Vous êtes sur la page 1sur 33

 

 
 

Structure 1: partie 2 
 
Les phénomènes: 
 
● Elément structurel: 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les équilibres: 
● Équilibre externe (réaction d’appuis) 
​↪ C’est donc la structure externe  
 
● Equilibre interne (p30) 

 
Calatrava​ est un rare architecte qui a 3 diplômes (Arch, Ingénieur, Artistique) 
 
Sa première idée était un cheval; ensuite, nous avons la coupe d’une gare  
↪ c’est donc la masse musculaire à l’arrière qui lui permet de sauter  
↪ C’est donc un os sous forme de roture  
→ ​BUT​: c’est le bras de levier entre la rotule et la masse musculaire, nous 
avons de la mécanique dans la structure  
 
● La gare des guillemins par Calatrava: 
- les équilibres externes se sont les appuis  
- les équilibres internes, c’est la façon dont 
nous dessinons l’interieure  
→​ Ce n’est pas isostatique ( 3 équations = 3 
inconnues)   
↳ ici, nous avons 4 inconnues et 3 équations, 
c’est donc une hyperstatique 
Si nous voulons passer, de l’hyper à l’iso, nous 
devons libérer une inconnue  
Plus la courbe est tendu et plus il est difficile de la construire. 
Courbe jaune = forme optimale 
Courbe rouge = la gare 
 
 
 
 
 
 
 

● Pourquoi une certaine courbure qui n’est pas optimale ? 


 
-​ ​Nous ne sommes pas dans un système de parabole  
cfr: Antonio GAUDI utilise bcp la parabole dans ses constructions.  
- Nous avons une charge verticale horizontale 
- La hauteur de structure de la gare n’est pas très haute 
→​ il ne répond pas à la question  
  
● Moment de flexion: 
 
- ​Les moments de flexion, nous montre les pertes d’énergies  
 
Rappel pour les calculs: 
- Mettre les flèches comme nous le voulons  
- Mettre que c’est impossible à l’examen  
- Pq calculer le point E ? 
↪ On peut calculer n’importe quel point car nous sommes 
dans une rotation.  
↪ Autre point similaire que le point E: si nous prolongeons 
le B sur le segment CD  
 
Poutre principale = poutre faîtière  
 
● Equilibre - règles pratiques  
 
a)  Dessin de la structure et du système de forces 
 
b)  Dessin des forces et des moments connus avec leur 
sens réel  
→ Le vent va créer une aspiration du toit, ce qui 
provoque un décollage du toit.  
→ Nous obtenons une équation entre le poid mort et l’aspiration 
 
c)  Pour chaque force et moment inconnus, dessiner avec un sens arbitraire 
les composantes nécessaires  
- 1.  Une seule si le support est connu  
- 2.  Deux si la direction est inconnue 
→ Les bords des toits sont plus important. 
 
 
 

d)  Pour les calculs, on choisit des axes (faire un choix judicieux)  
 
e)  Se baser sur le dessin pour fixer les signes. Dans les résultats, si le signe 
d’une inconnue est:  
   
- 1.  Positif, son sens supposé est correct  
- 2.  Négatif, son sens est inverse à celui supposé 
 
f)  Trouver F= -20kN signifie que F agit en sens inverse à celui dessiné. Mais on 
se gardera bien de corriger le dessin.​ On ne change jamais de convention en 
cours de résolution. (Attention aux unités) 
 
→ Deux dessins équivalents sont deux triangles identiques car les vecteurs 
sont dans le même sens.  
 
Cas de charges - combinaisons: 
 
Majorité des Cas de charges bâtiments :  
a) Même droite support : on somme algébriquement  
b) Droites supports d’orientations différentes : 
- 1.  Composition des actions  
- 2.  Traitement des cas séparés et puis 
combinaison des résultats (sommes vectorielles) – 
plus favorable pour traiter plusieurs 
combinaisons avec des coefficients d’application 
 
Impacts sur la conception: 
 
Les arcs boutants, contreforts et pinacles dans les 
cathédrales gothiques :  
a)  Poussée de la voûte oblique 
b)  Observer sa position dans la section à la 
base de la maçonnerie  
c) Exhaussement de maçonnerie (pinacle) a 
pour conséquences 
- 1.  Augmentation de la composante verticale de la résultante des forces 
- 2. Redressement de la droite support de la résultante 
- 3. Maçonnerie plus sollicitée mais moins de tendance à la rotation 
 
 
 

● Exemple 1: 
●  
- Force verticale en F  
- Appuis de la ‘’boîte’’ en L et O  
 
1. Etablir le schéma du corps rendu libre  
→ Le corps = la ‘’ boîte’’ est dissociée de son 
environnement (de ses appuis) 
La force est-elle isostatique ?  
Oui car elle possède 3 inconnues  
 
 
- But recherché = trouver l’action (force) de 
l'environnement agissant SUR le corps 
1 inconnue = 1 force 
2. On dessine les réactions de manière 
arbitraire ou présumée (F1 en O et F2 en L) 
→ La direction de F1 est connue car il n’y a 
qu’une seule barre bien articulée rectiligne et 
non chargée entre ses extrémités formant 
l’appui en O. 
→ La direction de F2 est inconnue pour 
l’instant  
→ Le sens et l’intensité de F1 et F2 sont 
inconnus 
 
 
3. Tracer la direction de la résultante 
des forces agissants sur la boite 
→ direction = droite AF  
 
4. Prolonger la barre RO (direction de la 
réaction connue – voir juste avant) 
→ direction = droite AF  
 
5. Les deux droites s’intersectent en un 
point qu’on appellera Z 
 
 
 
 

 
6. Relier le point Z à L  
→ cela donne la direction de l’action de 
l’environnement sur le corps 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
7 8 9 10 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
7. Isoler le plan de force 
 
8. Reporter la résultante des forces agissant sur la boite (dans notre cas 
c’est la force agissant et F) et choisir une échelle appropriée (par ex. 
10KN =1cm) 
 
9. Faire glisser une des deux autres droites support afin de créer un 
triangle 
 
10. Tracer les deux autres forces sur leur droite support pour refermer le 
triangle (ÉQUILIBRE) Valeurs de F1 et F2 connues en mesurant sur le 
dessin à l’échelle 
 
 
 

Nous avons une structure avec 1 charge et 3 inconnues.  


RO → Pas comprimé, nous avons le sens de O vers R  
↳ RO est une réaction de F1, elles est donc tendu , tirée vers RO, nous somme 
donc dans une équation externe  
  
Une réaction à une force est une équation  
 
11. Reporter les forces trouvées sur le 
schéma de la structure  
 
Les efforts trouvés sont les efforts de 
l'environnement SUR le corps 
 
→ F1 est un effort de traction : 
l'environnement tire sur le corps en 0.  
→ F2 est un effort de compression : 
l'environnement pousse sur le corps en L. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
12. DÉCOMPOSER l’effort F2 suivant la 
direction des barres PL et LQ 
→ Tracer la direction des deux barres. 
 

PL  PL  PL  PL 


comp  comp  tract  tract 

LQ  LQ  LQ  LQ 


comp  tract  comp  tract 
 
 
 
 
 
 
 

13 14 15 16 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13. Isoler le nœud L avec la direction des deux barres et de la force F2 
 
14. Tracer la force F2 en choisissant une échelle appropriée 
 
15. Faire glisser les droites support pour former un parallélogramme 
 
16. Tracer les deux autres forces sur leur droite support pour que les 
flèches des vecteurs forces concourent en 1 seul point 
(DÉCOMPOSITION DE FORCE) Valeurs de F2-1 et F2-2 connues en 
mesurant sur le dessin à l’échelle 
 
 
17. Reporter les forces trouvées sur le 
schéma de la structure  
 
→ F2-1 pousse sur L et donc le nœud L 
pousse sur la barre, la barre est donc 
comprimée  
→ F2-2 pousse sur L et donc le nœud L 
pousse sur la barre, la barre est donc 
comprimée  
→ F1 tire sur O et donc le nœud O tire sur la 
barre, la barre est donc tendue 
 
 
 
 

 
 
 
18. Déplacer les forces sur les nœuds 
d’appuis (en P, Q et R) 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
19. Décomposer les réactions d’appuis 
suivant la verticale et l’horizontale (même 
principe que la décomposition faite avant 
au point 12) 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20. Reporter les forces sur la structure 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

En résumé:  
RESULTAT OBTENUS DE = RÉSULTATS OBTENUS 
MANIÈRE GRAPHIQUE PAR LOGICIEL 

Le corps est la structure 


↪ = la boite est dissociée de son environnement (de ses appuis) 
 
● Résolution graphique: 
Le volume passe par le O, pas par le R (cfr diapos) 
Les  flèches  trouvées  dans  le  plan  de  force  vont  être  mises  en  O.  La  boîte 
repose sur le O et le L, voilà pourquoi la force s’applique sur le O. 
 
On  sait  que  en  RO  la  direction  est  donnée  mais  la  direction  de  L  peut  être 
multiple.  En  O,  la  flèche  trouvée  sur  le  plan  de  force  c’est  le  monde  extérieur 
qui  agit  sur  la  boite.  Si le F1 est juste, ca veut dire que F1 tire sur O, donc sur la 
boite. => Réaction d’appui (RO tire sur O, RO est tendue). 
 
S’il  y  a  3  forces,  elles  doivent  être  concourantes  pour  qu’elles  soient  en 
équilibre.  
 
F2 est-elle la résultante des efforts RO et PQ ?  
Oui car les 2 forces P et Q vont représenter F2, se sont donc la résultante.  
↪ On décompose donc F2 en P et Q   
 
Plan de force: 
On  a  les  trois  droites  (ex: translateur à l’examen, on reprend une parallèle). On 
place la force (seule connue) en intensité, en axe (en porte-à-faux) dont F. 
On  peut  prendre  l’axe  qu’on  veut  et  on  trace  une  parallèle  pour  créer  un 
triangle  (triangulation):  Parallélisme  entre  le  plan  de  structure  et  le  plan  de 
force. 
 
 
 

On  trace  alors  les  deux  autres  forces  sur  leur  droite  pour  refermer le triangle 
et  créer  l’équilibre.  Les  valeurs  de  F1  -  F2  seront  connues  en  mesurant  sur  le 
dessin  à  l’échelle.  !!!  Si  sens  contraire  F1  -  F2,  on  a  une  décomposition  des 
forces. 
 
Question  examen:  Faites  schéma  des  forces,  quelle  force  en  RO  et  tendu  ou 
comprimé ? 
F1: Tendu, donc RO est tendue. 
F2:  Résultante  entre  les  efforts  LP  et  les  efforts  LQ,  est-ce  vrai  ?  Si  les  deux 
force  (LP  -  LQ)  agissent  sur  la  structure  donc  ces  deux  forces  représentent 
donc la résultante de ces deux forces. 
Barre  F2  qui  pousse  sur  le  corps,  la  structure.  Ca  pousse  sur  la  barre  et  c’est 
donc comprimé. 
 
Plan de forces en L: 
Force F2 qu’on vient de trouver plus haut (​! tout doit être à l’ échelle​) 
Faire glisser les droites pour former un parallélogramme des forces. 
F2-1 + F2-2 = F2 
Je pars de la même origine et je pars vers l’extrémité = Décomposition 
↪ On part du même origine dans les 2 même vecteurs. 
 
Déplacer les forces sur les noeuds d’appuis (en P-Q-R) 
Sol qui pousse sur les barres dans le cas de F2. 
 
Toute  force  peut  être  décomposée  suivant  la  verticale  ou  l’horizontale  (ex: 
Force par rapport à P, Q, R) 
 
Tout  ce  qui  est  en  bleu  est  comprimé.  Plus  la  couleur  s’atténue,  moins  c’est 
fort. 
La partie en rouge est tenue. 
Un treillis: Forme de l’ossature. 
En blanc:​ Pourquoi n’y aurait-il pas de forces dessus en FK et KL ? 
C’est possible car si la charge bleue créé un effort en FK (compression) 
​Comment pourrait-elle repasser en KL ? 
Une force ne peut pas se transmettre perpendiculairement à elle-même. 
Une  force  peut  s’incliner  mais  ne  peut  être  perpendiculaire  sauf  s’il  y  a  deux 
barres. 
 
 
 
 
 

● Exemple 2:  
 
Forces verticales et horizontales de même intensité Appuis 
de la « boite » en M et N 
 
PM: Tendu ou comprimé ? (tendu) 
QM: Tendu ou comprimé ? (comprimé) 
RN: Tendu ou comprimé ? (comprimé car F1 passe sur le 
bât) 
 
On a 2 forces verticales, donc 2 directions, nous devons 
donc décomposer. 
 
.  
1. Chercher la résultante des charges agissant sur la 
structure  
 
→ Les charges étant identiques suivant l’horizontale, la 
direction de la résultante horizontale passe par le milieu 
des 5 charges appliquées  
→ Les charges étant identiques suivant la verticale, la 
direction de la résultante verticale passe par le milieu des 
2 charges appliquées 
→Intersection des droites appelée Z 
 
2 3  4  
 
 
 
 
 
 
2. Isoler le plan de force  
 
3. Y dessiner à une échelle adaptée, les forces verticales et horizontales 
(addition) 
 
4. Trouver la résultante (composition de forces) 
 
 
 

 
5. Placer la résultante sur la structure (cette résultante 
serait au milieu de la structure) 
 
6. Etablir le SCRL  
 
7. Dessiner les réactions de manière arbitraire ou 
présumée (F1 en N et F2 en M) 
 
Comment obtenir Z algébriquement?  
→ Par pythagore 
 
 
La structure devient rigide car il y a des triangles mais il n’y a pas de 
translation ni de rotation.  
 
 
8. Tracer la direction de la résultante des forces 
agissants sur la boite. → direction = droite en bleu  
 
9. Prolonger la barre NR (direction de la réaction 
connue) 
→ direction = droite NR  
 
10. Les deux droites s’intersectent en un point qu’on 
appellera Y 
 
 
 
11. Relier le point M à Y  
→ cela donne la direction de l’action de 
l'environnement sur le corps 
 
 
 
 
 
 
 
 

12 13 14 15   

 
12. Isoler le plan de force 
 
13. Reporter la résultante des forces agissant sur la boîte et choisir une 
échelle appropriée (par ex. 10KN =1cm) 
 
14. Faire glisser une des deux autres droites support afin de créer un 
triangle 
 
15. Tracer les deux autres forces sur leur droite support pour refermer le 
triangle (ÉQUILIBRE) Valeurs de F1 et F2 connues en mesurant sur le 
dessin à l’échelle 
 
Le seul élément stabilisant, c’est le poid. 
 
 
16. Reporter les forces trouvées sur le schéma de 
la structure  
  
Les efforts trouvés sont les efforts de l'environnement 
SUR le corps 
→ F1 est un effort de compression : l'environnement 
pousse sur le corps en N.  
→ F2 est un effort de traction : l'environnement tire sur 
le corps en M. 
 
 
 
 
 

 
17. DÉCOMPOSER l’effort F2 suivant la direction des 
barres PM et QM 
→ Tracer la direction des deux barres. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
18 19 20 21   

 
18. Isoler le nœud M avec la direction des deux barres et la force F2 
 
19. Tracer la force F2 en choisissant une échelle appropriée 
 
20. Faire glisser les droites support pour former un parallélogramme 
 
21. Tracer les deux autres forces sur leur droite support pour que les 
flèches des vecteurs forces concourent en 1 seul point 
(DÉCOMPOSITION DE FORCE) Valeurs de F2-1 et F2-2 connues en 
mesurant sur le dessin à l’échelle 
 
 
 

22. Reporter les forces trouvées sur le schéma de la 


structure  
 
→ F2-1 tire sur M et donc le nœud M tire sur la barre, la 
barre est donc tendue  
→ F2-2 tire sur M et donc le nœud M tire sur la barre, la 
barre est donc tendue  
→ F1 pousse sur N et donc le nœud N pousse sur la 
barre, la barre est donc comprimée 
 
 
 
 
 
 
 
23. Déplacer les forces sur les nœuds d’appuis (en P, Q 
et R) 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24. Décomposer les réactions d’appuis suivant la 
verticale et l’horizontale 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
25. Reporter les forces sur la structure 
26.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
● En résumé:  
 
RÉSULTATS OBTENUS DE = RÉSULTATS OBTENUS PAR 
MANIÈRE GRAPHIQUE LOGICIEL 
 
 
 

Par rapport à l’exemple 1, les forces ont des sens différentes. 


On doit alors composer les forces (associer). 
 
Quand  on  a  des  verticales,  la  résultante  de  ces  deux  forces  se  trouve  à 
mi-distance donc entre les deux car elles ont la même valeur. 
Horizontalement,  la  somme des forces sera également au milieu pour la même 
raison que précédemment. 
 
Par rapport aux sommes, on doit connaître la force. 
On  isole  alors  le  plan  de  force,  dessine  à  une  échelle  adaptée  ces  forces  par 
addition et on trouve la résultante en retraçant les parallèles de nos forces. 
Pour  la  force  (composition  de  force, pas équilibré), on la trouve en joignant les 
coins  du  rectangle.  On  place  la  résultante  sur  la  structure  au  point 
d’intersection de la somme des forces. 
 
Le plan de force:  
On dessine où on veut ​mais​ il faut la faire passer par Z ! 
Vecteurs  glissants,  tant  qu’on  reste  bien  dans  la  même  inclinaison,  on  peut 
faire glisser la flèche sur le plan de structure mais pas sur le plan de force. 
 
Calculer  la  rencontre  d’une  autre force connue: on détermine le point Y de B à 
N, Y = intersection entre la flèche de forces et BN 
Isoler le plan de force, en choisissant une échelle convenable (ex: 10kN = 1 cm) 
 
Comment trouver la valeur correcte à l’échelle ? 
↪ Il faut utiliser pythagore. 
 
Pq les deux forces F1-F2 sont elles plus grandes que les forces données ?  
↪ Tout dépend de l’inclinaison donnée. 
 
Mais on parle de décomposition dans ces diapositives. 
 
On reporte les forces sur la structure. 
Il faut, dans ce cas, un fameux ancrage dans le sol pour cette structure. 
 
 
Noeuds = Articulations des structures, ce ne sont pas des appuis. 
La  structure  est  bloquée  si triangulée mais n’est pas bloquée en translation et 
en rotation. 
 
 
 

Si on applique un appui, il y a toujours possibilité de rotation. 


 
On peut demander à l’examen quelle est la force sur la structure. 
↪ PointSketch2D si on veut comprendre - s’amuser avec différentes structures. 
 
 
Appuis - isostaticité - modélisation: 
 
● Mur sur sol en béton: 
 
Le  poids  de  l’élément  peut  causer  la  chute  d’une  structure  due  au  vent  si 
l’élément est trop léger 
  Mur  appuyé  dans  le  sens 
vertical sur le sol 
Aucun  appui  contre  la 
translation  horizontale,  la 
translation  verticale 
ascendante  ou  la  rotation  :  !  Le 
poids  propre  du  mur  doit 
pouvoir  garantir  que  ces 
déplacements  en  bloc  ne  se 
produiront pas. EFFET  
  STABILISANT DU POIDS PROPRE 
 
Pourrions nous avoir une translation en x ?  
Le  coefficient  sol  béton  est  le  coefficient  de  frottement.  Si  il  est  >  1  (µ),  on  ne 
peut  pas  avoir  plus  que  le  poids  qui  se  trouve  sur  la  structure  donc  c’est 
impossible. Ce coefficient doit donc être < 1. 
 
Ce  qui  reprend  la  force 
horizontale, c’est ​le P (poids) 
x µ = F horizontale 
 
On  étudie  sur  une  bande 
de 1m, pas besoin de plus. 
Il  y  a  aussi  la  pression  du 
vent  sur  cette  bande  de  1m 
de mur. 
 
 
 
 

 
 
P  =  Poids  d’une  bande  de  1m 
de mur 
 
P  s’applique  au  centre  de 
gravité de la section du mur 
 
 
 
 
 
 
Ex:  0.8  kN/m  pour  la  P  du 
vent. 
Le  vent  est  constant  jusqu’à 
10m  de  haut  et  ensuite  la 
force du vent augmente. 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
On  ramène  la  pression  du 
vent  sur  une  bande  de  1m 
de mur 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

H  =  la  résultante  du  vent,  elle  s’applique  à  la  mi  hauteur  du  mur.  (force 
horizontale) 
Pour une bande de 1m: H % à P 
 
Attention,  sous  l’effet du 
  vent,  déplacement  possible  du  mur  = 
translation  horizontale. 
La  translation  est  empêchée  grâce  au  frottement 
entre  le  sol  et  le  mur. 
 
F frottement = µ x P 
 
● Globalement  pour  une 
bande de 1m: 
 
P = poids du mur  
H = la résultante du vent (force horizontale) 
La  vérification  de  l’équilibre  global  du  mur doit être 
assuré  avec  une  SÉCURITÉ  par  rapport  à l’équilibre 
limite c.-à-d. juste avant le mouvement. 
 
Sous  l’effet  du  vent,  déplacement  possible  du  mur  = 
translation horizontale. 
 
La  translation  (glissement)  est  empêchée  grâce  au 
frottement entre le sol et le mur. 
 
Ffrottement = μP 
avec 
P = poids du mur  
μ = coefficient de frottement 
 
Pour  assurer  l’équilibre,  il  faut  que  Ffrott  soit 
supérieur  à  H  avec  une  sécurité  de  50%,  ce  qui 
revient à vérifier : γ transl × H ≤ μP  
γ transl ≥ 1, 5  
ϒtransl est le coefficient de sécurité en translation 
 
 
 

Sous  l’effet  du  vent,  déplacement  possible  du  mur  = 


rotation. 
La  rotation  (basculement)  est  empêchée  grâce  au 
moment stabilisant du poids propre du mur. 
Mstab = Pt/2  
avec  
P = poids du mur  
t = épaisseur du mur  
h = hauteur 
Pour assurer l’équilibre, il faut que Mstab soit 
supérieur au moment de renversement Hh avec une 
sécurité de 50%, ce qui revient à vérifier : 
γ rot × Hh ≤ P t/ 2  
γ rot ≥ 1, 5  
ϒrot est le coefficient de sécurité en rotation 
 
● Résolution par calcul:  
↑ Y 
H = 0.8 kN/m, elle s’applique à la mi-hauteur 
H= 0.8 x 1 (bande de 1 m) x 3 (hauteur du mur) = 2.4 kN 
Force action: Déstabilisante horizontalement ↩ 
 
Force  stabilisante  =  force  de  réact  horizontale  =  poids  du mur x µ = 
16 kN/ m3 x 3m x 0.4 x 0.5 (µ) = 9,6 kN 
γ = coefficient de sécurité = F stab / F déstab = 9,6 / 2,4 = > 1,5 
→ Il n’y a pas de problème en translation horizontale.  
 
→ X 
Mode d’action déstabilisante par rapport au point A = le vent = 
2,4 (F) x 1,5 (bras de levier) = 3,6 kNm 
 
Mode  de  réaction  stabilisante  par  rapport  à  A  =  16  x  3  x  0,4  (x 1 m) = 19,2 (poids 
propre) x 0,4/2 (mètres) = 3,84 kNm 
 
γ coefficient de rotation = Mstab / Mdéstab > 1,5 
= 3,84 / 3,6  
= 1,07 < 1,5 
↪ 7% de sécurité 
 
 
 

● Remédiation: 
 
→   Augmentation  de  l’épaisseur  de  mur  x  action  vent  =>  réaction  bras  de 
levier augmente et poids propre augmente ⇒ 2 facteurs contribuants 
 
N.B: Bras de levier = perpendiculaire entre le P et le point A par exemple. 
 
Pq avoir pris la moitié de l’épaisseur du mur comme bras de levier ? 
Car c’est la force du point de levier.   
 
● Rappel: 
 
Appuis:    1  2  3 
- Plan:   
1. Rouleau  
2. Articulation 
3. Blocage 
 
- Noeuds de structure: 
● Articulation  (​2  inconnues:  x  et  y​)  avec  une 
traversée et, de l’autre côté, une articulation 
Les  noeuds  sont  entourés  et  les  appuis  seront  toujours 
fixés  mais  mobiles  en  x  et  y  dans  les  sens  vertical  et 
horizontal (flèche rouge). 
●  
Charge horizontale du vent sur un noeud (B). 
Cette  structure  n’est  pas  stable  du  tout  si  on  a  que  les 
points  ABCD.  C’est  un  MÉCANISME.  On  ne  peut  pas 
construire comme ça. 
 
 
Les angles ne changent pas mais la lonne bien.  
 
→ Hypostatique  
 
Pour  sortir  de  ce  mécanisme  (  =  structure  hypostatique)  et 
devenir  une  structure  isostatique,  on  pose  deux  appuis 
articulés AB avec deux colonnes et une traverse. 
 
 
 
 

 
 
 
⇒ Structure Instable  
 
 
 
 
 
● Qu’est  ce  qu’un  noeud  rigide  dans  une  ossature  ?  ​(rond  avec  petit 
triangle)  
Noeud  Rigide  =  angle  entre  deux  éléments  constant,  ne  variant  pas.  Ce 
noeud  empêche  le  recul  de  la  structure  et  deviendra  une  structure 
isostatique.  Cette  structure  peut  ne  nécessiter  qu’un  seul  noeud  rigide 
pour rendre la structure isostatique. 
 
● Pourquoi  dit-on  que  la  structure  est  isostatique  alors  qu’on  a  4 
inconnues ? 
4 inconnues = 4 équations (où pour C, M est nul) 
=> Forme d’arc à trois articulations. 
=> Portique stable dans son plan. 
Calcul de la structure possible. 
Tant  que  nous  avons  tant  d’inconnue  avec  autant  d’équation,  ça 
s’annule.  
 
● Si  on  veut  rendre  une  structure  hyperstatique,  plus  statique  que 
nécessaire (pas interdit), on doit bloquer avec un noeud rigide en plus. 
Plus on bloque de choses, plus ça devient hyperstatique. 
On ne peut calculer sa structure. 
 
 
   
 
→ Hyperstatique  
 
 
 
 
 
 
 

Farnsworth House - Mies Van der Rohe 


 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
Portique ? = Relier les colonnes une par une par une traverse 
NON  car  il  y a des structures en I en plus des colonnes alors que les portiques 
ont une continuité de matière, sans U qui rompt ce système de portique et qui  
soutient les poutrelles. 
 
 
Structures H(3/3) et I (⅓) 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
- Descente de charges 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Oui  
Comment  explique-t-on  la  stabilité  au  vent  alors  que  ce  ne  sont  pas  des 
portiques ?​ (système à rotules) 
Les  fondations  ou les appuis encastrés permettent à la structure de garder sa 
stabilité. 
→ C’est stable car nous avons deux rotules  
→ Comment ça fonctionne ?  
↪ Grâce au fondation au sol.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Réaction  totale  au  pied  d’une  colonne  =  Somme  des  réactions  de  chaque 
niveau sur cette colonne (ici toiture et plancher) + poids propre de la colonne 
 
 
 
 
 
 

 
Structure (nœud colonne/poutre périphérique) 
 
La  conception  et  la  réalisation  des  nœuds 
poutre/colonnes  peuvent  apporter  des  efforts  parasites 
dans la structure. 
 
Ces  efforts  parasites  doivent être pris en compte lors du 
dimensionnement de la structure. 
 
 
 
 
 
 
 
Moment  parasite  dans  la  colonne  dû  à  l’excentricité  de 
la charge par rapport à l’axe de la colonne : 
M = Q x e 
 
 
 
 
 
 
 
La colonne est donc comprimée et fléchie. 
 
 
Encastrement  (chez  ingénieur)  différent 
de  noeuds  rigides  (architecture).  En 
architecture,  l’encastrement  est  un 
appui encastré. 
 
Élément  rectiligne  articulé  à  chaque  extrémité,  chargé,  est  une  poutre  tandis 
que si il n’est pas chargé, c’est une barre. 
M = 0 
 
6 - 7m50 l’entraxe avec un petit porte-à-faux de 1m70 
Une poutre intermédiaire est doublement chargé 
 
Sous le vent (venant de x), comment sont les ossatures en A ? (Encastrée, etc) 
 
 
 
 

The Fallingwater - structure - de Frank Lloyd Wrigth 


 
CFR plan et coupe dia  
 
→ spatialement, c’est incroyable 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
→ ​- - - - Limite de la dalles du RO 
 
→ ​-- - - -- Poutres principales en porte-à-faux  
 
→ ​Trémie pour l’escalier 
 
→  -------  Poutres  secondaires  entre  poutres 
principales 
 
→  ​Réseau  de  poutres  au-dessus  des  poutres 
secondaires 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une  dalle  de  béton  continue  est  coulée  de  manière  à  former  un  ensemble 
monolithique  avec  les  poutres  principales  et  secondaires.  Cette  dalle  coulée 
en  partie  inférieure  des  poutres  forme  ainsi  la  table  de  compression  d’une 
dalle  nervurée  inversée.  Cette  solution  constructive  a été imaginée par Wright 
à  cause  des  porte-à-faux  afin  d’utiliser  au mieux la résistance en compression 
élevé  du  béton  dans  la  zone  appropriée  c-à-d  en  partie  inférieure  pour  un 
porte-à-faux. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dalle nervurée « habituelle » (partie Dalle Fallingwater (partie inférieure  
supérieure comprimée et inf tendue) comprimée et supérieure tendue) 
 
 
 
 
 
 

 
 
Charge  linéaire  P  =  entre-distance  des  poutres  x  charge  plancher  (poids 
finitions + exploitation) 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Problème  de  déformations  rencontré 
et solution apportée. 
 
Suite  au  fluage,  les  poutres 
principales  et  secondaires  se  sont 
déformées  de  plus  en  plus  au  cours 
du  temps  conduisant  à  la  fissuration 
du béton !  
→Problème de stabilité et esthétique 
 
Solution trouvée : 
Appliquer une post-tension créant un 
moment  positif  dans  la  poutre 
contrecarrant  l’effet  du  moment 
négatif. 
 
 
 
 

 
 
 
Fondation Avicenne de Claude Parent et associé.  
 
Au  départ  Maison  des  étudiants  iraniens  de  la  Cité  Internationale 
Universitaire  de  Paris,  inaugurée  en  1969  et  puis  devenue  ouverte  à  tous  les 
étudiants. 
 
En Bordure du périphérique de Paris et de la cité Universitaire 
 
Architecture  «  classique  »  dixit  Claude  Parent,  car  lecture  très  claire  et 
hiérarchisée de la structure. 
 
- Structure primaire de 3 grands portiques métalliques 
- Structure secondaire des trois « boîtes » suspendue aux portiques  
- Pas  de  connexion  entre  le  parement  des  «  boîtes » et les montants de la 
structure primaire 
 
cfr dia pour plus d’image.  

Vous aimerez peut-être aussi