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L’adolescence dans la ville

Jawaher Zemmouchi
Eya Attia
Salma ben frej
Groupe 5
L’adolescence:

 Selon l’Organisation Mondiale de la Santé:


L’adolescence est la période de croissance et de développement humain
qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte, c’est une période de transition
qui se caractérise par un rythme de croissance élevé et des changements
psychologiques importants.
 Selon la psychologue Diana Dadoorian:
L'adolescence, durant laquelle toutes les manifestations biologiques, les
La psychologie de l’adolescent:

 La psychanalyse s’est centrée sur des caractéristiques de l’adolescence .


Elle est alors une période :
- de vulnérabilité :
Pour Philippe Jeammet, « l’adolescence et une étape sensible du développement de la
personnalité ». Elle est marquée par une vulnérabilité liée aux effets psychiques et physiques de la
puberté. Cette vulnérabilité va entraîner le besoin pour l’adolescent de renforcer ses « défenses ».
- de discontinuité et de crise :
Pour François Marty : « L’adolescence est une période de bouleversements sans précédent
dans l’histoire du sujet ».

 En effet, l’adolescence s’inscrit dans un mouvement de rupture par rapport à l’enfance. De


même, comme le souligne E. Kestemberg, « on dit souvent que l’adolescent est à la fois un
enfant et un adulte, mais il serait plus juste de dire qu’il n’est plus un enfant, et n’est pas encore
un adulte ». Cette période d’entre deux sans point de repère fiable constitue l’essence même de
« la crise » d’adolescence.
L’Évolution du comportement social à l’adolescence:

 Même il n’existe pas un adolescent type on retrouve souvent certains tendances


chez les adolescents On distingue les 3 phases dans le lien aux autres à
l’adolescence :
 L’opposition : Une période de régression au cours duquel les adolescents vont avoir
tendance à être imprévisible, à s’opposer aux règles, à questionner ce qui leur semblait
aller de soi durant l’enfance. Enfin, cette période correspond à une plus grande
conscience de soi.
 L’affirmation du moi : C’est une période de revendication, où le « Je
veux! » succède au « Je ne veux pas ! ». elle correspond à une plus grande demande
d’indépendance et de liberté.
 L’indépendance : C’est souvent une période de déclin des idéalisations du début de
l’adolescence. L’adolescent trouve son indépendance affective, et construit son
indépendance économique. Il accepte réellement et sans ambivalence de se passer de ses
parents. Cette phase d’insertion est facilitée par l’accès au travail et les relations de couple.
La ville :

 Un milieu géographique et social formé par une


réunion importante de constructions abritant des
habitants qui travaillent, pour la plupart, à
l'intérieur de l'agglomération.
Problématique:

 La ville apparaît ainsi comme un environnement prégnant


pour les adolescents, un espace qui semble les attirer de plus
en plus en grandissant et qu’ils souhaitent pratiquer en
autonomie. Mais comment les adolescents vivent-ils en
ville et quels usages font-ils de l’espace public ? C’est la
question que nous avons ici creusée.
Dans ce contexte , on a réalisé des enquêtes sous les questions suivantes :
-Est ce qu’il y a des espaces fabriquées pour les adolescents dans la ville ?
-Tu fais quoi dans ton temps libre ?
-Quels sont les espaces proposées ?

 Filles :
 13 ans: Non . Ma passion est le tennis, Mais je propose plus de terrain
 14 ans: x. J'aime sortir aves ma famille. On s'amuse ensemble.
 16 ans: Non. J’aime la photographie et j espère avoir beaucoup des espaces libre comme les parcs .
 16 ans: Non. Je préfère sortir aves mes amies pour des randonnés mais c'est difficile a faire avec le
refus de mes parents .
 16 ans: Oui. Ma passion est la lecture mais les bibliothèques sont anciens il ont besoins de
restauration.
 18 ans: Oui. Clubs de peinture / visiter les musées et les galléries d'art .
 17 ans: Oui. J aime la musique , on a des conservatoires mais ils sont couteuses donc je reste chez
moi .
 17 ans: Non. Je suis passionnée par le cyclisme et je propose des espaces urbains pour les
cyclystes .
 Garçons :
 14 ans: non. Je suis passionné par le gaming. Je passe mon temps sur l'ordinateur puisque les salles
des jeux sont un peu couteuses.
 17 ans: Non. Je veux voyager .
 16 ans: Non. Je propose Les parcs de loisir et les jardins publiques qui sont pleins d‘équipements de
sport aussi que des circuits de parcours et des planches a roulette/skateboard.
 16 ans: Non . Je veux passer mon temps au bord de la mer .
 11 ans: Non. Je propose des clubs culturels intellectuels qui peut inclure des compétitions de
robotique ou lecture .
 17 ans: Oui. Je suis membre en scoutisme et ca m'a bien aider découvrir des nouveaux choses et être
responsable de moi même .
 17 ans: non. Je veux vivre l‘ expérience de regarder le ciel en télescope et avoir plus de connaissances
sur l'astronomie. Je propose des clubs d‘ intégration et découverte de l'univers va faire l'affaire.
 16 ans: Non. On peut concevoir des espaces pour faire le camping et d'escalade en toute sécurité.
 13ans: X. je suis casanière je préfère passer le temps chez moi.
 17 ans: Oui. S‘ intégrer dans des clubs d'art comme la sculpture pour découvrir les techniques
d'expression en une œuvre.
 16 ans: Non. Je regarde beaucoup des films mais je veux avoir des salles de cinéma adéquate a notre
âge avec un frai raisonnable pas cher.
pourcentage du questionnaire
x
11%
oui
26%

non
63%
garcon filles

non oui x 4e trim. non oui x


liberte Perception/ espoir securité

fille 3/8 4/8 2/8

garcon 2/11 8/11 1/11

totale 5/19 12/19 3/19


Conclusions:
 La recherche de liberté dans la ville Pour beaucoup d’adolescents, la bonne pratique urbaine se
résume généralement à “rester dans la rue à l’inter-cour avec les copains” ou “aller en ville avec
les copines”. Une attirance pour le milieu urbain, que la psychologie de l’adolescence associe à
une recherche de liberté, d’autonomie et d’individualisation. En effet, pour les adolescents la ville
est pensée et vécue comme un endroit de liberté, un lieu qui, à l’inverse des espaces fermés dans
lesquels ils ont largement été cantonnés jusqu’ici (foyer, école…), n’est pas soumis à une autorité
définie (parent, enseignant…)
 l’usage détourné du mobilier urbain public (bancs, chaises), aujourd’hui largement destiné à des
activités calmes, est proscrit..Parallèlement au pullulement de ces infrastructures dans les villes,
les jeux de ballons et déplacements en skateboards sont progressivement interdits dans le reste
de l’espace public. Certains élus l’admettent ainsi, “faire un skatepark, c’est opérer un contrôle de
l’espace public” mais à quoi bon parler de sport de rue alors, si on ne peut plus les pratiquer dans
la rue ? Pour les adolescents qui ont soif de liberté, la ville jouable disparaît peu à peu.

À ce titre, l’espace public apparaît particulièrement discriminant pour des jeunes filles. Cette
inégalité apparaît d’abord dans l’inquiétude des parents. Si les jeunes hommes sont encouragés à
sortir dans certaines temporalités, les sorties autonomes en ville sont plus tardivement interdites
pour les jeunes filles, par peur. En effet, l’espace public est, dès l’adolescence, vécu comme un
espace d’expression pour les jeunes hommes et d’insécurité pour les jeunes femmes.
La perception des espaces pour les adolescents est
basée sur 7 besoins:

-Besoins d’affectation
-Besoin de sécurité
-Besoin de confiance
-Besoin de dialogue
-Besoin d’espoir
-besoin de responsabilité
-Besoin d’autonomie
 Les 7 besoins fondamentaux des adolescents d’après Michel Fize Dans son livre « Antimanuel d’adolescence », Michel Fize (un sociologue
français) décrit 7 besoins capitaux des adolescents. Leur insatisfaction conduit à des comportements agressifs, colériques et même
violents.Lorsque ces besoins sont remplis, les adolescents sont plus aptes à collaborer et à s’épanouir. Voici les 7 besoins capitaux de
l’adolescent qu’il définit :
 Besoin de confiance La confiance est inconditionnelle et ne se marchande pas. Celui qui reçoit la confiance peut ensuite la donner aux
autres. La confiance ramène l’estime de soi et donne l’envie d’agir.
 Besoin de sécurité Le sentiment de sécurité passe par des repères, des références, des convictions parentales, en aucun cas par
l’imposition de limites ou d’interdits, ou par l’autorité, qui ne sont que les expressions du pouvoir. Elle implique de réassurer, de soutenir
constamment l’adolescent.
 Besoin de responsabilité L’adolescent a moins besoin d’être responsabilisé que d’assumer des responsabilités à la fois personnelle et
sociales. La responsabilité ramène le sentiment d’utilité.
 Besoin d’espoir Ce qui manque le plus aux adolescents dans un monde très exigeant : réussir en classe, réussir en amour, choisir le bon
métier.
 Besoin de dialogue Le dialogue est de l’échange d’idées donc de désaccords : penser par soi-même, c’est penser différemment d’autrui. Le
dialogue suppose qu’on soit d’égal à égal avec l’autre. Le dialogue est une réponse préventive à la violence
 . Besoin d’autonomie L’autonomie est le pouvoir de choisir soi-même ses règles de conduite, l’orientation de ses actes et les risques que
l’on est prêt à courir. L’adolescent doit expérimenter pour grandir : il a donc le droit de se tromper
 . Besoin d’affection L’affection (amour et amitié) est ce qui importe le plus à l’adolescent qui a besoin d’aimer et d’être aimé. L’adolescent a
besoin qu’on lui dise combien il est important pour les autres, pour ses parents surtout. On n’aime jamais assez ni trop.
Synthése:

 Le regard des adolescents sur la ville apparaît ainsi comme une


source de richesse et un révélateur des inégalités urbaines
contemporaines. Le traitement actuel de l’espace public tend au
fonctionnalisme et à la privatisation, alors que les ados aspirent à
davantage de libertés. Un tel paradoxe nous invite à redéfinir la
fabrique de la ville et rendre la ville plus fluide et appropriable. Ainsi,
transformer la façon de faire la ville avec et pour les adolescents
émerge comme une perspective innovante pour la rendre plus
inclusive et plus résiliente.

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