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Methode Rotations
Methode Rotations
- mécanique -
_______________________________________________
1. GÉNÉRALITÉS SUR LE CALCUL DES STRUCTURES PAR LA MÉTHODE DES DÉPLACEMENTS ________________ 3
1.1. GÉNÉRALITÉS SUR LE CALCUL DES STRUCTURES.......................................................................................3
1.2. HYPOTHÈSES RELATIVES À LA MÉTHODE DES DÉPLACEMENTS : .................................................................3
1.3. OSSATURES À NŒUDS FIXES :DÉFINITION ..................................................................................................3
Suivant la structure à étudier, le choix de la méthode à utiliser pour le calcul manuel est important. Il faut
donc comparer le nombre d’inconnues hyperstatiques et le nombre de degrés de liberté de la structure pour
choisir la meilleure méthode à utiliser.
Notons que la plupart des logiciels de calcul des structures sont basés sur la méthode des déplacements.
Pour l’étude d’une structure, l’objectif principal est de déterminer les sollicitations ainsi que les déplacements
pour pouvoir vérifier les 2 critères principaux : le critère de résistance et celui de flèche admissible.
♦ Restriction de l’étude au cas des structures planes, en considérant des déplacements petits appartenant
au plan de la structure, le matériau utilisé suit la loi de comportement élastique ( pas de plasticité ), pas
d’instabilité.
♦ Nous négligeons les déformations dues à l’effort tranchant (cette hypothèse est justifiée sauf si les
poutres sont ajourées ou de grande hauteur ou si nous étudions un treillis assimilé à une poutre
prismatique).
Remarque : la méthode des déplacements peut être formalisée pour des structures spatiales comprenant
des barres de section variable, avec prise en compte de la torsion, de la contribution de l’effort tranchant
dans les déformations de la structure, de grands déplacements pour l’étude des instabilités,...
Nous allons restreindre l’étude dans ce fascicule aux structures, dites ossatures à nœuds fixes qui sont très
simples à étudier.
q X
Y
X
Y
X
EI = cte
X Y
h
A0 A3 A5 A7
L L L
Y
X
A5 Y
Cette structure avec EI = cte est une
L/3 X structure à géométrie symétrique et
F1
A3 A8 chargée symétriquement.
X
Y
L Y
X
p Y Y
F2 A2 X X
A7
A4
X X Y
L Y Y
Y
X
X
A1 A9 repère global A6
L L
Y
pente 15% X
Ce portique est appuyé en A2 sur un
A3 A2 bâtiment ou un élément formant un
A1 noyau rigide. C’est par exemple le cas
X
d’une cage d’escalier ou d’ascenseur
L Y dont les voiles sont en BA (béton
Y
armé).
A0 X La console A1 A3 statiquement
repère global déterminée peut être remplacée par
L/4 2L des actions en A1 .
L = 4a L = 4a
L L
Cette structure est à géométrie
L
L symétrique car les appuis simples de
F F rive du fait de l’incompressibilité de la
2
2 2 traverse sont fixes.
A3 A4 A7 A5 A6 A5' A7' A4'
EI A3'
α α
EI EI
Y A1 L L A2 A2' A1'
Z X
L Y
p
X
A1 A2
Y
p EI t
X 2
A1 EI t A2 X
1
Y
h Y
X
EI p
h
Y
Y X
EI p O
Z repère global
X A00
O
A0 Z repère global
1
Le repère global : pour définir les coordonnées des inconnues cinématiques (DDL)
Le repère local : il est défini pour chacune des barres, par un sens de parcours depuis l’origine Ai vers
l’extrémité Aj , il donne le sens de x.
Le plan xy est le plan de symétrie de la barre, il est confondu avec le plan XY du repère global. De même
l’axe des z est confondu avec l’axe Z du repère global perpendiculaire au plan de la structure.
Matériau constitutif
module d’Young E
module de déformation transversal G , uniquement si on prend en compte les déformations dues à l’effort tranchant,
généralement elles sont négligées.
La géométrie
p U1 X
A2 A1
A1
V1 Y
A'1 A'1 Θ1Z
Y
Y
A0 X
X
Les degrés de liberté (DDL) sont les déplacements nodaux indépendants, ces déplacements créent
des sollicitations dans la structure.
Les DDL sont les inconnues cinématiques indépendantes entre-elles. Pour l’exemple ci-dessus, 3 degrés
de liberté.
Les déplacements des nœuds en tant qu’inconnues du problème seront exprimés par leurs coordonnées
r r
(composantes) par rapport au repère global : on distingue la translation U et la rotation du nœud ΘZ .
⎡0 ⎤ ⎡U 1 ⎤ ⎡0 ⎤
r ⎢0 ⎥ r ⎢V ⎥ r ⎢0 ⎥
U0 ⎢ ⎥ U1 ⎢ 1⎥ U2 ⎢ ⎥
⎢⎣0⎥⎦ ⎢⎣ 0 ⎥⎦ ⎢⎣0⎥⎦
r
Θ1 Z
⎡0 ⎤ ⎡U 1 ⎤ ⎡0 ⎤
r ⎢0 ⎥ r ⎢V ⎥ r ⎢0 ⎥
U0 ⎢ ⎥ U1 ⎢ 1⎥ U2 ⎢ ⎥
⎢⎣0⎥⎦ ⎢⎣Θ 1 ⎥⎦ ⎢⎣0⎥⎦
Isolons une barre Ai Aj , nous allons préciser les notations utilisées. Pour ne pas alourdir le dessin nous
avons volontairement omis de représenter les éventuelles charges appliquées sur la barre.
Nous avons représenté les actions des nœuds sur les extrémités des barres. Ces actions sont toujours des
coordonnées (composantes) par rapport au repère local de la barre. On les nomme actions nodales.
A'j
ligne moyenne déformée θj zj
yj
A'i θi zj
Vij yj Uj
Ui Uj (x)
Ωj zj Vj i yj
Mj i zj
Mij zj Vy y Mz z
zj
Ai N ij xj xj G(x)
Nx Nj i xj
Lij
Les déplacements des nœuds représentés ci-dessous sont ici exprimés dans le repère local de la
barre Ai A j .
A'i θi zj
A'j θj zj
Ui
vi yj
v j yj Uj
Ai ui xj
⎡u ⎤ ⎡u j ⎤
r ⎢ i⎥ r ⎢ ⎥
U i ⎢ vi ⎥ Uj ⎢v j ⎥ Aj
⎢⎣θ i ⎥⎦ ⎢θ ⎥
xj yjzj ⎣ j ⎦xj yjzj
uj xj
des vecteurs déplacement des nœuds Ai de la structure sont appelées inconnues primaires. Certaines
composantes sont linéairement dépendantes entre elles, elles peuvent s’exprimer en fonction de celles qui sont
linéairement indépendantes.
Les seules inconnues indépendantes DDL constituent les degrés de liberté de la structure ou
inconnues cinématiques. Les DDL (degrés de liberté) permettent de définir entièrement le champ de
déplacement de celle-ci.
Les composantes des déplacements des extrémités des barres qui interviennent dans les équations
intrinsèques doivent être exprimées dans le repère local.
j L
Ai
Ui
A 'i Θi
θij
j
k
Ai
Ui
θik A'i
k θij
La rotation d’un nœud articulé n’est pas un DDL, c’est une inconnue primaire qui s’exprime en fonction
des DDL :
Pour certaines poutres de forte section, on peut négliger la déformation due à l’effort normal. Cette
hypothèse est exclue pour les éléments de treillis, les câbles (haubans) ou les tirants de précontrainte.
Cette hypothèse d’incompressibilité ou d’inextensibilité permet d’établir une relation cinématique entre les
déplacements en translation des extrémités des barres.
Soit Ω ij la rotation d’ensemble de la barre, A'i A' j représentant la corde de la barre déplacée voir 2.2
( )
∧
rr r
Étude dans le repère global : Ω j = Ω j .Z = x ij , A' i A' j voir fig. § 2.2
r r r r r r r r
U j = U i + Ω j ∧ Ai A j U j = U i + Ω j Z ∧ Lij .x ij
V j − Vi U j − Ui
U j = U i − Ω j .Lij . sin α ij V j = Vi + Ω j .Lij . cos α ij Ωj = =−
Lij .cos α ij Lij . sin α ij
Ωj peut s’exprimer en fonction des déplacements en translation des nœuds d’extrémité, nous avons donc
[
4 inconnues en translation U i ,U j ,Vi ,V j ] et la rotation d’ensemble Ωj liées par 2 équations, soit 3
inconnues indépendantes.
[ ] [ ]
La connaissance de U i ,U j , Ω j entraîne celle de Vi ,V j . Cela se traduit par une diminution des DDL en
translation et par conséquent du volume de calcul.
(
v j − vi )
r r r r
( ) r
v j y ij = v i y ij + Ω j z ij ∧ Lij x ij = v i + Ω j Lij y ij ⇒ Ω j =
Lij
Démarche. Nous pouvons procéder analytiquement ou graphiquement. Cette dernière méthode est
r r r r r r r r
très rapide U j = U i + Ω j Z ∧ Lij . x ij . Il faut penser que le vecteur Ω j Z ∧ Lij x ij = Ω j Z ∧ Ai A j est
orthogonal à la barre dans sa configuration initiale.
⎛U j ⎞ ⎛U i ⎞ r ⎛ x − xi ⎞ V j − Vi U j −Ui
⎜ ⎟ = ⎜⎜ ⎟⎟ + Ω j Z ∧ ⎜ j ⎟ Ωj = =−
⎜V ⎟ V ⎜y −y ⎟ x j − xi y j − yi
⎝ ⎠
j ⎝ i ⎠ ⎝ j i ⎠
♦ Les ossatures à nœuds indéplaçables (on dit aussi à nœuds fixes) qui ne possèdent que des
DDL en rotation Θ i . (objet de ce fascicule)
Pour une structure à nœuds fixes, nous devons obtenir toutes les rotations d’ensemble des barres
nulles : Ω j = 0 .
Parmi ces paramètres de déplacement, certains peuvent être connus parce que les propriétés de symétrie
de la structure conjointement au propriétés de symétrie du chargement les rendent nuls ou égaux en valeur
absolue.
En outre pour les barres articulées à une de ses extrémités, la rotation peut être déterminée en fonction de
la rotation de l’autre extrémité (condensation statique).
§ 5.1
Dans une structure, si nous plaçons une articulation à tous les nœuds de celle-ci y compris les
nœuds correspondant aux appuis encastrés:
- si la structure obtenue est isostatique ou hyperstatique c’est à dire stable, la géométrie est
invariable et les nœuds ne peuvent subir des translations , c’est une structure à nœuds fixes ;
♦ Les ossatures à nœuds déplaçables qui comportent aussi des DDL en translation, seront
étudiées par la méthode des déplacements. (elles ne font pas l’objet du présent exposé)
État débloqué, c’est un état défini par des déplacements imposés aux
nœuds identiques à ceux de la structure initiale. (S )
'
État bloqué, nous avons visualisé le En A1 , s’exercent des actions nodales, générant des déplacements
blocage en rotation du nœud. (S ) 0
nodaux identiques à ceux de l’état réel ( S )
p
A1
A2
A1
A2
A'1
A'1
Y
Y
A0 X
A0 X
pL
pL
2 pL2 2
p p 2 pL
A2 A1 12 12
A1 A2 A1
A'1 A2
A'1 pL 2 2 pL A'1
2 pL pL
2
12 12
Y Y Y
A0 X A0 X A0 X
(S ) = (S ) 0
+ ( S' )
état réel état bloqué état débloqué
pL
2 pL2
A0 X
-V 12 L
-M 12
A 1 -N 12 Pour simplifier la notation et
-V 10 p privilégier la lisibilité, nous n’avons
-M 10
-N 10 pas indiqué les vecteurs unitaires
N 12 N2 1 des diverses actions, sachez que
N 10 A2 les actions aux extrémités des
V 10 V
M 10 12 M 2 V2 1 barres sont toujours exprimées par
12 rapport aux repères locaux. Par
M2 1
application du Principe des Actions
Mutuelles, les actions des barres sur
les nœuds sont opposées.
h
1
Y
M01
N01
V0 1 X
A0 repère global
L pL2
pL 12
p -V'12
2 -M'12
A2 A1 -N'12 L
A1 -V'10
pL pL
-M'10
2 pL2
2
2
pL
2
-N'10
12 12 N'12 N'21
N'10 A2
V'10 M'10 V'12 V'21
h M'12 2
M'21
1 Y
Y h
1
X X
( S' )
A0 repère global N'01 M'01 repère global
V'01 A0
(S ) 0
état bloqué
état débloqué
yj
Mij zj Mji zj
Vij yj j Vji yj
xj j
Nij xj i Nji xj
( )
⎧ N j Lij 0 ⎫ ⎧ N ji 0 ⎫
Au point Aj {T } ⎪
( )
= ⎨V yj Lij 0
⎪ ⎪
⎬ = ⎨ V ji 0 ⎬
⎪
( )
Aj cohé
⎪ 0 M zj Lij ⎪⎭ ⎪⎩ 0 M ji ⎪⎭
Aj ⎩ Aj
La barre ij étant isolée, M ij représente la composante sur z du moment (ou couple nodal) en i. Les
composantes des déplacements apparaissant dans les formules doivent être déterminées par rapport au repère
local.
Représentation
d’un tronçon de barre yj Vyj(x) yj
pour faire apparaître
les sollicitations dans p
une section droite Mzj(x) zj
quelconque Nij xj
xj
Nj(x) xj
Vij yj Mij zj x j
4 EI ij 2 EI ij
n M ij = θi + θ j + M ij0
Lij Lij
4 EI ij 2 EI ij
o M ji = θj + θ i + M 0ji
Lij Lij
⎡ 4 EI ij 2 EI ij ⎤
⎡ M ij ⎤ ⎢ Lij ⎥
L ij ⎥ ⎡θ i ⎤ ⎡ M ij0 ⎤
⎢ ⎥ = ⎢ 2 EI +
4 EI ij ⎥ ⎢⎣θ j ⎥⎦ ⎢⎢ M 0ji ⎥⎥
⎣⎢ ji ⎦⎥ ⎢
M ij ⎣ ⎦
⎢ ⎥
⎣ L ij Lij ⎦
[K ].[U ] + [F ] = [F ]
ij i i
0
i [ K ] matrice de rigidité de la barre ij, elle est symétrique
ij
Cette matrice ne dépend que des caractéristiques géométriques de la barre et des caractéristiques du
matériau constitutif de la barre. Elle est indépendante des charges appliquées. Elle représente une
caractéristique intrinsèque de la barre Ai Aj .
Pourquoi ce qualificatif d’intrinsèque ? Tout simplement parce que cette matrice de rigidité élémentaire,
lorsqu’elle est exprimée dans le repère local, est invariante quelle que soit la position du repère local et la barre
dans l’espace. Elle permet de relier les actions et les déplacements aux extrémités de celle-ci. Elle traduit et
représente le comportement mécanique de la barre. C’est sa carte d’identité !
[F ] matrice colonne des actions des nœuds sur les extrémités de la barre
i
0
Ai A j , considérée comme bi-
encastrée et soumise au charges appliquées. C’est un état bloqué ou chargement sans déplacement. Ces
actions doivent être écrites dans le repère local. Les charges appliquées sur la barre n’interviennent qu’ici.
État 1 : θ i = 1 6EIij
θj =0 L2ij
4 EI ij Ai 2EIij
M ='
ij
Lij
θi = 1 Lij
2 EI ij 4EIij
M 'ji = Aj
L ij 6EIij Lij
L2ij
État 2 : θj =1 6EIij
θi = 0 L2ij
Ai 4EIij
2 EI ij Lij
M 'ij =
L ij
4 EI ij θj = 1
M ='
ji 2EIij Aj
Lij
6EIij Lij
L2ij
∑ (− M )+C
k
les moments nodaux par leur expression en fonction des DDL. Pour k barres liées en i, ij i =0
j =1
♦ Dans le cas de la structure à nœuds fixes, il y a finalement autant d’équations que d’inconnues. Ce
sont les rotations Θ i des nœuds Ai . Soit n nœuds, le nombre de DDL est égal à n. Le nombre d’équation est
égal aussi à n. Les coordonnées (composantes) des rotations, par rapport au repère local et au repère global,
sont identiques. Θ i = θ i .
Les degrés de liberté sont les inconnues cinématiques de rotation des nœuds ( ces coordonnées exprimées
dans le repère global sont les mêmes exprimées dans le repère local car z du repère local est confondu avec Z
du repère global) Θ i = θ i . Si ce nombre est plus grand que le degré d’hyperstaticité, la méthode des rotations
est plus indiquée.
Si la structure admet un axe de symétrie, les rotations de 2 nœuds symétriques sont opposées et la rotation
d’un nœud situé sur l’axe de symétrie est nul. Aux appuis encastrés, les rotations sont nulles.
Représenter le schéma mécanique en y indiquant toutes les données géométriques : longueur, moments
quadratiques, les caractéristiques mécaniques, les actions, le sens de parcours et définir les repères locaux.
Écrire, pour chaque nœud dont la rotation constitue un DDL, les équations d’équilibre en moment .
Écrire les équations intrinsèques qui interviennent dans les équations d’équilibre.
0 0
♦ déterminer les actions de blocage : moments,... M ij , M ji (voir formulaire)
♦ prendre en compte les relaxation d’extrémité de barre, et effectuer les condensations statiques.
Effectuer l’assemblage matriciel, même classement des DDL et des équations associées
Calculer les déplacements par inversion du système matriciel. Il faut procéder à l’inversion de la matrice de
[ ] [ ]−1 .[F ]
rigidité U = K
Calculer les M ij en injectant les valeurs des DDL [U ] dans les équations intrinsèques
Nous connaissons les moments nodaux, nous pouvons en déduire les moments de flexion aux extrémités,
Puis ajouter le diagramme des moments isostatiques (barre isostatique associée articulée en Ai et appuyé
simplement en A j et soumise au chargement initial). On peut en déduire le champ des moments de flexion
M z sur l’ensemble de la structure.
⎛ ⎞
( ) 0
( )
Si l’équation est demandée : M zj x = M zj 0 x + M zi .⎜ 1 −
⎜
x
l ij
⎟ + M zj . x
⎟ l ij
pour ] [
x ∈ 0 , l ij
⎝ ⎠
Les Vij (efforts nodaux sur y) ou efforts tranchants ( V yi = −Vij V yj = V ji ) aux extrémités des barres
peuvent être déterminés :
dM z
♦ si le moment de flexion est une fonction affine (représenté par une droite), utiliser V y = −
dx
⎛ M zj − M zi ⎞
♦ ( )
si on demande les équations, V yj x = V yj 0 x − ⎜
0
( ) ⎜ l ij
⎟
⎟
pour ] [
x ∈ 0 , l ij
⎝ ⎠
Par l’équilibre des nœuds, en forces, on peut en déduire les forces nodales axiales N ij et donc le diagramme
de l’effort normal.
♦ Les valeurs de N ij pourront être déterminées en isolant les nœuds et en écrivant les 2 équations de
projection des forces sur le repère global, mais uniquement après avoir déterminé les efforts nodaux sur
y : Vij .
Dans le cas des éléments supposés incompressibles, il n’y a plus de relation directe entre les efforts
normaux et les déplacements. Les équations intrinsèques ne fournissent aucune information sur les efforts
normaux, seules les 2 équations en moment sont utiles.
( u − u ) avec (u − u ) → 0 et
EAij EAij
N ij = − j i j i → ∞ ⇒ N ij indéterminé
Lij Lij
Dans l’équilibre des nœuds, il n’est pas question d’utiliser les équations intrinsèques relatives à N ij mais
uniquement les équations intrinsèques en moment. Ces équations sont suffisantes pour déterminer les
inconnues cinématiques.
A2 être qu’horizontal.
A1 EI t
On peut réitérer ce raisonnement pour la traverse A1 A2 : le
X déplacement en translation du nœud A1 étant orthogonal à la
Y
Y barre, il ne peut être que vertical. Or nous avons montré que le
h EI p déplacement du nœud A1 devait être horizontal, pour
respecter ces 2 conditions il doit être fixe.
X Les inconnues cinématiques sont les rotations des nœuds.
O
A0 Z A0 et A2 sont des encastrement , ces nœuds ne tournent
repère global
pas. Le seul degré de liberté est donc Θ1 = θ1 .
M 12 + M 21 − V12 .L +
pL2
=0 ;
[M12 + M 21 ] + pL = V ; − pLk + pL = V ; V = pL(3k + 4)
8(1 + k ) 8(1 + k )
12 12 12
2 L 2 2
On peut vérifier que V12 + V21 − pL = 0
On peut en déduire la distance entre A2 et la section droite ou l’effort tranchant s’annule :
V21 L(5k + 4)
= =a
p 8(1 + k )
On en déduit la valeur du moment extremum dans la traverse : on se place dans cette section droite
pa 2
M z ,ext = M 21 + V21 .a − V21 = pa
2
⎡ L(5k + 4) ⎤ pL2 ⎡ 51k 2 + 80k + 32 ⎤
2
pa 2 pL2 ⎛ 3k + 2 ⎞
M z ,ext = M 21 + =− ⎜ ⎟+ p⎢ ⎥ = ⎢ ⎥
2 24 ⎝ 1 + k ⎠ ⎣ 8(1 + k ) ⎦ 8 ⎣ 24(1 + k )2 ⎦
M z ,ext >0
pL2 ⎡ 1 ⎤
M z1 = −
12 ⎢⎣1 + k ⎥⎦
pL2
8
pL2 ⎛ 3k + 2 ⎞
M z2 =− ⎜ ⎟
24 ⎝ 1 + k ⎠
pL2 ⎡ 1 ⎤
Mz M z0 =+ ⎢1 + k ⎥
24 ⎣ ⎦
Vy pL(5k + 4)
8(1 + k )
L(5k + 4 )
8(1 + k )
pL(3k + 4 )
pL2 −
8(1 + k )
8h(1 + k )
Vy
N
pL2
N2 = −
8h(1 + k )
pL(3k + 4 )
N1 = −
N 8(1 + k )
♦ Supposons que cette même structure soit soumise à un autre cas de chargement, il suffit de déterminer
les actions de l’état débloqué (seuls les couples interviennent) pour déterminer F , la matrice de [ ]
⎡ 4 EI p 4 EI t ⎤ qh 2
[ ]
rigidité K étant la même : ⎢ + ⎥θ 1 =
⎣⎢ h L ⎦⎥ 12
L L
Y qh Y
A1
X
2 X
A1 EI t A2 EI t A2
2
qh
q 12
h Y h Y
X
EI p X
EI p
Y Y
X X
O O
A0 Z A0 Z
repère global repère global
L L
Y
p
X
A1 EI t A2 EI t A'1
Y Y
Y
X X
h EI p EI p
EI p
X X
Y
O
A0 Z A3 A'0
C’est une structure géométriquement symétrique et symétriquement chargée. L’axe de symétrie est
confondu avec la ligne moyenne de A2 A3 .
Montrons que la structure est à nœuds fixes.
Les exercices n°1 et n°2 sont des problèmes identiques qui admettent la même solution.
4 EI ij 2 EI ij 4 EI ij 2 EI ij
M ij = θi + θ j + M ij0 M ji = θj + θ i + M 0ji
Lij Lij Lij Lij
2 EI ij 1 ⎛ 2 EI ij ⎞ 4 EI ij 1 ⎛ 2 EI ij ⎞
M ij = 0 ⇒ θ i = − ⎜⎜ θ j + M ij0 ⎟⎟ M ji = θ j − ⎜⎜ θ j + M ij0 ⎟⎟ + M 0ji
Lij 2 ⎝ Lij ⎠ Lij 2 ⎝ Lij ⎠
3EI ij 3EI ij ⎛ v j − vi ⎞ ⎛ 0 1 0 ⎞
M ji = θj − ⎜ ⎟ +⎜M − M ⎟
Lij Lij ⎜⎝ Lij ⎟⎠ ⎝ ji 2 ij ⎠
3EI ij ⎛ 1 ⎞
Cas ou la barre Ai Aj est articulée à l’extrémité Aj M ji = 0 ; M ij = θ i + ⎜ M ij0 − M 0ji ⎟
Lij ⎝ 2 ⎠
Exemple 3 :
Y
h
EI p Y
A0 X
O
Z
= = ⎢
2 ⎣ 2(4 + 3k ) ⎥⎦
M z ,ext
2
M z ,ext >0
♦ Diagramme des efforts normaux
Isolons le nœud A1
Mz
pL2 ⎡ 1 ⎤
M z1 = − pL2
2 ⎢⎣ 4 + 3k ⎥⎦
8
pL2 ⎡ 1 ⎤
Mz M z0 =
4 ⎢⎣ 4 + 3k ⎥⎦
3 pL(1 + k )
2(4 + 3k )
Vy
3 L(1 + k )
=a
2(4 + 3k )
3 pL2
pL(5 + 3k )
4h(4 + 3k ) −
2(4 + 3k )
Vy
N 3 pL2
N2 = −
4h(4 + 3k )
pL(5 + 3k )
N1 = −
2(4 + 3k )
a L a pa
pa
2 2
pa pa
2 p 2
p
A1 A2
A1 A2
Y Y
X Ai X
Ai Aj Aj
Ces barres étant statiquement déterminées, il est préférable de les enlever, sans oublier de les remplacer
par leur action sur le reste de la structure.
h I Gz I Gz I Gz
A1 A3 X A5
a L L a
traverse: pente 10% , moment quadratique constant 1) Montrer que cette structure
pa est à nœuds fixes. Montrer
3 pa que le seul degré de liberté est
A4 3 I Gz A7 Θ 4 = θ 4 . La rotation Θ 7 est
I Gz 2
pa 2 2 pa 2 aussi une inconnue
2 A6 2 cinématique, quelle est son
expression ?
L2 L2
M =p
0
ij M = −p
0
ji
12 12
p
L L
Vij0 = p V ji0 = p
2 2
Ai Aj
L
Ai Aj
L
M ij0 =
pb
24 L [ 2
(
2 ( b + 4 c − 2a ) 4 L − b
2
)
− 2( b + 2c ) + ( b + 2a )
3 3
]
p
Ai Aj
b a c
M 0ji = −
pb
24 L [
2 ( b + 4a − 2c ) 4 L − b
2
(2
)
− 2( b + 2a ) + ( b + 2c )
3 3
]
b ⎤ ⎡ M ij + M ji ⎤
0 0
pb ⎡
L V =0
a+ ⎥−⎢ ⎥
ji
L ⎢⎣ 2 ⎦ ⎢⎣ L ⎥⎦
pb ⎡ b ⎤ ⎡ M ij + M ji ⎤
0 0
V =0
c+ +⎢ ⎥
ij
L ⎢⎣ 2 ⎥⎦ ⎢⎣ L ⎥⎦
F L L
M ij0 = F M 0ji = − F
8 8
Ai Aj
F F
Vij0 = V ji0 =
L/2 2 2
L
ab 2 ba 2
Aj M =F 2
0
M ji = − F 2
0
Ai ij
L L
b (3a + b )
2
a 2 (3b + a )
a b Vij0 = F V 0
ji = F
L3 L3
L
F F
a
M ij0 = − M 0ji = F ( L − a)
L
Ai Aj Vij0 = V ji0 = F
a a
L
C
b(2a − b ) a (2b − a )
M ij0 = C M 0ji = C
L2 L2
Ai Aj ab
Vij0 = −V ji0 = 6C 3
L
a b
L
L2 L2
p M ij0 = p M 0ji = − p
30 20
3 7
Aj Vij0 = pL V ji0 = pL
Ai 20 20
L