertes de noir de platine
• Ces électrodes sont reliées à un générateur de tension
• Une fois la cellule plongée dans la solution ionique, on fait varier la tension à ses bornes et on
mesure l'intensité du courant qui la traverse.
• Le conductimètre s'appuie sur la loi d'Ohm : U = R x I
• où U représente la tension donnée en volts
• I l'intensité exprimée en ampères 
• R la résistance exprimée en ohms.
• Il donne ensuite une valeur de la conductance G, exprimée en siemens, sachant que :G = 1/R
Conductimétrie

Comment mesurer la conductivité d’une solution ?


• La cellule de conductimétrie doit, au préalable, être étalonnée. 
• En effet, la conductance mesurée dépend aussi de la géométrie des
électrodes.
• Pour étalonner la cellule, on utilise généralement une solution de
chlorure de potassium (KCl) dont la conductivité est connue.
• Les mesures se font ensuite sous agitation magnétique en veillant à
placer la cellule au centre du bécher.
Conductimétrie
Conductimétrie

• Un conductimètre est un appareil permettant de mesurer la conductivité d'une


solution.
• Il est constitué de deux parties : un boîtier électronique qui affiche la valeur de la
conductivité et d'une cellule qui mesure cette valeur.

La mesure de la conductivité se fait en courant alternatif pour éviter la


polarisation des électrodes.
• L'appareil mesure la tension aux bornes d'une cellule plongeant dans la solution à
étudier et l'intensité du courant qui y circule.
Conductimétrie
Conductimétrie
Applications à la mesure de quantités de matière
• Pour une solution contenant un seul soluté, et pour des concentrations faibles, la
conductivité de la solution est proportionnelle à la concentration C de la solution

On peut donc établir une droite d'étalonnage à partir de solutions de concentrations


connues, et reporter sur cette droite la conductivité d'une solution de concentration
inconnue pour déterminer la valeur de sa concentration.
Conductimétrie

Limites
• Tous les ions présents interviennent pour déterminer la
conductivité de la solution.
• Il en résulte qu’un ion très concentré masque pratiquement
tous les autres
La perte à la dessiccation avec un dessiccateur est une procédure thermogravimétrique alternative qui
permet d'obtenir des résultats comparables à ceux obtenus avec une étuve, de manière considérablement
plus rapide.

Les résultats sont disponibles en 5-15 minutes, contre 2 à 3 heures en moyenne avec une étuve. La
procédure est aussi beaucoup plus simple et ne requiert aucune compétence spéciale.

En validant les résultats de détermination de la teneur en humidité par rapport à ceux obtenus avec
l'étuve, les sociétés disposent d'une solution de perte à la dessiccation alternative pratique et conforme.
• La teneur en humidité a des conséquences sur l'aptitude au traitement, la durée de conservation, la
fonctionnalité et la qualité d'un produit.
• Il est donc impératif de déterminer ce paramètre avec précision pour garantir la qualité des
produits dans de nombreux secteurs, notamment agroalimentaire, pharmaceutique et chimique.
• En outre, la teneur en humidité maximale admissible dans certains produits est parfois strictement
réglementée (par les réglementations nationales en matière de sécurité alimentaire, par exemple).
• La teneur en humidité est généralement déterminée selon une approche thermogravimétrique,
c'est-à-dire par perte par dessiccation.
• Dans ce cas, l'échantillon est chauffé et la perte de poids due à l'évaporation de l'humidité est
enregistrée.
• L'étuve de séchage associée à une balance et le dessiccateur font partie des techniques les plus
courantes pour analyser le taux d'humidité.
Technologies de détermination de la teneur en
humidité
L'utilisation d'un dessiccateur ou d'une étuve de
séchage associée à une balance sont deux méthodes
courantes de détermination de la teneur en
humidité par perte par dessiccation.
Le tableau suivant compare ces deux méthodes et
offre une vue d'ensemble de leurs principales
caractéristiques
Dessiccateur Étuve et balance
Méthode d'analyse Directe Directe

Oui. Méthode de détermination de la teneur en


Méthode standard officielle Non. Référencement nécessaire par rapport à l'étuve humidité généralement désignée comme officielle

Temps de mesure habituel 3 à 15 min 240 à 480 min

Précision Élevée Élevée

Manipulation Une étape, mesure directe Plusieurs étapes, pesage différentiel

Maintenance Réduite Réduite

Automatique (résultat exprimé en % TH, % MS ou Manuel ou à l'aide d'une balance


Calcul
d'autres unités)

Manuelle ou à l'aide d'une balance et d'une


Documentation des résultats Simple et directe à l'aide d'une imprimante imprimante

Plage de taux d'humidité applicable 0 à 100 % 0 à 100 %

Plusieurs échantillons à la fois Non Oui

Contrôle des marchandises en entrée (livraison de Contrôle qualité final


Domaine d'utilisation habituel matières premières), contrôle des en-cours, contrôle
qualité final
Critères de sélection de la solution de détermination de la teneur en humidité adéquate
• METTLER TOLEDO propose des solutions de détermination de la teneur en humidité adaptées aux techniques d'analyse par dessiccateur et par
étuve de séchage. Ces solutions simples d'emploi répondent aux besoins les plus courants et garantissent des résultats précis, quelle que soit la
méthode employée.
Dessiccateur
• Résultats rapides
• Simplicité d'utilisation
• Réduction des erreurs
• Alternative à la méthode officielle 
Étuve et balance
• Méthode officielle
• Absence de contrainte de temps
• Échantillons multiples
• Échantillons très hétérogènes
• Étuve de séchage et balance – Méthode de détermination de la teneur en humidité
par perte par dessiccation
• L'analyse de la teneur en humidité à l'aide d'une étuve de séchage exige l'utilisation d'une
balance d'analyse offrant généralement une précision d'affichage de 0,1 mg (0,0001 g).
• Cette méthode offre deux avantages principaux : il s'agit de la méthode officielle
stipulée dans les normes (méthode de référence), et elle permet d'analyser plusieurs
échantillons à la fois.

• Dans la mesure où cette procédure implique de nombreuses tâches manuelles, l'utilisation


d'une balance intelligente, intégrant une application de pesage différentiel, réduit
considérablement le risque d'erreurs, notamment en termes de manipulation, de calcul et
de documentation.
• Outre d'excellentes performances de pesage, les balances d'analyse METTLER TOLEDO
offrent une grande simplicité d'analyse du taux d'humidité grâce à leurs indications
graphiques, à la lecture des codes-barres d'identification des échantillons, mais aussi au
calcul et à la documentation automatiques.
Analyse thermogravimétrique (TGA)
• L'analyse thermogravimétrique (TGA) sert à quantifier la composition d'une
substance, depuis la température ambiante jusqu'à 1 600 °C. METTLER TOLEDO
propose différentes solutions TGA hautes performances, dont un passeur
d'échantillons fiable et ne nécessitant aucune intervention, utilisable dans de
nombreuses applications.
INTRODUCTION.
• La détermination de la teneur en eau d'un composé chimique est un dosage important,
effectué sous forme d'une analyse routinière dans de nombreux laboratoires.
• C'est pour cette raison que la méthode du dosage de l'eau par le réactif de Karl-Fischer est
celle qui est utilisée par la plupart des laboratoires.
• Elle permet le dosage de l'eau dans les substances solides, liquides ou gazeuses. Elle est
utilisée habituellement pour déterminer des teneurs en eau de l'ordre de 0,5 à 5 %, mais elle
peut s'appliquer en fait à des échantillons contenant entre 10-4 et 100 % d'eau.
• Le dosage peut être réalisé avec deux types d'appareillage : l'un, coulométrique, où le réactif
est préparé par électrolyse directement dans la cellule de dosage; l'autre, volumétrique, où le
réactif est ajouté à l'aide d'une burette.
PRINCIPE DU DOSAGE.
Réaction du dosage.
• Le réactif de Karl-Fischer est composé de diiode et de dioxyde de soufre en
solution dans une amine organique (BN) et un alcool (R-OH). Initialement
l'amine utilisée était la pyridine et l'alcool le méthanol, ce dernier étant
remplacé maintenant par le méthoxy-2-éthanol. En présence d'eau le diiode
est réduit par le dioxyde de soufre suivant la réaction :

• La réaction est en fait plus complexe car l'amine neutralise les produits
acides formés et l'alcool participe à la réaction tout en jouant également le
rôle de solvant. La réaction globale est la suivante :
• Les composés formés dans la réaction (4-2) étant très stables, l'eau réagit quantitativement, mole à mole, avec le
diiode.
• Actuellement le réactif de Karl-Fischer est commercialisé sous deux formes :
• Un réactif à deux composants comprenant, d'une part le solvant contenant le dioxyde de soufre et une amine en
solution dans du méthanol, d'autre part le réactif contenant le diiode en solution dans du méthanol.
• Un réactif composite stabilisé contenant le dioxyde de soufre, le diiode et une amine, en solution dans du 2-
méthoxyéthanol ou du 1,2-dihydroxypropane. Ces alcools remplacent le méthanol.
• Le réactif composite est d'une utilisation plus simple, mais il est moins stable que le réactif à deux composants.
La pyridine, qui est l'amine utilisée dans le réactif original, peut être remplacée par une amine inodore et moins
toxique comme la diéthanolamine ou l'imidazole. Le réactif composite permet de doser environ 5 mg d'eau par
ml et sa composition est proche de la suivante :
• diiode : 133 g dioxyde de soufre : 70 g pyridine : 425 ml 2-méthoxyéthanol : 425 ml
Détection de la fin du dosage.
• Différentes méthodes peuvent être utilisées pour mettre en évidence la fin
de la réaction :
• Visuelle (coloration brune due au diiode en excès).
• Spectrophotométrique (mesure de l'absorption de la solution à 475 nm).
Plan
• Introduction

• Rappel théorique

• Appareillage

• Mise en œuvre

• Application

• Conclusion

146
INTRODUCTION
 Méthode spectrale de référence la plus ancienne pour l’analyse des :
 métaux alcalins : Na+, K+, Li+.
 alcalino-terreux. : Ca2+, Ba2+.

 = Spectrophotométrie d’émission atomique repose sur l’analyse des spectres de raies émis par des
atomes initialement portés à l’état excité sous l’effet de la flamme.

 Technique essentiellement quantitative.

 Technique rapide, sensible, précise, mais présente des obstacles

 L’application de cette méthode à bcp diminué ces dix dernières années et remplacé par des
techniques électrochimiques en particulier par l’emploi d’électrodes sélectives.

147
Rappels théoriques

148
Rappels théoriques

• Méthodes spectrales : basées sur l’étude d’interaction du


rayonnement avec la matière.
• La matière peut être:
• Atome : on obtient un spectre atomique ou spectre de raies

• Molécule : on obtient un spectre moléculaire ou de bande

149
150
L’analyse d’un spectre atomique dépend du type d’interaction des atomes
à l’état libre avec la lumière

• Absorption

• Emission

151
Rappels théoriques
• Absorption et Émission atomique sont deux facettes d'une même propriété énoncée par Kirchhoff «
Un corps, soumis à certaines conditions d'excitation, ne peut émettre que des radiations qu'il est
susceptible d'absorber dans les mêmes conditions ».

152
Rappels théoriques
L’analyse d’un spectre atomique dépend du type d’interaction des
atomes à l’état libre avec la lumière

• Absorption
• Atomes à l’état de vapeur restent à l’état fondamental et reçoivent des
rayonnements à partir d’une source (lampe)
•  Spectre d’absorption

153
L’analyse d’un spectre atomique dépend du type d’interaction des
atomes à l’état libre
avec la lumière

• Emission
• Les atomes à l’état de vapeur s’excitent par la flamme qui leur
permet ensuite d’émettre des rayonnements de fréquence donnée.
•  Spectre d’émission

154
L’analyse d’un spectre atomique dépend du type d’interaction des
atomes à l’état libre
avec la lumière

• Emission

• Différents techniques selon le type d’excitation:


• Flamme ( Photométrie de flamme)
• Arc électrique
• Plasma (ICP)…

Très énergétique

155
Principe de la méthode
• On fournit de l'énergie sous forme thermique (flamme).

• On obtient d’abord des atomes à l'état de vapeur qui vont être ensuite excités.

• On mesure l'intensité du rayonnement émis lorsque ces atomes repassent à l’état fondamental.

Atomes excités REM ( Io, o )

Cellule d’atomisation système de mesure spéciale


et d’excitation de la lumière émise

156
Principe de la méthode

• 1- Production de la vapeur atomique

• 2- Excitation

• 3- Emission des radiations

157
Aspects

• Aspect qualitatif

• Aspect quantitatif +++

158
Aspect qualitatif

• Applicable sutt pour les métaux alcalins, due fait de la faible


effet énergétique de la flamme car pour les autres molécules il
faut un spectre riche en raies donc réalisé avec des sources
très énergétique

• Les éléments sont identifiés par la longueur d’onde de la raie


de raisonnace qui est caractéristique pour chaque atome

159
Aspect qualitatif

• Exemples des spectres pour les éléments les plus


fréquemment analysés:
• Na+ : raie de résonance à 589 nm (raie D).
• K+ : raie de résonance à 767 nm.
(la bande 405 nm est gênée par l’émission d’autres ions)
• Li+ : raie 671 nm
• Ca2+ : raie de résonance à 622 nm
(la raie 554 nm est trop proche de celle du sodium )

160
Aspect qualitatif

161
Aspect quantitatif

• Seuls les éléments alcalins et alcalinoterreux sont dosables par cette technique car Il
faut que le nombre des atomes excités soit suffisamment grand et donc le potentiel
d’excitation de l’élément ne soit pas trop élevé.

• La loi de Boltzmann permet de calculer, pour chaque transition, le rapport N1/N0 des
atomes passés à l’état excité à ceux qui sont demeurés à l’état fondamental :
N1/No=g. exp(- Δ E/KT)
avec :
T = température absolue ;
g = entier qui dépend de chaque élément et de ses nombres quantiques ;
k = constante de Boltzmann = 1,38x10-23 J/K ;
Δ E = différence d’énergie entre le niveau excité et le niveau fondamental.

162
Aspect quantitatif
• En effet, l’émission de lumière, pour un élement et une raie caractéristique donnée, est
proportionnelle au nombre d’atomes qui retournent à l’état fondamental par unité de temps.
Ie~ ΔN/ Δt

• Et par conséquent proportionnel au nombre d’atomes de l’espèce considérée dans la flamme donc :

Ie = kC
Avec C: concentrations de l’élément émettrice

• Cet équation n’est valable que pour les faibles concentrations d’où la nécessité de faire des
dilution.

• En pratique, on réalise un étalonnage avec une gamme d’étalon.

163
Appareillage

164
Nébuliseur
• la chambre de nébulisation est une enceinte dans laquelle
l’échantillon est transformé en aérosol,

• La solution nébulisé est introduite dans la flamme par le gaz


comburant ( glt l’air)

165
Nébuliseur
2 sortes de nébuliseurs
• pneumatique: la plus utilisée : +++
le gaz comburant (air) est introduit par dépression, et aspire avec lui
l’échantillon qui se mélange sous forme d’un fin brouillard, c’est l’effet Venturi

• Par ultrasons:
La solution est déposée sur une surface vibrante à fréquence ultrasonore
donc nébulisée en gouttelettes très fines.

166
Brûleur
• Chambre de mélange où le gaz comburant chargé de gouttelettes, rejoint le
gaz carburant (svt le propane), délivré au brûleur à débit constant.

• La combustion du mélange des deux gaz se produit, donnant, la flamme qui a


un triple rôle :

• Porter l’échantillon à l’état gazeux


• Réduire les combinaisons moléculaires (en atomes)
• Réaliser l’excitation de ces atomes

167
Flamme

168
Sélecteur de radiation
• Filtres

• Monochromateur

169
Détecteur
• Dont le rôle est de transformer le rayonnement lumineux en signal électrique

• C'est une photodiode ou plus souvent, un photomultiplicateur.

170
Application

• Biochimie

• Médicament

• Analyse alimentaire

• Hydrologie
171
Application

• Biochimie
• L’exploration de l’équilibre hydro-électrolytique par dosage du Na+ , K+ dans :
sang, urine, LCR..

• Les résutlats exprimés sont en meq/l


Na+ : 135-145meq/l
K+ : 3,8- 5,4 meq/l

• La concentration est obtenue en fonction d’un volume plasmatique total alors


qu’en réalité ces électrolytes sont dilués dans de l’eau plasmatique

172
Application
• Biochimie

• Médicament
• Dosage du Li sérique ou globulaire par photométrie de flamme. Cette méthode permet de
surveiller les patients en cours de traitement par les sels de lithium.

• Analyse alimentaire
• Dosage du Na+ et du K+ dans les aliments, dans les eaux potables ou dans les eaux minérales.

• Hydrologie
• Surveillance de la pollution et contrôle des eaux

173
Points essentielles
 Spectrophotométrie d’émission atomique de référence la plus
ancienne
 Pour l’analyse des :
 métaux alcalins : Na+, K+, Li+.
 alcalino-terreux. : Ca2+, Ba2+.
 Source d’excitation thermique : flamme.
 Technique essentiellement quantitative
(Ie = kC).
 Remplacé / techniques électrochimiques (électrodes sélectives).

174
PLAN

Introduction
Rappels.
La Loi de Beer Lambert.
Appareillage.
 la source lumineuse.
 le monochromateur
 les cuves.
 le détecteur
Contrôle des appareils.
Applications.
Conclusion
176
Introduction

• La spectroscopie UV-Visible permet d’accéder qualitativement à des


renseignements quant à la nature des liaisons présentes au sein de
l’échantillon mais également de déterminer quantitativement la
concentration d’espèces absorbant dans ce domaine spectral.

• Non destructive et rapide, cette spectroscopie est largement répandue


en travaux pratiques de chimie ainsi qu'en analyse chimique ou
biochimique.

17/01/23 177
.

Rappels

Une molécule est dite colorée parce qu’elle absorbe certaines radiations lumineuses dans le domaine
du visible, et pas d’autres. Cela se manifeste par un maximum d’absorption sur le spectre.

17/01/23 178
Rappels
• Considérons la « roue des couleurs » :

Quand une molécule présente un maximum d’absorbance pour une


longueur d’onde ,

cela veut dire que la couleur correspondante est la plus absorbée.


La couleur perçue est alors sa couleur complémentaire, autrement dit
la couleur opposée sur la roue des couleurs.

Pour le bleu de méthylène, ,

donc la couleur rouge-orange est absorbée.


Comme on pouvait s’y attendre, le bleu de méthylène présente ainsi une
coloration bleue, couleur complémentaire de l’orange.

17/01/23 179
Rappels

Chromophores
Absorption grâce à des groupements chromophores (Un chromophore est un
groupement d'atomes comportant une ou plusieurs doubles liaisons, et formant
avec le reste de la molécule un séquence de doubles liaisons conjuguées, c'est-à-
dire une alternance de doubles et de simples liaisons

Certains groupements n’ont pas de système conjugués, mais modifient le spectre UV


lorsqu’ils sont liés à une gpt chromophore : Groupement auxochrome (-OH, -
OCH3, -NH2…)

180
Rappels

Remarque : Les doubles liaisons d’un chromophore peuvent être formées à partir de doubles
liaisons carbone-carbone C=C, mais aussi par des groupements azoïques ,

carbonyles

17/01/23 181
Principe

• Une substance chimique en solution est caractérisée par son absorbance.

• L'absorbance, à une longueur d'onde lambda donnée, est une grandeur qui traduit
le rapport entre l'intensité de la radiation incidente I0 et l'intensité de la radiation
transmise It.

• L'absorbance est une grandeur sans unité.

• Elle dépend de la taille de la cuve contenant la solution et de la concentration en


espèces absorbantes dissoutes.

• Pour mesurer l'absorbance d'une solution, on utilise un spectrophotomètre

17/01/23 182
Principe

• Le spectre d'absorption
• Le spectre d'absorption d'une
solution est la courbe représentant
son absorbance en fonction de la
longueur d'onde.

Voici le spectre d'absorption d'une


solution aqueuse contenant
uniquement des ions permanganate.
Les spectres d'absorption présentent
une ou deux (rarement plus) bandes Le spectre d'absorption d'une solution d'ions
permanganate précédent a un maximum d'absorbance
d'absorption caractérisées par leurs pour la longueur d'onde 530 nm.
longueurs d'onde d'absorption Cette longueur d'onde est caractéristique des ions
maximale notées lambda{max} permanganate. Si le spectre d'une solution inconnue
contient une bande d'absorption à 530 nm, il est possible
que cette solution contienne des ions permanganate.
17/01/23 183
Principe

Le spectre UV-visible

Représente l’intensité de l’absorption à


différentes longueur d’ondes A=f(λ)

C’est un spectre de bandes caractérisé par un


maximum d’absorption (λmax) et un minimum
d’absorption (λ min)

Pour un dosage quantitatif, on se placera à


λmax

184
Principe

Un solvant peut modifier l’absorbance ou la longueur du spectre, on


parlera des termes suivants :
Influence du solvant
Le solvant influence à la fois la position des bandes d’absorption,
leur intensité et leur forme, par sa polarité et son pH.
Influence de la polarité :
Si solvant polaire (interaction soluté/solvant) : Elargissement des
bandes
Si solvant apolaire : Rétrécissement des bandes
Influence du pH : ionisation du chromophore : Variations des
bandes
Un bon solvant ne doit pas absorber (interférences) à la longueur
d’étude
Exemple de bon solvant : Méthanol, Hexane (/UV)

185
Principe

 Principe de la spectroscopie UV - Visible


• L’interaction électromagnétique caractérise l’aptitude d’un édifice
atomique à voir son énergie modifiée par l’action d’un
rayonnement électromagnétique.
• Soit un système atomique pouvant être caractérisé par deux
niveaux énergétiques quantifiés E1 et E2 (avec arbitrairement
E1  E2).
• Si le rayonnement électromagnétique permet de passer du niveau
E1 au niveau E2, le système doit acquérir de l’énergie. On parle
alors d’absorption.
• Au contraire, le passage du niveau E2 au niveau E1 conduit à une
libération d’énergie, il s’agit d’émission.
• L’absorption ou l’émission d’énergie se fait alors sous forme
d’onde électromagnétique, dont l’énergie dépend fortement de
l’ordre de grandeur de la différence d’énergie entre les deux états,
notée ΔE, et donc intrinsèquement de la nature des niveaux
concernés.
17/01/23 186
Principe

 La spectrométrie d’absorption étudie les variations des transitions électroniques


résultant d’une absorption photonique par des molécules absorbantes.
 Ce sont les transitions électroniques des électrons de liaisons (couche de valence)
qui permettent de caractériser une molécule (et non les atomes qui la constituent).
 Lorsque qu’une molécule absorbe un photon d’énergie, les électrons vont passer
de l’état fondamental E0 à l’état excité E1 (instable). Il y a ensuite retour à l’état E0
avec émission de micro chaleur et non de photons lumineux (Fluorescence)
 Certaines molécules vont avoir la propriété de pouvoir absorber un rayonnement
électromagnétique, dont la longueur d’onde s’étend de 200 nm à 800 nm, et
entrainer un changement de leur états de vibration ou de rotation électroniques.

187
Principe

Aspect quantitatif
Loi de Beer Lambert.

Lorsqu’un faisceau d’intensité I0 traverse une solution de molécule

absorbante, le faisceau transmit (émergent) présente une intensité I

inférieure à I0 :Il y a eu absorption énergétique

(=photons) par les molécules en solutions.

188
Principe

Loi de Beer - Lambert


• L'absorbance est fonction de la concentration du soluté comme le
montre la loi de Beer - Lambert : A = log (Io/I) = ε . λ . C
• A = absorbance sans unité
• Io = intensité lumineuse incidente (avant interaction avec le soluté)
• I = intensité lumineuse transmise
• ε = coefficient d'extinction (qui dépend de la longueur d'onde) :
• Si la concentration du soluté est en M (ou mol.L-1), ε est en M-1.cm-1,
c'est le coefficient d'extinction molaire : εM
• Si la concentration du soluté est en % (masse/volume), ε est en g -1.L.cm-
1
, c'est le coefficient d'extinction pondéral : ε1%
• λ = longueur du trajet otique (en cm)
• C = concentration du soluté (l'unité dépend de celle du coefficient
d'extinction

17/01/23 189
Principe

• On définit l’absorbance de la solution comme : A=log(I/Io)

• On parle aussi de transmittance définie par la relation :T= I/Io

• L’absorbance est une valeur positive, sans unité.

• Elle est d’autant plus grande que l’intensité transmise est faible.

190
Principe
Validité de la loi
La loi de Beer-Lambert est linéaire si :

• La solution est diluée et de concentration fixe.

• ε est constant : Lumière monochromatique (λ constante)


(/bande passante)

• l est constante : Faisceau perpendiculaire à la cuve

• La solution est transparente

• La solution est non fluorescente

• La solution est stable du point de vue photo chimique

• Pas de réaction avec le solvant


191
Appareillage
Appareillage et fonctionnement
• La détermination des longueurs d’onde des rayonnements électromagnétiques absorbés se
fait grâce à l’utilisation d’un spectrophotomètre.

17/01/23 192
Appareillage

• La solution placée dans la cuve contient la molécule à étudier. Il existe


aussi la possibilité de travailler en phase gazeuse, avec des cuves étanches.
• Pour travailler dans l’UV, la cuve ne peut pas être en verre ou en
plastique, car ces matériaux absorbent les UV. On utilise alors des cuves
en quartz.

Le rôle du prisme est de séparer les diverses radiations (diverses longueurs


d’onde) qui ont été transmises à travers la cuve.
• Certains spectrophotomètres peuvent utiliser un réseau optique à la place,
c'est-à-dire un ensemble de raies très fines, qui agissent comme le prisme.

17/01/23 193
Appareillage
Les spectrophotomètres
• Un spectrophotomètre analyse l'énergie lumineuse réflechie ou transmise d'une molécule.
• Il possède un système qui sépare les différentes longueurs d'onde d'un faisceau lumineux : le
monochromateur.
• Il y a 2 types de monochromateur : dispersion de la lumière par un prisme ou diffraction de la
lumière par un réseau ou par un cristal.
• Le spectre est reconstruit par un logiciel à partir des mesures effectuées à des intervalles de
longueur d'onde fixés (exemple : mesures tous les 1, 3, 5 nm, ...).
Sources lumineuses
• Lampe à décharge au deutérium : domaine d'énergie / longueur d'ondes 190 à 400 nm (maximum
d'émission à 652 nm).
• Lampe à filament de tungstène : domaine 350 à 800 nm.
• Lampe à décharge au xénon (très énergétique ) utilisée dans le domaine UV et visible. Elle
fonctionne sous forme de flash, au moment de la mesure.

17/01/23 194
Appareillage
Les cuves pour les mesures
• Précautions d'usage :
• Il faut choisir le type de cuve adaptée à la longeur d'onde :
• quartz pour les ultra-violets (190 - 400 nm)
• verre ou polystyrène pour le visible (400 nm - 800 nm)
• Ne pas mettre les doigts sur les faces dépolies des cuves
• Bien orienter la cuve par rapport à l'axe du faisceau lumineux
• Supprimer les bulles d'air

17/01/23 195
Appareillage
Monochromateur

L'élément de base est un prisme, un réseau ou un filtre coloré.

Le rôle du monochromateur est d'isoler le rayonnement sur lequel on fait la mesure.

Il est composé principalement d'un d'une fente d'entrée et d'une fente de sortie , système dispersif

Fente

Les fentes ont pour rôle de diriger le faisceau de rayons lumineux parallèles vers la cellule contenant

l’échantillon.

La fente placée entre le sélecteur de longueur d’onde et la cellule a également pour rôle de réduire la largeur de

la raie (Δλ) afin d’obtenir la meilleure résolution possible.

Lentille

Transforme le rayonnement en faisceau parallèle


196
Appareillage

Sélecteur de longueur d’onde


Un réseau est une plaque de verre munie de stries parallèles, qui a la
propriété de disperser la lumière en ses diverses composantes.. La
lumière qui arrive sur la cellule contenant l’échantillon est donc
monochromatique.
Le prisme permet de disperser une lumière polychromatique et en
sélectionner les différentes longueurs d’onde par déviation des ongles
émergents.
Inconvénients: Luminosité s’affaiblit
Le filtre est dispositif plus performant
Améliore le monochromatisme du filtre.

197
Appareillage

Détecteur
Le détecteur du spectrophotomètre reçoit la lumière qui traverse la cellule
contenant l’échantillon.
Il est composé d’un alliage de métaux photoconducteurs facilement excitables par
la lumière.
Le signal électrique produit par l’excitation est converti en valeurs numériques lues
sur une échelle graduée en transmittance ou en absorbance.
Il existe deux types de détecteurs :
Photomultiplicateurs : mesure l’intensité en Watts
Photodiodes : mesure l’énergie émise pendant un intervalle de temps en Joules
198
Appareillage

Photomultiplicateurs

• Le photon arrache un électron de la


cathode par effet photoélectrique

• L’ électron est ensuite accéléré vers


une seconde électrode (dynodes) dont il
arrache d’autres électrons => signal de
base intensifié

199
Appareillage

Barrettes de diodes
• Alignement de plusieurs photodiodes de petites dimensions

• Photodiode: semi-conducteur ayant la capacité de détecter un rayonnement( photons)


et de le transformer en un courant électrique

• Quand un photon d’energie suffisante est absorbé; il crée des photo porteurs en excès
( paires électron-trou).

• Chaque paire se traduit par la circulation

dans le circuit extérieur d’un courant électrique .

• Les barrettes de diodes permettent un tracé

rapide des spectres d’absorption

• Peu sensible aux interférences.


200
Appications

• La spectrophotomètrie est une méthodologie extrêmement courante


pour :
• Déterminer la concentration d'une molécule.
• Suivre la cinétique de formation d'un produit au cours d'une réaction
enzymatique.
• Mesurer l'absorbance d'un éluat au cours d'une séparation par
chromatographie pour tracer le profil d'élution.
• Apprécier le degré de pureté d'une molécule purifiée.

La spectrophotométrie uv-vi permet:


Une analyse qualitative: caractérisation des molécules.
L’analyse quantitative: Dosage

17/01/23 201
Appications

1-Analyse qualitative
• Peu d’usage
• Permet d’identifier les molécules en fonction de leur
spectre d’absorption en le comparant à une référence
• La molécule est identifié :
• Par détermination du coefficient d’extinction molaire
• Par la λ max

202
Appications
2-Analyse quantitative: 2 cas de figures
1- La substance à doser possède un pic d’absorption dans le domaine uv-vis=>
dosage direct
• Le dosage direct consiste à mesurer l’absorbance d’un composé qui absorbe de façon importante la
lumière dans la région ultraviolette ou visible. En d’autres mots, le composé doit posséder une forte
bande d’absorption à une longueur d’onde dans la région ultraviolette ou visible, causée par un
excitation électronique du composé.

2- La substance ne possède pas de pic caractéristique dans ce domaine=> Dosage


indirect
• Ex1: Lactate : pas de pic caractéristique:
• Lactate+NAD⁺↔Pyr+ NADH,H⁺ (Do à 340nm)
• Ex2: Réaction de brinder

H₂O₂ Peroxydase H₂O


Chromogène incolore réduit Chromogène coloré oxydé
203
Appications

Avantages Inconvénients
 Large applicabilité (la plus part
des substances Chimie préparative nécessaire
 absorbent ou peuvent être rendus des fois pour rendre les substances
absorbante) absorbantes
 Grande sensibilité Peu sélective
 Bonne sélectivité
 Bonne précision et répétabilté
 Facilité de mise en œuvre
 Prix raisonnable
204
Conclusion

La spectroscopie UV-Visible permet ainsi d’accéder qualitativement à des


renseignements quant à la nature des liaisons présentes au sein de l’échantillon (via
l’ordre de grandeur de λmax et εmax) mais également de déterminer quantitativement la
concentration d’espèces absorbant dans ce domaine spectral (via la loi de Beer-
Lambert).

Non destructive et rapide, cette spectroscopie est largement répandue en travaux


pratiques de chimie (après construction d’une droite d’étalonnage et report d’une
mesure expérimentale) ainsi qu'en analyse chimique ou biochimique.

On peut citer par exemple le dosage des ions nitrates dans les eaux de piscine (après
adjonction d’un additif formant un complexe coloré) ou la détermination de la pureté
de l’ADN et de certaines protéines après leur extraction.

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