FACTURE ELECTRONIQUE

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 FACTURE ELECTRONIQUE
Une facture est considérée comme électronique par l’administration fiscale si et
seulement si le processus de facturation est dématérialisé de bout en bout.

Une facture au format papier n’est donc pas considéré comme une facture
électronique.

Elle doit être émise, transmise et reçue sous un format électronique.

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 ENJEUX – FACTURE ELECTRONIQUE
• Lutter contre la fraude sociale à la TVA :
L’Etat français veut s’assurer de collecter toute la TVA et de détecter les
comportements frauduleux grâce à cette dématérialisation (Fraude estimée de 10
à 20 milliards par an).

• Améliorer le process de paiement des factures (particulièrement pour les petites

entreprises) :
Baisse du coût de traitement des factures (économie potentielle de 5 à 10
millions d’€, selon la taille de l’entreprise) et diminuer les délais de paiement.

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 ENJEUX – FACTURE ELECTRONIQUE

• Améliorer le service :
A l’usager assujetti à la TVA par un pré-remplissage à moyen ou long terme des
déclarations de TVA.

• Garantir une meilleure connaissance :

En continu des activités des entreprises pour l’administration fiscale (objectif
purement statistique)

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Cadre légal et réglementaire
• A. Normes et exigences fiscales

• 1. Conformité aux lois en vigueur

• Contextualisation : La facturation électronique doit se conformer aux lois fiscales en vigueur dans la
juridiction concernée.

• Identification des lois : des principales lois fiscales régissant la facturation électronique, telles que la
directive européenne 2010/45/UE sur la facturation électronique dans la Communauté européenne.

• Exigences spécifiques : des spécificités et des critères que les factures électroniques doivent respecter pour
être conformes, comme la conservation des données électroniques pendant une période déterminée.

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Cadre légal et réglementaire
• 2. Obligations légales des entreprises

• Enregistrement obligatoire : les obligations des entreprises en matière d'enregistrement des transactions
électroniques.

• Rapports périodiques : Mettre en avant la nécessité de produire des rapports périodiques conformément
aux réglementations fiscales.

• Sanctions en cas de non-conformité : des sanctions encourues par les entreprises en cas de non-respect des
obligations légales liées à la facturation électronique.

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Cadre légal et réglementaire
• B. Signature électronique

• 1. Validité juridique

• La signature électronique : différents types de signatures électroniques, y compris les signatures

électroniques avancées conformes au règlement eIDAS (Electronic Identification and Trust Services).

• Reconnaissance légale : les juridictions reconnaissent la validité juridique des signatures électroniques,
soulignant le caractère contraignant de ces signatures.

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Cadre légal et réglementaire
• 2. Sécurité des transactions

• Cryptage et sécurité : l'importance du cryptage pour assurer la sécurité des transactions électroniques, y
compris les technologies telles que la cryptographie asymétrique.

• Protocoles de sécurité : les protocoles de sécurité couramment utilisés dans la facturation électronique, tels
que le protocole SSL/TLS.

• Protection des données : les mesures de protection des données intégrées dans les solutions de facturation
électronique pour garantir la confidentialité et l'intégrité des informations.

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 Formats de facture électronique
• Format CII (Cross Industry Invoice) : Il s’agit d’une norme internationale pour la facturation électronique. Ce
format a été développé par l’Union Européenne pour la présentation électronique de factures entre
entreprises et organisations gouvernementales.

• Format UBL (Universal Business Language) : format standard destiné à faciliter l’échange de documents
électroniques, tels que les bons de commande et les factures.

• Format Factur-X : La Factur-X est un format de facture électronique développé par la France et l’Allemagne
en 2014. Il s’agit d’une norme commune pour l’échange de factures électroniques entre entreprises.

• Format EDI (Échange de Données Informatisé) : Il s’agit d’un format international utilisé en France pour la
transmission électronique des factures. Il est principalement utilisé dans le secteur de l’industrie automobile.
Il existe un format spécifique appelé EDIFACT (Electronic Data Interchange for Administration, Commerce
and Transport) pour l’échange de documents commerciaux

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Formats de facture électronique

Eléments d’une facture électronique

• Informations sur l’émetteur de la facture
• Informations sur le destinataire de la facture
• Date d’émission de la facture
• Numéro de la facture
• Détails de la prestations et/ou des produits
• Conditions de paiement
• Informations sur les modes de paiements
• Mentions légales

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Approche pour l'implémentation
• Création par l'Agence pour l'Informatique financière de l'État
(AIFE) : Chorus Pro a été développé par cette agence gouvernementale
française.
• Plateforme centralisée : Chorus Pro sert de hub central pour simplifier et
accélérer les processus administratifs.
• Soumission de factures électroniques : Permet aux entreprises de
soumettre des factures électroniques à l'administration publique française.
• Formats standardisés supportés : ( Informations dans la slide d’avant )
• Interopérabilité : Chorus Pro facilite les interactions avec d'autres
entreprises, tant au niveau national qu'européen.
• Utilisation par les organismes publics : Les entités gouvernementales
utilisent Chorus Pro pour la réception, le traitement et l'archivage
électronique des factures. ( B2B, B2G , B2C)

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Approche pour l'implémentation
• Classification / Migration des transactions précédentes :
• Les logiciels ERP doivent classer et mettre en correspondance les transactions précédentes
avec les champs du schéma gouvernemental.
• Cela simplifie le processus pour les contribuables, qui n'ont pas à trier manuellement les
transactions pour générer une facture électronique.
• Prise en charge de la fonction QR Code :
• Le Portail d'Enregistrement des Factures (IRP) fournit une chaîne de caractères, pas une
image de code QR.
• Les ERP doivent adapter l'impression des factures pour inclure le code QR, en respectant les
formats et longueurs prescrits par le gouvernement.
• Les ERP doivent être capables de convertir la chaîne de caractères en une image de code QR.
• Suivi des factures électroniques annulées :
• En cas d'annulation d'une facture électronique, les ERP ne doivent pas réutiliser le même
numéro pour une nouvelle facture.
• Si l'annulation d'une facture électronique n'est pas possible directement via l'IRP après 24
heures, les ERP doivent rediriger le contribuable vers le Portail GST pour toute modification
de la facture.
• La procédure recommandée en cas de modification nécessaire après 24 heures est d'annuler
l'ancienne facture et d'en créer une nouvelle.

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Approche pour l'implémentation
Il est nécessaire de suivre un processus d'implémentation technique en utilisant les normes
établies par la plateforme, lequel peut être mis en œuvre grâce à deux méthodes possibles
pour les émetteurs et destinataires de factures qui souhaitent automatiser ces processus :

• EDI : L'Échange de Données Informatisé (EDI) permet aux entreprises de se connecter à

Chorus Pro de manière automatisée et standardisée. Il est probable que ce soit la méthode
choisie par de nombreuses Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP) pour
s'intégrer au PPF, pour les entreprises qui décident de recourir à leurs services pour gérer
l'émission et la réception de factures électroniques.

• API : L'Interface de Programmation Applicative (API) de Chorus Pro permet une intégration
directe avec la plateforme en utilisant des appels définis pour la livraison de factures. Cette
API évoluera pour permettre de nouvelles méthodes d'appel nécessaires selon le nouveau
modèle de facturation électronique obligatoire entre les entreprises.

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 Approche pour l'implémentation
•
Les factures électroniques doivent contenir les mêmes informations
obligatoires que les factures papier. Elles peuvent être émises, transmises et
reçues soit via le portail public de facturation (Chorus Pro), soit via une
autre plateforme de dématérialisation approuvée par l'administration fiscale.
Les factures aux clients ne pourront plus être envoyées par e-mail
directement, mais doivent passer par le portail public de facturation ou une
plateforme approuvée, qui les enverra ensuite au client professionnel. Les
destinataires auront la possibilité de refuser la réception d'une facture via la
plateforme en cas d'erreur ou de litige.
• Les entreprises soumises à l'obligation de facturation électronique devront
fournir à l'administration fiscale des données supplémentaires, en plus des
informations obligatoires déjà prévues.
Ces données incluent les numéros d'identification des entreprises du
vendeur et de l'acheteur, l'adresse de livraison si différente de
l'adresse du client, des détails sur la nature des opérations facturées
(livraisons de biens, prestations de services, ou les deux), et une mention
spécifique pour le mode de paiement de la TVA, si le prestataire a opté pour
le paiement de la TVA d'après les débits au lieu de la TVA sur les
encaissements.
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