2015AUT MEC2405 Acetates 3 No Vids Energie

Résistance des matériaux II Chapitre 14
Méthodes énergétiques
chapitres 9 et 14
• Objectifs
– Comprendre la définition de l’énergie de déformation
– Savoir calculer l’énergie de déformation d’une structure
soumise à différents chargements
– Savoir utiliser le théorème de Maxwell-Betti
– Comprendre la démonstration du théorème de Castigliano
Préparé par Henri Yelle, ing, Marie Bernard, ing et Daniel Therriault, ing. 245

5
Chapitre 9: Énergie de déformation

9.7 Énergie de déformation
9.7.1 Expression de l’énergie pour un chargement uniaxial
9.7.2 Énergie de déformation élastique pour un chargement général
Chapitre 14 : Méthodes énergétiques

14.2 Cas particuliers
14.2.1 Tension
14.2.2 Flexion
14.2.3 Torsion
14.3 Théorème de la réciprocité, de Maxwell-Betti
14.4 Théorème de Castigliano
14.4.1 Application aux systèmes isostatiques
14.4.2 Application aux systèmes hyperstatiques
14.5 Effets de l’effort tranchant
5
• Théorème de Castigliano est basé sur l’énergie de
déformation pour calculer
1. Déplacements (ou rotations) en traction, en flexion et en
torsion d’une structure isostatique ou hyperstatique
2. Réactions d’un système hyperstatique
• L’énergie de déformation se calcule par

1
2 V
U ( x   x   y   y   z   z   xy   xy   yz   yz   zx   zx )  dV (14.2)

5
Contraintes dans un ressort de traction
F=10N
Fixe Diamètre fil d = 2.2mm
Diamètre d’enroulement D = 8.8mm
Matériau: acier (G = 81500 MPa)
Calcul du cisaillement maximal

(Wikipédia: Formule donnée par Roever)
=> τm=29.54 MPa
5
Énergie de déformation
y
Démonstration: Force normale z x x
z
Force normale Px sur un élément de dimensions  x,
 y et  z produit un allongement x. Px
L’énergie de déformation dUx développée par la force

Px sur cet élément est : y
dU x  Px  d x x
Exprimée par unité de volume, la densité d’énergie Px

de déformation, Ux0, développée par la force Px
devient :   
dU x
1 x x
Px d  x x
x
V 0 0 yz x  0  x d x
U x0  Px d x  d x
x x La notation adoptée ici est différente de

celle utilisée dans le volume R des M.

5
y
x x
Démonstration (suite): Force normale z
z
En supposant un comportement élastique linéaire
x x x Px
1 Px d  x
U x0  
V 0
Px d x  
0 yz x 0
   x d x
y
x
x
x
U x 0   E   x  d x 
0
E   x2 E   x    x  x  E
U x0   x  x x
2 2 2 x
5
• Démonstration : Force de cisaillement
– Force de cisaillement appliquée parallèlement à
l’axe x sur la face x - z (cause du cisaillement)
y développe une énergie
z x  xy
1
 xy U xy 0   xy  dx  dz  d  xy dy 
V 0
y  xy
z  xy
dx dz dy
x U xy 0    xy d  xy 
0
dx dz dy
 xy
 xy   xy  G  xy
 xy   xy
Par analogie avec la U xy 0    xy d xy 
 xy contrainte normale 0
2

5
• Démonstration : Formule générale
– Forces normales et de cisaillement, appliquées successivement sur les faces
x, y et z, développent des énergies Ux0, Uxy0,Uy0, Uyz0,Uz0, et Uzx0.
– En appliquant le principe de superposition et la loi de Hooke
(hypothèses de petites déformations et domaine linéaire)
U totale 0 U 0
1
U0   x   x   y   y   z   z   xy   xy   yz   yz   zx   zx 
2
U   U 0  dV
V
1
( x   x   y   y   z   z   xy   xy   yz   yz   zx   zx )  dV
2 V
U
5
• Cas particulier: chargement uniaxial
1 0 0 0 0 0
2 V
U ( x   x   y   y   z   z   xy   xy   yz   yz   zx   zx )  dV
x 
1
 x   y 0  z 0 A
E Px
 x x
U  dV L x
V 2
x x 1
U   dV    x 2 dV
V 2 E 2 E V
2
1 L  Px  1  Px 
2
Px2  L
2  E o  A 
U   A  dx     A L U
2 E  A  2 A E

5
• Cas particulier: poutre en flexion ordinaire
P
y
1  Mz  y x
U    x   x  dV ; x  z
V 2 I
R1 L R2
x
x  a R2
E V
x
L
1 M z2  y 2
U    dA  dx R1 a
0 A 2 E  I 2
Mz
L
M z2 x
U  dx  y 2 dA
0 2 E  I
2
A
L Pour le moment, on néglige
M z2
où, par définition  y dA  I  U  2
dx l’énergie associée à la contrainte de
A 0 2  E  I cisaillement due à l’effort tranchant
5
• Cas particulier: barreau en torsion
1
2 V
U  x   x dV T
x d
dx
r
1L rT  T  
U    2  d dx
200 J G J
L
1 L r T2
U   2  d dx
3
2 0 0G J2
T 2  r4
L L
T2 J
U  2
dx   2
dx
0 G J 4 0 G J 2
T
1 T2 L
U
2 GJ

5
Théorème de Castigliano
• Basé sur l’énergie de déformation complémentaire U*
– Pour un matériau élastique linéaire, l’énergie de déformation
complémentaire U* est égale à l’énergie de déformation U
1
0
*
dU  dP    dP  d Pour un petit dP
2
dP
d’où dU *
P 
U* dP
U d
 Puisque U* = U, nous utiliserons
 
la valeur de U dans l’application
du théorème de Castigliano
5
Cas particulier: chargement uniaxial
Px2  L 1 Px L Px Px
U  Px
2 A E 2 AE
L
1 x
U  Px  x  x , l' allongemen t du barreau
2
Px
 Px
U
U U
 U   x  Px    x Si Px  0  x
  Px  Px
x

5
Cas particulier: poutre en flexion pure
y
L
M 2 x 
U  z
dx 
0 2  E  I
Mz L Mz M z L d 2v L Mz
2 0 E  I 2 0 dx 2
U dx  dx
dv dv
 0 et 
Mz  dv dv  Mz d x x 0 d x x L
U  dx   
2  xL dx x 0  2 Conditions limites
Mz
 Mz
U U U
 U   M z    Si M z  0  
 Mz  Mz


5
Cas particulier: barreau en torsion
1T2 L
U
2 J G T T
1 T L
U T L
2 J G
1
U  T
2
T
T
U
U U
U  T   Si T  0  
 T T


5
Théorème de Maxwell-Betti
Le travail fait par un système de n charges Pi (système I) à la suite
des déplacements (i)Q causés par un second système de m charges Qj
(système II) est égal au travail fait par un système de m charges Qj à
la suite des déplacements (j)P causés par le premier système de n
charges Pi :
n m
 P   
i i m
  Q j   j  n Formule générale
i 1 
j 1
Qj j 1
P i
i 1
Position
Force
Lorsque n = m = 1, la formule devient P . (P )Q = Q . (Q)P
5
P
Démonstration q p
Séquence 1 :  q P  p P
Considérons la poutre encastrée ci dessus. Une force P (système I) appliquée en p

causera une flèche  p P au point p et une flèche  q P au point q. 
Si le matériau de la poutre demeure dans le domaine élastique, le travail W fait par
la force P en p est égal à l ’énergie de déformation U mise dans la poutre et vaut :
P
W  U p P  P   p P
1
W  U p P  P   p P
1 2
2 P
 p P

5
Q  q P P
Démonstration q p
Séquence 1 (suite):  
p P
 q Q  p Q
Si on ajoute une force Q (système II) en q, cette force causera un déplacement
supplémentaire de la poutre de  p Q en p et de  q Q en q.
L’énergie maintenant emmagasinée dans la poutre est la somme du travail de la
force Q en q et de celui de la force P en p, soit :
U  U p P  U q Q  U p Q
P Q P
1
U1  P 
2
  1
 Q  q Q  P 
2
 
 p Q
p P p Q
 p P  q Q
5
Démonstration
Séquence 2 :
Reprenons la même poutre que précédemment, mais en appliquant d ’abord la
force Q en q et ensuite le force P en p.
Par une démarche similaire à la précédente, on obtient que l’énergie élastique U2
emmagasinée dans la poutre est :
Q P Q
1 1
U 2  Q  q Q  P  p P  Q  q P
2 2
 q Q  p P  q P
Il faut que U1 = U2, ce qui implique
P p Q  Q q P Rappel de U1

1
U1  P    1
 Q  q Q  P   
2 p P 2 p Q

5
Généralisation du théorème à un ensemble de n forces Pi et de m
forces Qj sur un corps de forme générale (patatoïde)
Pi
P1 P2 Pn
Le travail fait par un système de n charges
Pi (système I) à la suite des déplacements
(i)Q causés par un second système de m
Q1
charges Qj (système II) est égal au travail Qm
Q2
fait par un système de m charges Qj à la Qj
suite des déplacements (j)P causés par le n m
premier système de n charges Pi
 P   
i i m
  Q j   j  n
i 1 Q
j 1
j j 1
P i
i 1
5
Exemple 1
L’expression vx de la déformée de cette poutre lorsqu’une force P agit à une
distance L de l’encastrement est : y
x
P
P
2  L3  3  L2  x  x3 
x z
vx  p
6 E  I L
vx
On demande de trouver l’expression du y

a Q x
déplacement du point p lorsqu’une force
z
Q agit en q. p q
L

5
Exemple 1 (suite)
On connaît  p P et  q P ; on cherche  p Q
y
P
 p P Q x
Du théorème de Maxwell-Betti, z
on peut écrire : P p   Q q  p q
Q P  p Q
D’où :  p Q  Q  q P  q P
P
à x =a vx =  q P
Q
 p Q  Q  P
P 6  E  I
2  L3  3  L2  a  a 3 

 p Q 
6 E  I
2  L3  3  L2  a  a 3 
5
Exemple 2
Un camion stationné en un point c d ’un pont cause une flèche de c = 52 mm au
point c et v = 38 mm au point v. Par la suite, une voiture de 1000 kg s’amène
au point v du pont. On mesure les flèches à nouveau et on trouve
c = 53mm et v = 40 mm.
On demande quelle est la masse du camion? c v
Solution
C est la masse du camion et c v
V est celle de la voiture
 c C  52mm ;  v C  38mm
 c C   c V  53mm ;  v C   v V  40mm
 v C 38
C  c V  V  v C C V  1000   38000kg
 c V 53  52

5
Exemple 3
y
Sur la poutre suivante, lorsque P =10 kN on P x
mesure le déplacement au point p, (p)P = 12 mm z
et le déplacement au point q, (q)P = 9 mm. p q
L
Si, par la suite, on ajoute une force Q = 5 kN en
q, sans rien mesurer à nouveau. On demande de y
P Q x
trouver (p)total
z
p
 q
Solution L
   ?
p Q
( p )total  ( p ) P  ( p )Q
P p Q  Q q P où  q P  9mm
P  10kN et Q  5kN
5
 p Q  Q  q P   9  4,5 mm ( p )total  12  4,5  16,5 mm
P 10
5
• Au delà de ces quelques petites utilités, le théorème de Maxwell-
Betti intervient dans la démonstration du théorème de Castigliano.
– Du théorème de Castigliano on déduit une technique puissante basée sur
l’énergie de déformation pour faire le calcul du déplacement (ou rotation, ou
déplacement angulaire) en divers points d’une structure supportant plus d’un
chargement (ex. tension, torsion et flexion superposées).
• Th. de Castigliano n’est valide que pour des structures en équilibre
– Taux de variation de l’énergie de déformation d’un corps, par rapport à toute
force indépendante P, est égal à la flèche au point d’application de cette
force, suivant la direction de la force
U U U
P  
P M T

5
Démonstration du Th. de Castigliano

Une poutre encastrée est en équilibre sous
l’effet de n forces. Sous la force Pn, la flèche  n  Pn Pk P2 P1
P
est (n)P due à toutes les forces Pi ; les forces
Pi constituent le système I. En particulier, sous  k 
P
la force Pk, la flèche est (k)P.
a) Équilibre sous système I
Si on ajoute une force Pk (système II) à la

force Pk, la nouvelle position d’équilibre de la
poutre est comme à la figure (b) Pk
Pn Pk P2 P1
 n 
Entre les positions a) et b), l’énergie P
emmagasinée dans la poutre change d’une

quantité U  k  P
 k Pk
 n Pk
b) Équilibre sous systèmes I et II
5
Démonstration du Th. de Castigliano

L’énergie emmagasinée dans la poutre Pk
change d’une quantité U Pn Pk P2 P1
 n  P
1 n
U   Pk   k Pk   Pi   i Pk  n Pk  k 
2 i 1  k Pk
P
n P P
Selon le Th. de
Maxwell-Betti  Pi   i Pk  Pk   k  Pi Pk Pi
i 1
1
Pk   k Pk
Pi   i Pk
2
1  
U   Pk   k Pk  Pk   k  Pi  k Pk  i Pk
2
En divisant des deux côtés par Pk À la limite, Pk  0,  k Pk  0 et
U 1
   k Pk   k  Pi U
Pk 2   k  P
Pk i

5
Pour un système en équilibre, sollicité par
des forces P, Q, R, S, Z et un moment M, R
le théorème de Castigliano devient : P Q
  M
Z
S
U
p
P
U où U  U ( P, R, Q, M , S et Z )

M
5
chapitres 9 et 14
• Objectifs
– Utiliser le théorème de Castigliano pour calculer des
déplacements, rotations ou rotations angulaires de structures
isostatiques
• Faire l’équilibre de structures isostatiques
• Trouver les efforts internes dans une structures
• Appliquer le théorème de Castigliano

5


14.2.1 Tension
14.2.2 Flexion
14.2.3 Torsion
5
Méthode de calcul R
Soit une structure sollicitée par un A y
B
ensemble de forces R et Q. z x
Les efforts internes sur la C Q
membrure AB seront
un moment MzAB (autour de z)
TAB M AB M AB
TAB
et MyAB (autour de y),  
un moment de torsion TAB P A B P
et une force axiale,
M  M ( R) ; M  M (Q)
montrée en tension zAB zAB yAB yAB
ici, P où. P  P(Q)

T  T ( R)
AB AB

5
R
Selon Castigliano, le déplacement du point A y

B
c sous la force R s ’exprime : z
x
C Q
U M AB M AB
c  TAB TAB
R  
P A B P
Or,
Pi2  Li Ti2  Li Li
M i2  dx
U    
2  Ai  Ei 2  Gi  J i 0 2  Ei  I i
En exécutant la dérivée de U par rapport à R, on obtient :
 2
 
Pi  Li
 2
Ti  Li Li 

M i2  dx  
 c   R   R    R
2  Ai  Ei 2  Gi  J i 0 2  Ei  I i
5
Pi 2 Ti 2 M i2
 Li  Li Li  dx
c    R   R   R
2  Ai  Ei 2  Gi  J i 0 2  Ei  I i
Pi T M i
2  Pi  Li 2  Ti  i  Li Li 2  M   dx
c   R  R    R
2  Ai  Ei 2  Gi  J i 0 2  Ei  I i
Pi T M i
Pi   Li Ti  i  Li Li M   dx
c   R  R    R
Ai  Ei Gi  J i 0 Ei  I i

5
Problème: 14.2 de la fin du manuel R des M

On demande de calculer le déplacement vertical du point C sous la
force P à l’aide du théorème de Castigliano.
P
L
A
y B
z x C
l
Dans la solution de ce problème, on ne tiendra pas compte de

l ’énergie de déformation associée à l ’effort tranchant
5
Solution selon la méthode de Castigliano :

Pi T M i
c   R  R    R
Membrure BC
où Pi  0, il n' y a pas de force interne axiale
TBC  0, il n' y a pas de moment de torsion interne
P P
M BC  P  z
B V
P  z  M BC
C C
 
l z

5
Solution selon la méthode de Castigliano :

Pi T M i
c   R  R    R
Membrure AB
où Pi  0, il n' y a pas de force interne axiale
M AB  P  x TAB  P  l
P
L V x
A P  l  TAB P
B
y B
z x C
l
P  x  M AB C 
5
Pi T M i
Pi   Li Ti  i  Li Li M   dx M BC  P  z
c   P  P    P
Ai  Ei Gi  J i 0 Ei  I i M AB  P  x
AB BC TAB  P  l
P  l  P  x  P  z 
P l L LPx  dx l P  z  dz
c  P   P  P
GJ 0 E  I 0 EI
P  l  l  L L P  x  x  dx l P  z  z  dz
c   
GJ 0 EI 0 EI
c 
P  l 2 L P  L3
GJ
 
P  l3

P
3 E  I 3 E  I 3 E  I
3 3
l L 
P  l 2 L
GJ
 

5
Application aux systèmes isostatiques

Exemple 14.4 :
P L/2
a) Trouver la flèche en A y
C
b) Trouver la flèche en B A x B
z L
c) Trouver la rotation en A
Solution :
P V
a) Calcul de flèche en A y Efforts internes
x M AB  P  x entre A et C
À l’aide de Castigliano U z
A
P
L L
M  M AC Px
 A   AC dx   xdx P  L3
0
E  I P 0
EI p 
3 E  I
5
b) Flèche en B
Si on veut appliquer le théorème de Castigliano pour évaluer B
il faut qu’il y ait une force en B. Puisqu’il n’y en a pas sur la
poutre étudiée, nous appliquerons une force fictive égale à Q, et
nous poserons sa valeur égale à zéro une fois que la dérivée de U
par rapport à Q aura été obtenue. P Q
L/2
Il faut établir l’équation du moment C
fléchissant entre A et B et entre B et C A B
L
y
x
z
U xB M AB M AB xC M BC M BC
B   dx   dx
Q Q 0
xA EI Q xB EI Q

5
de A à B (0  x  L/2)
M o  M AB  P  x  0 P
A
o
y V M AB
M AB  P  x x
z x
de B à C (0  x  L/2) P Q
A B o
L
M M BC
V
o  M BC  P (  x )  Q  x  0
2 L/2 x
L
M BC  P  (  x )Q x
2 Note: on change de repère pour x
5
M AB  P  x
L
U M AB M AB BC M BC
L/ 2 L/ 2 M
B   dx   dx M BC  P  ( 2  x )  Q  x
Q Q 0
0 EI Q 0 EI Q
L L
L/2 L/2 [ P  (  x)  Q  x] [ P  (  x)  Q  x]
( P  x)  ( P  x) 2 2
B  
0
EI Q
dx  
0
EI Q
dx
L
L/2 L/2 [ P  (  x)  Q  x]
( P  x)  0 2
B  
0
EI
dx  
0
EI
 x  dx Avec Q = 0
L
L/2 [ P  (  x)] L / 2 L L/2

2 1
B 0  
0
EI
x dx    P   x dx   P  x 2 dx 
0 2 0  EI
2 3
P L 1 L P 1 L 5  P  L3
B          B 
EI 2 2  2  EI 3  2  48  E  I

5
c) Rotation en A =  A
Pour calculer la rotation de la poutre en A, il faut qu’il y ait un
moment concentré appliqué à ce point. Nous appliquerons un
moment MA fictif au point A. P
M A( FICTIF ) L/2
Une seule équation est nécessaire C
B
pour évaluer le moment y A
L
fléchissant entre A et C. x
z
U
L
M AC  M AC  M A( FICTIF ) P
A 
M A
 0 E  I 
 M A
dx

o
M A 0 A V M AC
x
Nous poserons MA= 0 une fois que le terme
de droite de l’équation aura été complètement développé.
5
de A à C (0  x  L) P
M A( FICTIF ) L/2
M o   M AC  P  x  M A  0 y A
B C
M AC  P  x  M A L
x
z
U
L
M AC  M AC  M A( FICTIF ) P M AC
A 
M A
 0 E  I 
 M A
dx

o
M A 0 A V
x
A  
L
P  x  M A   P  x  M A  dx  L P  x  M A   ( 1 )  dx
0
EI 
 M A 


0
EI
A  
L
P  x  dx P  L2
Avec MA = 0
EI A 
0
2E I

5
U U
Exemple: 14.5, manuel R. des M. :  A  B 
F G
y
P
x
P C z
B
A
L/4 L/4 L/2
P/2 P/2
P/2  F P/2  G
F étant une variable qui remplace B C
A
P/2 pour enlever la confusion MC
L/2
RC
L
5
chapitres 9 et 14
• Objectifs
– Utiliser le théorème de Castigliano pour calculer les réactions
aux appuis de structures hyperstatiques
– Utiliser le théorème de Castigliano pour calculer des
déplacements, rotations ou rotations angulaires de structures
hyperstatiques
– Savoir la définition de l’aire effective en cisaillement
– Calculer l’énergie de déformation en tenant compte de l’effort
tranchant

5


14.2.1 Tension
14.2.2 Flexion
14.2.3 Torsion
5
14.4.2 Applications aux systèmes hyperstatiques

y w
x
Cette poutre est hyperstatique: A
B
il n’y a pas suffisamment d’équations L
d’équilibre pour calculer les réactions.
y w MB
Il y a trois inconnues: Ra, Rb et Mb.
x
Deux équations d’équilibre sont A B
L
disponibles: Fy = 0 ; Mz = 0
RA RB
Par conséquent, il manque une équation.
On peut lever l’indétermination en posant une équation de

compatibilité et en transformant cette équation en équation de
forces ou de moments à l’aide du théorème de Castigliano.

5
Méthode de solution d’un système hyperstatique

• poser les équations d’équilibre y w MB
disponibles x
A B
L
• déterminer le nombre d’équation(s) RB
RA
d’équilibre manquante(s), N
N = degré d’hyperstaticité (N = 1 pour notre cours)
Pour la poutre montrée, il manque une équation;

le système est hyperstatique du premier degré
5
Méthode de solution (suite)

• établir N équations de compatibilité
– Pour la poutre montrée, on connaît trois conditions de
compatibilité: y w MB
x
A B
L
A = 0 B = 0 B = 0
RA RB
– Le système étant hyperstatique du premier degré, on choisit

une seule condition de compatibilité et la réaction
correspondante est appelée surabondante (R)

5

a) si on choisit A = 0, RA est la réaction surabondante
U U
 A
RA R y w MB
x
b) si on choisit B = 0, RB est la A B
réaction surabondante
RA L RB
U U
  B
RB R
c) si on choisit B = 0, MB est la réaction surabondante

U
 B
M B
5
• Exprimer toutes les réactions en fonction de la

réaction surabondante et du chargement.
• Appliquer Castigliano:
Les efforts internes et l’énergie de déformation
doivent être exprimés en fonction de la réaction
surabondante et du chargement seulement.

5
Exemple :
w, N / m
On demande de calculer
a) les réactions aux appuis A B C
b) l’angle de rotation  A
L L
au point A de cette poutre.
Cette poutre est hyperstatique car elle est appuyée sur trois
appuis simples A, B et C:
– 3 réactions inconnues, soit RA, RB et RC
– 2 équations d’équilibre disponibles, soit Fy = 0 ; Mz = 0
La solution est d’utiliser le théorème de Castigliano.
5
Résumé: Procédure pour trouver les réactions aux appuis

d’un problème hyperstatique est :
1. Choisir une condition de compatibilité et déclarer la réaction
correspondante surabondante (R)
2. Établir les équations d’équilibre. Les réactions sont exprimées
en fonction du chargement et de la force surabondante
3. Établir les équations des efforts internes et les exprimer en
fonction du chargement et de la surabondante
4. Appliquer le théorème de Castigliano à la condition de
compatibilité choisie
– Permet de déterminer la surabondante (R)
– Déterminer les autres réactions aux appuis à l’aide des
équations d’équilibre

5
1. Réactions aux appuis RA  R

w, N / m
On choisit  A comme A B C
condition de compatibilité RB RC
L L
U
A 0
RA
La force RA est déclarée surabondante
5
2. Équilibre RA  R
w, N / m
RA  R B C
A
RB RC
L L
M C 0 F y 0
w  L2 RC  w  L  R  RB
RB  L   2 R L
2
w L w L
RB   2 R RC  R
2 2
Les réactions sont exprimées en fonction
de R et du chargement seulement

5
RA  R w, N / m
3. Efforts internes
B C
A
RB RC
R L L
V
V
M BC
O M AB
A x
O C
x
RC
De A à B : 0 < x < L
De B à C : 0 < x < L
 M O 0  M AB  R  x w  x2
 M O M BC  RC  x  0
2
Les efforts internes sont
2
exprimées en fonction de R  w L  w x
et du chargement seulement
M BC   R x 
 2  2
5
4. Appliquer la condition de compatibilité M AB  R  x

2
w L w x
M BC    R   x 
 2  2
 M AB   M BC 
L M AB    dx L M BC    dx
U  R   R 
A    0
R 0 EI 0 E  I
L
U L  w L  w  x2 
  R  x    x   dx     R  x     x   dx  0
R o 0  2  2 
U R  L3 w  L  L3 R  L3 w  L4
    0
R 3 23 3 24
w L 7  w L 5 w L
R Avec les équations
d’équilibre RC  RB 
16 16 8

5
b) Rotation  A de la poutre en A w, N / m
B C
A
La tâche est facile avec
Castigliano, sachant que L L
U
A  RA 
w L
MA 16 w, N / m
Le problème est qu ’il n ’y a pas de
B C
moment concentré MA au point A! A
MA 7  w L
Que fait-on? RC 
L 16
On ajoute un moment fictif. 5 w L
L
RB 
8
Mais, par le fait même, on perturbe
l’équilibre de la poutre
5
Truc pour restaurer l’équilibre w L

RA 
Comment? 16 w, N / m
On garde les réactions calculées B C

A
précédemment 7  w L
MA RC 
On équilibre seulement le L 16
L
moment fictif MA en ajoutant des 5 w L
RB 
forces : 8
• qui ont un moment égal et opposé à celui du moment ajouté

• qui sont d’intensité égale et opposée pour ne pas perturber
l’équilibre de la poutre dans la direction y
• qui s’appliquent aux points d’appui de la poutre pour ne pas
perturber la déformée de la poutre et pour ne pas ajouter de
l’énergie de déformation dans la poutre

5
MA / L Alternative 1
Alternative 2
w L w, N / m
RA  w L w, N / m
16 RA 
C 16
A B C
A B
5 w L 7  w L
MA RB  RC  5 w L 7  w L
8 16 MA RB  RC 
8 16
L L
MA / L L L
MA / L MA / L
M A / 2 L Alternative 3
w L w, N / m
RA 
16 • Les trois alternatives permettent d’annuler
B C MA et de garder la poutre en équilibre en y.
A
5 w L 7  w L
MA RB  RC 
8 16 • Le choix d’une alternative plutôt qu’une
L L
M A / 2 L
autre est basé sur une question d’expérience.
• Ici, c’est l’alternative 1 qui semble et

s’avérera la plus avantageuse.
5
MA / L Alternative 1
w L w, N / m
RA 
Les efforts internes 16
B C
A
5 w L 7  w L
MA RB  RC 
8 16
De A à B : 0 < x < L
L L
MA / L MA / L
V De B à C : 0 < x < L
MA R M AB
A
O
A x O C
V x RC
M BC
 MO  0   MO  0 
MA w  x2
M AB  M A  RA  x  x M BC  RC  x 
L 2

5
MA
Selon Castigliano M AB  M A  RA  x  x
L
w  x2
M BC  RC  x 
2
 M AB   M BC 
L M AB    dx L M BC    dx
U  M A   M A 
A   
M A E  I EI w L
M A 0 0 0
RA 
L 16
  
MA
  1  x   dx
  ( M A R A x x )   
1 0 L  L
 7  w L
A  RC 
EI  L  w x 
2 
  
 CR  x    0   dx  16
 0 2  
1  RA  L2  1 w L3
En posant MA = 0  A    
E  I  6  E  I 96
5
Simulation ÉF de l’exemple précédent

w  100 kN/m
• Dimensions: 50 ×100 × 1000 mm
– Iy= 1.042×10-6 m4 A B C
• Force résultante de 50 kN sur le tronçon [BC] L L
Flèche de -0,29 mm
0,7625 m

5
Simulation ÉF de l’exemple précédent

Contraintes de Von Mises et réactions aux appuis
RB RC
θA
RA
Valeurs théoriques Résultats ÉF
RA -3.125 kN -3.114 kN
RB 3.125 kN 3.123 kN
RC 21.875 kN 21.886 kN
θA 0.03581° 0.03594°
5
Exemple:
On demande de calculer  A pour y
la poutre illustrée ci-contre w, N / m x
z
A
L B
Les réactions RA, RB et le moment MB sont déjà connus.
w, N / m
w  L2
MB 
A 8
L B
5 w L
RB 
3 w L 8
RA 
8
Pour pouvoir calculer  A, il faut ajouter un moment fictif concentré en A

et ensuite restaurer l’équilibre.

5
Deux alternatives sont possibles L’alternative 1 est possible

Alternative 1 w L 2 parce que l’encastrement B
M AB  peut reprendre un moment sans
w, N / m 8
MA que de l’énergie de déformation
MA soit ajoutée au système.
A
L B
3 w L 5 w L
RA  RB 
8 8
Alternative 2
w  L2
MA /L MB 
w, N / m 8
MA
A
L B
3 w L 5 w L
RA  RB 
8 8 MA /L
5
On choisit l’alternative 1. MB 
w  L2
w, N / m 8
MA
Efforts internes
A
L B
3 w L 5 w L
MA
RA  RB 
De A à B : 8 8
w  x2
 M O  0  M AB   M A  RA  x
2
w, N / m
MA
A M AB
x O
3 w L V
RA 
8

5
Appliquant Castigliano :
w, N / m
w  x2
M AB   M A  RA  x
A 2
MA x
3 w L V
RA 
8
w  x2
U L
M AB M AB LMA   RA  x
A   dx   2 1  dx
M A M A 0 0 E  I M A 0 E  I
w  L3
En posant MA = 0,   A   48  E  I
dans le sens inverse de MA fictif
5


14.2.1 Tension
14.2.2 Flexion
14.2.3 Torsion

5
Jusqu’ici, on a négligé l’apport de l’énergie de déformation

associée à l’effort tranchant dans le calcul de la flèche ou de
l’angle de rotation.
La notion de l’aire effective en cisaillement Ac simplifie

considérablement le calcul de l’énergie de déformation due à
l’effort tranchant et permet ainsi de tenir compte de l’effort
tranchant dans le calcul de la flèche et de l’angle de rotation.
Ac devient une propriété de la section au même titre que les

moments d’aire et que la constante de torsion
5
Aire effective de cisaillement

Ac est déterminée de façon à ce que l’énergie de déformation,
• calculée en utilisant la distribution moyenne de la contrainte de

cisaillement agissant sur l’aire Ac par :
V
m 
Ac
au lieu de la distribution réelle: V    dA
• soit équivalente à l’énergie de déformation calculée en utilisant la

distribution réelle de la contrainte de cisaillement sur la section

5
Ainsi, pour une contrainte de cisaillement , l ’énergie de

déformation U est donnée par :
1
U       dV
2V
Puisque :
  /G
on peut écrire :
1
U  
2G L A
 2  dA  dx (a)
5
En considérant la contrainte de cisaillement moyenne agissant

sur l ’aire effective de cisaillement, l ’énergie de
déformation est donnée par :
1 1
2  G L A 2  G L
U  2
m  dA  dx   2
m  Ac  dx
Puisque  m  V / Ac
1 V2
U   dx (b)
2  G L Ac

5
1
2  G L A
U  2
 dA  dx (a)
2
1 V
U   dx (b)
2G L A
c
En comparant (a) et (b), on tire :

V2
   2  dA
Ac A
V2
Ac  2 (c)
   dA
A
5
L’aire effective de cisaillement Ac d’une section est

déterminée en utilisant (c). Lorsque sa valeur est connue,
l’énergie de déformation due à l’effort tranchant peut alors
être calculée facilement en utilisant (b).
1 V2
U   dx (b)
2  G L Ac
V2
Ac  2 (c)
   dA
A

5

Exemple : Déterminer l’aire effective de cisaillement AC d’une
poutre de section rectangulaire.
h 
b  y 
2 
V y  Qz

Iz b h z
y y x
Vy 1h


  y
22 
b
b  h3
Iz 
12
 h  1 h  6 Vy  h  2 
Qz  A  y  b  (  y )    (  y )      y 2

 2  2 2  b  h3  2  
5

Exemple (suite) : Section rectangulaire
2
h/2
36 Vy2  h  2  V2
Ac  2
  dA  2  b     dy
2 2
  y
A 0
b 2  h 6  2      dAA
72 Vy2 h / 2  h  4 h
2

A   
b  h 6 0  2 
      dy
2 2 4
dA   2   y y
 2 
72 Vy2  h 5 2  h 5 1  h 5  6 V 2
A   dA  b  h6   2   3   2   5   2    5  b  h
2
5b  h 5 A
Ac  
6 6

5
Aire effective de cisaillement (Ac)

Exemples de section
Tube rond à paroi mince
y
Tube rectangulaire à paroi mince
y
t
A R
Ac    R  t  z Ac  2  h  t t
h
2 z
Tube rond plein Poutre en I y
9 R t
Ac 
10
  R 2 Ac  w  h z
w
h
5
Illustration par ÉF de l’aire effective de cisaillement τxy
Déplacement imposé
de 0,1 mm
0,1 mm
Poutre courte – section Poutre courte – section en I

rectangulaire mince

5
Illustration par ÉF de l’aire effective de cisaillement τxy
Poutre courte – section Poutre courte – section en I

rectangulaire mince
5
Exemple : Déterminer la contribution de l’effort tranchant à la flèche
au point d’application de la force P
P
P
V A W 200x52 B
B L
M AB o
x
De A à B : 0 < x < L E  200x103 MPa ; G  77x10 3 MPa

I  52,7 x106 mm 4
M o  0 M AB  P  x
A c  w x h  7,9mm x 206 mm  1627mm 2
V P
U
Selon Castigliano : B 
P

5
2L L
M AB V2
U  dx   dx MAB = P·x
0
2  E  I 0
2  G  Ac
V=P
U L M AB M AB / P  L
V V / P 
B   dx   dx
P 0 EI 0 G  Ac
P  x x 
L L
P1 P  L3 PL
B   dx   dx  
0 EI 0 G  Ac 3  E  I G  Ac
Plus la poutre est courte, plus la
PL  3
3 E  I  contribution de l’effort tranchant
B   1 
3  E  I  G  Ac  L2  à la flèche est importante.
L, mm  
1
P  L3
 1   
500 1,012 0,503
B 
3 E  I 1000 0,253 0,202
253x10 3 2000 0,063 0,059


L2 L en mm 4000 0,016 0,016
5
Problème synthèse: Portique
w, N / m
Déterminer les réactions aux appuis de
ce portique B  D
C
L/2 L/2
Les joints en B et D sont rigides; les

attaches en A et E sont des rotules
A E

5
w, N / m w, N / m
B D B  D
C C
L/2 L/2
A E
HA  R E HE  R
L
A
VA VE
• Quatre réactions inconnues et trois équations d ’équilibre disponibles
F x  0 ; Fy  0 ; M z  0
•Problème hyperstatique du premier degré; on choisit une équation de
compatibilité : AH = A = 0
• HA est la réaction surabondante
5
B  D B  D
C C
A E A E

5
Flexion d’un portique

Simplement supportée en A et E
5
Flexion d’un portique

Encastré en A et E

5
w, N / m w, N / m
B D B  D
C C
L/2 L/2
A E
HA  R E HE  R
L
A
VA VE
Par symétrie, on peut poser VA=VE=(wL)/2.
La valeur de HA et HE sera obtenue à l ’aide de : U

A  0
F x  0  HA  HE H A
5
w, N / m
Efforts internes
B D
C
De A à B : 0 < x < L
De D à E : 0 < x < L
L
x
M AB  R  x PAB
E
w L
o M AB
A
HA  R HE  R
PAB   w L VE
2 VAB VA 
2
VAB  R x
HA  R
A
w L
VA 
2

5
w, N / m
Efforts internes
B D
De B à D : 0 < x < L x
w  x2 w L
M BD   RL x
2 2
PBD  R w, N / m M BD VBD
PBD HA  R E

w L B o A
HE  R
VBD  w x  x VA 
w L VE
2 2
HA  R
A
w L
VA 
2
5
M AB  R  x w  x2 w L
M BD   RL x
w L 2 2
PAB   PBD  R
2
VAB  R w L
VBD  w  x 
2
Selon Castigliano:
M M i / R dx V Vi / R dx P P / R L
L L
U
A   0   i   i  i i
R 0
EI 0
G  Ac EA
A B et DE
1
 wL 0 L
U Rx x dx
L
R1dx L
 2  2 2 2 
R 0 E  I 0 G  Ac E  A
 RL  1 wx 2  1 wLx  L dx  wL 
  L  wx  0 dx
L
 2 2   2  R 1L
0 EI
 0 G  Ac

EA
0
BD

5
wL4 wL4
RL   3
U 2 RL3 2 RL 2  3 2  2  RL  0
  
R 3E  I G  Ac EI EA
w L 1
R
4  EI   I 
5  6   3 2 
2
A
 c GL   AL 
 EI   I 
Si    1 et
2   2   1 Conclusion :
 AcGL   AL 
L’effet de l’effort tranchant et
wL de la force axiale sur l’énergie
alors R  R' de déformation est négligeable
20
5
Pour un portique fabriqué d ’un profilé W200x52 :

I  52,7 x106 mm 4 , A  6660mm 2 et Ac  1350mm 2
L, mm R/w R’/w=L/20 R’/R

x10-3 x10-3
500 16,596 25 1,506

wL
R' 
20 1000 44,405 50 1,127
2000 96,974 100 1,032

w L 1
R
4  EI   I 
5  6   3 2 
2
4000 198,57 200 1,007
 Ac GL   AL 

5
Dans un portique de faible dimension, L = 500 mm, l’effort

tranchant contribue pour 50% de la réaction horizontale aux
points A et E. Pour un portique aux dimensions plus
normales, L = 4 m, cette contribution est de 0,7 %.
L, mm R/w R’/w=L/20 R’/R

x10-3 x10-3
500 16,596 25 1,506
1000 44,405 50 1,127
2000 96,974 100 1,032
4000 198,57 200 1,007
5
Formulaire type à l’examen
Chapitre 14 Énergie de déformation

n m
Théorème de réciprocité   Pi I  i II    Pj    j 
i 1 j 1
II I
Pi 2 L Ti 2 L M i2 dx Vi 2 dx
Énergie de déformation U      
2 AE 2GJ 2EI 2 AcG
Pi Ti M i Vi
L L dx dx
dU    
  Pi F  Ti F   M i F    Vi F
dF AE GJ EI AcG

5
5

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Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Chapitre 9: Énergie de déformation

Chapitre 14 : Méthodes énergétiques

• L’énergie de déformation se calcule par

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Contraintes dans un ressort de traction

Calcul du cisaillement maximal

=> τm=29.54 MPa

L’énergie de déformation dUx développée par la force

Exprimée par unité de volume, la densité d’énergie Px

x x La notation adoptée ici est différente de

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Lorsque n = m = 1, la formule devient P . (P )Q = Q . (Q)P

Considérons la poutre encastrée ci dessus. Une force P (système I) appliquée en p

Résistance des matériaux II Chapitre 14

P p Q  Q q P Rappel de U1

Résistance des matériaux II Chapitre 14

On demande de trouver l’expression du y

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Démonstration du Th. de Castigliano

Si on ajoute une force Pk (système II) à la

emmagasinée dans la poutre change d’une

Démonstration du Th. de Castigliano

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Chapitre 9: Énergie de déformation

Chapitre 14 : Méthodes énergétiques

ici, P où. P  P(Q)

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Selon Castigliano, le déplacement du point A y

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Problème: 14.2 de la fin du manuel R des M

Dans la solution de ce problème, on ne tiendra pas compte de

Solution selon la méthode de Castigliano :

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Solution selon la méthode de Castigliano :

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Application aux systèmes isostatiques

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Chapitre 9: Énergie de déformation

Chapitre 14 : Méthodes énergétiques

14.4.2 Applications aux systèmes hyperstatiques

On peut lever l’indétermination en posant une équation de

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Méthode de solution d’un système hyperstatique

Pour la poutre montrée, il manque une équation;

Méthode de solution (suite)

– Le système étant hyperstatique du premier degré, on choisit

Résistance des matériaux II Chapitre 14

Méthode de solution (suite)

c) si on choisit B = 0, MB est la réaction surabondante

Méthode de solution (suite)

• Exprimer toutes les réactions en fonction de la