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LA

CULTUR
E MA Z I G
A
INTRODUCTI
LES FOLKLORE
La différence entre certains mots
ON
AXEX
LAAMAZIGH
MUSIQUE
Drapeau
LES DANCES
AMAZIGH
TRADITIONNELLES
LangueAmazigh
Peuple Amazighe
HABIT ET BIJOUX
LES HABILLES
TRADITIONNELS
LES ÉTAPES DE LA RECONNAISSANCE TRADITIONNELS
LES BIJOUX
DE LA CULTURE AMAZIGHE
TRADITIONS
Le marriage
LES PLAS AMAZIGHES
Boujloud
AMAZIGHS
LE NOUVEL AN
AMAZIGHE
INTRODUCTI
ON
LA DIFFÉRENCE ENTRE CERTAINS MOTS
Amazigh: Homme amazigh.
Tamazgha: Afrique du nord.
Imazighen: Peuple Amazigh.
Tamazight: Langue amazigh orale.
Tifinagh: Langue amazigh écrite.
DRAPEAU
AMAZIGH:
Le drapeau Amazigh est un drapeau culturel qui exprime
l'identité des Amazighs qui le portent partout où ils vont et
voyagent.

Signification de ses couleurs:


Le bleu représente la mer Méditerranée et l'océan Atlantique.
Le vert représente la nature et les montagnes verdoyantes.
Le jaune représente le sable du désert du Sahara.
La lettre Z du tifinagh :( ⵣ ) représente l'homme libre


PEUPLE AMAZIGH:
Les Imazighen (ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ en tifinagh) sont un groupe ethnique autochtone
d'Afrique du Nord.
On peut trouver les Imazighen dans plusieurs pays de l’Afrique du nord : le
Maroc, l'Égypte, la Libye, la Tunisie, le Niger, l'Algérie, le Mali et la
Mauritanie.
Imazighen constituent un des peuples les plus anciens de
l’humanité.
Leur présence en Tamazgha remonte à environ 10.000 ans. c’est le
premier peuple à s’être établi dans cette région.
C’est donc le seul peuple véritablement autochtone de l’Afrique du
Nord.
On peut considérer que la majorité des Nord-Africains actuels
sont plus ou moins de souche amazighe.
LANGUE
Tamazight : est la langue amazighe orale qui existe depuis la plus
haute antiquité. AMAZIGHE
Tifinagh : est le système d’écriture original, tifinagh.
Depuis quelques décennies, tous les groupes amazighophones se sont réappropriés
cette écriture ancestrale.
quatres FAITS SUR LA LANGUE
Actuellement
AMAZIGH la : langue amazighe est parlée par environ 40 millions de
personnes en Afrique du Nord.
Le féminin d’un mot se forme en ajoutant un T au début et à la fin du
radical : Taroudant, Tafraout, Tiznit…
Le Tifinagh dispose aujourd’hui d’un clavier configuré.
Le Maroc est le plus amazighophone de tous les pays, avec une
estimation allant entre 40% et 60%.
LES ÉTAPES DE LA RECONNAISSANCE DE
TAMAZIGHT
L'affaire amazighe dans notre pays, le Maroc, est passée par plusieurs étapes. Au
début, c'était une question culturelle défendue par des associations culturelles.
L'Association marocaine pour la recherche et l'échange culturel est la première
association créée en 1976 pour défendre l'identité amazighe. Puis la demande
élaborée pour être adoptée par des associations et organisations appelant à ce que la
langue et la culture amazighes soient débarrassées de la discrimination et de
l'exclusion.
Et parmi les étapes les plus marquantes de la question amazighe au Maroc, on
retrouve :
06 août 1991 : Rédaction et signature de la Charte d'Agadir sur la culture et la langue
amazighe au Maroc par les associations amazighes réunies en
marge des travaux de la quatrième session de l'Université d'été d’Agadir.
Le Roi Feu Hassan II appelle dans un discours commémorant la
révolution du Roi et du peuple du 20 août 1994 à « faire revivre l'amazighe » en
l'incluant dans les programmes d'éducation.
Le mois de mars 2000: a connu la publication de la déclaration
amazighe par le Membre de l’Académie royale du Maroc Mr "Mohamed Chafik",
considéré comme le père spirituel de l’Amazighe au Maroc. Toutes les
associations amazighes ont adopté les revendications contenues dans la déclaration
de reconnaissance officielle du tamazight, y compris dans l'éducation et les
médias, et permettant l'enregistrement des naissances amazighes à l'état civil.
Mai 2000: a connu une immense marche pacifique qui a parcouru les
rues de la ville de Rabat, portant les mêmes revendications.
Le 17 octobre 2001, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a prononcé un
discours historique dans la région d'Ajdir, périphérie de la ville de Khenifra, dans
lequel il a souligné que l'amazigh est une composante essentielle de l'identité
marocaine et que son avancement est une responsabilité nationale.
Janvier 2002: a marqué la création de l'Institut Royal de la Culture
Amazighe.
Janvier 2003: a connu la reconnaissance par le Roi Mohammed VI de l’alphabet
"Tifinagh" comme lettre officielle pour l'écriture amazighe.
L'année scolaire 2003: a marqué le début de l'expérience
d'enseignement du tamazight.
En 2011: le tamazight a été reconnu comme langue officielle dans la
constitution marocaine.
Terre
Lever trois doigts de la main est un symbole Lang
Amazigh, et c'est une expression des élémentsHomme
de la cause Amazigh que le mouvement ue
Amazigh défend constamment, qui sont :
Akal - Afgan - Awal
Ce qui veut dire en français Terre-Homme-
Langue
Chaque terre a son peuple et chaque humain a
sa propre langue.
LES PLATS
Le pain "Tafranout"
AMAZIGHES
Est un ingrédient important de la cuisine berbère, et c'est un type de pain circulaire, et la
région du Souss du sud du Maroc est célèbre pour cela.
Les femmes cuisent le pain « Tafranout », après avoir préparé sa pâte, ce qui prend du
temps, puis le déposent sur des petits galets chauds à l'intérieur du four, et au bout de peu
de temps il se présente comme un ingrédient important dans les repas quotidiens des gens
du Souss région du sud du Maroc.
Le tajine
Est un plat d'origine berbère profondément ancré dans l'histoire, il est apparu en
Afrique du Nord, pays des berbères exclusivement, et se prépare à feu doux pendant
plusieurs heures, ce qui entraîne la séparation de la viande des os et la mélange de la
saveur des légumes avec de la viande et du bouillon. Le couvercle a une poignée qui
peut être facilement soulevée d'une main pour ajouter des ingrédients, des
assaisonnements ou du bouillon si nécessaire.
Taacha
t
Est un ancien plat berbère qui est encore préparé dans certaines parties de la
région du Souss au Maroc. Il est donné aux femmes après l'accouchement et
offert aux personnes présentes à l'aqeeqah avec d’autres plats...
La musique berbère est incontestablement la composante
culturelle la plus fiable pour retracer l’histoire contemporaine de la région
d'Afrique du Nord.
Les chants et la musique berbère se transmettent de génération en
génération depuis des siècles. La multitude de timbres musicaux ( en
rapport avec des influences locales, les différences dialectiques, les
conditions climatiques...) N' a pas empêché la sauvegarde d'une identité et
une âme musicale commune à toute la région. Cette similitude est
perceptible tant sur le plan musical que sur le plan thématique.
Plusieurs variantes : La musique Kabyle, La musique Chleuh, La
musique du Rif, La musique Chaoui, La musique des Touareg...
LES DANCES
AHIDO
Au moyen Atlas ; L'Ahidous est connu pour être le divertissement
US
préféré des Berbères du Maroc central dont il est leur moyen
d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres
fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages. C’est
un genre musical qui est particulièrement
pratiqué dans les provinces de Khenifra, Azrou, Ifrane, Beni Mellal, Azilal, Imilchil,
Midelt, Khemisset, Oulmès, El Hajeb. l’Ahidous est une danse dans laquelle, cette
fois, hommes et femmes sont coude à coude. Elle est attaquée sur un rythme
ondulant, à la fois souple et rigoureux.
Après cette introduction un couple de danseurs se détache, puis virevolte avec
grâce.
Ahoua
L'art de Ahwach est répandu dans les compagnes du Sous, en particulier dans le haut et l'anti atlas,

ch
et dans la plaine du Sous, et c'est l'un des signes les plus marquants de l'attachement de l'homme
amazigh à sa culture et de sa vénération pour celle-ci.
Ces arts se distinguent par leur performance collective et leur association avec des occasions
sociales, ainsi qu'ils se déroulent dans des arènes appelées «Asays /Isuyas ».
Ces arts visent à impliquer l'artiste (Amarir ou Anddam) à aborder les enjeux de sa société dans le
langage poétique. Ils sont ancrés dans l'histoire de la culture amazighe et portent les empreintes de nos
ancêtres depuis l'aube de l'histoire, de sorte qu'il est difficile de fixer une date précise pour son
apparition.
L'art d’Ahwach est considéré comme l'un des types de patrimoine immatériel marocain et l'un des
arts les plus importants dont la nation marocaine est fière, et le présente aux touristes et aux visiteurs
comme une preuve d'excellence et de richesse culturelle.
Les arts d'Ahwach se distinguent par leurs diversités, et chaque art a son domaine géographique
spécifique, et chacun d'eux a ses propres contrôles et rituels, et nous les mentionnerons :
1/ L'art « D'rst »
Il se caractérise par la consécration d'un temps important au dialogue poétique, et il a ses propres rythmes dans
lesquels deux instruments sont utilisés, « Tallont » et « ganga » et cet art est répandu dans : Tata - Idazddout -
Indouzal et Isndaln.
2/ L'art « Ahnaqqar »
Considéré comme l'un des arts de Ahwach les plus répandus dans l'anti Atlas, il se caractérise par l'importance
accordée au rythme, au ton et à l'expression physique, imprégnés d'un dialogue poétique ouvert, et il a sa propres
poids poétiques.
Il est réparti par les tribus : Idawkensous - Indounidif - Isafen - Idawzekri – Indawzal et Arghen .
3/ L'art « Ajmak »
Il se distingue par l'utilisation de l'instrument « Tallont » uniquement, mais en deux types, le petit et le grand, Il se
distingue également par sa longue poésie conversationnelle improvisée, qui est formulée en un poids et une échelle,
et cet art est répandu dans les régions d'Achtouken, de ayt Baha et de ayt Baamran, et dans les régions du nord de
l'anti Atlas occidental. ouvert sur les plaines du Sous et du Massa.
4/ L'art « Ahwach n Sous »
Il se répand dans le plat qui s'étend de la ville de Taroudant à Taliwine et sur les pentes des Grands et Anti Atlas
adjacentes à ce plat. Cet art est considéré comme le test décisif pour le poète, le chanteur et le régulateur de rythme
en raison de sa grande vitesse, et se caractérise par la brièveté des passages poétiques et la vitesse de réponse et
d'improvisation, ainsi que l'expression physique en harmonie avec la vitesse du rythme.
5/ L'art du « Agwal n Tferkhin »
C'est un art féminin, dans lequel les hommes se voient confier des instruments de percussion, et exprime la jouissance de la
femme amazighe dans les arts d'ahwach, qui est la compétition des hommes dans les arts de base, et ce l'art a lieu après la fin de
l'exécution par les hommes de leurs danses.
6/Art « Bowsga »
Cet art, comme l'indique son nom, se distingue par sa pratique en deux rangs l'un pour les hommes et l'autre pour les femmes,
et il se répand dans le Moyen et Haut Atlas occidental, et les « Imi n'tanout » est considéré comme l'un des groupes qui
contribuent au rayonnement de cet art à l'échelle nationale et mondiale.
7/ L'art « Taskiwin »
C'est un art unique parmi les arts du spectacle soussiens, mais son champ d'application est restreint, car on le retrouve surtout
dans la tribu des « irgiten » et ses environs dans le Haut Atlas, et se caractérise par les danseurs installent le cor « tiskt » sur leurs
épaules.
8/ L'art du « Ahyyad »
Cet art est répandu dans le Haut Atlas occidental, notamment dans les tribus des Ihahan et imi n'tanout et leurs environs. Il se
distingue par les tonalités de flûte (l3'wwad) à la place du chant, avec ses diverses danses et mouvements saisissants au sol.
9/ L'art « Arasal »
Un art que les hommes et les femmes pratiquent ensemble, et il est historiquement lié à Ouarzazate et sa banlieue, et il forme
la frontière entre Ahidous et Ahwach, et se caractérise par ses dialogues poétiques, ses tons distincts, et ses immenses , rythme
progressif.
LES
BIJOUX
Chez les populations amazighs, le bijou a toujours été un élément
indispensable du costume. Les femmes le portaient pour accessoiriser leur
tenue mais aussi pour se protéger des agresseurs ou encore de la maladie. En
argent, en bronze ou en métal…
Le travail des bijoux est considéré comme un art. Les modèles
évoluent dans le temps selon les modes et les inspirations des artisans.
Parmis ces bijoux on trouve; Fibules, bagues, bracelets, boucles
d’oreilles, ceintures...retour sur les différents bijoux amazighs marocains.
TIZERZ
AY
La fibule, du latin fibula et qui signifie agrafe. La fibule,
de forme triangulaire, est l’objet phare du costume
berbère. Portées par paires (une à droite et l’autre à
gauche) et reliées par une chaîne à laquelle sont
suspendues des breloques à valeur protectrice, les fibules
servent à fixer le vêtement au niveau des épaules.
Elles peuvent atteindre 1kg. Ces broches datent
de l’antiquité, jadis également portés par les grecs et les
romains pour fixer leurs toges.
TAZR
A
Une couronne en
argent ornée de
rubis et
d’émeraudes qui
se pose sur la
tête.
TIGGE
ST
Collier composé de
20 petites pièces
d’argent
TAKHENKH
ALTE
Bracelet en argent
dans l a cul
ons t ur
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dit

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Les tra

mazi
gh
Les traditions amazighs restent toujours une histoir riche et plein d’histoires
mais beaucoup de personnes ne les savent pas, parmi eux on note :

Le
Le mariage berbère est lié à la terre: dès que les beaux jours arrivent, quand «
marriage
Anbdou » (la récolte) est:bonne, plusieurs mariages sont organisés .
Toutes les coutumes de cet événement sont inspirées des valeurs amazighs qui
sont l’hospitalité, la solidarité et la convivialité.
La fête du mariage berbère prend l’ampleur d’un festival. Traditionnellement,
les festivités duraient une semaine entière.
• Les fiançailles (ASSICLE)
Des hommes du “Douar“, présidés par “l’Imam“ de la mosquée, accompagnent
le père du jeune homme pour demander la main de la jeune fille, offrant des
pains de sucre " Qalb Sokor ", un sac de farine, un deuxième de blé et un
mouton.
Chaque homme du cortège a le droit de proposer ce qu’il voit convenable pour
cette union.
L’accord du père de la jeune fille est considéré comme un contrat social qui ne
doit pas être rompu que pour les cas les plus extrêmes. Les hommes de la tribu
sont témoins.
On termine avec “Douaa“ pour le bien des futurs mariés.
A quelques jours de la date promise, la mobilisation est totale : On ne rate aucun
souk hebdomadaire pour choisir les ingrédients du festin, les instruments de
musique, et autres besoins de toilettes comme autant de robes, costumes et
parures...
Les femmes recourent ainsi à tous les éléments pour magnifier leurs corps. Le
Tatterft, un drap d’une longueur de six mètres environ, est de couleur blanche, bleue
ou rose. Leurs cheveux sont couverts d’un foulard typique de couleur rouge dit
"Leqtib à franges" s’appelaient tawnza. Le "Talhzamin n’Tammassin" est ce tissu
traditionnel qui leur sert de ceinture. Elles posent en bandeau sur leur front un bout
de tissu appelé "Tassebnit". Des parures souvent en argent ou en bronze offrent une
somptuosité rare aux danseuses. "Les fibules" ou "Tikhllalin", pluriel de "Takhlalt",
littéralement épine, sont reliées

• Les sept jours du mariage berbère


*Le premier jour :
Rite de “TARYAOUT“ : dans lequel chaque femme fait honneur à la fiancée,
en lui offrant un cadeau.
*Le deuxième jour:
Rite du “TAKHMIR “ : est réalisé par deux femmes “ MIZOUARATS“, qui préparent
ensemble le pain pour l’envoyer à la famille de la future
mariée.
Rite du “HENNÉ “ : Le rite du henné est le symbole du passage de la jeune fille au
monde du mariage. Ce jour même, on lui pose sur sa tête les cadeaux de sa belle mère
et on les ôte trois fois successivement.
Après avoir étalé le henné sur les mains de la future mariée, on le lui
enlève avec deux bâtonnets et des morceaux de laine.Ces derniers doivent
être bien garder pour ne pas tomber entre de mauvaises mains. On lui met
le henné mélangé avec d’autres plantes aromatiques sur les cheveux, et on
bande sa tête avec le turban de son père.Visage caché avec un voile rouge
(symbole de beauté et timidité) et vêtue de blanc, on lui fait porter le
burnous et le poignard de son père.
Rapidement, son frère doit lui faire porter les babouches avec un billet
d’argent dans le pied droit pour éviter les coups des bonnes femmes.

Rite de ̏ ̏TAZOUDHA ̋̋ : Tazoudha est un cortège qui est organisé par une
femme âgée .
Rite d’adieu : La mariée est mise sur le dos d’un cheval ou d’une mule, avec
un petit garçon derrière elle, espérant que son premier né soit un fils .
*Troisième jour:
Rite du DÉJEUNER : La mariée aidée par d’autres femmes, doit préparer le
couscous pour sa première visite chez ses parents.
*Les jours 4, 5 et 6:
Pendant ces jours-ci, le couple va devoir rendre visite à des familles différentes.
Les hôtes leur offrent le repas ainsi que des offrandes.
La rencontre est animée par un orchestre berbère.
*Septième jour:
Rite de “LAHZAM“ : Dans ce rite, on espère la fertilité pour la mariée par
plusieurs traditions.
Boujloud
C’ est une tradition populaire fortement ancrée dans l’histoire du Maroc et qui s’est
acclimatée au fil des siècles. Toujours vivant, ce carnaval .
Au Maroc, il porte de nombreux noms. On l’appelle "Bilmawen", "Boujloud",
"Boulabtayne", "Bouhidour", "Harma", "Bashikh" ou "Souna", "Baba Al Haj" ou
"Bouâafif" … Un personnage étrange que Bilmawen, cet homme recouvert de peaux
animales dont le personnage quasi mythologique fait l’objet de festivités dans certains
villages du Maroc. Célébrée pendant trois jours au lendemain de la fête de Aid El
Kebir, ou Tafaska pour les Amazigh, cette tradition amazighe qui remonte à des temps
anciens a connu de nombreuses inimitiés au Maroc en raison de ses similitudes avec
des rituels païens.Le corps recouvert de peaux de mouton ou de chèvre, le visage
dissimulé derrière un masque ou une tête d’animal, la peau foncée au charbon de bois,
le personnage de Bilmawen fascine toujours autant petits et grands, traversant les
âges, envers et contre tous.
Le nouvel an amazigh, qui tombe la nuit du 13 janvier de chaque année
grégorienne ; Là où le 14 janvier est le premier jour de l'année berbère, c'est un
calendrier lié à la terre berbère d'Afrique du Nord, s'étendant du Maroc à l'oasis de
Sirah en Egypte à l'est, de la mer Méditerranée au fleuve Sénégal au sud.
Ce calendrier un calendrier paysan que les peuples d'Afrique du Nord
commémorent son début avec de nombreux rituels, us et coutumes, suite
à l'avènement de la nouvelle année agricole et à l'optimisme pour des
rendements abondants. Les rituels des fêtes berbères du nouvel an
amazigh sont encore continue dans notre pays, le Maroc et le reste des
pays d'Afrique du Nord, en Mauritanie, au Mali et sur la côte, où les
Touaregs amazighs.
Les noms de la nuit de la célébration de l’année amazighe varient selon
les régions, certains les appelant "Id Ninnayr," "Ikhf Nosggas" ou "Tabort
Nosggas," tandis que d’autres les appellent "Hagouza" ou "Yenair."
Parmi les rangées de plats préparés à cette occasion, on retrouve
« Ourkimn » qui est un mélange de grains, le tout cuit à la marmite, ainsi que «
Couscous sept légumes » et sans oublier « Tagoula n Id Yennayer » dans lequel
est placé "Aghrmi" qui est le noyau du grain de datte, et qui est caché dans le
plat et celui qui le trouve est considéré comme heureux cette année-là.
caché dans le plat et celui qui le trouve est considéré comme heureux cette
année-là.
Les manifestations de fête et de joie qui caractérisent cette occasion en ce qui
concerne les rituels et les croyances qui leur sont associés, ou les couleurs, les
formes et les aliments préparés pour cette occasion, diffèrent selon les
différentes régions et types de cultures agricoles qui y sont produites, telles
que céréales, légumes et
autres.
La célébration du Nouvel An est l'une des manifestations de l'ancienne
culture et civilisation berbère en terre d'Afrique du Nord et d'Afrique
subsaharienne, qui remonte à plus de 3000 ans, selon des documents
historiques, des traces archéologiques et des preuves anthropologiques
disponibles.
Quant au calcul de ce calendrier, puisque nous sommes cette année en l'an
2972 amazigh, son début remonte principalement aux années soixante avec le
début de la prise de conscience de l'identité amazighe et de ses droits
culturels et linguistiques, avec les militants de l'Académie amazighe, où une
année charnière a été choisie, qui est l'an 950 av. J.-C(Jésus-Christ).année qui
permet au Amazigh "Sheshonq " de monter sur le trône pharaonique en
Egypte et de former la vingt-deuxième famille pharaonique .

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