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Structure 1: partie 2
Les phénomènes:
● Elément structurel:
Les équilibres:
● Équilibre externe (réaction d’appuis)
↪ C’est donc la structure externe
● Equilibre interne (p30)
Calatrava est un rare architecte qui a 3 diplômes (Arch, Ingénieur, Artistique)
Sa première idée était un cheval; ensuite, nous avons la coupe d’une gare
↪ c’est donc la masse musculaire à l’arrière qui lui permet de sauter
↪ C’est donc un os sous forme de roture
→ BUT: c’est le bras de levier entre la rotule et la masse musculaire, nous
avons de la mécanique dans la structure
● La gare des guillemins par Calatrava:
- les équilibres externes se sont les appuis
- les équilibres internes, c’est la façon dont
nous dessinons l’interieure
→ Ce n’est pas isostatique ( 3 équations = 3
inconnues)
↳ ici, nous avons 4 inconnues et 3 équations,
c’est donc une hyperstatique
Si nous voulons passer, de l’hyper à l’iso, nous
devons libérer une inconnue
Plus la courbe est tendu et plus il est difficile de la construire.
Courbe jaune = forme optimale
Courbe rouge = la gare
d) Pour les calculs, on choisit des axes (faire un choix judicieux)
e) Se baser sur le dessin pour fixer les signes. Dans les résultats, si le signe
d’une inconnue est:
- 1. Positif, son sens supposé est correct
- 2. Négatif, son sens est inverse à celui supposé
f) Trouver F= -20kN signifie que F agit en sens inverse à celui dessiné. Mais on
se gardera bien de corriger le dessin. On ne change jamais de convention en
cours de résolution. (Attention aux unités)
→ Deux dessins équivalents sont deux triangles identiques car les vecteurs
sont dans le même sens.
Cas de charges - combinaisons:
Majorité des Cas de charges bâtiments :
a) Même droite support : on somme algébriquement
b) Droites supports d’orientations différentes :
- 1. Composition des actions
- 2. Traitement des cas séparés et puis
combinaison des résultats (sommes vectorielles) –
plus favorable pour traiter plusieurs
combinaisons avec des coefficients d’application
Impacts sur la conception:
Les arcs boutants, contreforts et pinacles dans les
cathédrales gothiques :
a) Poussée de la voûte oblique
b) Observer sa position dans la section à la
base de la maçonnerie
c) Exhaussement de maçonnerie (pinacle) a
pour conséquences
- 1. Augmentation de la composante verticale de la résultante des forces
- 2. Redressement de la droite support de la résultante
- 3. Maçonnerie plus sollicitée mais moins de tendance à la rotation
● Exemple 1:
●
- Force verticale en F
- Appuis de la ‘’boîte’’ en L et O
1. Etablir le schéma du corps rendu libre
→ Le corps = la ‘’ boîte’’ est dissociée de son
environnement (de ses appuis)
La force est-elle isostatique ?
Oui car elle possède 3 inconnues
- But recherché = trouver l’action (force) de
l'environnement agissant SUR le corps
1 inconnue = 1 force
2. On dessine les réactions de manière
arbitraire ou présumée (F1 en O et F2 en L)
→ La direction de F1 est connue car il n’y a
qu’une seule barre bien articulée rectiligne et
non chargée entre ses extrémités formant
l’appui en O.
→ La direction de F2 est inconnue pour
l’instant
→ Le sens et l’intensité de F1 et F2 sont
inconnus
3. Tracer la direction de la résultante
des forces agissants sur la boite
→ direction = droite AF
4. Prolonger la barre RO (direction de la
réaction connue – voir juste avant)
→ direction = droite AF
5. Les deux droites s’intersectent en un
point qu’on appellera Z
6. Relier le point Z à L
→ cela donne la direction de l’action de
l’environnement sur le corps
7 8 9 10
7. Isoler le plan de force
8. Reporter la résultante des forces agissant sur la boite (dans notre cas
c’est la force agissant et F) et choisir une échelle appropriée (par ex.
10KN =1cm)
9. Faire glisser une des deux autres droites support afin de créer un
triangle
10. Tracer les deux autres forces sur leur droite support pour refermer le
triangle (ÉQUILIBRE) Valeurs de F1 et F2 connues en mesurant sur le
dessin à l’échelle
13 14 15 16
13. Isoler le nœud L avec la direction des deux barres et de la force F2
14. Tracer la force F2 en choisissant une échelle appropriée
15. Faire glisser les droites support pour former un parallélogramme
16. Tracer les deux autres forces sur leur droite support pour que les
flèches des vecteurs forces concourent en 1 seul point
(DÉCOMPOSITION DE FORCE) Valeurs de F2-1 et F2-2 connues en
mesurant sur le dessin à l’échelle
17. Reporter les forces trouvées sur le
schéma de la structure
→ F2-1 pousse sur L et donc le nœud L
pousse sur la barre, la barre est donc
comprimée
→ F2-2 pousse sur L et donc le nœud L
pousse sur la barre, la barre est donc
comprimée
→ F1 tire sur O et donc le nœud O tire sur la
barre, la barre est donc tendue
18. Déplacer les forces sur les nœuds
d’appuis (en P, Q et R)
19. Décomposer les réactions d’appuis
suivant la verticale et l’horizontale (même
principe que la décomposition faite avant
au point 12)
20. Reporter les forces sur la structure
En résumé:
RESULTAT OBTENUS DE = RÉSULTATS OBTENUS
MANIÈRE GRAPHIQUE PAR LOGICIEL
On trace alors les deux autres forces sur leur droite pour refermer le triangle
et créer l’équilibre. Les valeurs de F1 - F2 seront connues en mesurant sur le
dessin à l’échelle. !!! Si sens contraire F1 - F2, on a une décomposition des
forces.
Question examen: Faites schéma des forces, quelle force en RO et tendu ou
comprimé ?
F1: Tendu, donc RO est tendue.
F2: Résultante entre les efforts LP et les efforts LQ, est-ce vrai ? Si les deux
force (LP - LQ) agissent sur la structure donc ces deux forces représentent
donc la résultante de ces deux forces.
Barre F2 qui pousse sur le corps, la structure. Ca pousse sur la barre et c’est
donc comprimé.
Plan de forces en L:
Force F2 qu’on vient de trouver plus haut (! tout doit être à l’ échelle)
Faire glisser les droites pour former un parallélogramme des forces.
F2-1 + F2-2 = F2
Je pars de la même origine et je pars vers l’extrémité = Décomposition
↪ On part du même origine dans les 2 même vecteurs.
Déplacer les forces sur les noeuds d’appuis (en P-Q-R)
Sol qui pousse sur les barres dans le cas de F2.
Toute force peut être décomposée suivant la verticale ou l’horizontale (ex:
Force par rapport à P, Q, R)
Tout ce qui est en bleu est comprimé. Plus la couleur s’atténue, moins c’est
fort.
La partie en rouge est tenue.
Un treillis: Forme de l’ossature.
En blanc: Pourquoi n’y aurait-il pas de forces dessus en FK et KL ?
C’est possible car si la charge bleue créé un effort en FK (compression)
Comment pourrait-elle repasser en KL ?
Une force ne peut pas se transmettre perpendiculairement à elle-même.
Une force peut s’incliner mais ne peut être perpendiculaire sauf s’il y a deux
barres.
● Exemple 2:
Forces verticales et horizontales de même intensité Appuis
de la « boite » en M et N
PM: Tendu ou comprimé ? (tendu)
QM: Tendu ou comprimé ? (comprimé)
RN: Tendu ou comprimé ? (comprimé car F1 passe sur le
bât)
On a 2 forces verticales, donc 2 directions, nous devons
donc décomposer.
.
1. Chercher la résultante des charges agissant sur la
structure
→ Les charges étant identiques suivant l’horizontale, la
direction de la résultante horizontale passe par le milieu
des 5 charges appliquées
→ Les charges étant identiques suivant la verticale, la
direction de la résultante verticale passe par le milieu des
2 charges appliquées
→Intersection des droites appelée Z
2 3 4
2. Isoler le plan de force
3. Y dessiner à une échelle adaptée, les forces verticales et horizontales
(addition)
4. Trouver la résultante (composition de forces)
5. Placer la résultante sur la structure (cette résultante
serait au milieu de la structure)
6. Etablir le SCRL
7. Dessiner les réactions de manière arbitraire ou
présumée (F1 en N et F2 en M)
Comment obtenir Z algébriquement?
→ Par pythagore
La structure devient rigide car il y a des triangles mais il n’y a pas de
translation ni de rotation.
8. Tracer la direction de la résultante des forces
agissants sur la boite. → direction = droite en bleu
9. Prolonger la barre NR (direction de la réaction
connue)
→ direction = droite NR
10. Les deux droites s’intersectent en un point qu’on
appellera Y
11. Relier le point M à Y
→ cela donne la direction de l’action de
l'environnement sur le corps
12 13 14 15
12. Isoler le plan de force
13. Reporter la résultante des forces agissant sur la boîte et choisir une
échelle appropriée (par ex. 10KN =1cm)
14. Faire glisser une des deux autres droites support afin de créer un
triangle
15. Tracer les deux autres forces sur leur droite support pour refermer le
triangle (ÉQUILIBRE) Valeurs de F1 et F2 connues en mesurant sur le
dessin à l’échelle
Le seul élément stabilisant, c’est le poid.
16. Reporter les forces trouvées sur le schéma de
la structure
Les efforts trouvés sont les efforts de l'environnement
SUR le corps
→ F1 est un effort de compression : l'environnement
pousse sur le corps en N.
→ F2 est un effort de traction : l'environnement tire sur
le corps en M.
17. DÉCOMPOSER l’effort F2 suivant la direction des
barres PM et QM
→ Tracer la direction des deux barres.
18 19 20 21
18. Isoler le nœud M avec la direction des deux barres et la force F2
19. Tracer la force F2 en choisissant une échelle appropriée
20. Faire glisser les droites support pour former un parallélogramme
21. Tracer les deux autres forces sur leur droite support pour que les
flèches des vecteurs forces concourent en 1 seul point
(DÉCOMPOSITION DE FORCE) Valeurs de F2-1 et F2-2 connues en
mesurant sur le dessin à l’échelle
25. Reporter les forces sur la structure
26.
● En résumé:
RÉSULTATS OBTENUS DE = RÉSULTATS OBTENUS PAR
MANIÈRE GRAPHIQUE LOGICIEL
P = Poids d’une bande de 1m
de mur
P s’applique au centre de
gravité de la section du mur
Ex: 0.8 kN/m pour la P du
vent.
Le vent est constant jusqu’à
10m de haut et ensuite la
force du vent augmente.
On ramène la pression du
vent sur une bande de 1m
de mur
H = la résultante du vent, elle s’applique à la mi hauteur du mur. (force
horizontale)
Pour une bande de 1m: H % à P
Attention, sous l’effet du
vent, déplacement possible du mur =
translation horizontale.
La translation est empêchée grâce au frottement
entre le sol et le mur.
F frottement = µ x P
● Globalement pour une
bande de 1m:
P = poids du mur
H = la résultante du vent (force horizontale)
La vérification de l’équilibre global du mur doit être
assuré avec une SÉCURITÉ par rapport à l’équilibre
limite c.-à-d. juste avant le mouvement.
Sous l’effet du vent, déplacement possible du mur =
translation horizontale.
La translation (glissement) est empêchée grâce au
frottement entre le sol et le mur.
Ffrottement = μP
avec
P = poids du mur
μ = coefficient de frottement
Pour assurer l’équilibre, il faut que Ffrott soit
supérieur à H avec une sécurité de 50%, ce qui
revient à vérifier : γ transl × H ≤ μP
γ transl ≥ 1, 5
ϒtransl est le coefficient de sécurité en translation
● Remédiation:
→ Augmentation de l’épaisseur de mur x action vent => réaction bras de
levier augmente et poids propre augmente ⇒ 2 facteurs contribuants
N.B: Bras de levier = perpendiculaire entre le P et le point A par exemple.
Pq avoir pris la moitié de l’épaisseur du mur comme bras de levier ?
Car c’est la force du point de levier.
● Rappel:
Appuis: 1 2 3
- Plan:
1. Rouleau
2. Articulation
3. Blocage
- Noeuds de structure:
● Articulation (2 inconnues: x et y) avec une
traversée et, de l’autre côté, une articulation
Les noeuds sont entourés et les appuis seront toujours
fixés mais mobiles en x et y dans les sens vertical et
horizontal (flèche rouge).
●
Charge horizontale du vent sur un noeud (B).
Cette structure n’est pas stable du tout si on a que les
points ABCD. C’est un MÉCANISME. On ne peut pas
construire comme ça.
Les angles ne changent pas mais la lonne bien.
→ Hypostatique
Pour sortir de ce mécanisme ( = structure hypostatique) et
devenir une structure isostatique, on pose deux appuis
articulés AB avec deux colonnes et une traverse.
⇒ Structure Instable
● Qu’est ce qu’un noeud rigide dans une ossature ? (rond avec petit
triangle)
Noeud Rigide = angle entre deux éléments constant, ne variant pas. Ce
noeud empêche le recul de la structure et deviendra une structure
isostatique. Cette structure peut ne nécessiter qu’un seul noeud rigide
pour rendre la structure isostatique.
● Pourquoi dit-on que la structure est isostatique alors qu’on a 4
inconnues ?
4 inconnues = 4 équations (où pour C, M est nul)
=> Forme d’arc à trois articulations.
=> Portique stable dans son plan.
Calcul de la structure possible.
Tant que nous avons tant d’inconnue avec autant d’équation, ça
s’annule.
● Si on veut rendre une structure hyperstatique, plus statique que
nécessaire (pas interdit), on doit bloquer avec un noeud rigide en plus.
Plus on bloque de choses, plus ça devient hyperstatique.
On ne peut calculer sa structure.
→ Hyperstatique
Portique ? = Relier les colonnes une par une par une traverse
NON car il y a des structures en I en plus des colonnes alors que les portiques
ont une continuité de matière, sans U qui rompt ce système de portique et qui
soutient les poutrelles.
Structures H(3/3) et I (⅓)
- Descente de charges
Oui
Comment explique-t-on la stabilité au vent alors que ce ne sont pas des
portiques ? (système à rotules)
Les fondations ou les appuis encastrés permettent à la structure de garder sa
stabilité.
→ C’est stable car nous avons deux rotules
→ Comment ça fonctionne ?
↪ Grâce au fondation au sol.
Réaction totale au pied d’une colonne = Somme des réactions de chaque
niveau sur cette colonne (ici toiture et plancher) + poids propre de la colonne
Structure (nœud colonne/poutre périphérique)
La conception et la réalisation des nœuds
poutre/colonnes peuvent apporter des efforts parasites
dans la structure.
Ces efforts parasites doivent être pris en compte lors du
dimensionnement de la structure.
Moment parasite dans la colonne dû à l’excentricité de
la charge par rapport à l’axe de la colonne :
M = Q x e
La colonne est donc comprimée et fléchie.
Encastrement (chez ingénieur) différent
de noeuds rigides (architecture). En
architecture, l’encastrement est un
appui encastré.
Élément rectiligne articulé à chaque extrémité, chargé, est une poutre tandis
que si il n’est pas chargé, c’est une barre.
M = 0
6 - 7m50 l’entraxe avec un petit porte-à-faux de 1m70
Une poutre intermédiaire est doublement chargé
Sous le vent (venant de x), comment sont les ossatures en A ? (Encastrée, etc)
Une dalle de béton continue est coulée de manière à former un ensemble
monolithique avec les poutres principales et secondaires. Cette dalle coulée
en partie inférieure des poutres forme ainsi la table de compression d’une
dalle nervurée inversée. Cette solution constructive a été imaginée par Wright
à cause des porte-à-faux afin d’utiliser au mieux la résistance en compression
élevé du béton dans la zone appropriée c-à-d en partie inférieure pour un
porte-à-faux.
Dalle nervurée « habituelle » (partie Dalle Fallingwater (partie inférieure
supérieure comprimée et inf tendue) comprimée et supérieure tendue)
Charge linéaire P = entre-distance des poutres x charge plancher (poids
finitions + exploitation)
Problème de déformations rencontré
et solution apportée.
Suite au fluage, les poutres
principales et secondaires se sont
déformées de plus en plus au cours
du temps conduisant à la fissuration
du béton !
→Problème de stabilité et esthétique
Solution trouvée :
Appliquer une post-tension créant un
moment positif dans la poutre
contrecarrant l’effet du moment
négatif.
Fondation Avicenne de Claude Parent et associé.
Au départ Maison des étudiants iraniens de la Cité Internationale
Universitaire de Paris, inaugurée en 1969 et puis devenue ouverte à tous les
étudiants.
En Bordure du périphérique de Paris et de la cité Universitaire
Architecture « classique » dixit Claude Parent, car lecture très claire et
hiérarchisée de la structure.
- Structure primaire de 3 grands portiques métalliques
- Structure secondaire des trois « boîtes » suspendue aux portiques
- Pas de connexion entre le parement des « boîtes » et les montants de la
structure primaire
cfr dia pour plus d’image.