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LA FLORE
ET
LA POMONE FRANÇAISES.
nmoMui H. i t; .il. imam DO '--'i
LA FLORE
KT
LA POMONE FRANÇAISES,
Zomt premier.
Mo. Bot, Garden.
182».
i
SON \lTESSE ROYALE
MADWIK.
DUCHESSE DE »KR II Y
. wadù'rtftlt ,
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'ftt/n
JAUMK S A I N r - M I I \mi;.
PRÉFACE.
(t)J* ta» croa» paa Indlifrrearl deeonaigora Ici («que liuiiitpfofrun* Amli.
Inoaia, »um na«* par a* fraaxbiar «t la irtmrtc Je aoo caractère, que par l'étendu.-
de ae» cweaaaiaaancea il J< KI Iritan en »piculturr ri en boaaovfur, *»*Yrii»it
qurtqor Iran* in« ta man.
"ca avec (read plaiair totee wu>(< w Ir» plante« «J« U r'raaxr,
<( jr I ai lu tire un «Il intérêt. 11 r»t difB<-iïe d'offrir «a nubil* au löte «jal nuluai
un ***ei grand riuml.it de bonne* ligure«, on lexte [-lut exact et plat cone.it, me
nui pande quaatlté de taira aliie* à la mancare partie dr> r'rançaia uni titrât
a la campagne, et de le leur donner à oai prix iimi tuudiqo*. f.'e«l à i» r.iniyaliaantc»
ftmnWi «a boUnùpar, k m« talewU «Ua* l'art da dctaûa et daa» celui d'é- I
uirtooi à eatr* dreJntcreeactaeot, qu'eat dae uae collection de plantea «tiiai a¿rrablr
•parité eal utile tm prugré* dea acârnc**. Je «oat felicite da au*, de la patience, et
da courajc mena* «joe roui area tab i l'exécuter dana ane circoaauaee ataui
criliaar.
• Il (»al contenir cependant, monaienr, trac eotre ourrage bit aaitrr an regret
taca bade; c'rat celui de U eoir am praire. Lea Aoirkbiens lea Angtaia, les IXaaoàa,
le* Eapafaeta, le* lluUendaia, le* PictBonuie, «lautre* peaplea del Encope, pnaaé
dent de* l'Inre» de leur paya trra-ctendur*. tambe qne Ira PhUaJaaa nV»s tarboo qu'un
«eptaeaM de« plaaua qui ornrnt ua utJiaru«. leur vil, Il aérait a deaitei que le Got»
ictnetncnt tenant a autre aerour* dan* one »I loaatde cnlrcpnae, roai «lit » uWtue
de I« cunliaarr , et de noua faire ^oaair da* atantigre que poaaedeat la piaf1"
oationa europrennea,
• Recete«, je voua prie, um ainrérea rcaaetciuKut., #t laauiraace de* »entiaaenta
d* «otealdération diatingur* et dtaalolabte ttlacrirment *«ee Inquch fU l'boaacnr
de toa* aalner aaaarilrtncnt. •
Ajene I ¡loi l\.
Protraarur de Calture rt dr Naturatautaoa «a Maaeum d~HUl<»re tutnrcllr.
r
PRÉFACE i
pour observer les plantes vivantes et rassembler I« matériaux
nécessaires à la nouvelle Flore, qui doit contenir les espèces
non figurón dftIM DM collection. M. Dccandolle m'a com-
muniqué les plantes recueillies dans ses voyages, et M. Des-
fontaincs, »on herbier, l'un des plus riebe* de lT.urope.
Je recevrai avec reconnaissance les espèces nouvelles ou
peu connues qu'on voudra bien me remettre. J'aurai x>iu de
faire connaître dans mon ouvrage les personnes qui m'auront
donné quelque preuve d'intérêt.
J'ai toujours cru qu'une description, nue histoire et une
figure en couleur d'une plante, telle que \cjetluca fluitun*.
pour exemple, étaient plus utile* à la science et à ceux qui
ont besoin de la connaître, que l'exposé de* cUssificatioii*
dont elle a été l'objet, et des genres festuca, poa, dcSMUUCia,
Gljcerta, etc., dont elle • fait partie dans les différent*
auteur*. 00 semblable travail sur toutes les plante« COQUIN*)
serait un monument honorable pour !<• nèelé qui le verrait
¡hi: mais un homme -ni aurait tort de L'entreprendre;
il faudrait une réunion de botanistes et de. dessinateur*.
surtout une grande fortune pour suffire aux frais considérable»
de son exécution. En attendant qu'un gouvernement favorise
UM aussi honorable entreprise, comme I« ministre < boisou] en
avait eu le projet, je borne mon travail aux plantes de la
France. Dans la collection que j'ai publiée, je me suis occupé
de* plantes les plus communes et le plus généralement culti-
Jc me propose actuellement de donner l'histoire et la
figUN de toutes les espèces qui ne sont pas dans cette col-
vi PR Kl-ACE.
lection, ainsi que des meilleures variétés de fruits cultivés
France. Quelques-unes de ce* plantes affluent été bien
figurées dans de* ouvrages étrangers, la Floro d'Autriche,
cclk do Danemarck, etc.; mais nous n'avions pas d'ouvrage
national sur nos plantes, comme l'a dit le professeur Tliouin :
elles ont été pourtant bien observées dans ces dernier« temps
par d'habiles botanistes et des amateurs éclairés, tels que
(¿ouan, Villars, Ramond, LapcyrouM-, MM. Desfontaines, f!«'
Lamarck, Dcoudollo, Robert, Saint - Arnaud , etc. I/s
plantes qu'ils ont considérées comme nouvelles, parce qu'il
était impossible de les reconnaître dans le* ouvrages des an-
ciens botanistes, se trouvent encore dans les collections de
Paris; mais dUM moins de cent ans, elles auront été dispersées
ou détruites par les insectes, quelques-unes même ont déjà
beaucoup souffert. Si 00 ne s'occupe d'en donner une figure
exacte, faite d'après les individus qu'ils ont recueillis et
nommés, nos successeur» seront aussi peu d'accord sur leur
nomenclature, qu'on l'est aujourd'hui sur les plantes de Jets
liauhin, de Dalécliamps, etc., qui n'ont pas été figurée*, ou
dont nous n'avons que des figures gravées sur bois et fort in-
complètes : de sorte que mon travail, sous ce seul point de vue,
eat de la plus grande importance pour la science botanique.
On a souvent publié des instructions sur la fabrication du
cidre, et sur le mélange des différentes pommes cultivées dans
nos provinces de Normandie, Bretagne, Perche, etc.; mais
ces instructions n'ont été utiles que dans les cantons où
résidaient leurs auteurs; parce que les noms des pommes de
PR K F A CI!. VU
• WÊÊM
iicvil M-r.i espacée l'une de l'antred'environ huit pieds; l'on
mettra truis graines à quelques JKIUCCS les unes de» autres.
Lorsque leurs tiges auront atteint huit à douze pouces de hau-
teur, l'on M in ' rs lubsister que la plus belle des trois. L'on
plantera deux touffes de haricots grimpants entre chadUC pied
de Soleil, li> quai luùrcs seront planté«
pommes de terre; ces trois plantes végètent à merveille en-
semble, car il parait que la Culture de l'une favorise celle des
autres, et que le* trois récoltes sont plus ahondantes que Glitt -
minent.
i im n moa MS vi m in>
CAMPANl LE AGGLOMEREE
0 *
I» OI UK S.
POIRES.
CAMPANULK.
»»nulle lUUmtlc; lis C.AUPAM I II s.
Sv.úmi: «-»«ici; l'tMvMUllt, Mo>0CT.M1!.
PREMIARE SECTION.
Sinn* îles lobes, tin calice non réfléchit sur lu capsule.
DEUXIÈME SECTION.
SùtuS des loues du calice réfléchis sur la capsule.
CAMPANULAS.
/ J* ftnt-ík'Wf i .if AflrtVJW .' { iit/i.-rf l¡ Xtmt i3.
CAMPANULE DE SIBERIE
i6
CAMPAN! LE VELUE
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CAMPAN! LE SPKCIKUSK
JB.
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SCABIEIJSE.
f*mt\\r nMurrllr; liv I)IIMI;MV
BBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBsl
•SIBBBBV
BBBBBBsV rkïWÊ BBBBBBBBBBfeSBBBBBBBBsl BBBBBBBBsl
La circonférence. Les étamines sont au nombre de quatre ou
da cinq, attachées au bas de la corolle et munies d'anthères
distincte*. L'ovaire est libre; il se change en une graine re-
couverte par le» deux cali-vs.
La Scabieuse des champs, Scaàkua arvensis, Lm,, est
une plante dont la racine vivace donne uni une tige
haute d'environ deux pieds, cylindrique et velue. Ix*s feuilles
supérieures sont phuulifidtt, terminées par une lanière assez
grande, dentée et pointue; les radicales »ont entières et den-
tées. Le» fleurs sont d'un bien rougcàtre. terminale» et p< ¡
*ur un pédoncule muni de deux petites folioles entières. Lin-
volucre est à dix ou douze divisions plu» courtes que les (leurs.
Le calice intérieur est ti noiné pin i nq arêtes grêles et pointues.
La corolle est à quatre divisions. L« réceptacle est muni de
poils qui persistent après la cllUte des graines.
FkJtDBIT; en mai et juin.
Ilium: ; le* environs de Paris.
La Scabieuse des collines, Stabiosa collitta, RCQ. , a été
observée BUS environs d'Avignon; elle a quelques rapports
avec celle «les champs. Se» racines sont dures et vivaces; allas
donnent naissance à de* feuille« découpées jusqu'à la cote, au
lieu qu'elle» »ont entière» dans celle des i lumps. Kile a été
Considérée comme une variété de l'autre; je ne vois pas d'incon-
vénient à la figurer et attendre de iioiiwll.N.ibservatioii* pour la
mettre au nombre des variétés de la Scabieuse des champs.
I.a Scabieuse des bois, SctUdosa syivatica, I.iss., a une
racine vivace, pivotante. Sa lige liante d'environ deux pieds est
branchue, cvlindrique, trè»-\eluc; des |>oils sont presque tou-
jours dirigés inférieurcniciit. Ses feuille» sont grandes, ovales,
pointues, dentées, deux à deux et un peu soudées ensemble par
leur base. Ix's lobes des corolles sont moins inégaux entre eux
que dans la Scabieuse «les champ». la: Calice intérieur n'a point
d'arêtes comme dans l'autre; il est à cinq petites dents aiguës.
FLEURIT; en juin, juillet et août.
HABITF ; la Trance, les environs «le Paris.
aaaaai
"8V
La Scabieuse hybride, SccbtOSa h) brida, A M.., est une
plante annuelle cultivée à Pai ire du PiémonL Sa
racine est grêle, pivotante; elle donne uaU>aiicc à une tige
velue, cylindrique et haute d'environ un pied. Sel feuilles in-
férieures sont pétiolées, découpées en Ivre, à lobes ovales,
dentés et obtus; les intermédiaire* snnl ovales, pointOOt et
dentées; lis supérieures sont enliéres et oblongUCS. Les Heurs
sont rougeâtres, plu» petites <pic dan* le» deux espèces précé-
dente*. Les corolles de la circonférence soiit plus grande« que
celles du centre. Elles ont quatre étauiinc« »le la iiirmc lon-
gueur que les lobes. Les mines sont velues, comprimée» el
surmontées de dem potties dents.
FLMJRIT ; en juin et juillet, dans la France méridionale.
La SttbîeOM de Montpellier, Scabiosa iiionspelieriiis,
JACQ. .est une plante haute de quinze à dix-huit pouces, à
ligncylindrique, cannelée, très-velue. Ses feuilles sont pirina-
tifides, à lobes SUpéricors plus grands que les inférieurs, et
velus. L'involucre est formé de quinze ou vingt tanières pres-
que aussi longuesqueles fleurs qui sont en tête; chaque fleurette
est à cinq lobe* presque réguliers. Il leui luccède une tête globu-
leuse formée par les graines. Quoique Jacquiu et plusieurs autres
botanistes aient considéré celte plante comme une espèce, je
crois qu'elle n'est qu'une variété «le la Scabieuse étoilée.
FUUMT; eu juillet et août.
UAIIITI ; les enviions de Montpellier.
La Scabieuse colombaire, Scabiosa columbaria, Li.vx., a
une racine vivace, d'où s'élève une tige d'un ou deux pieds,
Ses feuilles radicales son! simples; les autres sont plus ou
moins découpées ; les supérieures vont presque ailées. Les
fleurs, portées sur des pédoncules nus et longs, sont de cou-
leur bleue; leur corolle «•>! à cinq divisions, les extérieures
plus longues que celles du centre. Il leur succède une graine
inunicà l'extérieur de cannelures profondes, velue, surmontée
d'un godet scarieux, au milieu duquel ou trouve une étoile
terminée par cinq filets fort longs el noirâtres.
•
Fi 11 i H ; . ii juin el juillet.
HABITE; la Fram. . dans les lieux secs et montucux.
I Mi.iv i.. - Scabi«usescontñl>uent à l'ornement des jardins.
La .Scabieuse îles champ« était autrefois employée «lans le
Hit-ut de plusieurs maladies, telles que la rougeole, la
petite rérole, les fièvres malignes el les toux opiniâtres. Au-
jourd'hui o» ne s'en sert plus que dans les maladies de la peau,
et, dansée cas, iln'esl pas certain qu'elle jouisse des piopri« <-
. lui avait attribuées <lans l'ancienne médecine. On »r-
doouc la décoction de tes feuilles dans l'eau, à la dose d'une
demi>poJgnée à une poignée par pinte. On peut donner aussi
i exprimé, lorsque la plante est fraîche, depuis deux ju>-
quatra onces. On en fait aussi nn sirop pour lev n
- il faut en même temps bassiner les parties ma-
lades iva la décoction, dans laquelle on met un peu d'eau«de-
I.e Uc/y dt- Montigiiv, »I. 55, fig. i, est le fruit d'un poi-
r1.1 qu'on peul greller lUX fane et sur coigiussier; il est de
moyenne grosseur, allongé. Son diamètre est d'environ deux
pouces et sa hauteur de trois. Son pédoncule s'implante dans
UOe («lile caviló. Sa peau est lisse, verte et jaunissante à me-
sure qu'il mûrit. Elle est tiquetée dequelquea pointa mux. IJ
chair est blanche, fondante; son eau c%t douce et abondante.
Cl Eruil mûrit à la lin de septembre ou au commencement
d'octobre.
Le Ik-z) de la Motte, pi. ÍÍ5, fig. a, est le fruit d'un poi-
rier dont le bois est épineux et qu'on greffe sur franc et sur
coignassicr. Il e$t gros, renflé \crs son milieu; il a environ
trois pouces de diamètre sur trois pouei % et demi de hauteur.
Sa peau est d'un jaune roux, très-coloré du côte' du soleil el
tiqueté de points blanc*. La chair en est sucrée, son eau abon-
dante; il e>t meilleur que le Bezv de Montigoy. Il est mûr en
octobre ou en novembre. L'arbre ne réussit bien qu'en plein
vent
L'Ananas, pi. 56, fig. i, est le fruit d'un poirier qu'on greffe
sur fi .m« et sur cognassier. Il a environ vingt lignes de dia-
mètre sur une hauteur de vingt-cinq lignes. Dana M ;>.irfaite
maturité, il est d'un jaune de cire, marqué de point» et
île lachea roíase*. Il exhale alors une odeur forte, aroma-
tique et légèrement orangée. La chair a un goût approchant
de celui du doveiuié; elle a une eau plus abondante et plus
suene L'Ananas mûrit vers la fin de septembre. Ce poiriei
e*t cultivé dans la pépinière du Luxembourg.
La Louise-lionne , pi. 50, fig. a, est le fruit d'un arbre tres-
vigourcux qu'on greffe sur franc et sur cotgoassier. Cette poire
ressemble un peu au Saint-Germain. Son diamètre est de deux
n trois pouces, et sa hauteur de trois pouces six lignes. Les
plu grosses ne sont pas les meilleures. La peau de la Ivouisc-
Bonne est unie, lisse, verte, tiquetée «Je points roux; elle jaunit
en mûrissant. La chair en est bonne, demi-fondante, sucrée,
surtout dans les terres sèches; elle mûrit eu octobre et no-
vembre.
La Duchesse d'Angoulème, pi. 56, fig. 3, est une belle [wire
trouvée depuis quelques années aux environs d'Angers. Son
diamètre est de trois pouces, sur une hauteur «le trois pouce*
cl demi. Sa peau est verte, pointillé« de taches r<
jaunit ru mûrissant. Elle acquiert quelquefois une teinte rou-
geâtre du coté* du soleil. La chair est sucrée, fondante et sans
pierres. Elle a un goût assez approchant du bon Doyenné,
mais elle vaut mieux. On la cultive al>ondammi'nt dans la
pépinière du Luxembourg. Elle était mûre au commencement
d'octobre i8a8.
Pour la culture de ces poiriers, voir au commencement du
volume.
I» O IHK. S.
••
POIRES
•
POIRIER.
rtmUt ruitrnllt¡ MS RoSXCilS.
S,M,mr iBMlj I COSAS DU :i . Il •> nCÏMt,
! mJCATIOa DM PLAUCBBS,
*fri>
111'. Fleurs nuitées , feuilles entières.
1.« Séneçon des forêts, Senecio itcmoiens.ii, FINN , est une
plante vivace| llBUlO de quinze à vingt pntuv». liraiirhuc et
glabre surtout dans les jardins. So» feuilles sont ovale*-lain éo-
lees, pointues, dentées, et d'un vert pâle en dessous. Ses fleurs
»ont jaune», en corvmhcs et accompagnées de folioles entières
et pointue;. Lrur involucre est formé d'un petit nomine de
divisions.
Fin RU; en juin et juillet.
Il uni» ; loi montagnes de la France méridionale.
Le Séneçon fauaee*caealie, Senecio caealiaster. LAU., «
une lige haute deus¡ion deux pieds, cylindrique et cannelée.
Ses feuille» »ont ovabs-oblongucs, dentées, un peu décurreoles
sur la tige. I>es fleur» »ont jaune» et presque toujours floten-
i; Ks aigrettes sont de la longueur à peu prêt du tulie des
fleurette». I.'insoluctc, composé d'environ neuf divisions, est
velu.
Fi WRIT ; rii juillet et août.
Il viini; ; le« boi» de I" Vuvcrgoe et du (iévaudan.
U Se samara, StnêCic sarracénicas, Lian . \> •-
temblé beaucoup au précédent S âne eil vivace] sa tige,
d'environ deux pied». >s\ txes-garniede feuilles. Les fleur»
forment un corymbe jaune et Ircs-garni ; les demi-lliurons sont
[•eu nombreux et étroit» ; les feuilles sont lancéolées, denté« -.
glabre», pointues, les intérieures un peu pétiole*-». \j
sont aussi longues que le tube des Heurs.
F M tu IT ; en août.
Bum j le Jurai les montagnes de la Provence el du Dan-
phi né.
DÎWOina um\. En allemand, tins hfidni.stlw ll'undkraut\
GuldenmuuUnuti. En anglais, the creeping groundsel. En
bohémien, PohansfytttUtA. Eu hongrois, arranyos-istap/nt.
ci«;
Le Séneçon Doria, Senado Dorùi, Lixx., est une plante
l iv ne très-clcvéc, car elle a souvent plus «le quatre pied». Sa
if¿r est épais*;, droite et très-cannelée. Ses feuilles surtout à
i bm »ont grandes, lancéolées, un peu charmu-s et driitées
sur leurs bords; les supérieures sont plus étroite». I,cs fleurs
forment un COrymbe terminal d'un beau jaune; les demi-fleu-
rons sont nu nombra seulement de cinq ou six; leur involucre
est glabre ainsi «(ne les graines«
Fuiuui ; depuis juillet jusqu'en septembre.
Bams; les provinces méridionales sur le l>ord des :
seaux.
LeSenA n à feuilles ovales, Senecio OWUtU, l.i.w.. esc
une planteé lige droite, vivace, cylindrique; s« feuilles sont
ovales-lancéolées, dentées sur leur» bords, d'un vert pâle en
«lesson-., glabres et presque sessile*; les fleurs sont jaunes, en
i iismbe*. L'involucrc est glabre ainsi que («graines.
FLEURIT; en juillet et août.
HABITS ; les provinces méridionales île la France.
Le Seueron dcTourncfort, Senecio Tournejorlii, Lwr.vit. ,
a une racine rhrace, une tige simple, haute d'environ un pied;
ses Heurs d'un jaune orangé, et au nombra de oinoj à huit,
forment un corymbe lad.r. Se» feuilles sont oblongues, un pen
épaisses, a dentelures irrégulieres ; les radicales sont ovales-
obtuses, toutes sont glabres. Le* demi-fleurons sont au nombre
d'environ dix-huit ; l'involucrc est muni de quelques poils.
FLEUBIT; en août.
Il uim: ; les Hautes-1\ renée», dans les lieux froids et hu-
mides, où il a été observé par Hainond, qui l'a nommé Sene-
cio persktvfotius.
Le Séneçon dorouic. Senecio cloronicurn. I.IN.X. , a une
tige haute d'environ un pied, simple, velue et peu garnie de
feuilles; elle est souvent terminée par une seule (leur assez.
mudo ft d'un jaune orangé. Ses feuilles radicales sont ovales-
oblongucs, dentées et rélrécics en pétioles. IJCS feuilles de la
tige sont euticn >. étroite* et pointues. I-es fleurs sont rarement
nu uomlire de trois, quatre, etc. l>es feuilles nulicales sont quel-
quefois ovales au lieu d'être oblongues et couverte» d'un du-
vet blanc; mais ces différen es M MWl que de* variations <lue>
à la nature du terrain.
FiitmiT : en juillet et août.
HUM» : les prairies fertile* cl un peu humides des nJpa o
des Pyrénées.
i »AGIS. La Séneçons, .1 l'exception de lnJeoobée décriti
dans la collection de* piaule*, de France, ne peuvent être utiles
que dans la plantation des grand? jardins ; et parmi eux ce sont
le* espèces Samzül, Doria el Doronic qui méritent la préfé-
rence. Celui des jardins ou du Cap forme dans nos parterre*
des buissons élégants et agréables à voir. On en cultivo une
variété à (leurs double* et presque toujours couverte de fleurs;
mus elle ;i DCS IUJ OC lo SCTTÍ en ¡:i\u.
< I I H ii. On multiplie le* séneçons de France par leur».
graines semées dans presque toutes les terres douée* c i un peu
fraîches. Ils sont tous rustiques, et les espites vivaces se pro-
pagent ensuite en séparant leur» pird* en automne ou en mars.
On multiplie celui de* jardins par des boutures faites dans
l'année où il fleurit ; par ce moyeu on en a tous les aus de
nouveaux pieds.
*W6t^
Séneçon aquatique, i. involucre, a. fleuron. 3- demi-fleuron,
'j. feuille inférieure.
Séneçon à feuille de roquette. I. feuille d'un individu MB«
\;ige. a. involucre. 3. itlem fendu, et réceptacle. /•. deuii-
ilcurúii. :¡. fleuron et graine.
Séneçon à feuilles d'armoise, i. involucre, a. fleur entière
grossie. 3. demi-fleuron. f\. fleuron et graine,
Séneçon a feuilles d'uurone. i. involucre, a. detni-flenron.
3. fleuron.
Séneçon des jardins, i. involucre, a. demi-fleuron. 3. flea*
ii. 4- graine. 5. receptad*.
Séneçon à feuilles blanches, i. involucre, a. demi-fleuron.
'. fleuron.
:eçon blanchâtre, i. involucre, a. demi-fleuron. 3. fleu-
ron entier.
Séneçon de* forêt*, i. involucre, a. demi-fleuron. 3. fleuron.
4- réceptacle.
Séneçon fanssc-car.il ie. i. involucro, a. fleuron. 3. réceptacle
el involucre.
Si neçonSarrazin, i. involucre, a. idem fendu et réceptacle.
3. demi-fleuron, 4- Qearon el graine.
Séneçon Doria, i. involucro, a. idem fendu et réceptacle.
3. fleuron grossi. 4- dcnii-lleuron idem.
Séneçon à feuilles ovale*, i. involucro, a. demi-fleuron.
3. fleuron.
Séneçon de Tourneforl. i. involucre, a. demi-fleuron.
3. fleuron.
Séneçon doronic. i. involucro grossi, a. demi-fleuron.
3. graine.
SKNKí ON \ IS <v) l El \
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SKNVU ON SALE
S.,W.< ON \ VYA 11,LES l)K aOOl RTTK
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SI.NK.Í"ON \Ot \TIOl K
SKNK.CON DKS JAUUINS
8KNK.COM A KKl II.I.V.S D'AKMOISK
SKAKCON \ KF.lll.l.KS 1) ' \l RONE
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SENEÇON \ FEUILLES BLANCHES
s KM: CON
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SENEÇON DKS KOUKTS
.v,
SENEÇON FAUSSE - C \c VLIE
«
V
SRNKCON S\HH\SIN.
î
SENEÇON DORIA
SKNF.1 ON \ FEUILLUS OVALES
K.NKCON DOROMC
POIRIKR.
t»M,.i , i !;. .s\< a,,
l.i poire <l< Naples. pi. &j, lig. i. esl un finit qui ne
cultivé qui l'.u iv qu'il se conserve jusqu'en fcM ¡ci
il». I.'ailiie '[in le jHjrtf est vigOUreUS; i! se grcfTe MU
franc it Mir coignassicr. Celle poire est plu» ou moins gr.>"e
suivant le terrain, mais elle est toujours un peu plus ventrue
d'un côté que de l'autre. Dans sa maturité, elle l -t d'un jaune
citron et lis»c. La chairestdomi-iassautc et a»ez bonne, quel-
quefob un pi u beurrée, la queuet ^i courte et n'est pas plant«.
m centre. Ce fruit a ordinairement trente lignes de hauteur
et autant de diamètre.
I.i poire Colmar, poire Manne, pL 89, ilg. 2, se greffe sur
el inr coignassier. C'est un fruit gros, avant plu» de
pouces de hauteur. sur un diamètre d'environ trois |«>u-
il est aplati du <Vité de locil, il va eu diminuant jusqu'à
la queue, qui e>t un pan et I neue d'environ un
I 1 petu en est verte, tiquetée de points brun»,
reinenl nuancée de rouge du dite du soleil et jaunissant dans
la maturité. La chair est beurrée, fondante, tres-bonne, d'un
goût raeré et relevé. Elle est mûre en janvier, février et mai».
LaPasse-Colmar, pi. ijo, li^. 1 , est une |>oire moins grosse
que la precedente, cultivée au jardin du Luxeutbourg. Qlcesl
nent aplatie du côté île l'•il, haute île deux pouces dix
lignes sur un diamètre de deux pouces et demi. Sa peau 1
d'un vertjaunC] presque entièrement couverte de taches rousses.
I..» chair en est fondante, beurrée, d'un goût excellent el trè»-
sucré. On la mange en décembre et février.
ta Pastorale, it Mn-.iv d'autinniie, pi. <)o, Gg., * c*t le
fruit d'un [wirier qu'on greffe sur frauc et sur coiguassicr, Sa
forme eat allongée, elle ,i troU poo•i il¡\ ligna de hauteur
sur un diamètre de deux pouces et demi. Sa<qy/ue est loDgw
de dix-huit lignes et munie d'une espère de Itourrelel ¡t »a Iwise.
La peau est d'un vert-jaune en mûrissant, et parsemée de Kl Ira
r.nisM'%. La «hair i%t di-mi-fondante, ires-bonne et d'un goût
musqué. Elle mûrit en noveinhre et décembre.
L'histoire et la culture de ces poiriers se trouvent au com-
mencement de ce volume.
POIRES
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POIRIER.
FimiUi-iuiotHfcj LES ROSACéES.
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